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  • Ven 29 Juil - 20:59
    Fin de l'été, saison des orages dans le Reike
    Sur une route reliant Taisen à un village de l'est

    - Goddverdome ! Quelle poisse !

    C'est la tuile. La panade. La guigne. Debout près de mon chariot, j'ai mis pied à terre pour regarder avec consternation la route royale qui s'étend devant moi. Ou du moins, qui aurait du s'étendre là ... Le pont du roi (en référence aux statues disposées de part et d'autres de l'ouvrage j'imagine ?) est supposé enjamber un large canyon juste devant nous. Et il s'avère que ce pont n'est simplement plus là. Et c'est ballot. Je voulais passer.

    La construction est partie. Fouit. Envolée. Effondrée comme un château de cartes. Et l'explication de cette disparition est à priori facile à trouver : Outre qu'il s'agissait d'une construction humaine (Ok c'était facile. J'arrête avec le chauvinisme), la fin de l'été a vu les monts du nord crouler sous les orages saisonniers. Tant et tant que le canyon ordinairement sec s'est retrouvé soudainement en cru, charriant avec ses trombes d'eaux des débris de taille parfois imposante. Il en fallait pas plus pour que la déferlante emporte la construction, laissant tout le monde fort bête d'un côté comme de l'autre.  

    Car en effet, je suis loin d'être la seule à m'arrêter là et à regarder avec hébétude l'absence de voie carrossable devant nous.

    - Vous pouvez faire quelque chose ??

    Me lance un voisin. Un caravanier comme moi, probablement un local au vu de sa peau ébène et ses tatouages. Je hausse les épaules pour toute réponse.

    - Beh non ! J'suis Géomancienne mais là ca dépasse mes compétences ... J'suis ni archituromancienne ni poutromancienne !

    A moins qu'on dise charpentomancienne ? Bref. J'ai peur que la réparation de maçonnerie porteuse dépasse totalement mes compétences de petite géomancienne ...

    - Les agents royaux sont prévenus ? Ils vont venir réparer vite vous pensez ??

    - Ben j'en sais rien ...

    - On peut pas passer !

    - Ben non ... a moins qu'vous soyez très bon sauteur.

    - Je vais devoir faire demi-tour !

    - On dirait bien ...

    - Je vais avoir des jours de retard !

    - On a pas d'bol, c'est clair.


    - Et vous comptez faire quoi vous ??

    - J'sais pas. Vous savez jouer aux dés ?

    Mon collègue me regarde d'un air atterré. J'ai l'air clairement moins affolée que mon camarade et prendre les choses avec beaucoup plus de philosophie.  Il faut dire que dans le fond, personne ne m'attend vraiment nulle part. Rien ne me presse. J'ai des vivres, du travail à faire si je suis immobilisée. Dans le fond rien ne va mal.

    - Heu ... non désolé ! Je peux pas prendre le risque d'attendre, je vais trouver un moyen de contourner !

    - Ah ben bon courage à vous ...

    Que puis-je dire d'autre ... ? J'assiste au lent demi tour de l'homme et de son chariot pendant que je lui fais un petit signe de main. Puis je m'approche à pas prudents du bord pour contempler l'état du canyon et de la construction qui l'enjambe. Mains sur les hanches, visage balayé par le vent chaud mais étrangement humide balayant cette partie de la région, j'émet un sifflement  perplexe.

    - Je plains les mecs qui vont devoir réparer ça ...

    Il y a pas de doutes ... ca va être la misère. Le canyon est profond, parcouru de déferlantes tonitruantes.  Un des deux piliers de pierre qui formait une arche et tenait le tablier du pont s'est effondré et a emporté un pan complet de l'ouvrage qui a sombré au milieu des eaux tumultueuses. C'est un ouvrage qui risque de demander des mois de travail. Ou l'intervention d'un groupe de géomanciens bien callés. De plus gros calibres que l'humble naine que je suis quoi ...

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    Anonymous
  • Dim 31 Juil - 12:52
    Ma décision était prise. J'étais partie au petit matin rejoindre les terres de Shoumei. Comme mes parents jadis, je suis partie au petit matin, sans dire un mot à personne, simplement en laissant une pettie lettre. "Je pars, j'ai des choses à régler ailleurs sur terre. N'essayez pas de me rattraper. Je reviendrai bientôt avec des trésors. N'ayez pas peur. Je vous aime." J'avais emporté avec moi les plus minces bagages, quelques pièces, des vivres, mon sabre pour me défendre, et mon vieux luth pour les moments de solitude. Est-ce que j'avais peur ? Bien sûr. On a toujours peur de ce qu'on ne connait pas. Mais à quoi bon s'arrêter pour autant ?

    J'avais déjà marché de nombreux jours, mes chaussures étaient bien usées, et mon cœur aussi. La solitude commençait à me peser. Chaque soir, lorsque je m'arrêtais, je sortais de mes provisions de quoi cuisiner, et, après avoir mangé en silence ma portion, je partais me coucher. A vrai dire, je croisais beaucoup de monde sur les routes, mais je ne prenais pas le temps de m'arrêter, à part pour demander mon chemin. Après tout, la route était encore longue, et le voyage jusqu'à Shoumei n'était qu'une simple formalité par rapport au reste de mon épopée. Je ne voulais surtout pas perdre de temps dessus.

    Seulement, si la suite de mon voyage s'annonçait bien plus périlleux, cela ne m'empêchait pas pour autant de trouver quelques obstacles sur la route. Arrivée dans les régions désertiques du Reike, celles où le moindre jour de retard nous assoiffe dangereusement, je fus confrontée à mon premier contretemps : le pont était cassé. Fallait bien que ça m'arrive à un moment. Cassé, genre crac, brisé en morceau. Je ne pus m'empêcher de me demander en quelle circonstance et de quelle manière. Je veux dire, est-ce à cause d'un chargement un peu trop lourd qui aurait fait l'erreur de traverser ? Peut-être que si je m'approche je pourrai voir le malheureux passant blessé en contrebas ... Dans ce cas précis, je ne sais pas si je pourrai faire grand chose.

    Bon, je fais quoi maintenant ?

    Bien sûr, cela ne m'arrangeait pas du tout, mais je ne vois pas en quoi me plaindre aurait changé quelque chose. Je décidai donc de m'approcher un peu plus. Une sorte de cariole était posée juste avant le canyon, sûrement un compagnon d'infortune ... A deux, ça sera sûrement plus facile de trouver une solution. Je décidai donc de m'en approcher, gardant malgré tout la main sur la garde de mon sabre, ne jamais baisser sa garde.

    - Alors, vous aussi vous vouliez passer ? J'espère que vous n'êtes pas pressé et que vous  avez ce qu'il faut en réserves d'eau, parce que ça risque de nous retarder un certain temps.

    Le propriétaire de la cariole, ou plutôt la propriétaire était une créature de toute petite taille, une naine, qui ne semblait pas plus embêtée que ça par ce contretemps. En réalité, j'étais plutôt contente de rencontrer quelqu'un dans ces lieux reculés de l'arrière-pays Shoumeien. Cela faisait si longtemps que je n'avais pas eu une conversation avec autre chose que mon reflet dans les rivières ...
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 31 Juil - 17:31
    Une deuxième collègue d'infortune approche. Une femme en vêtements délicats mais portant ostensiblement une lame aux côtés  et la tenant comme si elle se méfiait de moi. Ca me fait plisser le museau un instant. Les gens sont incroyablement méfiants de nos jours holala ...

    - Heuh salut.

    Je tente un bref sourire mais je ne peux empêcher une certaine circonspection de teinter ma voix. Ca me surprendrait que ca arrive sur une route fréquentée comme la nôtre, mais je ne suis pas encore à l'abri que cette étrangère solitaire de l'occasion pour me brigander.

    - Ben ouaip, j'aurais aimé. Mais là ca a l'air un peu mort. Ah oui l'eau ... c'pourrait être un problème ça ... dans quelques jours.

    Puis je jette un coup d'oeil en direction de ma charrette restée en arrière. Une espèce de barrique sur le toit contient de l'eau de pluie filtrée, supposée servir à faire boire mon bestiau et prendre mes bien précieuses douches. Mais ces réserves là ne sont pas illimitées. Je me frotte l'arrière de la tête et regarde de nouveau en contrebas où une déferlante d'eau continue de gronder. Je doute d'avoir assez de corde pour faire descendre un seau jusque là en bas. Et la solution me parait de toutes manières un petit peu naïve.

    - On a l'air dans d'beaux draps ouaip.

    Dis-je sur un ton de conclusion. Et parce que ca se fait d'être civil sur les routes, je reprend avec une légèreté qui contraste avec les paroles précédentes.  

    - Au fait, moi c'est Gerda.

    Comment passer ? Comment puiser de l'eau ? Est-ce que ca vaut le coup d'essayer d'attendre un peu ? Ou vaut il mieux faire demi-tour ? Tant de questions que j'ai à peine le temps d'efleurer car soudain, un bruit de vaisselle qu'on renverse se fait entendre dans ma chariote. D'un geste ma voisine et moi nous retournons et apercevons la porte entrouverte (je l'avais fermée non ??) de laquelle provient un tintamarre du diable.

    - Goddverdomme, on me cambriole ?!

    Ah non, aucune chance que ca ne se passe comme ça ! Et à moins que la mystérieuse étrangère à mes côtés soit une complice et s'apprête à me découper d'un coup de sabre facile à placer, j'ai l'intention de faire regretter son intrusion au visiteur inattendu ! Je plonge par reflexe ma main dans l'aumonière qui contient toujours tout un tas de boulons et viens les prendre en main. Inoffensifs petits ustensiles de métal, ils deviendront avec ma magie autant d'instruments mortels si l'envie me vient d'en faire un usage meurtrier.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mar 2 Aoû - 13:21
    - On a l'air dans d'beaux draps ouaip.

    L'inconnue semblait avoir tiré la même conclusion que moi. Peut-être un brin plus pessimiste. En réalité, le détour ne devrait pas prendre plus d'une demi-journée, et la fin du désert ne devrait pas être très loin, mais l'eau est une ressource si rare en ces terres que je préfère anticiper. Peut-être est-ce que je pourrai faire le détour avec la voyageuse ? A deux, nous pourrions peut-être aller plus loin, et en cas de danger, je pourrai toujours négocier pour lui acheter quelques réserves d'eau. Ses réserves d'eau étaient si nombreuses que la cariole croulait sous le poids de la cuve qu'elle avait installé sur son toit.

    - Au fait, moi c'est Gerda.

    - Hanna. Je suis heureuse de rencontrer quelqu'un comme vous dans mon infortune.

    Je ne sais pas quel audace ou quelle inconscience poussait cette courageuse naine à aussi peu se méfier de moi, mais j'étais à la fois admirative et un peu inquiète par cette attitude. Je ne savais toujours pas si je pouvais considérer la naine comme une amie ou une future ennemi, qu'elle me montrait déjà toutes ses réserves d'eau, sans aucune retenue. Si j'avais été un bandit sans honneur ni scrupule, à l'heure qu'il est, elle serait déjà empalée à l'extremité de ma lame, pendant que j'aurais fui avec sa cariole. Heureusement pour elle, je n'avais aucune intention d'être riche, ni de faire du mal à personne. Peut-être que ma vision des choses témoigne du peu de foi que j'accord aux êtres humains, mais vous savez, malgré mon peu d'expérience comme aventurière, mon service militaire et toutes ces années passées à servir les clients ont m'ont appris à ne plus accorder totalement ma confiance à personne. J'ai compris au fil des années plusieurs règles essentielles à toute négociation : les cadeaux ne sont jamais gratuits, et finissent toujours par être remboursés un jour ou l'autre, les serments ne sont respectés que si nous avons un moyen de pression pour, et les dos sont fait pour ne jamais être vus par nos ennemis. En d'autres termes : si la créature baissait autant sa garde, soit sa naïveté lui serait fatale, soit elle avait d'autres moyens de se défendre.

    C'est correct.

    - Goddverdomme, on me cambriole ?!

    Pendant que je réfléchissais à la confiance que je pouvais apporter à cette nouvelle rencontre, Gerda était déjà partie en courant vers sa cariole. On pouvait entendre des bruits de casserole, de métal, comme si quelqu'un farfouillait dans le bric à brac. Je me précipitai vers les lieux du crime le plus vite que je le pus pour venir en aide à mon compagnon d'infortune, qui semblait dépassée par les évènements. A quelques mètres à peine, je pus enfin distinguer le profil des cambrioleurs : des petites créatures, furetant dans les affaires, certainement des champas comme il en pullule de partout par ici. De la vermine donc. Autour de moi, je canalisai quelques projectiles d'ombre,trois fois rien, juste de quoi faire fuire ces parasites.

    - Tout va bien mademoiselle ?
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 3 Aoû - 15:37
    Des chompas ! Les petites pestes velues se sont introduites dans ma caravane et ont mis le bazar. Ils se dispersent quand j'approche en râlant et se dispersent d'autant plus vite quand ils voient des projectiles d'ombre leur claquer autour.

    Ma camarade d'infortune est donc une mage en plus d'être une porteuse de lame ? Quel drôle de profil. Je n'ai hélas pas le temps de beaucoup de m'arrêter sur la question car je suis occupée à chasser les petits relouds de chez moi. Je saisis un balais à flanc de cariole et l'agite pour la forme, sachant très bien que le jour où j'arriverai à assener un coup de balais à un champa, je serai couronnée impératrice du Reike.

    - Allez ouste ! Allez mettre le souk ailleurs, bande de pénibles !

    A peine ai-je prononcé ces mots qu'un éclat doré attire mon regard au coin de mon champ de vision. Le temps que je me comprenne ce qui s'est passé, fouit ! L'ombre maligne a disparue par desus la colline.

    - Il m'a tiré un collier le bougre !

    Depuis quand ces animaux là volent ce qui brille ?? Ils sont cousins avec les pies ??

    - Goddverdome.

    Je clos à toute vitesse la caravane avant que d'autres intrus ne viennent me dévaliser et je me met à courir après. Ca me fait passer à quelques pas de l'étrangère à qui je crie.

    - Z'etes pas chasseuse de champa par hasard ?? Désolée j'reviens dans deux minutes !

    Ou 20 .... ou deux heures. J'en sais rien ! Je sais juste que foi de naine, je laisserai cette peluche ambulante me dérober. Monsieur fourrure n'a pas assez de crocs pour que je renonce si facilement.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 14 Aoû - 21:50
    La lutte fut acharnée. Règle numéro 1 d'une aventurière en herbe : ne jamais sous-estimer les petites bêtes. JA-MAIS ! Elles sont bien plus tenaces qu'on ne le croit. Elles ont toutes le chic pour s'infiltrer dans les failles de nos défenses et tout saccager. Bien sûr, cette vermine n'a aucun moyen efficace de nous faire du mal, et il nous suffirait d'un seul coup de sabre pour leur faire comprendre leur erreur, mais encore faut-il pouvoir leur asséner ...

    -  Il m'a tiré un collier le bougre !.

    La voix de la naine sembla marquer l'arrêt des hostilités. Dans la confusion du combat, aucune de nous deux ne fit attention à l'une de ces créatures, ayant profité du chaos ambiant pour dérober quelconque bijou. Vu le torrent de regrets qui emplissait les yeux de la dénommée Gera, tandis qu'elle regardait son trésor s'éloigner portée par quelques petites pattes, j'en déduisis que l'objet comptait sûrement beaucoup pour elle.

    -  Z'etes pas chasseuse de champa par hasard ?? Désolée j'reviens dans deux minutes !

    - Non, pas pour le moins du monde. Mais attendez-moi. Je suppose que mon aide ne sera pas de trop pour rattraper cette sale bête.  

    En réalité, Gerda ne me laissa ni le temps de finir ma phrase, ni l'opportunité de réfléchir si il valait mieux que je reste pour défendre la cariole contre un retour de nos potentiels voleurs. En quelques instant seulement, elle avait verrouillé son chariot, et  filait déjà en direction dde la colline où s'était terré la créature. Je la rejoint une fois arrivée au sommet. Le Champa, surveillant furtivement aux alentours, s'arrêta quelques instants pour se reposer. Il ne semblait pas nous avoir vu. C'était l'occasion rêvée pour reprendre mon souffle, que le dénivelé abrupte venait de m'arracher, et réfléchir à un mode opératoire efficace. Je m'approchai de Gerda et lui dit, le plus doucement possible, pour ne pas effrayer l'animal :

    - Attendez. Si nous lui courrons après, il s'enfuira simplement et ça sera sans fin. L'idée serait de trouver un moyen de récupérer votre collier sans qu'il n'ait le temps de rappliquer. Vous sauriez pas déplacer les objets à distance par hasard, ou quelque chose comme ça ?

    En réalité, mon plan était minable. Je n'avais aucun iée de ce qu'il fallait faire, et mes réflexions étaient si évidentes qu'il n'y avait aucune chance pour que la naine n'y ait pas déjà pensé, mais je préférerais sincèrement trouver une solution qui n'implique pas de perdre notre route de vue, de nous éloigner à dix kilomètres, et de vider toutes nos rations d'eau à courir une journée entière derrière une sale bestiole. Je crois que mon compagnon d'infortune ne se rend pas encore bien compte du danger que représente le fait d'être à l'arrêt aussi longtemps en plein désert.

    - Ecoutez, il est vraiment si important que ça ce collier ? Je veux dire, vous devriez laisser tomber et reprendre votre route avant que nous nous égarions en plein désert. Ce serait plus raisonnable. [/color]
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 28 Aoû - 14:06
    Ah ! L'infâme vermine peluchesque finit par disparaître dans un terrier. Je vois son petit bout de queue touffu s'agiter comme pour me narguer puis s'agiter sous terre. Je trottine jusqu'à la colline percée de multiples entrées et comprend que je risque fort d'avoir perdu le chenapan.

    Je pose les poings sur les hanches, un peu essoufflée par la course soudaine (je ne suis pas une grande sportive) et râle pour la forme, laissant s'échapper quelques jurons en elfiques.

    La femme du pont m'avait suivie. Hanna oui c'est ça, elle a eu le temps de me dire son prénom. J'espère qu'elle ne comprend pas l'elfique. C'est une langue bien trop gracieuse pour retranscrire fidèlement le sens scabreux des propos que je tiens. Les oreilles de ma mère en auraient rougi.

    - Sapristi ! Je pourrais faire exploser cette garenne et faire des confettis avec les champas qui s'y cachent ...

    Rien de plus facile à faire à coups de Géomancie.

    - ... je pourrais asphyxier ces saletés en vidant l'air de leurs galeries ...

    ou au contraire le rendre tellement dense que leurs petits poumons éclateraient.

    - ... je pourrais liquéfier le métal sur la zone pour que cet infame voleur finisse défiguré par le métal en fusion ...

    Je soupire et laisse mes épaules retomber un peu.

    - ... ou je pourrais me montrer belle joueuse et admettre que ce collier vient de passer dans la colonne des pertes et profits ... Comme vous le suggérez.

    Je grimace un sourire désabusé, me frotte l'arrière de la nuque et me tourne vers mon accompagnatrice. Dans mon dos, comme pour me narguer, deux oreilles et une petite corne émergent d'un trou de la colline. L'animal m'observe avec un air qu'on jurerait narquois. Heureusement que je ne le vois pas car je pourrais tout à fait changer d'avis et décider de broyer l'animal dans sa galerie et en faire de la pulpe de champa.

    - Désolée de vous avoir entrainée jusqu'ici pour si peu. On a un pont casser devant lequel aller se désoler je crois. A moins qu'vous soyez réparatrice de ponts ?
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