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Citoyen de La République
Willow Knight

Messages : 39
crédits : 70
crédits : 70
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage soutien
Alignement: Chaotique neutre/Loyal Mauvais
Rang: C

Willow Knight

Race : Humain
Sexe : Masculin
Âge : 25 ans
Métier : Officiellement étudiant à l’Université Magic, officieusement trafiquant d’informations.
Taille & poids : 1m78, 75kg.
Alignement : Chaotique neutre, peut tendre vers le loyal mauvais.
Faction : République
Rang : C
Religion : Athé
Avatar : Sebastian Sallow (Hogwarts Legacy)
Pouvoirs et objets
Vocation → Mage soutien
Télékinésie - Palier 3 (1750 crédits via vocation).
Illusion - Palier 2 (750 crédits via vocation).
Communication avec les animaux (250 crédits via vocation).
Téléportation - Palier 1 (250 crédits via vocation).
Malédiction (1000 crédits).
Télékinésie - Palier 3 (1750 crédits via vocation).
Illusion - Palier 2 (750 crédits via vocation).
Communication avec les animaux (250 crédits via vocation).
Téléportation - Palier 1 (250 crédits via vocation).
Malédiction (1000 crédits).
Description physique et mentale
Si la désinvolture pouvait prendre forme humaine, elle aurait sans aucun doute adopté l’apparence de Willow. Ses yeux d’ambre et de topaze scintillent d’un effroyable éclat sur sa gueule d’ange. Mais inutile de se méprendre, le jeune homme tient plus du diable que du séraphin. Et pour cause, Willow, ou Will comme il préfère se faire appeler, est un concentré de malice et d’avidité pure. Le rictus mutin qu’il arbore fièrement sur son visage à chaque fois n’est pas là que pour provoquer. Il sert également à faire savoir au monde, peu importe les circonstances, qu’il sait ou a commis des choses dont nul n’aura jamais connaissance. Will est quelqu’un de fier, d’arrogant, toujours dans la flamboyance et la fourberie. C’est un tempérament qui a toujours attiré tant les foudres et la fascination de ses pairs. La confiance et la détermination sans faille de Willow en faisant un adversaire si perfide et infrangible que le moindre quidam finit par préférer l’avoir dans sa poche plus qu’autre chose. Et Will leur rend bien en forçant leurs bonnes grâces en les emprisonnant dans une cage faîte d’hypocrisie et de chantage.
Willow est beau, ça il le sait, et il plaît, avec ses cheveux bruns qu’il coiffe d’un simple revers. Il aime bien leur donner une forme simple et les laisser batailler ensuite à leur guise au gré de la journée. Il possède deux sourcils légèrement broussailleux qu’il ne fronce que rarement, n’aimant guère perdre son sang froid. Mais, si jamais cela n’arrive, son expression d’ordinaire si chafouine devient bien vite glaciale et bien moins attrayante. Ses colères sont rares, mais généralement mémorables, et il ne vaut mieux pas en être la cause car elles résulteraient bien vite en un tonitruant duel de magie. Will cultive ses talents arcaniques avec autant d’appétence qu’un horticulteur pour ses plantes. Néanmoins, le garçon se détourne bien vite de tout ce qui ne peut lui apporter un quelconque gain personnel, que cela soit dans ses relations ou dans ses études…
Willow est effectivement un être corrompu par l’avidité et le besoin, se contentant difficilement de ce qu’il a déjà. Il lui faut toujours plus, toujours avoir le dernier mot, toujours gagner à chaque partie. C’est un mauvais perdant. Il aime l’argent, le luxe, et tout ce qu’il n’a pas. Il ne croit pas au destin mais, malgré cela, fait tout pour ne jamais rien laisser au hasard. Il n’a pas peur de la mort, ni du noir, ni même des araignées. La seule chose qui l’effraie, c’est retourner de là d’où il vient. Il se lasse vite, et la routine l’ennuie. Will aime le thé, lire et regarder des choses brûler, surtout s’il est celui qui les a enflammées. Mais, surtout, et le plus étrangement du monde, il aime les animaux. Willow devient surprenamment doux lorsqu’il se trouve en compagnie d’un animal. Petit, grand, majestueux ou hideux ; pour lui ils sont tous appréciables et toujours de potentiels amis. Il n’est d’ailleurs pas anodin de le retrouver assis sur un des bancs de l’Université, un chat couché sur ses genoux en train de ronronner, ou un moineau perché sur son épaule. D’aucun dirait qu’il leur retourne le cerveau pour les rendre dociles, mais il n’en est rien. Will les aime sincèrement.
Willow n’est pas un bon être humain. Et il ne faut pas bien longtemps pour deviner qu’il est autodestructeur, étant le seul à ronger sa propre âme. Il a beau ne pas être trop tard pour qu’il vacille hors de sa spirale infernale, le jeune homme continue et persiste à avancer avec son sempiternel motto :
« Je ne finirai jamais là où j’ai commencé. »
Non, Will ne veut guère retourner là d’où il vient, prêt à tout pour cela. Et il préfère s’embraser lui-même plutôt que de voir ce futur se produire.
Willow est beau, ça il le sait, et il plaît, avec ses cheveux bruns qu’il coiffe d’un simple revers. Il aime bien leur donner une forme simple et les laisser batailler ensuite à leur guise au gré de la journée. Il possède deux sourcils légèrement broussailleux qu’il ne fronce que rarement, n’aimant guère perdre son sang froid. Mais, si jamais cela n’arrive, son expression d’ordinaire si chafouine devient bien vite glaciale et bien moins attrayante. Ses colères sont rares, mais généralement mémorables, et il ne vaut mieux pas en être la cause car elles résulteraient bien vite en un tonitruant duel de magie. Will cultive ses talents arcaniques avec autant d’appétence qu’un horticulteur pour ses plantes. Néanmoins, le garçon se détourne bien vite de tout ce qui ne peut lui apporter un quelconque gain personnel, que cela soit dans ses relations ou dans ses études…
Willow est effectivement un être corrompu par l’avidité et le besoin, se contentant difficilement de ce qu’il a déjà. Il lui faut toujours plus, toujours avoir le dernier mot, toujours gagner à chaque partie. C’est un mauvais perdant. Il aime l’argent, le luxe, et tout ce qu’il n’a pas. Il ne croit pas au destin mais, malgré cela, fait tout pour ne jamais rien laisser au hasard. Il n’a pas peur de la mort, ni du noir, ni même des araignées. La seule chose qui l’effraie, c’est retourner de là d’où il vient. Il se lasse vite, et la routine l’ennuie. Will aime le thé, lire et regarder des choses brûler, surtout s’il est celui qui les a enflammées. Mais, surtout, et le plus étrangement du monde, il aime les animaux. Willow devient surprenamment doux lorsqu’il se trouve en compagnie d’un animal. Petit, grand, majestueux ou hideux ; pour lui ils sont tous appréciables et toujours de potentiels amis. Il n’est d’ailleurs pas anodin de le retrouver assis sur un des bancs de l’Université, un chat couché sur ses genoux en train de ronronner, ou un moineau perché sur son épaule. D’aucun dirait qu’il leur retourne le cerveau pour les rendre dociles, mais il n’en est rien. Will les aime sincèrement.
Willow n’est pas un bon être humain. Et il ne faut pas bien longtemps pour deviner qu’il est autodestructeur, étant le seul à ronger sa propre âme. Il a beau ne pas être trop tard pour qu’il vacille hors de sa spirale infernale, le jeune homme continue et persiste à avancer avec son sempiternel motto :
« Je ne finirai jamais là où j’ai commencé. »
Non, Will ne veut guère retourner là d’où il vient, prêt à tout pour cela. Et il préfère s’embraser lui-même plutôt que de voir ce futur se produire.
Histoire ou test-rp
Oak et Zelkova Knight n’ont jamais été des individus particulièrement intéressants. Néanmoins, leur histoire est suffisamment intéressante pour expliquer la raison pour laquelle leur fils est l’homme qu’il est aujourd’hui. Oak Knight est un artisan fourreur né de bonne famille, à Courage. C’est également là-bas qu’il rencontre Zelkova, l’amour de sa vie, la fille d’un pêcheur consciencieux bien trop ravi de donner sa fille à quelqu’un possédant une situation confortable. Ensemble, Oak et Zelkova partent vers la capitale de Dangshuan, la ville de toutes les pensées et de tous les possibles : Liberty. Là-bas, ils donnent naissance à leur premier enfant, une petite fille qu’ils nomment Myrtle. Leur situation continue de fleurir et s’épanouit bien vite, Oak étant suffisamment talentueux pour attirer l’attention de l’aristocratie libertienne avec ses fourrures. Ils firent très vite fortune et grimpèrent en flèche vers le haut du panier de la classe moyenne. Le statut de nouveau riche monte rapidement à la tête du couple Knight. Ils achètent un hôtel particulier dans la capitale, et s’élaborent eux-même un blason de leur cru : une vipère d’argent sur un écu vert émeraude. Au début, la plupart des aristocrates et intellectuels se sont moqués de cet élan enthousiaste. Mais, bien vite, ils ont vu la vipère comme l’emblème de leur fourreur favori, bien trop heureux de passer son enseigne pour se dégoter les dernières étoles à la mode. Dès lors Oak et Zelkova baignent dans un monde confortable fait de marbre, diamants et velours ; et c’est dans monde qu’est né leur second enfant : Willow.
Deux semaines à peine précédant la naissance de Willow, sa mère se rend chez une voyante réputée qui, entre deux consultations dans d’énormes globes de cristal et de lames de tarot, prédit que l’enfant à naître serait quelqu’un de formidable. Zelkova repartait toute heureuse de chez la diseuse de bonne aventure, oubliant bien vite qu’être formidable ne signifie pas forcément être bon. Willow vient ainsi au monde et, pendant les dix premières années de sa vie, grandit comme tout bon enfant riche qui se respecte. Ses parents le couvrent, lui et sa grande sœur, de présents tous plus chers les uns que les autres et les voilà tous confortablement installés dans une tour d’ivoir qui, de jour en jour, s’avère de plus en plus luxueuse. Le garçon a également droit à une éducation. On lui apprend les mathématiques, l’histoire, l’écriture. On lui fournit une éducation civique patriote et l’introduit aux bases du droit et on lui impose des cours de musique. Entre chaque cours de piano et de harpe, Willow a également le droit de s’entraîner à l’escrime, faisant siffler l’air avec un fleuret. Oak et Zelkova, bien décidés à faire de leurs enfants des héritiers dignes et à les marier à des individus hauts placés, redoublent d’efforts. Mais, à vouloir voler trop près du soleil, on finit indubitablement par se brûler les ailes…
Si Oak et Zeklova dépensaient sans compter en bijoux, ornements, vêtements et autres richesses pour parfaire leur image, leur nouvelle marotte était de s’afficher publiquement dans de grandes maisons de jeux de la cité. Dans ces casinos, le couple flambent des sommes folles pour impressionner la galerie. Le stratagème fonctionne ; mais, après la pluie de champagne et l’orage de paris, vient le temps de l’addition. Ayant accumulé dette de jeu sur dette de jeu, cette fameuse addition est on ne peut plus salée pour le couple Knight. Le piédestal qu’ils s’étaient eux même construit s’effondre tout seul, et la chute est brutale, terrible et pathétique à la fois. Personne ne vient au secours des Knight, leur déchéance défraie la chronique et fait le pain béni des salons mondains pour à peine quelques semaines. On les pointe du doigt, eux, ces têtards qui ont osé prétendre pouvoir nager dans la même marre que les gros silures. Le vernis s’effrite, le marbre se fissure, et les diamants redeviennent charbon. Ils ont tout perdu et finissent à la rue.
La pauvreté a un effet dévastateur sur la famille Knight. Oak est désœuvré, sa vie partie en fumée par sa propre bêtise, et sombre dans l’alcool. Zelkova, après s’être faite jeter par ses amants lui ayant refusé la moindre aide, disparaît après avoir incendié leur ancienne demeure, saisie par la justice. On ignore comment l’histoire de Zelkova Knight s’achève. Certains poudrés prétendent qu’elle est repêchée quelque temps après des méandres du lac Rebirth, d’autres qu’elle succombe à l’alcool, certaines versions la faisant dévorer par des rats dans une ruelle oubliée. Enfin, quelqu’un prétend l’avoir vu, méconnaissable, chanter dans une taverne lugubre de Courage. Willow demeure jusqu’ici bien passif, mais le pauvre avait besoin que l’histoire de ses parents ne s’achève pour que la sienne puisse enfin débuter. Il a onze ans lorsque lui et sa sœur sont chassés hors de chez eux pour errer dans les rues. Ils comprennent très rapidement que leurs parents ne leur seront d’aucun secours et qu’ils seront forcés de se débrouiller seuls.
C’est à ce moment précis que l’affinité de Willow avec la magie décide de s’éveiller. Un matin, alors que sa sœur décide de manger elle-même la dernière ration de pain, un rat s’approche de lui pour lui échanger quelques mots. Will ne se souvient pas vraiment de la nature des paroles du rat, juste qu’il était réconfortant. Et il perçoit alors une première lueur d’espoir depuis le début de ses désastreuses aventures. Will s’exerce à développer ses talents magiques et se met à parler avec d’autres animaux. Rats, souris, chats et chiens des rues, corbeaux et pies, hirondelles et chauve-souris, tous les animaux de la ville deviennent peu à peu ses nouveaux amis. Il leur demande un peu de pain, quelques fruits d’une maison, la montre à gousset d’un passant ou une piécette tombée ça ou là. Il est jeune, bien trop jeune pour le monde atroce dans lequel on l’a forcé à plonger. Et, sans ces animaux, Willow se serait sans doute laissé mourir de froid ou de faim. Sa grande sœur est, paradoxalement, sa principale ennemie durant cette période de sa vie. Myrtle, rendue presque folle par leur situation et incapable de quoi que ce soit, voit la magie naissante de son frère comme une nouvelle injustice. Elle se met à battre Will à la moindre occasion, dérober les gains qu’il a pu acquérir grâce aux animaux et compte bien l’utiliser comme un singe savant pour profiter de sa magie. Will, tout petit qu’il est, est terrifié. Mais, pour la première fois depuis peut-être toujours, il n’est plus seul. Ses nouveaux amis, volants ou à quatre pattes, finissent par prendre sa défense. À l’issue d’une scène effroyable durant laquelle Myrtle finit borgne, et perd deux de ses doigts, Willow peut enfin s’enfuir, libre.
Libre mais toujours à la rue, Will est à présent décidé à vivre. Il veut se retrouver un toit, de quoi manger et boire tous les jours à sa faim, de ne plus jamais grelotter l’hiver, ou de dormir sous la pluie. Et il sait que, du haut de ses douze ans, il va devoir trouver un moyen de gagner facilement de l’argent. Sa solution lui vient bien vite grâce à sa magie. Will utilise sa prédisposition avec les animaux pour continuer ses dérobades d’objets précieux pour les revendre à des receleurs. Il parfait ses vols à la tire en se découvrant par la suite d’habiles pouvoirs télékinésiques. Garçon des rues, il n’attire pas vraiment l’attention des autorités, pas plus que celle des criminels. Aucun mafieux digne de ce nom n’accorde une quelconque importance à un vulgaire pickpocket, aussi talentueux soit-il. On le voit comme un chat de gouttière, sympathique à admirer de loin, qu’on tolère sur des plates-bandes, pensant qu’il ne présente aucun danger. Et, plus les années passent, et plus Willow se complait dans cette situation. Finalement, il s’en tire avec tous les avantages, sans devoir payer quoi que ce soit.
Payer, un mot qu’il hait plus qu’autre chose. C’était lui qui avait dû payer pendant tout ce temps, payer le prix d’une addition qu’il n’avait même pas dépensée. Il ne veut pas payer, plus jamais. Il est fatigué de payer. C’est les autres qui doivent payer, pour toujours ; à partir de maintenant, il ne veut que posséder, gravir, pouvoir. Il ne veut plus se louer un cagibi à treize ans à peine avec le fruit de ses larcins, il veut son propre appartement. Il ne veut plus des mêmes guenilles qu’il trouvé dans une poubelle, il veut qu’on taille sur mesure ses vêtements. Il ne veut plus des miettes et veut des festins. Ce n’est que le début, Willow a une idée, un stratagème odieux qui va signer pour lui le début de sa longue marche sur le sentier de la corruption. Le garçon le sait, mais il n’en a cure. Il veut juste vivre, et vivre sans payer.
L’idée de Willow est bien simple : au lieu de perdre son temps à subtiliser des piécettes ou des quignons rassis, il allait utiliser une autre tactique. Toujours en tirant profit de son don sur la faune, il n’allait plus voler des biens, mais des secrets. En effet, vivant dans une chambre de bonne miteuse aménagée dans les combles d’un bâtiment jouxtant une maison close, Will voit quotidiennement les clients de l’établissement défiler du soir au matin avec la même expression de prudence. Aucun ne veut que la bonne société ne sache qu’ils fréquentent un tel bouge. Le pouvoir des secrets apparaît bien net sous les yeux de Willow et, conscient que cela est immoral, est bien décidé à l’utiliser, peu importe les conséquences. Il commence avec les clients de la maison de plaisir. Collaborant avec des souris ou des araignées, il récolte bien vite les noms de riches habitués. La suite est logique ; il revend ses connaissances à qui lui donnera le plus. Le plan est bête, mais il lui paraît évident, et il rapporte. En un mois, Will récolte plus d’argent qu’il n’en a eu en un an en tant que voleur. Il a enfin trouvé sa vocation, et n’est pas prêt de s’arrêter.
À quinze ans à peine, Willow a pu gagner suffisamment d’argent pour déménager dans une garçonnière non loin du quartier marchand, loin du quartier sordide dans lequel il a pu vivre. Néanmoins, il reste prudent. Un adolescent sans parent ni attache ne peut décemment posséder de lui même un tel logement. Si la populace de son ancien quartier possède suffisamment peu de scrupules pour louer n’importe quoi à n’importe qui, Willow a dû beaucoup creuser pour trouver un propriétaire acceptant de le loger. Il habite ainsi dans un espace au-dessus d’une boulangerie-pâtisserie coquette et chaleureuse, dont les affaires étaient sous le point de couler s’il n’était pas entré en scène. Le boulanger, propriétaire, laisse Willow loger là sans en parler à personne, bien content de percevoir une confortable rente qui lui permet de conserver son commerce et renflouer ses comptes. Dans ce nouveau quartier, l’adolescent recommence le même manège. Il se lie avec les animaux du coin, les envoie récupérer incognito les secrets des résidents, et les utilise à son avantage.
Willow ne cherche pas à savoir, après ces quelques années, ce que son père et sa sœur sont devenus. Tout comme sa mère, le premier l’a abandonné pour lui préférer une vie de mendiant et de soulard. La seconde l’a battu par pure jalousie, si bien qu’il espère qu’elle a fini par en crever. Il sait déjà qu’elle n’a pas terminé dans un bordel, il l’aurait su ; puis, une borgne à huit doigts n’aurait pas rapporté grand-chose, elle aurait été un mauvais investissement. De la même façon, les pouvoirs de Will se développent encore. Sa télékinésie devient plus puissante, plus facile à manier, et lui fournit ainsi une arme de choix pour ceux qui osent vouloir l’empêcher d’agir. Oui, parfois Willow capte les secrets d’individus peu recommandables, comme des bandits ou des loubards de gang. Il lui faut bien de quoi se défendre, et ce sentiment de puissance le galvanise toujours énormément…
Quatre ans plus tard, Willow a dix-neuf ans, sa situation change encore une fois. Il quitte la boulangerie dans laquelle il a longuement vécu, au grand dam du propriétaire. Mais Will, enfin devenu jeune homme, est bien décidé à continuer de monter au sein de l’échelle sociale. Et pour cela, il a pris la grande décision de fréquenter les murs d’une des plus grandes et vénérables institutions de la République : l’Université arcanique Magic. Il sait que c’est l’endroit auquel il doit appartenir, il veut encore plus de magie, encore plus de pouvoir. Il n’a plus envie de vivre dans des clapiers à lapin au-dessus de commerces, de se mêler à la plèbe parmi laquelle il a bien trop vécu. Non, il veut retrouver le confort de la tour d’ivoire dans laquelle il a pu grandir. Et, cette fois, la fortifier si bien que plus jamais elle ne s’effondrera. D’abord l’Académie, ensuite la République. Il voulait sa revanche sur le monde, sur ses parents, et sur son passé.
Il se présente à l’Université Magic pour l’entretien de candidature, mandatoire pour devenir élève. Pour convaincre l’érudit qui procède à son examen, Willow déclare qu’il veut explorer davantage les mystères de la magie qui se sont ouverts à lui lorsqu’il était plus jeune, chose qu’il n’avait jamais pu faire auparavant. Il partage au professeur, curieux d’en savoir davantage, que sa magie s’est éveillée alors qu’il vivait dans la rue, sans aucune ressource. Il précise que, même si sa situation s’est arrangée aujourd’hui, il a tout de même passé plusieurs années miséreuses à mendier, ou contraint de voler dans les poubelles. Si la première partie de son discours contient une part de vérité, sur sa soif de savoir et d’apprentissage, la seconde a uniquement pour but de toucher la corde sensible de l’examinateur. Willow veut montrer qu’il est une pauvre victime du destin, quelqu’un qui n’a jamais eu de chance et désire la charité d’une bonne étoile, et que cette étoile peut être cet érudit. Ce dernier n’a pas besoin de se faire beaucoup mousser, Willow reçoit quelques temps après une lettre d’acceptation, lui intimant de s'acquitter des frais d’inscription.
Cette première victoire marque la nouvelle vie de Willow. Il s’inscrit définitivement au sein de l’Université, au cursus des Théories fondamentales de la Magie. Il se fait tailler de nouveaux vêtements, ses affaires privées lui permettant d’avoir un plutôt bon pécule. Sur la plupart de ces habits se trouve le vieil emblème de la famille Knight, celui qui n’a jamais pu irradier de mille feux aux côtés de ceux de l’aristocratie républicaine. Will compte faire changer cela, et compte bien attirer la curiosité de ses camarades. Désormais majeur, il achète son propre appartement, plus spacieux et confortable que les précédents. De même, dès son entrée à l’Université, passe beaucoup de temps dans les jardins et couloirs pour faire connaissance avec la faune locale. Après tout, quoi de mieux qu’une école de magie pour faire fonctionner son petit réseau ? Ses véritables couleurs se révèlent peu à peu aux yeux de ses camarades tandis qu’aux yeux des enseignants, Willow s’avère être un des étudiants les plus désinvoltes qu’il leur ait été donné de rencontrer. À côté de cela, les études s’avèrent passionnantes pour le jeune homme. Il parvient encore à parfaire sa télékinésie et se découvre de nombreuses autres capacités, de la téléportation aux illusions. Il arrive même à dégoter un tome de magie noire lui enseignant ce qui lui aurait été bien utile durant ses années de galère, à maudire par magie.
Aujourd’hui, Willow a pu débuter sa pénultième année à l’Université. Tous les étudiants et professeurs savent qui il est, et ceux qui arrivent apprennent très vite à faire sa connaissance. Il continue son bonhomme de chemin, galvanisé par sa jeunesse et ce sentier qui, jusqu’ici, lui fut couronné de succès. Malheureusement pour Willow, il est maintenant adulte, et la roue de la fortune peut prestement tourner. Il sait qu’il n’allait pas être éternellement protégé par sa jeunesse, ou son adolescence, mais il s’en fiche éperdument. L’idée qu’un jour il puisse avoir l’occasion de détruire un adversaire lui provoque des montées d’adrénaline et, bizarrement, un certain bonheur. Et tout ce chemin encore à parcourir avant pouvoir de nouveau côtoyer les puissants, la perspective a quelque chose d’excitant pour le nouveau mage.
« Si je dois devenir la vipère que j’arbore fièrement, alors soit.
Jouer avec les secrets ne me dérange guère, après tout…
Je ne finirai jamais là où j’ai commencé. »
Deux semaines à peine précédant la naissance de Willow, sa mère se rend chez une voyante réputée qui, entre deux consultations dans d’énormes globes de cristal et de lames de tarot, prédit que l’enfant à naître serait quelqu’un de formidable. Zelkova repartait toute heureuse de chez la diseuse de bonne aventure, oubliant bien vite qu’être formidable ne signifie pas forcément être bon. Willow vient ainsi au monde et, pendant les dix premières années de sa vie, grandit comme tout bon enfant riche qui se respecte. Ses parents le couvrent, lui et sa grande sœur, de présents tous plus chers les uns que les autres et les voilà tous confortablement installés dans une tour d’ivoir qui, de jour en jour, s’avère de plus en plus luxueuse. Le garçon a également droit à une éducation. On lui apprend les mathématiques, l’histoire, l’écriture. On lui fournit une éducation civique patriote et l’introduit aux bases du droit et on lui impose des cours de musique. Entre chaque cours de piano et de harpe, Willow a également le droit de s’entraîner à l’escrime, faisant siffler l’air avec un fleuret. Oak et Zelkova, bien décidés à faire de leurs enfants des héritiers dignes et à les marier à des individus hauts placés, redoublent d’efforts. Mais, à vouloir voler trop près du soleil, on finit indubitablement par se brûler les ailes…
Si Oak et Zeklova dépensaient sans compter en bijoux, ornements, vêtements et autres richesses pour parfaire leur image, leur nouvelle marotte était de s’afficher publiquement dans de grandes maisons de jeux de la cité. Dans ces casinos, le couple flambent des sommes folles pour impressionner la galerie. Le stratagème fonctionne ; mais, après la pluie de champagne et l’orage de paris, vient le temps de l’addition. Ayant accumulé dette de jeu sur dette de jeu, cette fameuse addition est on ne peut plus salée pour le couple Knight. Le piédestal qu’ils s’étaient eux même construit s’effondre tout seul, et la chute est brutale, terrible et pathétique à la fois. Personne ne vient au secours des Knight, leur déchéance défraie la chronique et fait le pain béni des salons mondains pour à peine quelques semaines. On les pointe du doigt, eux, ces têtards qui ont osé prétendre pouvoir nager dans la même marre que les gros silures. Le vernis s’effrite, le marbre se fissure, et les diamants redeviennent charbon. Ils ont tout perdu et finissent à la rue.
La pauvreté a un effet dévastateur sur la famille Knight. Oak est désœuvré, sa vie partie en fumée par sa propre bêtise, et sombre dans l’alcool. Zelkova, après s’être faite jeter par ses amants lui ayant refusé la moindre aide, disparaît après avoir incendié leur ancienne demeure, saisie par la justice. On ignore comment l’histoire de Zelkova Knight s’achève. Certains poudrés prétendent qu’elle est repêchée quelque temps après des méandres du lac Rebirth, d’autres qu’elle succombe à l’alcool, certaines versions la faisant dévorer par des rats dans une ruelle oubliée. Enfin, quelqu’un prétend l’avoir vu, méconnaissable, chanter dans une taverne lugubre de Courage. Willow demeure jusqu’ici bien passif, mais le pauvre avait besoin que l’histoire de ses parents ne s’achève pour que la sienne puisse enfin débuter. Il a onze ans lorsque lui et sa sœur sont chassés hors de chez eux pour errer dans les rues. Ils comprennent très rapidement que leurs parents ne leur seront d’aucun secours et qu’ils seront forcés de se débrouiller seuls.
C’est à ce moment précis que l’affinité de Willow avec la magie décide de s’éveiller. Un matin, alors que sa sœur décide de manger elle-même la dernière ration de pain, un rat s’approche de lui pour lui échanger quelques mots. Will ne se souvient pas vraiment de la nature des paroles du rat, juste qu’il était réconfortant. Et il perçoit alors une première lueur d’espoir depuis le début de ses désastreuses aventures. Will s’exerce à développer ses talents magiques et se met à parler avec d’autres animaux. Rats, souris, chats et chiens des rues, corbeaux et pies, hirondelles et chauve-souris, tous les animaux de la ville deviennent peu à peu ses nouveaux amis. Il leur demande un peu de pain, quelques fruits d’une maison, la montre à gousset d’un passant ou une piécette tombée ça ou là. Il est jeune, bien trop jeune pour le monde atroce dans lequel on l’a forcé à plonger. Et, sans ces animaux, Willow se serait sans doute laissé mourir de froid ou de faim. Sa grande sœur est, paradoxalement, sa principale ennemie durant cette période de sa vie. Myrtle, rendue presque folle par leur situation et incapable de quoi que ce soit, voit la magie naissante de son frère comme une nouvelle injustice. Elle se met à battre Will à la moindre occasion, dérober les gains qu’il a pu acquérir grâce aux animaux et compte bien l’utiliser comme un singe savant pour profiter de sa magie. Will, tout petit qu’il est, est terrifié. Mais, pour la première fois depuis peut-être toujours, il n’est plus seul. Ses nouveaux amis, volants ou à quatre pattes, finissent par prendre sa défense. À l’issue d’une scène effroyable durant laquelle Myrtle finit borgne, et perd deux de ses doigts, Willow peut enfin s’enfuir, libre.
Libre mais toujours à la rue, Will est à présent décidé à vivre. Il veut se retrouver un toit, de quoi manger et boire tous les jours à sa faim, de ne plus jamais grelotter l’hiver, ou de dormir sous la pluie. Et il sait que, du haut de ses douze ans, il va devoir trouver un moyen de gagner facilement de l’argent. Sa solution lui vient bien vite grâce à sa magie. Will utilise sa prédisposition avec les animaux pour continuer ses dérobades d’objets précieux pour les revendre à des receleurs. Il parfait ses vols à la tire en se découvrant par la suite d’habiles pouvoirs télékinésiques. Garçon des rues, il n’attire pas vraiment l’attention des autorités, pas plus que celle des criminels. Aucun mafieux digne de ce nom n’accorde une quelconque importance à un vulgaire pickpocket, aussi talentueux soit-il. On le voit comme un chat de gouttière, sympathique à admirer de loin, qu’on tolère sur des plates-bandes, pensant qu’il ne présente aucun danger. Et, plus les années passent, et plus Willow se complait dans cette situation. Finalement, il s’en tire avec tous les avantages, sans devoir payer quoi que ce soit.
Payer, un mot qu’il hait plus qu’autre chose. C’était lui qui avait dû payer pendant tout ce temps, payer le prix d’une addition qu’il n’avait même pas dépensée. Il ne veut pas payer, plus jamais. Il est fatigué de payer. C’est les autres qui doivent payer, pour toujours ; à partir de maintenant, il ne veut que posséder, gravir, pouvoir. Il ne veut plus se louer un cagibi à treize ans à peine avec le fruit de ses larcins, il veut son propre appartement. Il ne veut plus des mêmes guenilles qu’il trouvé dans une poubelle, il veut qu’on taille sur mesure ses vêtements. Il ne veut plus des miettes et veut des festins. Ce n’est que le début, Willow a une idée, un stratagème odieux qui va signer pour lui le début de sa longue marche sur le sentier de la corruption. Le garçon le sait, mais il n’en a cure. Il veut juste vivre, et vivre sans payer.
L’idée de Willow est bien simple : au lieu de perdre son temps à subtiliser des piécettes ou des quignons rassis, il allait utiliser une autre tactique. Toujours en tirant profit de son don sur la faune, il n’allait plus voler des biens, mais des secrets. En effet, vivant dans une chambre de bonne miteuse aménagée dans les combles d’un bâtiment jouxtant une maison close, Will voit quotidiennement les clients de l’établissement défiler du soir au matin avec la même expression de prudence. Aucun ne veut que la bonne société ne sache qu’ils fréquentent un tel bouge. Le pouvoir des secrets apparaît bien net sous les yeux de Willow et, conscient que cela est immoral, est bien décidé à l’utiliser, peu importe les conséquences. Il commence avec les clients de la maison de plaisir. Collaborant avec des souris ou des araignées, il récolte bien vite les noms de riches habitués. La suite est logique ; il revend ses connaissances à qui lui donnera le plus. Le plan est bête, mais il lui paraît évident, et il rapporte. En un mois, Will récolte plus d’argent qu’il n’en a eu en un an en tant que voleur. Il a enfin trouvé sa vocation, et n’est pas prêt de s’arrêter.
À quinze ans à peine, Willow a pu gagner suffisamment d’argent pour déménager dans une garçonnière non loin du quartier marchand, loin du quartier sordide dans lequel il a pu vivre. Néanmoins, il reste prudent. Un adolescent sans parent ni attache ne peut décemment posséder de lui même un tel logement. Si la populace de son ancien quartier possède suffisamment peu de scrupules pour louer n’importe quoi à n’importe qui, Willow a dû beaucoup creuser pour trouver un propriétaire acceptant de le loger. Il habite ainsi dans un espace au-dessus d’une boulangerie-pâtisserie coquette et chaleureuse, dont les affaires étaient sous le point de couler s’il n’était pas entré en scène. Le boulanger, propriétaire, laisse Willow loger là sans en parler à personne, bien content de percevoir une confortable rente qui lui permet de conserver son commerce et renflouer ses comptes. Dans ce nouveau quartier, l’adolescent recommence le même manège. Il se lie avec les animaux du coin, les envoie récupérer incognito les secrets des résidents, et les utilise à son avantage.
Willow ne cherche pas à savoir, après ces quelques années, ce que son père et sa sœur sont devenus. Tout comme sa mère, le premier l’a abandonné pour lui préférer une vie de mendiant et de soulard. La seconde l’a battu par pure jalousie, si bien qu’il espère qu’elle a fini par en crever. Il sait déjà qu’elle n’a pas terminé dans un bordel, il l’aurait su ; puis, une borgne à huit doigts n’aurait pas rapporté grand-chose, elle aurait été un mauvais investissement. De la même façon, les pouvoirs de Will se développent encore. Sa télékinésie devient plus puissante, plus facile à manier, et lui fournit ainsi une arme de choix pour ceux qui osent vouloir l’empêcher d’agir. Oui, parfois Willow capte les secrets d’individus peu recommandables, comme des bandits ou des loubards de gang. Il lui faut bien de quoi se défendre, et ce sentiment de puissance le galvanise toujours énormément…
Quatre ans plus tard, Willow a dix-neuf ans, sa situation change encore une fois. Il quitte la boulangerie dans laquelle il a longuement vécu, au grand dam du propriétaire. Mais Will, enfin devenu jeune homme, est bien décidé à continuer de monter au sein de l’échelle sociale. Et pour cela, il a pris la grande décision de fréquenter les murs d’une des plus grandes et vénérables institutions de la République : l’Université arcanique Magic. Il sait que c’est l’endroit auquel il doit appartenir, il veut encore plus de magie, encore plus de pouvoir. Il n’a plus envie de vivre dans des clapiers à lapin au-dessus de commerces, de se mêler à la plèbe parmi laquelle il a bien trop vécu. Non, il veut retrouver le confort de la tour d’ivoire dans laquelle il a pu grandir. Et, cette fois, la fortifier si bien que plus jamais elle ne s’effondrera. D’abord l’Académie, ensuite la République. Il voulait sa revanche sur le monde, sur ses parents, et sur son passé.
Il se présente à l’Université Magic pour l’entretien de candidature, mandatoire pour devenir élève. Pour convaincre l’érudit qui procède à son examen, Willow déclare qu’il veut explorer davantage les mystères de la magie qui se sont ouverts à lui lorsqu’il était plus jeune, chose qu’il n’avait jamais pu faire auparavant. Il partage au professeur, curieux d’en savoir davantage, que sa magie s’est éveillée alors qu’il vivait dans la rue, sans aucune ressource. Il précise que, même si sa situation s’est arrangée aujourd’hui, il a tout de même passé plusieurs années miséreuses à mendier, ou contraint de voler dans les poubelles. Si la première partie de son discours contient une part de vérité, sur sa soif de savoir et d’apprentissage, la seconde a uniquement pour but de toucher la corde sensible de l’examinateur. Willow veut montrer qu’il est une pauvre victime du destin, quelqu’un qui n’a jamais eu de chance et désire la charité d’une bonne étoile, et que cette étoile peut être cet érudit. Ce dernier n’a pas besoin de se faire beaucoup mousser, Willow reçoit quelques temps après une lettre d’acceptation, lui intimant de s'acquitter des frais d’inscription.
Cette première victoire marque la nouvelle vie de Willow. Il s’inscrit définitivement au sein de l’Université, au cursus des Théories fondamentales de la Magie. Il se fait tailler de nouveaux vêtements, ses affaires privées lui permettant d’avoir un plutôt bon pécule. Sur la plupart de ces habits se trouve le vieil emblème de la famille Knight, celui qui n’a jamais pu irradier de mille feux aux côtés de ceux de l’aristocratie républicaine. Will compte faire changer cela, et compte bien attirer la curiosité de ses camarades. Désormais majeur, il achète son propre appartement, plus spacieux et confortable que les précédents. De même, dès son entrée à l’Université, passe beaucoup de temps dans les jardins et couloirs pour faire connaissance avec la faune locale. Après tout, quoi de mieux qu’une école de magie pour faire fonctionner son petit réseau ? Ses véritables couleurs se révèlent peu à peu aux yeux de ses camarades tandis qu’aux yeux des enseignants, Willow s’avère être un des étudiants les plus désinvoltes qu’il leur ait été donné de rencontrer. À côté de cela, les études s’avèrent passionnantes pour le jeune homme. Il parvient encore à parfaire sa télékinésie et se découvre de nombreuses autres capacités, de la téléportation aux illusions. Il arrive même à dégoter un tome de magie noire lui enseignant ce qui lui aurait été bien utile durant ses années de galère, à maudire par magie.
Aujourd’hui, Willow a pu débuter sa pénultième année à l’Université. Tous les étudiants et professeurs savent qui il est, et ceux qui arrivent apprennent très vite à faire sa connaissance. Il continue son bonhomme de chemin, galvanisé par sa jeunesse et ce sentier qui, jusqu’ici, lui fut couronné de succès. Malheureusement pour Willow, il est maintenant adulte, et la roue de la fortune peut prestement tourner. Il sait qu’il n’allait pas être éternellement protégé par sa jeunesse, ou son adolescence, mais il s’en fiche éperdument. L’idée qu’un jour il puisse avoir l’occasion de détruire un adversaire lui provoque des montées d’adrénaline et, bizarrement, un certain bonheur. Et tout ce chemin encore à parcourir avant pouvoir de nouveau côtoyer les puissants, la perspective a quelque chose d’excitant pour le nouveau mage.
« Si je dois devenir la vipère que j’arbore fièrement, alors soit.
Jouer avec les secrets ne me dérange guère, après tout…
Je ne finirai jamais là où j’ai commencé. »
Groupes d'intérêts
L'Université Magic - son lieu d'étude, là où on a le plus de chance de le trouver la plupart de temps et, par extension, son nouveau terrain de jeu.
La Pègre - avec des années à filouter en tant que garçon des rues puis plus tard en commençant son affaire de trafic d'infos, Willow n'est pas encore décidé à s'affirmer sur la scène criminelle, car cela n'est pas vraiment son objectif. Mais il peut bien flirter avec eux, au sens propre comme au figuré.


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Et voilà un jeune homme prometteur qui se laisse entraîner sur un chemin de corruption et de criminalité pour atteindre des objectifs matériels. Un bon républicain, quoi !
Aller, partage les secrets les plus fascinants de ce petit peuple !
Fiche validée ! Bon rp
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