Une pause bienvenue

À la place de se changer, elle veut d’abord préparer des trucs de fille. Personnellement, je ne vois guère l’intérêt, on se baigne, on se sèche et on mange. Mais comme elle continue de m’appeler « Amour », tout passe sans aucun problème.

Ma Mère avait dit à une de ses amies, quand j’étais encore enfant, que les hommes n’étaient pas compliqués. À l’époque, je n’avais pas compris le sens de sa phrase, mais aujourd’hui, tout me parait clair. Je n’arrête pas de sourire et exécute à la lettre tout ce que l’on me demande.

Je prépare donc différents feux, utilisant même ma magie du métal pour installer quelques pièges, même si ces derniers sont très simples, ils seront efficaces. J’avoue ne pas savoir en quoi cet endroit pourrait être dangereux, je ne me suis guère intéressé à la faune de ce pays. À part les morts-vivants, puisque nous en faisons commerce. En pensant à ce sujet, je n’ai jamais su l’avis des Shoumeinens à ce sujet ou même si on leur a dit que leurs proches décédés travaillent maintenant dans les mines de pierres précieuses de l’Empire.
Tout en réfléchissant, j’ai terminé ma tâche et nous avons un large périmètre entièrement sécurisé avec des bûches à foison. Certains pourraient penser que c’est largement trop, mais je suis un petit gars prudent. C’est donc plutôt content de moi, que je rejoins celle qui m’a guidé ici et je lui indique :

Tout est prêt, faites juste attention, j’ai mis quelques lames aux limites du périmètre.

Mieux vaut prévenir que guérir, puis je lui pose une question :

J’ai l’impression que c’est un endroit plutôt isolé, comment connaissez-vous l’endroit ?

Oui, je continue de la vouvoyer, puisqu'elle ne m’a autorisé à agir autrement. Je me demande si je ne devrais pas me déshabiller, mais elle risque de mal le prendre, alors j’attends son feu vert, toujours mon envie de ne pas passer pour un pervers.

Mais... Pense Halewyn en le regardant en faire beaucoup trop. Les yeux noirs fixent de dos de l,homme qui s'active. Je n'ai demandé qu'un feu pourtant... un tout petit pour que tu ais de la lumière!!! ... Et le voilà qui a pris peut -être la présence de bêtes sauvages pas mal trop au sérieux. Il la pense vraiment incapable ou quoi? La misogynie Reikoise à son meilleur!!!

Haussant les épaules, elle se défait des deux couches intermédiaires de sa robe, ne gardant que ses sous vêtements et son haori. une épaisse lanière de tissus blanc lui ceignant la poitrine en lui donnant un certain volume, et un jupon solidement fixé aux hanches rondes. Elle n'a que le temps de refermer le léger manteau sur elle qu'il revient... Et il a l'air distant. On le serait à moins après ces préparatifs inutiles. Mais bon. Peut-être craint t'il qu'elle ne se sauve. Peut-être fait t'il parti de ces bêtes qui ont un vernis humain en société mais qui sont tout autre dans l'intimité.

A cette pensée, la jeune femme frissonne et tend la main au soupirant. Et capte un bout de pensée *morts dans des mines... * qui lui fait lever les sourcils de surprise, loupant le reste. C'est limite insultant. Il est avec elle, seul sur une plage et il pense à des morts... Serait t'il nécrophile?

-Dis, Tagar... Dıt elle d'une voix douce en portant les doigts du bureaucrate à son visage pour pouvoir y nicher sa joue. - Je me rend compte que tu exauce mes moindres désirs et caprice au delà de ce que j'attendais... Mais... Tu ne me dis pas les tiens... De quoi as tu le plus envie en cet instant précis? Franchement!

La jolie jeune femme, qui a profité de mes préparatifs pour se changer, me tend la main et je lui prends bien sûr, appréciant la douceur de sa paume puis de sa joue. Elle me pose ensuite une question et je la regarde surpris :

Être ici avec toi, me rends déjà très heureux. Je ne demande rien d’autre, à part, si tu le veux bien un câlin et un bisou ?

J’ai dit ce dernier mot à voix basse et mon visage a rougi. J’ai osé lui demander cela, car j’ai senti que nous avons passé un cap. Maintenant, on se tutoie et on se touche, c’est un très bon début. Bien sûr, j’ai déjà fréquenté des femmes, et même si je suis toujours vierge, je ne suis pas étranger à certaines pratiques sexuelles et j’ai également beaucoup lu. J’ai même entendu certains amis se venter de telles ou telles choses qu’ils avaient fait avec leurs femmes.

Donc, je connais les corps des femmes, mais je reste quand même inexpérimenté. En plus, Hale est vraiment très jolie, je perds tous mes moyens. Maintenant, j’attends de connaître sa réponse, j’espère juste que je ne vais pas passer pour un pervers. Et si je m’étais trompé ? Elle souhaite peut-être juste que l’on reste ami ? Si c’est le cas, j’aurai alors tout gâché.

J’ai toujours eu du mal à comprendre les femmes, comme la plupart des hommes d’ailleurs. Toutefois, je serais très vite fixé, si je reçois une claque, c’est que j’aurais été trop loin. Mais d’un autre côté, c’est elle qui m’a demandé ce que je voulais. Dans une relation, c’est important d’être le plus honnête possible. Bien sûr, il faudra toujours mentir quand elle me demandera si telle ou telle robe lui va mieux qu’une autre, car je n’y connais rien en mode Shoumeienne, mais cela reste anecdotique, enfin, je crois.

Attentive, Halewyn ne manque aucune des pensées qui traversent le jeune homme. Bien sûr qu'elle en capte l'essentiel. Et il lui demande... un bisou.

Un ... bisou... Même pas un baiser d'adulte, un bisou... Comme on donne aux mini mortels pour qu'ils s'endorment le soir.

Et la certitude que maman Reys est la meilleure ceinture de chasteté qu'il soit. Mais par tout ce qui existe, avec tout ce qui lui passe par la tête... Il ne réclame qu'un bisou... C'est désespérant. Aussi bien prendre les choses en mains!! Des deux mains!!!! La jeune femme prend la grande paluche du contrôleur royal et la fait glisser avec art et grâce sur sa nuque fine, se collant contre lui et levant le menton, offerte, au désir de l'homme... Il peut sentir ses courbes déliées se presser contre lui, loin d'être plantureuse, mais racée juste ce qu'il faut. Au travers des tissus fins qui composent son sous vêtement et son léger manteau, il peut sentir la petite pointe de ses seins se dresser contre son torse.

Les prunelles noires reflétant le ciel nocturne et leurs étoiles, elle effleure délicatement les lèvres du Reikois. Pour un bisou d'abord, puis pour un légèrement appuyé ensuite. Ses lèvres, douces comme de la soie insuffle un brasier brûlant dans la poitrine de l'homme, y exacerbant le feu de la passion qui y brûle. Et tout cela, seulement par un chaste baiser.

-Ne te gêne pas Amour...Tu peux en prendre autant que tu veux.

L'invite t'elle d'un ton innocent, mais a faire damner un saint.

Je vais avoir droit à un fameux bisou.

C’est ce que je pense quand la jeune femme se presse contre moi, et cette prédiction se confirme quand elle m’embrasse passionnément. Je réponds bien sûr à son baiser, car comme je l’ai annoncé, j’ai de l’expérience. Mais je ne pense jamais avoir été embrassé avec cette passion et cela fait beaucoup de bien.

Quand elle s’arrête pour me dire que je peux avoir autant de bisous que je veux, je prends cela pour une invitation et cette fois-ci, c’est moi qui prends l’initiative de l’embrasser, tout en lui caressant la joue. Au bout de quelques secondes, je me dégage enfin, très doucement, et je vois, et c’est bien normal, que ma virilité, c’est éveillé. Je fais un effort surhumain pour me détendre et éviter de rougir, mais mon état risque quand même d’être visible, alors je me dégage doucement et indique à la jolie rousse, avec un grand sourire :

Et si nous allions nous baigner ?

Joignant le geste à la parole, je lui tourne le dos et je me déshabille rapidement, ne gardant que mon caleçon blanc. Je peux ainsi aller jusqu’à l’eau, qui est l légèrement froide, ce qui me va très bien, car cela me permet de me calmer quelque peu. J’ai appris, il y a peu à nager, mais je préfère rester là où j’ai pied. Je me tourne ensuite vers Hale, lui faisant un signe de la main et l’encourageant :

Elle est très bonne, tu devrais me rejoindre.

Après notre baiser, je n’ai plus aucun problème à la tutoyer. J’ai bien envie que me rejoigne, que nous puissions manger et passer la nuit ensemble. Après tout, ce qui se passe à Maël, reste à Maël, et je compte bien profiter de cette règle, pour me détendre avant de reprendre le travail après-demain.

La réaction du mortel ne se fait pas attendre, parfaitement perceptible au travers du tissus qui les sépare. C'est rassurant en un sens. Il y a bien un homme là dessous. Un homme fait d'ailleurs. Halewyn en est bien aise. Nul besoin de conclure absolument ce soir, les rêves sensuels qu'el lui donnera pour les prochains jours à venir est bien suffisant pour son ego et son menu plaisir. Aussi quand Tagar s'écarte doucement, le regard doux n'en concoit aucune irritation.

Je te suis...

Lui répond t'elle avec un sourire charmeur. Il y a certains mortels qui sont plus farouches que d'autres, là est tout le plaisir de la chose. Elle suit tranquillement l'homme qui se dévêt sans regarder derrière lui avec un empressement certain, laissant tomber sa veste derrière sur le sable tiède.

Et quand Tagar se retourne, la plage est vide, les deux traces de pas menant à l'eau. Et Halewyn visible nul part. Mais parfaitement dans son dos, sans trop se cacher en fait. Juste ce qu'il faut pour jouer.

elle samuse ;a rester derrière lui, jusqu'à ce que deux bras blancs se referment autour des épaules de Tagar, deux jambes autour de sa taille et que els formes délicieuse de son amoureuse ne se presse dans son dos avec un entrain digne d'une gamine .

bouh

Dit elle, hilare, en embrassant la jugulaire de Tagar, avant de lui souffler à l'oreille, joueuse.

Je t'ai fait peur? Effectivement, elle est excellente... L'eau...

Roucoule t'elle en laissant planer que ce n,est pas de l'eau du totu qu'elle parle.

La jeune femme m’indique qu’elle me suit, mais quand je me retourne, je ne la vois nulle part ! Je regarde dans différentes directions et finalement, je sens un poids dans mon dos ! Je manque de tomber, mais réussis à retrouver l’équilibre juste à temps. Je sens les formes de ma jolie partenaire de bain et malgré l’eau froide, j’ai de nouveau une réaction.
Mais ce n’est pas fini, car elle m’embrasse et cela n’aide pas à me détendre, bien au contraire. Alors j’avance un peu plus loin dans l’eau, l’empêchant en même temps de descendre en attrapant ses poignets au niveau de mon cou, je n’ai plus qu’à lui dire, d’une voix grondante, pour m'amuser :

Je te tiens et je t’emporte avec moi dans les fonds marins !

Évidement, comme je ne sais pas bien nager, je m’arrête quand j’ai de l’eau au niveau des épaules et je fais passer la ravissante demoiselle devant moi, pour l’embrasser une nouvelle fois. Puis je lui dis, lui caressant la joue :

Tu es magnifique, ma chérie.

Difficile de ne pas craquer devant un si joli minois et je me retiens pour ne pas aller plus loin et la caresser. Les choses iront au rythme de la jeune femme. Surtout, ne rien précipité. Nous avons toute la soirée et la nuit pour nous, puisque je ne travaille pas demain. Je l’embrasse une nouvelle fois, la peau de ses lèvres étant extraordinairement douce, je ne m’en lasse pas et la tenant par la main, je l’aide à rejoindre un endroit où elle aura facilement pied, plus près du rivage.
Je n’ai pas passé un aussi bon moment depuis très, très longtemps et j’aimerais que celui-ci ne s’arrête jamais. Je suis bien et seul le moment présent compte en cet instant.

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Suivant son mouvement , Halewyn le libère, il ne peut pas aller plus loin, c'est évident. Et ce n'est assurément pas une question de mécanique d'aprèes ce qu'elle a pu en voir... Et il lui sort le classique... Ce n'est pas toi le problème. C'est moi... et blabla .... et je veux rester vierge jusqu'au mariage...

Dressée sur ses genoux, un rire cristallin, comme un carillon enchanteur emplit l'air. C'est HÆlewyn qui rit, comme si Tagar avait dit la chose la plus drôle du monde. la donzelle a un regard noir comme la nuit sans étoiles tandis que d'un ouvement félin, prédateur, elle s'avance jusqu'à ce que le contrpoleur royal n'ait que ces deux jolis yeux en amandes en visuel.

- Tu M'a approchée, échangée, courtisée offert du gâteau au chocolat... Tu m'as offert une rose.... D'ailleurs, elle est rendue ou celle là? -complimentée. Flattée, embrassée, caressée... ŧu te plains que tu passe trop de temps à travailler et tu ne veut que te détendre. Je ne t'ai pas fait d'avances ce soir. Tu t'es approché, m'a prise dans tes bras. Embrassée encore. Je n'ai pas pris les devants.... Sache ce soir que ce ne sont pas mes mains qui m'ont déshabillée, mais les tiennes. Les tiennes qui ont exploré ce corp dont tu rêvera cette nuit, cherchant le sommeil qui va t'abandonner. Quand on veut rester vierge, Tagar, on ne déshabille pas les demoiselles et on ne couvre pas chaque centimètres carrés de leur épiderme de bisoux sulfureux....

Elle se redresse et allume la barrière de bûches qu'il a fait avant le coucher du soleil d'un geste vif. Sa peau d'albatre et parfaite, nimbée par la lueur dorée des flammes, le surplombe telle une statue, une déesse. Les cheveux rouges secs flottent doucement sous le vent marin et les deux gouffres abyssaux le toisant avec un jugement. Le propre jugement de Tagar envers sa personne pour cet interlude interrompu de facon si vexante. Elle aurait pu pousser, mais posséder les mortels sans leur consentement n'est pas marrant. En plus, il est contrôleur royal, ca peut servir. Mais n'empêche... C'est irritant un brin. Amusant et irritant. Un peu plus et il lui aurait servi du : ''Je l'ai promis èa maman!!!!'' Tiens!!! Qu'il admire et se morde les doigts de l'avoir éconduite.

-Ah, folle que je suis! it elle en se détournant pour chercher ses vêtements, révélant une cicatrice de guerre à l'omoplate droite, ajoutant un coté sauvage èa cette plastique si parfaite. Avisant son manteau, elle s'en vêt aussitôt.

Ce n'est pas de ta faute, mais de la mienne... Tu mexcusera.... A quoi j'ai bien pu croire...

Termine t'elle en lui tournant toujours le dos, d,une voix vibrante d'émotions.

La réaction de ma partenaire n’est du tout celle, à laquelle que je m’attendais, car elle rigole quand je lui annonce que je veux rester vierge jusqu’au mariage. Puis elle s’approche de moi et après m’avoir décrit tout ce que j’ai fait, elle m’abandonne assis sur le sable. Je la vois utiliser la magie pour allumer le bois que j’ai ramené il y a quelques minutes, une heure, une éternité.

Elle remet son manteau, exprimant son désarroi et cela agis comme un véritable électrochoc pour moi, alors je me lève d’un bon et je la rejoins à grandes enjambées, la prenant par derrière dans mes bras, mon corps toujours nu et je lui dit très sincèrement :

Je suis désolé, cela devait être notre nuit, et j’ai tout gâché.

Je sens son doux parfum mélangé à l’odeur salé de la mer et je continue :

Je sais que je suis encore expérimenté, mais si tu me guide, si tu veux bien être ma professeure, je te promets de te donner du plaisir. Je suis prêt à écouter le moindre de tes conseils pour que puissions passer une nuit que ni toi, ni moins, ne regretterons. Même si je souhaite rester vierge, je peux te montrer à quel point j’ai envie de te faire plaisir.

Ma virilité, qui était encore réveillée, se tend encore plus, car je sens ses fesses à travers le tissu de son manteau. Si elle part maintenant, je sais que j’aurai perdu une occasion unique de procurer à une véritable déesse, l’ivresse des sens. Il y a également une raison plus égoïste, j’ai envie de libérer la tension qui s’est accumulée dans mon entre-jambe. Je suis un homme et j’ai des besoins, mais si elle décide de mettre fin à notre aventure, je suis sûr que je mettrai des jours à m’en remettre en me traitant d’imbécile.