4 participants

Page 2 sur 2 •
1, 2


Citoyen du monde
Messages : 122
crédits : 907
crédits : 907
L'avantage d'avancer dans le sillage de l'imposant Drakyn, c'est qu'il me protège du vent glacial qui souffle à intervalles réguliers. Alors je me cale sur son rythme, rentrant la tête dans mes épaules pour réduire encore un peu plus ma prise au vent. De cette manière ma progression n'est pas trop fastidieuse, on pourrait même dire qu'elle est confortable ainsi protégée des bourrasques. Les pillards ont laissé une trace visible dans la neige et je n'ai qu'à faire attention à ne pas reproduire les faux-pas de mon imposant guide. J'envisage un instant de lui proposer d'alterner, mais il ne semble pas vouloir céder sa place.
Soudain un vol d'oiseaux provenant d'une forêt de résineux assombrit le ciel au-dessus de nos têtes. Je lève le visage vers ce mauvais présage, humant l'air comme un animal aux aguets. J'ai vécu toute mon enfance dans les forêts au nord de Shoumeï et le comportement des volatiles annonce un danger. Soudain je perçois un rugissement dans le lointain, profond et sourd, comme si la terre elle-même grondait de colère, comme un écho renvoyé par les montagnes. Une créature capable d'émettre un tel son doit être... monumentale.
Une odeur me parvient dans la foulée, diffuse et portée par le vent froid. Un odeur familière que je suis capable de reconnaître entre toute, l'odeur métallique du sang frais.
Mon comparse n'a pas attendu et je vois sa silhouette massive qui progresse plus rapidement vers la forêt. Je dois courir pour le rejoindre, mettant une main ferme sur son épaule pour qu'il stoppe un instant sa progression.
- Il y a quelque chose là-haut.
Aucune peur dans ma voix, mais mon expression est suffisamment grave pour se rendre compte qu'il ne s'agit pas d'une créature inoffensive.
- Et je sens l'odeur du sang. J'espère...
Une légère pause.
-...que ce n'est pas celui de l'elfe.
Ma main qui quitte son épaule.
- Tu as raison il faut nous hâter. Mais je passe devant.
Non pas que je sois plus rapide que lui, mais mes sens sont visiblement plus développés que les siens, ce que je lui fais comprendre en plaçant un index sur mon nez.
Il est temps de se mettre en chasse.
Soudain un vol d'oiseaux provenant d'une forêt de résineux assombrit le ciel au-dessus de nos têtes. Je lève le visage vers ce mauvais présage, humant l'air comme un animal aux aguets. J'ai vécu toute mon enfance dans les forêts au nord de Shoumeï et le comportement des volatiles annonce un danger. Soudain je perçois un rugissement dans le lointain, profond et sourd, comme si la terre elle-même grondait de colère, comme un écho renvoyé par les montagnes. Une créature capable d'émettre un tel son doit être... monumentale.
Une odeur me parvient dans la foulée, diffuse et portée par le vent froid. Un odeur familière que je suis capable de reconnaître entre toute, l'odeur métallique du sang frais.
Mon comparse n'a pas attendu et je vois sa silhouette massive qui progresse plus rapidement vers la forêt. Je dois courir pour le rejoindre, mettant une main ferme sur son épaule pour qu'il stoppe un instant sa progression.
- Il y a quelque chose là-haut.
Aucune peur dans ma voix, mais mon expression est suffisamment grave pour se rendre compte qu'il ne s'agit pas d'une créature inoffensive.
- Et je sens l'odeur du sang. J'espère...
Une légère pause.
-...que ce n'est pas celui de l'elfe.
Ma main qui quitte son épaule.
- Tu as raison il faut nous hâter. Mais je passe devant.
Non pas que je sois plus rapide que lui, mais mes sens sont visiblement plus développés que les siens, ce que je lui fais comprendre en plaçant un index sur mon nez.
Il est temps de se mettre en chasse.
- Spoiler:
- Thylie entend un rugissement et perçoit l'odeur du sang. Elle rejoint Maraad et passe devant en utilisant ses sens surdéveloppés pour progresser.

Noble de La République
Messages : 640
crédits : 4357
crédits : 4357
Shan'aël
Maraad et Thylie
Vous vous enfoncez dans les bois à grandes enjambées rapides. Pendant quelques minutes, Thylie entend d'autres hurlement bestiaux dans le lointain, un craquement de bois qui se répercute sur les versants de la montagne. Puis plus rien. L'onie en tête, vous réalisez rapidement que l'odeur du sang est pile dans la direction que prennent les traces des pillards et celles de votre compagnon elfique, distinctes sur la neige immaculée juste à côté des sillons. La forêt est inhabituellement calme. Silencieuse. Le ciel continue à se couvrir plongeant les alentours dans un gris maussade cinglé par le vent.
Il vous faut près de deux heures au pas de course pour que les environs changent.
***
14h
Dans une bouffée d'air, un mélange d'odeurs nauséabondes de mort, de sang et d'excréments vous saute au visage. Les sillons creusés par les pillards sont de plus en plus difficile à percevoir et vous constatez que de la neige fraiche recouvre le sol, mêlée à un grand nombre de branches et d'aiguilles. Autour de vous, les arbres qui partout ailleurs étaient recouverts d'une croute blanche et cotonneuse sont d'un vert profond et sans la moindre trace de gel ou de neige, comme si un serviteur zélé les avait tous secoué un par un jusqu'à en faire tomber toute la saleté.
En avançant encore un peu, vous arrivez dans une zone ravagée. La neige a été retournée, labourée. Un fluide brunâtre et des traces de sang marquent le blanc. Là, un énorme sapin est tombé, encore à moitié appuyé sur ses voisins et des morceaux de bois sont répandus dans toute la zone. Ici, dans un espace un peu plus grand entre les arbres, vous voyez un dôme, qui luit dans la lueur de plus en plus terne qui filtre entre les nuages. Il semble fait de cristal poli, mais Thylie remarque même de loin qu'il s'agit en vérité de glace. Au travers de la paroi, vous distinguez le reflet brun de la terre à nue.

Et là-bas, derrière le sapin, vous le voyez, gisant dans son sang et ses tripes. Une odeur chaude se dégage encore de la carcasse fumante d'un monstre à la morphologie d'ours. Sa fourrure gangrénée et mitée a été tailladée, ses pattes troués, son flanc éventré d'un coup de lame précis. Il a du sang sur le museaux, sur les griffes... et ce n'est pas un animal ordinaire. Sa tête est monstrueuse. Celle d'une bête immonde faite d'os et de muscles à vif. Sa face n'est même pas entière et des esquarres blancs pointent sans que vous ne puissiez déterminer s'il s'agit de crocs ou d'os.
La bête est inerte. Morte depuis peu, une ou deux heures tout au plus. Sur la neige maltraitée, vous repérer rapidement des traces de pas légers qui s'éloignent de la créature, l'impacte de genoux sur le sol cotonneux et la façon pénible de se relever, avant que son pas ne se fasse de nouveau léger, partant toujours plus profondément dans la forêt.
HRP
La zone est à vous !
- Ce que les autres ne savent pas:
- Bien moins rapide que lors de la première partie de ton trajet, tu t'éloignes de la zone du combat pour retrouver la trace des pillards... Malheureusement, la violence du combat et la présence du montre ont fait tomber la neige des arbres, retourné celle au sol et par conséquent aucun sillon n'est visible autour du campement. Par déduction, tu t’éloignes dans une direction et tente de retrouver tout de même leur trace.
- Jet de dés:
1 : Tu te perd dans la forêt.
2-3 : Tu ne retrouves pas leur trace mais retrouve sans mal l'emplacement du combat avec le monstre quand les deux autres y arrivent.
4-8 : Tu retrouves les traces des pillards et réussi à les rattraper pour les observer de loin et ramener des informations, mais tu laisses quelques traces de ton passage. Ils seront peut-être à l'affut quand vous les retrouverez.
9-10 : Tu retrouves les traces des pillards, tu réussis à les observer et tu retrouve tes camarade au lieu du combat avec le monstre.
Résultat : 8
***
- Raaaah. j'en ai ma claque putain de merde !!! Je veux grailleeeer !
Un jeune homme à la chevelure blonde et à la barbe fournie balança son épée dans la neige après qu'un grondement particulièrement audible se soit élevé de son estomac. Son armure de cuir et de métal était usée mais de belle ouvrage. Le bouquetin que la flèche de son camarade à capuche venait de rater bondissait au loin, bien trop vite pour qu'il ne puisse le rattraper.
Sans un mot, la petite silhouette d'à peine un mètre, enroulée jusqu'en haut du crâne dans ses vêtements noirs, vint poser la main sur la hanche du grand gaillard pâle en un geste de soutien. Il soupira, ramassa son épée et lui rendit un air agacé mais amical... Qui fondit comme neige au soleil en remarquant la haute silhouette maigre qui approchait également depuis l'arrière.
- Mon pauvre Kadar, serait-il trop espérer que tu te conduise en homme ? Je sais que tu aimes te faire cornaquer par Onyx comme une vulgaire monture, mais ce n'est pas sensé être toi le plus expérimenté ?
Le jeune homme envoya un regard assassin à la haute femme aux allures de harpie. Le visage pointu à la forme étrange, le crâne et les joues couvertes de plumes en dégradées de mauve, le corps très allongé sous des vêtements ou la fourrure et les plumes s'entremêlaient sous un amoncellement de breloques sacrées. Les articulations de ses jambes étaient semblables aux serres d'un oiseau et c'est d'ailleurs ainsi qu'elles se terminaient : en deux énormes serres qui s'enfonçaient directement dans la glace.
- ça me va très bien qu'il prenne les décisions. Avoir des amis pourrait te faire du bien, mais il faudrait que tu sois prête à arrêter d'insulter tout le monde.
- Laisse. " souffla la petite voix nasillarde derrière la cagoule sombre.
Alors que la tension montait d'un cran dans les regards des deux plus grands, la neige s'écarta d'elle même à leurs pieds pour révéler la présence de trois lapins pris au collet. Appuyé contre un sapin non loin, la silhouette torse nue d'une femme de taille moyenne à la charpente imposante et à la poitrine galbée les observait en souriant gentiment. Elle ne portait qu'un pantalon ample et des colliers de cristaux pour tout vêtements. Se cheveux blancs, coiffés en de multiples tresses, étaient nouées entre elles à l'arrière de sa tête, dégageant un visage plutôt doux.
- ça devrait aller, non ? Avec ça en plus de nos provisions, nous serons en sureté, même si la tempête s'étend un peu.
Le grand blond sourit de toutes ses dents et remercia la femme plusieurs fois en ramassant le butin. La femme trop maigre se redressa encore un peu plus et leva le nez... Ou ce qu'il lui tenait lieu de nez. Ses bijoux tintèrent lorsqu'elle tourna la tête.
- Du sang. " souffla-t-elle à ses camarades.
En un éclair, trois voyageurs étaient dos à dos, scrutant les alentours. Le petit être encapuchonné avait disparut... Mais l'observateur pu s'éloigner sans qu'aucun mal ne lui soit fait.
***
Quant tu retourne sur les lieux du combat, Maraad et Thylie viennent d'arriver. (leur partie est à lire pour pouvoir te replacer dans le contexte)
Maraad et Thylie
Vous vous enfoncez dans les bois à grandes enjambées rapides. Pendant quelques minutes, Thylie entend d'autres hurlement bestiaux dans le lointain, un craquement de bois qui se répercute sur les versants de la montagne. Puis plus rien. L'onie en tête, vous réalisez rapidement que l'odeur du sang est pile dans la direction que prennent les traces des pillards et celles de votre compagnon elfique, distinctes sur la neige immaculée juste à côté des sillons. La forêt est inhabituellement calme. Silencieuse. Le ciel continue à se couvrir plongeant les alentours dans un gris maussade cinglé par le vent.
Il vous faut près de deux heures au pas de course pour que les environs changent.
***
14h
Dans une bouffée d'air, un mélange d'odeurs nauséabondes de mort, de sang et d'excréments vous saute au visage. Les sillons creusés par les pillards sont de plus en plus difficile à percevoir et vous constatez que de la neige fraiche recouvre le sol, mêlée à un grand nombre de branches et d'aiguilles. Autour de vous, les arbres qui partout ailleurs étaient recouverts d'une croute blanche et cotonneuse sont d'un vert profond et sans la moindre trace de gel ou de neige, comme si un serviteur zélé les avait tous secoué un par un jusqu'à en faire tomber toute la saleté.
En avançant encore un peu, vous arrivez dans une zone ravagée. La neige a été retournée, labourée. Un fluide brunâtre et des traces de sang marquent le blanc. Là, un énorme sapin est tombé, encore à moitié appuyé sur ses voisins et des morceaux de bois sont répandus dans toute la zone. Ici, dans un espace un peu plus grand entre les arbres, vous voyez un dôme, qui luit dans la lueur de plus en plus terne qui filtre entre les nuages. Il semble fait de cristal poli, mais Thylie remarque même de loin qu'il s'agit en vérité de glace. Au travers de la paroi, vous distinguez le reflet brun de la terre à nue.

Et là-bas, derrière le sapin, vous le voyez, gisant dans son sang et ses tripes. Une odeur chaude se dégage encore de la carcasse fumante d'un monstre à la morphologie d'ours. Sa fourrure gangrénée et mitée a été tailladée, ses pattes troués, son flanc éventré d'un coup de lame précis. Il a du sang sur le museaux, sur les griffes... et ce n'est pas un animal ordinaire. Sa tête est monstrueuse. Celle d'une bête immonde faite d'os et de muscles à vif. Sa face n'est même pas entière et des esquarres blancs pointent sans que vous ne puissiez déterminer s'il s'agit de crocs ou d'os.
La bête est inerte. Morte depuis peu, une ou deux heures tout au plus. Sur la neige maltraitée, vous repérer rapidement des traces de pas légers qui s'éloignent de la créature, l'impacte de genoux sur le sol cotonneux et la façon pénible de se relever, avant que son pas ne se fasse de nouveau léger, partant toujours plus profondément dans la forêt.
HRP
La zone est à vous !
Tour 5

! Attention malédiction !
Ce personnage est atteint d'un syndrome magique qui fait que les gens l'oublient peu à peu.
Vous pouvez l'intégrer à vos RPs de la façon que vous souhaitez. Votre personnage peut très bien se souvenir de tout, oublier totalement Rowena d'une rencontre à l'autre, seulement des morceaux de leurs lointain passé ou ce qu'ils se sont dit quelques minutes plus tôt.
Ce personnage est atteint d'un syndrome magique qui fait que les gens l'oublient peu à peu.
Vous pouvez l'intégrer à vos RPs de la façon que vous souhaitez. Votre personnage peut très bien se souvenir de tout, oublier totalement Rowena d'une rencontre à l'autre, seulement des morceaux de leurs lointain passé ou ce qu'ils se sont dit quelques minutes plus tôt.

Citoyen du Reike
Messages : 40
crédits : 715
crédits : 715
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier Combattant
Alignement: Loyal Neutre
Rang: C
Le Drakyn ralentit légèrement le pas pour laisser sa camarade le dépasser, elle fait comprendre que ses sens sont plus développés et il serait idiot de ne pas profiter de cela. Maraad ne bénéficiait pas d’une vue perçante, ni d’un odorat ou d’une ouïe remarquablement efficace, c’était un vulgaire combattant, ni plus ni moins. L’ancien capitaine ne se laissait pas distancer, il suivait de près l’Oni qui avait pris la tête du duo.
L’odeur de la mort.
Maraad connaissait cette puanteur ignoble, celle du sang, de la putréfaction et de la merde. Cela lui rappelait la guerre et le destin des corps des vaincus qu’on laissait tout simplement pourrir au soleil. Bien qu’il fût habitué à ce genre de chose, il fallait bien avouer que rester de marbre n’était pas une chose aisée… et encore, lui n’avait pas la malchance d’avoir un odorat surdéveloppé. Les traces laissées par les brigands n’étaient plus aussi visibles qu’auparavant et suivre leur piste demandait un peu plus de concentration. Sur ses gardes, le Drakyn détacha son bouclier qu’il équipa sur son bras gauche, il resserra aussi sa prise sur son arme. Il continua sa progression, gardant un œil sur sa camarade.
- Par Sa volonté…
L’ancien capitaine s’avança lentement vers la carcasse inerte de ce qu’il ne parvenait pas à définir. Durant la guerre contre les titans, il avait dû affronter toutes sortes de créatures immondes, mais ce qu’il avait sous les yeux c’était… quelque chose d’encore inconnu. Le monstre semblait avoir l’allure d’un ours et pourtant il était bien plus grand et large. Cette créature n’avait rien de naturel et le Drakyn se demandait si elle avait eu la chance de l’être un jour. Elle n’était faite que de tissus nécrosés, de pustules suintantes dont s'écoulait un liquide jaunâtre et particulièrement immonde et odorant. Son corps était parsemé de muscle à vif, de plaies si profondes et larges que le Drakyn aurait pu y passer un bras entier sans être gêné. La tête de cette chose immonde ressemblait à un amas de chair, d’os et de crocs que l’on aurait façonné dans l’unique but de dégoûter de tuer tout ce qui pourrait passer à porter. Même si la bête semblait morte, l’ancien Capitaine ne s’approcha pas plus que nécessaire, bien conscient qu’un sursaut de vie pourrait lui être fatal.
- Tu as déjà vu une chose pareille ?
Finit-il par dire en posant un regard sur sa camarade. Malgré la distance, il pouvait encore sentir la chaleur qui s’émanait du corps. Difficile pour Maraad d’imaginer que cette créature avait pu être « vivante » à un moment donné, tout dans son aspect général transpirait la non-mort ou la corruption à un niveau si avancé que jamais il n’aurait pu le croire à moins de le voir de ses propres yeux. Le regard du Drakyn finit par quitter son interlocutrice pour se poser sur des traces tout juste visiblement sur le sol, il hocha la tête pour les désigner.
- Sans doute blessé, mais visiblement il peut encore se déplacer, il faut qu’on le rattrape avant qu’il ne fasse une autre mauvaise rencontre.
***
L’odeur de la mort.
Maraad connaissait cette puanteur ignoble, celle du sang, de la putréfaction et de la merde. Cela lui rappelait la guerre et le destin des corps des vaincus qu’on laissait tout simplement pourrir au soleil. Bien qu’il fût habitué à ce genre de chose, il fallait bien avouer que rester de marbre n’était pas une chose aisée… et encore, lui n’avait pas la malchance d’avoir un odorat surdéveloppé. Les traces laissées par les brigands n’étaient plus aussi visibles qu’auparavant et suivre leur piste demandait un peu plus de concentration. Sur ses gardes, le Drakyn détacha son bouclier qu’il équipa sur son bras gauche, il resserra aussi sa prise sur son arme. Il continua sa progression, gardant un œil sur sa camarade.
- Par Sa volonté…
L’ancien capitaine s’avança lentement vers la carcasse inerte de ce qu’il ne parvenait pas à définir. Durant la guerre contre les titans, il avait dû affronter toutes sortes de créatures immondes, mais ce qu’il avait sous les yeux c’était… quelque chose d’encore inconnu. Le monstre semblait avoir l’allure d’un ours et pourtant il était bien plus grand et large. Cette créature n’avait rien de naturel et le Drakyn se demandait si elle avait eu la chance de l’être un jour. Elle n’était faite que de tissus nécrosés, de pustules suintantes dont s'écoulait un liquide jaunâtre et particulièrement immonde et odorant. Son corps était parsemé de muscle à vif, de plaies si profondes et larges que le Drakyn aurait pu y passer un bras entier sans être gêné. La tête de cette chose immonde ressemblait à un amas de chair, d’os et de crocs que l’on aurait façonné dans l’unique but de dégoûter de tuer tout ce qui pourrait passer à porter. Même si la bête semblait morte, l’ancien Capitaine ne s’approcha pas plus que nécessaire, bien conscient qu’un sursaut de vie pourrait lui être fatal.
- Tu as déjà vu une chose pareille ?
Finit-il par dire en posant un regard sur sa camarade. Malgré la distance, il pouvait encore sentir la chaleur qui s’émanait du corps. Difficile pour Maraad d’imaginer que cette créature avait pu être « vivante » à un moment donné, tout dans son aspect général transpirait la non-mort ou la corruption à un niveau si avancé que jamais il n’aurait pu le croire à moins de le voir de ses propres yeux. Le regard du Drakyn finit par quitter son interlocutrice pour se poser sur des traces tout juste visiblement sur le sol, il hocha la tête pour les désigner.
- Sans doute blessé, mais visiblement il peut encore se déplacer, il faut qu’on le rattrape avant qu’il ne fasse une autre mauvaise rencontre.

S'exprime en #6666ff
Je suis le marteau.
Je suis l'épée dans Sa main.
Je suis le gantelet autour de son poing.
Je suis le fléau de Ses ennemis et la malheurs des traîtres.
Je suis la Fin.
Je suis l'épée dans Sa main.
Je suis le gantelet autour de son poing.
Je suis le fléau de Ses ennemis et la malheurs des traîtres.
Je suis la Fin.

Citoyen du monde
Messages : 122
crédits : 907
crédits : 907
- Tu as déjà vu une chose pareille ?
Je secoue lentement la tête de droite à gauche. J'ai vu beaucoup d'horreur dans ma vie, combattu des créatures de cauchemar, mais jamais ma route n'avait croisé celle d'un tel monstre.
Je m'accroupis devant le cadavre pour l'observer et humer son odeur. Il se dégage de son corps une fragrance véritablement ignoble, mais pas uniquement celle de la mort et des tripes. Je peux sentir le parfum ignoble d'une pourriture qui a dû corrompre cet animal pour en faire une abomination. Car il est impossible que la nature ait pu donner naissance à une telle chose. J'ai la désagréable impression qu'un mal est à l'œuvre dans ces montagnes du bout du monde...
Je collecte un peu de sang de son museau sur mes doigts et ce que je craignais se révèle être vrai. Il n'y a pas que le sang du monstre...
- Sans doute blessé, mais visiblement il peut encore se déplacer, il faut qu’on le rattrape avant qu’il ne fasse une autre mauvaise rencontre.
Ma voix s'élève, grave et préoccupée.
- Pas sans doute. L'elfe est blessé.
Je montre mes doigts couverts de sang avant de les essuyer dans la neige fraîche.
Je me redresse en soupirant, légèrement agacée une pointe de reproche dans la voix.
- Je savais bien que c'était une mauvaise idée de se séparer. Mais il faut croire qu'avoir des couilles n'aide pas à réfléchir.
Une petite punchline tout autant adressée à l'elfe solitaire qu'au drakyn qui n'a pas fait grand chose pour le retenir. Je grommelle encore un peu avant de suivre la trace de l'elfe en accélérant franchement le rythme.
Je secoue lentement la tête de droite à gauche. J'ai vu beaucoup d'horreur dans ma vie, combattu des créatures de cauchemar, mais jamais ma route n'avait croisé celle d'un tel monstre.
Je m'accroupis devant le cadavre pour l'observer et humer son odeur. Il se dégage de son corps une fragrance véritablement ignoble, mais pas uniquement celle de la mort et des tripes. Je peux sentir le parfum ignoble d'une pourriture qui a dû corrompre cet animal pour en faire une abomination. Car il est impossible que la nature ait pu donner naissance à une telle chose. J'ai la désagréable impression qu'un mal est à l'œuvre dans ces montagnes du bout du monde...
Je collecte un peu de sang de son museau sur mes doigts et ce que je craignais se révèle être vrai. Il n'y a pas que le sang du monstre...
- Sans doute blessé, mais visiblement il peut encore se déplacer, il faut qu’on le rattrape avant qu’il ne fasse une autre mauvaise rencontre.
Ma voix s'élève, grave et préoccupée.
- Pas sans doute. L'elfe est blessé.
Je montre mes doigts couverts de sang avant de les essuyer dans la neige fraîche.
Je me redresse en soupirant, légèrement agacée une pointe de reproche dans la voix.
- Je savais bien que c'était une mauvaise idée de se séparer. Mais il faut croire qu'avoir des couilles n'aide pas à réfléchir.
Une petite punchline tout autant adressée à l'elfe solitaire qu'au drakyn qui n'a pas fait grand chose pour le retenir. Je grommelle encore un peu avant de suivre la trace de l'elfe en accélérant franchement le rythme.

Citoyen du Reike
Messages : 440
crédits : 1311
crédits : 1311
Shan etait silencieux, et sans les sens affûtés de l'une des mercenaires, ils n'auraient sans doute eu aucune idée de sa présence. Mais finalement, il sentit la menace, le regard posé sur lui, et resta immobile en cessant de respirer. Ils étaient le nombre qu'on leur avait communiqué. Ils n'avaient subit aucune perte lié a la créature, comme il l'avait supposé. La bete défendait un territoire, et dans cette zone, il n'avait pas trouvé la moindre trace de sang.
Mais c’était impossible de rester trop longtemps pour en voir plus. La seule chose qu'il confirma, c’était qu'ils n’étaient donc pas encore arrivés a destination et qu'ils n’étaient meme pas si loin. En comptant le temps qu'il allait mettre a revenir en arrière, ils avaient tout au plus une heure d'avance sur eux.
Il mit plus de temps que prévu a redéscendre sur ses pas, prenant des précautions pour etre certain de ne pas etre suivi. Le désavantage de n'avoir laissé aucune trace dans la neige, c'est qu'il ne pouvait pas simplement suivre ses propres mouvements pour retrouver l'endroit exacte ou il avait laissé la bete. Qui n'etaient pas seule visiblement, il entendit les bribes de voix de loin, et de plus en plus vivement a mesure qu'il approchait.
- Ils sont plus loin.
Il déboucha sans aucun signe avant coureur, comme sortant de nul part tant il ne faisait aucun bruit en se déplaçant. Il boitait a peine, ne donnant absolument pas l'impression qu'il souffrait fort. Mais sa régénération avait fait du bon travail. Sa blessure a l'épaule était traité et il pouvait la bouger normalement. Seules ses cotes cassés étaient un véritable problème. Il lui était impossible de se battre de front dans ces conditions.
- Vous avez fait vite. Nous avons une heure de retard. Ils ont un pisteur avec eux. Une femme. Elle a faillit me détecter. Autrement ils sont tous en vie, le nombre qu'on nous a communiqué. Ils n'essayent même pas d’être discret pour être honnête.
Il s'approcha du grand guerrier, avant de tendre la main pour récupérer son sabre. Bien qu'il ne comptait l'utiliser qu'en dernier recours. Il allait plutôt les couvrir avec ses flèches pendant un petit moment.
- Ils ont un peu de mal a chasser d'aprés ce que j'ai compris. Nous pourrions simplement leur couper les vivres et toute retraite. Mais ca ne changerait pas le soucis de la forteresse. Avant de s'y intéresser ou non, il faut s'occuper d'eux.
Il jeta un coup d’œil a la créature avec qui il avait combattu une bonne heure plus tot. Maintenant qu'il l'a voyait sans l'adrénaline, c’était sans doute le quadripede le plus gros qu'il avait jamais tué. Ah, si, il y avait eu ce cerbere dans les ruines maudites. Mais ce n'etait pas la peine de comparer.
- Je vais rester en arriere et vous couvrir pour l'instant si cela vous conviens. C'est tout droit, nous allons tomber sur le chemin qu'ils sont en train de pratiquer.
Mais c’était impossible de rester trop longtemps pour en voir plus. La seule chose qu'il confirma, c’était qu'ils n’étaient donc pas encore arrivés a destination et qu'ils n’étaient meme pas si loin. En comptant le temps qu'il allait mettre a revenir en arrière, ils avaient tout au plus une heure d'avance sur eux.
Il mit plus de temps que prévu a redéscendre sur ses pas, prenant des précautions pour etre certain de ne pas etre suivi. Le désavantage de n'avoir laissé aucune trace dans la neige, c'est qu'il ne pouvait pas simplement suivre ses propres mouvements pour retrouver l'endroit exacte ou il avait laissé la bete. Qui n'etaient pas seule visiblement, il entendit les bribes de voix de loin, et de plus en plus vivement a mesure qu'il approchait.
- Ils sont plus loin.
Il déboucha sans aucun signe avant coureur, comme sortant de nul part tant il ne faisait aucun bruit en se déplaçant. Il boitait a peine, ne donnant absolument pas l'impression qu'il souffrait fort. Mais sa régénération avait fait du bon travail. Sa blessure a l'épaule était traité et il pouvait la bouger normalement. Seules ses cotes cassés étaient un véritable problème. Il lui était impossible de se battre de front dans ces conditions.
- Vous avez fait vite. Nous avons une heure de retard. Ils ont un pisteur avec eux. Une femme. Elle a faillit me détecter. Autrement ils sont tous en vie, le nombre qu'on nous a communiqué. Ils n'essayent même pas d’être discret pour être honnête.
Il s'approcha du grand guerrier, avant de tendre la main pour récupérer son sabre. Bien qu'il ne comptait l'utiliser qu'en dernier recours. Il allait plutôt les couvrir avec ses flèches pendant un petit moment.
- Ils ont un peu de mal a chasser d'aprés ce que j'ai compris. Nous pourrions simplement leur couper les vivres et toute retraite. Mais ca ne changerait pas le soucis de la forteresse. Avant de s'y intéresser ou non, il faut s'occuper d'eux.
Il jeta un coup d’œil a la créature avec qui il avait combattu une bonne heure plus tot. Maintenant qu'il l'a voyait sans l'adrénaline, c’était sans doute le quadripede le plus gros qu'il avait jamais tué. Ah, si, il y avait eu ce cerbere dans les ruines maudites. Mais ce n'etait pas la peine de comparer.
- Je vais rester en arriere et vous couvrir pour l'instant si cela vous conviens. C'est tout droit, nous allons tomber sur le chemin qu'ils sont en train de pratiquer.

Noble de La République
Messages : 640
crédits : 4357
crédits : 4357
16h 30
Voilà presque trois heures que vous marchez dans la poudreuses. Trois heures que vous avez laissé l'étrange bête et le mystérieux dôme de glace derrière vous sans toucher ni à l'un, ni à l'autre. Toujours dans cette grande forêt de sapin, vous atteignez enfin le dernier endroit où Shan'aël a aperçu vos proies. Les traces sont fraiches et les sens aiguisés de l'elfe et de l'onie vous permettent d'estimer leur avance. Shan'aël considère qu'ils ont un peu moins d'une heure d'avance. Thylie qu'ils en ont plutôt deux.
Vous continuez encore un peu, le froid et le vent se faisant de plus en plus mordant. Sur votre versant, la luminosité est déjà très basse et le soleil se couchera dans moins d'une heure. Un silence surnaturel vous entoure et les traces que vous suivez s'arrêtent net. Dans la zone, la neige est sans dessus-dessous. Il y a des traces dans tous les sens, mais aucune odeur forte et ça ne semble pas être du à des combats, plutôt à une activité intense ou une envie de brouiller consciemment leur piste.
Au moment ou le premier de la file allait reprendre la marche, il s'arrête brusquement. Là, à quelques mètres, vous repérer du métal dans la neige. Plus exactement un piège en métal. En étant plus attentif, vous remarquez des collet, des fils et des cordes cachés par la neiges et les branches fournies et sapins. Les pièges sont calibrés pour du gros gibier... Ou des humains.
Une forte odeur d'oiseau se dégage des alentours et l'atmosphère est électrique. D'un côté, vous voyez une tâche brune dans la neige.
Dans les arbres, quelques oiseaux discrets vous regardent en silence, cachés dans les branches bardées d'aiguilles. L'un d'eux siffle trois fois ses mêmes notes monotones non loin de vous.
HRP
En cas de questions oud e besoin d'infos complémentaires, n'hésitez pas à me contacter
Voilà presque trois heures que vous marchez dans la poudreuses. Trois heures que vous avez laissé l'étrange bête et le mystérieux dôme de glace derrière vous sans toucher ni à l'un, ni à l'autre. Toujours dans cette grande forêt de sapin, vous atteignez enfin le dernier endroit où Shan'aël a aperçu vos proies. Les traces sont fraiches et les sens aiguisés de l'elfe et de l'onie vous permettent d'estimer leur avance. Shan'aël considère qu'ils ont un peu moins d'une heure d'avance. Thylie qu'ils en ont plutôt deux.
- jet de dé:
Chaque joueur lance un dé 10 et on additionne les résultats
1-5 : ?
6-14 : Vous percevez des signes de passage et d'activité dans la zone ainsi que quelques pièges de chasseurs.
15-19 : ?
20-24 : ?
25-30 : ?
Résultat : 7 + 2 + 4 = 13
Vous continuez encore un peu, le froid et le vent se faisant de plus en plus mordant. Sur votre versant, la luminosité est déjà très basse et le soleil se couchera dans moins d'une heure. Un silence surnaturel vous entoure et les traces que vous suivez s'arrêtent net. Dans la zone, la neige est sans dessus-dessous. Il y a des traces dans tous les sens, mais aucune odeur forte et ça ne semble pas être du à des combats, plutôt à une activité intense ou une envie de brouiller consciemment leur piste.
Au moment ou le premier de la file allait reprendre la marche, il s'arrête brusquement. Là, à quelques mètres, vous repérer du métal dans la neige. Plus exactement un piège en métal. En étant plus attentif, vous remarquez des collet, des fils et des cordes cachés par la neiges et les branches fournies et sapins. Les pièges sont calibrés pour du gros gibier... Ou des humains.
Une forte odeur d'oiseau se dégage des alentours et l'atmosphère est électrique. D'un côté, vous voyez une tâche brune dans la neige.
- Ce que Thylie perçoit:
- La tache brune est la carcasse d'un bouquetin tué d'une flèche. Ses Une patte a été prélevée et viscères ont été méthodiquement répandus à côté, comme pour attirer les charognards. A l'odeur, elle est encore chaude, mais entre le parfum de la mort et celui des plumes tu ne parvient pas à sentir quoi que ce soit de plus.
- Ce que Shan perçoit:
- La tâche brune te semble être une carcasse de taille vaguement humaine. A l'odeur, elle est encore chaude, mais entre le parfum de la mort et celui des plumes tu ne parvient pas à sentir quoi que ce soit de plus.
Dans les arbres, quelques oiseaux discrets vous regardent en silence, cachés dans les branches bardées d'aiguilles. L'un d'eux siffle trois fois ses mêmes notes monotones non loin de vous.
HRP
En cas de questions oud e besoin d'infos complémentaires, n'hésitez pas à me contacter

Tour 6

! Attention malédiction !
Ce personnage est atteint d'un syndrome magique qui fait que les gens l'oublient peu à peu.
Vous pouvez l'intégrer à vos RPs de la façon que vous souhaitez. Votre personnage peut très bien se souvenir de tout, oublier totalement Rowena d'une rencontre à l'autre, seulement des morceaux de leurs lointain passé ou ce qu'ils se sont dit quelques minutes plus tôt.
Ce personnage est atteint d'un syndrome magique qui fait que les gens l'oublient peu à peu.
Vous pouvez l'intégrer à vos RPs de la façon que vous souhaitez. Votre personnage peut très bien se souvenir de tout, oublier totalement Rowena d'une rencontre à l'autre, seulement des morceaux de leurs lointain passé ou ce qu'ils se sont dit quelques minutes plus tôt.

Citoyen du Reike
Messages : 40
crédits : 715
crédits : 715
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier Combattant
Alignement: Loyal Neutre
Rang: C
L’ancien capitaine observa le sang sur les doigts de sa camarade
- En vérité, je ne sais pas si les couilles sont liées à l’intelligence, sinon les eunuques dirigeraient le monde.
Pour dire vrai, avancer en solitaire avait été un choix aussi stupide que logique. Certes l’elfe s’était mis en danger en progressant seul, mais il avait sans aucun doute progressé bien plus vite que s’il était resté avec eux et Maraad avait parfaitement conscience de cela. C’était un risque qu’il avait fallu prendre, l’elfe avait parfaitement eu conscience du risque encouru et le Drakyn aussi. L’Oni continua de grommeler dans son coin en suivant les traces laissées au sol, mais Maraad ne répondit rien.
Il n’était pas mentir que de dire que l’ancien capitaine n’avait pas entendu l’elfe arriver, heureusement il ne sursauta pas comme le dernier des abrutis, voir un visage amical était bien plus appréciable que de croiser la sale gueule d’un pillard en train de chier derrière un buisson.
Le Drakyn décrocha le sabre de son dos et le passa à cette main tendue vers lui.
- On s’occupe de cette bande de coupe-jarrets, la forteresse peut attendre pour le moment, enfin j’espère.
Cet ours mutant faisait-il partie des créatures que l’on pouvait croiser dans la vieille forteresse ou s’agissait-il simplement d’un monstre corrompu qui vivait malheureusement dans le coin ? Hasard ou non Maraad était pressé de découvrir quel genre de magie obscure pouvait donner naissance à ce genre d'aberration afin d'y mettre un terme pour de bon.
Trois heures à progresser dans une épaisse couche de poudreuse, l’emprise du froid se faisait de plus en plus présente et le Drakyn n’aurait pas dit non à un bon feu. Il faisait de plus en plus sombre, le froid et le vent n’aidant pas vraiment concernant leur progression. Jusqu’à présent il avait été facile de suivre les traces des pilleurs, en fonction des avis des experts de la traque, leurs cibles avaient une ou deux heures d’avance. Le Drakyn n’avait pas d’avis à ce sujet et se contenter d’écouter des personnes plus expérimentées à ce sujet, lui était doué pour combattre ou pour juger une personne simplement en la regarder, humer l’air comme un prédateur en quête de sa proie ne faisait pas partie de ses capacités. L’endroit était étrangement calme, le Drakyn n’entendait que le bruissement des arbres, Maraad observa les traces qui partaient dans tous les sens sans pour autant être capables d’en déterminer la cause.
Alors qu’il allait reprendre sa progression l’ancien capitaine s’arrêta net en apercevant une pièce de métal dans la neige, un piège, et visiblement vu la taille de l’engin ce n’était pas pour chasser les écureuils.
- Cet endroit sent l’embuscade, tu es sûr que leur pisteuse n'a pas senti ta présence ?
- En vérité, je ne sais pas si les couilles sont liées à l’intelligence, sinon les eunuques dirigeraient le monde.
Pour dire vrai, avancer en solitaire avait été un choix aussi stupide que logique. Certes l’elfe s’était mis en danger en progressant seul, mais il avait sans aucun doute progressé bien plus vite que s’il était resté avec eux et Maraad avait parfaitement conscience de cela. C’était un risque qu’il avait fallu prendre, l’elfe avait parfaitement eu conscience du risque encouru et le Drakyn aussi. L’Oni continua de grommeler dans son coin en suivant les traces laissées au sol, mais Maraad ne répondit rien.
***
Il n’était pas mentir que de dire que l’ancien capitaine n’avait pas entendu l’elfe arriver, heureusement il ne sursauta pas comme le dernier des abrutis, voir un visage amical était bien plus appréciable que de croiser la sale gueule d’un pillard en train de chier derrière un buisson.
Le Drakyn décrocha le sabre de son dos et le passa à cette main tendue vers lui.
- On s’occupe de cette bande de coupe-jarrets, la forteresse peut attendre pour le moment, enfin j’espère.
Cet ours mutant faisait-il partie des créatures que l’on pouvait croiser dans la vieille forteresse ou s’agissait-il simplement d’un monstre corrompu qui vivait malheureusement dans le coin ? Hasard ou non Maraad était pressé de découvrir quel genre de magie obscure pouvait donner naissance à ce genre d'aberration afin d'y mettre un terme pour de bon.
***
Trois heures à progresser dans une épaisse couche de poudreuse, l’emprise du froid se faisait de plus en plus présente et le Drakyn n’aurait pas dit non à un bon feu. Il faisait de plus en plus sombre, le froid et le vent n’aidant pas vraiment concernant leur progression. Jusqu’à présent il avait été facile de suivre les traces des pilleurs, en fonction des avis des experts de la traque, leurs cibles avaient une ou deux heures d’avance. Le Drakyn n’avait pas d’avis à ce sujet et se contenter d’écouter des personnes plus expérimentées à ce sujet, lui était doué pour combattre ou pour juger une personne simplement en la regarder, humer l’air comme un prédateur en quête de sa proie ne faisait pas partie de ses capacités. L’endroit était étrangement calme, le Drakyn n’entendait que le bruissement des arbres, Maraad observa les traces qui partaient dans tous les sens sans pour autant être capables d’en déterminer la cause.
Alors qu’il allait reprendre sa progression l’ancien capitaine s’arrêta net en apercevant une pièce de métal dans la neige, un piège, et visiblement vu la taille de l’engin ce n’était pas pour chasser les écureuils.
- Cet endroit sent l’embuscade, tu es sûr que leur pisteuse n'a pas senti ta présence ?

S'exprime en #6666ff
Je suis le marteau.
Je suis l'épée dans Sa main.
Je suis le gantelet autour de son poing.
Je suis le fléau de Ses ennemis et la malheurs des traîtres.
Je suis la Fin.
Je suis l'épée dans Sa main.
Je suis le gantelet autour de son poing.
Je suis le fléau de Ses ennemis et la malheurs des traîtres.
Je suis la Fin.

Citoyen du monde
Messages : 122
crédits : 907
crédits : 907
J'ouvre la route, en longues enjambées empressées, avec la certitude que le Drakyn derrière moi réussira à suivre le rythme. Comme à son habitude l'elfe surgit de nulle part, telle une ombre évoluant dans des ténèbres insondables. Je l'accueille sans un mot, mais il peut distinguer un soulagement sincère s'inscrire sur mes traits. Il est visiblement blessé mais il ne se plaint pas, se contentant d'exposer le fruit de sa reconnaissance. Ces pillards ont l'air d'être coriaces et sûrs de leur fait. J'en connais plusieurs qui auraient déjà fait demi-tour devant l'hostilité prégnante de cette nature sauvage.
J'acquiesce d'un signe de tête silencieux à la proposition du Drakyn. Autant rapidement se débarrasser de ces malandrins avant de penser à autre chose...
J'avance droit devant, m'arrêtant à intervalles réguliers en faisant signe aux autres de s'arrêter pour laisser mes sens surdéveloppés jouer leurs rôles. Un avantage certain lorsque l'on doit traquer des proies.
Soudain le tracé monotone de la piste que nous suivons stoppe d'un seul coup, laissant la place à une zone que l'on semble avoir piétiné. L'endroit est abondamment piégé, piège à ours, collets, fils et autres joyeusetés. L'odeur de volatile me prend à la gorge. Je stoppe en levant le bras tout en observant l'endroit avec attention avant de m'accroupir. Je me tourne légèrement vers mes compagnons avant de chuchoter.
- Cadavre de bouquetin. Il a été abattu par une flèche, éventré et déposé là pour servir d'appât.
Je marque une légère pause, humant l'air de nouveau avant de poursuivre.
- Si ceux que l'on piste manque de nourriture il est probable que ce soit leur œuvre. Ce qui signifie qu'ils ne doivent pas être loin...
Un signe de tête vers un bosquet sur la gauche derrière lequel nous dissimuler alors que j'observe les arbres et le ciel avec attention, tous mes sens en éveil. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je sens que le danger risque de venir du ciel...
J'acquiesce d'un signe de tête silencieux à la proposition du Drakyn. Autant rapidement se débarrasser de ces malandrins avant de penser à autre chose...
*********************
J'avance droit devant, m'arrêtant à intervalles réguliers en faisant signe aux autres de s'arrêter pour laisser mes sens surdéveloppés jouer leurs rôles. Un avantage certain lorsque l'on doit traquer des proies.
Soudain le tracé monotone de la piste que nous suivons stoppe d'un seul coup, laissant la place à une zone que l'on semble avoir piétiné. L'endroit est abondamment piégé, piège à ours, collets, fils et autres joyeusetés. L'odeur de volatile me prend à la gorge. Je stoppe en levant le bras tout en observant l'endroit avec attention avant de m'accroupir. Je me tourne légèrement vers mes compagnons avant de chuchoter.
- Cadavre de bouquetin. Il a été abattu par une flèche, éventré et déposé là pour servir d'appât.
Je marque une légère pause, humant l'air de nouveau avant de poursuivre.
- Si ceux que l'on piste manque de nourriture il est probable que ce soit leur œuvre. Ce qui signifie qu'ils ne doivent pas être loin...
Un signe de tête vers un bosquet sur la gauche derrière lequel nous dissimuler alors que j'observe les arbres et le ciel avec attention, tous mes sens en éveil. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je sens que le danger risque de venir du ciel...
- Spoiler:
- Thylie ouvre la route et stoppe devant la zone piégée. Elle propose de se mettre à couvert tout en observant les arbres et le ciel, anxieuse.

Citoyen du Reike
Messages : 440
crédits : 1311
crédits : 1311
La route était tranquille pour Shan. Il n'y avait rien l'empéchant vraiment de progresser, et il n'avait plus spécialement mal. Au bout des trois heures, ses cotes cassés, a défaut d’être remise en place, avait étaient solidifiés. Assez pour qu'il puisse courir en serrant les dents ou éviter des attaques si le besoin en était. Il restait cependant plus ou moins hors combat. Il serait un poids pour les deux autres actuellement, c’était une évidence. Par contre, avec son arc, il était un atout non négligeable, ainsi qu'une cible a abattre si on s’apercevait de cet état de fait.
Il était resté un peu en retrait, gardant le rythme en observant chaque arbre pouvant lui servir a avoir un poste d'observation en cas d'attaque. Et a chaque arbre, il recommençait a analyser de cette même manière, comme pour s'occuper l'esprit.
Il fut forcé de se stopper par un mouvement de sa camarade. Il avait lui aussi eu une sensation étrange, bien aidé par ses sens sur développés, mais a cause de la douleur, les cellules de son corps n’étaient pas tout a fait optimale, et il préférait se baser sur la détection de sa sœur d'arme du jour. Un cadavre animal était sur le sol, d’après elle. Depuis sa position, il n'aurait pas été exactement sur de ce fait, mais peu importe. Il ne fallait pas s'en approcher dans tous les cas.
- J'ai dis qu'elle n'avait pas sentis exactement qui j’étais, pas qu'elle n'avait pas sentis que quelque chose n’était pas loin. Elle a peut être détecté une présence, ou plus précisément un humanoïde. Ca dépend de la précision de ses capacités.
Il analysa la phrase qu'elle venait de dire et trouva ça un peu étrange. Il baissa d'un ton et se décala vers l'arbre le plus solide ou il pouvait grimper sans problème en cas de pépin.
- Justement, si ils manquent de nourritures, ne serait il pas logique qu'ils aient récoltés la viande... ? Ou alors ils se sont fait attaqués par des bêtes et on fait une diversion avec cet appât.
Comme les autres, il était de plus en plus suspicieux a mesure que le temps était en train de passer. Si Maarad accepte, Shan recule vers le bosquet en question, se tenant du coté proche de l'arbre pour pouvoir y bondir en cas de besoin. Il active la fortification de sa peau qui devient plus dur, en consommant du mana, et dégaine son arc en encochant une flèche silencieusement.
- Nous ne sommes plus seuls.
Il était resté un peu en retrait, gardant le rythme en observant chaque arbre pouvant lui servir a avoir un poste d'observation en cas d'attaque. Et a chaque arbre, il recommençait a analyser de cette même manière, comme pour s'occuper l'esprit.
Il fut forcé de se stopper par un mouvement de sa camarade. Il avait lui aussi eu une sensation étrange, bien aidé par ses sens sur développés, mais a cause de la douleur, les cellules de son corps n’étaient pas tout a fait optimale, et il préférait se baser sur la détection de sa sœur d'arme du jour. Un cadavre animal était sur le sol, d’après elle. Depuis sa position, il n'aurait pas été exactement sur de ce fait, mais peu importe. Il ne fallait pas s'en approcher dans tous les cas.
- J'ai dis qu'elle n'avait pas sentis exactement qui j’étais, pas qu'elle n'avait pas sentis que quelque chose n’était pas loin. Elle a peut être détecté une présence, ou plus précisément un humanoïde. Ca dépend de la précision de ses capacités.
Il analysa la phrase qu'elle venait de dire et trouva ça un peu étrange. Il baissa d'un ton et se décala vers l'arbre le plus solide ou il pouvait grimper sans problème en cas de pépin.
- Justement, si ils manquent de nourritures, ne serait il pas logique qu'ils aient récoltés la viande... ? Ou alors ils se sont fait attaqués par des bêtes et on fait une diversion avec cet appât.
Comme les autres, il était de plus en plus suspicieux a mesure que le temps était en train de passer. Si Maarad accepte, Shan recule vers le bosquet en question, se tenant du coté proche de l'arbre pour pouvoir y bondir en cas de besoin. Il active la fortification de sa peau qui devient plus dur, en consommant du mana, et dégaine son arc en encochant une flèche silencieusement.
- Nous ne sommes plus seuls.

Noble de La République
Messages : 640
crédits : 4357
crédits : 4357
Un oiseau plus haut et plus éloigné répond au premier, trois notes.
Alors que vous vous déplacez silencieusement vers le bosquet, une flèche fuse vers vous dans un chuintement d'air. La première s'écrase dans la neige à vos pieds... Mais la seconde habilement cachée par la première trajectoire était dardé droit sur la gorge de Maraad.
Non, vous n'êtes pas seuls...
***
Derrière un arbre, un humains aux longs cheveux blonds et à la barbe imposante tenait fermement son épée. Kadar trépignait. De tous ses compagnons, il était le plus éloigné de l'action et si laisser Onyx prendre les décisions tactiques lui allait très bien, le doué mais flemmard guerrier des steppes du nord n'aimait pas les savoir trop loin de lui dans le cadre d'un combat. Il n'aimait pas non plus avoir ses adversaires aussi loin cela dit. Son arme réclamait du sang et ses ancêtres aussi !
Son oreille se dressa soudain au second sifflement d'oiseau. Alors ils étaient de ce côté !
Ni une ni deux, ils se dégagea de son abri pour passer d'arbres en arbres, ses bottes s'enfonçant profondément dans la poudreuse malgré son habitude redoutable des climats gelés.
***
Parmi la neige blanche, sous la forme de l'élément dont elle partageait la nature, Unveig guettait. Sa peau d glace et ses cheveux de neige se confondaient avec une congère de neige immaculée à courte distance du chevreuil. Au premier sifflement, elle n'avait pas bougé. Au second non plus. Les ennemis étaient passés derrière un bosquet et elle s'était mis à glisser à travers la couche de neige, sans s'approcher, mais de façon à les avoir de nouveau en ligne de mire.
La neige se cristallisa en glace solide autour des pieds des trois guerriers.
***
Une ombre en hauteur, masqué par son unique apprentissage de l'invisibilité, bondissait souplement de cime en cime. Onyx, profitait son absence de masse pour trouver l'angle plus plus improbable pour décocher sa prochaine attaque.
***
Entre les branches d'un grand sapin, une silhouette longue et famélique au visage si pointu qu'il en semble difforme observait ses proies de ses deux grands yeux violacés zébrés d'éclairs. Les plumes qui couvraient son col et ses bras étaient ébouriffées par l'électricité qui l'entourait. Le long de ses doigts crépitaient son prochain sort et un sourire sardonique déformait ses traits déjà peu flatteurs en un rictus révulsant.
Un geste de main et un éclair électrique quitta les entrailles d'un sapin pour foudroyer les trois ennemis à pleine puissance.
HRP
Vos quatre adversaires sont en place !
Étant donné que vous vous êtes méfié et que vous étiez sur vos gardes, je considère que vous déjouez avec classe, aussi bien le premier tir de flèche que l'éclair foudroyant (qui se serait répercuté de l'un à l'autre s'il vous avait touché). A vous de choisir comment. Faites vous mousser sans complexe.
Étant donné que vous ne vous êtes jamais attardés dans les chapitres précédents et qu'en plus, Shan vous a déblayé le chemin, ils n'ont pas eu le temps d'atteindre le Fort ! Félicitation !
Décrivez votre façon de procéder, attaquez les si vous le souhaitez et infligez leur des blessures légères. A mon prochain poste, je tirerai un dé pour chacun d'entre vous pour savoir qui prend l'avantage sur son / ses adversaire et qui prend les dégâts.
Je vous demande de faire les jets de dés suivant si vous en avez besoin dans vos postes :
Pour vous libérer de la glace :
Force P2 : libération automatique
Force P1 : lancez 1d10. vous vous libérez tout de suite sur 5-10, sinon vous galérer un moment (à votre appréciation)
Vous pouvez percevoir Onyx (l'archer), mais il bouge tout le temps et est très difficile à suivre.
Pour réussir à suivre les déplacements d'Onyx et prévoir sa prochaine attaque :
Nécessite odorat P2 ou ouïe P2 : lancez 1d10, vous le repérez sur 5-10
Pour savoir que l'élémentaire de glace est là :
C'est du pur bol puisqu'elle peu se fondre dans la neige. Lancez 1d10, vous la repérez sur 4-10
La sorcière et foudre et Kadar sont facilement trouvables. Elle tentera d’esquiver ou de vous électriser tandis que Kadar est un gros bourrin qui vous attaquera frontalement.
Alors que vous vous déplacez silencieusement vers le bosquet, une flèche fuse vers vous dans un chuintement d'air. La première s'écrase dans la neige à vos pieds... Mais la seconde habilement cachée par la première trajectoire était dardé droit sur la gorge de Maraad.
Non, vous n'êtes pas seuls...
***
Derrière un arbre, un humains aux longs cheveux blonds et à la barbe imposante tenait fermement son épée. Kadar trépignait. De tous ses compagnons, il était le plus éloigné de l'action et si laisser Onyx prendre les décisions tactiques lui allait très bien, le doué mais flemmard guerrier des steppes du nord n'aimait pas les savoir trop loin de lui dans le cadre d'un combat. Il n'aimait pas non plus avoir ses adversaires aussi loin cela dit. Son arme réclamait du sang et ses ancêtres aussi !
Son oreille se dressa soudain au second sifflement d'oiseau. Alors ils étaient de ce côté !
Ni une ni deux, ils se dégagea de son abri pour passer d'arbres en arbres, ses bottes s'enfonçant profondément dans la poudreuse malgré son habitude redoutable des climats gelés.
***
Parmi la neige blanche, sous la forme de l'élément dont elle partageait la nature, Unveig guettait. Sa peau d glace et ses cheveux de neige se confondaient avec une congère de neige immaculée à courte distance du chevreuil. Au premier sifflement, elle n'avait pas bougé. Au second non plus. Les ennemis étaient passés derrière un bosquet et elle s'était mis à glisser à travers la couche de neige, sans s'approcher, mais de façon à les avoir de nouveau en ligne de mire.
La neige se cristallisa en glace solide autour des pieds des trois guerriers.
***
Une ombre en hauteur, masqué par son unique apprentissage de l'invisibilité, bondissait souplement de cime en cime. Onyx, profitait son absence de masse pour trouver l'angle plus plus improbable pour décocher sa prochaine attaque.
***
Entre les branches d'un grand sapin, une silhouette longue et famélique au visage si pointu qu'il en semble difforme observait ses proies de ses deux grands yeux violacés zébrés d'éclairs. Les plumes qui couvraient son col et ses bras étaient ébouriffées par l'électricité qui l'entourait. Le long de ses doigts crépitaient son prochain sort et un sourire sardonique déformait ses traits déjà peu flatteurs en un rictus révulsant.
Un geste de main et un éclair électrique quitta les entrailles d'un sapin pour foudroyer les trois ennemis à pleine puissance.
HRP
Vos quatre adversaires sont en place !
Étant donné que vous vous êtes méfié et que vous étiez sur vos gardes, je considère que vous déjouez avec classe, aussi bien le premier tir de flèche que l'éclair foudroyant (qui se serait répercuté de l'un à l'autre s'il vous avait touché). A vous de choisir comment. Faites vous mousser sans complexe.
Étant donné que vous ne vous êtes jamais attardés dans les chapitres précédents et qu'en plus, Shan vous a déblayé le chemin, ils n'ont pas eu le temps d'atteindre le Fort ! Félicitation !
Décrivez votre façon de procéder, attaquez les si vous le souhaitez et infligez leur des blessures légères. A mon prochain poste, je tirerai un dé pour chacun d'entre vous pour savoir qui prend l'avantage sur son / ses adversaire et qui prend les dégâts.
Je vous demande de faire les jets de dés suivant si vous en avez besoin dans vos postes :
Pour vous libérer de la glace :
Force P2 : libération automatique
Force P1 : lancez 1d10. vous vous libérez tout de suite sur 5-10, sinon vous galérer un moment (à votre appréciation)
Vous pouvez percevoir Onyx (l'archer), mais il bouge tout le temps et est très difficile à suivre.
Pour réussir à suivre les déplacements d'Onyx et prévoir sa prochaine attaque :
Nécessite odorat P2 ou ouïe P2 : lancez 1d10, vous le repérez sur 5-10
Pour savoir que l'élémentaire de glace est là :
C'est du pur bol puisqu'elle peu se fondre dans la neige. Lancez 1d10, vous la repérez sur 4-10
La sorcière et foudre et Kadar sont facilement trouvables. Elle tentera d’esquiver ou de vous électriser tandis que Kadar est un gros bourrin qui vous attaquera frontalement.
Tour 7

! Attention malédiction !
Ce personnage est atteint d'un syndrome magique qui fait que les gens l'oublient peu à peu.
Vous pouvez l'intégrer à vos RPs de la façon que vous souhaitez. Votre personnage peut très bien se souvenir de tout, oublier totalement Rowena d'une rencontre à l'autre, seulement des morceaux de leurs lointain passé ou ce qu'ils se sont dit quelques minutes plus tôt.
Ce personnage est atteint d'un syndrome magique qui fait que les gens l'oublient peu à peu.
Vous pouvez l'intégrer à vos RPs de la façon que vous souhaitez. Votre personnage peut très bien se souvenir de tout, oublier totalement Rowena d'une rencontre à l'autre, seulement des morceaux de leurs lointain passé ou ce qu'ils se sont dit quelques minutes plus tôt.

Citoyen du monde
Messages : 122
crédits : 907
crédits : 907
L’attaque est coordonnée, mais pas aussi efficace qu’ils l’auraient espéré. La faute à ce repli bienvenu à l’abri de ce bosquet qui les oblige à précipiter leurs attaques. La vue n’est qu’un sens parmi les autres alors je me fie à mon ouïe pour entendre le bruit de la corde de l’arc qui vibre, le crépitement fugace qui précède la chute de l’éclair, le craquement de la glace qui se forme sur mes pieds et le pas lourd, malgré la poudreuse, d’une charge précipitée. L’instinct prend alors le dessus, la glace ne me retient pas alors que je me jette à l’abri d’un talus évitant de justesse l’éclair meurtrier craché par un sapin apparemment inoffensif. Je me relève sans trop savoir où sont les autres.
Je sens l’adrénaline qui monte mais je la retiens pour ne pas qu’elle perturbe mes sens surdéveloppés. Pas encore, pas tout de suite, car la mort vient du ciel…
*********
Je courre en zigzaguant à travers les arbres pour profiter du couvert. Je sais qu’il me voit, je l’entend, le frottement presqu’imperceptible du cuir sur l’écorce, je le sens, l’effluve caractéristique de l’excitation avant la mise à mort. Il cherche le meilleur angle possible et je le lui offre, de trois quart face, une seule et unique flèche suffira pour abattre cette sauvage imprudente et ajouter un trophée à la collection d’Onyx, la mort invisible. Il en est certain, je vais mourir sans même m’en rendre compte.
Je fais le vide pour me concentrer sur lui, il est invisible mais je n’ai pas besoin de le voir pour savoir où il est, savoir qu’il tend son arc, sentir que son cœur accélère, j’attend juste le moment où il bloquera sa respiration pour stabiliser sa visée, bientôt, maintenant…
Je tourne mon visage vers lui et il sait instantanément qu’il n’est plus une ombre. Un sourire carnassier s’invite sur mes lèvres. Il hésite, une micro fraction de seconde fatale, surpris d’être ainsi repéré. La flèche part, je perçois parfaitement le sifflement du trait mortel, la vibration de la corde, et le projectile se perd dans la poudreuse. Je me suis affaissée sur moi-même pour prendre mon élan avant de me projeter vers le haut, vers le ciel, la puissance de mes muscles décuplée par la magie qui courre dans mes veines.
Je lui aurai fracassé le crâne de mon sceptre si je l’avais vu. Mais son être n’est qu’une odeur et du bruit qui ne me permet pas de frapper efficacement. Ce qui est sûr c’est que je le heurte de toute la force de ma masse et de mon bond. Je cherche à l’agripper pour l’entraîner dans ma chute mais il est vif et insaisissable. Je retombe dans la neige en un roulé-boulé efficace à défaut d’être parfaitement maîtrisé. Je me retourne vivement appréciant le son d’un corps qui touche aussi lourdement le sol, signe que mon genou projeté vers l’avant l’a heurté violemment.
Je dégaine l’épée de mon père, courte et massive, à la lame crénelée qui s’enflamme d’une simple pensée. Une arme de brute faite pour briser plutôt que trancher. Ma voix est menaçante comme le crépitement des flammes d’un feu rageur.
L’oiseau est tombé du nid, il est temps de lui arracher les ailes.
Je sens l’adrénaline qui monte mais je la retiens pour ne pas qu’elle perturbe mes sens surdéveloppés. Pas encore, pas tout de suite, car la mort vient du ciel…
*********
Je courre en zigzaguant à travers les arbres pour profiter du couvert. Je sais qu’il me voit, je l’entend, le frottement presqu’imperceptible du cuir sur l’écorce, je le sens, l’effluve caractéristique de l’excitation avant la mise à mort. Il cherche le meilleur angle possible et je le lui offre, de trois quart face, une seule et unique flèche suffira pour abattre cette sauvage imprudente et ajouter un trophée à la collection d’Onyx, la mort invisible. Il en est certain, je vais mourir sans même m’en rendre compte.
Je fais le vide pour me concentrer sur lui, il est invisible mais je n’ai pas besoin de le voir pour savoir où il est, savoir qu’il tend son arc, sentir que son cœur accélère, j’attend juste le moment où il bloquera sa respiration pour stabiliser sa visée, bientôt, maintenant…
Je tourne mon visage vers lui et il sait instantanément qu’il n’est plus une ombre. Un sourire carnassier s’invite sur mes lèvres. Il hésite, une micro fraction de seconde fatale, surpris d’être ainsi repéré. La flèche part, je perçois parfaitement le sifflement du trait mortel, la vibration de la corde, et le projectile se perd dans la poudreuse. Je me suis affaissée sur moi-même pour prendre mon élan avant de me projeter vers le haut, vers le ciel, la puissance de mes muscles décuplée par la magie qui courre dans mes veines.
Je lui aurai fracassé le crâne de mon sceptre si je l’avais vu. Mais son être n’est qu’une odeur et du bruit qui ne me permet pas de frapper efficacement. Ce qui est sûr c’est que je le heurte de toute la force de ma masse et de mon bond. Je cherche à l’agripper pour l’entraîner dans ma chute mais il est vif et insaisissable. Je retombe dans la neige en un roulé-boulé efficace à défaut d’être parfaitement maîtrisé. Je me retourne vivement appréciant le son d’un corps qui touche aussi lourdement le sol, signe que mon genou projeté vers l’avant l’a heurté violemment.
Je dégaine l’épée de mon père, courte et massive, à la lame crénelée qui s’enflamme d’une simple pensée. Une arme de brute faite pour briser plutôt que trancher. Ma voix est menaçante comme le crépitement des flammes d’un feu rageur.
L’oiseau est tombé du nid, il est temps de lui arracher les ailes.

Citoyen du Reike
Messages : 40
crédits : 715
crédits : 715
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier Combattant
Alignement: Loyal Neutre
Rang: C
Même si Maraad ne disposait d’aucun sens surdéveloppé, il avait suffisamment combattu durant sa vie pour reconnaître le sifflement d’une flèche dans les airs. Instinctivement il leva son bouclier et l’un des projectiles tirés ricocha contre celui-ci dans un tintement métallique.
Protégé par son bouclier, le Drakyn commença à recula lentement, cherchant l’origine des tirs sans y parvenir pour autant bien qu’il se doutait que cela venait des arbres. Alors que l’ancien capitaine souhaitait rejoindre l’elfe pour ne pas le laisser en arrière, il a eu soudainement l’impression d’être pris dans la glace. Il baissa les yeux sur le sol et la poudreuse qui autrefois entourait ses jambes s’était changée en une couche de glace solide et épaisse.
Le Drakyn se dégagea sans trop de difficulté de ce piège qui l’avait tout juste ralenti, mais alors qu’il continuait de rebrousser chemin pour rejoindre le bosquet. L’ancien capitaine roula aussitôt sur le côté pour esquiver un éclair qui manqua peu sa cible, c’est couvert de neige qu’il se redressa, son bouclier toujours en place. En se redressant à la hâte, il a eu comme l’impression d’apercevoir quelque chose dans la neige. Il redoubla de vigilance et remarqua une forme, c’était comme si une silhouette parvenait à se faufiler au milieu du manteau neigeux recouvrant le sol. Maraad compris en une fraction de seconde que ce qu’il voyait n’était pas dû à son imagination. Malheureusement il ne pouvait s’attaquer directement à cette forme mouvante sans se mettre lui-même en danger par rapport à l’archer, l’Oni semblait bien partie pour s’en occuper, mais comme il ne pouvait pas en être certaine… Maraad pivota légèrement et frappa le sol du plat de sa botte ferrée. L’onde de choc se propagea aussitôt et bien qu’à cette distance elle ne pouvait aucunement être mortelle, elle aurait au moins le mérite de secouer suffisamment la créature qui se dissimulait dans la neige pour la ralentir ou attirer son attention.
Cela fait, le Drakyn continua sa progression vers le bosquet, toujours dans l’espoir de pouvoir rejoindre l’archer elfe. Pour la Oni la situation devait être légèrement plus délicate puisqu’elle était partie en avant pour se faufiler entre les arbres. Maraad préférait aider un blessé plutôt qu’une personne en parfaite forme physique vu ce qu’elle venait de faire.
Protégé par son bouclier, le Drakyn commença à recula lentement, cherchant l’origine des tirs sans y parvenir pour autant bien qu’il se doutait que cela venait des arbres. Alors que l’ancien capitaine souhaitait rejoindre l’elfe pour ne pas le laisser en arrière, il a eu soudainement l’impression d’être pris dans la glace. Il baissa les yeux sur le sol et la poudreuse qui autrefois entourait ses jambes s’était changée en une couche de glace solide et épaisse.
Le Drakyn se dégagea sans trop de difficulté de ce piège qui l’avait tout juste ralenti, mais alors qu’il continuait de rebrousser chemin pour rejoindre le bosquet. L’ancien capitaine roula aussitôt sur le côté pour esquiver un éclair qui manqua peu sa cible, c’est couvert de neige qu’il se redressa, son bouclier toujours en place. En se redressant à la hâte, il a eu comme l’impression d’apercevoir quelque chose dans la neige. Il redoubla de vigilance et remarqua une forme, c’était comme si une silhouette parvenait à se faufiler au milieu du manteau neigeux recouvrant le sol. Maraad compris en une fraction de seconde que ce qu’il voyait n’était pas dû à son imagination. Malheureusement il ne pouvait s’attaquer directement à cette forme mouvante sans se mettre lui-même en danger par rapport à l’archer, l’Oni semblait bien partie pour s’en occuper, mais comme il ne pouvait pas en être certaine… Maraad pivota légèrement et frappa le sol du plat de sa botte ferrée. L’onde de choc se propagea aussitôt et bien qu’à cette distance elle ne pouvait aucunement être mortelle, elle aurait au moins le mérite de secouer suffisamment la créature qui se dissimulait dans la neige pour la ralentir ou attirer son attention.
Cela fait, le Drakyn continua sa progression vers le bosquet, toujours dans l’espoir de pouvoir rejoindre l’archer elfe. Pour la Oni la situation devait être légèrement plus délicate puisqu’elle était partie en avant pour se faufiler entre les arbres. Maraad préférait aider un blessé plutôt qu’une personne en parfaite forme physique vu ce qu’elle venait de faire.

S'exprime en #6666ff
Je suis le marteau.
Je suis l'épée dans Sa main.
Je suis le gantelet autour de son poing.
Je suis le fléau de Ses ennemis et la malheurs des traîtres.
Je suis la Fin.
Je suis l'épée dans Sa main.
Je suis le gantelet autour de son poing.
Je suis le fléau de Ses ennemis et la malheurs des traîtres.
Je suis la Fin.
Page 2 sur 2 •
1, 2

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum