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Citoyen de La République
Qaguia

Messages : 60
crédits : 18
crédits : 18
Info personnage
Race: Hybride (Serpent)
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Neutre
Rang: E

nom du personnage

Race : Ombra
Sexe : Femelle
Âge : 1050 ans
Métier : Vagabonde
Taille & poids : 1m50, 43kg
Alignement : Neutre
Faction : République
Rang : C
Religion : Athéiste
Avatar : Ranni - Elden Ring
Pouvoirs et objets
Mage - Soutien
MAGIE ÉLÉMENTALISTE - GLACE P4 (4500 crédits) (rôle recherché : Citoyen de Kaizoku)
Je suis donc sans le sou ! Au secours !
MAGIE ÉLÉMENTALISTE - GLACE P4 (4500 crédits) (rôle recherché : Citoyen de Kaizoku)
Je suis donc sans le sou ! Au secours !
Description physique et mentale
À NE PAS FAIRE SI VOUS JOUEZ UN PRÉDÉFINI !
Ombra aux airs excentriques et détachée, le stoïcisme de Qaguia et son caractère las et blasé dissimule une très nette curiosité du monde et de ces habitants. Fascinée par l'idée des rêves et du destin, convaincue que le sien est impossible et ayant aussi l'impression d'avoir gâchée la moitié de sa très longue vie, elle cherche à mieux comprendre les gens et le monde autour d'elle, les aidant à accomplir leurs désirs les plus chers pour se motiver, elle-même, à accomplir son dessein original. Donner un sens à l'existence, surtout la sienne mais aussi celle du reste de l'humanité, voilà ce qui est son but ultime.
De caractère détaché, Qaguia est quelqu'un qui se concentre surtout sur ses envies et ses désirs du moment. Très neutre sur les choses qui n'ont rien à voir avec elle, la sorcière garde toujours une distance généreuse avec les gens autour d'elle. Taciturne et brève, la sorcière parle à tout le monde en employant leur nom et prénom, métier, race etc mais évite les petits noms, les titres affectueux et autres tendresses. Jamais rude mais concise, Qaguia cherche le silence pour dissimuler un petit problème de vocalisation : pas familière du tout avec le language actuel du Sekai, la sorcière parle de façon très cassée, incorrecte sur la grammaire, la phonétique, le dicton.. "toi pas prendre bougie ?" Par embarras, son silence est là pour préserver sa dignité, jusqu'a ce qu'elle parle un peu mieux. Elle blâme ses difficultés linguistique sur son énième isolement et ses interactions limitées !
Si elle se fiche de ce qui ne la regarde pas, Qaguia aime beaucoup apprendre sur les gens, la société, le ciel, la terre, les nuages. Elle se sent bébé dans un monde très vaste et veut accumuler autant de connaissance que possible pour bien s'habituer à la société. Notez qu'elle n'est pas tout à faite ingénue : elle est consciente de la nature humaine, de la République, du Reike, des grandes épreuves mortelles en soit, c'est ça que l'Ombra s'est dépêchée de consulter d'ailleurs. C'est les plus petits phénomènes qui vont la fasciner. Un jardinier qui prend soin de ses plantes, une transaction financière, la cuisine de haut rang, les jeux, elle se concentrera dessus beaucoup plus facilement. Et ne voudra pas arrêter de se concentrer dessus jusqu'a ce qu'elle comprenne ce que c'est.
Patiente impatiente, Qaguia n'aime pas rester sur place trop longtemps et déteste avoir l'idée de se tourner les pouces à ne rien faire. Mais quand elle trouve quelque chose qui l'intéresse, là, elle veut rester et le comprendre. Et elle sera très patiente. Trrèèss patiente. Sa magie de glace poussée à l'extrême ? Le résultat de cette patience, poussée à l'extrême pour durer des siècles. Des dynasties sont tombées, d'autres ont émergées, des noms fameux ont été engloutis dans les méandres de l'histoire, alors qu'elle apprenait de sa magie de glace. Quand quelque chose l'intéresse, Qaguia se concentre dessus de toutes ses forces, négligeant le reste jusqu'a ce qu'elle soit satisfaite.
Si elle est distante avec les autres, n'aimant jamais avoir des "amis" ou plus que ça, Qaguia aime bien comprendre comment eux marchent. Les rêves et le destin, c'est une thématique qui l'intéresse beaucoup. Sur Kaizoku, elle à bien vue comment les ambitions des hommes peuvent se heurter à la réalité du monde. Et même son propre rêve à elle lui paraît maintenant complètement hors d'atteinte, en dépit de sa grande espérance de vie. Grande espérance de vie qu'elle pense avoir diluée inutilement dans sa quête "impossible". En véritable crise de milieu de vie, la soif de connaissance de Qaguia est causée par la réalisation qu'elle s'est complètement détachée du monde. Et elle cherche à le connaître avant d'atteindre la fin de sa vie.
Mais aussi, elle veut voir les rêves des autres, comment ils font pour les atteindre, leurs ambitions. Et elle se proposera pour les aider. Pas tellement par intérêt véritable, et son aide se résume à "ma magie de glace peut faire ça ?" mais tout simplement car elle espère qu'un peu de leur détermination à réaliser leurs rêves, quand ils seront poussières dans un petit siècle de rien du tout, l'aspergera et qu'elle retrouvera espoir à réaliser le sien. Et puis, le plus de rêves et de desseins qu'elle aide à réaliser, comme une vraie petite fée marraine... le plus Qaguia se dit qu'elle engrange de l'expérience avec son propre rêve, non ? Elle se fiche aussi des moralités du rêve mais ne tue pas. Vu que ça empêcherait aux autres de pratiquer leurs propres rêves.
Après, une fois qu'elle à aidé quelqu'un, Qaguia n'aime pas traîner avec eux ou dans le coin, sauf s'ils réussissent à la convaincre de rester. Par peur qu'ils meurent de vieillesse et, pour les autres espèces à longue espérance de vie, parce qu'elle n'aime pas trop devoir vivre à un rythme autre que le sien. Une solitaire véridique, elle cultive son isolation mais aime s'imposer auprès des gens qu'elle veut "aider" qu'ils veuillent ou non, jusqu'a ce qu'elle soit satisfaite avec ses recherches. Mais si elle peut paraître un peu froide, elle respecte juste beaucoup les humains, orcs, nains, gobelins et autres, qui réalisent leurs ambitions avec si peu d'années au compteur avant de mourir. Et elle est souvent dédiée pour les aider. Mais si chaque rêve est valide et si elle aime les ambitieux, Qaguia n'aime pas les rêves de conquête et de violence, trop propices à tout ruiner.
Quand l'on meurt, l'on ne laisse derrière soit que des os. Elle ne sait plus vraiment qui lui à dit ça mais cette phrase lui est éternelle.
Du coup, elle n'aime pas la violence inutile. C'est la fin des rêves et des ambitions, l'ultime négation de quelqu'un, sans possibilité de revenir. Se défendre, frapper, blesser, tuer pour la défense, ça ne la gêne pas. Pas du tout, même. Mais tuer sans raisons, par plaisir pur ? Elle exècre. Et c'est le moyen le plus facile pour sa poker face habituelle de se troubler en une grimace dépitée. Et aussi le moyen le plus facile de finir abandonnée par sa personne. Notez que la répression des ambitions l'énerve en général. C'est pour ça qu'elle n'aime pas voir Kaizoku réprimée. Pourquoi est-ce que les habitants de l'île devraient vivre des moeurs autres que les leurs ? Pourquoi est-ce que leur liberté devrait être aplatie ? La République à été plus forte que Kaizoku, soit, mais ça ne veut pas dire qu'elle doit être réprimée.
Tout le monde doit avoir la capacité de faire un pas sur le chemin de son choix. Si jamais des volontés s'opposent et que l'une triomphe, soit, la force prime sur la faiblesse. Mais tout le monde, même un "faible", doit avoir le choix de se lancer.
Qaguiua peut être très sec, carrément hostile. Surtout si elle trouve votre rêve pas assez ambitieux ou, pire, que vous végétez trop à ses goûts. Notez qu'elle n'est jamais très chaleureuse déjà mais c'est surtout pour en faire un défi envers ceux qui vont l'approcher quand même, quelque part. Si quelqu'un à la patience ou l'endurance mentale de l'écouter, de lui parler et de la supporter, elle "s'intéressera" à eux en retour. Ou du moins, à leurs visions du monde et leurs buts dans la vie. Elle n'aime pas juste choisir un lambda dans la rue, c'est moins chic.
Qaguia n'a pas d'humour et les métaphores lui échappent, conséquences de son isolation. Elle ne rit jamais. Et elle n'aime pas les blagues parce que ce n'est pas important pour elle. Plus que tout, Qaguia veut se souvenir des choses importantes. Et si "les choses importantes" peuvent paraître dérisoires, elles ne le sont pas du tout pour la sorcière. L'oubli, c'est sa grande peur. Oublier et être oubliée, sans laisser une trace ou accomplir son rêve en 2000 ans d'existence ? C'est terrifiant, pour elle. Encore plus terrifiant est que sa mémoire ne se souvient que ses longues années qu'en bribe. Et si elle oubliait tout d'ici deux-cent bêtes années ? Et si elle devait ré-apprendre à lire, écrire, parler ? C'est dur d'être jouasse avec ce genre de pensées là, même si sa curiosité, ses réflexions et autres peuvent faire d'elle quelqu'un d'involontairement drôle.
En tant qu'Ombra elle est une existence unique, quelque chose dont elle s'est rendue compte en voyant peu de ses pairs auparavant, là où "beaucoup" semblaient partir eux aussi en pélerinage. Après, il faut noter que Qaguia ne se soucie que très peu de son île d'origine ou de ses habitants, les voyant comme des paresseux qui flânent inutilement sans jamais accomplir les merveilles des espèces éphémères d'ailleurs. Pas qu'elle soit hostile envers eux mais elle ne s'intéresse pas tant que ça à ses congénères et ne reviendrait sur son île que si quelqu'un voudrait visiter.
Petite, du haut de ses cent-cinquante, Qaguia peut paraître frêle poupée de bois pour des yeux distants. Si sa nature d'Ombra la rend facile à ignorer ou même carrément à ignorer, on peut dire que toute son apparence donne l'image d'une femme intéressante. Plus particulièrement, elle à le visage empreint d'une immortelle jeunesse, avec des traits sévères posés sur un visage poupin, particulièrement autour des joues. Sans paraître gamine, la jeunesse éternelle de Qaguia lui donne des airs de jeune femme depuis sa "naissance", avec un menton acéré, un petit nez pointu, un oeil bleu perçant, des fines lèvres très rarement souriantes et la peau bleue, sans que ce ne soit lié à ses pouvoirs de glace.
Si l'air sur le visage de Qaguia est souvent très dur, les lèvres pressées en ligne comme si elle cherchait à écraser du métal, elle tend à avoir l'air... mélancolique, des fois, regrettant quelque chose de son passé. Regrette t-elle son souvenir ou regrette t-elle son oubli ? Elle même ne pourrait pas le dire si facilement.
Le bleu c'est une couleur qui revient souvent chez elle, vous remarquerez de longs cheveux bleus foncés bouclés, lui descendant à peu près aux épaules, couvert d'un gigantesque chapeau blanc de sorcière, au bout pointu, si grand qu'il doit lui ajouter au moins quelques vingt centimètres de haut. Sans avoir vraiment d'idée d'où vient le chapeau et de pourquoi elle le porte, elle ressent une chaleur affectueuse en son coeur quand elle y pense et ne peut s'en séparer. Autour des épaules, elle porte une petite cape de fourrure grise, aux airs d'écharpe, pour se tenir un peu chaud même en utilisant son propre pouvoir. D'où vient la fourrure, Qaguia n'a foutre idée. Et cet anneau d'argent qu'elle porte à son annulaire aussi, elle garde car elle sait que c'est d'une grande valeur pour elle, sans vraiment savoir pourquoi.
La mode aussi statique que son existence, elle se contente souvent d'une longue robe blanche comme vêtements, avec de très grandes manches sur les bras, lui donnant des fois l'air de porter une robe de chambre trop grande pour elle. Recouvrant tout son corps, la robe s'ouvre légèrement au niveau du torse, sous le cou, montrant de la peau bleue ou, le plus souvent, un shirt noir avec le col haut pour lui couvrir le cou. Si Qaguia n'est simplement pas du genre à s'exhiber, elle à d'autres excuses beaucoup plus légitimes pour justifier sa pudeur : les marques de son affrontement passé avec une élémentaire de lave. Si la magie à pu l'aider à se soigner, elle porte encore des cicatrices notables, qu'elle souhaiterait dissimuler au monde, expliquant sa décision. Vu que son oeil fut pris dans la bataille, elle ne peut regarder que de l'orbite gauche maintenant, et elle tourne donc régulièrement la tête pour regarder autour d'elle.
Elle porte des sabots pour se déplacer, vu que pieds nu, c'est pas agréable. Ou alors des petits souliers de glace, tout dépend de son humeur et de l'état des dits sabots.
Pas très expressive, le language corporel de Qaguia est détaché. Droite comme un I, avec les mains croisées devant l'estomac, elle ne bouge que rarement et reste dans sa position selon son vouloir. N'aimant pas la lumière, elle aime se mettre dans des zones d'ombres quand elle le peut mais le chapeau la protège déjà, pratique, non ?
Ombra aux airs excentriques et détachée, le stoïcisme de Qaguia et son caractère las et blasé dissimule une très nette curiosité du monde et de ces habitants. Fascinée par l'idée des rêves et du destin, convaincue que le sien est impossible et ayant aussi l'impression d'avoir gâchée la moitié de sa très longue vie, elle cherche à mieux comprendre les gens et le monde autour d'elle, les aidant à accomplir leurs désirs les plus chers pour se motiver, elle-même, à accomplir son dessein original. Donner un sens à l'existence, surtout la sienne mais aussi celle du reste de l'humanité, voilà ce qui est son but ultime.
De caractère détaché, Qaguia est quelqu'un qui se concentre surtout sur ses envies et ses désirs du moment. Très neutre sur les choses qui n'ont rien à voir avec elle, la sorcière garde toujours une distance généreuse avec les gens autour d'elle. Taciturne et brève, la sorcière parle à tout le monde en employant leur nom et prénom, métier, race etc mais évite les petits noms, les titres affectueux et autres tendresses. Jamais rude mais concise, Qaguia cherche le silence pour dissimuler un petit problème de vocalisation : pas familière du tout avec le language actuel du Sekai, la sorcière parle de façon très cassée, incorrecte sur la grammaire, la phonétique, le dicton.. "toi pas prendre bougie ?" Par embarras, son silence est là pour préserver sa dignité, jusqu'a ce qu'elle parle un peu mieux. Elle blâme ses difficultés linguistique sur son énième isolement et ses interactions limitées !
Si elle se fiche de ce qui ne la regarde pas, Qaguia aime beaucoup apprendre sur les gens, la société, le ciel, la terre, les nuages. Elle se sent bébé dans un monde très vaste et veut accumuler autant de connaissance que possible pour bien s'habituer à la société. Notez qu'elle n'est pas tout à faite ingénue : elle est consciente de la nature humaine, de la République, du Reike, des grandes épreuves mortelles en soit, c'est ça que l'Ombra s'est dépêchée de consulter d'ailleurs. C'est les plus petits phénomènes qui vont la fasciner. Un jardinier qui prend soin de ses plantes, une transaction financière, la cuisine de haut rang, les jeux, elle se concentrera dessus beaucoup plus facilement. Et ne voudra pas arrêter de se concentrer dessus jusqu'a ce qu'elle comprenne ce que c'est.
Patiente impatiente, Qaguia n'aime pas rester sur place trop longtemps et déteste avoir l'idée de se tourner les pouces à ne rien faire. Mais quand elle trouve quelque chose qui l'intéresse, là, elle veut rester et le comprendre. Et elle sera très patiente. Trrèèss patiente. Sa magie de glace poussée à l'extrême ? Le résultat de cette patience, poussée à l'extrême pour durer des siècles. Des dynasties sont tombées, d'autres ont émergées, des noms fameux ont été engloutis dans les méandres de l'histoire, alors qu'elle apprenait de sa magie de glace. Quand quelque chose l'intéresse, Qaguia se concentre dessus de toutes ses forces, négligeant le reste jusqu'a ce qu'elle soit satisfaite.
Si elle est distante avec les autres, n'aimant jamais avoir des "amis" ou plus que ça, Qaguia aime bien comprendre comment eux marchent. Les rêves et le destin, c'est une thématique qui l'intéresse beaucoup. Sur Kaizoku, elle à bien vue comment les ambitions des hommes peuvent se heurter à la réalité du monde. Et même son propre rêve à elle lui paraît maintenant complètement hors d'atteinte, en dépit de sa grande espérance de vie. Grande espérance de vie qu'elle pense avoir diluée inutilement dans sa quête "impossible". En véritable crise de milieu de vie, la soif de connaissance de Qaguia est causée par la réalisation qu'elle s'est complètement détachée du monde. Et elle cherche à le connaître avant d'atteindre la fin de sa vie.
Mais aussi, elle veut voir les rêves des autres, comment ils font pour les atteindre, leurs ambitions. Et elle se proposera pour les aider. Pas tellement par intérêt véritable, et son aide se résume à "ma magie de glace peut faire ça ?" mais tout simplement car elle espère qu'un peu de leur détermination à réaliser leurs rêves, quand ils seront poussières dans un petit siècle de rien du tout, l'aspergera et qu'elle retrouvera espoir à réaliser le sien. Et puis, le plus de rêves et de desseins qu'elle aide à réaliser, comme une vraie petite fée marraine... le plus Qaguia se dit qu'elle engrange de l'expérience avec son propre rêve, non ? Elle se fiche aussi des moralités du rêve mais ne tue pas. Vu que ça empêcherait aux autres de pratiquer leurs propres rêves.
Après, une fois qu'elle à aidé quelqu'un, Qaguia n'aime pas traîner avec eux ou dans le coin, sauf s'ils réussissent à la convaincre de rester. Par peur qu'ils meurent de vieillesse et, pour les autres espèces à longue espérance de vie, parce qu'elle n'aime pas trop devoir vivre à un rythme autre que le sien. Une solitaire véridique, elle cultive son isolation mais aime s'imposer auprès des gens qu'elle veut "aider" qu'ils veuillent ou non, jusqu'a ce qu'elle soit satisfaite avec ses recherches. Mais si elle peut paraître un peu froide, elle respecte juste beaucoup les humains, orcs, nains, gobelins et autres, qui réalisent leurs ambitions avec si peu d'années au compteur avant de mourir. Et elle est souvent dédiée pour les aider. Mais si chaque rêve est valide et si elle aime les ambitieux, Qaguia n'aime pas les rêves de conquête et de violence, trop propices à tout ruiner.
Quand l'on meurt, l'on ne laisse derrière soit que des os. Elle ne sait plus vraiment qui lui à dit ça mais cette phrase lui est éternelle.
Du coup, elle n'aime pas la violence inutile. C'est la fin des rêves et des ambitions, l'ultime négation de quelqu'un, sans possibilité de revenir. Se défendre, frapper, blesser, tuer pour la défense, ça ne la gêne pas. Pas du tout, même. Mais tuer sans raisons, par plaisir pur ? Elle exècre. Et c'est le moyen le plus facile pour sa poker face habituelle de se troubler en une grimace dépitée. Et aussi le moyen le plus facile de finir abandonnée par sa personne. Notez que la répression des ambitions l'énerve en général. C'est pour ça qu'elle n'aime pas voir Kaizoku réprimée. Pourquoi est-ce que les habitants de l'île devraient vivre des moeurs autres que les leurs ? Pourquoi est-ce que leur liberté devrait être aplatie ? La République à été plus forte que Kaizoku, soit, mais ça ne veut pas dire qu'elle doit être réprimée.
Tout le monde doit avoir la capacité de faire un pas sur le chemin de son choix. Si jamais des volontés s'opposent et que l'une triomphe, soit, la force prime sur la faiblesse. Mais tout le monde, même un "faible", doit avoir le choix de se lancer.
Qaguiua peut être très sec, carrément hostile. Surtout si elle trouve votre rêve pas assez ambitieux ou, pire, que vous végétez trop à ses goûts. Notez qu'elle n'est jamais très chaleureuse déjà mais c'est surtout pour en faire un défi envers ceux qui vont l'approcher quand même, quelque part. Si quelqu'un à la patience ou l'endurance mentale de l'écouter, de lui parler et de la supporter, elle "s'intéressera" à eux en retour. Ou du moins, à leurs visions du monde et leurs buts dans la vie. Elle n'aime pas juste choisir un lambda dans la rue, c'est moins chic.
Qaguia n'a pas d'humour et les métaphores lui échappent, conséquences de son isolation. Elle ne rit jamais. Et elle n'aime pas les blagues parce que ce n'est pas important pour elle. Plus que tout, Qaguia veut se souvenir des choses importantes. Et si "les choses importantes" peuvent paraître dérisoires, elles ne le sont pas du tout pour la sorcière. L'oubli, c'est sa grande peur. Oublier et être oubliée, sans laisser une trace ou accomplir son rêve en 2000 ans d'existence ? C'est terrifiant, pour elle. Encore plus terrifiant est que sa mémoire ne se souvient que ses longues années qu'en bribe. Et si elle oubliait tout d'ici deux-cent bêtes années ? Et si elle devait ré-apprendre à lire, écrire, parler ? C'est dur d'être jouasse avec ce genre de pensées là, même si sa curiosité, ses réflexions et autres peuvent faire d'elle quelqu'un d'involontairement drôle.
En tant qu'Ombra elle est une existence unique, quelque chose dont elle s'est rendue compte en voyant peu de ses pairs auparavant, là où "beaucoup" semblaient partir eux aussi en pélerinage. Après, il faut noter que Qaguia ne se soucie que très peu de son île d'origine ou de ses habitants, les voyant comme des paresseux qui flânent inutilement sans jamais accomplir les merveilles des espèces éphémères d'ailleurs. Pas qu'elle soit hostile envers eux mais elle ne s'intéresse pas tant que ça à ses congénères et ne reviendrait sur son île que si quelqu'un voudrait visiter.
Petite, du haut de ses cent-cinquante, Qaguia peut paraître frêle poupée de bois pour des yeux distants. Si sa nature d'Ombra la rend facile à ignorer ou même carrément à ignorer, on peut dire que toute son apparence donne l'image d'une femme intéressante. Plus particulièrement, elle à le visage empreint d'une immortelle jeunesse, avec des traits sévères posés sur un visage poupin, particulièrement autour des joues. Sans paraître gamine, la jeunesse éternelle de Qaguia lui donne des airs de jeune femme depuis sa "naissance", avec un menton acéré, un petit nez pointu, un oeil bleu perçant, des fines lèvres très rarement souriantes et la peau bleue, sans que ce ne soit lié à ses pouvoirs de glace.
Si l'air sur le visage de Qaguia est souvent très dur, les lèvres pressées en ligne comme si elle cherchait à écraser du métal, elle tend à avoir l'air... mélancolique, des fois, regrettant quelque chose de son passé. Regrette t-elle son souvenir ou regrette t-elle son oubli ? Elle même ne pourrait pas le dire si facilement.
Le bleu c'est une couleur qui revient souvent chez elle, vous remarquerez de longs cheveux bleus foncés bouclés, lui descendant à peu près aux épaules, couvert d'un gigantesque chapeau blanc de sorcière, au bout pointu, si grand qu'il doit lui ajouter au moins quelques vingt centimètres de haut. Sans avoir vraiment d'idée d'où vient le chapeau et de pourquoi elle le porte, elle ressent une chaleur affectueuse en son coeur quand elle y pense et ne peut s'en séparer. Autour des épaules, elle porte une petite cape de fourrure grise, aux airs d'écharpe, pour se tenir un peu chaud même en utilisant son propre pouvoir. D'où vient la fourrure, Qaguia n'a foutre idée. Et cet anneau d'argent qu'elle porte à son annulaire aussi, elle garde car elle sait que c'est d'une grande valeur pour elle, sans vraiment savoir pourquoi.
La mode aussi statique que son existence, elle se contente souvent d'une longue robe blanche comme vêtements, avec de très grandes manches sur les bras, lui donnant des fois l'air de porter une robe de chambre trop grande pour elle. Recouvrant tout son corps, la robe s'ouvre légèrement au niveau du torse, sous le cou, montrant de la peau bleue ou, le plus souvent, un shirt noir avec le col haut pour lui couvrir le cou. Si Qaguia n'est simplement pas du genre à s'exhiber, elle à d'autres excuses beaucoup plus légitimes pour justifier sa pudeur : les marques de son affrontement passé avec une élémentaire de lave. Si la magie à pu l'aider à se soigner, elle porte encore des cicatrices notables, qu'elle souhaiterait dissimuler au monde, expliquant sa décision. Vu que son oeil fut pris dans la bataille, elle ne peut regarder que de l'orbite gauche maintenant, et elle tourne donc régulièrement la tête pour regarder autour d'elle.
Elle porte des sabots pour se déplacer, vu que pieds nu, c'est pas agréable. Ou alors des petits souliers de glace, tout dépend de son humeur et de l'état des dits sabots.
Pas très expressive, le language corporel de Qaguia est détaché. Droite comme un I, avec les mains croisées devant l'estomac, elle ne bouge que rarement et reste dans sa position selon son vouloir. N'aimant pas la lumière, elle aime se mettre dans des zones d'ombres quand elle le peut mais le chapeau la protège déjà, pratique, non ?
Histoire ou test-rp
Question !
Réponse.
C'est quoi... un père ? Tu parles de lui très souvent mais c'est jamais très positif ! C'est quoi, en fait ?
Un père, c'est un chieur qui te garde bien sage le temps que tu t'aplatisses à sa volonté. Il a pas pu avec moi mais je t'ai croisée donc... bah, j'ai eu de la chance, je pense. Je crois qu'il me pense mort, c'est pratique pour moi.
Oui mais... il t'a donné naissance, c'est ça ? Comment ? Par la trompe ? J'ai jamais vraiment vérifié.
Par l-pffffffffff ! Non non. C'est ma mère qui l'a fait. Un père, c'est quelqu'un qui à mis enceinte une femme pour que tu viennes au monde. Et idéalement, il s'occupe de toi et t'aide à assumer tes rêves dans la vie, pas comme mon vieux bâtard.
comment ça marche, ce truc de mettre enceinte ?
Naaaaaaaaan je me moque de toi là haha !
...
Le ciel au dessus d'elle s'étendait à l'infini, quelques braves étoiles tentant de se frayer un chemin au travers de l'immensité de jais au dessus de sa tête. Quelques fois, certaines étaient de nouveau engloutis par les nuages passant, leur masse énorme à peine perceptible aux yeux de Qaguia. Toute née qu'elle était, elle se demandait bien pourquoi ces étranges géants flottants mangeaient de bêtes orbes de lumières toutes riquiqui, au lieu de se pencher sur elle pour la manger. Quelques géants essayaient de manger une boule de lumière plus grosse que les autres mais tous échouaient à chaque fois : sa lueur perçait au travers de leurs gigantesque corps et ils finissaient par aller voir ailleurs, la laissant trôner de nouveau dans le ciel, victorieuse.
Mais elle avait vite compris que ces prédateurs impressionnants étaient enchaînés à la volonté d'une force invisible encore plus puissante, ratissant le ciel avec férocité. Et le sol avec juste un tout petit peu moins de force, suffisante pour soulever la neige autour d'elle mais pas assez pour que la nouvelle-née, affalée au sol sur son dos, ne soit balayée haut dans les cieux.
Conscient de son impuissance, cette curieuse force avait décidée de se venger en lui fouettant le visage de ses nombreux bras invisibles. Et si ce n'était pas immédiatement dangereux, c'était gênant... mais c'était quoi, le problème de cette île d'abord ? Si elle avait vu sa conscience extirpée des ténèbres il y a peu de cela, son existence dans ces ténèbres avait été plus paisible, sans problèmes comme la faim, la soif, le froid ou alors le vent et ses baffes ! Non, c'en était trop. D'un mouvement rageur, la chérubine se leva au sol, se frayant un chemin au travers du vent et de la neige pour entrer dans une petite tente. C'était facile : le feu à l'intérieur était la seule source de lumière visible sur des kilomètres entiers. Et si la tente était petite et étroite, avec seulement un bête drap entre l'intérieur et le monde extérieur, ça restait immensément plus agréable que le chaos de dehors.
L'Ombra à l'intérieur était le premier être vivant qu'elle avait jamais vu de sa vie. Sans cheveux, sans nez, sans oreilles et sans vêtements, il la dévisagea de ses yeux jaunes perçants dès son entrée, les deux orbes jaunes prenant à peu près la moitié de son visage en terme de pure superficie. La peau excessivement lisse, sans le moindre détail ou imperfection, elle ne put pas voir un petit sourire se former sur son visage en la voyant arriver, recouverte de neige. tu aimerais partir sa voix n'était qu'un murmure calme, au ton aussi impassible que son visage. le monde dehors nest pourtant pas plus paisible que cette ile
mais il est beaucoup plus vaste
et dans chaque direction tu ne trouveras que la mort
La vie en ces terres n'est pas si différente que cela de la mort ! Répondit t-elle seulement, tendant la main en sa direction au dessus des flammes. Je passerais ma mort dans les ténèbres. Autant passer ma vie dans la lumière !
...
Lovenes avait des affaires à régler de son côté mais il avait promit d'honorer sa dernière mission. Et de dédier sa famille pour protéger Qaguia. Ce serait sa dernière conversation avec quelqu'un de Kaizoku avant un très long moment.
Son petit coin de paradis isolé nécessitait la traversée d'une grotte complexe pour être atteint à pied et se trouvait près de rochers aussi pointus que massifs, à en rendre un navire de guerre aussi hardi sur l'eau que du gruyère. Tellement que les carcasses empalées de plusieurs bateaux résidaient en bas, remplis de cadavres anciens.
Un soir, elle était descendue vers le cimetière aquatique en entendant un appel à l'aide, guidée par son empathie.
Jamais plus.
....
Question.
Réponse.
C'est quoi, ton rêve ?
Battre mes ennemis et devenir le pirate le plus fort de l'île, pardi !.
Tes ennemis, ce sont qui ?
Tout le monde qui se tient sur le chemin entre moi et le trône de mon futur empire, je dirais ! Et papa, aussi. Et maman, vu qu'elle à pas dit "non" assez de fois à Papa. Et mes frères ? Mes soeurs ? Les autres habitants de l'île ? Tout le monde sauf toi est mon ennemi. Et le seul moyen de gagner pour moi, c'est d'en buter tellement que les autres vont se pisser dessus et se ranger derrière nous !
Et si tu perds ? St si tu meurs ?
Je mourrais par ma propre décision. Plutôt mourir libre que de vivre enchaîné, tu penses pas ? Je veux faire un empire que pour moi... et toi si tu viens avec moi.
...
Cette élémentaire de lave avait autant de ténacité qu'elle n'avait de puissance, c'était un fait. Elle ne s'était pas embarrassée de gestuelles d'intimidations inutiles ou de menaces élaborées, comme d'autres mercenaires ou pirates dans son genre, non. Elle avait simplement lancée autant de lave qu'elle pouvait manipuler sur sa cible -et elle pouvait en manipuler beaucoup- et avait, en quelques instants seulement, complètement détruit des siècles et des siècles de souvenir, brûlant tout et l'enterrant sous ses couches de lave magiques, pour que bien rien ne puisse y repousser si jamais Qaguia réussissait à lui survivre. Et si ces défenses de glace n'avaient pas pu résister à son assaut élémentaire pour quelques précieuses secondes, l'Ombra aurait été enterrée sous la lave, morte et anéantie.
À la place, elle avait réussie à faire quelque chose qui justifiait presque un millénaire d'apprentissage en pure magie de glace : chasser une élémentaire de lave. Elle n'avait pas été blessée et Qaguia n'avait aucune intention de la chasser pour ce fait mais... elle était partie, laissant la Ombra en vie. La sorcière de glace s'en tirait pas si mal : elle n'avait perdue que sa maison et les souvenirs engrangés à l'intérieur, presque un millénaire de connaissance et de souvenirs éradiqués complètement en l'espace de quelques instants par une maniaque de lave, qui l'avait attaquée pour... des pièces d'or ? Un sentiment de puissance ? De plaisir ? Elle n'était pas intéressée à en savoir plus, tant la réalité évidente de sa situation devenait visible à ses yeux.
ah
je pense que mon oeil est mort
À son oeil alors.
Si elle ne pensait pas avoir été aspergée de lave au visage, parce qu'elle aurait probablement beaucoup plus mal, Qaguia eut un vague sentiment de nausée en voyant du sang ruisseler d'entre ses doigts couverts de cendres, tâchant sa robe blanche endommagée d'un sillon pourpre inquiétant. Il y avait d'autres marques et d'autres blessures, l'empêchant de faire plus que de s'asseoir sur ses genoux, regardant autour d'elle alors que les flammes de l'élémentaire continuaient de tout dévorer autour d'elle, sans vraiment trouver de quoi s'étendre dans les côtes rocheuses de l'île. La vision maintenant à moitié recouverte d'un éternel voile noir, Qaguia soupira, la douleur physique bataillant sec avec la nausée qui lui accablait l'estomac.
Elle n'était pas triste, c'était ça qui la gênait. Ce n'était qu'une maison, remplie de trucs poussiéreux jamais tirés de leurs socles depuis le temps de civilisations ancestrales. Si l'élémentaire avait simplement toussé sur ces bibelots, sans doute qu'ils seraient partis en poussière. Et si quelqu'un, dans sa situation, devrait se sentir courroucée ou attristée à en pleurer, elle ne ressentait rien de cela. Seulement le triomphe froid d'une proie qui avait pu chasser son propre prédateur et pouvait maintenant continuer sa petite vie tranquille. Déjà, ses pensées s'éloignèrent de sa maisonnée presque involontairement, l'Ombra se demandant plutôt qui donc avait bien pu ordonner son exécution.
Baissant sa main droite, qui agrippait son oeil scarifié, Qaguia posa la paume de sa main sur le sang qui ruisselait de son propre visage blessé, créant une tige de sang gelé, qu'elle retira avant de laisser la glace lui remonter vers l'oeil. S'appuyant sur ce bâton fait de son propre sang, l'Ombra s'éloigna, vers les ténèbres si accueillants autour du feu.
...
Le vieil homme qui se tenait devant elle avait accumulé, au cours de sa longue vie, puissance et respect à mériter le respect de ses ancêtres pirates. D'un seul murmure de ses lèvres gercées, il pouvait ordonner une explosion à l'autre bout de l'île. D'un regard, il pouvait amener le silence à une salle remplie des pires rivaux possibles. D'un mouvement du doigt nonchalant, il pouvait décider du sort de dizaines de noms influents, ne faisant d'eux que des victimes de plus dans son sillage, jetant leurs exploits et accomplissements dans les méandres de l'histoire. Si son emprise sur l'île était loin d'être totale, et si beaucoup bataillaient contre son influence, il restait une figure influente de son époque. Lui, un simple nain du nom commun de Bruno, avait accompli son rêve de marquer l'île.
Et pourtant, elle ne voyait que les quintes de toux, les longs silences lors des réunions importantes, avec écartèlement garanti pour quiconque osait l'interroger sur son mutisme soudain, la main tremblante quand il levait son arme pour exécuter un jeune rival avec les yeux plus gros que le ventre, au point qu'il avait raté un tir à bout-portant hier. Et surtout, sa démarche frêle, si différente de la façon de marcher d'un homme qui bondissait vers son destin. Si l'alcool et la violence avaient laissées leurs marques, c'était bien l'âge qui aurait le dernier mot sur l'illustre Rertran, le pauvre humain ne bénéficiant pas des espérances de vie d'autres espèces.
Comme la sienne.
Je veux que tu me tue, Qaguia, assis sur une chaise de luxe, arrachée des mains froides d'un rival qui n'avait plus le pouls pour en faire usage, les beaux habits orange du vieil homme et le pistolet qu'il avait posé sur ses genoux cachait très difficilement sa condition actuelle : le pauvre semblait écrasé par le manteau de ses jeunes années, le vêtement comme comprimant ses épaules rabougries, et sa tête penchait en avant de façon inquiétante sous le poids titanesque de son vieux chapeau bicorne, son cou menaçant de tout simplement ployer sous un effort colossal. C'est ma dernière.. demande. Je ne mourrais pas ravagé par l'âge ou tué par un salaud chanceux. Fais le pour moi.
Qaguia resta muette quelques secondes, laissant le silence se répandre dans la chambre du criminel. Au loin, de par la fenêtre, son territoire s'étirait presque à l'infini dehors. ... Question.
Les lèvres fripées du vieillard s'étirèrent en un sourire presque tendre. Réponse
Est-ce que tu es content ? Est-ce que tu penses avoir achevé ton rêve ? Qaguia fronça des sourcils, pas sûre de comment elle allait formuler le reste. Je n'ai pas pu achever le mien avec toi, elle vit un chouïa de remords dans les yeux de l'ancien, le temps d'une seconde. Et en mourant... Tout ne risque t-il pas de partir avec toi ? Ton empire ne te survivra pas.
J'ai tué mes ennemis, j'ai massacré leurs familles, les ruines de certaines de leurs bâtisses sont toujours en flammes et j'ai eu la moitié de l'île qui faisait la queue pour me faire la lèche, il répondit immédiatement, un tendre rictus aux lèvres... suivi d'une énième quinte de toux, plaquant sa main contre sa bouche en essayant de continuer à parler. Et... et alors si tout s'éclate après ma mort, aussi ? J'ai bâti mon domaine pour moi. Pour que je profite de la richesse, du pouvoir et de la crainte des autres. Si tout part en couilles, c'est parfait, cet empire aura été à moi. Et à moi seul. Sans personne pour l'hériter.
Quand on meurt... l'on ne laisse derrière soit que des os, conclut t-il, se balançant sur son siège légèrement, le regard dur. Rien de ce qui ne se passera après ce soir ne me concerne. Que je cesse d'exister, que j'aille ailleurs ou que je recommence tout ça sous un autre visage, mon identité sera oblitérée. Je n'ai rien à foutre de ce qui peut arriver au monde après ma mort. Mais... pour toi, je me suis arrangé. Lovenes s'assurera que personne ne te cherche des noises, une fois que tu te seras décidée. Si tu veux finir le travail, il t'accompagnera. Si tu veux disparaître, il effacera tes traces. Et il dira à son fils de continuer son boulot. Et le fils de son fils de faire pareil. Tu seras tranquille. Le Code des Affranchis... sympa, hein ? Un esclave éternel, ouais.
... Elle avait fait ce geste des milliers de fois. Transpercé la tête de tellement de gens de ses piques qu'elle ne saurait jamais en donner le nombre exact, encore qu'elle passe le siècle suivant à écumer ses souvenirs. Pourtant, pourquoi est-ce que ça lui était aussi dur de simplement accomplir le dernier ordre du vieillard ? Pourquoi est-ce que sa vie avait aussi d'importance à ses yeux, lui, un simple humain ? Qu'est-ce qui rendait Merem si différent du reste de son espèce ?
Mon seul regret dans la vie est de ne pas avoir tué assez des enfants de nos rivaux, vu comment ils sont tous revenus nous faire chier, fit t-il, regardant sereinement sa femme former une stalactite de glace dans ses mains, compressant l'humidité ambiante pour en former une arme. Quand j'ai tué mon propre père, je n'ai senti que de la joie quand à recouvrer ses opérations. Quand j'ai fait écarteler Murray devant sa vieille bique de mère pour lui donner une crise cardiaque, j'ai juste bien rit. Quand j'ai tiré au travers de la poitrine de ma conne de nièce pour toucher mon ennemi, j'étais content de ne plus avoir à entendre ces geigneries de merde. Jamais je n'ai eu la moindre affection pour quelqu'un, ses yeux se levèrent vers elle, le visage dissimulé par son énorme chapeau, la tête baissée pour cacher sa tourmente actuelle. Mais... quand tu t'es faite poignardée, j'ai eu un gros pincement au coeur. Et une joie différente de l'habituelle en te voyant soignée. C'était marrant mais je me suis dit, pendant un instant, que même une vie banale et normal aurait été précieuse, avec toi à mes côtés.
...Mais je suis content d'être mort en faisant ce qui me plaît quand même. Toi aussi, fais ça. Fais ce qui te plaît dans la vie. Cache-toi un moment. Étudie la magie de glace. Conquiert l'autre moitié de l'île. Visite les nuages. Une vie où on s'amuse est la seule vie qui compte.
Ici, maintenant et à jamais, jamais personne n'aura été aussi importante à mes yeux que toi, Qaguia. Je t'aime.
La stalactite lui transperça la tête avant qu'il ne dise quoi que ce soit d'autre, lui poignardant le crâne sans qu'il ne ressente la moindre douleur ou même puisse voir le coup venir. Il s'affaissa seulement sur son siège, un air inexpressif au visage, sans que le sang ne coule de son orifice rouge sur sa tête : le stalactite l'avait gelé. Il était mort. Aussi mort que des centaines d'humains, d'elfes, de nains, d'onis et d'orcs différents au cours du siècle passé. Et seulement maintenant la pleine portée de ses actes venait de la frapper. Seulement maintenant, alors que son ancien amoureux avait été frappé de sa magie, se rendait t-elle compte de la douleur d'une vie perdue, elle qui s'était tellement dédiée à tuer des inconnus et des innocents.
Est-ce que cette douleur qui lui transperçait le coeur avait été ressentie par les amis et familles de ses victimes, quand il en restait pour pleurer dans le sillage de Rertran ? Est-ce qu'elle avait déjà une fois enfouie son visage dans ses mains pour y pleurer toutes les larmes de son corps, pleurant un maniaque qui avait répandu misère et mort sur son chemin avec son aide ? Est-ce que c'était de la culpabilité, de la tristesse ou autre chose ? Qaguia n'en savait rien. Mais c'était comme si la mort du vieux triton avait réveillé pas mal de choses en elle. Comme si elle avait finalement une idée précise de ce qu'est la mort d'un proche, elle qui s'était tellement abstenue d'avoir quiconque dans sa vie jusqu'à lui.
Il lui fallait partir. Apprendre la magie et ne plus jamais s'immiscer dans les affaires mortelles, encore qu'elle ne se souvenait même plus de pourquoi elle étudiait la magie des glaces. En cinq-cent ans d'existence, jamais elle n'avait sentie douleur aussi sévère qu'un coeur brisé. Et d'ici les siècles restants, jamais plus elle ne s'exposerait à cette douleur.
...
Une île, c'est un endroit où il y a beaucoup moins de gens que le continent. Ils sont empaquetés mais du coup faut juste s'éloigner de leurs habitations, d'après les dires du guide. Reposer le pied sur une île ne lui plaisait pas mais elle était catégorique : il lui faudrait du temps loin des gens pour apprendre la magie en un siècle. Et les gens de Kaizoku étaient trop occupés avec les autres côtes pour se soucier d'une seule petite ombra.
Un siècle. Elle n'y resterait pas longtemps.
...
Le désert s'étendait à perte de vue partout autour d'elle, aussi sec et sévère que son île de naissance mais avec le soleil, en haut, pour la punir si jamais elle s'éloignait trop des ombres. La nuit, elle errait de façon incertaine, cherchant des grottes pour se réfugier quand le soleil remplacera ce joli astre qui prenait sa place dans le ciel. Et la fortune avait voulue que cette grotte-là soit particulièrement fraîche, la "faute" à une magicienne humaine au fond de cette dernière, qui tenait un crystal de glace dans la paume de sa main, amusée par la petite Ombra qui se tenait à côté d'elle. Du coup, que penses tu de mon rêve, Qaguia ? Mes chances de succès sont comment, pour toi ?
Je pense qu'il est un peu débile, ton rêve, Darmia ! rit Qaguia, l'honnêteté brut de ses mots diluée par le rire innocent les accompagnant. Toute emmitouflée dans plein de draps utiles pour la survie désertique, c'était à peine si ses yeux bleus étaient visibles. Une mage de glace dans le désert ? Oulala, les Drakyns auront le temps de se faire la paix entre eux avant que tu ne réussisses, je pense !
La mage fit une grimace amusée et leva la main pour mettre une petite baffe amicale à l'arrière de la tête de l'Ombra. La Drakyn magicienne ne comptait pas se laisser faire, comme le voulait quelqu'un de son espèce. C'est pour la faire boucler aux gens comme toi que je me suis lancée dans cette entreprise ! fit t-elle. Et toi, c'est quoi ton ambition alors ?
Je veux explorer le mo- un rire gras lui répondit aussitôt, de la part d'une "amie" qu'elle aurait bien baffée si ce n'était pour la fraîcheur qu'elle apportait à la cave, de par ses pouvoirs. Simplement, elle se pressa les genoux contre la poitrine, un air rancunier au visage, sans oser faire plus. Et peut-être que ça avait été la mauvaise décision parce que Darmia ne fit que rire encore plus, son armure de métal cliquetant à chaque énième soubresaut de sa part.
Mais c'est basique, ça, basique ! Tout le monde avec un peu de bravoure le fait, ça. Tu peux vivre pas mal longtemps, non ? Tu devrais te trouver quelque chose à faire. Une ambition, comme... elle se pencha vers le côté, se tapotant le menton avec l'index de la main droite, yeux rivés vers le plafond de la cave. Devenir une personne riche et influente, sauver ou damner des tonnes de gens, tout apprendre d'une magie, décider du courant de l'histoire, tu peux décider de changer le monde et de garder une présence dans les livres d'histoire, quoi ! Comme moi je compte faire.
Qaguia la dévisagea, pas sûre d'avoir compris le message. Elle pouvait saisir le sens de ses paroles, facilement même, mais pas les comprendre. Tu te soucies de ce que des gens penseront de toi dans cinq-cent ans, toi ? Pourquoi vouloir marquer les choses à tout prix. Une vie n'a de valeurs que si elle est inscrite dans un livre quelque part ? L'Ombra pencha la tête sur le côté, confuse. T'es bizarre.
Parce que je veux pas m'éteindre comme un lambda. C'est mon rêve à moi, la Drakyn haussa des épaules, après quelques secondes de réflexion. M'en fiche de s'il est "bizarre", c'est mon ambition, c'est ça qui me démarque du reste des idiots, dehors. Certainneeessssss veulent mener une vie tranquille, moi, je veux que ma mémoire soit aussi éternelle que les étoiles en haut ! Quand on meurt, on fait que commencer une nouvelle vie en tant que mémoire. Ce que les gens font de tes agissements, enseignements et pensées, c'est important. Tu peux impacter le monde en tant que souvenir beaucoup plus fort qu'en tant qu'être de chair et de sang. Et j'aimerais avoir deux bon gros impacts, tu me suis ? Je serais une magicienne de glace comme aucune autre ! Elle étendit les bras, s'attendant à ce que sa seule audience applaudisse, mais le silence l'accueillit, à regrets, vu l'air dépité sur son visage.
... Comme aucune autre sauf moi, Qaguia murmura, le ton gagnant en intensité à chaque mot. Je serais une magicienne de glace qui va geler tout le Reike et bloquer le soleil à tout jamais, moi ! Elle sortit une main de son tas de couverture, serrée en un poing vengeur vers le plafond.
Oh, vraiment ?! Alors que tu ploies devant ce gros tas de lumière, tu penses pouvoir l'obscurcir ? Hah ! Tu piges vite ! Faut viser haut pour aller haut. Les autres, ils pensent même pas à lever le cou, quoi ! Allez ! Elle tendit la main en avant. Dans cent ans, on se recroise ici pour comparer nos magies, ça te dit ? Je pars avec pas mal d'avance, sois en certaine !
J'aurais autant d'avance sur toi dans un siècle que toi sur moi maintenant, alors ! Je te le promet, Melipa !
...
Question ?
Ah nan ! Cette fois c'est moi qui demande ! Du coup, c'est quoi ton rêve à toi ?
Apprendre la magie de glace, je pense.
Tu penses ?
Oui, je crois que c'est important pour moi, je ne sais plus pourquoi. Je sais juste que je dois faire ça.
Et quand tu auras tout appris ?
... Je sais pas. J'ai encore quelques formes à maîtriser mais il me faudrait de quoi tester. Et mon espace actuel, bah... c'est fou mais après des siècles, je perds en espace, je crois. C'est la merde, haha ! C'est toujours la dernière partie qu'est difficile comme ça.
... Je pense que je pourrais te trouver de quoi tester ta magie. En échange...
... ?
Accomplissons nos rêves. Je serais l'homme le plus fort de l'île. Et toi, la plus forte des magiciennes de glace. On sera invincibles, Qaguia !
... Je pense que je te comprends.
...
La "Dame Blanche", elle existait comme un fantôme dans la ville de Margil, être pas remarquable dans un hameau qui menaçait de disparaître des cartes. Asociale, les gens étaient toujours surpris de la voir écumer les rues tôt le mâtin pour acheter de quoi se nourrir mais jamais ils n'allaient la voir : tant qu'elle ne devenait pas un problème, c'était pas la peine.
Qu'est-ce qu'il pouvait y avoir de dangereux dans ces bouquins qu'elle ramenait chez elle ?.
...
Elle l'avait vu il y a quelques temps, près de l'entrée de la cave qui menait à son petit abode en bord de mer. Il s'était présenté comme le dernier des Lovenes, une sorte de famille qui avait des liens développés avec son passé, il y a des siècles de cela. Pourquoi elle ne se souvenait pas de ces personnes, elle ne savait pas, c'était le brouillard des âges. Pourquoi elle ne se souvenait pas du jeune Lovenes, là, c'était beaucoup plus simple : il n'était pas unique du tout, le pauvre. Il était venu lui parler de dette à payer, de longs et loyaux services et d'aide pour recouvrer du territoire perdu et, une fois qu'elle s'était rattrapée sur le dicton actuel, l'avait menacée de "conséquences" si son silence devait se perpétuer.
Elle avait assez de jugeote pour savoir qu'il voulait tuer d'autres et fonder un empire,. Et elle avait eu un remous désagréable à la gorge et à l'estomac, en pensant à cette idée. Aider quelqu'un à se trucider un chemin vers la gloire ? L'idée lui était aussi horrifiante que familière dans son esprit. Pas prête à assumer un chemin qui lui convenait si peu, autant à ses morales qu'a son enveloppe corporelle, elle avait poliment choisie de bâtir un mur de glace de plusieurs mètres d'épaisseur entre lui et elle avant de revenir vaquer à ses occupations. Rulka était venue le lendemain. "Rulka", c'était le nom de l'élémentaire de lave qu'il avait appâté avec des pièces d'or. Inutile petits objets précieux. Qui aurait pu croire la furie domptée par quelque chose d'aussi simple ?
Les mortels près de son logis, ayant vus son combat avec Rulka, avaient tôt fait de répondre rapidement à ses demandes pour reprendre des forces et se soigner. Puis, elle avait remontée la piste peu discrète de l'élémentaire, jusqu'à une des villes de Kaizoku, la "Ruche". Pas de Rulka en vue mais les hommes de Lovenes vinrent la visiter comme si elle était avec eux, lui intimant de la suivre vers leur seigneur suprême, dans une salle loin de tous. Ils pensaient qu'elle avait été amadouée, rendue docile après la visite explosive de l'élémentaire chez elle. Seul Lovenes vécut assez longtemps pour se rendre compte de son erreur, gisant paralysée dans une chaise à un coin de la table, à peine vivant là où les autres avaient eu la permission expresse de fuir, préservant leurs destins. Ses larmes et sa bave, elle avait tout gelé, pour l'aveugler et le faire taire, avec des "haillons" de glace.
Elle était partie, d'après ce que les gardes avaient dits peu avant, ce qui était là où elle avait pu apprendre son nom. Partie chasser un rêve destructeur ailleurs.
toi pas malin Elle articula, les mots sortant avec difficulté de ses lèvres quasiment violettes. Depuis combien de temps est-ce qu'elle avait parlé à quelqu'un avec de longues phrases, tiens ? Elle se sentait comme un bébé, ses pensées ne pouvant émaner de son corps qu'en bribes débiles. Ce serait un problème sur lequel se pencher, peut-être.
rêve débile pas ambitieux deja fait
toi va mourir et laisser que des os derrière toi mais moi pas voir ca
toi partir kaizoku maintenant et moi vivre dans maison toi maintenant
si moi revoir toi moi essayer voir si oeil toi tient dans orbite vide moi
toujours pas te tuer mais te le faire regretter très fort
La transaction s'était passée agréablement. À Kaizoku, où la force primait sur le droit, la victoire de Qaguia sur Lovenes ne fut pas contesté. Abandonné et exposés à ses rivaux, il disparut, embarqué dans un vaisseau ou attrapé au détour d'une ruelle. Tout son argent était allé vers Rulka, dans un geste stupide pour "convaincre" l'Ombra de venir l'aider. Que voulait t-il ? Pourquoi s'était t-il détourné d'elle, alors qu'il lui parlait de liens ancestraux entre elle et sa famille ? Ce n'était pas important. Rien ne l'était.
Parce qu'elle l'aura oublié d'ici deux siècles. Elle ne se souviendra peut-être même plus de Rulka, d'ici là. Son oeil sera... monté sur ses petites pattes gelées et aura décampé, vite fait.
Déjà, elle se fichait de ce détail. Les blessures vont et viennent. Elle se souvenait avoir été blessée il y a longtemps avant mais par qui, avec quoi, où, elle n'avait aucune idée. Et elle réalisait seulement maintenant à quel point des pans entiers de sa vie lui manquait. Avait t-elle été trop fainéante dans sa tentative de garder ces souvenirs à elle ? Est-ce que la marche du temps lui arrachait simplement des pans de mémoire comme ça, sans qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit pour sauver le tout. Et rien ne comptait, du coup, parce que tout finissait par être oublié. Mais pourquoi ? Est-ce que ça arrivait aux autres de son espèce ? Est-ce que les souvenirs à eux se perdaient comme ça ?
Même si elle devait littéralement passer le siècle suivant, elle devait accumuler des connaissances solides et inoubliables sur le monde. Et lentement se forger des connaissances plus petites, jusqu'à former quelque chose d'éternel.
Elle ne rigolait vraiment pas sur cette histoire de passer un siècle, d'ailleurs.
...
Question ?
... Hm.
...
Kaizoku n'était plus.
La République avait finalement fait main-basse sur son voisin diminutif. Juste rétribution pour des siècles de pillage et de raids, elle entendait certains décrie. Injuste répression et effort "impérialiste", elle entendait ailleurs. Elle notait tout, par peur d'oublier l'évènement, mais son avis sur la question était plus rarement recherché, invisible qu'elle était. Et peut-être là que c'était bien, vu ce qu'elle dirait.
Que, à Kaizoku, la force primait sur le droit. Et que les rêves guerriers des uns finissaient toujours par rencontrer ceux des autres. Et on pourrait lui répondre qu'en bien des aspects, la soumission de l'île-pirate était l'ironie du faible "fort" victime des conséquences de sa propre philosophie guerrière. Mais... ça ne rendait pas la soumission des rêves à l'intérieur moins tragique. Tous allaient devoir vivre selon les codes de la République, leurs lois réecrites et leurs destins décidés pour eux, sans qu'ils ne puissent, par la force de leur convictions ou de leurs bras, tenter de se forger un chemin vers le sommet. Tous risquaient d'être condamnés à l'anonymat médiocre, simples visages disparaissant dans la masse éternelle des générations.
Peut-être bien que le rêve d'une personne peut mener à beaucoup plus de mort et de destruction que les méthodes Républicaines pour garder la paix, oui. Mais s'il y avait un principe dont Qaguia se souvenait, c'était que l'ambition était importante. Si elle est faible sans rien pour la supporter, quelqu'un avec l'intention d'aller au sommet ira bien plus haut que les modestes qui se pensent simplement incapables d'exercer autant de contrôle sur leur avenir. Oui, l'on pouvait mourir en vol. Ou ne pas partir. Ou devoir supprimer les ambitions de rivaux en passant mais tel était le propre d'un feu qui ne peut brûler que pour lui-même.
L'île allait devoir se passer d'elle pour l'instant. Elle y reviendrait, un jour, mais il lui fallait tester sa vision du monde. Avant de tenter d'assumer son rêve, avant d'oser tenter une libération de Kaizoku, il fallait qu'elle s'expose aux ambitions des autres. Pour rallumer la flamme qu'il y avait autrefois eue en elle. Par chance, une certaine oni à une corne avait acceptée de l'escorter vers les terres Républicaines : ce fut là son premier contact avec le sol du Sekai, du continent principal, en plusieurs siècles. Mais ce à quoi elle pensait, c'était le premier pas de retour à Kaizoku, avec des réponses sur ses questions.
Et, peut-être, de quoi faire de son rêve une réalité.
Groupes d'intérêts
KAIZOKU : L'histoire de Qaguia est étroitement liée à cette île, qu'elle n'a pas quittée (ou rarement) depuis presque milles ans avant. C'est ici qu'elle y développa sa magie de glace et c'est ici qu'elle fit une rencontre ou deux, maintenant oubliée. C'est là que les gens peuvent assumer leurs rêves, au Sekai, sans être soumis aux humeurs de dirigeants tyranniques ou aux décisions de la silencieuse majorité. Pour ainsi dire, elle aimerait voir le statu quo restauré et l'île ramenée à son statut de "Ni dieux ni maîtres". Mais elle ne se lance pas de suite dans la bataille, vu que s'assumer terroriste pourrait la rendre recherchée en République, terre qu'elle cherche encore à comprendre.
Mais peu importe ce qu'est la République, leur soumission de Kaizoku n'est pas acceptable.
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Qaguia

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Vocation: Guerrier combattant
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C'était une longue, mais chouette présentation avec une histoire originale. La question réponse montre les mille ans présents dans Kaizoku. Amuse-toi bien avec ce TC.
(j'ai apprécié la petite référence à Allan Poe, je ne sais pas si c'est fait exprès ^^)
(j'ai apprécié la petite référence à Allan Poe, je ne sais pas si c'est fait exprès ^^)


Fight to raise your Empire or die. No Excuse.
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