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Citoyen de La République
Rulka

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crédits : 270
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Info personnage
Race: Élémentaire lave
Vocation: Mage soutien
Alignement: Chaotique mauvais
Rang: C
Tu es une sorcière Rulka

Feat Eloise
Anxieuse...
Le feu aux joues, littéralement, tu avais franchit le territoire républicain sans créer un quelconque tumulte. Un exploit qui t'aurait été impossible un siècle en arrière... Pour autant, tu n'étais pas certaine de pouvoir garder ton calme très longtemps. Chaque visage, chaque personne, te rappelait l’oppression qu'exerçait cette contrée sur toi. Tu avais trouvé un repos mérité à Kaizoku, une forme de tranquillité, certes instable, mais confortable quand bien même. Et ils avaient osé te prendre ce confort, te le retirer, te refuser ce droit. Tu leurs avais fait payer pour cela, plus d'une fois même. Tu avais l'odeur caractéristique d'un républicain fondu dans le pif, mais même là... Cela n'avait pas suffit à calmer durablement ta colère.
En tant qu'élémentaire, tu ne contrôlais aucune forme de magie. Tu étais la magie elle même, une personnification de celle-ci qui avait évolué au fil des millénaires, à l'ombre des divinités de ce monde. Tu l'un des avatars de cette Terre, et en l’occurrence, tu représentais sa colère infinie envers ceux qui l'exploitaient sans cesse, sans remords. Tu étais un être de vengeance et de haine, autant que tu étais faite de lave en fusion.
Ainsi... Il n'y avait aucune frontière entre ta magie et toi, aucune barrière psychique... Tu étais entièrement gouvernée par tes instincts, tu n'étais qu'une poupée aux ordres de tes émotions. Il t'était trop complexe de te contrôler, tu débordais sans cesse de puissance et de raison pour la relâcher, et cela te causer de plus en plus de problème.
Le soucis avec la vengeance, c'était qu'elle ne pouvait pas continuellement s'exercer par la force uniquement. Certes tu pouvais saccager des bâtiments républicains, tu pouvais en éradiquer leurs soldats, leurs citoyens parfois ! Mais pendant combien de temps ? Tu étais forte mais pas invincible, enragé mais pas intangible. Tôt ou tard, on finirait par t'entraver à nouveau, te tuer ou t'enfermer à tout jamais dans le pire des cas.
Tu n'avais pas beaucoup d'ami... C'était même un euphémisme que de dire cela comme ça. Pour autant, les quelques personnes qui se souciaient de toi, t'avaient bien souvent conseiller d'apprendre à te maîtriser. Plus facile à dire qu'à faire, on ne demandait pas à un tigre de lutter contre ses instincts primaires, du moins pas sans l'intervention d'un fouet cinglant. Quelques uns, avaient même entendu parlé de l'université de Magic, dont la réputation n'avait fait que retentir de plus belle depuis que Kaizoku avait été annexé.
Une école de magie, un endroit dans lequel évoluer et se contrôler... Si tu étais une source intarissable de puissance, et que tu étais capable d'exploit magique que peu de personne pouvait déployer, tu n'en restais pas moins néophyte dans tout le reste. L'élément qui te gouvernait était une extension de ton esprit, de ton corps... Tu n'avais jamais eu besoin d'apprendre à l'utiliser. Malheureusement, c'était lui qui t’utilisais plus qu'autres choses.
En désespoir de cause, ne voulant pas finir enfermée à nouveau, tu t'étais dirigée vers l'université avec les quelques indications hasardeuses que l'on t'avait fournit. Baissant la tête constamment, tu avais tout fait pour éviter au mieux une quelconque accroche avec un républicain sous peine de faire un cratère tout les cents pas de ton périple. Naturellement, alors que l'horizon commençait à afficher l'immense campus, il ne te fallut plus qu'une heure avant d'arriver à son pied, à son entrée.
Un immense portail, aussi fier qu'imposant te faisait face, gardé par quelques personnes. Des humains, étudiants certainement, semblaient y entrer sans avoir à se présenter, et naturellement tu pensais pouvoir faire la même chose... Quelle erreur.
- Madame ! Qui êtes vous ?! Vous n'êtes pas autorisées à pénétrer les lieux !
Tu répugnais les ordres, l'autorité, et les républicains... En une simple phrase, il avait réunit les ingrédients d'un cocktail magique explosif, même pour une université qui se faisait la référence dans le domaine.
Confuse, abattue, mais aussi en voie de t'énerver, tu fixais l'homme qui t'avait interpellé, ne sachant pas quoi lui dire. Après tout, ton plan s'arrêtait seulement à rentrer dans l'université et à improviser le reste de ta démarche ensuite. Pour peu qu'on t'interrogeait, tu pensais sincèrement que cela suffirait à apprendre à te maîtriser et que tu pourrais repartir le jour même !
- Je euh... Cherche des conseils... quant à la magie ?
Tu brodais quelques mots sur le fil, incapable de trouver une cohérence dans tes justifications. Tu voulais véritablement passer, quitte à tout cramer sur ton passage. Ce qui était profondément ironique, sachant que tu venais ici pour éviter cela justement... Te tenant alors le bras gauche pour en contrôler les tremblements, tu pouvais sentir la colère et l'ardeur de ton âme s'embraser en toi, prêt à se déferler sur ce pauvre endroit.
CENDRES

Citoyen de La République
Eloise Natsk

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“Je suis ici par choix, pas par obligation. Aux dernières nouvelles c’est votre cas aussi. Alors vous allez être gentils et commencer à agir en conséquence.” Ce n’est pas la première fois que je m’adresse à eux deux. Probablement pas la dernière. Et la raison de cette entrevue est exactement la même que toutes les fois précédentes. Ils seraient peut-être temps de changer d’approche mais même comme ça j’ai du mal à voir ce qui pourrait les faire changer. Les gens n’acceptent que rarement de travailler sur eux-même. Généralement quand ça arrive c’est qu’ils y ont été obligés. Et aujourd’hui je n’ai pas les cartes nécessaires pour arriver à ce résultat. “Il y a beaucoup de choses que je pourrais laisser passer. Si vous utilisiez ce que vous apprenez en cours à l’extérieur de l’académie par exemple, je ne vous en voudrais pas. Il y aurait des remontrances mais dépendant des problèmes je pourrais même être tentée de vous aider à vous en sortir.” Pas des choses que je devrais dire à des étudiants mais je suis passé par là, j’ai fait mon lot d'erreurs (et je continue d’en faire, volontairement même) et j’aurais vraiment préféré avoir quelqu’un sur qui me reposer. De toute manière connaissant les deux énergumènes ils sont plus du genre à être effrayés par ce qu’ils apprennent que penser à utiliser ça pour eux.
C’est bien là le cœur du problème d’ailleurs. Ils ont bien trop peur de ce qu’ils apprennent. Dans les faits ils sont très loin d’être bêtes, pas les meilleurs de la promotion mais ils ont ce qu’il faut pour réussir… Qu’est-ce qu’il fait chaud dans ce bureau, il faut que je m’éloigne de la fenêtre.. Voilà ici c’est mieux. “Comme à chaque fois, je ne suis pas là pour une quelconque remontrance il faut juste que vous compreniez ma situation. Vos notes écrites sont globalement bonnes mais dès que vous passez à la pratique c’est catastrophique.” Difficile de dire s’ils m’écoutent ou pas et surtout s’ils comprennent ce que je suis en train de leur raconter. Je ne leur en veut pas, dans un sens j’essaye de leur imposer moins point de vue sans réellement connaître le leur. “Bon, nous allons faire quelque chose. Déjà vous allez arrêter de me regarder sans rien dire, c’est énervant. Ensuite vous allez sortir de mon bureau en réfléchissant à cette question. Pourquoi êtes-vous là ?” Ils ouvrent tous les deux la bouche pour me répondre, parfaitement synchronisés. Pour s’excuser de ne rien dire ou apporter une réponse je ne sais pas, je me contente de leur couper la parole “Non. Vous réfléchissez, vous en parlez entre vous, autour de vous, comme vous voulez. Mais semaine prochaine je vous convoque de nouveau et je veux que vous soyez en mesure de me donner la raison exacte de votre présence dans le cursus des pratiques interdites à Magic.”
Ils ne perdent pas de temps pour sortir du bureau une fois que la permission leur est accordée. Avec courbettes et excuses… Je me suis promis d’aider les étudiants à obtenir leur diplôme et je me suis promis de tout faire pour leur donner envie d’aller au bout, ne pas abandonner en dépit de la difficulté de la situation. Cette promesse me guide dans mon travail et régulièrement je m’y raccroche. Ou alors je me maudis de l’avoir faites, me disant qu’il serait plus simple de juste laisser derrière les moins bons et les moins intéressés. Comme si je pouvais le faire. Forcément il y a des élèves comme eux, présent presque par hasard dans l’université (même si avec ses places limitées l’établissement ne laisse pas beaucoup de place au hasard) mais la plupart savent très bien pourquoi ils sont la, pour quelle raison ils veulent être là et c’est alors à nous de les aider face aux difficultés. C’est en tout cas comme ça que je vois les choses. Il fait beau et je dois avouer qu’ils m’ont un peu fatiguée. Une promenade hors du campus ne va pas me faire de mal.
Je devrais vraiment sortir plus souvent. Prendre le temps d’aller marcher dans les rues de la ville, m’imbiber de la ville, de ses gens et de leur présence. Quitter cette atmosphère d’études, de travail et de compétition, respirer autre chose et revenir à des fondamentaux. Maintenant que j’y pense, sur les quinze dernières années je n’ai pas vraiment pris de temps pour moi. Pas que je ne profite pas de la vie, c’est un réel plaisir que d’évoluer ici et aujourd’hui je pense sincèrement que c’est de cette manière que j’en profite. Mais… Oui, décrocher de temps en temps, sortir de mes habitudes ne peut pas être une mauvaise chose. Peut-être.
Avant que je ne le réalise, me voici déjà aux portes de l’école. Les étudiants ont l’air agités, quelques-uns marchent rapidement et la plupart regardent derrière eux en partant. Que se passe-t-il encore ? C’est peut-être pour ça que je ne prends jamais de pause. On ne me laisse jamais en prendre. L’idée d’ignorer tout ça est tentante. La plupart du temps, on doit ce genre de situation à des élèves qui haussent le ton entre eux, rarement plus, ils savent bien que les places sont chères (dans tous les sens), et une agression risquerait de leur retomber dessus. Mais c’est aussi mon travail que de veiller à ce que les choses ne dérapent pas, je ne peux donc pas juste me contenter de baisser la tête et avancer. D’autant plus que si j’ai bien compris une chose au fil des ans, c'est que je ne passe pas inaperçue, on aura donc vite fait de savoir que j’ai laissé la situation exploser.
Est-ce qu’il se rend compte de la situation dans laquelle il est ? Je comprends qu’il fasse son travail mais visiblement il n’a pas beaucoup réfléchi avant de répondre et il risque d’en payer le prix. Je ne pensais pas être aussi juste en parlant de situation explosive. Houlà, il faut que je me retienne de sourire, il ne manquerait plus que ce soit mal pris pour condamner l’échange. “Je viens d’arriver et je ne connais pas la situation mais je vous connais vous. Vous continuez de refuser les gens sans prendre le temps de leur demander la raison de leur venue ?” Ce n’est pas la première fois qu’il nous fait le coup à oublier de demander le motif ou parfois directement l’identité de la personne. En même temps, je suppose que c’est son zèle qui lui permet de garder ce post. Ça et le fait qu’il vaut mieux avoir des gens comme lui après les derniers attentats “Occupez-vous du reste, je vais me charger d’aider madame. Dans votre intérêt ne discutez pas. Pas aujourd’hui.”
Peut-être pas la meilleure impression que je puisse donner à notre inconnue mais avec lui je n’ai pas le choix. Il est de retour devant les grilles parfait je vais pouvoir me concentrer sur elle. Et je sens que ça va être bien plus intéressant que ce petit tour en ville. Une élémentaire. De feu ? Non… Lave. Incroyable. Il faut que je dise quelque chose, je ne peux pas me permettre de laisser un aussi long silence. Mais je ne me lasse pas de la regarder. Ces reflets, ces changements sur sa peau, dans ses cheveux. Passionnant. Et magnifique. Et dangereux si vraiment je ne me décide pas à parler “Excusez-moi, je me suis laissée… Distraire. Eloïse Natsk professeure, puis-je vous être d’une quelconque aide ?”
C’est bien là le cœur du problème d’ailleurs. Ils ont bien trop peur de ce qu’ils apprennent. Dans les faits ils sont très loin d’être bêtes, pas les meilleurs de la promotion mais ils ont ce qu’il faut pour réussir… Qu’est-ce qu’il fait chaud dans ce bureau, il faut que je m’éloigne de la fenêtre.. Voilà ici c’est mieux. “Comme à chaque fois, je ne suis pas là pour une quelconque remontrance il faut juste que vous compreniez ma situation. Vos notes écrites sont globalement bonnes mais dès que vous passez à la pratique c’est catastrophique.” Difficile de dire s’ils m’écoutent ou pas et surtout s’ils comprennent ce que je suis en train de leur raconter. Je ne leur en veut pas, dans un sens j’essaye de leur imposer moins point de vue sans réellement connaître le leur. “Bon, nous allons faire quelque chose. Déjà vous allez arrêter de me regarder sans rien dire, c’est énervant. Ensuite vous allez sortir de mon bureau en réfléchissant à cette question. Pourquoi êtes-vous là ?” Ils ouvrent tous les deux la bouche pour me répondre, parfaitement synchronisés. Pour s’excuser de ne rien dire ou apporter une réponse je ne sais pas, je me contente de leur couper la parole “Non. Vous réfléchissez, vous en parlez entre vous, autour de vous, comme vous voulez. Mais semaine prochaine je vous convoque de nouveau et je veux que vous soyez en mesure de me donner la raison exacte de votre présence dans le cursus des pratiques interdites à Magic.”
Ils ne perdent pas de temps pour sortir du bureau une fois que la permission leur est accordée. Avec courbettes et excuses… Je me suis promis d’aider les étudiants à obtenir leur diplôme et je me suis promis de tout faire pour leur donner envie d’aller au bout, ne pas abandonner en dépit de la difficulté de la situation. Cette promesse me guide dans mon travail et régulièrement je m’y raccroche. Ou alors je me maudis de l’avoir faites, me disant qu’il serait plus simple de juste laisser derrière les moins bons et les moins intéressés. Comme si je pouvais le faire. Forcément il y a des élèves comme eux, présent presque par hasard dans l’université (même si avec ses places limitées l’établissement ne laisse pas beaucoup de place au hasard) mais la plupart savent très bien pourquoi ils sont la, pour quelle raison ils veulent être là et c’est alors à nous de les aider face aux difficultés. C’est en tout cas comme ça que je vois les choses. Il fait beau et je dois avouer qu’ils m’ont un peu fatiguée. Une promenade hors du campus ne va pas me faire de mal.
Je devrais vraiment sortir plus souvent. Prendre le temps d’aller marcher dans les rues de la ville, m’imbiber de la ville, de ses gens et de leur présence. Quitter cette atmosphère d’études, de travail et de compétition, respirer autre chose et revenir à des fondamentaux. Maintenant que j’y pense, sur les quinze dernières années je n’ai pas vraiment pris de temps pour moi. Pas que je ne profite pas de la vie, c’est un réel plaisir que d’évoluer ici et aujourd’hui je pense sincèrement que c’est de cette manière que j’en profite. Mais… Oui, décrocher de temps en temps, sortir de mes habitudes ne peut pas être une mauvaise chose. Peut-être.
Avant que je ne le réalise, me voici déjà aux portes de l’école. Les étudiants ont l’air agités, quelques-uns marchent rapidement et la plupart regardent derrière eux en partant. Que se passe-t-il encore ? C’est peut-être pour ça que je ne prends jamais de pause. On ne me laisse jamais en prendre. L’idée d’ignorer tout ça est tentante. La plupart du temps, on doit ce genre de situation à des élèves qui haussent le ton entre eux, rarement plus, ils savent bien que les places sont chères (dans tous les sens), et une agression risquerait de leur retomber dessus. Mais c’est aussi mon travail que de veiller à ce que les choses ne dérapent pas, je ne peux donc pas juste me contenter de baisser la tête et avancer. D’autant plus que si j’ai bien compris une chose au fil des ans, c'est que je ne passe pas inaperçue, on aura donc vite fait de savoir que j’ai laissé la situation exploser.
Est-ce qu’il se rend compte de la situation dans laquelle il est ? Je comprends qu’il fasse son travail mais visiblement il n’a pas beaucoup réfléchi avant de répondre et il risque d’en payer le prix. Je ne pensais pas être aussi juste en parlant de situation explosive. Houlà, il faut que je me retienne de sourire, il ne manquerait plus que ce soit mal pris pour condamner l’échange. “Je viens d’arriver et je ne connais pas la situation mais je vous connais vous. Vous continuez de refuser les gens sans prendre le temps de leur demander la raison de leur venue ?” Ce n’est pas la première fois qu’il nous fait le coup à oublier de demander le motif ou parfois directement l’identité de la personne. En même temps, je suppose que c’est son zèle qui lui permet de garder ce post. Ça et le fait qu’il vaut mieux avoir des gens comme lui après les derniers attentats “Occupez-vous du reste, je vais me charger d’aider madame. Dans votre intérêt ne discutez pas. Pas aujourd’hui.”
Peut-être pas la meilleure impression que je puisse donner à notre inconnue mais avec lui je n’ai pas le choix. Il est de retour devant les grilles parfait je vais pouvoir me concentrer sur elle. Et je sens que ça va être bien plus intéressant que ce petit tour en ville. Une élémentaire. De feu ? Non… Lave. Incroyable. Il faut que je dise quelque chose, je ne peux pas me permettre de laisser un aussi long silence. Mais je ne me lasse pas de la regarder. Ces reflets, ces changements sur sa peau, dans ses cheveux. Passionnant. Et magnifique. Et dangereux si vraiment je ne me décide pas à parler “Excusez-moi, je me suis laissée… Distraire. Eloïse Natsk professeure, puis-je vous être d’une quelconque aide ?”

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Rulka

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Feat Eloise
Soulagement ?
A moitié seulement... Une inconnue avait prit la peine d'intervenir au sein de cet attroupement où tu étais la risée. Il n'aurait fallut que de quelques minutes en plus pour changer ces regards et ces rires en cris de terreur et d'agonie. Que de quelques minutes seulement, où tu aurais pu te soulager, te relâcher sur le monde, quitte à enterrer toutes tes chances d'un jour pouvoir évoluer.
Mais rien de tout cela ne s'était produit... Pas encore ?
La femme avait prit ton parti, recadrant l'homme qui jusqu'ici n'avait fait que de te mettre des bâtons dans les roues. C'était d'ailleurs la première fois qu'on prenait ta défense, qu'on prenait la peine de se déranger pour toi. Cette sensation fut tellement nouvelle pour toi qu'elle provoqua un profond sentiment de confusion, si bien que tu avais laissé ta colère et ta peine se rendormir dans ton esprit. Pour combien de temps encore ? Seuls les titans pouvaient le deviner.
- Eloise... Na... nat... Natsk ?
Qu'il était difficile de prononcer des noms étrangers... Encore plus avec ton accent qui respirait fortement l'iode de ton île et ta voix des plus cassés, oscillant entre le grave et l'aigu par à-coups. Tu avais dû t'y reprendre plusieurs fois si bien que cela avait fini par t'agacer alors que tu arrivais enfin à un résultat plus ou moins acceptable. Les yeux rivés dans les siens, tu venais à pencher ta tête sur le côté. Pourquoi te fixait-elle de la sorte ? Avait-elle un problème ? Qu'importe... Elle pouvait bien t'observer, tant qu'elle continuait à t'aider, tu t'en fichais bien. D'ailleurs tu faisais de même, laissant ton regard se perdre sur son visage raffinée, finement composée. Une peinture que l'on ne voyait jamais à Kaizoku.
- Je suis là car on m'a dit que je pourrais recevoir des... conseils ?
Tournant ton regard, tu fustigeais du regard les observateurs les plus indiscrets. Qu'il était complexe de ne pas les brûler sur le champ, de ne pas réduire cet endroit en cendre pour ton simple plaisir coupable... Pourtant, tu te retenais, davantage gênée par ton manque de vocabulaire et ton incapacité à véritablement formulée une argumentation censée envers une personne qui paraissait, à la différence des autres, bien vouloir t'écouter.
- Je n'ai jamais fait ça. Demander de l'aide.
Personne n'était assez fou pour t'aider de toute manière. Dans ce monde, il n'y avait que deux types de personnes. Les plus intéressés qui se servaient de toi à leurs fins, et les lâches qui n'osaient même pas t'approcher, ne voulant pas se brûler en jouant avec le feu. Cette Eloise... Dans quelle catégorie pouvait-elle bien se ranger ? Te frottant le rbas droit avec vivacité, cette Eloise pouvait facilement remarquer que tu tentais d'entraver un démon qui ne demandait qu'à surgir. Cette foule, cette inconnue... Cet endroit.
Tu aurais tué pour être partout sauf ici...
Pourtant tu savais que c'était dans ton intérêt. Enfin... Une partie de toi, cachée, à peine visible, savait que c'était l'opportunité pour elle que de se développer et d'espérer un jour être la maîtresse dans cet esprit morcelé. Tu étais l'esclave de tes pouvoirs, de tes émotions, qui avaient relégué ta raison à simple écho à peine audible au fond de ta tête... Que ce passerait-il si tu venais un jour à reprendre le contrôle ?
- Pouvez-vous... m'aider ? S'il... S'il-vous... S'il vous plaît ?
Plus tu étais enragée, moins tu pouvais faire preuve d'éloquence, si bien qu'à ton paroxysme, tu étais seulement capable de rugissement et d'interjection. D'autant, qu'avant aujourd'hui, tu n'avais jamais fait preuve d'autant de respect. Tu n'avais même jamais prononcé ces mots ! Etait-ce le signe que tu étais sur la voie du changement ? Peut-être pas.
L'idée de tout faire cramer était quand même très séduisante.
CENDRES

Citoyen de La République
Eloise Natsk

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Il semblerait que mon petit blocage ne soit pas passé inaperçu. Dommage même si ce n’est pas réellement une surprise, je n’ai pas été discrète en même temps. Il va falloir que je fasse attention. Pas particulièrement pour mon image, elle est déjà bien entachée, mais pour elle. Ici, devant les grilles de l’académie, tous les étudiants qui passent ne peuvent retenir un coup d'œil plus ou moins appuyé dans sa direction. Devant l’académie. Avant d’arriver ici, elle a très certainement dû traverser la ville. Et si je me fie à sa voix, elle vient probablement de bien plus loin. Combien de jours, combien de temps qu’elle subit le regard des curieux et des intolérants ? Et au milieu de tout ça j’arrive et la reluque comme une bête de foire. “Ne vous embêtez pas avec mon nom de famille, vous n’êtes pas la première à buter dessus. Restons juste sur Eloïse, d'accord ?”
Des conseils… Effectivement, je suppose que si on cherche des informations sur la magie il est normal et logique de penser à Magic en premier. Après tout dépend de ce qui est recherché. Dans son cas, j'ai bien l’impression qu’il va lui falloir plus que quelques conseils génériques sur la magie. Et dans le même temps, les sept années de cursus ne sont pas non plus envisageables. Pour son bien, celui de l’académie et celui des autres élèves. “C’est toujours dur de demander de l’aide. Vous pouvez être fière de vous pour ne pas avoir reculé et être présente ici.” Mon sourire est sincère, nombre de personnes n’auraient pas eu son courage. “On va voir ce qu’on peut faire pour les conseils ne vous inquiétez pas.”
Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il va y avoir des choses à faire. Même parmi les étudiants les plus anxieux j’en ai rarement vu dans un état proche du sien. “En tout cas, je vais faire tout ce que je peux pour fournir cette fameuse aide.” Je m’attarde quelques secondes sur ses yeux, sur la flamme qui danse dans son regard. Comme pour le reste tout semble crier sa nature, tout son être semble à la fois essayer de se contrôler et en même temps se préparer pour exploser si on l’autorise. “Pour pouvoir t’aider pleinement il va me falloir quelques informations en plus. Ça ne te dérange pas de répondre à quelques questions ?” Je l’ai tutoyée sans réellement m’en rendre compte. En même temps je veux vraiment l’aider, je veux vraiment me rapprocher d’elle, écouter sa demande, ses demandes peut-être, et y répondre. Pour assouvir ma curiosité oui, ce serait me mentir que de le nier, mais surtout parce que c’est ce genre de choses qui me fait apprécier mon travail.
J’entends déjà les remarques des autres professeurs me demandant pourquoi j’en fais autant pour quelqu’un qui n’est même pas affiliée à l’université, pourquoi je suis aussi encline à faire fuiter nos méthodes d’apprentissage. Et je ne peux pas leur en vouloir, peut-être que d’un point de vue extérieur c’est à ça que ça ressemble. La réalité est que je refuse que certaines personnes n’aient pas accès au savoir, peu importe si je suis traitée en paria derrière. La seule chose qui les attend avec ce genre de pensées est la médiocrité. Je ne dis pas qu’ils ne sont pas d’excellents professeurs, ils sont bien évidemment parmi les meilleurs dans leur domaine, mais de mauvais pédagogues c’est certains. Dans tous les cas aujourd’hui c’est cette élémentaire que je vais aider et personne ne m'en empêchera.
“Rassure-toi, je ne vais pas te bombarder de remarques indiscrètes ou déplacées. En fait je n’ai que deux questions.” La réalité est très clairement toute autre, j’ai beaucoup plus d’interrogation que ça et la plupart sont indiscrètes ou pourraient paraître déplacées. Mais il est très probable que j’ai la plupart de mes réponses durant la journée, ou plus tard suivant comment se passent les choses. De toute manière ce qui est réellement important est de lui venir en aide, le reste passe au second plan. Sa demande d’aide ressemble plus à un appel de détresse. “Pourquoi es-tu présente ici ? Tu as parlé de conseils mais est-ce que tu saurais me dire précisément sur quoi tu as besoin d’être aidée ? Si tu ne peux pas ne te prends pas la tête, laisse les mots venir comme ils sont. S’ils ne viennent pas ce n’est pas grave. ” Après tout, ça fait partie de mon travail que de demander aux gens d’expliquer des choses abstraites et réussir à reconstruire de la cohérence dessus. Et disons le parfois je n’ai vraiment pas grand chose d’utilisable.
“Avant que tu ne répondes, je me permets de te poser la seconde question. Tu réponds à celle que tu veux en premier.” Peut-être même que j’aurais dû commencer par ça en réalité. C’est en tout cas généralement le point de départ des discussions et des rencontres. Les discussions et les rencontres normales. Ce mot n’est pas celui qui la caractérise le mieux. J’espère qu’elle ne prend pas mal tous ces sourires plus ou moins marqués qui m'échappent. Ils n’ont vraiment rien de personnel. Enfin, elle en est à l’origine mais ce n’est pas de la moquerie juste... Un mélange d’excitation et de curiosité mal contrôlé. Comme souvent. Je vais essayer de faire attention, éviter de la mettre plus mal à l’aise qu’elle ne l’est déjà. En attendant, la fameuse question. “Est-ce que je peux avoir ton nom ?”
Des conseils… Effectivement, je suppose que si on cherche des informations sur la magie il est normal et logique de penser à Magic en premier. Après tout dépend de ce qui est recherché. Dans son cas, j'ai bien l’impression qu’il va lui falloir plus que quelques conseils génériques sur la magie. Et dans le même temps, les sept années de cursus ne sont pas non plus envisageables. Pour son bien, celui de l’académie et celui des autres élèves. “C’est toujours dur de demander de l’aide. Vous pouvez être fière de vous pour ne pas avoir reculé et être présente ici.” Mon sourire est sincère, nombre de personnes n’auraient pas eu son courage. “On va voir ce qu’on peut faire pour les conseils ne vous inquiétez pas.”
Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il va y avoir des choses à faire. Même parmi les étudiants les plus anxieux j’en ai rarement vu dans un état proche du sien. “En tout cas, je vais faire tout ce que je peux pour fournir cette fameuse aide.” Je m’attarde quelques secondes sur ses yeux, sur la flamme qui danse dans son regard. Comme pour le reste tout semble crier sa nature, tout son être semble à la fois essayer de se contrôler et en même temps se préparer pour exploser si on l’autorise. “Pour pouvoir t’aider pleinement il va me falloir quelques informations en plus. Ça ne te dérange pas de répondre à quelques questions ?” Je l’ai tutoyée sans réellement m’en rendre compte. En même temps je veux vraiment l’aider, je veux vraiment me rapprocher d’elle, écouter sa demande, ses demandes peut-être, et y répondre. Pour assouvir ma curiosité oui, ce serait me mentir que de le nier, mais surtout parce que c’est ce genre de choses qui me fait apprécier mon travail.
J’entends déjà les remarques des autres professeurs me demandant pourquoi j’en fais autant pour quelqu’un qui n’est même pas affiliée à l’université, pourquoi je suis aussi encline à faire fuiter nos méthodes d’apprentissage. Et je ne peux pas leur en vouloir, peut-être que d’un point de vue extérieur c’est à ça que ça ressemble. La réalité est que je refuse que certaines personnes n’aient pas accès au savoir, peu importe si je suis traitée en paria derrière. La seule chose qui les attend avec ce genre de pensées est la médiocrité. Je ne dis pas qu’ils ne sont pas d’excellents professeurs, ils sont bien évidemment parmi les meilleurs dans leur domaine, mais de mauvais pédagogues c’est certains. Dans tous les cas aujourd’hui c’est cette élémentaire que je vais aider et personne ne m'en empêchera.
“Rassure-toi, je ne vais pas te bombarder de remarques indiscrètes ou déplacées. En fait je n’ai que deux questions.” La réalité est très clairement toute autre, j’ai beaucoup plus d’interrogation que ça et la plupart sont indiscrètes ou pourraient paraître déplacées. Mais il est très probable que j’ai la plupart de mes réponses durant la journée, ou plus tard suivant comment se passent les choses. De toute manière ce qui est réellement important est de lui venir en aide, le reste passe au second plan. Sa demande d’aide ressemble plus à un appel de détresse. “Pourquoi es-tu présente ici ? Tu as parlé de conseils mais est-ce que tu saurais me dire précisément sur quoi tu as besoin d’être aidée ? Si tu ne peux pas ne te prends pas la tête, laisse les mots venir comme ils sont. S’ils ne viennent pas ce n’est pas grave. ” Après tout, ça fait partie de mon travail que de demander aux gens d’expliquer des choses abstraites et réussir à reconstruire de la cohérence dessus. Et disons le parfois je n’ai vraiment pas grand chose d’utilisable.
“Avant que tu ne répondes, je me permets de te poser la seconde question. Tu réponds à celle que tu veux en premier.” Peut-être même que j’aurais dû commencer par ça en réalité. C’est en tout cas généralement le point de départ des discussions et des rencontres. Les discussions et les rencontres normales. Ce mot n’est pas celui qui la caractérise le mieux. J’espère qu’elle ne prend pas mal tous ces sourires plus ou moins marqués qui m'échappent. Ils n’ont vraiment rien de personnel. Enfin, elle en est à l’origine mais ce n’est pas de la moquerie juste... Un mélange d’excitation et de curiosité mal contrôlé. Comme souvent. Je vais essayer de faire attention, éviter de la mettre plus mal à l’aise qu’elle ne l’est déjà. En attendant, la fameuse question. “Est-ce que je peux avoir ton nom ?”

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Race: Élémentaire lave
Vocation: Mage soutien
Alignement: Chaotique mauvais
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Feat Eloise
Des questions...
Tu n'aimais pas ça... Ce n'était jamais bon lorsqu'on te posait des questions. Le monde était remplit d’à prioris envers toi mais avait-il tord... ? Après tout, ton regard était embrasé, ton souffle court dégageant souvent cette fumée noir caractéristique... Tu étais tremblotante, en permanence sur les nerfs, sur un fil tendu entre le calme et la tempête. Même un enfant saurait déterminer que tu étais un danger ambulant... Et naturellement, les questions qu'on te posait ne faisaient que vérifier ce fait. Tu n'étais pas douée pour mentir, encore moins pour taire la vérité. C'était environ à cette phase de la discussion que les gens comprenaient qu'il ne fallait pas t'aider, qu'il fallait fuir le plus loin de toi. Généralement, tu t'en contentais, pouvant ainsi te réfugier dans ta tranquillité si chérie, mais ici, cela ne ferait pas la faire.
Tu n'avais pas fait tout ce chemin pour rien... Tout ces efforts pour te faire jeter par la seule personne qui t'avait proposé son aide. Déglutissant alors, tu fixais la jeune femme, l'air inquiet, intimidé, mais aussi irrité. Un cocktail étrange qui en disait long sur toi avant même que tu ai ouvert la bouche.
- D'accord...
Qu'il était dur pour toi de rester calme, d'accepter cette main tendue... D'habitude, on cherchait toujours à t'exploiter. Ces sourires de surfaces que tu voyais sur leurs visages n'étaient un moyen pour eux que de te contrôler à leur manière... Cela n'avait jamais rien donné de bon à l'exception d'Eliendir... Il était peut-être la raison principale pour laquelle tu cherchais de l'aide aujourd'hui, pour laquelle tu prenais le risque de te brûler à la cruauté du monde. Que tu prenais le risque de le brûler alors à ton tour, une nouvelle...
Comme une ritournelle sempiternelle...
Déglutissant à nouveau, serrant encore plus fort ton bras qui ne voulait que relâcher ce trop plein d'émotion, savourer les cris de tout ces gens autour de toi... Tu étais une mauvaise personne, tu prenais du plaisir à voir souffrir les gens. Cela n'avait rien à voir avec ton manque de contrôle, tu le savais, tu étais comme ça au plus profond de toi. Mais qu'importe ta nature, tu avais toi aussi le droit d'essayer d'être une meilleur version de toi même.
- Je... Cherche à me contrôler. J'ai ces pulsions, ces voix qui m'ordonnent de crier, de me dépenser sur tout ce qui m'entoure. Je... Je ne contrôle pas mon pouvoir.
Difficile que de l'admettre... Après tout, tu n'en avais prit conscience que depuis quelques années, ce qui était peu à l'échelle de ton existence. Il y avait trois facettes chez toi, l'apathie, ce côté presque timide que tu montrais en ce jour. La rage, cette colère sans fin qui ne laissait aucun témoin une fois apaisée... Et la vraie toi. Celle qui représentait ta raison, enfouie au plus profond de ton être, n'arrivant à se frayer un chemin que lorsque tu t'étais suffisamment dépenser, lorsque tu n'avais plus assez de magie en toi pour qu'elle te contrôle en retour. Tel un volcan actif, tu répétais ce cycle encore et encore sans possibilité de le briser par toi même.
Mais tu étais bien incapable de l'expliquer de la sorte. Peut-être que cette Eloise serait comprendre avec le ton ce qui clochait chez toi... Mais tu n'aurais su l'y aider en cet instant. Tu étais encore plus ignare quant à ta vraie nature que cette inconnue.
- Rulka. Je m'appelle Rulka.
Idiote... Tu étais une criminelle ! Si tu n'étais pas activement recherchée, il valait mieux ne pas donner ton identité à quiconque... Et pourtant. Comment obtenir de l'aide si tu n'essayais pas d'être un minimum sincère ? Cette idée t'enrageait au plus profond de toi même, c'était un fait que toute la colère du monde ne pouvait faire disparaître.
- Vous pensez pouvoir m'aider ? Je ne connais rien à la magie... Tout est naturelle pour moi. Mais on m'a dit qu'ici, je pourrais apprendre.
Ton regard s'embrasait à nouveau alors que tu entendais quelques moqueries à ton égard. Même la présence de la professeur ne saurait faire taire ces vautours. Toi par contre... Tu le pourrais sans doute. Il te suffirait d'un simple mouvement, un simple moment perdu sur le long fil de l'éternité. Eloise d'ailleurs, si elle était attentive, pouvait voir plusieurs gouttes de lave fendre le sol de manière répétée, la suivante trébuchant toujours plus rapidement que la précédente.
Combien de temps encore saurais-tu ignorer ces voix ?
CENDRES

Citoyen de La République
Eloise Natsk

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Se contrôler. Effectivement, on a quelques étudiants qui viennent ici non pas par envie de gloire future ou de connaissances interdites mais bien parce qu’ils ont des soucis avec la magie dans son ensemble et qu’ils souhaitent parvenir à combler cette faiblesse. J’avais pris son langage corporel pour une gêne liée aux regards des curieux mais visiblement le souci est plus profond. En tout cas, et sans mauvais jeu de mots, il est certain que leur présence ne fait qu'attiser sa… Colère ? Frustration ? Un mélange des deux sans doute. Pourquoi faut-il que les gens soient incapables de se tenir ? Enfin, ce n’est pas comme si j’étais irréprochable non plus…
Il ne me semble pas avoir déjà rencontré un élémentaire subjugué par son élément (et en même temps ce n’est pas comme si je rencontrais des élémentaires tous les jours), mais cette situation ne me paraît clairement pas inenvisageable. Surtout avec ce qu’elle me raconte. Son affinité est sans aucun doute à un niveau largement supérieur à la moyenne. Même parmi les élites, il n'est pas impossible qu’elle se démarque facilement. Dans ces conditions, l'idée que sa nature tente de prendre le pas sur son humanité est cohérente. Et si le souci vient bien de là alors sa résolution va être un tout autre problème. Un problème qu’on va avoir du mal à régler rapidement et pourtant la situation presse. À mon avis si elle avait eu le choix elle ne serait clairement pas venue ici.
Il faut que je m’éponge le front, l’air commence à fortement s’assécher autour de nous. Si juste sa présence est capable de ce genre d’impacts je ne veux pas imaginer ce qui arrive quand elle utilise ses capacités. Et encore plus quand elle se déchaîne. C’est visiblement une très bonne chose qu’elle n’ait pas succombée à ces fameuses voix. “Merci pour ces réponses Rulka, ça me permet d’y voir un peu plus clair” et le moins qu’on puisse dire c’est que certes j’y vois plus clair mais ce n’est pas pour autant que la situation va être simple à gérer. La première bonne nouvelle c’est que l’école est capable de l’aider, sur ce point la il n’y a pas à s’en faire, nous n’avons pas tous les jours des cas aussi extrêmes que le sien mais on a eu notre lot de spécimens. Même parmi les professeurs en réalité. Ce qui amène à la seconde bonne nouvelle, et la mauvaise pour moi, l’égo a toujours du mal à se remettre de ce genre de prises de conscience, je sais exactement qui est en mesure d’apporter le soutien et les connaissances dont je manque pour lui venir en aide de manière efficace. Même s’il faut bien avouer que j’aurais apprécié pouvoir gérer cette situation seule. Mes envies de reconnaissance passeront en second plan, l’aider prime sur le reste.
“Tu es définitivement au bon endroit, on va réussir à faire taire ces voix pour que tu puisse avancer sereinement et te contrôler.” Et visiblement il serait de bon ton de faire en sorte qu’on y arrive rapidement. Est-ce l’endroit qui la dérange, les regards appuyés ou juste la situation dans son ensemble je ne sais pas mais il semblerait qu’elle commence doucement à perdre patience. C’est en tout cas ce que semblent indiquer ces petites gouttes de laves qui perles d’elle et viennent s’écraser à un rythme soutenu, mais néanmoins de plus en plus rapide, au sol. “Je crois que tu a même de la chance, on dirait que l’une des réponses à ta situation est en train d’arriver”. Qu’il est dur de ne pas souffler de soulagement devant le mouvement de foule que je vois au loin. Et surtout face à qui je vois arriver. Il semblerait que pour une fois j’ai le droit à un semblant de chance. J’ignore qui est allé la chercher, si notre ami le gardien à encore fait du zèle (ce qui au passage indiquerait qu’il ne m’a pas fait confiance mais pour une fois je vais accepter de laisser passer) ou si un étudiant a pris peur et s’est décidé à aller demander de l’aide mais quoi qu’il en soit elle est la. Ou elle est en route vers nous en tout cas.
“La femme qui va nous rejoindre dans quelques instant s’appelle Neera Storm, c’est l’une des meilleures enseignante de l’académie et son domaine d’expertise est justement le contrôle de la magie” La réalité est un peu plus compliquée mais évitons de rajouter des détails inutiles. Il faut que je me déplace de manière à accueillir notre nouvelle venue. Et en faisant attention à ne pas me brûler, m’est avis que dans son état un contact, même rapide, risquerait de laisser des traces. “Tu va voir c’est une personne adorable” J’hésite, est-ce que je fais bien de lui parler de ce que j’ai en tête ? En soit ça ne me porte pas préjudice et si ça peut aider à ce qu’elle nous accorde sa confiance alors autant y aller “Quand j’étudiais ici j’ai eu… Quelques crises de colère. Un peu comme toi mais dans une moindre mesure je le reconnais. C’est elle qui m’a aidé à calmer tout ça et passer outre. Je lui dois beaucoup” J’ai beau avoir tenté de parler moins fort, elle est là, dans mon dos, il est impossible que mes derniers mots ne lui soient pas parvenus. Ce n’est pas comme si elle ne savait pas tout le respect que j’ai pour elle après tout. “Bonjour Neera, je te présente Rulka. Elle a quelques soucis avec sa magie et aurait bien besoin de ton expertise.” Un grand sourire sur les lèvres je me tourne vers ma collègue, détournant rapidement les yeux et sentant mes joues s’empourprer. Il faut bien avouer que ce n’est pas parce qu’elle sait à quel point je la respecte que j’avais envie qu’elle m’entende le dire tout haut.
Il ne me semble pas avoir déjà rencontré un élémentaire subjugué par son élément (et en même temps ce n’est pas comme si je rencontrais des élémentaires tous les jours), mais cette situation ne me paraît clairement pas inenvisageable. Surtout avec ce qu’elle me raconte. Son affinité est sans aucun doute à un niveau largement supérieur à la moyenne. Même parmi les élites, il n'est pas impossible qu’elle se démarque facilement. Dans ces conditions, l'idée que sa nature tente de prendre le pas sur son humanité est cohérente. Et si le souci vient bien de là alors sa résolution va être un tout autre problème. Un problème qu’on va avoir du mal à régler rapidement et pourtant la situation presse. À mon avis si elle avait eu le choix elle ne serait clairement pas venue ici.
Il faut que je m’éponge le front, l’air commence à fortement s’assécher autour de nous. Si juste sa présence est capable de ce genre d’impacts je ne veux pas imaginer ce qui arrive quand elle utilise ses capacités. Et encore plus quand elle se déchaîne. C’est visiblement une très bonne chose qu’elle n’ait pas succombée à ces fameuses voix. “Merci pour ces réponses Rulka, ça me permet d’y voir un peu plus clair” et le moins qu’on puisse dire c’est que certes j’y vois plus clair mais ce n’est pas pour autant que la situation va être simple à gérer. La première bonne nouvelle c’est que l’école est capable de l’aider, sur ce point la il n’y a pas à s’en faire, nous n’avons pas tous les jours des cas aussi extrêmes que le sien mais on a eu notre lot de spécimens. Même parmi les professeurs en réalité. Ce qui amène à la seconde bonne nouvelle, et la mauvaise pour moi, l’égo a toujours du mal à se remettre de ce genre de prises de conscience, je sais exactement qui est en mesure d’apporter le soutien et les connaissances dont je manque pour lui venir en aide de manière efficace. Même s’il faut bien avouer que j’aurais apprécié pouvoir gérer cette situation seule. Mes envies de reconnaissance passeront en second plan, l’aider prime sur le reste.
“Tu es définitivement au bon endroit, on va réussir à faire taire ces voix pour que tu puisse avancer sereinement et te contrôler.” Et visiblement il serait de bon ton de faire en sorte qu’on y arrive rapidement. Est-ce l’endroit qui la dérange, les regards appuyés ou juste la situation dans son ensemble je ne sais pas mais il semblerait qu’elle commence doucement à perdre patience. C’est en tout cas ce que semblent indiquer ces petites gouttes de laves qui perles d’elle et viennent s’écraser à un rythme soutenu, mais néanmoins de plus en plus rapide, au sol. “Je crois que tu a même de la chance, on dirait que l’une des réponses à ta situation est en train d’arriver”. Qu’il est dur de ne pas souffler de soulagement devant le mouvement de foule que je vois au loin. Et surtout face à qui je vois arriver. Il semblerait que pour une fois j’ai le droit à un semblant de chance. J’ignore qui est allé la chercher, si notre ami le gardien à encore fait du zèle (ce qui au passage indiquerait qu’il ne m’a pas fait confiance mais pour une fois je vais accepter de laisser passer) ou si un étudiant a pris peur et s’est décidé à aller demander de l’aide mais quoi qu’il en soit elle est la. Ou elle est en route vers nous en tout cas.
“La femme qui va nous rejoindre dans quelques instant s’appelle Neera Storm, c’est l’une des meilleures enseignante de l’académie et son domaine d’expertise est justement le contrôle de la magie” La réalité est un peu plus compliquée mais évitons de rajouter des détails inutiles. Il faut que je me déplace de manière à accueillir notre nouvelle venue. Et en faisant attention à ne pas me brûler, m’est avis que dans son état un contact, même rapide, risquerait de laisser des traces. “Tu va voir c’est une personne adorable” J’hésite, est-ce que je fais bien de lui parler de ce que j’ai en tête ? En soit ça ne me porte pas préjudice et si ça peut aider à ce qu’elle nous accorde sa confiance alors autant y aller “Quand j’étudiais ici j’ai eu… Quelques crises de colère. Un peu comme toi mais dans une moindre mesure je le reconnais. C’est elle qui m’a aidé à calmer tout ça et passer outre. Je lui dois beaucoup” J’ai beau avoir tenté de parler moins fort, elle est là, dans mon dos, il est impossible que mes derniers mots ne lui soient pas parvenus. Ce n’est pas comme si elle ne savait pas tout le respect que j’ai pour elle après tout. “Bonjour Neera, je te présente Rulka. Elle a quelques soucis avec sa magie et aurait bien besoin de ton expertise.” Un grand sourire sur les lèvres je me tourne vers ma collègue, détournant rapidement les yeux et sentant mes joues s’empourprer. Il faut bien avouer que ce n’est pas parce qu’elle sait à quel point je la respecte que j’avais envie qu’elle m’entende le dire tout haut.

Noble de La République
Neera Storm

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crédits : 1923
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Info personnage
Race: Demi-titan
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Neutre neutre
Rang: B
Il n’est pas rare d’avoir des imprévus à Magic. Après tout, l’Université est un centre de recherches réputé, les meilleurs mages y sont formés, et les spécialistes savent que c’est l’endroit parfait pour mener quelques expériences sans danger. Parfois, aussi, certaines âmes en peine s’arrêtent à l’Académie, quand elles sont dépassées par leur propre potentiel. Ces cas sont plus rares, mais pas moins délicats à traiter et, en de telles situations, il vaut mieux se référer au corps enseignant de Magic. Parfois, appeler les Pléiades est même nécessaire, quand le sujet qui se présente à l’école est dangereux pour ses pairs et même pour l’ensemble de du campus. Mais Amélie n’en est pas encore là. D’abord, l’étudiante ne se sent pas suffisamment légitime pour aller déranger l’un des plus puissants mages de la République. Et ensuite, elle trouve la personne idéale pour aller épauler la professeure Natsk. Celle-ci a bien fait d’intervenir, puisque cela a vraisemblablement calmé un peu la jeune fille aux cheveux écarlates. Se fut-elle retenue ou aurait-elle passé son chemin que les quelques étudiants un peu trop curieux auraient été réduits en cendres, et cela aurait fait tache dans l’Université la plus prestigieuse du Sekai. Mais pour apaiser une telle furie de la nature, il faut être deux, aussi la jeune Amélie s’est permise de s’éclipser pour aller trouver n’importe quel professeur de l’établissement. Elle ne cherche personne en particulier, trouver un adulte qui puisse coopérer avec la professeure Eloïse est bien suffisant, mais la chance lui sourit lorsqu’elle tombe sur la Tornade. Un instant, un air d’effroi s'inscrit sous le regard de l'étudiante quand ma belle aux cheveux d’argent s’apprête visiblement à s’envoler pour rentrer chez elle, et un cri s’échappe de ses lèvres. Non, non, non, il n’est pas question qu’elle s'en aille alors qu’ils ont une bombe à retardement sur le point d’exploser. A grand renfort de geste et de cri, la demoiselle arrive heureusement à attirer l’attention de la maîtresse de la foudre, qui finit par poser sur elle un regard interrogateur. Il n’en faut pas plus pour que l’étudiante ne parle précipitamment. Ses mots s’entremêlent, mais elle reste néanmoins assez claire pour exprimer qu’une drôle de fille est devant le portail de Magic, auprès de la professeure Natsk.
- Il faut vite aller la voir, conclut la fille, je n’ai pas l’impression que l’étrangère est sous contrôle, il fait très très chaud, et on dirait qu’il y a du feu… du magma… je ne sais pas trop bien mais rester trop près d’elle est impossible. Et les étudiants… Son regard devient plus gêné. Les étudiants n’aident pas le travaille de la Professeure Natsk, malheureusement.
Il n’en faut pas plus pour que Neera change drastiquement ses plans. Si tôt qu’Amélia lui a dit qu’Eloïse a besoin d’aide que son regard s’est tourné intuitivement vers l’entrée de l’Université. L’enseignante se contente de donner un ordre succinct à son interlocutrice, qui se voit dès lors contrainte de la suivre.
- Raconte-moi ce que tu as vu.
Bon gré mal gré, Amélia s’exécute alors qu’elle suit comme elle peut les longues enjambées de la demi-titan. Elle a le temps de lui décrire l’inconnue, et une part de l’échange entre Eloïse et l’élémentaire de lave. Mais elle ne sait pas la suite, s’excuse l’apprentie de Magic, car elle a préféré aller chercher de l’aide. Neera hoche la tête d’un air distrait puis, quand elle voit l’attroupement des élèves, elle fronce les sourcils et accélère le pas. Heureusement, certains étudiants remarquent son arrivée et ont la sagesse de lui ouvrir un passage. Comme une vague, la foule d’élèves se referme aussitôt sur Eloïse, Neera, et la belle aux cheveux grenat. Mais ce n’est pas du goût de la Républicaine de laisser une bande de curieux autour d’elles. Après avoir regardé un très bref instant la dénommée Rulka, elle écoute sa collègue lui faire un résumé essentiel de ce qu’elle doit savoir. En d’autres circonstances, elle aurait pu sourire des compliments faites par son amie ; d'ailleurs, une expression plus douce apparaît sur son visage alors qu’elle regarde avec compréhension et presque avec nostalgie son homologue. C'est vrai qu'elle l'a calmée autrefois, mais l'élémentaliste ne peut s'appesantir sur leurs souvenirs communs, vu le cas particulier qui leur fait face.Au mieux lance-t-elle à Eloïse un regard qui signifie : "C'était bien normal", puis elle darde ses yeux sévères sur les étudiants autour d'elles trois.
- Vous n’avez rien de mieux à faire ? Les cours vont recommencer et je vous trouve tous ici, à observer cette jeune femme comme une bête de foire ? Que ceux qui doivent retourner chez eux s’en aillent, et que ceux qui ont cours aillent dans leurs auditoires. Je ne me répéterai pas deux fois.
L’ordre claque et est promesse de sanctions s’ils n’obéissent pas. En ces lieux, on ne défie pas impunément l’autorité de la Tornade, et les plus anciens s’en vont en premier, suivi bientôt par leurs plus jeunes et les plus inexpérimentés. Sans doute savent-ils qu’énerver deux professeurs de l’établissement ne seraient pas bons pour leurs grades. Bientôt, la troupe disparaît et donne donc plus d’air aux trois femmes. Neera se reconcentre dès lors sur cette jolie inconnue devant elle.. Elle est grande, fine, élancée en apparence, mais l’intensité de son regard lui souffle que ce n’est pas une personne comme les autres. Son aura pourrait très bien vouloir écraser les deux professeures, on dirait d’ailleurs qu’elle est comme un volcan en furie, qui n’arrive à endiguer la puissance qui sommeille au plus profond de ses entrailles. Il fait chaud, aussi, note la sang-mêlée, mais ce n’est pas ça qui va l’effrayer, ni les gouttes de lave qui semblent émerger du sol assez rapidement. Eloïse lui a dit qu’elle avait quelques problèmes avec sa magie, mais jusqu’où exactement ?
Pour le moment, il s’agit là d’un mystère, mais Neera est bien déterminée à lever le voile sur tout cela. Alors, tel un courant d’air frais qui contraste avec la chaleur presque étouffante de l’élémentaire, l’élémentaliste impose son aura à son tour, et profite de l’air hivernal pour le déployer autour de leur étrange trio. Cela ne supprime pas tout à fait la température élevée qui règne autour de Rulka, mais ça le rend tout du moins supportable pour chacune d’entre elles. Cela fait, elle accorde un sourire apaisant à la demoiselle aux cheveux écarlates. Un sourire qui démontre que, non seulement elle n’a pas peur d’elle, mais qu’en plus, elle est sincèrement intéressée par cette jolie humanoïde au tempérament de feu.
- Bonjour Rulka. Je suis enchantée de faire ta connaissance. Excuse-nous pour ces… énergumènes qui ne savent pas où est leur place. La Républicaine secoue la tête dans un geste de regret et fait danser ses boucles d’argent avant de continuer. Je vois que tu as un pouvoir impressionnant. La lave… Le magma… Cela ne peut dire qu’une seule chose, et son sourire s’agrandit tant cette rencontre inhabituelle la ravit. Tu es une élémentaire, n’est-ce pas ? Pas de jugement dans ses propos, c’est juste un constat. La magicienne en sait suffisamment pour savoir qu’une telle magie est accessible uniquement aux gens de son espèce. Elle attend en tout cas que la demoiselle lui réponde avant de poursuivre. Tu as des problèmes avec la magie. En quoi exactement ? Jusqu’où va ta puissance ?
Sa question n’est pas innocente. Si son interlocutrice lui déclare qu’elle sait juste créer un mince de filet de magma, alors ça ira, elles peuvent bien rester dehors, mais si la demoiselle sait créer un cratère de plusieurs dizaines de mètres de diamètre, alors il faudra prendre des mesures plus draconiennes.
Neera échange un regard avec Eloïse, puis elle ramène son attention vers l’élémentaire et fait quelques pas dans sa direction.
- Me permets-tu de m’approcher ? Je ne compte rien te faire.
Mieux vaut demander l’autorisation pour ne pas effrayer la nouvelle protégée d’Eloïse et de Neera. Si elle lui dit non, elle ne l’approchera pas, mais si Rulka le lui autorise, Neera marchera jusqu’à elle et poussera même l’audace à lui saisir délicatement ses deux mains. Elle n’est pas encore comme Eliëndir, elle ne sait donc pas ce qu’est capable de faire la demoiselle au yeux rougeoyants, mais il est clair d’une chose : la Tornade ne la craint pas. Peut-être parce que la diviniste est une anomalie elle aussi ? Un être qui n’aurait pas dû exister, et qui d’ailleurs, sait réprimer l’aura de Rulka à merveille.
- Je peux t’aider, fait-elle honnêtement en plongeant ses prunelles immaculées dans le regard de feu de Rulka. Je ne contrôle pas la lave, admet la magicienne, mais les éléments sont mes amis. Pour qu’on t’apporte notre soutien, il faut que tu nous fasses confiance, à Eloïse et à moi. On peut notamment t’emmener dans une pièce spécialement conçue pour apprendre la maîtrise de la magie. Accepterais-tu de nous suivre ? Voire même de perdre temporairement ta puissance, pour mieux la maîtriser ensuite ?
L’idée est de l’emmener dans une des pièces spéciales de Magic, celles spécialement conçues pour les magies élémentalistes, et qui pourront de surcroît entraver le mana de la Rulka. Celle-ci pourra dès lors que retourner aux bases de son élément, jusqu’à ce que les deux enseignantes lui permettent d’utiliser son élément de manière modérée, puis de manière totalement complète. Si on veut, il s’agira d’une rééducation magique et Neera lance un regard à Eloïse pour obtenir silencieusement son avis et savoir ce qu’elle en pense.

Citoyen de La République
Rulka

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Race: Élémentaire lave
Vocation: Mage soutien
Alignement: Chaotique mauvais
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Tu es une sorcière Rulka

Feat Eloise
Dépourvue...
Intimidée ? Peut-être... Il avait été d'une difficulté extrêmement pour toi que de demander de l'aide à une inconnue... Désormais, celle-ci voulait rajouter une nouvelle variable dans l'équation, une nouvelle inconnue qui allait te juger à son tour. Malgré ce qu'elle pouvait bien en dire sur les qualités de cette femme, tu ne pouvais t'empêcher de cogiter davantage, de stresser encore plus. La créature, dévoreuse de démon, qui sommeillait en toi, semblait vouloir rugir davantage à mesure que les imprévus s’enchaînaient. Tu n'avais aucun contrôle sur la situation, et encore moins sur toi même alors que tu resserrais ta main sur ton bras tremblant, voulant réduire cet endroit en cendre pour que tu puisses à nouveau être comme chez toi.
Contre ton grès, tu hochais la tête, daignant bien laissé la suite des évènements entre les mains de cette Eloise. Pouvais-tu lui faire confiance ? Difficile à dire... Elle avait été la seule à avoir répondu à ton appel à l'aide, et la seule qui pouvait t'apporter ce que tu cherchais. Tu détestais l'imprévu, mais il fallait faire avec, et même une bête enragée comme toi en avait conscience. Il était peu judicieux de mordre la main qui te nourrissait...
Mais encore une fois, tu n'étais pas judicieuse.
Face à la nouvelle femme, tu marquas un temps d'arrêt, un léger pas de recule, alors que tu te méfiais ouvertement d'elle. Qu'importe les louanges qu'on avait pu te raconter sur elle, son regard était bien trop perçant à son goût. D'ailleurs, de sa simple présence, elle paraissait pouvoir compenser la chaleur provoquée par ton instabilité. Chose que tu n'aimais guère... Il était dangereux de défier un élémentaire dans un bras de fer d'élément... Tu ne doutais pas de sa puissance, mais elle sous-estimait sans doute ta rage. Être muselée de la sorte. Cela te rappelait des mauvais souvenirs.
- ...
Tu hochais à nouveau la tête alors qu'elle évoquait ce que tu étais. Cela eu le don de te provoquer une pulsion primaire. Combattre ou fuir. A tes yeux, il n'y avait sans doute pas d'autres solutions. Le secret de ta nature avait été la seule chose qui t'avait protégé jusqu'ici, plus ou moins. Le fait était, que dès qu'une personne avait réussi à mettre un mot sur ce que tu étais, il avait essayé de t'exploiter un moment ou un autre, sans exception. Même les mots doux et élégants d'Eliendir, cachait sans doute une vérité plus cruelle, désabusée.
- Ma puissance... ?
A cette question, tu pouvais sentir ton alter-ego se défouler dans ton crâne, hurler de rage qu'on le défi de la sorte, qu'on ose le mentionner de la sorte. Cette créature n'avait pas peur de toi, et cela t'enrageait d'autant plus. De la même manière que ce Démon s'étant joué de toi quelques semaines auparavant, que tu avais faillit immoler vivant avant de le réduire à néant. S'il n'était pas mort, tu t'étais assurée qu'il se garde de t'approcher à nouveau. Cette fois-ci, plus de brise, la température venait à grimper à nouveau alors que ta chevelure se perdait en un flot de magma continu. Qu'elle s'approche ou non, il devenait difficile de te retenir.
- Je...
Tu ne pouvais pas parler. Devais-tu lui dire que tu avais déjà réduit des quartiers entier en cendre ? Immolés des dizaines de soldats de la République ? Avoir réduit à néant plusieurs gangs simplement parce qu'on te l'avait ordonné ? Non... Si tu disais cela, on t'enfermerait une bonne fois pour toute, surtout lorsqu'on vint à mentionner une pièce spécialement conçue pour toi. Ni une ni deux, tu venais à reculer de plusieurs pas, dans une posture des plus défensives alors que cette fois-ci, il n'y avait plus aucun doute quant à ce que tu étais.
- Vous voulez m'enfermer ?!
Réaction naturelle si on savait tout les traumatismes que tu avais pu subir plus tôt dans ta vie. On avait déjà réussi à t'emprisonner, à te cloisonner dans un endroit sans lumière, sans espoir... Tu avais depuis bien longtemps maintenant fait fondre tes tortionnaires, mais leurs fantômes te hantaient encore, comme un éternel rappel qu'on essayerait toujours de t’opprimer pour ce que tu étais.
- Je pourrais réduire cet endroit en cendre !
Le ton employé, le sérieux sur ton visage... Cela ne retranscrivait pas de l'arrogance, mais une vérité funeste. Si tantôt, elle voulait s'interroger sur ta puissance, elle pouvait désormais estimer celle-ci. Tu ne faisais pas que couler la lave, tu allais jusqu'à déformer le paysage par là où tu déchaînais ta colère. Heureusement pour toi, surtout pour toi, la voix de la raison, cette petite voix à peine audible, arrivait encore jusqu'à tes oreilles, t'ordonnant de ne pas succomber à ta pulsion de peur, de rage, de vengeance.
Cette raison, cette conscience, elle te gardait de te jeter dans les crocs du loup. Elle savait très bien qu'ici, ce ne serait pas comme sur ton île, qu'ici, dans cet endroit d'expertise magique, ils auraient la solution pour étendre ton feu à tout jamais. Déployer ta colère en ce simple instant était te condamner à mort, mais aussi bon nombres des étudiants et des professeurs qui y étudiaient.
Désemparée, en proie à ta propre magie, tu venais à fixer du regard Eloise. Pouvais-tu vraiment lui faire confiance ? Avait-elle essayé de te duper en t'apportant vers quelqu'un qui pourrait te faire taire à jamais... ? Pourquoi... Tu ne savais pas, tu ne savais plus. L'écho de tes pensées se faisaient parasiter par les cris de ta fureur, tambourinant sans cesse sur ton crâne chaud, bouillonnant...
- Qu'est-ce que vous voulez me faire exactement ?!
Une tentative désespérée de t'accrocher à des mots rassurants, de trouver une alternative, d'arriver à te calmer. Enragée certes, mais aussi terriblement meurtrie par les évènements, tu étais sans doute le cocktail d'émotion le plus primaire que les deux femmes avaient pu voir dans tout leurs existences.
CENDRES

Citoyen de La République
Eloise Natsk

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J’ai peut-être fait une erreur en me reposant et en lui imposant la présence de Neera… La situation m’a fait oublier l’essentiel. Et peut-être même n’avais-je même pas réellement pris conscience de ça jusqu’à maintenant. Elle a peur. Nous avons parlé de colère, elle parle de se déchaîner, mais le tremblement de son bras, ces regards qu’elle jette autour d’elle, est-ce que tout cela ne cache pas autre chose ? Si la peur se cache là alors oui, ajouter une personne, ajouter une voix, à l’équation n’était pas la meilleure des idées. En même temps j’aurais probablement fondue, littéralement, si elle n’était pas intervenue. Et je ne pouvais rien faire pour l’empêcher d’intervenir une fois qu’elle a été prévenue. Ne revenons pas sur ce qui est fait, concentrons-nous sur ce que nous allons pouvoir faire. Il va y avoir du travail.
Du travail qui commence par trouver un moyen de lui expliquer que, aussi effrayant que ça puisse paraître, nos propositions sont pour son bien et nécessaires pour la suite. D’ailleurs… J’étais trop concentrée dans notre conversation, tellement de détails m’ont échappés, tellement d’évidence qui aurait pu rendre tout cela si simple. Simple est peut-être un mot un peu trop fort pour qualifier la situation. Disons plutôt nous aider à ne pas la mettre aussi mal à l’aise. Même si ça nous aurait privé d’un magnifique spectacle. Non. On se reprend. Les curieux n’ont pas été dispersés pour que ce soit à mon tour de reprendre mes mauvaises habitudes. Mais voir ainsi son élément se déchainer en réponse à ses sentiments, marquer ses traits, sa personne, d’une manière aussi vivante. Concentration Eloïse, concentration et délicatesse.
“Rulka… Tu es venue pour chercher de l’aide et je te l’ai dit, nous pouvons t’en apporter. Nous sommes une école, pas une prison, ce que tu a pu faire, ce que tu a pu voir à l’extérieur n’a pas lieu ici.” Un pas dans sa direction suffit pour se rendre compte de la chaleur qu’elle dégage. C’est nécessaire, je dois passer par là si on veut avoir une chance qu’elle accepte notre aide. “Je ne sais pas ce que tu as pu voir ou faire dehors, je sais juste une chose. Ici, devant moi, tu es Rulka. Une jeune femme qui a besoin d’aide et qui a trouvé la force de venir en demander.” Je continue d’avancer. La chaleur continue de monter. Cette solution, cette idée, n’est peut-être pas optimale. Probablement pas. Mais j’ai décidé que c’est de cette manière que je l’aiderai, je ne reviendrai pas sur ma décision. Pas plus que sur mes pas. Il ne faut juste pas que Neera intervienne, son aide serait très clairement la bienvenue pour encaisser tout ça mais ce n’est pas ce que je veux transmettre à Rulka.
Petite pause dans mon avancée. D’une part pour ne pas la brusquer, on a pu voir ce que ça donne quand c’est le cas, et ensuite pour moi. Qu’il est difficile de respirer. Même pendant les étés les plus chauds l’air était plus frais. Et je ne suis vraiment pas la plus à l’aise avec la chaleur. Ironique mais le destin l’est souvent. D’ici je peux mieux capter son regard, ces deux prunelles incandescentes. Si son corps et sa voix crient de reculer, de la laisser tranquille, que la confiance est brisée, qu’elle veut partir en détruisant tout ce qui l’entoure, ses yeux ne disent pas totalement la même chose. Comme une braise oubliée sous les cendres, elle est là, l’étincelle de doute, d’espoir, que je rêvais de trouver et qui me conforte dans mon idée.
Le choix des mots va devenir encore plus important maintenant. Et je ne suis pas vraiment l’experte concernant les fameuses salles d’entraînement. “Tout ça peut faire un peu peur mais si tu ne nous donne pas ton accord nous ne forcerons pas et on trouvera un autre moyen de te venir en aide. Grossièrement ça va te permettre d’apprendre étapes par étapes à te contrôler. De redécouvrir ton pouvoir pas à pas. Sauf, et je comprends tout à fait que ce soit effrayant, c’est même parfaitement normal d’avoir peur, que comme l’a dit Neera, tu risques d’être affaiblie pendant ce temps.” Pas très subtil mais c’est ainsi que les choses fonctionnent, je ne peux, surtout je ne veux, pas lui mentir sur ce qu’il va se passer. Je continue d’avancer vers elle.
À son contact la chaleur est étouffante, l’air irrespirable. Je dois vraiment beaucoup aimer mon métier pour être prête à faire ça. Ou avoir une confiance aveugle dans le personnel de l’école. Les deux probablement. Rapide coup d'œil vers ma collègue. Oui, je sais que si les choses m'échappent elle sera en mesure d’intervenir avant que tout ça ne dégénère. Peut-être pas sans casse en revanche. Enfin, il va de toute façon en avoir. D'ailleurs, quelque chose me dit qu’elle a eu la même idée que moi. Le résultat aurait été totalement différent et pas que sur le plan physique. Le sens du geste aussi. “On veut t’aider Rulka. Je te le promets. Alors… ” Une main posée sur la poitrine, je plonge mon regard dans le sien, dans cet océan de sentiments contradictoires. J’ai peur mais ça va aller. C’est nécessaire. Peut-être pas en réalité. Peut-importe, c’est mon choix, je ne reviendrais pas dessus. “Crois-en nous.” Avec un dernier pas, je comble l’écart qui nous sépare, sourire aux lèvres, avant de lui saisir la main.
Du travail qui commence par trouver un moyen de lui expliquer que, aussi effrayant que ça puisse paraître, nos propositions sont pour son bien et nécessaires pour la suite. D’ailleurs… J’étais trop concentrée dans notre conversation, tellement de détails m’ont échappés, tellement d’évidence qui aurait pu rendre tout cela si simple. Simple est peut-être un mot un peu trop fort pour qualifier la situation. Disons plutôt nous aider à ne pas la mettre aussi mal à l’aise. Même si ça nous aurait privé d’un magnifique spectacle. Non. On se reprend. Les curieux n’ont pas été dispersés pour que ce soit à mon tour de reprendre mes mauvaises habitudes. Mais voir ainsi son élément se déchainer en réponse à ses sentiments, marquer ses traits, sa personne, d’une manière aussi vivante. Concentration Eloïse, concentration et délicatesse.
“Rulka… Tu es venue pour chercher de l’aide et je te l’ai dit, nous pouvons t’en apporter. Nous sommes une école, pas une prison, ce que tu a pu faire, ce que tu a pu voir à l’extérieur n’a pas lieu ici.” Un pas dans sa direction suffit pour se rendre compte de la chaleur qu’elle dégage. C’est nécessaire, je dois passer par là si on veut avoir une chance qu’elle accepte notre aide. “Je ne sais pas ce que tu as pu voir ou faire dehors, je sais juste une chose. Ici, devant moi, tu es Rulka. Une jeune femme qui a besoin d’aide et qui a trouvé la force de venir en demander.” Je continue d’avancer. La chaleur continue de monter. Cette solution, cette idée, n’est peut-être pas optimale. Probablement pas. Mais j’ai décidé que c’est de cette manière que je l’aiderai, je ne reviendrai pas sur ma décision. Pas plus que sur mes pas. Il ne faut juste pas que Neera intervienne, son aide serait très clairement la bienvenue pour encaisser tout ça mais ce n’est pas ce que je veux transmettre à Rulka.
Petite pause dans mon avancée. D’une part pour ne pas la brusquer, on a pu voir ce que ça donne quand c’est le cas, et ensuite pour moi. Qu’il est difficile de respirer. Même pendant les étés les plus chauds l’air était plus frais. Et je ne suis vraiment pas la plus à l’aise avec la chaleur. Ironique mais le destin l’est souvent. D’ici je peux mieux capter son regard, ces deux prunelles incandescentes. Si son corps et sa voix crient de reculer, de la laisser tranquille, que la confiance est brisée, qu’elle veut partir en détruisant tout ce qui l’entoure, ses yeux ne disent pas totalement la même chose. Comme une braise oubliée sous les cendres, elle est là, l’étincelle de doute, d’espoir, que je rêvais de trouver et qui me conforte dans mon idée.
Le choix des mots va devenir encore plus important maintenant. Et je ne suis pas vraiment l’experte concernant les fameuses salles d’entraînement. “Tout ça peut faire un peu peur mais si tu ne nous donne pas ton accord nous ne forcerons pas et on trouvera un autre moyen de te venir en aide. Grossièrement ça va te permettre d’apprendre étapes par étapes à te contrôler. De redécouvrir ton pouvoir pas à pas. Sauf, et je comprends tout à fait que ce soit effrayant, c’est même parfaitement normal d’avoir peur, que comme l’a dit Neera, tu risques d’être affaiblie pendant ce temps.” Pas très subtil mais c’est ainsi que les choses fonctionnent, je ne peux, surtout je ne veux, pas lui mentir sur ce qu’il va se passer. Je continue d’avancer vers elle.
À son contact la chaleur est étouffante, l’air irrespirable. Je dois vraiment beaucoup aimer mon métier pour être prête à faire ça. Ou avoir une confiance aveugle dans le personnel de l’école. Les deux probablement. Rapide coup d'œil vers ma collègue. Oui, je sais que si les choses m'échappent elle sera en mesure d’intervenir avant que tout ça ne dégénère. Peut-être pas sans casse en revanche. Enfin, il va de toute façon en avoir. D'ailleurs, quelque chose me dit qu’elle a eu la même idée que moi. Le résultat aurait été totalement différent et pas que sur le plan physique. Le sens du geste aussi. “On veut t’aider Rulka. Je te le promets. Alors… ” Une main posée sur la poitrine, je plonge mon regard dans le sien, dans cet océan de sentiments contradictoires. J’ai peur mais ça va aller. C’est nécessaire. Peut-être pas en réalité. Peut-importe, c’est mon choix, je ne reviendrais pas dessus. “Crois-en nous.” Avec un dernier pas, je comble l’écart qui nous sépare, sourire aux lèvres, avant de lui saisir la main.
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