Description physique:

L’on peut lire bien des mots sur le visage de cette femme, comprendre bien des sentiments mais aussi voir la véritable nature manipulatrice et belliqueuse. Sa simple présence impose le respect ainsi qu’une peur palpable, comme si une aura malsaine et maléfique pouvait se mouvoir autour d’elle, faisant bruisser les feuilles des arbres qu’elle approche; Faire onduler l’eau au bord d’une rivière; Obscurcir le ciel tel que le ferait le crépuscule venant. Ses pas feutrés donnent une grâce infinie à sa silhouette fine, sa démarche renforce cet aspect par la confiance et la sûreté qu’elle en dégage. C’est toute une allure qui se créée autour de cette grâce et finesse, les deux pieds sanglés de sandales de cuir montent jusqu’aux chevilles avant que deux fines ficelles ne viennent se nouer jusqu’à mi-mollet enserpentées autour des jambes dorées de la jeune femme. Le bas de sa robe, raffinée et cousue main, laisse entrevoir ses deux cuisses puis un large ruban noir tombe devant ses genoux pour orner le tout. Du moins, s'il elle ne porte pas son épaisse armure de bataille.

Ses hanches arborent une ceinture d’un tissu travaillé et satiné, encerclé de métaux précieux et scintillants, eux même sertis de pierres toutes aussi précieuses les unes que les autres, un travail d’orfèvre remontant parfaitement le tissu du bas de la robe pour laisser entrevoir une chute de reins des plus agréables à regarder. La robe, elle, vient se séparer en deux morceaux au niveau du fessier pour se tresser uniquement dans le dos laissant tout l’abdomen de la jeune femme à l’air libre, puis les deux morceaux de tissus viennent sangler ses bras pour réaliser deux ganses dans le dos au niveau des ailes. Son ventre aussi plat qu’une vallée présente plusieurs cicatrices ayant toutes leurs histoires, mais aussi des marques de fierté pour elle. De vieilles runes étaient quand à elle scarifiées sous le nombril serti d’une pierre brillante. Des peintures cosmétiques étaient réalisées quotidiennement sur les côtes. La poitrine de la jeune femme était cintrée par une unique bande de tissus satiné, l’aspect envoûtant de la Valkyrie était bien assez traître.

Ses mains étaient munies d’ongles aussi aiguisées que des serres, et chacun de ses doigts se voyait doter d’un tatouage ou chaque runes avait un sens lourd pour la Valkyrie, ses mains scarifiées au niveau de la paume et des poignets montrent les souffrances endurées par le passé. Un tissu pâle vient s’entrelacer autour de ses avant bras, venant se nouer au niveau du coude où chaque nœud possède une petite chaîne dorée laissant pendre une perle de mer, une pierre toute aussi précieuse que difficile à obtenir. Sa nuque est garnis de quelques cheveux retombant de sa queue de cheval, accueillant en son sein un sautoir délicat et argenté, un bijou semblant bien moins précieux que sa tenue d’apparat actuelle. Ses lèvres fines forment quant à elle un sourire des plus glaciale, aspect d’autant plus renforcé par les atouts cosmétiques utilisés. Son teint de peau pâle semble lui aussi corrompu, tout comme son âme, grisonnantes et froid, il inspire une crainte certaine. L’épaisse cape noire enveloppe la totalité du corps de ce sombre protagoniste, ne laissant entrevoir que son bandeau blanc sertir sa tête pour retenir ses cheveux, la large capuche englobant la majorité du crâne. Le reste de l’accoutrement, étant très bouffant, cache parfaitement la forme fluette de la femme et se contente de tomber à ses pieds et de traîner au sol, si bien que lors de ces déplacements, une personne commune aurait l’impression de voir flotter une ombre discrète et menaçante au dessus du sol.
Sa posture et son allure font d’elle une grande dame de société montrant définitivement son attachement à une lignée noble et son appartenance à une sphère sociale supérieure.

Description mentale:


Définir ou même parler du caractère de la Valkyrie serait une aberration en soi, personne, oui personne ne peut définir ou quantifié un tel comportement. Elle sait cacher son jeu autant qu’elle le veut et laisse toujours entrevoir des choses en laissant apparaître d’autres. Manipulatrice, elle utilise toute l’éloquence que sa classe sociale lui impose afin de manier avec verve et malice les mots. Laissant sous-entendre des faits, elle ne lésine pas sur le pouvoir des mots faisant d’elle une redoutable oratrice. Aussi étrange que cela puisse paraître, Tissaia peut faire preuve d’une grande clémence vis-à-vis de ses subalternes, elle récompense copieusement les victoires et les réussites, s’entourant de personnes compétentes et loyales à sa personne. Mais elle est un modèle de cruauté lorsqu’elle décide de châtier une faute trop lourde, ou supprimer une menace grandissante à ses yeux. Elle sait montrer aussi toute sa classe et sa dignité; de lignée certaine elle a reçut une excellente éducation lui permettant ainsi de briller en société et rester d’une politesse exemplaire. Très maniérée elle reste très à cheval sur le protocole, aussi bien envers les autres qu’elle-même, un non respect de ce dernier peut-être lourd de conséquences pour son interlocuteur.

Aussi froide que la mort elle-même, la jeune femme, n’hésite pas à être des plus imaginatives qui soit pour parvenir à ses fins même si cela sacrifie des centaines de vies pour une faible victoire. Torture, agonie, douleurs et souffrance sont des maîtres mots, elle tire l’essentiel de son pouvoir de la désolation et de la mort qu’elle administre si facilement. Ses plus grands défauts viennent noircir un tableau déjà bien sombre, plutôt solitaire elle est une très mauvaise meneuse sur le terrain et préfère agir seule dans l’ombre. De nature impatiente, elle ne tolère en aucun le retard, l’absence, et elle estime devoir obtenir des résultats dans la minute. Très à cheval sur la présentation et l’esthétique. En société, elle reste très effacée, dégage un calme certain et ce, dans les pires situations, elle se contente généralement d’observer beaucoup avant de prendre la parole. D’une tenue, d’un style, et d’un parler irréprochable, elle accorde une énorme importance au fait de la déperdition des fondamentaux républicains, notamment pour ce qui est des recrues militaires.
En effet, la demoiselle estime que toutes devraient subir un entrainement plus dur pour préparer l'armée Républicaine aux défis qui se présenteront bientôt.

Elle éprouve un profond dégoût pour les êtres faibles et donc repoussant qu’elle qualifie d’abjecte et n’hésite pas à sacrifier ou tuer ceux-ci dés que l’occasion se présente à elle. Vis-à-vis des autres citoyens ou soldats de son rang elle se contente de défendre ses idées avec fougue tout en ouvrant le débat avec les autres. Les personnes de lignée inférieures lui indiffère un peu, elle ne montre de l’attention qu’aux citoyens et soldats qui agissent dans le respect des traditions ou descendant d’une lignée noble. Étant persuadée que parler peu c’est parler bien, elle confie la plupart de ses tâches à son palefrenier qui se contente de référer les personnes compétentes. D’une malveillance sans fin, elle cherche toujours à parvenir à ses fins en s’entourant des plus brillants éléments, selon elle, il n’y a pas pire espoir que d’espérer avoir un espoir. Ainsi donc elle utilise ses moyens, instillant en eux une goutte d’espoir et les anéantissant avant de les briser. Totalement sectaire à une classe qui lui est inférieure, elle ressent du mépris, un dégoût, de la haine envers des êtres qu’elle considère inférieur, jugeant leurs vies insignifiantes, nauséabonde, tout comme les hommes qui pour elle ne méritent pas la vie. Seul les femmes dignes mérite son attention. Cet extrémisme la pousse parfois à des meurtres abominables, dévoilant toute sa folie, sa cruauté, et son penchant pour le respect de la classe féminine. Une Caste qu’elle rêve de voir «pure» totalement obnubilée par le pouvoir et la puissance, ne laissant plus aucune chance aux êtres inférieurs, aux malfrats, aux gens sans honneur ni discipline.

L’assemblée devant la jeune femme était en haleine, tous avaient entendu parler de cette Valkyrie. Tous ici savaient qu'elle voulait devenir la nouvelle légende militarisée de la République. Sur le navire, une petite estrade de fortune en bambou avait été installée ici spécialement pour la Valkyrie.

"-Terre brûlée, décharnée, calcinée, assoiffée, polluée, négligée... Et j'en passe et pourtant, il existe un mal bien plus impitoyable au sein même de cette perle fendue qu'est Kaizoku. Un mal millénaire que nous seuls pouvons annihiler. Ce mal c'est l'homme, sa corruption, son pouvoir, son comportement. Voyez-les, retranchés dans leurs bastions, décider du sort de leur île en voulant imposer la force à la République ! Voyez leur soif de pouvoir les aveugler et commettre les pires erreurs ! Que se passe-t-il pour que l'on puisse laisser en place des tortionnaires, des tyrans, et des profiteurs qui tirent les ficelles du monde, envoyez nos  fils et filles à la mort par des décisions prises en quelques minutes ? Comment et de quel droit peut on comettre un attentat impunément sur nos terres ?! Quel monde est ce dont ? Qui peut se le permettre ?! Voyez mes  Frères, voyez mes Soeurs ! Ils nous sous-estiment de nouveau, et ils ont paieront le prix! Leur aveuglement leur à empêcher de prévoir notre retour et notre apogée ! C'est des cendres que nous tirerons notre salut, c'est de l'ancienneté et de la désuétude que nous créons un puissant empire Républicain ! La légion est en marche, et ni leurs hommes, ni les canons ne nous arrêterons, nous sommes le représentant direct du peuple. Il est temps de régler définitivement le compte de Kaizoku et de ces mots dépourvus de sens pour notre époque. Il est temps de faire sonner les tocsins, de faire vibrer les tambours, d'assombrir le ciel de nos fléches, de faire bouillir le peuple Républicain vers sa liberté! Ils ont une armée?! Nous avons des soldats de la République ! Des citoyens avides de justice et d'égalité derrière nous ! Il est temps d'abolir les privilèges de ces êtres infects ! Réveillez-vous ! Souvenez-vous des enseignements du passé ! Levez-vous, soldats de la liberté ! Marchez vers l'infamie et supprimez la !

Leur pire erreur est de nous sous-estimer! Nous sommes de retour, certains en pâtiront plus que d'autres, mais une chose est sûre... Le peuple obtiendra raison, et les lâches traîtres et manipulateurs, les tyrans, les auto-proclamés. Ceux-ci je peux vous le garantir, auront leurs dépouilles exposées pour que le peuple voit que, même à l'intérieur de leur corps, la pourriture règne. Je les plains ces imbéciles qui ont cru que la République s'était laissée battre ! Je les plains ces idiots qui avaient cru s'être débarrassés de nous avec un attentat de pacotille ! Et je les plains ces ânes qui ont cru qu'en dénigrant notre image ils nous auraient affaibli ! Je plains de façon général ceux qui ont contribué à cette farce, mais à l'heure du jugement dernier, que diront ils ?! Que feront-ils lorsqu'ils seront confrontés à leur propre lâcheté ? Je vous le dis, ces hommes pourriront d'eux même ! Ils implorent notre pardon ! Et entendez-les geindre ! Entendez-les pleurez ! Entendez-les hurler à notre venue ! Ce que je vous apporte n'est pas la vérité, ce que je vous apporte c'est le moyen pour y accéder, car soyez-en sûr : elle éclatera, et ces "hommes" qui nous prennent de haut, qui possèdent un ego surdimensionné, qui pense obtenir de droit tout ce qu'ils veulent sans avoir les compétences. Ceux là, se retrouveront dans les fosses communes où l'on verra marquer "ci-gît de sombres idiots". Le trop plein de confiance en eux va tout simplement être leur faille, nous l'exploiterons et nous la détruirons! Victoire pour la République ! Révoltez-vous ! Confondez nos ennemis ! Abattez-les ! Ils ne méritent même pas leurs places parmi nous!"


Les soldats hurlent, frappent ardemment leurs boucliers, scande et entonne des chants belliqueux. Ils avaient l'habitude des discours galvaniseurs du Général, mais cette fois-ci elle s'était surpassée pour offrir le meilleur à ses troupes. L'attentat l'avait profondément marqué et il lui fallait désormais laisser la vengeance de la République abattre sur cette île. Bien entendu, elle n'était pas dupe, elle savait aussi voir l'aspect pécuniaire des lieux, elle savait que tout ceci avait offert un prétexte à la présidente pour lancer l'annexion de l'île. Mais le Général avait ses ordres et cette situation lui permettrait de faire étal de sa stratégie et de sa violence au combat afin de dissuader quiconque de s'en prendre à la République. Le navire écume les vagues et l’équipage s’affaire à ce que rapidement, les bastingages et les voiles sont rapidement mises en ordre pour arriver vers la plage de l’île soigneusement désignée par le Général. Des opérations similaires ont d’ores et déjà lieu tout autour et ne sont pas sous son entière responsabilité, elle, elle se devait d’établir une tête de pont pour permettre l’arrivée de la logistique et des renforts afin de poursuivre ou non cette guerre en fonction de la politique bien entendu. Elle détestait la politique, une perte de temps. Des gens qui s’affairent à dire aux autres comment faire sans jamais n’avoir exercé leurs professions.

Elle déploie sa longue-vue et place son regard au loin afin d’observer la plage qu’elle avait choisi. Elle était en tout point parfaite. Elle fait résonner son puissant Cor, donnant ainsi le signal au tambour de guerre de faire leur officie et de haranguer les soldats ! À l’Est et à l’Ouest de sa position, d’autres navires pourfendent avec ardeur la houle en arborant fièrement les couleurs Républicaine. Tout semble se dérouler comme prévu, le plan a été vu et revu et tous les officiers et sous-officiers en charge de l’opération connaissent leurs travails et la manœuvre a effectuée. Bien entendu, elle serait au cœur de l’action et dans le contingent où le risque est le plus fort. Il faut inspirer les hommes et leur offrir les portes du Valhalla.

Le navire ralenti, les matelots placent la passerelle et ouvre la rambarde, permettant ainsi de laisser les lignes de deux hommes de passer en même temps pour rejoindre la plage. Elle foule le sol sablonneux en première et dégaine son espadon si reconnaissable avant de désigné l’adversité qui lance déjà sa première charge ne laissant aucun répit pour les Républicains.

Les corps, les armures et les armes s’entrechoquent dans un balais de violence suivi d’une acoustique sanglante. L’armée semble mal déployée et la piraterie et les hommes libres de Kaizoku attaquent sans ménagement le flanc droit de l’armée qui semble en mauvaise posture. Au cœur de la bataille, la Valkyrie sort du lot, frappant, tranchant, utilisant la violence comme intimidation, aucun prisonnier. Bons nombres d’ennemis s’écartent sur son passage en espérant ne pas croiser le fer avec.

Les autres navires arrivent tardivement volontairement, tout ceci fait partie du plan. Une bande de vauriens dégénérés ne peut décidément pas faire face à une armée forgée dans la puissance de la discipline et de l’abnégation ! Toujours attaquer sur le flanc droit, la Valkyrie sonne le cor. En quelques minutes, son armée se divise en deux et laisse un couloir béant. C’est le signal tant attendu, les autres armées qui viennent de débarquer s’infiltre dans ce couloir et viennent frapper au cœur des forces armées ennemies. La Valkyrie sonne une deuxième fois le Cor, ses troupes initiales se meuvent pour encercler l’ennemi les voilà désormais séparés en deux morceaux et dans l’incapacité de fuir et de se défendre sur un seul front. Tout le génie militaire de Tissaia s’exprime au cours de cette manœuvre. Presque une heure plus tard, la plage est entièrement sous le contrôle de la République.

L’officier en second s’approche dès lors du Général, il prend le soin de contenir le « Mon Général » car il sait que « Mon » est le diminutif de Monsieur et que la Dame a une profonde aversion pour les hommes.

« Une bataille spectaculaire Général ! Votre génie stratégique à encore frapper. »

Elle ne daigne pas répondre tout de suite, elle ôte son heaume rayé par la bataille et inspire une grande bouffée d’air.

« Vous sentez ça Lieutenant ? L’odeur du sang qui gorge les grains de sable ? N’est-ce pas exaltant mon ami? »

« Pour sûr Général, quelle sera la suite des opérations ? »

« L’annexion par la force ou par un traité. C’est à eux de décider désormais. Reconditionnement du matériel dans un premier moment, et ensuite, si nous avons le temps… Laisser les hommes se reposer un peu. Qu’ils soient cependant sur le qui-vive afin que nous puissions prendre part aux hostilités. »

« Reçu Général ! »

Le matériel est rapidement remis en état, les morts sont évacués du champ de bataille et placés sur les navires, ils mériteront un repos éternel dans le Valhalla. Une fois que les corps sont tous centrés, le Général s’avance vers eux et prononce quelques mots dans une langue incompréhensible.

Sur la plage, des tours de garde sont instaurés, les hommes fouillent les corps des forbans, des boucaniers et autres sympathisants du régime afin d’obtenir d’éventuels renseignements sur l’ennemi et ses positions. La Valkyrie de son côté, convoque son état-major et les officiers afin de planifier la suite des opérations. La nuit tombe et certains soldats se voient recevoir l’autorisation d’allumer des feux et de faire rôtir quelques poissons pêchés plus tôt.

« Quelqu’un connaît il réellement l’histoire de la Valkyrie! »

« On dit qu’elle a 5000 ans! Comment savoir ?! »

« Moi je sais. »

Les soldats autour du feu se taisent et se lèvent brutalement avant de se mettre au garde-à-vous devant le Lieutenant. Le silence de plomb fait m’officie d’un sort runique de dispersion tant il est lourd.

« Elle n’a déjà pas 5000 ans… Mais entre 200 et 250 ans, je ne sais pas très bien. »

Le Lieutenant dépose son arme près du feu et prend place sur une épaisse bûche non loin de ces soldats, il affiche un sourire en coin, n'est il pas légitime pour ses hommes que de vouloir en apprendre davantage sur leur Général ?

« Autant vous le dire, je ne sais pas tout. Mais le peu que je sais me semble tenir la route. Notre Général est une Valkyrie qui est née, il y a plus de deux cents ans, ou et quand je ne sais pas. Ce que je sais par contre, c'est que les Valkyries ont toutes un rôle à jouer et que le sien est entièrement dédié au combat à la destruction. Elle a vécu et grandi sur une île lointaine, ou un ordre a été instauré pour confier aux femmes les plus hautes responsabilités tandis que les hommes se devaient de faire les travaux courants.»

Des rires s'élèvent et les soldats échangent des regards blasés et grivois.

« Ne riez pas. Seules les femmes de cette île étaient formées à la guerre, à la politique. Pour des raisons inconnues, je sais que notre Général s'est rebellé contre ce système et a tenté un coup d'Etat. Elle a été poursuivie dans le tréfonds des terres et a été laissée pour morte après un assaut d'envergure. Un paysan l'a découverte dans une forêt et il l'a soignée avant de la conduire au sein de la République... La suite, nous la connaissons. Pour des raisons inconnues, je sais que notre Général s'est rebellé contre ce système et a tenté un coup d'Etat. Et voilà !»

Un soldat affiche une moue songeuse avant d'alimenter davantage les propos de son Lieutenant.

« Mais... Si elle a trahi son ancien foyer... Pourquoi ne pourrait-elle pas le faire ici aussi ?»

« C'est là tout le danger mon ami. Nous avons tous des aspirations différentes qui nous pousse, peut-être qu'un jour, elle retournera sur sa terre, peut-être restera t'elle ici, peut-être mourra t'elle au combat... Trop de variables.»

La nuit passe et le lendemain, le Général rassemble les soldats en rangs serrés avant de déplier un épais rouleau.

« Voici une missive de la présidence : La Présidente de la République, déclare l'annexion totale de Kaizoku. Les soldats présents sur site recevront leurs nouvelles affectations prochainement. Et à titre personnel, je paie le banquet de ce soir à l'ensemble de la compagnie.»

Des cris d'allégresse marquent la fin temporaire des hostilités, offrant un bref moment de répit au Général et ses hommes... Voici les prémices de la légende la Valkyrie Républicaine.

Indiquez ici les différents groupes d'intérêt de votre personnage et décrivez  en quelques lignes sa vision, ses actions, sa position et son appartenance vis-à-vis de ces groupes.


Les groupes d'intérêt ne sont pas obligatoires.