Page 1 sur 2 • 1, 2
Invité
Invité
Visite nocturne">
La maison est hantée ?!
Quelques heures plus tôt,
Dans les jardins d’une résidence secondaire au sein de Kaizoku, les propriétaires tenaient à ce que tout soit impeccable. En particulier les divers végétaux qui peuplaient les jardins de la somptueuse demeure symbole de la gentrification qui sévissait sur l’île depuis son invasion par la République. Les riches s’enfermaient dans des guettos dorés pour se cacher des problèmes liés la pauvreté et les citoyens aigris par cette présence. Une noble tirée à quatre épingles faisait remarques désobligeantes sur remarques désobligeantes à un jardinier qui taillait ses haies et arbres du mieux qu’il pouvait à l’effigie de chiens de race bichon. Car entre les mains de la dame se trouvait un petit bichon parfaitement toiletté au poil immaculé. Une couette nouée avec un ruban rose trônait sur le crâne de l’animal. Un peu plus loin, les enfants et le mari de la dame attendaient au niveau de la diligence destinée à les amener au port. Ils allaient rejoindre leur autre résidence dans les îles paradisiaques pour laquelle il a fallu ronger les terres des populations locales. Des domestiques chargeaient les bagages. La famille avait payé le jardinier à entretenir et surveiller le domaine. Une seule personne pour gérer un tel endroit ?! L’homme soupira de désespoir alors que la diligence s’éloignait.
Dans le présent,
La nuit était tombée sur la résidence désormais déserte pour plusieurs mois, peuplée uniquement par les végétaux du jardin et le jardinier qui venait quotidiennement. Mais il était parti pour la nuit afin de respecter le couvre-feu qui planait au dessus de la tête de la plupart des citoyens de l’île. Mais tous ne le respectaient pas. Loin de là. Des pas se firent entendre. Une véronique arbustive taillée en forme de bichon perdit peu à peu sa forme canine alors que des silhouettes d’un cheval puis celles d’êtres à mi-chemin entre des humanoïdes et des ruminants passaient devant. Le bichon végétal commença avec sa face arrachée, puis une patte, une autre, le torse et ainsi de suite jusqu’à ce que la plante soit méconnaissable et ait considérablement réduit de volume. Pas très loin, un thuya également en forme de bichon semblait être la prochaine cible des mystérieux visiteurs. Mais il fut épargné. En effet, cette plante était toxique pour les bovidés.
Semar venait de crocheter la porte de la demeure laissée sans surveillance. Son cheval était attaché en contrebas, équipé d’un bât pour y charger le maximum d’objets volés. Il soupira en voyant toute sa clique d’herbivores en train de mâchouiller. Certains avaient encore des feuilles dépassant de leur bouche. La plupart ne portaient que des pagnes avec des kimonos usés par-dessus pour certains. Même celui du capitaine avait des traces d’usure manifeste en plus de couleurs délavées par le soleil et les embruns.
- Les gars, on doit pas perdre d’temps ! On emporte c’qu’on peut et son s’casse !
Semar n’avait pas prit toutes ses troupes. Ainsi, le nouveau, l’oni, les cobes et le koudou étaient restés au bateau. En guise de bourrin, il avait tout de même l’antilope rouanne. Le Capricorne mouillait dans une des nombreuses criques secrètes servant encore de refuge aux pirates et autres fugitifs. Là où Semar avait l’habitude de laisser son sampan, se trouvait un petit village composé essentiellement d’anciens esclaves vivant de la pêche et de l’agriculture. Un certain nombre venaient des sauvetages du pirate.
Les hybrides avaient mit leurs sabots dans des tissus afin d’en atténuer le bruit. Ils devaient cependant faire attention de ne pas glisser. Semar grimaça à la vue du décor du hall d’entrée. Des statues de bichon dorées se faisaient face au pied de l’escalier. Au milieu des divers portraits de la famille, des peintures à l’effigie d’un même petit chien blanc. Pas difficile à deviner que la famille était obsédée par le chien. L’hybride s’imaginait que ce cabot devait avoir un meilleur traitement que le personnel. Semar avait déjà été contraint de travailler en tant qu’esclave dans le rôle de domestique. De voir des bourgeois profiter des plus vulnérables pour en faire leurs larbins et les servir tels des enfants gâtés l’écœurait au plus haut point. Surtout à Kaizoku où beaucoup d’esclaves étaient venus trouver refuge en des lieux vierges de tout maître et voilà que cette République au service des plus riches venait d’en remettre. Si les plus fragiles voulaient survivre honnêtement, ils devaient se mettre au service de ces parasites incapables de s’en sortir quand ils étaient livrés à eux-mêmes comme leurs larbins.
Les pirates priorisaient les objets faciles à transporter, légers. Des bijoux, des bibelots dorés. La plupart des colliers sur lesquels l’hippotrague et ses hommes mettaient la main étaient assez luxueux. Ceux qui dansaient sur la poitrine de l’hybride étaient de la pacotille. Semar monta l’escalier et alla fouiller une chambre qui n’avait pas encore été visitée par ses hommes. Il ouvrit la porte et découvrit une chambre pour enfant. Même si cette demeure n’allait pas être occupée avant des mois, les propriétaires étaient suffisamment riches pour avoir tellement d’objets qu’ils étaient obligés de les entasser dans leur résidence secondaire. Des jouets traînaient un peu partout. Un véritable luxe pour beaucoup d’enfants du Sekai qui se contentaient d’objets basiques souvent bricolés par eux-mêmes. Ces jouets n’avaient pas vraiment de valeur au marché-noir. Il trouva tout de même un petit boîtier doré qu’il embarqua.
Il passa ensuite par un bureau où il récupéra diverses statuettes dorées ou en argent. A côté, une autre chambre, il ouvrit et entra. A ce qu’il vit, il soupira. Définitivement, ce chien était bien mieux traité que les domestiques au point d’avoir sa propre chambre. Tant mieux pour lui. Et Semar devait quand-même reconnaître que les occupants ne semblaient pas adeptes de chasse. Il n’avait pas vu de trophées ou de peintures représentant des scènes du genre.
Tandis que l’hybride descendait pour rejoindre son cheval avec son butin et le charger, il entendit un bruit et se figea. Les hybrides de springbok et d’impala qui étaient également dans le hall se mirent également en alerte. Cela pouvait-être n’importe quel bruit, comme un parquet qui grinçait. Mais c’était des antilopes qui étaient spécialisées dans la fuite.
- Les gars on s’casse !
Semar et les siens quittèrent la demeure et chargèrent le cheval. Au moins, tout le monde était là. Enfin presque, il manquait l’hybride springbok. Pourtant il avait été à côté du capitaine quelques instants plus tôt, quand il était encore dans la demeure.
- Et merde !
L’hippotrague entra de nouveau dans la maison. Il trouva le springbok dans la cuisine. La petite antilope ne portait qu’un petit pagne. Quand il était excité ou apeuré, une poche de poils se déployait dans son dos, lui donnant un aspect de peluche décousue. Et cette dernière était ouverte, signe que quelque chose ne tournait pas rond dans cette baraque. Cela s'accompagnait d'une odeur de pop-corn. Ce dernier était venu encore se servir en diverses babioles.
- Qu’est-ce qu’tu fous, on doit partir !
L’hybride parti d’un pas très rapide suivi de Semar. Ce dernier se stoppa un instant pour inspecter avant de reprendre sa route vers la sortie. Il avait perdu de vue le springbok, mais il l’avait entendu sortir. Puis un courant d’air vint clore la porte de la demeure alors que l’hippotrague n’avait pas encore atteint l’extérieur.
Semar était prisonnier, mais pas pour longtemps. Cette porte ne ferait pas long-feu face à son naginata.
CENDRES
- Poche de poils du springbok ouverte:
Invité
Invité
(une semaine avant l'event de Kaizoku)
Il y avait de ces occasions trop belles pour être ignorées. Depuis quelques temps, Halewyn recevait des offres d'achats pour des maisons à Kaizoku. Pas trop pour avoir L'air d'une xode de masse, mais assez pour susciter son intérêt. Aussi en avait t'iel acheté une à l'aveugle, au grand dam de La Tailleuse et de Jasmine. Sise sur le bord de l'océan, en périphéprie de la cité principale, elle était présentée comme magnifique et on demandait une fraction du prix de ce qu'elle valait.
Aussi quand les ricchissimes Républicains lui ont donné les clefs, signé les papiers et ont été payés, ils ont rempli trois chariots à ras bord et ont quitté comme des voleurs en laissant moult bhose derrière eux, avec leur serviteurs sous l,oeil intrigué du propriétaire foncier qui se demandait réellement quelle mouche les avaient piqué. La maison devait être moisie, pourrie ou peu importe. Il y avait anguille sous roche. Aussi se mit t'iel à inspecter sa nouvelle acquisition. D'ailleurs iel était sur un des balcons secondaires quand iel vit des silhouettes se faufiler dans les jardins...
Tıens tiens tiens... Pensa t'iel en se penchant par dessus la balustrade. Ils étaient discrets, ca on ne pouvait le leur enlever. Bıen accoudé, caché par l'absence de lumière et par la voûte étoilée, le nouveau propriétaire sourit à pleine dents. Le genre de sourire malicieux qui n'augure probablement rien de bon. S'étirant le cou, iel compte d'ailleurs.
Un deux trois quatre cinq... Six... Bon, rajoutons en deux qui doivent faire la sentinelle quelque part, et le compte est bon. Pendant un moment, Halewyn Jongle avec l'idée de leur dire qu'ils peuvent tout prendre... Le marbre se vend extrêmement cher et est reyclable. De plus ca serait faire un honneur à la police du bon goût de le débarasser de ces trucs.
Derrière iel, une porte adjacente s'ouvrit signe que les intrus étaient quand même efficaces.... Ce qui poussa enfin votre démon favori à l'action. Canalisant sa magie, le démon se laissa tomber telle une feuille sur le parterre avant d'invoquer une corde.
Le reste? Ce fut du gâteau. Isoler le plus éloigner, prendre son apparence et le pétrifier, peut-être pas dans cet ordre, avant de l'attacher avec les cordes du bât... S'approcher des autres en peau d'antilope et finir le boulot de pétrification et on réattache pour plus de sécurité... Trop, mais vraiment trop facile. Bons comptons s'il vous plait.
-Un deux trois nous allons au bois... Quatre cinq et six, pour acheter de la saucisse...
CĦantonna un peu Halewyn en s'amusant avec les cordes. Bonder des pétrifiés, c'était son dada, et iel était bon là dedans en plus!!! C'est alors que par la fenêtre de la cuisine lui parvint un mouvement... Merde... Pensa le démon en réagissant au quart de tour, utilisant ses dons d'illusionnistes pour faire rendre son enveloppe corporelle éhétrée et transparente. Iel envoya le tout vers la fenêtre et le spectre ouvrit la bouche inhumainement grand en un cri silencieux tout en pointant l'hippotrague du doigt. Quand l'autre apparut, l'illusion disparut.
Elle avait accompli son office, distraire l'hybride de sa personne. Aussi le démon se remit t'iel en route.
- Qu’est-ce qu’tu fous, on doit partir !
Et hop! Un petit hippotrague pétrifié lui aussi directement sur le porche de maison. La beauté est qu'il était sorti tellement vite que la porte avait claqué d'elle-même derrière lui.
Il n'en restait qu'un... Probablement le chef de la bande à voir le naginata...
Dans les oreilles de Samar, résonna le hurlement lugubre du grand méchant loup victorieux. Et derrière l'hippotrague s'agita un nuage de ténèbres duquel sorti un molosse qui s'assied calmement en haut des marches, contemplant le voleur d'un oeil rubis.
Heumheum... Pardonnez moi... Pourriez vous me rendre mes affaires s'Il vous plait?
Il y avait de ces occasions trop belles pour être ignorées. Depuis quelques temps, Halewyn recevait des offres d'achats pour des maisons à Kaizoku. Pas trop pour avoir L'air d'une xode de masse, mais assez pour susciter son intérêt. Aussi en avait t'iel acheté une à l'aveugle, au grand dam de La Tailleuse et de Jasmine. Sise sur le bord de l'océan, en périphéprie de la cité principale, elle était présentée comme magnifique et on demandait une fraction du prix de ce qu'elle valait.
Aussi quand les ricchissimes Républicains lui ont donné les clefs, signé les papiers et ont été payés, ils ont rempli trois chariots à ras bord et ont quitté comme des voleurs en laissant moult bhose derrière eux, avec leur serviteurs sous l,oeil intrigué du propriétaire foncier qui se demandait réellement quelle mouche les avaient piqué. La maison devait être moisie, pourrie ou peu importe. Il y avait anguille sous roche. Aussi se mit t'iel à inspecter sa nouvelle acquisition. D'ailleurs iel était sur un des balcons secondaires quand iel vit des silhouettes se faufiler dans les jardins...
Tıens tiens tiens... Pensa t'iel en se penchant par dessus la balustrade. Ils étaient discrets, ca on ne pouvait le leur enlever. Bıen accoudé, caché par l'absence de lumière et par la voûte étoilée, le nouveau propriétaire sourit à pleine dents. Le genre de sourire malicieux qui n'augure probablement rien de bon. S'étirant le cou, iel compte d'ailleurs.
Un deux trois quatre cinq... Six... Bon, rajoutons en deux qui doivent faire la sentinelle quelque part, et le compte est bon. Pendant un moment, Halewyn Jongle avec l'idée de leur dire qu'ils peuvent tout prendre... Le marbre se vend extrêmement cher et est reyclable. De plus ca serait faire un honneur à la police du bon goût de le débarasser de ces trucs.
Derrière iel, une porte adjacente s'ouvrit signe que les intrus étaient quand même efficaces.... Ce qui poussa enfin votre démon favori à l'action. Canalisant sa magie, le démon se laissa tomber telle une feuille sur le parterre avant d'invoquer une corde.
Le reste? Ce fut du gâteau. Isoler le plus éloigner, prendre son apparence et le pétrifier, peut-être pas dans cet ordre, avant de l'attacher avec les cordes du bât... S'approcher des autres en peau d'antilope et finir le boulot de pétrification et on réattache pour plus de sécurité... Trop, mais vraiment trop facile. Bons comptons s'il vous plait.
-Un deux trois nous allons au bois... Quatre cinq et six, pour acheter de la saucisse...
CĦantonna un peu Halewyn en s'amusant avec les cordes. Bonder des pétrifiés, c'était son dada, et iel était bon là dedans en plus!!! C'est alors que par la fenêtre de la cuisine lui parvint un mouvement... Merde... Pensa le démon en réagissant au quart de tour, utilisant ses dons d'illusionnistes pour faire rendre son enveloppe corporelle éhétrée et transparente. Iel envoya le tout vers la fenêtre et le spectre ouvrit la bouche inhumainement grand en un cri silencieux tout en pointant l'hippotrague du doigt. Quand l'autre apparut, l'illusion disparut.
Elle avait accompli son office, distraire l'hybride de sa personne. Aussi le démon se remit t'iel en route.
- Qu’est-ce qu’tu fous, on doit partir !
Et hop! Un petit hippotrague pétrifié lui aussi directement sur le porche de maison. La beauté est qu'il était sorti tellement vite que la porte avait claqué d'elle-même derrière lui.
Il n'en restait qu'un... Probablement le chef de la bande à voir le naginata...
Dans les oreilles de Samar, résonna le hurlement lugubre du grand méchant loup victorieux. Et derrière l'hippotrague s'agita un nuage de ténèbres duquel sorti un molosse qui s'assied calmement en haut des marches, contemplant le voleur d'un oeil rubis.
- apparence du chien:
Heumheum... Pardonnez moi... Pourriez vous me rendre mes affaires s'Il vous plait?
Invité
Invité
Visite nocturne">
La maison est hantée ?!
Semar espérait enfin quitter cette demeure quand il remarqua que plus personne ne lui répondait. C’était étrange. L’hybride se mit en alerte. Il tenait à son équipage et espérait qu’il ne leur soit rien arrivé. Ses oreilles étaient dressées. Il avait entendu un peu avant une chanson qui avait un aspect sinistre. Pas de doutes, il n’était pas seul. Pourtant, il était sûr que le jardinier était bien parti. Et la voix ne collait pas avec le ton dépressif de l’homme que Semar avait entendu un peu plus tôt. Raison de plus de partir le plus rapidement. Rares étaient les occasions où les cambriolages tournaient au vinaigre. En règle générale, Semar arrivait toujours à s’en tirer et savait quand les gens quittaient leur résidence secondaire. Il n’avait que la porte à ouvrir, ce qui ne serait pas une entreprise compliquée avec son arme. Ce naginata savait bien trancher des corps humains, donc ce n’était pas cette pauvre porte qui allait l’arrêter. Loin de là. Même si c’était la porte d’une maison de riche qui était de meilleure qualité.
Mais c’était sans compter sur une nouvelle présence qui hérissa le poil de l’hybride. Un hurlement caractéristique. Il prit la peine de se retourner pour faire face à un gros molosse noir à l’allure très lupine qui contrastait largement avec les images de bichon blanc autour. Pour ce second cas, il était compliqué d’imaginer que ses ancêtres aient put être des loups, redoutables prédateurs chassant en meute, le cauchemar de nombreux herbivores. Semar avait bien trop de respect pour les canidés et considérait ces petits roquets comme des insultes pour les loups. Même si c’était avant-tout les humains qui avaient crée ces créatures au fil de sélections par l’élevage. Semar n’avait jamais voulu de chien, et pour cause, c’était un navire d’herbivores et le clebs serait sans doutes devenu zinzin à foce de cohabiter avec des proies potentielles. Sans parler qu’il n’aimait pas l’odeur de chien mouillé et le fait que ça soit assez bruyant. Il avait déjà le canasson pour ça.
La bête se mit à parler. Demandant qu’on lui rende ses affaires. Pourtant, selon les informations de Semar, les propriétaires n’abandonnaient pas le domaine à une nouvelle personne. Ils y retourneraient l’années prochaine sans doutes à la même période. Dans ce cas, on lui avait filé de mauvaises informations. Semar jura contre lui-même intérieurement. Il se risqua de répondre à la bête en se grattant la barbe. Malgré tout, un malaise se faisait sentir en raison de la nature inconnue de celui qui lui faisait face. Ainsi qu’une certaine colère qui commençait peu à peu à monter du fait de se dire qu’on ait fait du mal à ses hommes.
- S’cusez moi, j’pensais qu’cette maison appart’nait à la famille gaga du p’tit clebs encadré partout ?!
L’hybride baissa les oreilles et se mit en garde avec son naginata prêt à enfoncer cette porte pour partir. Il comptait également user de ses cornes si besoin. Sans doutes que c’était un voleur cherchant à prendre le butin. Mais il ignorait ce que c’était.
- T’es quoi au juste et t’as fais quoi à mes gars ?!
CENDRES
- Poche de poils du springbok ouverte:
Invité
Invité
Rien, répondit le molosse en souriant de facon fort canine, dévoilant ses crocs immaculés trop aiguisés et d'une langue pour être celui d'un chien normal. C'est alors qu'un autre molosse sortit du premier pour descendre lentement les marches et un autre... Derrière Samar, la porte avait disparue, une barrière de flammes lui bloquant la sortie.
Ton équipe va bien. Et ira bien dépendamment de notre discussion Réṗondirent les trois molosses de concert tandis que le plancher devenait vermoulu sous les sabots de l'herbivore. Autour de Samar, les statues de bichon s'animèrent et de déformèrent en créatures de cauchemars, les candélabres s'allumant les uns après les autres pour une ambiance des plus sotériques. Les portraits de bichon de l'entrée se distordit jusqu'à en être grotesque, au moins il n'y avait pas de sang qui coulait des cadres.
Les deux molosses jumeaux atteignirent le bas des escaliers et s'asseyèrent sagement tandis que la bête en haut se coucha majestueusement, sa belle tête intelligente aux yeux rougeoyants ne quittant pas le mortel.
Donc je présume que tu es le chef de cette joyeuse troupe? J'espère que notre bosquet était à ton goût. Dis moi Mortel, que cherche tu en ces lieux, en cette nuit particulière si ce n'est ta perdition? Répond moi franchement je te prie. Nous sommes allergiques au mensonge.
Comme mût par une volonté qui lui était propre, le décor pulsait autour de l'hippotrague, semblant attentif au moindre respire, au moindre mouvement du mortel. Ils n'étaient pas agressifs, peut-être est ce que le naginata de Samar les tiendraient en respect.
Un souffle chaud fleurant la cannelle hérissa les poils de nuque de l'hybride. Mais il n'y avait personne derrière. Que ces présence omniprésentes saturant les sens de l'hybride en lui mettant la pression.
Ton équipe va bien. Et ira bien dépendamment de notre discussion Réṗondirent les trois molosses de concert tandis que le plancher devenait vermoulu sous les sabots de l'herbivore. Autour de Samar, les statues de bichon s'animèrent et de déformèrent en créatures de cauchemars, les candélabres s'allumant les uns après les autres pour une ambiance des plus sotériques. Les portraits de bichon de l'entrée se distordit jusqu'à en être grotesque, au moins il n'y avait pas de sang qui coulait des cadres.
Les deux molosses jumeaux atteignirent le bas des escaliers et s'asseyèrent sagement tandis que la bête en haut se coucha majestueusement, sa belle tête intelligente aux yeux rougeoyants ne quittant pas le mortel.
Donc je présume que tu es le chef de cette joyeuse troupe? J'espère que notre bosquet était à ton goût. Dis moi Mortel, que cherche tu en ces lieux, en cette nuit particulière si ce n'est ta perdition? Répond moi franchement je te prie. Nous sommes allergiques au mensonge.
Comme mût par une volonté qui lui était propre, le décor pulsait autour de l'hippotrague, semblant attentif au moindre respire, au moindre mouvement du mortel. Ils n'étaient pas agressifs, peut-être est ce que le naginata de Samar les tiendraient en respect.
Un souffle chaud fleurant la cannelle hérissa les poils de nuque de l'hybride. Mais il n'y avait personne derrière. Que ces présence omniprésentes saturant les sens de l'hybride en lui mettant la pression.
Invité
Invité
Visite nocturne">
La maison est hantée ?!
Il n’eut comme réponse que le néant, selon l’imposant canidé. Si vraiment cette entité n’était rien, elle serait aussi menaçante que le bosquet martyrisé par la troupe un peu plus tôt. Non, selon Semar, c’était tout sauf rien. Pour ne pas arranger les choses, la porte s’évapora pour laisser place à une barrière de flammes dont l’hippotrague pouvait sentir la chaleur, il s’avança un peu tout en restant à bonne distance des chiens. Pris entre deux feux, incapable de fuir. Pire cauchemar pour une espèce-proie. De quoi lui rappeler l’enfer des chasses en enclos. Tous ces herbivores terrifiés, incapables de fuir face à des hordes de chiens prêts à les déchiqueter. Pour ne pas arranger les choses, le sol était devenu soudainement plus meuble. Une sensation particulière pour les sabots de l’hybride.
- Si vous n’êtes rien, pourquoi êtes-vous plus menaçant qu’un arbuste ?
Puis les trois canidés répondirent en cœur que l’équipage de l’hybride était en bonne santé. Mais qu’ils étaient sous l’emprise de l’entité et que leur santé allait varier selon ses réponses. Autant dire que ça ne mettait pas Semar dans un état plus serein. Il tenait à ses troupes. Faute de pouvoir faire quoique ce soit, l’hybride, n’avait pas d’autre choix que d’écouter ces chiens venus des enfers lui faisant regretter les nombreux bichons qui offraient une décoration très discutable dans ce manoir.
Les trois chiens prirent une attitude plus posée, mais maintenant tout de même un certain sentiment de pression chez le capitaine. Semar resta sur ses gardes, les oreilles en alerte. La première question n’en était pas vraiment une. Sur le fait que l’hybride serait à la tête du groupe de cambrioleurs.
- Effectivement, vous avez l’œil !
Puis vint le sujet du pauvre arbuste innocent. Il fallait dire que l’équipage ne l’avait vraiment loupé. D’une forme de bichon, il avait terminé en chose difforme sans ses feuilles. Mais il avait été bien un des rares à y passer, d’une parce que Semar avait sévit. Egalement parce que les bosquets voisins avaient eu la chance d’être des thuyas toxiques pour les herbivores.
- Veuillez s’cuser mes gars, vous savez, on est des herbivores, faut qu’on mange régulièr’ment !
Sans parler de l’immonde taille de cet arbuste. Parce que les bichons partout, ça allait bien cinq minutes.
- Sans parler des goûts douteux du propriétaire. Pour être honnête, c’est pas trop à mon goût cette décoration à base de bichons partout.
Il mentionna les thuyas.
- Mais vous en faites pas, les thuyas vont très bien !
Vint enfin la raison principale de la visite. Un cambriolage d’une résidence secondaire désertée pour les vacances.
- Euh… disons qu’je profitais juste d’une résidence s’condaire vidée d’ses habitants pour venir m’servir d’leur trop plein d’richesses. Et j’le donne à des gens qu’en ont plus b’soin. Aussi… j’ai un équipage et un rafiot à entret’nir…
Il se gratta la barbe d’un air songeur.
- Honnêt’ment, j’savais pas qu’ils partaient définitiv’ment. Surtout avec tout c’qu’ils ont laissé !
Et l’hybride n’avait pas tort, entre les bijoux, les statuettes, les jouets, la vaisselle, les livres. Semar espérait que ces réponses suffisent à son mystérieux interlocuteur.
CENDRES
Invité
Invité
Le grand molosse sourit jusqu'aux oreilles. Manifestement, tout cela le mettait de fort bonne humeur.
-J'espère simplement que vous avez bien mangé... Et oui, je plussoie totalement cette absence atroce du goût le plus élémentaire. Les bichons ne devraient même pas exister. Ca et les chihuahuas. C'est petit et hargneux, toujours a vous mordre les mollets. Donc vous êtes tout excusés. Si vous voudriez aussi brouter ces affreux lys tigrés j'en serait aise.
Aux justifications de l'hybride, le chien se releva et s'ébroua un peu. Le décor reprenant son aspect hideux normal, éclairé par les multiples chandelles un peu partout. Les deux autres molosses revinrent se fondre dans le premier qui disparut dans un léger nuage noir.
La voix se fit entendre derrière Samar, un Halewyn on ne peut plus affable le regardant. Plus petit que l'antilope, iel arborait une simplevareuse indigo couverte de poussière et des pantalons de voyage, une tresse sévère rehaussant étrangement l'impertinence de ses traits ingenrables. Dans les prunelles noires ourlées de khôl, se lisait une parfaite bonhomie. Rıen de bien impressionnant pourrait t'on penser.
Je comprends parfaitement votre besoin et j'y suis sensible. Je vous ai pris pour un vulgaire filou appâté par le simple gain.... Je vous offre l'hospitalité. Restez donc pour la nuit, vous êtes mes invités. Nous pourrions pendant ce temps définir un arrangement profitable à tout deux? je crois avoir une proposition qui va vous plaire. Puis je vous offrir le thé? Un gâteau au chocolat?
La petite alarme interne du démon résonnait. Un truc commun à toutes les familles riches étaient la pingrerie. Et les anachronismes étaient trops rapprochés pour que cette acquisition ne soit légale, soit mise en danger.
Les rats quittent le navire, pensa le démon, mais iel ne savait ni quels rats, ni quel navire. Alors autant tirer le plus de profits possible de cet investissement hasadeux. Avec un peu de chance, iel rentrera dans ses frais.
-J'espère simplement que vous avez bien mangé... Et oui, je plussoie totalement cette absence atroce du goût le plus élémentaire. Les bichons ne devraient même pas exister. Ca et les chihuahuas. C'est petit et hargneux, toujours a vous mordre les mollets. Donc vous êtes tout excusés. Si vous voudriez aussi brouter ces affreux lys tigrés j'en serait aise.
Aux justifications de l'hybride, le chien se releva et s'ébroua un peu. Le décor reprenant son aspect hideux normal, éclairé par les multiples chandelles un peu partout. Les deux autres molosses revinrent se fondre dans le premier qui disparut dans un léger nuage noir.
La voix se fit entendre derrière Samar, un Halewyn on ne peut plus affable le regardant. Plus petit que l'antilope, iel arborait une simplevareuse indigo couverte de poussière et des pantalons de voyage, une tresse sévère rehaussant étrangement l'impertinence de ses traits ingenrables. Dans les prunelles noires ourlées de khôl, se lisait une parfaite bonhomie. Rıen de bien impressionnant pourrait t'on penser.
Je comprends parfaitement votre besoin et j'y suis sensible. Je vous ai pris pour un vulgaire filou appâté par le simple gain.... Je vous offre l'hospitalité. Restez donc pour la nuit, vous êtes mes invités. Nous pourrions pendant ce temps définir un arrangement profitable à tout deux? je crois avoir une proposition qui va vous plaire. Puis je vous offrir le thé? Un gâteau au chocolat?
La petite alarme interne du démon résonnait. Un truc commun à toutes les familles riches étaient la pingrerie. Et les anachronismes étaient trops rapprochés pour que cette acquisition ne soit légale, soit mise en danger.
Les rats quittent le navire, pensa le démon, mais iel ne savait ni quels rats, ni quel navire. Alors autant tirer le plus de profits possible de cet investissement hasadeux. Avec un peu de chance, iel rentrera dans ses frais.
Invité
Invité
Visite nocturne">
La maison est hantée ?!
Ce qui s’apparentait apparemment à un sourire, dévoilant ses dents acérées. Semar avait du mal à savoir si c’était une bonne chose ou non. Il n’avait changé d’attitude. Toujours sur ses gardes, il ne savait toujours pas à quoi il avait à faire. En tout cas, il était sûr que c’était toujours pas rien. L’hybride avait une oreille levée et une autre baissée, montrant qu’il restait méfiant. Pour les plantes, le chien se contenta de lui demander s’ils avaient bien mangé. Avant de faire une tirade sur la mocheté des bichons, incluant les chihuahuas dans l’équation. Tout un tas de petits roquets qui n’avaient plus grand-chose à voir avec un loup. Et apparemment, c’était leur ancêtre. A croire que ces prédateurs n’avaient pas totalement gagné au change en se laissant domestiquer. Enfin, quand on voyait comment étaient traités ces petits chiens. Même si les bestioles en elles-mêmes ne représentaient aucun danger pour les herbivores, Semar était conscient qu’il fallait faire attention aux chiens de manière générale quand il visitait des maisons. Les petits canidés type bichons pouvaient faire office de bonnes alarmes pour réveiller toute la baraque visée.
- Cependant, si vous voulez qu’on refasse les coupes des buissons, on va devoir laisser les thuyas repousser naturellement. Ils sont toxiques. Par contre, les lys, on peut s’en charger.
Ensuite, qu’il ne s’attende pas à ce que Semar et les siens assurent n’importe quel service comme de gentils petits domestiques. Beaucoup, dont le capitaine, avaient connu la vie d’esclaves jouant ce rôle et étaient bien contents d’être sortis de cette vie. Semar vomissait le fait de devoir assister des nobles incapables d’accomplir des tâches aussi triviales que cuisiner ou faire le ménage, alors qu'ils en avaient les capacités. Et ils s’érigeaient en donneurs de leçons et êtres supérieur. Paradoxalement, c’était en étant au service en tant que domestique, que Semar avait découvert que ces gens étaient au final bien incapables de faire quoique ce soit pour un minimum survivre. Enfin, pour le moment, il n’était pas bien placé pour resquiller. Semar était plutôt du genre à attendre le bon moment pour frapper ou fuir.
Au final, les canidés disparurent, tout comme le décor étrange qui s’était formé avec eux. Les décorations douteuses à base de bichons furent de retour, et parmi-elle, une nouveauté. Un humanoïde aux cheveux rouges, pas le gabarit le plus costaud si on prenait un humain comme comparatif de base. Mais Semar avait appris à se méfier des maigrichons. Parfois, ça pouvait-être des mages très puissants ou simplement des individus assez rusés, ou suffisamment agiles pour frapper aux points faibles de leur cible. L’hybride ne put s’empêcher de soupirer un instant. C’était toujours moins intimidant qu’un trio de molosses. Semar n’avait jamais été vraiment confronté à un démon, mais son comptable, qui avait été l’esclave d’un étudiant de l’Université Magic, lui en avait un peu parlé au détour d’une conversation. L’hippotrague ne savait même plus pour quelle raison ils en étaient arrivés à aborder ce sujet. Les démons pouvaient prendre des formes très diverses et leurs pouvoirs étaient très puissants. En tout cas, pour modéliser un décors pareil et prendre de telles formes, Semar se doutait que de très bonnes capacités en magie étaient nécessaires. Mais n’étant pas un expert, l’hybride ne chercha pas à conclure trop vite.
L’être qui faisait face à Semar lui indiqua que les intentions de l’hybride étaient louables, et qu’il ne le pensait être qu’un simple bandit attiré par l’appât du gain. En même temps, l’hippotrague jugeait que les propriétaires de ces richesses les avaient également obtenus en volant la force de travail d’autres. La personne qui abordait Semar lui proposa donc l’hospitalité pour la nuit. L’hybride restait bouche-bée. Quelques instants avant, on le menaçait avec un mur de feu et des gros chiens.
Sentant qu’il n’avait pas vraiment le choix, Semar accepta. Puis il avait indiqué qu’il y avait plusieurs invités.
- Pour vot’arrangement, la question est d’s’avoir c’que vous voulez ? Mais on peut en discuter… Avant, j’aim’rais avoir des nouvelles d’mes gars !
Sans parler du sort de ses hommes. Il regarda en direction de la porte. En espérant que le démon tienne sa promesse. Semar manifestait encore son manque de sérénité. Il n’était pas vraiment d’humeur à boire un thé ou manger des gâteaux.
CENDRES
Invité
Invité
Tes hommes vont bien. Je te laisse aller les détacher d'ailleurs. Avec un peu de chance, ils seront revenus à eux. Sinon ne t'inquiète pas... Ce n'est pas permanent. Probablement qu'ils seront effrayés à leur réveil. Un lycan et une banshee, ce n'est pas tout les jours que vous devez en croiser. Je serai dans es cuisines quand tu sera prêt. J'espère que tu es totlement crucivore, parce que je suis une nullité crasse en cuisine quand il s'agit d'autre chose que du thé.
Les hybrides mortels qui avaient envahis sa demeurent avaient un besoin. Halewyn aussi... Le démon planta Samar là, certain qu'il reviendrait. ô évidemment qu'il pourrait fuir avec son chariot de butin. Le fait est que le démon comptait un peu sur le fait qu'iel avait été sympa tout compte fait de un, et la curiosité dévorante de toute personne saine et qui se respecte de deux. C'était on ne peut plus risqué, mais à gagner sans risque on triomphe sans gloire.
-VØus voulez des choses à revendre et je veux simplement cette maison vidée de toutes les horreurs de goût qu'elle renferme, sauf quelques objets qui pourraient éventuellement me servir. Nous pourrons assurément convenir d'un arrangement entre nous non? Après tout, nous sommes entre gens civilisés.
De la cuisine monta un bruit de vaisselle et des exclamations outrées sur une théière en argent en forme bichonnesque qui vola proprement dans l'entrée pour tomber aux sabots de l'hippotrague.
-Qu'attends tu mon cher? S'éleva la voix d'Halewyn au moment ou quelques exclamations premières commencaient à parvenir du dehors.
A l'hippotrague de voir ce qu'il fait. Fuiera t'il avec le butin pour se mettre hors de portée du propriétaire des lieux? Essayera t'il de l'agresser avec l'aide de son équipe? Ou accédera t'il à la demande de l'être au cheveux carmins?
Dans les deux dernier cas, ħalewyn l'attendra dans la cuisine, tout sourire avec un tablier de cuisine immaculé. en train de mettre la touche finale à un plat de crudités natures, une théière fumante ainsi que deux tasses sur la table. du personnel.
-Prends place je te prie... Monsieur est servi.
Dit iel, tout sourire, en posant le plat de légumes crus sur la table. C'était la limite de ses compétence mais hey!!! L'intention était là!
Les hybrides mortels qui avaient envahis sa demeurent avaient un besoin. Halewyn aussi... Le démon planta Samar là, certain qu'il reviendrait. ô évidemment qu'il pourrait fuir avec son chariot de butin. Le fait est que le démon comptait un peu sur le fait qu'iel avait été sympa tout compte fait de un, et la curiosité dévorante de toute personne saine et qui se respecte de deux. C'était on ne peut plus risqué, mais à gagner sans risque on triomphe sans gloire.
-VØus voulez des choses à revendre et je veux simplement cette maison vidée de toutes les horreurs de goût qu'elle renferme, sauf quelques objets qui pourraient éventuellement me servir. Nous pourrons assurément convenir d'un arrangement entre nous non? Après tout, nous sommes entre gens civilisés.
De la cuisine monta un bruit de vaisselle et des exclamations outrées sur une théière en argent en forme bichonnesque qui vola proprement dans l'entrée pour tomber aux sabots de l'hippotrague.
-Qu'attends tu mon cher? S'éleva la voix d'Halewyn au moment ou quelques exclamations premières commencaient à parvenir du dehors.
A l'hippotrague de voir ce qu'il fait. Fuiera t'il avec le butin pour se mettre hors de portée du propriétaire des lieux? Essayera t'il de l'agresser avec l'aide de son équipe? Ou accédera t'il à la demande de l'être au cheveux carmins?
Dans les deux dernier cas, ħalewyn l'attendra dans la cuisine, tout sourire avec un tablier de cuisine immaculé. en train de mettre la touche finale à un plat de crudités natures, une théière fumante ainsi que deux tasses sur la table. du personnel.
-Prends place je te prie... Monsieur est servi.
Dit iel, tout sourire, en posant le plat de légumes crus sur la table. C'était la limite de ses compétence mais hey!!! L'intention était là!
Invité
Invité
Visite nocturne">
La maison est hantée ?!
- On s'content'ra des plantes du coin !
Les omnivores n'étaient pas présents, donc c'était une bonne chose. Quand il était esclave, Semar avait appris à cuisiner pour son maître. Car pour ce dernier, hors de question de passer pour un vulgaire tavernier. Ni même de travailler. Il disait sans-cesse qu'il était débordé et traitait ses domestiques de feignants, surtout l'esclave. Pourtant, l'hippotrague avait bien observé son quotidien, et les seuls efforts qu'il avait à faire c'était de bien se montrer auprès de ses semblables du même rang. Surtout quand ils s'adonnaient à leurs activités, notamment la chasse. Car les nobles et les bourgeois aimaient à s'imaginer comme des prédateurs. D'étranges prédateurs incapables d'assurer les tâches les plus basiques propres à leur survie. Tout cela pour conclure que Semar avait une expérience plutôt solide en terme de cuisine. Mais désormais, il en faisait profiter à son équipage. Ce qui était bien plus satisfaisant pour lui que de servir son parasite d'ancien maître qui foutait rien de ses journées et énervait particulièrement l'ancien esclave en se plaignant qu'il avait trop de travail et que la vie était difficile. Enfin, même si parmi ces derniers et les habitants du refuge, ceux qui étaient compétents dans le domaine étaient nombreux. Ainsi, avec des ingrédients considérés comme non-nobles, il était possible de faire de très bons plats.
L'être aux cheveux rouges donna quelques bribes de ce qu'il voulait du capitaine du Capricorne. Ainsi, il souhaitait que cette maison soit vidée de ce qu'il considéré comme hideux. Il était vrai que Semar avait un peu du mal avec certains choix concernant le décor. Enfin le dortoir de son navire n'était pas non plus la chose la plus jolie qui soit. Une succession de nattes et hamacs avec des couvertures aux couleurs aussi variées que leur niveau d'usure. C'était moche, mais c'était fonctionnel et ça s'expliquait par la volonté de Semar et de ses hommes de privilégier l'utile à l'aspect esthétique, sans parler de coûts plus abordables. Puis au moins, les couleurs ou motifs, même moches, ça permettait de reconnaître les draps de chacun.
- J'suis d'accord avec vous qu'c'est pas très beau. Les dortoirs d'mon rafiot avec les draps d'toutes les couleurs et certains très moches, ont au moins l'excuse qu'on fait avec nos moyens et qu'on cherche surtout l'utile. Et au moins, on les r'connait ! Là c'est moche pour être moche !
Comme pour appuyer les constats de ce que Semar supposait être un démon, une théière atterrit proche de ses sabots. Elle était en argent et prenait la forme... d'un bichon. Décidément, les anciens propriétaires de cette baraque avaient vraiment des goûts plus que douteux. Au sein du refuge, un des esclaves y résidant, un humain, avait des talents dans la poterie et avait fait de sympathiques poteries, même zoomorphes, mais avec un certain charme rustique de part leur forme très stylisée. Mais c'était une question de goût. Cependant, Semar se disait que ce machin serait sans doutes difficile à vendre aux antiquaires de mèche avec la pègre. A moins de faire fondre l'objet.
Mais Semar avait d'autres chats à fouetter, depuis la porte, il entendait les gémissements de ses hommes qui émergeaient. Il s'empressa alors d'aller dehors et de venir les libérer. Tous demandaient ce qu'il s'était passé et ce qu'ils avaient chacun vus. Semar leur répondit que pour sa part, il avait vu des bichons se métamorphoser en molosses. Maintenant, il y avait une personne aux cheveux rouges qui leur proposait un petit arrangement. Certains furent assez dubitatifs, mais l'hippotrague leur fit comprendre que dans leur situation, il valait mieux coopérer pour le moment. Il tenait dans ses mains l'affreuse théière. Tandis que tous rejoignaient la maison, des commentaires sur cette faute de goût fusaient. Ils furent accueillis par leur hôte vêtue d'un tablier blanc. Sur la table de la cuisine destinée au personnel, deux tasses de thé et surtout une plâtrée de légumes crus. C'était une bonne chose.
Semar regarda en direction des membres de son équipage.
- Va falloir qu'on fasse du thé en rab. Au pire, j'peux m'en charger...
CENDRES
Invité
Invité
-Pas du tout, balaya Halewyn d'une main désinvolte. -Vous êtes mes invités, il serait malséant de vous laisser faire tout le boulot. Laissez moi, de plus, vous offrir le seul breuvage que je sais faire correctement. Du thé mal infusé en fait ne devient que de la vulgaire eau sale au goût abject. Je vous demanderais seulement d'apporter des chaises supplémentaires de la salle à diner si il en manque.
Avec une aisance digne de mention, le démon évolua autour des hippotragues assemblés comme une danseuse étoile. Mettant le chaudron d'eau chaude àa réchauffer, Distribuant ici les tasses, cherchant une autre théière avant de se rabattre sur une soupière à motifs bichonnesques, malheureusement ce n,était que ce genre de choses qui était facilement accessible. C'était tellement omniprésent en fait que ca en devenait une mauvaise blague. Comme on dit, les plus courtes sont les meilleures.
Pour montrer que la nourriture n'était point empoisonnée, iel se servit une branche de céleri au passage entre deux tasses et soucoupes, qu'Halewyn cala au coin de sa bouche et se mit à mâchouiller sans cérémonie.
Et quand iel posa la soupière remplie de thé parfumé agréablement, le démon jugea pertinent de présenter ses excuses. Il est bon de savoir qu'ħalewyn est de ces êtres qui ne peuvent mentir. Et iel s'excusait rarement.
-Veuille m'excuser pour ce récipient... Il n'y avait rien d'autre de disponible. J'ose espérer que la vaisselle précieuse n'est pas si .... Bon... Bref. Lait? Sucre?
Les prunelles noires passèrent sur l'assemblée iel s'uccube s'assurant que tout le monde était servi et bien avant de prendre place à son tour, pour se servir une tasse qu'iel gouta après avoir posé son légume sur la soucoupe.
-Alors messieurs. Permettez moi de me présenter. Halewyn Giovinetta Sampiero, pour vous servir. Et pour l'hospitalité, j'essaye de me trattrapper en cet instant précis. Dites... Est ce que tout le monde a bien tout ce qui lui faut?
Avec une aisance digne de mention, le démon évolua autour des hippotragues assemblés comme une danseuse étoile. Mettant le chaudron d'eau chaude àa réchauffer, Distribuant ici les tasses, cherchant une autre théière avant de se rabattre sur une soupière à motifs bichonnesques, malheureusement ce n,était que ce genre de choses qui était facilement accessible. C'était tellement omniprésent en fait que ca en devenait une mauvaise blague. Comme on dit, les plus courtes sont les meilleures.
Pour montrer que la nourriture n'était point empoisonnée, iel se servit une branche de céleri au passage entre deux tasses et soucoupes, qu'Halewyn cala au coin de sa bouche et se mit à mâchouiller sans cérémonie.
Et quand iel posa la soupière remplie de thé parfumé agréablement, le démon jugea pertinent de présenter ses excuses. Il est bon de savoir qu'ħalewyn est de ces êtres qui ne peuvent mentir. Et iel s'excusait rarement.
-Veuille m'excuser pour ce récipient... Il n'y avait rien d'autre de disponible. J'ose espérer que la vaisselle précieuse n'est pas si .... Bon... Bref. Lait? Sucre?
Les prunelles noires passèrent sur l'assemblée iel s'uccube s'assurant que tout le monde était servi et bien avant de prendre place à son tour, pour se servir une tasse qu'iel gouta après avoir posé son légume sur la soucoupe.
-Alors messieurs. Permettez moi de me présenter. Halewyn Giovinetta Sampiero, pour vous servir. Et pour l'hospitalité, j'essaye de me trattrapper en cet instant précis. Dites... Est ce que tout le monde a bien tout ce qui lui faut?
Invité
Invité
Visite nocturne">
La maison est hantée ?!
S'il voulait faire le thé, qu'il en soit ainsi. Même si pour le coup, Semar faisait partie de ceux qui étaient également capable d'en faire. C'était une boisson très prisée au sein de cet équipage en dehors des classiques bière et rhum. L'hippotrague laissa faire, au moins, ce gars mettait la main à la patte. Mais ils aidèrent à installer ce qu'il fallait dans la salle à manger afin que tous puissent profiter d'un bon thé. Et le tout accompagné de légumes crus. Sans parler que les feuilles de thé, une fois infusées, seraient bonne à manger comme petite collation bonus. Bien sûr, quand des tasses supplémentaires et une soupière furent nécessaires, il fallut que certains objets, dont la soupière, soient à l'effigie de bichons. Pendant que tous s'installaient autour de la table, les commentaires fusaient d'avantage au sujet de cette décoration plus que douteuse que du fait qu'un être démoniaque se trouve parmi-eux. Car les démons étaient tout autant chassés que les hybrides. Mais les rencontrer était assez rares. Il avait tout de même fallut que l'équipage tombe sur l'un de leurs exemplaires. Mais il fallait reconnaître que cette décoration à base de bichons était bien plus effrayante que la personne rousse qui s'affairait à préparer le thé.
L'hybride springbok soupira en voyant qu'il était de ceux qui avaient eu le droit à des tasses aux motifs de bichons. Les cobes étaient sur le point de se disputer comme des gamins car l'un avait une tasse bichon et pas l'autre. Finalement, ce fut l'antilope rouanne qui eut la présence d'esprit de donner la tasse normale au springbok et que les deux cobes se retrouvent avec des tasses bichon.
- ça vous apprendra à vous comporter comme des gamins !
En attendant, d'autres ne se plaignaient pas forcément, juste qu'ils faisaient le constat de goûts discutables et qu'ils se demandaient comment ils allaient pouvoir vendre au meilleur prix ces objets aux antiquaires sachant qu'ils seraient sans doutes très dur de les céder à des clients. A moins que sur tout le Sekai, ils réussissent à trouver une personne amatrice des bichons ou des objets de goût douteux. Concernant la vaisselle discutable, le démon prit la peine de s'excuser.
- Boarf, ça va, on peut quand-même manger dedans. On a des gamelles en céramique toute simple ou en ferraille d'habitude.
Car si Semar devait reconnaître une chose vis-à-vis de cette vaisselle, aussi moche soit-elle, c'était que la porcelaine était de très bonne qualité. Surtout qu'ils mangeaient rarement dans des plats de cette matière. Juste dommage qu'on ait gâché une matière aussi coûteuse et les talents d'un artisan pour façonner des objets aussi laids. Enfin, tant que celui qui les avait fabriqués ait été payé correctement. Car Semar jugeait que seule les propriétaires de cette maison avaient put avoir l'idée de faire des choses à l'effigie de bichons de partout. Les artisans auraient put refuser, mais fallait bien qu'ils mangent.
Vu que leur hôte avait mangé du céleri et qu'il était encore debout, c'était que ce n'était pas empoisonné et aussitôt, tous se servirent dans les légumes crus proposés. Les omnivores de l'équipage étaient absents, donc ce n'était pas très grave. Après, ils ne mangeaient pas tant de viande que ça, déjà parce que c'était une denrée coûteuse, mais aussi parce qu'à force de vivre parmi des hybrides de gibier ou de bétail, ils étaient devenus moins enclins à se jeter sur le premier steak venu. Ainsi, leur hôte se présenta. Iel s'appelait ainsi Halewyn Giovinetta Sampiero et demanda si tout le monde avait tout ce qu'il fallait. Ils hochèrent la tête. Malgré tout, un certain malaise se faisait sentir parmi tout ce beau monde, Semar compris. Juste avant on les avait quand-même menacé et ligotés.
- Semar Tarik pour ma part. Bien, maintenant qu'on est tous à table, v'nons en à c'que vous nous proposez ?
CENDRES
Invité
Invité
Oui, bon... Répliqua d'entrée de jeu Halewyn qui se plaisait dans cette assemblée extraordinaire. Iel avait toujorus adoré les cornus quels qu'ils soient. Mais là n'était pas le sujet. Iel adoucit son aura et prit un air modeste.
-Je ne m'excuserai pas de mon comportement, en premier lieu. Parce que j,ai défendu mon acquisition comme vous auriez défendu si l situation avait été inversée. Je sais reconnaitre cependant mon erreur.
Iel inspira longuement.
- Le fait est que vous ne seriez pas ici si vous n'aviez pas un criant besoin de fournitures et je n'ai pas la foi de m'en occuper, je voulais vider cette maison de toute facon. J'aimerais vous proposer un partenariat. Nous allons vider et rassembler les coffres de cette demeure dans la bibliothèque... Je prends les livres qui ne parlent pas de bichons, les bijoux... Surtout ceux des caches et coffre forts que vous découvrirez et les curiosités magiques. Le reste, messieurs, sera à vous. Vous pourrez avoir l'usufruit dela maison et des buissons le temps que cela se fasse.
Et pris une croquée de céleri qu'elle prit le temps de mastiquer.
Mettons que pour vous débarasser, je vais invoquer les coffres quand je serai rentrée chez moi ce qui donne entre 5 à 7 jours, penez vous en avoir assez? Pour le reste, ca peut attendre. Je ne reviendrai que l'an prochain et nous pourrons discuter alors de la suite. Je n'ai que peu à faire ici. Et...
Iel eu un charmant sourire. Ce n'étais pas difficile à comprendre que les voleurs n'étaient pas à pieds... Nous sommes sur une île quand même. En bon propriétaire, le démon posa sa tasse et posa son menton sur ses mains entrelacées et sourit, prêt à assener l'argument fatal.
Il y a les vestiges d'un tunnel de contrebandier qui donne au pied de la falaise. Dangereux pour une embarcation, mais parfait pour des barques.
Fixant Samar de ses grands yeux de biches ténébreux, iel garda parfaitement le silence pour le laisser réfléchir à son offre qui lui semblait bien honnête.
-Je ne m'excuserai pas de mon comportement, en premier lieu. Parce que j,ai défendu mon acquisition comme vous auriez défendu si l situation avait été inversée. Je sais reconnaitre cependant mon erreur.
Iel inspira longuement.
- Le fait est que vous ne seriez pas ici si vous n'aviez pas un criant besoin de fournitures et je n'ai pas la foi de m'en occuper, je voulais vider cette maison de toute facon. J'aimerais vous proposer un partenariat. Nous allons vider et rassembler les coffres de cette demeure dans la bibliothèque... Je prends les livres qui ne parlent pas de bichons, les bijoux... Surtout ceux des caches et coffre forts que vous découvrirez et les curiosités magiques. Le reste, messieurs, sera à vous. Vous pourrez avoir l'usufruit dela maison et des buissons le temps que cela se fasse.
Et pris une croquée de céleri qu'elle prit le temps de mastiquer.
Mettons que pour vous débarasser, je vais invoquer les coffres quand je serai rentrée chez moi ce qui donne entre 5 à 7 jours, penez vous en avoir assez? Pour le reste, ca peut attendre. Je ne reviendrai que l'an prochain et nous pourrons discuter alors de la suite. Je n'ai que peu à faire ici. Et...
Iel eu un charmant sourire. Ce n'étais pas difficile à comprendre que les voleurs n'étaient pas à pieds... Nous sommes sur une île quand même. En bon propriétaire, le démon posa sa tasse et posa son menton sur ses mains entrelacées et sourit, prêt à assener l'argument fatal.
Il y a les vestiges d'un tunnel de contrebandier qui donne au pied de la falaise. Dangereux pour une embarcation, mais parfait pour des barques.
Fixant Samar de ses grands yeux de biches ténébreux, iel garda parfaitement le silence pour le laisser réfléchir à son offre qui lui semblait bien honnête.
Invité
Invité
Visite nocturne">
La maison est hantée ?!
Oui défendre sa propriété était normal. Mais Semar n'aurait jamais pensé que la famille quittait cette demeure définitivement.
- J'remets pas en question le fait qu'vous défendiez votre propriété. J'en veux surtout au crétin qui m'a donné d'fausses infos. Et ce n'est pas vous.
Enfin, Semar pouvait légitimement en douter, car il avait bien vu que cet individu était capable de changer d'apparence. Car Halewyn venait de soulever un point avec sa remarque. On avait mal informé Semar. Résultat, il s'était retrouvé aux prises avec un démon qui se disait propriétaire des lieux bien qu'ils soient encore très remplis de divers bibelots. Les changements de propriétaires étaient étranges ces derniers temps. La Pègre était un bon moyen de se fournir en informations diverses et vu que les cambriolages étaient des activités très lucratives. Pas étonnant que la concurrence soit intense. Mais cela pouvait également s'expliquer par le fait que le changement de propriétaire ait put se faire très rapidement et surtout, à l'abri des regards et pendant une période qui coïncidait avec un départ pour une résidence principale après des vacances. Mais le départ semblait assez précipité, un peu trop. Mais là n'était pas la question. Voilà qu'Halewyn commençait à exposer ses volontés.
Ainsi, il comptait juste prendre les livres, les bijoux et objets magiques, il laissait le reste aux pirates. Et ça devrait se faire en une semaine. L'idée de jouer les bonniches ne plaisait pas vraiment à Semar. Il avait fui l'esclavage et ses hommes avaient fait de même exprès pour ne pas se retrouver de nouveau au service de riches. Mais que pouvait-il faire face à un démon. Après, ils repartaient pas non plus les mains vides. Si les livres seraient difficilement vendables, sauf pour des étudiants cherchant à faire des économies, même si ceux qui avaient les moyens de payer les frais de scolarité n'avaient aucun soucis à se procurer les livres de manière légale. Donc qu'il prenne les livres, pas de soucis. Les bijoux ça allait-être un peu plus ennuyeux, surtout quand certains étaient déjà sur le cheval. C'était sans doutes ce qui avait le plus de valeur. Il prit un air songeur alors qu'il mâchouillait un céleri. L'ennui c'était qu'il doutait que le bazar à l'effigie des bichons puisse bien se vendre. Autant les objets en verre ou en métal pouvaient-être reforgés, mais la porcelaine ou le bois, ça serait plus compliqué. Enfin, ça serait sans doutes toujours mieux que de finir traumatisés par divers cauchemars.
L'hybride soupira et se tourna vers Halewyn.
- Bien, on l'fera. Mais en fonction du monde voulant y participer, le temps d'déménag'ment s'ra plus ou moins long. Car j'veux pas forcer. Après tout, c'est d'anciens esclaves comme moi. Et disons qu'ils ont assez donné pour c'qu'est d'obéir bêt'ment à quelqu'un.
Car Semar n'était pas du genre à forcer les siens. Comme la plupart des esclaves, il avait été traumatisé du fait de devoir obéir aux moindres caprices d'un maître. Il refusait donc d'imposer cela à ses protégés. Semar demanderait quand-même au refuge si des gens pourraient l'aider.
- Faudra qu'je vois au r'fuge si des gens veulent nous aider.
Semar avait déjà une crique qui lui servait de refuge, mais à voir si ce chemin et ce refuge serait plus avantageux en rebord de cette falaise.
-Pour la crique, comparer par rapport à c'que j'ai actuellement s'rait intéressant. Pour y accoster sans danger, j'ai mieux qu'des barques, des pirogues à balancier assez grosse pour transporter plus de matos d'qu'des barques jusqu'à un bateau. Et ça peut aller un peu partout ces choses.
CENDRES
Invité
Invité
A la mention d'obéir bêtement, Halewyn déposa sa tasse sans un bruit dans la soucoupe en fixant Samar directement dans les yeux. En plus, il ne négociait pas et il déplaisait à Halewyn de leur proposer un arrangement inéquitable. Ce n'était pas marrant du tout quand ils ne cherchaient pas à négocier.
-Je n'ai jamais demandé de m'obéir bêtement. Je vous offre un échange de service. L'usufruit d'une demeure et de ce qui s'y trouve contre un menu service rendu promptement afin de ne pas nous encombrer l'un l'autre. Et pour une bonne négocation il faut renchérir!!! J'ai proposé de prendre tout les bijoux et artefacts magiques, vous étiez supposé renchérir en disant que ces horreurs, même la mer n'en voudra pas... Auquel cas je vous aurais répondu que les bichons de marbre dans les ateliers de scupltures pour els apprentis, n'importe qui en voudrais. ŀa literie et autres tissus peuvent servir pour agrémenter votre navire ou, pour les plus précieux, les revendre à bon pris aussi... Je ne vous apprends rien là dessus. Les cadres les peintres en recherchent toujours... Et pour les meubles... Ils sont à vous.... Mais , pour nous faire gagner du temps, j,aurais revu ma demande à la baisse. Du genre: D'accord, je vous que vous êtes durs en affaire... Vous auriez réclamé le trois quart des bijoux, j'aurais dis ok, vingt cinq pour cent alors... et nous nous serions finalement entendus pour la moitié des bijoux dont ceux les plus exceptionnels sont pour moi et, soyons francs, entre vous et moi, est ce que j'irai vérifier si c'est 10% 20% ou 100% de ce que j'aurai demandé qui se retrouvera dans les coffres? Est ce que je reviendrai vous embêter ou superviser? Non dans un contrat, il faut avoir confiance... Si je vous offre ce n,est pas pour aller vous enquiquiner ensuite.
Dit Halewyn, citant l'évidence. Qu'est ce qu'iel en avait à tant foutre en fait? Pas grand chose tant qu'iel n'avait pas à gérer tout ca. Les livres par contre, ca le rend toujours heureux si ils sont intéressants.
Je me fierai sur votre honnêteté. Et j'ai un bon pressentiment là dessus. De plus si la maison vous plait toujorus l'an prochain, nous pourrons négocier un loyer modique. Je ne suis pas de ceux qui profite des indigents monsieur... Je suis celle qui les aide à se dépasser. Ne sous estimez pas l'influence d'une si belle demeure balnéaire sur le moral de vos troupes.
Termina t'iel son plaidoyer en croquant dans son céleri avec enthousiasme.... Ca goûtait le vert et frais... mmmm... pas désagréable. Un peu dur par contre.
-Je n'ai jamais demandé de m'obéir bêtement. Je vous offre un échange de service. L'usufruit d'une demeure et de ce qui s'y trouve contre un menu service rendu promptement afin de ne pas nous encombrer l'un l'autre. Et pour une bonne négocation il faut renchérir!!! J'ai proposé de prendre tout les bijoux et artefacts magiques, vous étiez supposé renchérir en disant que ces horreurs, même la mer n'en voudra pas... Auquel cas je vous aurais répondu que les bichons de marbre dans les ateliers de scupltures pour els apprentis, n'importe qui en voudrais. ŀa literie et autres tissus peuvent servir pour agrémenter votre navire ou, pour les plus précieux, les revendre à bon pris aussi... Je ne vous apprends rien là dessus. Les cadres les peintres en recherchent toujours... Et pour les meubles... Ils sont à vous.... Mais , pour nous faire gagner du temps, j,aurais revu ma demande à la baisse. Du genre: D'accord, je vous que vous êtes durs en affaire... Vous auriez réclamé le trois quart des bijoux, j'aurais dis ok, vingt cinq pour cent alors... et nous nous serions finalement entendus pour la moitié des bijoux dont ceux les plus exceptionnels sont pour moi et, soyons francs, entre vous et moi, est ce que j'irai vérifier si c'est 10% 20% ou 100% de ce que j'aurai demandé qui se retrouvera dans les coffres? Est ce que je reviendrai vous embêter ou superviser? Non dans un contrat, il faut avoir confiance... Si je vous offre ce n,est pas pour aller vous enquiquiner ensuite.
Dit Halewyn, citant l'évidence. Qu'est ce qu'iel en avait à tant foutre en fait? Pas grand chose tant qu'iel n'avait pas à gérer tout ca. Les livres par contre, ca le rend toujours heureux si ils sont intéressants.
Je me fierai sur votre honnêteté. Et j'ai un bon pressentiment là dessus. De plus si la maison vous plait toujorus l'an prochain, nous pourrons négocier un loyer modique. Je ne suis pas de ceux qui profite des indigents monsieur... Je suis celle qui les aide à se dépasser. Ne sous estimez pas l'influence d'une si belle demeure balnéaire sur le moral de vos troupes.
Termina t'iel son plaidoyer en croquant dans son céleri avec enthousiasme.... Ca goûtait le vert et frais... mmmm... pas désagréable. Un peu dur par contre.
Invité
Invité
Visite nocturne">
La maison est hantée ?!
Quelques mois plus tôt,
Le Capricorne faisait son bonhomme de chemin à destination de Kaizoku. Semar était dans la cabine qui servait de salle d'eau, mais surtout de bureau et écoutait Senbu lui faire un bilan comptable, ce qu'allait valoir leur dernier butin. Si le capitaine était un analphabète, comme beaucoup de Reikois, Senbu avait ces connaissances. Il était un élément indispensable au sein de l'équipage. Récemment, ils avaient récupéré deux esclaves humains. L'un avait été déposé à Courage car il y avait de la famille et l'autre allait rejoindre le refuge. Semar l'avait trouvé assez timide et renfermé et préférait le laisser se reposer au refuge une fois qu'il y serait. L'hybride avait tout de même constaté qu'ils passait beaucoup de temps à contempler la mer, mais également les membres de l'équipage. Ses oreilles s'orientèrent en direction d'une conversation. Il pouvait deviner les voix des deux cobes et de l'humain du nom de Katan qui avait intégré l'équipage.
- Les deux brutes, c'est non, ils ont bien dit qu'ils n'ont pas la tête pour l'emploi.
- Et les deux afficionados de la sagaie, d'après ce qu'ils nous ont montré ils n'étaient pas au niveau.
- Il y a que le saro qui se débrouille, mais ce n'est pas du tout le même style.
- Et nous trois, on a clairement pas le niveau non plus.
Côté Semar, les deux hybrides prenaient des airs songeurs.
- Qu'est-ce qu'ils mijotent...
- Tant qu'ça finit pas en coup d'cornes.
L'attention de Semar se porta de nouveau sur cette fameuse conversation.
- Ils nous reste plus que Senbu et Semar...je crois...
- Faut trouver le bon moment pour leur demander. Peut-être quand ils auront fini de bosser.
L'hippotrague sentant qu'ils n'allaient pas se la fermer tant qu'ils n'auraient pas le fin mot de leur espèce d'enquête décida d'aller connaître le fin-mot de leur histoire. Il ouvrit la porte sur le trio qui continuait de bavarder. Pour le moment, personne ne semblait l'avoir remarqué, ils étaient très concentrés sur quelque chose. Jusqu'à ce que Katan ne se retourne et se cogne contre le ventre de l'hybride. Il finit par remarquer le capitaine.
- Oh pardon !
Katan prit un air terrifié. Malgré les tentatives de Semar de le mettre à l'aise, il avait encore des marques de timidité et de soumission.
- Détends toi, j'voulais juste savoir ce que vous faisiez et vu qu'jai l'impression qu'tant qu'vous n'aurez pas c'qu'vous voulez, vous allez pas nous lâcher la grappe !
Un des deux cobes répondit.
- Euh, on fait un petit sondage, et ainsi, on vous demande de dessiner Katan.
Puis il tendit deux feuilles à Semar et Senbu. L'humain prit la pause, il n'en était pas au premier massacre de son portrait. Semar soupira et s'exécuta non sans difficultés. Puis il tendit sa feuille à Katan. Celui-ci semblait assez gêné.
- Euh... c'est...c'est pas mal...
L'hippotrague soupira.
- Tu peux dire qu'c'est moche, j'suis pas d'ces types à l'égo fragile qui décapitent juste parc'qu'on a osé les critiquer...
Voyant les cobes comparer son dessin à une autre feuille, l'hybride leur demanda le fin-mot de l'histoire.
- Alors c'est quoi le souci ?
Les deux hybrides finirent par lui montrer le dessin. Il représentait un des membres de l'équipage en train de dormir. Les traits étaient d'une grande finesse.
- C'est bien fait, pourquoi vous montrez pas directement l'dessin et demandez qui l'a fait plutôt qu'faire vos magouilles ?!
Finalement, ils eurent le fin-mot de l'histoire quand ils remarquèrent l'esclave qu'ils avaient libéré chercher quelque chose.
- Excusez moi, je cherche un dessin, vous l'avez pas vu?!
Tous se tournèrent vers lui, à croire que le mystère avait été résolu.
______________________________________________
Maintenant,Alors comme ça le contrat ne lui plaisait pas ?! Sous les regards surpris de Semar et les siens, voilà qu'Halewyn se lançait dans une grande tirade dans laquelle il critiquait le fait qu'ils aient acceptés un peu trop facilement. En même temps, l'hybride se disait qu'il était compliqué de négocier avec un être capable de se transformer en tout en tas de monstres. Il les avaient effrayés et après il faisait l'étonné parce qu'on était un peu moins disposé à vouloir faire la fine bouche. Cette décoration était effectivement de très mauvais goût. Remarque, dans sa très longue tirade, Halewyn soulevait des points pertinents, mais le capitaine en avait déjà connaissance.
Les cadres pouvaient effectivement intéresser les peintres qui peuplaient la ville. En raison de ses beaux paysages et de ces magnifiques criques, Kaizoku inspirait les artistes pour des représentations de paysages. A Kaizoku, comme ailleurs, les peintres étaient assez nombreux. Quand il allait en ville, il arrivait au capitaine de voir des artistes faire des croquis en observant ce qui les entourait pour préparer une future toile dans leur atelier. Il était assez rare qu'ils peignent dehors. La plupart étaient assez précaires, au point que l'un d'eux s'était retrouvé parmi les occupants du refuge géré par Semar. Un peintre ayant été expulsé de chez-lui en raison de difficultés financières et ayant été pris pour cible par les esclavagistes. Depuis, il vivait au refuge et passait son temps libre à faire des croquis et peindre. Semar se demandait encore ce qui avait fait que ce type ait du mal à avoir des commande car il avait un bon coup de pinceau. Grâce à un des membres originaire d'une tribu des îles Paradisiaques, il avait appris à trouver et utiliser des pigments dans la nature. Histoire de ne pas avoir à acheter de la peinture hors de prix, surtout la peinture à l'huile. Un peu comme toutes ces toiles représentant les bichons, ou bien des portraits des différents membres de la famille en question. Ce n'était pas pour rien que les toiles des peintres représentaient la plupart du temps des portraits de personnalités issues de la noblesse ou de la bourgeoisie. Mais également des scènes historiques ou mythologiques. Semar avait eu le droit à un peu de théorie sur l'art académique avec ce peintre. Il était une tanche en dessin, mais il était de ceux qui reconnaissaient que les autres pouvaient avoir des connaissances en plus par rapport à eux. Et contrairement à ce que pouvez penser les pisse-vinaigres issus des élites, les roturiers et les esclaves avaient aussi des savoirs et pouvaient également se cultiver. Juste, ils en avaient moins le temps parce qu'ils avaient beaucoup de travail et qu'on rendait la culture plus difficile d'accès pour ces derniers.
Enfin la tirade d'Halewyn était un peu gonflée surtout quand il avait eu ce qu'il voulait.
- Figurez vous qu'on a accepté, donc, j'vois pas c'qui vous poserez des soucis. Cependant, pour les cadres, merci de m'avoir fait penser à ça, j'ai un artiste parmi les gens qui logent au refuge, peut-être qu'il pourra s'en servir pour ses propres toiles.
Enfin, l'hybride comptait également sur le jeune homme pour lui dire s'il connaissait les peintres qui pouvaient avoir fait ces oeuvres. Car certains artistes avaient une renommée et tout de suite, leurs toiles pouvaient se vendre une fortune. Même quand le dessin en question était un bichon. Semar avait préféré éviter de mentionner qu'après les images de monstres, il était compliqué de négocier.
Puis Halewyn leur mentionna la proposition de leur louer cette maison pour une somme avantageuse . Semar prit un instant à réfléchir. Il tenait à son indépendance, mais dans la situation actuelle, une structure un peu plus solide serait pas du luxe, et il pourrait sans soucis loger des gens dedans. La place était suffisante pour plusieurs familles. Puis l'entretien se ferait de toutes manières, puisque personne n'appréciait le fait de vivre en porcherie. Contrairement aux idées reçues, les plus modestes appréciaient également la propreté. Juste que vu que c'était eux qui étaient obligés de le faire et n'avaient pas de serviteurs pour assurer ce travail.
- Eh bien, si l'loyer entre dans mon budget pourquoi pas. Pour ça, faudra qu'j'vois ça avec mon comptable.
L'hybride termina sa tasse de thé.
- En tout cas, merci pour ce thé !
CENDRES
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum