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Trebor

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Trebor

Race : Hybride Cerberus.
Sexe : Asexué.
Âge : 3017 ans.
Métier : Dieu incompris.
Taille & poids : 3m pour 150kg.
Alignement : Chaotique Mauvais.
Faction : Reike.
Rang : E.
Religion : Lui-même.
Avatar : OC.
Pouvoirs et objets
Objets : Un dieu n'en a pas besoin pour être puissant. (A consommé un élixir d'Immortalité.)
Racial : Hybride.
- Trait : Double jeu - L'hybride sera un adepte du double jeu. Il pourra paraitre faible et dominé, mais pourtant il sera capable de déterminer quand sera le bon moment pour attaquer et faire très mal. Souvent, si un hybride est esclave, il pourra prendre parti plus facilement de la situation au contraire d'une autre race.
- Immunité : Douleur physique.
- Faiblesse : Psychique.
Vocation : Mage > Mage Noir.
Pouvoirs :
- Feu - Palier 1 - Premier Elément [-300]
- Malédiction - Corruption : Mage Noir [-500]
Potion :
- Elixir d'immortalité [-3000]
Reste : 200.
Racial : Hybride.
- Trait : Double jeu - L'hybride sera un adepte du double jeu. Il pourra paraitre faible et dominé, mais pourtant il sera capable de déterminer quand sera le bon moment pour attaquer et faire très mal. Souvent, si un hybride est esclave, il pourra prendre parti plus facilement de la situation au contraire d'une autre race.
- Immunité : Douleur physique.
- Faiblesse : Psychique.
Vocation : Mage > Mage Noir.
Pouvoirs :
- Feu - Palier 1 - Premier Elément [-300]
- Malédiction - Corruption : Mage Noir [-500]
Potion :
- Elixir d'immortalité [-3000]
Reste : 200.
Description physique et mentale
texte
Histoire ou test-rp
Il y a bien longtemps, alors que les titans disparurent de ce monde, vaincu par la mortalité, plusieurs milliers d'années, loin du conflits, loin des groupes, loin de toutes choses. Une femme, une humaine dont le ventre semblait si imposant semblait fuir un village. Des personnes l'avaient suivit jusqu'à ce qu'elle ne s'engouffre dans la forêt. La flamme frémissante de leurs torches dansait au rythme de la douce brise tout en éclairant une légère partie de leur visage déformés par la haine, la répugnance et la colère envers celle pauvre jeune fille tendit que leurs fourches, encore salit par le foin et le fumier étaient tendus vers elle.
Quel crime a-t-elle pu commettre pour que la haine la poursuive, elle même n'en était pas sûr, sûrement la pire chose qu'elle aurait pu faire, le pire crime qu'elle aurait pu commettre, celui-ci de porter en elle un rejeton contre nature.
Dans la solitude qu'elle fit naître son bébé, dans l'horreur qu'elle réalisa que ce monstre lui avait tout prit, même son premier enfant. Elle qui ne rêvait que d'amour et de romance, elle qui fut trahit par l'homme qu'elle aimait, qui pria le soir à un dieu inconnu de lui offrir un enfant. Dans la nuit noir un cerbère s'infiltra alors dans sa chaumière pour la violer. Les jours qui suivirent la jeune qui ne souhaitait qu'avoir un enfant fut prit de malaises. Plusieurs mois passés, son ventre grossit et elle comprit que la bête avait exécuté son souhait.
Accusée d'abord d'avoir vendue son corps, c'est un homme qui vit le loup à trois tête et l'accusa d'avoir une relation bestiale avec le canin. Il avait sûrement vu juste et la disgrâce tomba sur cette pauvre femme qui dû courir pour sauver son enfant miraculé, jusqu'au moment où l'enfant naquit, un être difforme, une chose qui n'avait d'humain que parce qu'il pouvait se dresser sur ses pattes arrières. Son corps était parsemé de poils noirs aux reflets cendrés, il n'avait pas une mais trois tête difforme et ses bouches étaient semblable à une gueule. On le disait si laid que sa mère n'eut d'autre solutions que de couvrir son visage avec des morceaux de tissus, lui répétant tous les jours de ne jamais montrer ses visages.
La femme ne pu se résoudre à tuer l'enfant, elle l'éleva, il restait son fils, même si elle souffrait de chagrin, l'enfant fut alors nommé Robert et grandit très vite contrairement aux autres. Alors qu'il n'avait que 8 ans il avait déjà la taille d'un adolescent et avait développé un esprit contradictoire avec les indications de sa mère. Elle voulait le cacher, vivant recluse dans la pauvreté et la famine, il rêvait de partir en voyage.
La famine et la solitude qui hantait lentement la mère de Robert la poussa à voir sa santé se dégrader à grande vitesse, jusqu'à ce que la mort ne la convoite. Ne sachant quoi faire pour aider sa mère, le garçon alors âgé d'une dizaine d'années alors partit vers le village le plus proche pour tenter de la soigner. Il avait beau demander de l'aide, les gens le regardaient avec horreur d'un être aussi difforme, ni humain, ni animal. Le chien arriva à voler un peu de nourritures avant de se hâter chez lui mais il était trop tard, la faim avait déjà dévoré sa mère qui fini par s'éteindre plusieurs jours après.
Robert ne pouvait comprendre ça, c'était étrange, il ne comprenait pas pourquoi sa mère ne se réveillait pas, peut être qu'elle avait très sommeil. Le concept de la mort était quelque chose d'inconnu à ses yeux et il lui fallut goûter au sang pour le comprendre. Le monstre fini par manquer de nourriture et dû retourner au village, mais cette fois-ci de nuit, ne souhaitant pas être à nouveau insulté et repoussé.
Au début, Robert se contentait de voler de la nourriture facile, mais la chose devint rapidement de plus en plus compliquée, les gens se doutant que quelque chose les volaient. Rendant la tâche compliquée, cela poussa le jeune hybride à s'infiltrer chez une personne pour voler directement dans ses réserves, c'était sans compter que cela n'attire l'attention du maître des lieux, venant menacer l'enfant qu'il prit pour un monstre aisément par son apparence. Comme un instinct de survie, voyant une menace, affamé par le manque de bon repas, Robert fini par céder à ses instincts et après avoir esquivé de peu, non sans y laisser une cicatrice sur le museau, planta ses crocs tranchants, du moins les deux têtes qui lui étaient en trop, dans le corps du pauvre homme. Effrayé, Robert fini par retirer ses deux autres gueules de son corps avant de partir, courant loin de lui, craignant qu'on ne le pourchasse. Dans l'obscurité, plus loin dans la forêt, le loup s'éloigna, essuyant peinement le sang qui s'écoulant de son visage. Il avait eu de la chance, il avait survécu, mais jusqu'à quand sa chance le tiendrait ? Lui qui mesurait déjà plus de deux mètres de hauts, perdant chaque jour de sa discrétion.
L'odeur sur ses griffes l'appelèrent, il avait si faim et le sang sur ses mains lui donnait envie. Par curiosité il goûta au sang et par curiosité il se découvrit capable de manger même un humain, après tout...
- Je ne suis pas humain.
Le lendemain le corps fut retrouvé, il était trop, un crime était suffisant, une bête vivait dans la forêt, un monstre qui volait et tuait. Certains se mirent à douter, serait-ce la jeune femme qui, enfuie il y a 12 ans, revenue pour se venger ? Hors de question de la laisser faire, une battue serait organisée, à la tombée de la nuit ils débusquerait le monstre et le tuerai avant qu'il ne fasse plus de mal à la communauté. Le dit soir, les flammes étaient présentes sur les torches, reflétant les pointes acérées de leurs fourches, un spectacle déjà présent il y a bien une douzaine d'années, qui contrairement au passé, s'engouffra dans la tanière de l'enfant qui était né d'une anomalie génétique.
La créature se sentit bien sûr agressée et surprise de tomber gueules à nez avec les villageois, d'être menacé par eux. Il tenta bien de se défendre, bien de les tuer comme il avait pu faire par accident, mais c'était peine perdue et il fut aisément frappé à plusieurs reprises, plantés par les fourches, brulé au visage par une torche. Résigné, il dû abandonner son foyer. Le corps de sa mère fut retrouvée par les villageois, sa maison fut brûlée, pour s'assurer qu'elle ne revienne jamais d'entre les morts se venger. De là où il était, Robert pu voir ses souvenirs et sa mère bruler, comprenant le danger des flammes, comprenant qu'il serait dorénavant seul.
Le monstre voyagea de nuit, sans un mot, sans jamais se montrer. Parfois on pouvait dire qu'il y avait un monstre dans les environs, mais jamais Robert n'attaqua à nouveau les humains, les villages. Il tuait les bêtes, les moutons qui avaient le malheur de dormir sans surveillance, pour s'en repaître puis partir toujours plus loin, tentant de survivre malgré le manque régulier de nourriture par son voyage. Un voyage éprouvant qui, un jour, atteint la limite du monstre, le faisant s'écrouler en chemin, par chance lui faisant échapper à la mort.
Quand le monstre reprit doucement connaissance, il était face à un feu de camp, il était couvert d'un tissus plutôt bien entretenu bien que salis par la boue par le trajet. Ses yeux se posèrent sur un homme, un voyageur qui semblait manger un peu de viande dont le reste était encore au coin du feu. Remarquant l'éveil du monstre, l'homme voulu lui parler mais le monstre réagit bien plus vite et bondit loin de lui, poussant un cri terrifié, un rugissement bestial alors qu'il s'apprêtait à mordre de ses trois gueules. L'homme recula alors sa main, restant très calme face à la panique de l'enfant. Il souriait doucement tout en tendant la nourriture qu'il s'apprêtait à manger, la tendant au monstre.
- Tu n'as rien à craindre... Tu as faim ?
Le monstre hésita en regardant la nourriture, puis l'homme, pourquoi n'avait-il pas peur de lui ? En voyant que le monstre semblait le regarder, semblait se calmer et surtout le comprendre, l'homme fini par attraper un autre morceau débuté et le planta par la pique dans le sol, là où avait était allongé le monstre. La créature hésita, elle avait bien sûr si faim, elle ne savait que faire, son instinct lui disait de fuir, mais aussi de manger. Il finit par doucement s'approcher pour attraper le morceau de viande, reculant aussitôt tout en le mangeant. C'était un Champa qui fut chassé par l'homme qui se contentait de sourire doucement en regardant le monstre.
- Bon appétit... Tu as un nom ?
- ...
- En faite j'ignore si tu me comprend...
- ...
- Je me nomme Archailois pour ma part.
- Tre... Trebor.
Comme pour chercher à oublier le passé, chercher à oublier ce qu'il s'est passé, le monstre décida d'abandonner son prénom, comme s'il signifiait d'un nouveau départ à ses yeux.
- Enchanté ! Pour ne pas paraître impoli, tes autres têtes ont aussi un nom ?
Trebor remua négativement sa tête.
- Pas parler... Pas penser...
- Je vois... D'où viens-tu Trebor ?
- ...
- Et bien pas très loquace...
Trebor pencha alors sa tête aux mots de l'homme, ne semblait pas complètement le comprendre, son éducation visiblement lui manquait grandement, chose qui ne manqua pas à être remarqué par l'homme.
- Ou tu ne sais peut être pas beaucoup parler...
Trebor hocha sa tête, il avait comprit une partie des paroles de l'homme.
- Et bien en voilà un bien étrange être... J'ignore ce qu'il y a pu t'arriver, mais tu n'as rien à craindre avec moi... Mais si jamais tu souhaites faire cesser ton voyage solitaire, tu peux me suivre, ça ne me dérange pas... Si tu veut rester silencieux sur ce qu'il t'es arrivé, je comprendrais ne t'inquiète pas... Et si tu veux apprendre, je peux t'apprendre...
Trebor n'avait pas vraiment réagir à cette proposition, hésitant, silencieux. Une nuit passée, observant sans un mot l'homme qui ne semblait n'avoir nulle peurs de lui, Trebor se mit alors à regarder ses griffes, réfléchissant à tout ceci. Pouvait-il à nouveau faire confiance ? La haine, le feu, la douleur étaient encore récentes, quelques jours seulement, il avait peur, peur de s'approcher de l'humanité. Pourtant cet humain n'avait eu peur de lui, au contraire, il avait pansé ses plaies et lui a offert de quoi manger et boire pour l'aider à aller mieux. Le lendemain l'homme se prépara à partir, sans forcément regarder derrière lui, il savait bien qu'un oiseau géant humanoïde le suivait sans un mot.
Quand ils arrivèrent chez l'homme, ce ne fut pas dans un petit foyer mais une immense bâtisse aux yeux du chien. L'homme était en réalité un riche magicien, un érudit de grand talent. Archailois tenu sa promesse, lavant, soignant, habillant et éduquant Trebor, l'aidant à apprendre à correctement parler, l'aidant à maîtriser la magie, lui trouvant un talent particulier pour la magie du feu.
Comme un père, Archailois s'occupait vraiment de Trebor, quand celui-ci vit pour la première fois son reflet, qu'il fut terrorisé à voir la brulure et les cicatrices sur ses visages, cachant celui-ci derrière ses griffes. Voyant son état, Archailois masqua ses têtes pour l'aider à ne plus penser à ça. Un cadeau qui aida le monstre à se sentir humain quand il portait ce masque, un cadeau qui poussa à Trebor à développer un comportement bien différents avec comme sans.
Cinq précieuses années se découlèrent, cinq années où l'hybride était heureux avec son protecteur, un humain qui ne le jugeait pas sur son physique, un humain qui ne souhaitait que l'aider, du moins c'est ce qu'il pensait. Trebor commença à montrer des signes inquiétant, sa santé bien trop bancale, comme si son corps n'était pas capable de faire vivre un être comme lui. La santé brisée, Archailois tenta tant bien que mal de le soigner, en vain, il était condamné et la seule solution possible, bien qu'Archailois la connaissait, il ne pouvait se résigner à lui offrir.
Comme l'hybride semblait condamné, Archailois lui fit subir beaucoup d'expériences pour tenter de le soigner, en vain, peu importe ses efforts, la santé se dégradé et l'esprit de Trebor se consumait. Le canidé commença à lentement se méfier d'Archailois, se méfiant tellement qu'il osa un jour trahir sa confiance, en fouillant dans ses affaires, dans une pièce où il n'avait à l'origine aucun droit d'accès. En y fouillant il trouva les notes, la vérité derrière cette aide, cette main tendue qui n'était pas si hasardeuse que ça, les expérimentation que faisait le mage sur lui pour comprendre ce qu'il était, un cobaye volontaire. Dans ces mêmes notes il vit parler de l'Elixir d'immortalité, un élixir qui pourrait permettre à Trebor de vivre plus longtemps, mais pourquoi il ne le lui avait pas donné ? Sûrement parce que cela voudrait la fin des test, sûrement car Archailois voulait tester les limites du corps de Trebor.
Prit de colère, la bête chercha alors les potions avant de trouver le dit élixir, s'en emparant, le buvant en son intégralité sous les yeux du mage qui venait à peine d'arriver, en colère de voir Trebor désobéir, paniqué de voir que Trebor n'avait non seulement tout découvert, mais aussi engloutit son unique chance d'atteindre l'intemporalité.
Jetant au sol la fiole vide, le loup grogna alors sur le mage, l'accusant de ses crimes, celui-ci rétorquant alors qu'il n'avait que ce qu'il méritait, qui voudrait d'une anomalie comme lui comme ami, Trebor devait voir l'évidence, il ne méritait pas de vivre, juste d'être utiles à ceux qui méritent. La bête n'attendit plus longtemps pour se jeter de colère vers le mage, plantant deux mâchoires dans chaque bras, le dernier devant la tête du mage. Devant agir vite, le mage n'eut d'autre choix que d'utiliser ses sorts de feu pour repousser la bête sans la tuer, l'idée de l'utiliser, quitte à l'enchainer étant toujours d'actualité. Dans sa fuite, Trebor assena un violent coup de griffes dans la gorge du mage, venant laisser ses chances d'atteindre l'immortalité futiles.
Dans ses derniers instants, le trompeur piégea Trebor, l'entourant de flammes, l'entourant de la malédiction. Le monstre fini par s'enfuir loin de la bâtisse qui brûlait, finissant par tomber dans un puit avant de lentement sombrer dans le sommeil. La créature resta enfermée dans son puit, tombant dans un sommeil profond alors que le puit fut bouchée par une solide roche, empêchant ainsi l'eau de s'infiltrer. Encore aujourd'hui certains disent qu'ils peuvent entendre du fin fond du puit les grondement sourds d'une bête enragée, les ronflement d'un animal bien trop longtemps endormi et le crépitement de sa malédiction éternelle.
Pourtant, alors que le loup dormait profondément pendant 3 millénaires, ses yeux se rouvrirent, il était temps pour lui de trouver un moyen de sortir de sa prison, temps pour lui de se venger de ses trente siècles d'agonie, ignorant beaucoup de choses de ce qui a pu se passer.
Quel crime a-t-elle pu commettre pour que la haine la poursuive, elle même n'en était pas sûr, sûrement la pire chose qu'elle aurait pu faire, le pire crime qu'elle aurait pu commettre, celui-ci de porter en elle un rejeton contre nature.
Dans la solitude qu'elle fit naître son bébé, dans l'horreur qu'elle réalisa que ce monstre lui avait tout prit, même son premier enfant. Elle qui ne rêvait que d'amour et de romance, elle qui fut trahit par l'homme qu'elle aimait, qui pria le soir à un dieu inconnu de lui offrir un enfant. Dans la nuit noir un cerbère s'infiltra alors dans sa chaumière pour la violer. Les jours qui suivirent la jeune qui ne souhaitait qu'avoir un enfant fut prit de malaises. Plusieurs mois passés, son ventre grossit et elle comprit que la bête avait exécuté son souhait.
Accusée d'abord d'avoir vendue son corps, c'est un homme qui vit le loup à trois tête et l'accusa d'avoir une relation bestiale avec le canin. Il avait sûrement vu juste et la disgrâce tomba sur cette pauvre femme qui dû courir pour sauver son enfant miraculé, jusqu'au moment où l'enfant naquit, un être difforme, une chose qui n'avait d'humain que parce qu'il pouvait se dresser sur ses pattes arrières. Son corps était parsemé de poils noirs aux reflets cendrés, il n'avait pas une mais trois tête difforme et ses bouches étaient semblable à une gueule. On le disait si laid que sa mère n'eut d'autre solutions que de couvrir son visage avec des morceaux de tissus, lui répétant tous les jours de ne jamais montrer ses visages.
La femme ne pu se résoudre à tuer l'enfant, elle l'éleva, il restait son fils, même si elle souffrait de chagrin, l'enfant fut alors nommé Robert et grandit très vite contrairement aux autres. Alors qu'il n'avait que 8 ans il avait déjà la taille d'un adolescent et avait développé un esprit contradictoire avec les indications de sa mère. Elle voulait le cacher, vivant recluse dans la pauvreté et la famine, il rêvait de partir en voyage.
La famine et la solitude qui hantait lentement la mère de Robert la poussa à voir sa santé se dégrader à grande vitesse, jusqu'à ce que la mort ne la convoite. Ne sachant quoi faire pour aider sa mère, le garçon alors âgé d'une dizaine d'années alors partit vers le village le plus proche pour tenter de la soigner. Il avait beau demander de l'aide, les gens le regardaient avec horreur d'un être aussi difforme, ni humain, ni animal. Le chien arriva à voler un peu de nourritures avant de se hâter chez lui mais il était trop tard, la faim avait déjà dévoré sa mère qui fini par s'éteindre plusieurs jours après.
Robert ne pouvait comprendre ça, c'était étrange, il ne comprenait pas pourquoi sa mère ne se réveillait pas, peut être qu'elle avait très sommeil. Le concept de la mort était quelque chose d'inconnu à ses yeux et il lui fallut goûter au sang pour le comprendre. Le monstre fini par manquer de nourriture et dû retourner au village, mais cette fois-ci de nuit, ne souhaitant pas être à nouveau insulté et repoussé.
Au début, Robert se contentait de voler de la nourriture facile, mais la chose devint rapidement de plus en plus compliquée, les gens se doutant que quelque chose les volaient. Rendant la tâche compliquée, cela poussa le jeune hybride à s'infiltrer chez une personne pour voler directement dans ses réserves, c'était sans compter que cela n'attire l'attention du maître des lieux, venant menacer l'enfant qu'il prit pour un monstre aisément par son apparence. Comme un instinct de survie, voyant une menace, affamé par le manque de bon repas, Robert fini par céder à ses instincts et après avoir esquivé de peu, non sans y laisser une cicatrice sur le museau, planta ses crocs tranchants, du moins les deux têtes qui lui étaient en trop, dans le corps du pauvre homme. Effrayé, Robert fini par retirer ses deux autres gueules de son corps avant de partir, courant loin de lui, craignant qu'on ne le pourchasse. Dans l'obscurité, plus loin dans la forêt, le loup s'éloigna, essuyant peinement le sang qui s'écoulant de son visage. Il avait eu de la chance, il avait survécu, mais jusqu'à quand sa chance le tiendrait ? Lui qui mesurait déjà plus de deux mètres de hauts, perdant chaque jour de sa discrétion.
L'odeur sur ses griffes l'appelèrent, il avait si faim et le sang sur ses mains lui donnait envie. Par curiosité il goûta au sang et par curiosité il se découvrit capable de manger même un humain, après tout...
- Je ne suis pas humain.
Le lendemain le corps fut retrouvé, il était trop, un crime était suffisant, une bête vivait dans la forêt, un monstre qui volait et tuait. Certains se mirent à douter, serait-ce la jeune femme qui, enfuie il y a 12 ans, revenue pour se venger ? Hors de question de la laisser faire, une battue serait organisée, à la tombée de la nuit ils débusquerait le monstre et le tuerai avant qu'il ne fasse plus de mal à la communauté. Le dit soir, les flammes étaient présentes sur les torches, reflétant les pointes acérées de leurs fourches, un spectacle déjà présent il y a bien une douzaine d'années, qui contrairement au passé, s'engouffra dans la tanière de l'enfant qui était né d'une anomalie génétique.
La créature se sentit bien sûr agressée et surprise de tomber gueules à nez avec les villageois, d'être menacé par eux. Il tenta bien de se défendre, bien de les tuer comme il avait pu faire par accident, mais c'était peine perdue et il fut aisément frappé à plusieurs reprises, plantés par les fourches, brulé au visage par une torche. Résigné, il dû abandonner son foyer. Le corps de sa mère fut retrouvée par les villageois, sa maison fut brûlée, pour s'assurer qu'elle ne revienne jamais d'entre les morts se venger. De là où il était, Robert pu voir ses souvenirs et sa mère bruler, comprenant le danger des flammes, comprenant qu'il serait dorénavant seul.
Le monstre voyagea de nuit, sans un mot, sans jamais se montrer. Parfois on pouvait dire qu'il y avait un monstre dans les environs, mais jamais Robert n'attaqua à nouveau les humains, les villages. Il tuait les bêtes, les moutons qui avaient le malheur de dormir sans surveillance, pour s'en repaître puis partir toujours plus loin, tentant de survivre malgré le manque régulier de nourriture par son voyage. Un voyage éprouvant qui, un jour, atteint la limite du monstre, le faisant s'écrouler en chemin, par chance lui faisant échapper à la mort.
Quand le monstre reprit doucement connaissance, il était face à un feu de camp, il était couvert d'un tissus plutôt bien entretenu bien que salis par la boue par le trajet. Ses yeux se posèrent sur un homme, un voyageur qui semblait manger un peu de viande dont le reste était encore au coin du feu. Remarquant l'éveil du monstre, l'homme voulu lui parler mais le monstre réagit bien plus vite et bondit loin de lui, poussant un cri terrifié, un rugissement bestial alors qu'il s'apprêtait à mordre de ses trois gueules. L'homme recula alors sa main, restant très calme face à la panique de l'enfant. Il souriait doucement tout en tendant la nourriture qu'il s'apprêtait à manger, la tendant au monstre.
- Tu n'as rien à craindre... Tu as faim ?
Le monstre hésita en regardant la nourriture, puis l'homme, pourquoi n'avait-il pas peur de lui ? En voyant que le monstre semblait le regarder, semblait se calmer et surtout le comprendre, l'homme fini par attraper un autre morceau débuté et le planta par la pique dans le sol, là où avait était allongé le monstre. La créature hésita, elle avait bien sûr si faim, elle ne savait que faire, son instinct lui disait de fuir, mais aussi de manger. Il finit par doucement s'approcher pour attraper le morceau de viande, reculant aussitôt tout en le mangeant. C'était un Champa qui fut chassé par l'homme qui se contentait de sourire doucement en regardant le monstre.
- Bon appétit... Tu as un nom ?
- ...
- En faite j'ignore si tu me comprend...
- ...
- Je me nomme Archailois pour ma part.
- Tre... Trebor.
Comme pour chercher à oublier le passé, chercher à oublier ce qu'il s'est passé, le monstre décida d'abandonner son prénom, comme s'il signifiait d'un nouveau départ à ses yeux.
- Enchanté ! Pour ne pas paraître impoli, tes autres têtes ont aussi un nom ?
Trebor remua négativement sa tête.
- Pas parler... Pas penser...
- Je vois... D'où viens-tu Trebor ?
- ...
- Et bien pas très loquace...
Trebor pencha alors sa tête aux mots de l'homme, ne semblait pas complètement le comprendre, son éducation visiblement lui manquait grandement, chose qui ne manqua pas à être remarqué par l'homme.
- Ou tu ne sais peut être pas beaucoup parler...
Trebor hocha sa tête, il avait comprit une partie des paroles de l'homme.
- Et bien en voilà un bien étrange être... J'ignore ce qu'il y a pu t'arriver, mais tu n'as rien à craindre avec moi... Mais si jamais tu souhaites faire cesser ton voyage solitaire, tu peux me suivre, ça ne me dérange pas... Si tu veut rester silencieux sur ce qu'il t'es arrivé, je comprendrais ne t'inquiète pas... Et si tu veux apprendre, je peux t'apprendre...
Trebor n'avait pas vraiment réagir à cette proposition, hésitant, silencieux. Une nuit passée, observant sans un mot l'homme qui ne semblait n'avoir nulle peurs de lui, Trebor se mit alors à regarder ses griffes, réfléchissant à tout ceci. Pouvait-il à nouveau faire confiance ? La haine, le feu, la douleur étaient encore récentes, quelques jours seulement, il avait peur, peur de s'approcher de l'humanité. Pourtant cet humain n'avait eu peur de lui, au contraire, il avait pansé ses plaies et lui a offert de quoi manger et boire pour l'aider à aller mieux. Le lendemain l'homme se prépara à partir, sans forcément regarder derrière lui, il savait bien qu'un oiseau géant humanoïde le suivait sans un mot.
Quand ils arrivèrent chez l'homme, ce ne fut pas dans un petit foyer mais une immense bâtisse aux yeux du chien. L'homme était en réalité un riche magicien, un érudit de grand talent. Archailois tenu sa promesse, lavant, soignant, habillant et éduquant Trebor, l'aidant à apprendre à correctement parler, l'aidant à maîtriser la magie, lui trouvant un talent particulier pour la magie du feu.
Comme un père, Archailois s'occupait vraiment de Trebor, quand celui-ci vit pour la première fois son reflet, qu'il fut terrorisé à voir la brulure et les cicatrices sur ses visages, cachant celui-ci derrière ses griffes. Voyant son état, Archailois masqua ses têtes pour l'aider à ne plus penser à ça. Un cadeau qui aida le monstre à se sentir humain quand il portait ce masque, un cadeau qui poussa à Trebor à développer un comportement bien différents avec comme sans.
Cinq précieuses années se découlèrent, cinq années où l'hybride était heureux avec son protecteur, un humain qui ne le jugeait pas sur son physique, un humain qui ne souhaitait que l'aider, du moins c'est ce qu'il pensait. Trebor commença à montrer des signes inquiétant, sa santé bien trop bancale, comme si son corps n'était pas capable de faire vivre un être comme lui. La santé brisée, Archailois tenta tant bien que mal de le soigner, en vain, il était condamné et la seule solution possible, bien qu'Archailois la connaissait, il ne pouvait se résigner à lui offrir.
Comme l'hybride semblait condamné, Archailois lui fit subir beaucoup d'expériences pour tenter de le soigner, en vain, peu importe ses efforts, la santé se dégradé et l'esprit de Trebor se consumait. Le canidé commença à lentement se méfier d'Archailois, se méfiant tellement qu'il osa un jour trahir sa confiance, en fouillant dans ses affaires, dans une pièce où il n'avait à l'origine aucun droit d'accès. En y fouillant il trouva les notes, la vérité derrière cette aide, cette main tendue qui n'était pas si hasardeuse que ça, les expérimentation que faisait le mage sur lui pour comprendre ce qu'il était, un cobaye volontaire. Dans ces mêmes notes il vit parler de l'Elixir d'immortalité, un élixir qui pourrait permettre à Trebor de vivre plus longtemps, mais pourquoi il ne le lui avait pas donné ? Sûrement parce que cela voudrait la fin des test, sûrement car Archailois voulait tester les limites du corps de Trebor.
Prit de colère, la bête chercha alors les potions avant de trouver le dit élixir, s'en emparant, le buvant en son intégralité sous les yeux du mage qui venait à peine d'arriver, en colère de voir Trebor désobéir, paniqué de voir que Trebor n'avait non seulement tout découvert, mais aussi engloutit son unique chance d'atteindre l'intemporalité.
Jetant au sol la fiole vide, le loup grogna alors sur le mage, l'accusant de ses crimes, celui-ci rétorquant alors qu'il n'avait que ce qu'il méritait, qui voudrait d'une anomalie comme lui comme ami, Trebor devait voir l'évidence, il ne méritait pas de vivre, juste d'être utiles à ceux qui méritent. La bête n'attendit plus longtemps pour se jeter de colère vers le mage, plantant deux mâchoires dans chaque bras, le dernier devant la tête du mage. Devant agir vite, le mage n'eut d'autre choix que d'utiliser ses sorts de feu pour repousser la bête sans la tuer, l'idée de l'utiliser, quitte à l'enchainer étant toujours d'actualité. Dans sa fuite, Trebor assena un violent coup de griffes dans la gorge du mage, venant laisser ses chances d'atteindre l'immortalité futiles.
Dans ses derniers instants, le trompeur piégea Trebor, l'entourant de flammes, l'entourant de la malédiction. Le monstre fini par s'enfuir loin de la bâtisse qui brûlait, finissant par tomber dans un puit avant de lentement sombrer dans le sommeil. La créature resta enfermée dans son puit, tombant dans un sommeil profond alors que le puit fut bouchée par une solide roche, empêchant ainsi l'eau de s'infiltrer. Encore aujourd'hui certains disent qu'ils peuvent entendre du fin fond du puit les grondement sourds d'une bête enragée, les ronflement d'un animal bien trop longtemps endormi et le crépitement de sa malédiction éternelle.
« Dans un sommeil de trois millénaires tu seras condamné, ton corps, brûlant comme la braise, ne trouveras jamais la moindre fraîcheur pour l'éteindre, à ton réveil, seul la solitude et la douleur t'accueilleront. »
Pourtant, alors que le loup dormait profondément pendant 3 millénaires, ses yeux se rouvrirent, il était temps pour lui de trouver un moyen de sortir de sa prison, temps pour lui de se venger de ses trente siècles d'agonie, ignorant beaucoup de choses de ce qui a pu se passer.
Groupes d'intérêts
Les groupes d'intérêt ne sont pas obligatoires, surtout quand on a dormit pendant 3000 ans.


derrière l'écran
Pseudo : Hibou.
Comment avez-vous connu le forum ? Longue histoire mais je connaissais le premier forum d’Aysha.
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