Marchant dans la forêt, lapins à la hanche, Idunn suis les traces du sanglier qui la fuit depuis trois jours. Se camouflant à merveille dans la nature, sa peau couleur de mousse fraiche lui permet de se dissimuler. sans trop de peine, sa silhouette aux contours brisés par les fourrures qui lui couvre le dos, Et pourtant c'est un pied on ne peut plus nu qui se pose sur la terre avec légèreté, comme si elle demandait la permission.

Ses longs cheveux verts aux reflets d'écorce étaient attachés en une queue de cheval haute dans laquelle était en permanence accrochée quelques minuscules feuilles et branches vagabondes d'if. Peu importe combien de fois elle se les brossais, ils réapparaissaient le moindrement qu'elle se promenait en forêt, aussi la jeune femme décida t'elle de les laisser là, ce qui rendait sa chevelure emmêlée et impeignable.  Mais depuis toute petite, elle avait appris à s'y faire.

Les gens la pensaient aveugle, la cornée de son oeil  droit étant en apparence opaque... Idunn ne saurait dire en fait. Elle y voyait étrangement, comme deux mondes superposés, les végétaux lui apparaissaient ''vibrant'' d'une aura étrange. Mais encore, personne ne lui avait jamais posé de question et jamais il ne lui était venu à l'esprit d'en parler (cosmétique) Sinon, son visage était assez quelconque en fait, ayant encore cette ambiguité que donne la jeunesse. certains la qualifiant de demi-orc ce que dément assurément la finesse pointue de ses charmantes oreilles... Après tout, d'ou pourrait bien venir sa peau de cette couleur si unique? Mieux valait que ca soit un orc qu'un gobelin en fait.

Sous ses fourrures, Idunn arbore encore les angles acides de la jeunesse ainsi que la musculature propre que donne l'archerie. De bonne constitution, jusqu'à présent, jamais ne s'est t'elle fait mal au point de saigner. Et pourtant, nous savons qu'en forêt les occasions de se faire mal sont légions.  



-ATTENTION-

ce qui suit est un spoiler, le personnage en lui-même n'est pas au courant.:

Aspect Psychologique

calme-observatrice-survivaliste- discrète -Pragmatique- Sens de l'humour - curieuse - chasseresse-trappeuse

Idunn n'est pas de celles qui vont s'énerver sans raison. Et à juste titre, le métier de Garde Forestier lui étant enseignée depuis le plus jeune âge, le dénombrement, l'observation et la préservation de la faune locale est une chose qu'elle prend bien au sérieux. Si il lui arrive de servir de guide pour les touristes, jamais elle ne prend part aux expéditions de chasse. Pour la jeune femme, on ne tue que pour manger ou protéger sa vie ou l'Équilibre de la forêt ce qui est primordial pour que tous puissent prospérer.

Jamais ne l'aura t'on vue couper un arbre, il y a toujours assez de bois mort pour un feu. Préférant les hauteurs naturellement, Idunn se cache souvent dans les frondaisons pour épier les voyageurs et défendre la Réserve contre les braconniers et les bandits. Autant parfois elle va au village le plus près pour échanger les fourrures, autant parfois on peut ne pas la voir pendant des semaines, perdue qu'elle est sur le territoire sous la garde de son père et d'elle. Ce côté sauvage ne l'empêche pas d'être appréciée des habitants du hameau tellement elle est agréable à cotoyer lors de ses passages.  

Prélude

Il était une fois... Océan et Terre qui se rencontrèrent. La Terre, méfiante tout alors, protégea ses rivages de la cours incessante des marées.

-Pschhh psccchhhh Laisse moi entrer! Lui disait sans cesse l'eau salée.
-Non! Pas question. Crois tu que je sois si facile? ŀui rétorquait la Terre qui ne lui donnait pas accès à son intérieur.

Patient, infatigable, Océan courtisa la Belle Terre... Il amena sur ses rivages des bouquets d'algues et des bijoux de coquillages, sacrifia en son honneur des marins, Parfois il la caressait haut sur les falaises, patient, régulier, inlassable. Parfois, devant tant d'indifférence, iel s'emportait, frappant des cyclones et des tsunamis de son amour ignoré les Rives de son aimée.

Pendant des millénaires il la courtisa, érodant les défenses de son coeur autant que ses falaises. Et quand elle accepta enfin de l'épouser,  en lui laissant enfin l'accès à son Fjord. il l'épousa sans attendre et l'aima passionnément et tendrement. Encore de ce jour, Océan lui est fidèle, son eau salée s'adoucissant en sa présence.  De cette union bénie naquit la forêt enchantée de la Réserve.

-Légende locale

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an —197

Placidu était un demi elfe tenant plus de l'humain ceci dit.. Pour la faire courte, sa barbe noire grisonnante lui couvrait les joues, ne lui laissant que ses deux prunelles d'émeraudes vives comme héritage elfique. Court et trapu, il arborait a carrure typique d'un humain. En ce beau matin,  hache à la main, il parcourait les rivages d'un ruisseau à la recherche du barrage de castor qu'il présumait être à l'origine des innondation des basses-terres.

Le rire d'une gamine l'interrompit dans ses explorations ceci dit. Curieux, il alla voir. Et ce qu'il y trouva fut, pour lui, un cadeau des dieux.

En effet, dans un lit d'algues, une bambine à la peau et au cheveux verts rigolait franchement en jouant avec une flaque d'eau. ŀittéralement, le liquide clair glissant entre ses orteils et ses cheveux, nettoyant l'enfant au passage. Comme seul vêtement, une culotte faite avec des feuilles, feuilles qui étaient d'ailleur emmêlées, minuscules, dans sa chevelure.

Son arrivée brisa la magie du moment, du moins pour l'eau. ŀ'enfant tourna son regard vers l'homme, lui dévoilant sa cornée d'un vert laiteux ce qui acheva de conquérir le coeur du garde chasse.... Elle leva ensuite des bras potelés en direction de ce dernier tout en lui souriant d'une bouche ou ne perlait qu'une dent

BA....Bahhh!!!!!

 
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An -140
Idunn! Ne va pas relever les pièges trops loin, je les ai mis hier.

Oui Papa!!!

Et fait attention, j'ai vu un carcajou dans le voisinage, il était malade... Ne t'y frotte pas et revient si tu le vois.

-Roooohhhh.... Papa!!!!!

Souffla l'adolescente en se laissant ébourriffer les cheveux avec tendresse, quelques minuscules feuilles d'érables rougeoyantes tombant au soltandis qu'elle ne peut s'empêcher de sourire tout en bondissant hors de portée, vers la première ligne de trappage

....

Trois jours plus tard, Idunn était en train d'admirer la tête de l'hermine qui était le seul vestige de la prise quand un bruit attira son attention... M'enfin, un bruit. C'était plus le bruissement des feuilles qui avait changé de ton, couplé au silence quasi surnaturel de la forêt. Levant les yeux, elle le vit alors.  Sur un tronc d'arbre mort... Juste, tout juste devant elle.

Un carcajou...

Et qui n'était réellement pas content pour le coup. Elle n'eut que le temps de lever son arc pour dévier les griffes de douzes centimètres qui s'abattaient sur son visage, l'épargnant... Mais qui détruisit proprement l'arme pendant qu'elle bondissait vers l'arrière, se cognant contre un érable... A moitié étourdie, elle perdit un peu le fil... Mais se retrouva sur les fesses au pied de l'arbre avec un arc neuf en branche souple dans la main et l'animal qui la toisait de haut. Il aurait pu facilement lui faire la peau mais manifestement il devait être une mère ou autre parce qu'il se détourna...

Ce qu'elle ne put jamais savoir c'est que l'arbre sur lequel elle s'était assommé c'était porté à sa défense, décourageant la tentative d'alimentation de L'animal... Il lui avait fait un cadeau en plus, une de ses précieuses branche qui s'enroula autour du bras et de l'avant-bras de l'archère stupéfaite qui essaya de s'en débarasser d'abord, paniquée, avant de finir par se calmer et de remercier les Esprits de ce cadeau...

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AN 4

Cela fait quatre ans qu'Idunn arpente son coin de forêt... Et avec l'âge vient la curiosité et l'impatience de découvrir le Sekai. Elle adore sa forêt,  ca ne fait aucun doute. Mais elle aimerait, avant de s'y fixer pour de bon, découvrir ce que le monde a à lui offrir. De toute facon, Placidu est encore jeune malgré ses poils gris. Il sera encore en vie à son retour non? Mais comment lui annoncer? Elle ne veut pas lui faire de peine.

Groupes d'intérêts