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Noble de La République
Le Lupin

Messages : 15
crédits : 314
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Aedelwulf Ironsoul

Race : Lycanthrope
Sexe : Masculin
Age : 31 ans ici
Métier : Pléïade des pratiques interdites à l’université Magic
Taille & poids : Sous sa forme lycanthropique, il mesure 207 cm et pèse approximativement 114 Kg
Alignement : Neutre bon
Faction : République
Rang : Rang B
Religion : Shierak
Avatar : Sleepy Paladog/Nmvsolidus
Pouvoirs et objets
Mage - Mage noir
Pouvoirs :
- Nécromancie (1000 crédits (2000 à l’origine -50% spécialisation),
- Eléments ombres palier II (900 crédits),
- Fusion élémentaire (1000 crédits),
- Nyctalopie (150 crédits (300 à l’origine -50% spécialisation),
- Métamorphose (250 crédits (500 à l’origine -50 spécialisation),
- Communication avec les animaux (500 crédits)
Total dépensé : 3800 crédits
Possessions :
Le père d’Aedel a la main dans de multiples sacs et dispose notamment de sa propre flotte commerciale comportant quelques navires plus ou moins conséquents selon la marchandise transportée et le type de voyage à entreprendre. Il dispose de parts financières dans quelques autres bâtiments navals ayant de la valeur et a investi dans quelques autres entreprises. Il dispose notamment de quelques caravanes terrestres qui effectuent des voyages régulièrement en direction de villes et villages situés dans les terres et inaccessibles par la mer.
Il fait partie du conseil d’administration du comptoir commercial de Justice et c’est là qu’il dispose de sa résidence principale de taille plus qu’appréciable dont s’occupent une petite armée de servants. Détailler le vaste éventail de possession du père d’Aedel pourrait s’avérer compliqué puisque l’homme a décidé qu’être partout à la fois peut s’avérer utile dans le cas de l’effondrement du marché de l’un ou l’autre des éléments dont il fait commerce. Il n’est pas impossible qu’il fasse partie de ceux ayant participé au sauvetage de quelques shoumeïens aux poches bien remplies et ayant, par la même occasion, bénéficié de quelques remerciements sonnants et trébuchants.
Aedel pour sa part dispose de sa propre résidence près de Liberty, bâtisse de taille généreuse et pensée pour accommoder sa stature imposante et ses besoins particuliers, la propriété se situe en bordure de ville et à proximité de l’Université Magic. Le terrain entourant le bâtiment est particulièrement grand et comporte quelques bosquets d’arbres et de quoi se dégourdir les pattes si Aedel se sent le besoin d’aller courir en toute tranquillité sans se risquer à l’extérieur où il pourrait - *frémit* - rencontrer des gens. Presque un petit village en elle-même avec ses servants qui vivent sur place, confortables et bien traités, elle dispose d’un petit coin potager où certains s’amusent également à faire pousser des fleurs pour le plaisir de voir Aedel s’arrêter pour profiter de leur délicieux parfum ou éternuer à profusion s’il est trop prononcé. Une petite écurie abrite quelques chevaux bien qu’il ne monte pas mais dont il prend soin. Une zone particulièrement importante occupe la propriété : c’est un endroit où Aedel recueille des animaux maltraités ou en besoin de soin et de repos pour retourner à la vie sauvage ou domestique. Parfois il lui arrive de racheter des animaux destinés à l’abattoir car jugés trop dangereux, les réhabilite et les revends si possible ou leur offre une retraite bien mérité ou leur trouve une famille qui saura prendre soin d’eux en toute sérénité. La maison en elle-même est une ôde au confort, à la bonne nourriture et au bien-être général. Bibliothèque bien fournie avec un coin feu - bien éloigné des précieux volumes - avec son lot de fauteuils, coussins, tapis moelleux et couvertures épaisses.
Outre cette grande propriété où il existe lorsqu’il ne hante pas les couloirs de l’Université, il possède sa propre résidence d’étudiant sur le campus de l’Université pour ne pas avoir à trop s’éloigner et se rend ponctuellement dans sa grande résidence pour s’occuper des affaires, s’assurer que tout va bien ou s’occuper des animaux.
Il a une certaine quantité de possessions mais ce qui reste le plus remarquable le concernant sont :
- une cape qu’il porte assez régulièrement,
- un long bâton dont il se sert parfois pour poker le sommet du crâne des idiots,
- ses vêtements peu qualitatifs
Pouvoirs :
- Nécromancie (1000 crédits (2000 à l’origine -50% spécialisation),
- Eléments ombres palier II (900 crédits),
- Fusion élémentaire (1000 crédits),
- Nyctalopie (150 crédits (300 à l’origine -50% spécialisation),
- Métamorphose (250 crédits (500 à l’origine -50 spécialisation),
- Communication avec les animaux (500 crédits)
Total dépensé : 3800 crédits
Possessions :
Le père d’Aedel a la main dans de multiples sacs et dispose notamment de sa propre flotte commerciale comportant quelques navires plus ou moins conséquents selon la marchandise transportée et le type de voyage à entreprendre. Il dispose de parts financières dans quelques autres bâtiments navals ayant de la valeur et a investi dans quelques autres entreprises. Il dispose notamment de quelques caravanes terrestres qui effectuent des voyages régulièrement en direction de villes et villages situés dans les terres et inaccessibles par la mer.
Il fait partie du conseil d’administration du comptoir commercial de Justice et c’est là qu’il dispose de sa résidence principale de taille plus qu’appréciable dont s’occupent une petite armée de servants. Détailler le vaste éventail de possession du père d’Aedel pourrait s’avérer compliqué puisque l’homme a décidé qu’être partout à la fois peut s’avérer utile dans le cas de l’effondrement du marché de l’un ou l’autre des éléments dont il fait commerce. Il n’est pas impossible qu’il fasse partie de ceux ayant participé au sauvetage de quelques shoumeïens aux poches bien remplies et ayant, par la même occasion, bénéficié de quelques remerciements sonnants et trébuchants.
Aedel pour sa part dispose de sa propre résidence près de Liberty, bâtisse de taille généreuse et pensée pour accommoder sa stature imposante et ses besoins particuliers, la propriété se situe en bordure de ville et à proximité de l’Université Magic. Le terrain entourant le bâtiment est particulièrement grand et comporte quelques bosquets d’arbres et de quoi se dégourdir les pattes si Aedel se sent le besoin d’aller courir en toute tranquillité sans se risquer à l’extérieur où il pourrait - *frémit* - rencontrer des gens. Presque un petit village en elle-même avec ses servants qui vivent sur place, confortables et bien traités, elle dispose d’un petit coin potager où certains s’amusent également à faire pousser des fleurs pour le plaisir de voir Aedel s’arrêter pour profiter de leur délicieux parfum ou éternuer à profusion s’il est trop prononcé. Une petite écurie abrite quelques chevaux bien qu’il ne monte pas mais dont il prend soin. Une zone particulièrement importante occupe la propriété : c’est un endroit où Aedel recueille des animaux maltraités ou en besoin de soin et de repos pour retourner à la vie sauvage ou domestique. Parfois il lui arrive de racheter des animaux destinés à l’abattoir car jugés trop dangereux, les réhabilite et les revends si possible ou leur offre une retraite bien mérité ou leur trouve une famille qui saura prendre soin d’eux en toute sérénité. La maison en elle-même est une ôde au confort, à la bonne nourriture et au bien-être général. Bibliothèque bien fournie avec un coin feu - bien éloigné des précieux volumes - avec son lot de fauteuils, coussins, tapis moelleux et couvertures épaisses.
Outre cette grande propriété où il existe lorsqu’il ne hante pas les couloirs de l’Université, il possède sa propre résidence d’étudiant sur le campus de l’Université pour ne pas avoir à trop s’éloigner et se rend ponctuellement dans sa grande résidence pour s’occuper des affaires, s’assurer que tout va bien ou s’occuper des animaux.
Il a une certaine quantité de possessions mais ce qui reste le plus remarquable le concernant sont :
- une cape qu’il porte assez régulièrement,
- un long bâton dont il se sert parfois pour poker le sommet du crâne des idiots,
- ses vêtements peu qualitatifs
Description physique et mentale
Ayant subi de nombreuses privations pendant de longues années, Aedel est particulièrement protecteur de ses affaires et plus particulièrement de la nourriture. Il serait mal avisé de tenter de s’emparer de ce qui lui appartient ou de la nourriture en sa possession sans avoir son accord clair et concis, tout vol pourrait particulièrement mal tourner. Il a fait un long chemin depuis et ses réactions ne sont pas toujours violentes mais l’agressivité reste et restera sa première intention, la protection des ressources étant profondément ancrée en lui.
Autre résidu mais peut-être moins dangereux : il en est venu à adorer le confort et les choses douces. Rien de plus facile pour le rendre heureux que de lui offrir un coussin moelleux sur lequel s’asseoir ou une couverture épaisse et délicieusement douce au toucher. L’amadouer avec de la nourriture est également un bon moyen, notre cher lupin a la dent sucrée mais il aime également le salé et prendra un plaisir sans honte à manger, déguster et apprécier un bon repas.
Il est également d’une personnalité relativement discrète et qui semble assez distante de prime abord, sa gueule de loup pas forcément rassurante n’aidant guère à se faire de nouveaux amis ni à engager la conversation sur un terrain confortable, il n’est pour autant pas un mauvais bougre. Aedel ne se portera pas volontaire immédiatement pour apporter son aide, il le fera cependant silencieusement le cas échéant s’il trouve quelqu’un nécessitant un coup de main. Difficile à approcher pour une raison essentiellement physique et de première impression, les gens qui le connaissent cependant n’hésitent pas à rassurer quiconque exprime des doutes le concernant. Il n’est pas méchant, il ne mord que si vous commettez l’erreur de vouloir lui emprunter un crayon sans demander au préalable et peut s’avérer mortel en cas de vol de nourriture mais en dehors de ça c’est un vrai petit chou. Et il a le poil doux. Non, sans rire, il est sympa. La plupart du temps. Mais faut pas pousser mamie non plus.
Son début de vie difficile et le long temps d’adaptation qui lui furent nécessaire à rattraper son retard culturel en a fait un acharné du travail et un grand sérieux lorsqu’il est question d’études. Sans parler de sa détermination à valider autant de Cursus d’Honneur qu’il peut. Il est régulièrement trouvé aux alentours des étudiants des arts et musiques magiques, étalé de tout son long avec un livre dans les pattes, très concentré mais bercé par les musiques produites par ses pairs. Il a une grande affection pour la musique - et doute foncièrement d’un jour valider ce Cursus en particulier étant donné son incapacité à tirer une note correcte malgré toute la bonne volonté de ses camarades qui y ont par ailleurs subi des pertes dues à ses griffes. Entre autres.
Aedel sait faire preuve d’humour et si son sourire en coin, un rien perturbant, en a conquis certains ses grands éclats de rire ont traumatisés les premiers élèves y ayant été confrontés avant que cela ne devienne un sujet comme un autre. Aedel fait désormais pas mal partie du paysage de l’Université même s’il continue de surprendre les nouveaux venus et ceux peu habitués à le croire. Nombre sont ceux à le craindre, sa haute stature, sa carrure et son allure peu engageante contribuant à lui donner mauvaise réputation, l’Université est par conséquent divisée concernant son avis à son endroit. Entre gentil lycan un peu atypique, bête froide et intimidante, les avis divergent. La seule vérité reste la vôtre, après tout.
Mais il est vrai qu’approcher ce grand gaillard de plus de deux mètres aux épaules larges et à la musculature clairement développée peut avoir de quoi impressionner. Sa fourrure bien qu’épaisse peine à dissimuler ses muscles à la puissance explosive. Sa gueule large garnie de crocs qui pointent de sous ses babines épaisses peine à convaincre ceux à qui on l’assure incapable de faire du mal à un agneau.
…
Ok, mauvais exemple.
Ses yeux d’un bleu perçant perdent rarement de leur intensité, souvent prédatrice, souvent intéressée. Il faut dire qu’Aedel est un personnage singulier qui écoute attentivement, observe avec vigilance ce qui se passe autour de lui et ne se détend réellement que lorsqu’il est profondément absorbé dans ses études avec de la musique en fond sonore et, avec un peu de chance, un coussin moelleux sous sa grande carcasse. Il porte des habits - plus pour le confort des autres que pour le sien - et fait pour cela appel à un tailleur ayant accepté de travailler avec des conditions aussi particulières. Ce n’est pas toujours parfaitement ajusté ni très exactement seyant mais cela lui convient - pour le moment. Il affectionne tout particulièrement la possibilité d’enrouler sa silhouette massive sous une longue cape noire avec une capuche profonde capable d’avaler sa gueule toute entière dans un monde d’ombres qui ne rend que plus terrifiant l’apparition progressive de son long museau orné de vieilles cicatrices et des crocs qui se révèlent sous des babines plissées. Aedel est adepte du dramatique et n’hésite pas à s’en servir pour intimider au besoin. Une personne terrifiée est un combat de moins à subir et s’il n’estime pas que tout le monde nécessite d’être dûment terrorisé, il n’en reste pas moins prudent.
En voilà un autre élément important : si elles ne sont pas en grand nombre, Aedel porte des cicatrices qui marbrent son corps de souvenirs et de rappels : il a survécu là où d’autres auraient péri. S’il affectionne tant la magie, ce n’est pas pour rien après tout, mais on entre là dans un sujet bien particulier. Il appréhende la douleur avec plus d’acuité que le commun des mortels. La douleur lui fait peur, la douleur lui fait perdre le contrôle et si la magie nécessite un contrôle à tout instant, elle n’est pas la seule. Car s’il doit un jour en venir aux griffes dans un affrontement violent, il n’est pas dit qu’il en reviendra indemne. La sensation délicieuse de la chair qui se rompt sous ses crocs, la pression de sa mâchoire qui vient à bout de toute résistance et brise, éclate et déchire, c’est un souvenir qui le hante. Presque autant que la rage aveuglante qui guide ses mains ornées de griffes acérées lorsqu’elles s’abattent, impitoyables, et réduisent sa victime à un sac de viande immobile. Les souvenirs terribles de ces corps brisés, en lambeaux, et de la satisfaction primale qu’il en ressentait, le goût enivrant du sang qui tapisse sa langue et colore ses crocs.
Il y a une sauvagerie primaire qui parcourt ses veines, elle sommeille mais il angoisse du jour où elle éclatera au grand jour. De s’éveiller au milieu d’un champ dévasté couvert de corps brisés, ses seuls yeux pour pleurer et sa gorge pour hurler sa peine avec les astres pour seuls témoins. Un enfant ne survit pas à l’horreur en demeurant une page vierge. Il se flétrit, il se déchire et il se tord jusqu’à couper au premier contact.
Autre résidu mais peut-être moins dangereux : il en est venu à adorer le confort et les choses douces. Rien de plus facile pour le rendre heureux que de lui offrir un coussin moelleux sur lequel s’asseoir ou une couverture épaisse et délicieusement douce au toucher. L’amadouer avec de la nourriture est également un bon moyen, notre cher lupin a la dent sucrée mais il aime également le salé et prendra un plaisir sans honte à manger, déguster et apprécier un bon repas.
Il est également d’une personnalité relativement discrète et qui semble assez distante de prime abord, sa gueule de loup pas forcément rassurante n’aidant guère à se faire de nouveaux amis ni à engager la conversation sur un terrain confortable, il n’est pour autant pas un mauvais bougre. Aedel ne se portera pas volontaire immédiatement pour apporter son aide, il le fera cependant silencieusement le cas échéant s’il trouve quelqu’un nécessitant un coup de main. Difficile à approcher pour une raison essentiellement physique et de première impression, les gens qui le connaissent cependant n’hésitent pas à rassurer quiconque exprime des doutes le concernant. Il n’est pas méchant, il ne mord que si vous commettez l’erreur de vouloir lui emprunter un crayon sans demander au préalable et peut s’avérer mortel en cas de vol de nourriture mais en dehors de ça c’est un vrai petit chou. Et il a le poil doux. Non, sans rire, il est sympa. La plupart du temps. Mais faut pas pousser mamie non plus.
Son début de vie difficile et le long temps d’adaptation qui lui furent nécessaire à rattraper son retard culturel en a fait un acharné du travail et un grand sérieux lorsqu’il est question d’études. Sans parler de sa détermination à valider autant de Cursus d’Honneur qu’il peut. Il est régulièrement trouvé aux alentours des étudiants des arts et musiques magiques, étalé de tout son long avec un livre dans les pattes, très concentré mais bercé par les musiques produites par ses pairs. Il a une grande affection pour la musique - et doute foncièrement d’un jour valider ce Cursus en particulier étant donné son incapacité à tirer une note correcte malgré toute la bonne volonté de ses camarades qui y ont par ailleurs subi des pertes dues à ses griffes. Entre autres.
Aedel sait faire preuve d’humour et si son sourire en coin, un rien perturbant, en a conquis certains ses grands éclats de rire ont traumatisés les premiers élèves y ayant été confrontés avant que cela ne devienne un sujet comme un autre. Aedel fait désormais pas mal partie du paysage de l’Université même s’il continue de surprendre les nouveaux venus et ceux peu habitués à le croire. Nombre sont ceux à le craindre, sa haute stature, sa carrure et son allure peu engageante contribuant à lui donner mauvaise réputation, l’Université est par conséquent divisée concernant son avis à son endroit. Entre gentil lycan un peu atypique, bête froide et intimidante, les avis divergent. La seule vérité reste la vôtre, après tout.
Mais il est vrai qu’approcher ce grand gaillard de plus de deux mètres aux épaules larges et à la musculature clairement développée peut avoir de quoi impressionner. Sa fourrure bien qu’épaisse peine à dissimuler ses muscles à la puissance explosive. Sa gueule large garnie de crocs qui pointent de sous ses babines épaisses peine à convaincre ceux à qui on l’assure incapable de faire du mal à un agneau.
…
Ok, mauvais exemple.
Ses yeux d’un bleu perçant perdent rarement de leur intensité, souvent prédatrice, souvent intéressée. Il faut dire qu’Aedel est un personnage singulier qui écoute attentivement, observe avec vigilance ce qui se passe autour de lui et ne se détend réellement que lorsqu’il est profondément absorbé dans ses études avec de la musique en fond sonore et, avec un peu de chance, un coussin moelleux sous sa grande carcasse. Il porte des habits - plus pour le confort des autres que pour le sien - et fait pour cela appel à un tailleur ayant accepté de travailler avec des conditions aussi particulières. Ce n’est pas toujours parfaitement ajusté ni très exactement seyant mais cela lui convient - pour le moment. Il affectionne tout particulièrement la possibilité d’enrouler sa silhouette massive sous une longue cape noire avec une capuche profonde capable d’avaler sa gueule toute entière dans un monde d’ombres qui ne rend que plus terrifiant l’apparition progressive de son long museau orné de vieilles cicatrices et des crocs qui se révèlent sous des babines plissées. Aedel est adepte du dramatique et n’hésite pas à s’en servir pour intimider au besoin. Une personne terrifiée est un combat de moins à subir et s’il n’estime pas que tout le monde nécessite d’être dûment terrorisé, il n’en reste pas moins prudent.
En voilà un autre élément important : si elles ne sont pas en grand nombre, Aedel porte des cicatrices qui marbrent son corps de souvenirs et de rappels : il a survécu là où d’autres auraient péri. S’il affectionne tant la magie, ce n’est pas pour rien après tout, mais on entre là dans un sujet bien particulier. Il appréhende la douleur avec plus d’acuité que le commun des mortels. La douleur lui fait peur, la douleur lui fait perdre le contrôle et si la magie nécessite un contrôle à tout instant, elle n’est pas la seule. Car s’il doit un jour en venir aux griffes dans un affrontement violent, il n’est pas dit qu’il en reviendra indemne. La sensation délicieuse de la chair qui se rompt sous ses crocs, la pression de sa mâchoire qui vient à bout de toute résistance et brise, éclate et déchire, c’est un souvenir qui le hante. Presque autant que la rage aveuglante qui guide ses mains ornées de griffes acérées lorsqu’elles s’abattent, impitoyables, et réduisent sa victime à un sac de viande immobile. Les souvenirs terribles de ces corps brisés, en lambeaux, et de la satisfaction primale qu’il en ressentait, le goût enivrant du sang qui tapisse sa langue et colore ses crocs.
Il y a une sauvagerie primaire qui parcourt ses veines, elle sommeille mais il angoisse du jour où elle éclatera au grand jour. De s’éveiller au milieu d’un champ dévasté couvert de corps brisés, ses seuls yeux pour pleurer et sa gorge pour hurler sa peine avec les astres pour seuls témoins. Un enfant ne survit pas à l’horreur en demeurant une page vierge. Il se flétrit, il se déchire et il se tord jusqu’à couper au premier contact.
Histoire
Aedel est né d’une union prometteuse. Ses parents se rencontrèrent lors d’une réunion impliquant plusieurs commerçants et notamment de grandes familles. Sa mère, d’une stature bien plus importante que celle de son père, dissimula la relation à ses parents, ne pensant à rien de plus qu’un petit tour dans le foin bien plaisant mais les choses ne se déroulèrent pas tout à fait de cette façon.
Non seulement était-elle sérieusement dépendante à une drogue en vogue à cette époque mais elle se servait des fonds familiaux pour satisfaire sa dépendance croissante. Ses manœuvres furent découvertes à peu près en même temps que sa grossesse et elle fut reniée.
Pour subvenir à ses besoins et, plus exactement, obtenir sa prochaine dose, elle trouva rien de plus lucratif que de vendre son enfant bien avant sa naissance.
La seule chose qu’il garde de sa mère est un collier en cordon élimé auquel pend un croc particulièrement allongé sur lequel est gravé son nom. A en juger par la taille, il devait provenir d’un lycanthrope, de là à penser qu’il s’agissait de celui de sa mère, perdu en conséquence de sa consommation de drogue, il n’y avait qu’un pas qu’il n’a jamais trop réussi à franchir.
Il grandit dans un endroit peu recommandable, ne voyant que peu souvent la lumière du soleil, en compagnie d’autres esclaves. D’autres lycanthropes. Il en est des choses à dire concernant ceux qu’il aimait et qu’il ne revit jamais sans trop comprendre pourquoi, jusqu’à ce qu’on le jette lui-même dans une arène boueuse au sous-sol d’une bicoque en bois grinçant. Le choc et la terreur lors des premiers coups, la douleur jusqu’à la domination totale de la terreur et de l’horreur en saisissant ce qu’on attendait de lui. Pas bien âgé et à peine plus que l’autre fille qui le frappe, le mord et le griffe avec toute la furie d’une enfant sauvage. Il l’emporta, de pas grand chose, et à ce jour il sent toujours les os de sa nuque céder sous ses doigts serrés convulsivement autour de sa nuque chétive.
Ce n’est pas comme si l’horreur l’avait épargné jusque-là, il ne se rappelle même pas quand il a appris à défendre sa nourriture. A voler si nécessaire pour survivre, pour ne pas s’affaiblir et devenir incapable de protéger le peu qu’on lui donne. Il se rappelle juste d’Eden, la vieille lycan aveugle aux crocs acérés et aux taloches brutales qui n’avait pas besoin de voir grand chose pour distribuer des claques à la volée pour protéger sa pitance. Il se rappelle de sa voix rauque et éraillée pendant qu’elle lui raconte ses années d’apprentissage de la magie. Elle demandait pas grand-chose, Eden, elle demandait même pas à être écoutée. Elle voulait juste parler et elle ne disait rien si Aedel se rapprochait pour partager un peu de chaleur, elle ne disait rien s’il se roulait en boule avec elle.
Elle ne dit rien non plus le jour où le corps qui se pressa contre sa hanche osseuse était couvert de poils, elle continua juste de lui raconter comment sa maîtresse lui avait expliqué comment lever les morts, la sensation de joie lorsqu’elle avait insufflé la vie dans un cadavre qui en était dépourvu.
Elle ne dit rien non plus, jour après jour, lorsque Aedel cessa d’être un corps humain au profit d’un corps de lycan. Dégingandé, squelettique et nerveux. Pas plus qu’elle ne dit mot le jour où il distribua sa propre volée de claques et de taloches pour défendre sa nourriture mais aussi celle d’Eden lorsque son corps la trahit.
Un jour, jeté dans l’arène boueuse et sanglante, il ne se contenta pas d’arracher et de déchirer, de plonger ses crocs sans la moindre finesse pour tailler en morceaux ses adversaires, il ramena ses victimes à la vie pour l’aider dans sa tâche de moissonneur de vie. A la fin, la meute de chiens affamés qu’on lui avait opposée se jeta sur la foule en délire, ivre de la mort qu’il avait distribué avec une violence et une sauvagerie à faire honneur à ses ancêtres. La panique et les corps piétinés ralentirent à peine les responsables de la sécurité des combats.
Sa quote monta d’un cran sévère et sa réputation grandit. Eden livra son dernier soupir alors qu’il était traîné par le collier autour de son cou vers l’arène, seule, son corps maigre perdu dans la merde et la boue.
Sa survie, il la doit à sa réputation et à il ne sait quel coup du sort quand son père retrouve la trace de sa mère - ou ce qu’il en restait - et finit par le retrouver lui. Jusqu’à ce jour, il ignore encore comment son père est parvenu à le récupérer mais du jour au lendemain, Aedel se retrouve à la République avec des vêtements et sans savoir où se mettre dans sa carcasse trop grande de lycan pas tout à fait adolescent.
Un long temps d’adaptation s’ensuivit et il découvrit la…civilité. Personne n’essayait de voler sa nourriture (l’un des majordomes manqua d’y perdre les doigts la première fois qu’il tenta de s’emparer de son assiette pas tout à fait vide, depuis un protocole est en place pour les repas), personne ne le tapait pour s’emparer de ses affaires, il pouvait se déplacer sans craindre une attaque soudaine, plus de collier autour du cou… et plus d’arène boueuse.
Son père se fit une raison de garder son fils sous forme lycan malgré ses tentatives de le ramener à la raison et fit éduquer son fils par des précepteurs à la maison tout en l’envoyant à l’école. Aedel s’y découvrit une passion pour l’apprentissage, une soif que seuls les livres pouvaient étancher, une puissance que seule la connaissance pouvait octroyer.
Alors qu’il découvrait encore les chiffres et la manière aberrante avec laquelle on pouvait les manipuler, son père fut approché par des personnes importantes. D’abord tenu à l’écart des discussions, il apprit néanmoins qu’ils faisaient désormais partie d’un tableau plus grand, plus important et que plus personne ne lui ferait le moindre mal. Si l’argent et l’attention de son père était déjà parvenu à l’apaiser, cette nouvelle assurance le dépouilla d’une grande partie de sa peur de finir un jour avec un collier autour du cou et la sensation répugnante de la boue sous ses coussinets.
Ils faisaient dès lors partie de la famille Ironsoul. Randulfr, son père, qui avait travaillé à la sueur de son front pour se construire sa propre fortune, y trouva une nouvelle sécurité financière si d’aventure un malheur devait les frapper. Sa situation déjà confortable s’entérina notablement et son nom, déjà connu, devint clairement reconnu.
Aedel, peu concerné mais néanmoins conscient de sa chance, rejoignit l’Université Magic un peu plus tôt que ses pairs (vers ses 14 ans) et débuta un Cursus d’Honneur de Théories Fondamentales de la Magie. Neera Storm, une amie de son père, en était professeure. Malgré ses multiples différences, il se freya un chemin dans la foule étudiante et parvint à valider son Cursus après sept ans d’études intensives à l’âge de 21 ans. Peu enclin à rejoindre la foule active des adultes embourbés dans leurs inquiétudes bien trop sérieuses, il décida de se lancer dans un deuxième Cursus, celui des pratiques interdites. Le défi, bien trop attrayant aux yeux d’un gosse ayant passé ses premières années de vie à patauger dans la boue, s’avéra compliqué mais possible. Il devint par ailleurs apprenti d’une Pléïade, l’exemple de Neera - probablement à son insu - l’attirant vers la profession d’enseignant. La charge de travail, particulièrement lourde, compliqua notablement les choses mais le pari fut gagné haut la main peu après ses 29 ans, comptant un an de plus aux sept ans minimum exigés pour compléter un Cursus. C’est donc après huit ans qu’il obtint son fragment de cristal de l’étoile de Dangshuan qu’il installa au côté du fragment d’étain obtenu quelques années plus tôt.
C’est près de deux ans plus tard et alors qu’il est tout particulièrement absorbé dans ses études du Cursus de Médecine Magique qu’il souhaite appliquer aux créatures qui se réfugient sous son aile, que les choses prennent un tournant plutôt inattendu.
L’une des Pléïade se résigna et, la place libérée, Aedel prit peu de temps pour se décider à proposer sa candidature. Si cela étonna certains, ils oublièrent rapidement leur surprise au profit d’un certain amusement en voyant ce géant touffu frémissant de stress, d’impatience et de tout un paquet d’émotions différentes.
Neera, avec qui il s’entretint à ce sujet, l’assura de son soutien mais également le poussa dans cette direction. Elle éclaira par ailleurs sur les différentes tâches qui lui échoueraient s’il devait être sélectionné pour le poste et s’il se sentait particulièrement anxieux à l’idée de ne pas être à la hauteur, plus il y réfléchissait, plus l’idée trouvait un sens.
L’Université Magic était autant devenue sa maison que sa grande propriété ou la maison de son père, ses étudiants, ses professeurs et ses visiteurs, une foule qu’il souhaitait par-dessus tout garder en l’état. Vibrante, vivante et en perpétuel changement, une entité dont le flux incessant de ses habitants rappelait le rythme d’un cœur. Protéger l’Université en y consacrant ses jours lui semblait, soudain, parfaitement logique. La certitude amena la paix et il retrouva la Pléïade auprès de qui il avait effectué son année de tutelage et discuta de la possibilité de devenir Pléïade à son tour, une possibilité rapidement encouragée et soutenue une fois encore.
C’est donc avec un calme et un aplomb infaillible qu’il exprima son désir de devenir Pléïade, expliqua sans chercher à se cacher les raisons qui le poussaient à se proposer. Son passé d’esclave, sa tendance à protéger et le fait qu’il ne trouvait, selon lui, rien qui ait plus de sens que de protéger Magic, l’université qui offrait savoir et connaissance en échange de son dévouement, qui abritait en son sein le futur de la République mais pas seulement.
Il est désormais connu sous le nom Le Lupin.
Non seulement était-elle sérieusement dépendante à une drogue en vogue à cette époque mais elle se servait des fonds familiaux pour satisfaire sa dépendance croissante. Ses manœuvres furent découvertes à peu près en même temps que sa grossesse et elle fut reniée.
Pour subvenir à ses besoins et, plus exactement, obtenir sa prochaine dose, elle trouva rien de plus lucratif que de vendre son enfant bien avant sa naissance.
La seule chose qu’il garde de sa mère est un collier en cordon élimé auquel pend un croc particulièrement allongé sur lequel est gravé son nom. A en juger par la taille, il devait provenir d’un lycanthrope, de là à penser qu’il s’agissait de celui de sa mère, perdu en conséquence de sa consommation de drogue, il n’y avait qu’un pas qu’il n’a jamais trop réussi à franchir.
Il grandit dans un endroit peu recommandable, ne voyant que peu souvent la lumière du soleil, en compagnie d’autres esclaves. D’autres lycanthropes. Il en est des choses à dire concernant ceux qu’il aimait et qu’il ne revit jamais sans trop comprendre pourquoi, jusqu’à ce qu’on le jette lui-même dans une arène boueuse au sous-sol d’une bicoque en bois grinçant. Le choc et la terreur lors des premiers coups, la douleur jusqu’à la domination totale de la terreur et de l’horreur en saisissant ce qu’on attendait de lui. Pas bien âgé et à peine plus que l’autre fille qui le frappe, le mord et le griffe avec toute la furie d’une enfant sauvage. Il l’emporta, de pas grand chose, et à ce jour il sent toujours les os de sa nuque céder sous ses doigts serrés convulsivement autour de sa nuque chétive.
Ce n’est pas comme si l’horreur l’avait épargné jusque-là, il ne se rappelle même pas quand il a appris à défendre sa nourriture. A voler si nécessaire pour survivre, pour ne pas s’affaiblir et devenir incapable de protéger le peu qu’on lui donne. Il se rappelle juste d’Eden, la vieille lycan aveugle aux crocs acérés et aux taloches brutales qui n’avait pas besoin de voir grand chose pour distribuer des claques à la volée pour protéger sa pitance. Il se rappelle de sa voix rauque et éraillée pendant qu’elle lui raconte ses années d’apprentissage de la magie. Elle demandait pas grand-chose, Eden, elle demandait même pas à être écoutée. Elle voulait juste parler et elle ne disait rien si Aedel se rapprochait pour partager un peu de chaleur, elle ne disait rien s’il se roulait en boule avec elle.
Elle ne dit rien non plus le jour où le corps qui se pressa contre sa hanche osseuse était couvert de poils, elle continua juste de lui raconter comment sa maîtresse lui avait expliqué comment lever les morts, la sensation de joie lorsqu’elle avait insufflé la vie dans un cadavre qui en était dépourvu.
Elle ne dit rien non plus, jour après jour, lorsque Aedel cessa d’être un corps humain au profit d’un corps de lycan. Dégingandé, squelettique et nerveux. Pas plus qu’elle ne dit mot le jour où il distribua sa propre volée de claques et de taloches pour défendre sa nourriture mais aussi celle d’Eden lorsque son corps la trahit.
Un jour, jeté dans l’arène boueuse et sanglante, il ne se contenta pas d’arracher et de déchirer, de plonger ses crocs sans la moindre finesse pour tailler en morceaux ses adversaires, il ramena ses victimes à la vie pour l’aider dans sa tâche de moissonneur de vie. A la fin, la meute de chiens affamés qu’on lui avait opposée se jeta sur la foule en délire, ivre de la mort qu’il avait distribué avec une violence et une sauvagerie à faire honneur à ses ancêtres. La panique et les corps piétinés ralentirent à peine les responsables de la sécurité des combats.
Sa quote monta d’un cran sévère et sa réputation grandit. Eden livra son dernier soupir alors qu’il était traîné par le collier autour de son cou vers l’arène, seule, son corps maigre perdu dans la merde et la boue.
Sa survie, il la doit à sa réputation et à il ne sait quel coup du sort quand son père retrouve la trace de sa mère - ou ce qu’il en restait - et finit par le retrouver lui. Jusqu’à ce jour, il ignore encore comment son père est parvenu à le récupérer mais du jour au lendemain, Aedel se retrouve à la République avec des vêtements et sans savoir où se mettre dans sa carcasse trop grande de lycan pas tout à fait adolescent.
Un long temps d’adaptation s’ensuivit et il découvrit la…civilité. Personne n’essayait de voler sa nourriture (l’un des majordomes manqua d’y perdre les doigts la première fois qu’il tenta de s’emparer de son assiette pas tout à fait vide, depuis un protocole est en place pour les repas), personne ne le tapait pour s’emparer de ses affaires, il pouvait se déplacer sans craindre une attaque soudaine, plus de collier autour du cou… et plus d’arène boueuse.
Son père se fit une raison de garder son fils sous forme lycan malgré ses tentatives de le ramener à la raison et fit éduquer son fils par des précepteurs à la maison tout en l’envoyant à l’école. Aedel s’y découvrit une passion pour l’apprentissage, une soif que seuls les livres pouvaient étancher, une puissance que seule la connaissance pouvait octroyer.
Alors qu’il découvrait encore les chiffres et la manière aberrante avec laquelle on pouvait les manipuler, son père fut approché par des personnes importantes. D’abord tenu à l’écart des discussions, il apprit néanmoins qu’ils faisaient désormais partie d’un tableau plus grand, plus important et que plus personne ne lui ferait le moindre mal. Si l’argent et l’attention de son père était déjà parvenu à l’apaiser, cette nouvelle assurance le dépouilla d’une grande partie de sa peur de finir un jour avec un collier autour du cou et la sensation répugnante de la boue sous ses coussinets.
Ils faisaient dès lors partie de la famille Ironsoul. Randulfr, son père, qui avait travaillé à la sueur de son front pour se construire sa propre fortune, y trouva une nouvelle sécurité financière si d’aventure un malheur devait les frapper. Sa situation déjà confortable s’entérina notablement et son nom, déjà connu, devint clairement reconnu.
Aedel, peu concerné mais néanmoins conscient de sa chance, rejoignit l’Université Magic un peu plus tôt que ses pairs (vers ses 14 ans) et débuta un Cursus d’Honneur de Théories Fondamentales de la Magie. Neera Storm, une amie de son père, en était professeure. Malgré ses multiples différences, il se freya un chemin dans la foule étudiante et parvint à valider son Cursus après sept ans d’études intensives à l’âge de 21 ans. Peu enclin à rejoindre la foule active des adultes embourbés dans leurs inquiétudes bien trop sérieuses, il décida de se lancer dans un deuxième Cursus, celui des pratiques interdites. Le défi, bien trop attrayant aux yeux d’un gosse ayant passé ses premières années de vie à patauger dans la boue, s’avéra compliqué mais possible. Il devint par ailleurs apprenti d’une Pléïade, l’exemple de Neera - probablement à son insu - l’attirant vers la profession d’enseignant. La charge de travail, particulièrement lourde, compliqua notablement les choses mais le pari fut gagné haut la main peu après ses 29 ans, comptant un an de plus aux sept ans minimum exigés pour compléter un Cursus. C’est donc après huit ans qu’il obtint son fragment de cristal de l’étoile de Dangshuan qu’il installa au côté du fragment d’étain obtenu quelques années plus tôt.
C’est près de deux ans plus tard et alors qu’il est tout particulièrement absorbé dans ses études du Cursus de Médecine Magique qu’il souhaite appliquer aux créatures qui se réfugient sous son aile, que les choses prennent un tournant plutôt inattendu.
L’une des Pléïade se résigna et, la place libérée, Aedel prit peu de temps pour se décider à proposer sa candidature. Si cela étonna certains, ils oublièrent rapidement leur surprise au profit d’un certain amusement en voyant ce géant touffu frémissant de stress, d’impatience et de tout un paquet d’émotions différentes.
Neera, avec qui il s’entretint à ce sujet, l’assura de son soutien mais également le poussa dans cette direction. Elle éclaira par ailleurs sur les différentes tâches qui lui échoueraient s’il devait être sélectionné pour le poste et s’il se sentait particulièrement anxieux à l’idée de ne pas être à la hauteur, plus il y réfléchissait, plus l’idée trouvait un sens.
L’Université Magic était autant devenue sa maison que sa grande propriété ou la maison de son père, ses étudiants, ses professeurs et ses visiteurs, une foule qu’il souhaitait par-dessus tout garder en l’état. Vibrante, vivante et en perpétuel changement, une entité dont le flux incessant de ses habitants rappelait le rythme d’un cœur. Protéger l’Université en y consacrant ses jours lui semblait, soudain, parfaitement logique. La certitude amena la paix et il retrouva la Pléïade auprès de qui il avait effectué son année de tutelage et discuta de la possibilité de devenir Pléïade à son tour, une possibilité rapidement encouragée et soutenue une fois encore.
C’est donc avec un calme et un aplomb infaillible qu’il exprima son désir de devenir Pléïade, expliqua sans chercher à se cacher les raisons qui le poussaient à se proposer. Son passé d’esclave, sa tendance à protéger et le fait qu’il ne trouvait, selon lui, rien qui ait plus de sens que de protéger Magic, l’université qui offrait savoir et connaissance en échange de son dévouement, qui abritait en son sein le futur de la République mais pas seulement.
Il est désormais connu sous le nom Le Lupin.
Groupes d'intérêts
Divinisme : Aedel n’est pas tout à fait un converti du divinisme car il ne considère pas les titans comme ses dieux, il doit cependant une fière chandelle à Puantrus puisqu’il lui doit littéralement la vie.
Shierak : Depuis son lieu de détention, Aedel ne pouvait pas voir grand chose si ce n’est le bleu infini du ciel et le soleil qui y brûlait comme un soutien constant et inébranlable, une flamme éternelle qui jamais ne l’abandonnerait. C’est la lune qui, la nuit, accompagnée de ses étoiles, entendrait ses lamentations et ses pleurs, ses gémissements et ses peurs. C’est une autre esclave qui l’initia au Shierak, lui fit découvrir toute l’étendue de la protection qu’offrent les astres et rares furent les nuits où il ne rêva pas d’être une étoile pour bénéficier de la protection du soleil et de la lune.
Il n’est pas un fervent défenseur de la foi mais le Shierak est en son sein et diffuse une chaleur bienvenue, une certitude incontestable.
La prophétie de la Lune et du Soleil : Celle-là, par contre, provoque invariablement la même réaction. Poil hérissé, retroussement des babines et expression claire de mépris et d’irritation. Croire que la Lune puisse être… quant au Soleil… l’idée même le rebute terriblement. Il ne s’exprime généralement pas sur le sujet, en dehors d’un grognement rude et peu engageant, mais il lui faut généralement un long moment pour se dérider. Que les étoiles lui viennent en aide, quelles sottises il ne faut pas entendre.
Société des Sept Gardiens (SSG) : Son père appartenant à cette société, Aedel est particulièrement familier avec elle. Administrateur d’un conseil d’administration d’un comptoir commercial, papa est particulièrement actif sur le front administratif et sait manoeuvrer ceux qu’il gère sans donner l’impression de le faire. Une capacité qui rend généralement fou Aedel et que son père tend à éviter d’employer, de bonne foi, mais il dérape parfois. Détenteur d’un éventail de vaisseaux marins dédiés au commerce privé, son père a investi dans divers secteurs afin de ne jamais souffrir d’un effondrement sur un matériau ou un autre. Il a cependant une petite spécialité en ce qui concerne le textile et les teintures employés dans leur confection. Les épices sont un autre exemple de ses investissements car il s’agit d’un secteur ayant peu de chance de disparaître, à l’instar du textile.
Université Magic : Sa maison ou peu s’en faut. Il y a découvert une raison de vivre qui ne soit pas le simple fait de survivre, il y a découvert un intérêt, une motivation et… des gens. Une famille, un peu, même si beaucoup restent distants et le considèrent avec prudence pour ne pas dire méfiance, il aime se rendre à sa bibliothèque, flâner dans ses couloirs, écouter les discussions et rire, sourire ou s’attrister des histoires qu’il entend. Il en ressent également une fierté qui n’est pas sans être conséquente d’avoir réussi à achever non seulement le Cursus des Théories Fondamentales de la Magie sous l'œil vigilant et la langue acerbe de Neera Storm mais également celui des Pratiques Interdites. Il s'attèle désormais à venir à bout du Cursus de Médecine Magique.
Esclavagisme : Il en a été victime, il fut témoin de ses tréfonds sordides et de ses conséquences. Il tente généralement très fort de ne pas se pencher sur le sujet, ses sentiments conflictuels rendant tout contrôle particulièrement fragile et il tient à rester maître de lui-même, dans une certaine mesure. Pour autant, s’il lui vient l’opportunité de mettre des bâtons dans les roues de l’esclavagisme, il ne s’en gardera pas. Bien évidemment, l’abolition partielle de l’esclavage a considérablement arrangé les choses mais… Ce n’est pas suffisant.
Shierak : Depuis son lieu de détention, Aedel ne pouvait pas voir grand chose si ce n’est le bleu infini du ciel et le soleil qui y brûlait comme un soutien constant et inébranlable, une flamme éternelle qui jamais ne l’abandonnerait. C’est la lune qui, la nuit, accompagnée de ses étoiles, entendrait ses lamentations et ses pleurs, ses gémissements et ses peurs. C’est une autre esclave qui l’initia au Shierak, lui fit découvrir toute l’étendue de la protection qu’offrent les astres et rares furent les nuits où il ne rêva pas d’être une étoile pour bénéficier de la protection du soleil et de la lune.
Il n’est pas un fervent défenseur de la foi mais le Shierak est en son sein et diffuse une chaleur bienvenue, une certitude incontestable.
La prophétie de la Lune et du Soleil : Celle-là, par contre, provoque invariablement la même réaction. Poil hérissé, retroussement des babines et expression claire de mépris et d’irritation. Croire que la Lune puisse être… quant au Soleil… l’idée même le rebute terriblement. Il ne s’exprime généralement pas sur le sujet, en dehors d’un grognement rude et peu engageant, mais il lui faut généralement un long moment pour se dérider. Que les étoiles lui viennent en aide, quelles sottises il ne faut pas entendre.
Société des Sept Gardiens (SSG) : Son père appartenant à cette société, Aedel est particulièrement familier avec elle. Administrateur d’un conseil d’administration d’un comptoir commercial, papa est particulièrement actif sur le front administratif et sait manoeuvrer ceux qu’il gère sans donner l’impression de le faire. Une capacité qui rend généralement fou Aedel et que son père tend à éviter d’employer, de bonne foi, mais il dérape parfois. Détenteur d’un éventail de vaisseaux marins dédiés au commerce privé, son père a investi dans divers secteurs afin de ne jamais souffrir d’un effondrement sur un matériau ou un autre. Il a cependant une petite spécialité en ce qui concerne le textile et les teintures employés dans leur confection. Les épices sont un autre exemple de ses investissements car il s’agit d’un secteur ayant peu de chance de disparaître, à l’instar du textile.
Université Magic : Sa maison ou peu s’en faut. Il y a découvert une raison de vivre qui ne soit pas le simple fait de survivre, il y a découvert un intérêt, une motivation et… des gens. Une famille, un peu, même si beaucoup restent distants et le considèrent avec prudence pour ne pas dire méfiance, il aime se rendre à sa bibliothèque, flâner dans ses couloirs, écouter les discussions et rire, sourire ou s’attrister des histoires qu’il entend. Il en ressent également une fierté qui n’est pas sans être conséquente d’avoir réussi à achever non seulement le Cursus des Théories Fondamentales de la Magie sous l'œil vigilant et la langue acerbe de Neera Storm mais également celui des Pratiques Interdites. Il s'attèle désormais à venir à bout du Cursus de Médecine Magique.
Esclavagisme : Il en a été victime, il fut témoin de ses tréfonds sordides et de ses conséquences. Il tente généralement très fort de ne pas se pencher sur le sujet, ses sentiments conflictuels rendant tout contrôle particulièrement fragile et il tient à rester maître de lui-même, dans une certaine mesure. Pour autant, s’il lui vient l’opportunité de mettre des bâtons dans les roues de l’esclavagisme, il ne s’en gardera pas. Bien évidemment, l’abolition partielle de l’esclavage a considérablement arrangé les choses mais… Ce n’est pas suffisant.


derrière l'écran
Pseudo : Winter
Comment avez-vous connu le forum ? Me semble-t-il soit via les top sites en premier lieu puis quelqu’un est venu me donner des coups de coude pas très discrets en PV.
Avis sur le forum : Très complet, très actif, une communauté au top, j’ai hâte d’en voir plus et d’expérimenter le jeu !
Fréquence de connexion : Connexion je dirais journalière normalement sauf exception, maintenant pour le rp ça va dépendre de beaucoup de facteurs (et le mien il est souvent en retard voire ne passe pas krkrkrkrkr).



Mairesse de Courage
Koraki Exousia

Messages : 346
crédits : 1432
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Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: A
Et bien, cette place n'a clairement pas le temps de prendre la poussière :O
Tu sais déjà ce que je pense de ta fiche vu qu'on en a déjà discuté, donc ne perdons pas plus de temps : te voici Validé !
Tu sais déjà ce que je pense de ta fiche vu qu'on en a déjà discuté, donc ne perdons pas plus de temps : te voici Validé !


![Le Lupin [Terminé] 98e0](https://zupimages.net/up/22/37/98e0.jpg)
- Pouvoir de la Reine des Catins:
Marionnettiste Palier III
Nécromancie Palier I
Malédiction Palier I
Pétrification Palier I
Magie Elementaire de l'Ombre Palier II
Magie Elementaire Glace Palier II
Magie Elementaire Ombre-Givre Palier I
Soin élémentaire Palier I
Régénération Palier II
Vol Palier I
Métamorphose Palier I
Attaque Mentale Palier III
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