Nilgrim est une merde taille XL. c'est une pustule sur pattes qui aime corrompre et trucider par amour pour le "geste". Fier de son inhumanité, il navigue dans la société polie avec un masque d'humain, qu'il utilise pour savoir comment mieux frapper sur les autres!

Rempli de vices, c'est un danger absolu aussi bien pour votre santé mentale que physique - un homme qui s'est réveillé un jour avec le but de simplement répandre le mal autour de lui. Pour des raisons définies par lui seul, Nilgrim est de sortie pour que la journée de quelques malheureux gueux autour de lui se finisse mal. Mais dans un monde pas vraiment ouvert à pareil individu, où chacun à quelques éclats de lumière dans les recoins les plus sombres de leurs âmes et vice-versa, comment est ce que notre ami si enthousiaste à l'idée de la mort et la destruction fait pour cacher ses petites lubriques malsaines à ses camarades du Reike ? Quel but recherche t-il vraiment ? Et comment est-ce que son vrai soi glisse de par les craquelures sur le joli masque d'humain qu'il porte tout les jours ? Voyons ça plus en bas, si vous voulez.

Le mage noir se caractérise de beaucoup par les profondeurs très déplaisantes cachées dans son âme. Furoncle mental, le fonctionnaire est du genre à ignorer l'adage du "chaque vilain est l'héros de sa propre histoire". Oh non non, pas celui-là. Très conscient de son statut de villain, Nilgrim est quelqu'un qui assume à 100% les côtés les plus hideux de sa personnalité. Ce qui est sans doute la raison pour laquelle il n'a vraiment que des côtés hideux, vous me direz : il répand le mal par désir. Là où beaucoup ne commettent du mal qu'en recherchant quelque chose d'autre, sans le savoir, par négligence ou par cupidité, lui ne répand misère et malheur que pour répandre misère et malheur, vraiment. Par plaisir simple de la chose.

Cela en fait quelqu'un d'incroyablement, et délibérément, simple. Nilgrim n'a pas de limites à sa méchanceté grasse, sinon la crainte d’être découvert. Rien ne l'horrifie, rien ne le révulse, rien ne réussit jamais à l'ennuyer. Même quand il n'a pas vraiment de bénéfices directs à faire quelque chose de mal, par manque de bénéfice personnel ou par pure inutilité du geste, il est garanti de faire quelque chose de malfaisant. Il rejette activement les bonnes vibes positives : il ne veut pas d'amis, ni d'enfants, ni d'épouses. Seul l'intéresse lui-même et son propre petit bonheur, ainsi que l'idée de tourmenter un péquenaud qui n'a rien demande. Une façon de vivre incroyablement simple mais aussi extraordinairement dure à comprendre, tant l'idée d'un homme si épris du mal qu'il commet peut paraître impossible.

Mais si. Il aime bien faire du mal. Il rit en jetant des malédictions, il s'esclaffe en concotant une saloperie contagieuse, il sourit en violant les espaces mentaux des autres. Le pourquoi de ce comment est à découvrir plus tard mais il est simplement appréciatif de l'idée de tourmenter les autres, sans désir de se justifier. Au mieux, l'on pourrait le penser chasser le plaisir mais... quel type de plaisir sadique, vraiment ? Et pourquoi est-ce qu'un noble ne pourrait pas trouver un autre défouloir ? Sans avis direct du bonhomme, dur de savoir. Et lui est très simple sur la question : il fait du mal parce que ça lui plaît; Point.

L'hédonisme dans la cruauté, c'est sa marque de fabrique. Il adore le sang, la mort, la misère. Tourner en rond dessus peut paraître futile mais il fait bon de le mentionner. Si sa seconde vie de “Mère Malheur” est utile pour engranger de l’argent et pour tester ses malédictions sur d’autres, il fait aussi des boulots gratuits, par simple appréciation du malheur qu’il peut répandre. Et si la magie noire n’était pas si pratique pour répandre de la vicieuse vicissitude, il aurait cherché une autre.

Nilgrim reste prudent avec ses petites manies, préférant tourmenter de loin plutôt que de prêt. Sa fascination avec les choses mauvaises n'est pas une addiction : si nécessaire, il peut apparaître membre parfaitement productif de la société. Il choisira une victime au hasard mais une fois décidé, sera prudent. C’est rare qu’il maudisse des gens l’ayant directement insulté, par exemple, histoire d’éviter qu’on remonte sa trace.

Mais il sait qu'il ne doit pas être parfait, car c'est toujours le cannibale qui à les dents bien blanches dans les histoires de meurtre comme ça. En social, Nilgrim aime adopter une façade un peu rustre, passive-aggressive, au language cru et avec des tendances à taquiner les gens. Il peut s'excuser, il peut pleurer (sur commande même), il peut rire de façon légitime, il peut paraître humain. Un type avec des défauts mais aussi une certaine honnêteté qui dit les choses comme elles sont. Pratique définition, ça lui permet de dire les pires choses par "honnêteté".

Et son "vrai" soi n'apparaît pas très différent, aux yeux d’un imprudent. S'il ment comme il respire, Nilgrim est très cru dans sa façon de parler, à la façon d'un simple renégat du désert. Manipulateur et fier de l’être, même son honnêteté bonhomme n’est que mensonge, visant à vous induire en erreur sous prétexte de vous dire la vérité. Il récolte des informations sur vous puis il vous trompe, vous induit en erreur et vous envoie droit dans le mur. Sauf s’il se pense suffisamment supérieur ou pense en savoir assez sur vous : il ne fera alors même pas mine de vous écouter.

Et s’il pense tout le monde inférieur en somme, Nilgrim aime utiliser les stéréotypes dans ses petits tacles passifs-aggressifs, y glissant des insultes appropriées au sexe ou à l’espèce de l’interlocuteur. Culture Reikoise oblige, c’est les femmes qui peuvent en écoper, avec des petites piques bien senties. Et si elles s’énervent, pas grave, il n’avait tout bonnement pas “idée de ses mots” et à été surpris par l’aggression féminine. Après, il à un problème légitime avec les femmes, abusant d’elle pour nourrir son égo et les abandonnant ensuite.

Son égo, c’est aussi important. Mais il le tient en laisse pour éviter de faire des erreurs : Dans sa tête, Nilgrim se voit en être parfait, détaché de la masse putride par son manque complet de faible niaiseries humaines. S’il peut être offusqué, inquiet ou énervé, il rationalise facilement les insultes ou les moqueries, assez pour ne rien faire de bête. S’il se sent insulté, il ripostera indirectement mais de loin et après un certain time, en évitant de péter un cable devant tout le monde. Après, plus il est énervé, plus sa riposte est violente. Et elle est déjà très violente de base. Fin sadique, Nilgrim aime préparer des malédictions complexes, censées laisser la cible vivante mais très triste de ce constat. Donc quand il essaye de tuer quelqu'un, il y songe longtemps, préparant ses pires saloperies pendant un long moment avant de les déchaîner. Sur la cible mais aussi tout son entourage !

Non, vraiment, il aime la souffrance des autres. Il adore les jeux d'arène Reikois. Marrant de voir qu'un bête gladiateur peut éclabousser l'armure de son ennemi avec autant de cervelle.

Nilgrim n'a pas de croyance spécifique et tue et tourmente pour le plaisir. Mais il croit en une façon de penser qu'il appelle "La Spirale". Ce qu'est la Spirale change beaucoup et n'a pas de forme spécifique ni d'adhérents autre que lui et ce n'est pas non plus un Dieu auquel il pense ou vénère de façon conventionnelle. C'est  une leçon de vie à la forme changeante selon ses humeurs, avec une définition de base fixe qu'il garde pour lui. Un petit chiot de merde qui court dans une pièce renversant tout autour de lui, brisant les pots, abîmant les cadres et les peintures, renversant les vases et foutant le tapis sans dessus dessous, ne s'arrêtant qu'une fois toute trop brisé pour être réparé. Là où le chiot, semblant si pressé, va lui est égal. Ne compte que de faire chier les gens et de détruire ce qu'ils ont autour d'eux.

S'il utilise son masque d'humain pour tenter surtout de trouver des faiblesses, cherchant ce qui irrite les gens, les amuse ou les effraie, Nilgrim sait aussi se montrer poli ou respectueux par moments avec les autorités supérieures. Craintif de la prison ou pire, de l'arène (faut dire que la magie noire en combat direct...), il sait faire attention en parlant aux bonnes personnes selon leur degré de dangerosité à ses yeux, quoi qu’il préfère les éviter dans ce cas. Il préfère se placer en position d’autorité et son boulot aide beaucoup avec ça.

Rien de mieux que Percepteur pour faire chier les gens. Quel plaisir que de voir les regards désespérés quand il apparaît à leurs portes, certificats en main, avec la promesse de leur faire passer un sale quart d’heure financier. Maudire les gens ça lui fait beaucoup plaisir. Il aime beaucoup la magie noire pour ça, d’ailleurs : c’est très pratique. Mais les décevoir, leur faire supplier, les faire paniquer, ça, c’est tout aussi puissant. Et c’est un moyen de combattre le feu avec le feu, avec ces taxes infernales sur lui. Le seul désavantage est d’avoir des supérieurs à qui rendre des comptes et faire gaffe autour mais bon. C’est quand même super cool.

Et non, il n’a pas d’ambitions de les supplanter dans la hiérarchie. Si ses plans envers eux sont naturellement très peu amicaux, il est très content de sa position actuelle sur le terrain et ne l’échangerait pas contre un bête boulot derrière un bureau. En fait, on peut dire qu’il manque d’ambitions pour monter les rangs de loin. Après tout, pourquoi ? C’est un noble, il est déjà au sommet de l’échelle sociale et le rend un peu reconnaissable. S’il commence à trop se distinguer, par contre, ce serait plus facile de le démasquer. Aussi, si son égo apprécie beaucoup l’occasional “hey mais c’est le patriarche Shar’Zem !”, il apprécie beaucoup plus encore son humble position de Percepteur, lui permettant de caler des mouvements sans avoir trop d’yeux sur lui.

Et la gloire, il l’a sous un autre visage. Un autre monde. Un où il se sent plus ambitieux.

Et sous son masque de “Mère Malheur”, il agit aussi de façon différente, par souci principal de ne pas être reconnu à sa manière de parler ou de faire. Il en devint comme une statue, à ses débuts de jeune homme sans émotions, dissimulant le plaisir qu’il prend derrière un masque de pierre métaphorique. Sa métamorphose ne durant pas longtemps, il doit aussi être bref. Et pour éviter de se trahir quand même, mieux vaut ne pas parler beaucoup. Si ce n’était pour son égo demandant toute une cérémonie élaborée autour de cet autre lui, sans doute se contenterait t-il de faire des messages télépathiques de loin.

Cette identité, “empruntée” par lui, lui est aussi utile pour faire du mercenariat à la magie noire, lui permettant d’étudier ses malédictions sur les autres. Ou des pestilences létales. En somme, un boulot qui joint l’utile à l’agréable, sympa, non ? Il peut tester ses saloperies et être payé pour ça. En général, c’est un membre de la pègre Reikoise de ses deux visages mais si son identité première n’est qu’un riche tricheur parmi d’autres, utilisant d’argent pour avoir son dû, il compte bien faire de “Mère Malheur” un nom redoutable, au point d’en faire oublier celles qui ont portée ce nom auparavant.  

S’il (prétend qu’il) hait tout le monde de façon parfaitement égalitaire, c'est bien les supérieurs Reikois qu'il déteste le plus. Bye bye esclavage et tout plein de choses marrantes. Et avec ces impôts, dépendre de la fortune familiale héritée ne paraît pas intelligent. Qu'il doive travailler ! Quelle honte ! N’en reste qu’il sait que d’autres pensent pareils, surtout les Pro-Ryssen. Et il est prêt à leur apporter son support de façon aussi détournée que possible. Après tout, même s’il les pense désuets, même lui jure par l’adage que “l’ennemi de mon ennemi est mon ami” quand il s’agit de s’opposer à la famille royale.

D’ailleurs oui, il déteste le couple royal surtout pour ça. Ils sont une menace directe à son hédonisme sanguinolent et il n’aime simplement pas l’idée de ployer le genou devant un idiot et une femme. S’il ne compte définitivement pas devenir calife à la place du calife, ils restent un obstacle majeur à sa liberté. Et s’il réussit à les tuer ou les abattre.. hé bien, qui donc serait hors de sa portée ? Et puis, penser à un Reike déstabilisé, déchiré par la guerre civile sans son soleil et sa lune ! Rien que penser au chaos et à la mort inhérent à la situation ça lui donne une é r e c t i o n.

S’il n’est jamais avare pour se faire plaisir, Nilgrim n’aime pas dépenser son argent pour autrui, surtout de sale “assistés”. Plus que l’abolition quasi totale de l’esclavage, il à surtout une dent contre le couple royal pour leurs impôts.  Et s’il à ses raisons pour être Percepteur, il adorerait torcher tout le département. Mais il sait prendre son mal en patience. S’il peut être impulsif sur ses décisions, il sait beaucoup mieux que maudire à bout de champ : ça en deviendrait suspicieux. Mais si ça ne tenait qu’a lui, il passerait ses journées à se prélasser, utilisant argent et magie noire pour se la couler douce.

D’ailleurs, ses “days off” sont à moitié rituel de magie noire grotesque, moitié bain de soleil Reikois à ne rien faire.

Nilgrim est du type fainéant quand il le peut. S'il fait ce qu'il aime de tout son coeur, il n'a aucun intérêt pour tout ce qui ne le concerne pas. Il en sait beaucoup du Reike mais se fiche de la République ou de ce qu'il reste de Shoumei. Il ne recherche pas la magie élémentaire et ne lit que rarement des bouquins ne traitant pas de malédictions. S'il aime voir les gens souffrir, de prêt même, il est du genre couard et ne veut pas s'approcher de près, par crainte d'un coup de poing dans la caboche.  Du coup, quand la cible n'est pas immobilisée, il paye des gens pour tuer les gueux à sa place, sans avoir besoin de se salir les mains.

Remarquez qu'il n'est pas faible physiquement : en fait, si Nilgrim à une obsession autre que commettre du mal, c'est la gym. Par narcissisme pur, il ne se voit pas avec un ventre bedonnant. Du tout. Nada. Du coup, il à une obsession quasiment compulsive avec la muscu. Un corps entraînée, des bras de fer, des jambes pour vitre le porter du danger, tout ça. Rien de supernatural, comme vous voyez en haut, mais il veut être l'homme le plus balèze de la pièce, pas comme ces fils de fer autour de lui.

Le même narcissisme justifie ses actions absolument, pour lui. Nilgrim se pense être absolument unique et précieux en ce bas monde, de par sa personnalité maléfique dès la naissance. C'est un être d'une catégorie supérieure qui, s'il n'est pas invincible, à pour but de faire de grandes choses. Fier de ses actes méprisables, notre ami pense que son manque de remords le poussera un jour vers les sommets du monde, en effet. Il à du mépris pour ce qu'il appelle les "victimes du monde", influencées par ce dernier, là où lui est né avec une volonté de fer : celle de pourrir les fondations de la société de par sa seule existence. Personne d'autre que lui ne mérite joie et succès.

Assez parano, Nilgrim vit dans la peur d’être démasqué, éventuellement. Il aime le dissimuler mais il est assez terrifié à l’idée d’être jeté en prison ou tué. Ainsi, il est souvent précautionneux dans ses approches. Son identité de “Mère Malheur” est très bien cachée et, s’il peut décider de maudire à peu près n’importe qui, il fait des efforts pour que ça ne remonte pas à lui. Il laisse ses pulsions le guider, en somme, mais une fois sur le chemin, il navigue prudemment.

À la fin, Nilgrim est simplement un homme profondément déplaisant. S’il est dans le coin, quelqu’un souffrira éventuellement. Et son plan ultime est fort facile à deviner.

En terme d’apparence, Nilgrim est un homme mastoc, dissimulant sa magie lâche et assassine derrière une constitution physique de grande taille. 2 mètres neuf le bestiau quand même ! Et il supplante le tout avec un corps bien entraîné, gardé intact malgré l’âge grandissant du bonhomme. Il à de grandes épaules, avec des bras et des jambes musclés et un ventre qui, s’il n’est pas un height-pack impressionnant, est très loin d’être bédonnant. Svelte et grand, il se tient toujours bien droit sur ses pieds, la posture droite comme un I, très fier de sa masse musculaire, très “humaine” qu’elle soit comparée à la force colossale qu’un fil de fer pourrait avoir avec la bonne magie.

Sa relative jeunesse se manifeste aussi dans ses traits, très jeunes et acérés pour un homme de 46 ans qui passe pas mal de sa vie dans le désert.  Le secret derrière sa bonne condition ? Il ne le divulgue pas. Profitez seulement de ce menton acéré comme un poignard, de ces yeux noirs touts fins, de son nez si pointu qu’un coup de boule de sa part fait office de coup à l’arme blanche et aussi de ses lèvres fines, avec un éternel sourire en coin.

On peut voir quelques imperfections ici et là bien sûr, un tout petit peu de gris sur ses temples, un début de ride ailleurs. Mais ce serait en regardant de si près que votre vie est sans doute en danger. En reculant un peu, vous verrez une grande masse de cheveux noirs, qui serait sans doute encore plus massive s’il n’en avait pas coiffée une partie en un petit chignon noir à l’arrière de la tête, le reste lui descendant à peu près jusqu’au milieu du dos. Une toute petite partie lui tombe en mèche, au coin droit du front.

Le visage…malléable, notre ami sait parfaitement quand avoir l’air posé, avec un sourire tranquille qui ne montre pas des dents ou quand avoir un visage à en faire frissonner un mort-vivant, toutes les dents blanches bien en évidence avec les yeux écarquillés au point de lui en sortir des orbites. Notez qu’il parvient rarement à avoir l’air sympathique avec les yeux ouverts pendant longtemps. En mode “sympa”, il préfère les fermer et imiter des croissant de lune avec. Il est juste de ce type de personne qui à toujours un regard un peu moqueur, vous comprenez ? Il se contrôle bien, sinon. Exposé aux autres, son visage est comme de la pierre.

Oh et ses cicatrices sur son front, comme une couronne de chair recousue en un demi cercle ? N’essayez pas, il à toujours une origine différente pour les expliquer. Et très peu d’intérêt pour les soigner, vu comment il à pu attirer des idiots dans sa toile car ils étaient curieux à propos d’elles. C’est un bandit du désert. Ou un orc. Ou un titan. Ou un autre noble déchu et/ou incapable de se défendre. Il ne change pas d’histoire tout le temps s’il reste dans le coin pendant un moment mais il aime varier avec les déplacements.

C’est un peu sa running joke, hahahahaha ha. Ha.

S’habillant en noir, notre ami porte souvent des vêtements à l’air officieux. Un grand manteau noir sur une chemise bouttonnée à col haut noire, avec des boutons noirs. Noir noir noir. Si vous demandez pourquoi, il vous dira que le noir absorbe la chaleur mieux que d’autres couleurs dans le désert –c’est faux n’essayez pas- et, bah, il aime le style. Après, Nilgrim n’a pas de considérations pour la mode, qu’il considère comme banale et laide vu que c’est pas décidé par lui : il porte un peu ce qu’il veut.

Mais s’il change quand même de temps à autres, il aime beaucoup les longues manches pour cacher ses mains en cas de besoin, même s’il prétendra se sentir plus confortable avec. Comme ceinture, il en à une longue dorée, au motif de fleurs, bien enroulée autour de la taille. Il la garde même pour les occasions moins officielles où il garde juste la chemise, enlevant juste le manteau. Après tout, si c’est doré, autant le porter tout le temps pas vrai ?

Pour compléter le tout, un pantalon noir et des grosses bottes glanant quelques centimètres de plus. Mouah, ça domine encore plus.

Et pour son identité de Mère Malheur… bah, ça reste un mystère encore. Femme plus petite, de 1m70 seulement, sa tendance à bien contrôler son identité la rend difficile à décrire ici. On en sait seulement qu’elle ne portait qu’un masque rouge au visage en accomplissant des malédictions pour des malfrats. Le visage terrifiant, déformé en une grimace sadique, était censé imiter les démons d’antan. Sa nouvelle identité, elle, porte un tissu noir entier autour de sa tête en plus du masque, avec juste assez d’espace pour la bouche et les yeux.

C’est pratiquement trois masques. L’un de papier. L’autre de tissu. Le dernier de chair factice. Arraché à son propriétaire.

Ahh, dernier détail. Le tatouage ? Au niveau du coeur. Un vrai patriote.

Né au sein du clan Shar'Zem, prestigieux (encore qu'un clan de nobles parmi tant d'autres vous dirz), Nilgrim naquit sans avoir besoin de quoi que ce soit : aîné de sa fratrie, il grandit dans un environnement extraordinairement paisible pour le Reike. Quand il pouvait déloger sa cuillère d'argent de sa bouche, il demandait un peu de tout : des cadeaux, des jouets, des vêtements, des meilleurs vêtements, de la nourriture entre les repas. Jamais on ne lui refusait rien. Et ses parents, aimants mais incapables de dire "non" à leur fils. Et encore qu'ils tentaient de lui inculquer des valeurs générales du Reike mais aussi de l'humanité, leur enfant était content d'être simplement au sommet du monde par simple acte de naissance.

Il n'avait cure de leurs leçons et de leur affection, ne voyant là qu'un moyen de les manipuler. Nilgrim était simplement né comme ça, avec des pensées perverses pour le monde, sans la moindre empathie ou considération pour les autres depuis le début. Lui, né dans des circonstances incroyablement favorables, était simplement un monstre naturel. Là où tous sont influencés par le monde et leurs circonstances, lui à posé ses yeux à peine entre-ouverts sur le monde et à décidé qu'il le saignerait. Trouver justification à cet homme, c'est demander à un lambda pourquoi l'eau mouille, pourquoi le ciel est bleu, pourquoi le vent souffle et pourquoi le soleil brille.

Grandissant paisiblement, Nilgrim était un enfant à l'air chaleureux avec sa famille mais froid avec tout le monde. Cruel avec les esclaves ou les servants, avec qui il n'était jamais trop mécontent de placer un coup de pied au début, il fut choqué de recevoir des réprimandes pour la première fois de sa vie quand ses parents lui dirent que, esclave ou non, il n'était simplement pas "bien" d'abuser de leurs servants. Si jamais la servitude avait été gravée dans leurs âmes, ils n'en restaient pas moins détenteurs d'assez d'humanité pour ne pas être battus. Réalisant que même ses propres parents n'iraient pas laisser ses actions impunies au besoin, le petit garçon réalisa rapidement une leçon essentielle de la vie : toute action à ses conséquences. Et les méchants qui se font attrapés n'ont jamais de quoi se défendre.

S'ils se font attrapés.

Grandissant en un adolescent calme et respectueux, Nilgrim garda sa leçon à coeur. Jamais il n'était cruel de façon inutile. Donc, il tourmentait les servants et ses petits frères et soeurs dans le secret, se trouvant des alibis ou des explications dès que les regards se portaient sur lui et faisant porter le chapeau à d'autres. Si sa nature véritable tenait du secret de polichinelle pour les servants et ses frères et soeurs, jamais on ne soupçonnait Nilgrim parmi les têtes pensantes de la famille. Et il savait très bien que c'était là des circonstances uniques : dans le monde dehors où il n'avait pas de pareils liens de famille, ce serait dommage qu'il soit démasqué par les gens dehors non ? Surtout qu'il allait justement devoir quitter le cocon familial. Et de force.

Les cinq années d'entraînement militaire obligatoire aux hommes furent un sacré changement de monde mais Nilgrim tint le coup en supprimant ses désirs, tout simplement. Il devint comme une statue, interagissant avec les autres, écoutant les ordres et apprenant les leçons de camaraderie et de force de l'armée mais sans passion. Il restait droit, le visage inexpressif, quasiment mort. Ses désirs arrachés, il ne savait pas comment agir comme un humain. Mais en les observant de près il pouvait lentement apprendre à agir de façon relativement humaine. Vu comme un noble coincé du cul parmi tant d'autres, les habitudes de Nilgrim furent ignorées, vu qu'il faisait son travail et apprenait aussi bien qu'un autre. Lentement, il commença à s'extraire de ses vieilles habitudes, prétendant être humain mieux et mieux.

Il ne revit pas ses parents : il avait convaincu ces derniers par lettre de lui payer entièrement son séjour à la prestigieuse université de Drakstrang. Après tout, il irait mieux servir la couronne une fois un diplôme en poche comme ça, non ? Ayant judicieusement utilisé ces cinq années pour apprendre l'humanité de près, il prit une petite "pause" en civil entretemps pour en apprendre encore plus, visitant son cher Reike de plus près et préparant quelques plans ici et là. Ce fut au cours d'un de ses voyages qu'il croisa une bestiole de la nuit : Viktoria Témésis, une vampire aux moeurs intéressants. Nilgrim laissa sa chair être marquée de ses talons et de ses vicissitudes magiques, l'adolescent désireux d'explorer la douleur pour mieux comprendre cette étrange humanité.

Ce ne fut pas Viktoria qui lui offrit cette jolie cicatrice, dont il change l'origine à qui veut l'entendre. Elle devint sujet de discussion parmi quelques élèves à l'Université, qu'il avait pu rejoindre grâce à ses efforts si passionnés.

Il ne revint pas à la maison pour voir sa famille entre-temps.

Prenant la décision d'étudier les magies noires, Nilgrim vit beaucoup de promesse dans la magie de corruption, fana qu'il était de voir la chair s'affaisser de façon grotesque avec l'esprit. Mais il savait aussi que suivre ce cours allait le rendre suspicieux aux yeux d'autres, vu ce qu'il y apprenait. Dur qu'était Drakstrang, la douleur ne gênait pas Nilgrim. Les professeurs étaient sévères et les élèves nerveux mais lui se savait spécial et unique dans le monde. Donc, comment pouvait t-il échouer ? Le jeune homme s'évertua et ramassa son diplôme avec les honneurs. Silencieux mais sympathique et sociable, il vint rejoindre l'armée en tant que sorcier pour investir ses talents dans... bah pas grand chose d'intéressant, à ses yeux. Mais ça lui permettait de tester ses malédictions avec l'approbation du gouvernement donc il s'en foutait un peu.

Une fois satisfait de ses progrès, Nilgrim, toujours loin de ses parents, se décida à mener une vie de percepteur, afin de pouvoir légalement faire chier les gens. Diplômé de Drakstrang et ancien militaire, il rejoignit facilement la société polie. Mais la vie lui était chiante : il avait passé une bonne décennie ou deux à supprimer ses désirs. Ainsi, il commença à se déployer dans le monde souterrain de la pègre aussi, sous le masque de Mère Malheur, une identité "empruntée" de façon permanente à son ancienne propriétaire. Elle maudissait des gens pour le compte de quiconque avait de l'argent ou tombait au bon moment, avec des jobs essentiellement gratuits. A l'opposé, sous son masque de percepteur noble, il agissait dur contre la criminalité, coupant les jambes de criminels déjà affaiblis par ses malédictions.

Quand il annonça à certains qu'il allait visiter ses parents, personne ne fut vraiment surpris quand, au lendemain de sa déclaration et donc de son arrivée prévue, un assassin les massacra tous, eux et sa soeur. Capturé par les autorités Reikoises, l'assassin ne se rendit compte que tardivement que sa mission initiale avait été un échec parce que le bon Nilgrim n'était jamais parti de Kyouji du tout ! Tombant victime d'un cas aigüe de diarrhée, il avait passé la journée sur un trône un peu moins noble que celui de l'Empereur et n'avait daigné bon d'avertir personne de son tourment gastrique. Son petit frère seul survivant, Nilgrim vit ses parents tués le jour du début de l'invasion du Reike par les titans.

Ça le faisait chier.

Livrant bataille de loin et reprenant des armes, Nilgrim connut une guerre "tranquille" de loin, ne se distinguant pas de ses camarades au cours du combat. Les titans avaient été un danger mais autrement moins que la dinde en chef qui, victorieuse après son grand coup et sa capture, annonça la fin de l'esclavage sous sa forme actuelle. Ayant à peine pu abusé les esclaves du domaine familial depuis son très long départ, le noble décida de se venger de l'impératrice pour l'affront. Mais déjà, il vint les "libérer". Il vint les "libérer" de façon à ce que les esclaves "libérés" soient apportés à sa chère collaboratrice nocturne, par pure inadvertence, par "cadeau" généreux et aussi parce que c'était le sort le plus horrible qu'il pouvait leur réserver sans s'incriminer lui-même.

Encore campé à Kyouji, Nilgrim planifie tranquillement le chemin de sa Spirale, attendant de pouvoir déchaîner sur le Reike un fléau à en faire passer les Titans pour des nullos !

La pègre : Par intérêt commun, notre ami émérite roule avec la pègre, cet organisme illégal si opposé au couple royal. Bien sûr, il compte gagner “seul” et fait très gaffe autour de ses membres. Désireux d’obtenir plus de pouvoir et de faire couler encore plus de monnaie vers lui, il à l’intention d’y monter les rangs sous son masque de “Mère Malheur”. Sous ce masque volé à une femme, il lance pestilences et malédictions pour le compte de tout le monde mais aussi les gens de la Pègre.

Groupe Pro-Ryssen: C'est très intéressant d'avoir des ennemis de son ennemi. S'il n'est pas assez fou pour directement rouler avec eux sans quelques 36 murs entre eux et lui, Nilgrim aimerait pouvoir les supporter dans leur lutte contre la couronne, que ce soit avec de l'argent ou des malédictions. Par contre, il se garde des portes de sortie s'ils crament. C'est vraiment que de la chair à canon pour lui.

La République : Comme le millionnaire Français qui aime beaucoup la Suisse, Nilgrim aime beaucoup la République et leur façon de faire les choses. S'il sait très bien qu'un noble Reikois aura du mal à progresser dans les hautes sphères par simple place de naissance, il aimerait bien y acquérir du pouvoir. Après tout, y a pas que le Reike qui peut souffrir non ?