Courir, un exercice qu'il connait tout de même depuis fort longtemps. Courir après des chimères, courir pour échapper aux autorités, qu'elles soient autochtones ou bien mondiale, courir pour sa vie, courir pour leur mort. Courir encore et encore... A tel point, que son corps est forgé comme une pièce de métal d'une qualité supérieur : Ciselé et aiguisé, presque coupant. Néanmoins raccommodé à de nombreux endroit, Alvis ne comptant plus les cicatrices, qu'elles soient propres et bien faite, ou bien de simple endroit cautérisé grâce à un tisonnier porté à chaud.

La première chose qu'on remarque, c'est les deux mètres de barbaque qui vous font face, et qui sont près à tout moment, à vous foncer dessus, vous rentrer de dedans, et vous déchirer en plusieurs morceaux. Fasciés harmonieux, coup de cheveux typiquement des montagnes : Les coté et le dessous rasé, et la longueur restante tressée, le tout étant assez long pour descendre en dessous des omoplates du Malicieux. Cela permet de ne jamais être gêné pendant le combat, mais de garder une tradition séculaire, qui veut qu'on se coupe les cheveux qu'une fois défait au combat.

Silhouette massive et musculature proéminente, ses yeux bleus gris, assez changeant selon les saison, le soleil et le ciel qu'il traverse. On dirait presque qu'il vous foudroie du regard, tellement cet azur peut être brillant et électrique. Sa démarche déterminée, c'est le genre de mec à toujours savoir là ou il veut aller. Il sent le bois, la résine et le sel.

Des marques dessinées à chaque fois qu'il part au combat, sur les deux côté de son crâne, lui donnent un aspect primitif, presque sauvage, en tout les cas on sait que l'on a affaire à un rejeton des montagnes.

Alignement : Chaotique Neutre.

Loyal - Impitoyable - Colérique - Sanguin - Fier - Malicieux et Malin - Suit son propre code de l'honneur - Joyeux luron.

Si d'aventure vous croisez un jour Malice,, tachez de ne point le mettre en colère. Bien qu'il soit d'un naturel plutôt patient avec le genre humain, tant que cela lui sert d'une quelconque façon, si vous arriviez à le faire sortir de ses gonds -ce qui es fort aisé finalement, soyez sûr que les conséquences seront terribles. L'arme qu'il porte à la ceinture n'est pas la pour faire décoration, ni servir de jouet. Il sait s'en servir et n'hésitera pas à le faire à la moindre occasion, si vous lui donnez un prétexte de faire ressortir toute la rage qu'il y'a en lui, il s'en donnera à cœur joie. Impulsif et sanguin, il réagit à l'instinct plus qu'avec son intelligence, et bien que ce soit une qualité parfois, lui permettant de prendre des décisions rapidement en cas de force majeure ; Il s'agit surtout d'un désavantage de poids dans les combats qu'il mène..

L'injustice, lui donne cet côté barbare, impitoyable force de la nature qui écrase tout sur son passage. Pour lui, il faut tuer ou être tué, détruire avant que l'on ne nous détruise. La meilleur défense, c'est l'attaque. Schémas classique et usité, mais qui fonctionne toujours aussi bien. En revanche, le petit gars à des qualités non négligeable, qui en font un compagnon de route digne de confiance, et d'une amitié sincère.

Loyal, il ne trahira jamais une parole donnée, et quand il jurera allégeance, soyez sûr qu'elle sera sincère, et solide. Pour l'instant, il ne voit personne à qui la donner, voilà tout. Il a en conséquence horreur des mensonges et des menteurs, ainsi que des parjures et des traîtres. Il préféra toujours l'emporter avec les honneurs, et par exemple, ne s'abaissera jamais à tuer un ennemis désarmé. Il est pétris des croyances de son peuple et de ses parents, comme tout ceux qui ont grandit dans l'amour et la pérennité d'une bonne famille.

S'il est devenu pirate, c'est simplement par désir de liberté, et par tradition familiale. Chez lui, on est Marins de père en fils. On a ça dans le sang, et on participe aux pillages du continent depuis des générations.

Il a également dans le sang, une soif et une joie de vivre sans commune mesure, en faisant un bon vivant qui aime savourer bonne chaire, et bonne bière. Il est d'un naturel plutôt alcoolique selon certains, mais il ne voit pas où est le problème. Joyeux luron, il aime faire rire les gens, bien que ce soit souvent à leur dépends, et dans le but de les tourner ridicule.

Après tout, tant que c'est drôle, pourquoi se vexer ?

Montagnes Septentrionales de Courage ▬ Il y'a 26 ans...

La montagne, ça vous prend, ça vous garde. Et parfois ça vous teste très fort pour savoir si vous êtes digne de sa protection. Dans les croyances du clan de Malice, l'un de ses clans de pillard qui écument les mers dans le but de faire ripaille, et de croiser le fer avec les plus puissants de notre ères, on a pour tradition de laisser son enfant dehors la première nuit de sa naissance, dans son couffin. Si le petit est assez résistant, il survivra et grandira comme un homme fière et brave. Fier d'avoir bravé la mort.

Le jour de la naissance d'Alvis, une tempête de neige leur tombait sur la tête, et même la mère d'Alvis, qui restait d'habitude silencieuse sur les méthodes de son mari, ne put s'empêcher de retenir quelques cris de compassion à l'égard de son enfant.

- Mon fils, mon fils ! Il va mourir ! Ne m'enlevez pas mon fils ! Qu'elle disait, le regard vide, prise de fatigue par l'accouchement.

Durement, Alrik le Chien-fou, chef de clan et tyrannique autorité parentale, prit le fils des bras de la mère, pour se diriger à l'extérieur de la chaumière, et y déposer l'enfant. Il se retourna vers tout les membres de son clan réunis, mais plus particulièrement vers sa famille de sang.

- Tout le monde à la même enseigne, et pas d'exception ! Par Dodenïn, je le jure, mon fils passera la nuit dehors et deviendra un homme !

Il se tourna ensuite vers la cheminée, pour y allumer un feu. En profitant pour faire de même avec une longue pipe odorante qui lui permit de trouver le sommeil. Yara , quand à elle, ne put fermer l'oeil de la nuit, ni quitter des yeux le paisible couffin qui trônait dehors, sous un déluge de neige. Par chance, ou bien à dessin des dieux et de leur instrument -le père ndlr, il se trouvait sous le porche et fut épargné par la plupart des flocons.

Parfois, la vie ne tient qu'à un fil, il s'agirait de ne jamais le perdre celui là.

Les montagnes septentrionales de Courage ▬  Il y'a 13 ans....

Il pleuvait à pierre fendre. Dans une petite crique aménagée  le long d'une ravine, quelques hommes accostaient dans la ferme attention de ne pas faire de quartier. Le clan des Ragnarsson était connu pour son appétit de conquête, et sa soif de sang. Ils devaient s'allier aux autres clans des montagnes afin de les défaire dans les règle de l'art, et stopper leur progression sur les terre du clan de Bjorn Tête-d'enclume. Pour se faire, le père de Malice avait envoyé une trentaine d'hommes armés jusqu'au dent, la crème de la crème, qui ne souffrait de comparaison avec les autres membres du clan ; Des mastodontes pour la plupart, qui culminaient à presque deux mètres de hauteurs chacun, et qui n'avait à rougir d'aucun animal sauvage d'un point de vue férocité.

Et parmi ce groupe homogène, se trouvait une disparité, une singularité, une particularité bien spécifique du clan : Alvis Hagersson. Un petit gars de treize ans alors, mesurant un mètre cinquante sur la pointe des pieds, et fin comme un fétu de paille.

- Nous allons passez la nuit ici, cria le responsable du petit groupe, un vieux briscard que connaissait bien le jeune garçon, pour que sa voix ne tonne plus fort que les éclairs qui tombaient alors... Demain nous irons rejoindre les terres de Bjorn, et nous retrouverons un autre clan allié, qui devrait nous aider à reprendre le village de Cumbern. Vous savez ce que vous reste à faire ... Alvis ! Va me chercher du bois pour le feu, et te chie pas dessus si tu rencontre un Yéti ... Plaisanta il à moitié.

Transis par la peur, Alvis fit le tour du camp quand il entendit un bruit sur sa droite. Il lui semblait que les arbres lui murmuraient de s'enfuir, de retrouver la sécurité du feu, et du campement qu'avait probablement déjà dressé les autres. Mais la fierté, et l'éducation qu'il avait reçu, le poussèrent à continuer sa route, faisant fit du bruit de pas qui semblait se rapprocher de sa position.

La peur lui tenaillant le ventre, il poussa délicatement un bosquet de hautes herbes, se retrouvant dans une sorte de congère arborée, dans laquelle on entendait le moindre crissement des chaussures sur la neige. Il fut sûr d'être suivi à ce moment là, et il commença à se hâter de rentrer.

Il tua son premier homme quelques soirs plus tard, dans un mouvement libérateur, sans aucun contrôle sur la situation. Il tua un homme, tâché de sang de sa victime encore frais, et ne regretta jamais son acte d'avoir pris une vie ; Comme beaucoup de ses compatriotes, il avait le combat dans les gênes.

Dans les eaux, non loin des terres paradisiaque  ▬  IL y'a 9 ans.

La pauvreté, la dureté de la vie, les petits tracas du quotidien mit bout à bout, le goût amer de la défaite, obligèrent à une exode forcée pour tout le clan, qui partis fort de cent hommes, et de plusieurs navires de guerre, des "Drakarms", de grand bateau à fond plat, capable de descendre les rivières les plus traîtresse, comme de parcourir de longue distance à travers les océans.

Il faut dire que le clan était connus pour leur côté globe trotter, on avait fait que forcer le trait voilà tout. Seuls, repliés sur eux même, ayant perdu leur combat contre le clan de Ragnar, toute la famille décida de descendre s'occuper du cas des petits de ce monde, là où la vie semblait plus belle, plus savoureuse, plus .... simple quoi.

- Terre en vue, terre en vue ! Cria l'homme de vigie, tandis que débarquait une dizaine de navire à l'horizon. La panique ne fut pas tout de suite apparente. Elle ne se prépara pas. Elle ne se préoccupa pas. Elle céda sous un drapeau noir, dont le centre était rouge, centre également chevauché par un dessin de tête de mort, effectué par Malice  lui même. Il  était le plus créatif de la bande, à défaut d'être le plus fort. Son père effectuait alors son dernier voyage avant de mourir, mais cela, n'était connu de personne sauf de vous, avant que le terrible incident ne se produise.

Depuis le départ, ils évitaient les royaumes de la république qui étaient tenus par des bons toutous de la nation. Non pas par peur, mais pas stratégie. Le père du jeune nigaud, connaissant le monde comme sa poche, et surtout les recoins à éviter quand on transporte un trésor ; Dût faire escale quelques temps au île paradisiaque pour se ravitailler. Les denrées venaient à manquer, et le scorbut menaçait ses troupes. Rien d'insurmontable, mais qui provoqua un arrêt qui coûta la vie au vieux  Alrik.

Un vrai charnier, n'en ressortirent qu'une trentaine d'hommes, filant sur un seul et unique  Drakarms.

Aux alentours de Kaizoku ▬ Il y'a neuf ans.  

Les embruns du large lui remplissaient les narines, et au loin, on voyait le soleil se lever et jeter ses rayons lumineux sur le monde. Cela faisait comme si l'un reculait, tandis que l'autre le combattait de toutes ses forces, comme deux guerriers qui croiseraient le fer, et dont la défaite de l'un était inévitable. D'ailleurs, dans les croyances et traditions orales de son clan, il s'agissait de deux êtres surnaturels, des combattants du divin, qui se faisaient la guerre jusqu'à la victoire inéluctable du soleil sur la nuit, de la vie sur la mort. Chaque soir il mourrait, et chaque matin il renaissait, tel était son fardeau.

Et le fardeau de Malice était également bien lourd à porter. Depuis que son père était mort dans une simple escarmouche avec une milice locale, il y'avait certaines dissensions au sein du clan, dissensions qu'il n'arrivait pas à calmer, ou à faire disparaître par sa voix. Le second du chef de clan, Igfrit, voulait s'arroger la place qui revenait par le sang, la naissance et les honneurs, à  Malice... Et l'un comme l'autre ne voulaient en démordre, ni faire de compromis ... Et bien tout le monde en souffrait. Les prises se faisaient de plus en plus rare, et l'influence de l'équipage se faisait de moindre en moindre, même sur les blues.

- Il faut faire quelque chose cap', nous ne pouvons pas continuer ainsi ... Lui dit un des hommes resté fidèle à la cause. Malgré sa jeunesse, Malice était  malin, respecté autant pour son intellect que sa force particulièrement brute pour son âge. Il était un combattant brutal, rapide et surtout impitoyable. Ses faits d'armes pendant les pillages, tous les connaissaient.

Et c'était la seule chose qui empêchait la mutinerie de prendre l'ampleur. En attendant, obligé de supporter un traître sur son pont, Malice  enrageait. Finalement, il décida de mettre tout les rebuts dans une barque, et de les déposer sur une île, qu'on appelait alors "Kaizoku".

Une grossière erreur, une de plus

Citoyens de Kaizoku > Sachant qu'il n'est ni natif, ni enchainé à sa nationalité, ou encore à l'histoire de l'île, et si l'on considère sa place de corsaire, il est des plus heureux de ce nouveau transfuge. Ni plus, ni moins. Depuis que la république s'est instigué dans la piraterie de l'île, il a récupérer bon nombre de têtes, et de signatures, lui permettant de prétendre au rang de Capitaine commandant (c'est à dire un décisionnaire pour lui et ses hommes) à la tête d'un bateau, et tout ça, en parfaite légalité. Il est l'instrument maritime de la république, un atout, et ce sentir utile augmente la satisfaction d'avoir l'impression que la chance lui sourie.

Shierak > Il vénère surtout les océan et les fonds marins, tout ce qui touche autours de son métier. La marée est influencée par la lune, dit-il, même si on le prend pour un allumé de plus, il se contentera de rire de lui, de vous et de tout.

Les groupes d'intérêt ne sont pas obligatoires.