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Citoyen du Reike
Irisa Garth

Messages : 10
crédits : 630
crédits : 630
Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal neutre
Rang: C

Irisa Garth

Race : Humaine
Sexe : Femme
Âge : 27
Métier : Mercenaire
Taille & Poids : 1m80 pour 80 kilos
Alignement : Loyal neutre
Faction : Reike
Rang : C
Religion : Athée
Avatar : OC
Pouvoirs et objets
Pouvoirs :
Force surhumaine (palier 3)
Arme spéciale (palier 1) : Masse d'armes magique pouvant augmenter la taille et le poids de sa tête sous la volonté de son porteur. (300kg max)
Allongement des membres (palier 1)
Régénération (palier 2)
Restant : 0 crédits
Immunité : Lumière
Faiblesse : Ombre
Objets :
Un sac de voyage contenant une gourde, un kit de premier soin (bandages, aiguille et fils, alcool désinfectant...), quelques vêtements de rechange, une corde, des vivres
quelques bouteilles d'un vin bas de gamme, une boîte d'amadou, un couteau à dépecer, un coupe chou et un petit coffret fermé à clef au contenu inconnu.
Une bourse d'or en cuir léger qu'elle porte à sa ceinture.
Une armure de cuir fine qu'elle porte tout le temps, faute de mieux.
Guerrier - Combattant
Force surhumaine (palier 3)
Arme spéciale (palier 1) : Masse d'armes magique pouvant augmenter la taille et le poids de sa tête sous la volonté de son porteur. (300kg max)
Allongement des membres (palier 1)
Régénération (palier 2)
Restant : 0 crédits
Immunité : Lumière
Faiblesse : Ombre
Objets :
Un sac de voyage contenant une gourde, un kit de premier soin (bandages, aiguille et fils, alcool désinfectant...), quelques vêtements de rechange, une corde, des vivres
quelques bouteilles d'un vin bas de gamme, une boîte d'amadou, un couteau à dépecer, un coupe chou et un petit coffret fermé à clef au contenu inconnu.
Une bourse d'or en cuir léger qu'elle porte à sa ceinture.
Une armure de cuir fine qu'elle porte tout le temps, faute de mieux.
Guerrier - Combattant
Description physique et mentale
Dans la fleur de l'âge, Irisa est une femme assez grande, mesurant 1m80. Son corps est recouvert de cicatrices, notamment dans le dos et sur le côté droit de son visage, une grande balafre qui descend de son crâne jusqu'à passer juste à côté de son œil droit. Elle possède aussi une cicatrice au niveau de ses lèvres. Ses cicatrices sont les vestiges et témoins de son passé et d'autres viendront certainement ornementer son corps au fil des années qui défilent. Ses cheveux sont rouges, qu'elle coupe elle-même quand elle peut, utilisant un coupe chou pour raser au plus près sur le côté droit de sa tête. Ses yeux de couleur océan attendrie le visage dur d'Irisa.
Tête brûlée, elle est du genre à être impulsive, à foncer dans le tas en espérant que ça passe ou ça casse. Il est rare qu'elle prépare en avance ses coups ou qu'elle y réfléchisse, sûrement dû à sa relative ignorance. Elle fait tout sur un coup de tête et ne se laissera jamais tuer facilement, comptant avant tout sur ses muscles que sur la réflexion. Combattante, elle ne recule jamais devant un bon combat, mais ne chercheras en aucun cas à en déclencher un. Irisa reste une femme sympathique, essayant de cacher sa tristesse derrière l'ombre de l'alcool fort. Sa vie n'a jamais été facile, reflet du désert impitoyable du Reike qui s'est montré sans merci pour elle. Elle n'a pas un mauvais fond ni un mauvais caractère, derrière sa colère se cache un grand cœur et si vous savez percer sa carapace, vous trouverez en Irisa une amie fidèle. Plus fidèle que n'importe quel compagnon que vous pourriez avoir, même.
Tête brûlée, elle est du genre à être impulsive, à foncer dans le tas en espérant que ça passe ou ça casse. Il est rare qu'elle prépare en avance ses coups ou qu'elle y réfléchisse, sûrement dû à sa relative ignorance. Elle fait tout sur un coup de tête et ne se laissera jamais tuer facilement, comptant avant tout sur ses muscles que sur la réflexion. Combattante, elle ne recule jamais devant un bon combat, mais ne chercheras en aucun cas à en déclencher un. Irisa reste une femme sympathique, essayant de cacher sa tristesse derrière l'ombre de l'alcool fort. Sa vie n'a jamais été facile, reflet du désert impitoyable du Reike qui s'est montré sans merci pour elle. Elle n'a pas un mauvais fond ni un mauvais caractère, derrière sa colère se cache un grand cœur et si vous savez percer sa carapace, vous trouverez en Irisa une amie fidèle. Plus fidèle que n'importe quel compagnon que vous pourriez avoir, même.
Histoire ou test-rp
Acte I: L'esclavage.
La roue de la fortune s'était arrêtée, le sort de la petite fille avait été décidé par le hasard et le chaos de la vie. Certains naissent dans des familles riches, d'autres dans des familles pauvres. On ne pouvait pas contrer ce coup du destin de chaque nouveau-né. Un éternel jeu de hasard et les plus malchanceux se retrouvent à naître esclave. Telle était la destinée de cette enfant, fille d'esclave et d'un père inconnu. Le cruel destin d'un enfant n'ayant rien à se reprocher. Une injustice parmi d'autres dans ce monde. Face à ce fait, il n'existe que deux possibilités : laisser couler ou tout faire pour la détruire. Le second choix me paraît le plus adéquat. Il ne fallait pas se contenter de ce qu'on a reçu en cadeau des divins au départ de son existence. L'important était le chemin qu'on décidait de tracer à partir de la naissance. Se lamenter, se morfondre, se plaindre, c'était futile. Quand la vie ne fait pas de cadeau, il faut se les faire à soi-même.
Cette petite fille, c'était moi, Irisa. Ma mère, une esclave d'un homme riche et se pensant au-dessus des autres. Elle servait de femme de ménage, de nourrice pour les gosses, de putain, quand sa femme lui refusait sa couche, en bref, une esclave du Reike, méprisée et traitée comme moins qu'un être humain. Imaginez la tête de son maître quand il découvrit qu'elle était enceinte. Il lui avait demandé qui était le père, bien qu'il se doutait de la réponse. Il ne voulait pas l'admettre. Il refusait d'entendre la vérité. Sa femme le tuerait, si elle apprenait son infidélité avec l'esclave. Il fit jurer à son esclave qu'elle pouvait garder l'enfant uniquement si elle promettait de ne rien dire sur le père. Il avait tenu sa parole et j'étais née. Bien sûr, je n'étais pas au courant que c'était lui, mon père. Il me traitait comme tous les autres esclaves, sans aucune distinction. En réalité, je pense qu'il en faisait une, de distinction. Ses mains n'ont jamais été baladeuse sur moi, contrairement à certaines autres. Et ses coups de fouet plus dur, marquant à jamais mon dos.
Avec l'âge, je ressemblais de plus en plus à ma mère, mais aussi à mon père, ce qui ne l'arrangeait pas. Il niait l'évidence, bien entendu, disant que je ne pouvais pas lui ressembler. Néanmoins, ma mère m'avait dit, un jour, que j'avais les yeux de mon père. J'avais compris le sens de cette phrase bien des années plus tard. Elle me disait, sans véritablement me le dire, que celui qui était mon maître, était aussi mon géniteur. Malheureusement, ma mère était morte, quelques jours plus tard après que mon adorable paternel a appris ce qu'elle m'avait dit. Un accident, semblait-il, elle serait tombée dans l'escalier. Où plutôt, quelqu'un l'avait poussé.
Une mort suspecte, aux yeux de la petite fille de huit ans que j'étais alors. Jeunesse qui fut ma faiblesse, me faisant manipuler par mon maitre alors. Il m'avait persuadée de son innocence et que tout ça n'était qu'un accident. Je ne pus que le croire, alors, tout comme à la mort de mon présupposé père. J'étais devenue une orpheline officiellement, sans aucun parents, appartenant à un homme que je méprisais et qui ne m'estimait pas non plus tant que ça. C'était bien plus tard, que mes ennuis s'intensifiaient, quand ma ressemblance avec mon maitre se faisait de plus en plus remarqué. Des rumeurs circulaient sur moi et sur mon maitre. Son entourage se doutait de quelque chose, notamment sa femme, qui s'était mise à me haïr, pour la seule raison que j'étais la fille bâtarde de son mari. Elle en était sûre, désormais. Mes yeux trahissaient qui était mon père. Alors, elle ne fit que de me traiter comme une moins que rien. Me frappant régulièrement, me donnant deux à trois fois plus de corvées que les autres esclaves de la maison, elle s'acharnait à rendre ma vie un enfer, me tenant responsable de l'infidélité de son mari avec ma mère. Ce n'était qu'une injustice de plus. Une injustice que j'aurais dû régler bien plus tôt.
J'avais alors seize ans. Seize années d'esclavage, sans avoir l'espoir d'être libérée un jour. J'ignorais toujours les crimes de ma mère et pourquoi elle avait été mise en esclavage, mais mon maitre disait que je ne serais pas libre avant longtemps, surtout si je continuais à me rebeller. J'avais compris que c'était une menace en l'air, pour me rendre docile. Il ne s'attendait pas à ce que ça déclenche l'effet inverse. J'avais bien décidé de ne plus me laisser faire. J'allais leur en faire baver autant qu'ils m'en faisaient baver. Au pire, j'aurais pu me faire tuer. Mais la mort était préférable à cette vie misérable.
Les ordres qu'on me donnait, je les écoutais à moitié. Je ne voulais plus être une esclave. Ma rébellion était vaine, ils ne faisaient que de me punir encore plus et à me donner des corvées impossible à réaliser en une journée. Mon corps souffrait des coups de fouet mais la douleur n'était rien comparé à la souffrance de ma captivité. Ils voulaient briser ma volonté, parce qu'ils n'arrivaient pas à briser mon corps.
Je sortais toutes les nuits en douce, pour y rencontrer un homme, qui avait bien accepté de m'apprendre à me battre. Je l'avais vu la première fois chez mon maître. Il était là pour lui enseigner l'art du combat, c'était donc son travail. Il n'aimait guère l'esclavage, c'était bien pour cette raison qu'il avait accepté de m'aider.
Acte II: L'arène
J'étais de plus en plus docile. Ce n'était qu'apparrence, en réalité. J'étais trop épuisée pour continuer ainsi. Cela faisait déjà 3 ans que j'apprenais à me battre. J'avais même demandé à mon maître de m'inscrire en tant que combattante à l'arène. Il avait refusé, la première fois. Et la seconde fois. Mais après avoir insisté toute l'année durante, il avait accepté juste pour que j'arrête de l'emmerder avec ça.
J'avais alors, un ticket de sortie, selon moi. Je quittais finalement le domicile de mon maître pour devenir une gladiatrice. Un entraînement rude m'attendait. Il ne m'avait pas vendue, il voulait me garder et surtout, gagner de l'argent sur mes combats. Le principe de l'arène, en soi. Il fit juger mes compétences avant de m'envoyer un maître de l'arène impitoyable.
L'entraînement fut pire que toutes mes années de vie précédentes. Il était encore plus impitoyable et cruel que mon père. Un an d'entraînement intensif, qui avait su développer mes muscles plus que je ne l'aurais jamais imaginé.
Puis vint le premier combat à mort sur le sable des gladiateurs. Une esclave contre un groupe de soldats. Mon maître m'envoyait à la mort. Du moins, c'était ce que tout le monde pensait, pariant sur les soldats. Ma côte était de 1 contre 20. Naturellement, il avait parié une énorme somme sur moi. Et j'aurais aimé le décevoir et perdre, sauf que ma volonté de vivre était plus forte encore. Quatre soldats. Une esclave, désarmée. Sur le papier, l'esclave devait mourir.
Par excès de confiance, l'un des gardes cria qu'il allait se charger de moi tout seul. Il me fonça dessus et j'esquiva son coup d'épée, tout en attrapant son poignet où il avait son arme en main. Sans hésitation ni difficulté, je lui brisa les os de son bras et récupéra son arme. Il se tordait de douleur par terre, il était hors combat. Par prudence, je l'achevais malgré tout, écrasant sa gorge avec mon pied. Ses camarades le regardaient mourir, paralyser par la violence de mes actes. C'était des bleus. Des nouveaux soldats à qui on avait certainement prévu un combat facile. Ils m'attaquaient alors tous en même temps. J'essayais de tout esquiver mais l'un d'eux me toucha sur le côté droit de mon visage. Aveuglé d'un œil à cause du sang, je tranchais la tête de mon bourreau avec l'épée de fortune que j'avais récupéré. Deux de moins
La moitié était mort, mais j'étais mal en point. Pris d'une rage intense, je frappais l'un des deux hommes de toutes mes forces. Les deux sont mort, à l'impact de mon coup de poings dévastateur. Je m'écroulais par terre, juste après.
Mes années dans l'arène furent les plus heureuses de ma courte vie. Bien sûr, ce n'était pas non plus la panacée. Cette vie n'était pas facile. Toujours à devoir se battre pour survivre, le moindre échec pouvant me mener à la mort. Des rencontres et des combats, voilà le quotidien que m'attendait cette nouvelle vie de gladiatrice. Je la préférais mille fois à une vie de servitude. Une vie que je n'avais pas pu choisir. Celle-ci, c'était de mon fait. Mon père ne venait pas me voir souvent, mais apprécier grandement l'argent que je pouvais lui rapporter avec mes combats. Je ne gagnais rien de plus qu'une journée de vie supplémentaire. La mort pouvant m'attendre à chacun des combats pouvait être une éventuelle libération: La mort était préférable à ce statut d'esclave. Je me batterai jusqu'à mon dernier souffle. Vivre libre ou mourir, voilà qu'elle était mon choix.
Acte III: Les titans
Une nouvelle inatendue. Le monde tout entier se mis en branle. Les divins, que je croyais assurément mort et disparu à jamais, venaient de réapparaitre, dans les terres soi-disant saintes de Shoumei, détruisant le pays qui leur était le plus fidèle. C'était incompréhensible, mais qui étais-je pour juger ce choix ? N'étant absolument pas une fervante de ces créatures, je voulais me battre. S'ils pouvaient détruire Shoumei, pourquoi ils s'arrêteraient à la frontière du pays ? Il fallait qu'on s'occupe d'eux. Je proposais mon aide directement à l'armée du Reike, en tant que gladiatrice et combattante. Je rejoignis les rangs de l'armée rapidement alors, afin de me battre contre ces atrocités.
Deux ans d'une guerre mortelle. D'une guerre sans pitié, sanglante, dévastatrice. On ne pouvait pas dire qu'on avait complètement gagné, les terres de Shoumei étaient toujours dévastées et tous les titans n'étaient pas mort apparemment. J'avais gardé refuge à Mael et y passait régulièrement du temps. J'avais combattu aux côtés d'Ayshara et de Tensai, ayant pu constaté de leur puissance de destruction. C'était impressionnant. J'avais même gagné ma liberté, en quelques sortes: La reine avait aboli l'esclavage. J'avais alors décidé de prendre cette opportunité de vie. Devenir mercenaire, offrant mes compétences moyennant finance. Je n'avais jamais gagné mon propre argent, avant. Je n'avais jamais fait autre chose que de me battre ou de servir mon père et maitre. Mais ce n'était plus mon maitre, et jamais je ne le considérerais comme mon paternel. Je n'avais pas de père, seule ma mère avait compté dans ma vie et si j'avais pu le tuer, je l'aurais déjà fait.
Durant cette guerre, j'avais pu aiguiser mes talents de combat et surtout, j'avais pu récupérer une arme précieuse. Mon ma masse d'armes. Arme magique dont je pouvais augmenter sa taille et son poids à ma guise. Une arme puissante dont je ne voulais pas me séparer.
Les années restaient incertaines devant moi. Ma nouvelle vie allait pouvoir commencer. Une vie de mercenariat.
La roue de la fortune s'était arrêtée, le sort de la petite fille avait été décidé par le hasard et le chaos de la vie. Certains naissent dans des familles riches, d'autres dans des familles pauvres. On ne pouvait pas contrer ce coup du destin de chaque nouveau-né. Un éternel jeu de hasard et les plus malchanceux se retrouvent à naître esclave. Telle était la destinée de cette enfant, fille d'esclave et d'un père inconnu. Le cruel destin d'un enfant n'ayant rien à se reprocher. Une injustice parmi d'autres dans ce monde. Face à ce fait, il n'existe que deux possibilités : laisser couler ou tout faire pour la détruire. Le second choix me paraît le plus adéquat. Il ne fallait pas se contenter de ce qu'on a reçu en cadeau des divins au départ de son existence. L'important était le chemin qu'on décidait de tracer à partir de la naissance. Se lamenter, se morfondre, se plaindre, c'était futile. Quand la vie ne fait pas de cadeau, il faut se les faire à soi-même.
Cette petite fille, c'était moi, Irisa. Ma mère, une esclave d'un homme riche et se pensant au-dessus des autres. Elle servait de femme de ménage, de nourrice pour les gosses, de putain, quand sa femme lui refusait sa couche, en bref, une esclave du Reike, méprisée et traitée comme moins qu'un être humain. Imaginez la tête de son maître quand il découvrit qu'elle était enceinte. Il lui avait demandé qui était le père, bien qu'il se doutait de la réponse. Il ne voulait pas l'admettre. Il refusait d'entendre la vérité. Sa femme le tuerait, si elle apprenait son infidélité avec l'esclave. Il fit jurer à son esclave qu'elle pouvait garder l'enfant uniquement si elle promettait de ne rien dire sur le père. Il avait tenu sa parole et j'étais née. Bien sûr, je n'étais pas au courant que c'était lui, mon père. Il me traitait comme tous les autres esclaves, sans aucune distinction. En réalité, je pense qu'il en faisait une, de distinction. Ses mains n'ont jamais été baladeuse sur moi, contrairement à certaines autres. Et ses coups de fouet plus dur, marquant à jamais mon dos.
Avec l'âge, je ressemblais de plus en plus à ma mère, mais aussi à mon père, ce qui ne l'arrangeait pas. Il niait l'évidence, bien entendu, disant que je ne pouvais pas lui ressembler. Néanmoins, ma mère m'avait dit, un jour, que j'avais les yeux de mon père. J'avais compris le sens de cette phrase bien des années plus tard. Elle me disait, sans véritablement me le dire, que celui qui était mon maître, était aussi mon géniteur. Malheureusement, ma mère était morte, quelques jours plus tard après que mon adorable paternel a appris ce qu'elle m'avait dit. Un accident, semblait-il, elle serait tombée dans l'escalier. Où plutôt, quelqu'un l'avait poussé.
Une mort suspecte, aux yeux de la petite fille de huit ans que j'étais alors. Jeunesse qui fut ma faiblesse, me faisant manipuler par mon maitre alors. Il m'avait persuadée de son innocence et que tout ça n'était qu'un accident. Je ne pus que le croire, alors, tout comme à la mort de mon présupposé père. J'étais devenue une orpheline officiellement, sans aucun parents, appartenant à un homme que je méprisais et qui ne m'estimait pas non plus tant que ça. C'était bien plus tard, que mes ennuis s'intensifiaient, quand ma ressemblance avec mon maitre se faisait de plus en plus remarqué. Des rumeurs circulaient sur moi et sur mon maitre. Son entourage se doutait de quelque chose, notamment sa femme, qui s'était mise à me haïr, pour la seule raison que j'étais la fille bâtarde de son mari. Elle en était sûre, désormais. Mes yeux trahissaient qui était mon père. Alors, elle ne fit que de me traiter comme une moins que rien. Me frappant régulièrement, me donnant deux à trois fois plus de corvées que les autres esclaves de la maison, elle s'acharnait à rendre ma vie un enfer, me tenant responsable de l'infidélité de son mari avec ma mère. Ce n'était qu'une injustice de plus. Une injustice que j'aurais dû régler bien plus tôt.
J'avais alors seize ans. Seize années d'esclavage, sans avoir l'espoir d'être libérée un jour. J'ignorais toujours les crimes de ma mère et pourquoi elle avait été mise en esclavage, mais mon maitre disait que je ne serais pas libre avant longtemps, surtout si je continuais à me rebeller. J'avais compris que c'était une menace en l'air, pour me rendre docile. Il ne s'attendait pas à ce que ça déclenche l'effet inverse. J'avais bien décidé de ne plus me laisser faire. J'allais leur en faire baver autant qu'ils m'en faisaient baver. Au pire, j'aurais pu me faire tuer. Mais la mort était préférable à cette vie misérable.
Les ordres qu'on me donnait, je les écoutais à moitié. Je ne voulais plus être une esclave. Ma rébellion était vaine, ils ne faisaient que de me punir encore plus et à me donner des corvées impossible à réaliser en une journée. Mon corps souffrait des coups de fouet mais la douleur n'était rien comparé à la souffrance de ma captivité. Ils voulaient briser ma volonté, parce qu'ils n'arrivaient pas à briser mon corps.
Je sortais toutes les nuits en douce, pour y rencontrer un homme, qui avait bien accepté de m'apprendre à me battre. Je l'avais vu la première fois chez mon maître. Il était là pour lui enseigner l'art du combat, c'était donc son travail. Il n'aimait guère l'esclavage, c'était bien pour cette raison qu'il avait accepté de m'aider.
Acte II: L'arène
J'étais de plus en plus docile. Ce n'était qu'apparrence, en réalité. J'étais trop épuisée pour continuer ainsi. Cela faisait déjà 3 ans que j'apprenais à me battre. J'avais même demandé à mon maître de m'inscrire en tant que combattante à l'arène. Il avait refusé, la première fois. Et la seconde fois. Mais après avoir insisté toute l'année durante, il avait accepté juste pour que j'arrête de l'emmerder avec ça.
J'avais alors, un ticket de sortie, selon moi. Je quittais finalement le domicile de mon maître pour devenir une gladiatrice. Un entraînement rude m'attendait. Il ne m'avait pas vendue, il voulait me garder et surtout, gagner de l'argent sur mes combats. Le principe de l'arène, en soi. Il fit juger mes compétences avant de m'envoyer un maître de l'arène impitoyable.
L'entraînement fut pire que toutes mes années de vie précédentes. Il était encore plus impitoyable et cruel que mon père. Un an d'entraînement intensif, qui avait su développer mes muscles plus que je ne l'aurais jamais imaginé.
Puis vint le premier combat à mort sur le sable des gladiateurs. Une esclave contre un groupe de soldats. Mon maître m'envoyait à la mort. Du moins, c'était ce que tout le monde pensait, pariant sur les soldats. Ma côte était de 1 contre 20. Naturellement, il avait parié une énorme somme sur moi. Et j'aurais aimé le décevoir et perdre, sauf que ma volonté de vivre était plus forte encore. Quatre soldats. Une esclave, désarmée. Sur le papier, l'esclave devait mourir.
Par excès de confiance, l'un des gardes cria qu'il allait se charger de moi tout seul. Il me fonça dessus et j'esquiva son coup d'épée, tout en attrapant son poignet où il avait son arme en main. Sans hésitation ni difficulté, je lui brisa les os de son bras et récupéra son arme. Il se tordait de douleur par terre, il était hors combat. Par prudence, je l'achevais malgré tout, écrasant sa gorge avec mon pied. Ses camarades le regardaient mourir, paralyser par la violence de mes actes. C'était des bleus. Des nouveaux soldats à qui on avait certainement prévu un combat facile. Ils m'attaquaient alors tous en même temps. J'essayais de tout esquiver mais l'un d'eux me toucha sur le côté droit de mon visage. Aveuglé d'un œil à cause du sang, je tranchais la tête de mon bourreau avec l'épée de fortune que j'avais récupéré. Deux de moins
La moitié était mort, mais j'étais mal en point. Pris d'une rage intense, je frappais l'un des deux hommes de toutes mes forces. Les deux sont mort, à l'impact de mon coup de poings dévastateur. Je m'écroulais par terre, juste après.
Mes années dans l'arène furent les plus heureuses de ma courte vie. Bien sûr, ce n'était pas non plus la panacée. Cette vie n'était pas facile. Toujours à devoir se battre pour survivre, le moindre échec pouvant me mener à la mort. Des rencontres et des combats, voilà le quotidien que m'attendait cette nouvelle vie de gladiatrice. Je la préférais mille fois à une vie de servitude. Une vie que je n'avais pas pu choisir. Celle-ci, c'était de mon fait. Mon père ne venait pas me voir souvent, mais apprécier grandement l'argent que je pouvais lui rapporter avec mes combats. Je ne gagnais rien de plus qu'une journée de vie supplémentaire. La mort pouvant m'attendre à chacun des combats pouvait être une éventuelle libération: La mort était préférable à ce statut d'esclave. Je me batterai jusqu'à mon dernier souffle. Vivre libre ou mourir, voilà qu'elle était mon choix.
Acte III: Les titans
Une nouvelle inatendue. Le monde tout entier se mis en branle. Les divins, que je croyais assurément mort et disparu à jamais, venaient de réapparaitre, dans les terres soi-disant saintes de Shoumei, détruisant le pays qui leur était le plus fidèle. C'était incompréhensible, mais qui étais-je pour juger ce choix ? N'étant absolument pas une fervante de ces créatures, je voulais me battre. S'ils pouvaient détruire Shoumei, pourquoi ils s'arrêteraient à la frontière du pays ? Il fallait qu'on s'occupe d'eux. Je proposais mon aide directement à l'armée du Reike, en tant que gladiatrice et combattante. Je rejoignis les rangs de l'armée rapidement alors, afin de me battre contre ces atrocités.
Deux ans d'une guerre mortelle. D'une guerre sans pitié, sanglante, dévastatrice. On ne pouvait pas dire qu'on avait complètement gagné, les terres de Shoumei étaient toujours dévastées et tous les titans n'étaient pas mort apparemment. J'avais gardé refuge à Mael et y passait régulièrement du temps. J'avais combattu aux côtés d'Ayshara et de Tensai, ayant pu constaté de leur puissance de destruction. C'était impressionnant. J'avais même gagné ma liberté, en quelques sortes: La reine avait aboli l'esclavage. J'avais alors décidé de prendre cette opportunité de vie. Devenir mercenaire, offrant mes compétences moyennant finance. Je n'avais jamais gagné mon propre argent, avant. Je n'avais jamais fait autre chose que de me battre ou de servir mon père et maitre. Mais ce n'était plus mon maitre, et jamais je ne le considérerais comme mon paternel. Je n'avais pas de père, seule ma mère avait compté dans ma vie et si j'avais pu le tuer, je l'aurais déjà fait.
Durant cette guerre, j'avais pu aiguiser mes talents de combat et surtout, j'avais pu récupérer une arme précieuse. Mon ma masse d'armes. Arme magique dont je pouvais augmenter sa taille et son poids à ma guise. Une arme puissante dont je ne voulais pas me séparer.
Les années restaient incertaines devant moi. Ma nouvelle vie allait pouvoir commencer. Une vie de mercenariat.
Groupes d'intérêts
Lutte contre les titans: Les titans devraient tous disparaître à nouveau. Semant la mort et la destruction sur le monde de Sekai, je ne peux qu'adhérer à la lutte contre ces monstruosités.


derrière l'écran
Pseudo : Tesha
Comment avez-vous connu le forum ? J'étais sur WoA pendant un petit temps, Tesha Silenteye
Avis sur le forum : Il semble sympa
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Seagan

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Coucou,
Est-ce que ta fiche est considérée comme terminée ?
Belle journée
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L'amour est éternel.
La mort est une porte séparant le Royaume des Gardiens,
à celui de nos Titans, le Sekai.
Puisse l'amour en notre foi guider notre peuple
dans le chemin de l'absolution de nos péchés.
Ainsi soit-il.
La mort est une porte séparant le Royaume des Gardiens,
à celui de nos Titans, le Sekai.
Puisse l'amour en notre foi guider notre peuple
dans le chemin de l'absolution de nos péchés.
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Citoyen du Reike
Irisa Garth

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Coucou, je m'occuperai de ta fiche.
Je remarque que les groupes d'intérêt sont "à remplir" Est-ce aucun pour le moment ou c'est un oubli de ta part ?
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L'amour est éternel.
La mort est une porte séparant le Royaume des Gardiens,
à celui de nos Titans, le Sekai.
Puisse l'amour en notre foi guider notre peuple
dans le chemin de l'absolution de nos péchés.
Ainsi soit-il.
La mort est une porte séparant le Royaume des Gardiens,
à celui de nos Titans, le Sekai.
Puisse l'amour en notre foi guider notre peuple
dans le chemin de l'absolution de nos péchés.
Ainsi soit-il.

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Louise Aubépine

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