Citoyen du Reike
Ahatsara
Messages : 114
crédits : 1872
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Les rayons du soleil d’été perçaient à travers les arbres, peignant des motifs dorés sur le sol de sa petite maison. L’excitation et l’anticipation dans l’air étaient presque palpables. Ahatsara savait que l’aventure l’attendait, mais qu’elle devait aussi être prudente. La petite fae s’était préparée pour son voyage à Doreï, dans les terres dévastées du Shoumeï, en combinant magie et compétences de dompteuse.
Sa première tâche fut de vérifier son équipement. Les sifflets magiques aux mélodies envoûtantes étaient suspendus près de la porte, attendant d’être utilisés pour appeler ou calmer les créatures fantastiques qu’elle pourrait rencontrer. Ses menottes spéciales, forgées avec des matériaux rares et enchantées pour restreindre les mouvements magiques, étaient soigneusement disposées sur la table. Elle avait pris le temps de les polir, de s’assurer qu’elles brillaient d’une lueur argentée, prêtes à être utilisées en cas de besoin.
Les provisions étaient empilées à côté d’elle : rations de voyages, fioles enchantées remplies d’eau pure et des herbes médicinales pour les éventuelles blessures. Elle a préparé quelques potions de guérison, sachant que sa mission à Doreï pourrait l’exposer à des dangers inconnus. Enfilant une tenue légère et aérée, elle s’est assurée que sa peau est protégée contre le soleil implacable et les tempêtes de sable qui pouvaient survenir durant son trajet.
Elle avait également utilisé un peu de magie de sa famille fae pour les préparatifs pragmatiques. Ahatsara a demandé à faire enchanter ses bottes pour qu’elles lui permettent de se déplacer sans un bruit, une compétence essentielle lorsqu’elle doit s’approcher des créatures sauvages. Son sac à dos a reçu un sort de protection pour qu’il résiste aux intempéries et aux chocs pendant le voyage. Avant de quitter sa maison, elle a rompu une fiole de lumière afin de libérer une petite créature brillante qui planera autour d’elle et lui offrira une lueur douce et rassurante dans les nuits sombres du désert.
Alors qu’elle s’aventure dans le désert du Reike pour atteindre l’ancienne Shoumeï - la chaleur est d’ailleurs écrasante et le sable brûle sous ses pieds - elle sent une présence. Un mouvement furtif dans les dunes attire son attention, et c’est là qu’elle le voit : une jeune créature avienne, un bébé phénix, terni par la poussière et le désespoir. Ses instincts faes l’ont guidées, la poussant à s’approcher avec douceur et empathie. La connexion entre les deux était instantanée, une sensation familière que seules une fae comme Ahatsara pouvait ressentir.
Lui tendant la main, elle lui offre une poignée d’herbes médicinales. La créature s’approche avec prudence, ses plumes lustrées par les lueurs du désert. Elle pouvait sentir sa chaleur, une chaleur régénérante qui semblait émaner de ce petit être. Lorsqu’il accepte la nourriture, Ahatsara sent un lien se créer, et qu’il lui était impossible de le laisser derrière elle. La fae partage ses provisions avec lui, et décide de l’appeler Aelius.
Son regard vif et chaleureux la captive. En dépit des épreuves qu’il avait certainement endurées, il portait une lueur d’espoir. Elle l’invite à l’accompagner dans son voyage vers Doreï, une proposition qu’il accepte d’un battement d’ailes enthousiaste. Aelius le phénix allait donc l’accompagner dans cette aventure.
D’ailleurs, si elle doit aller jusqu’à Doreï, c’est pour le Régiment Spécial des Animaux Fantastiques. La fae est commanditée pour vérifier l’état de la population de Wyverne sur cette zone de l’ancienne Shoumeï. L’Empire ne voudrait pas voir une attaque de Wyvernes un peu trop agressive sur les bandes frontalières avec la zone dévastée.
A l’approche de Doreï, Ahatsara aperçoit quelques silhouettes majestueuses des Wyvernes survolant ce qui reste de la ville. Au loin, un bâtiment se dresse comme un témoin silencieux du passé. A mesure qu’ils s’approchent, les détails du bâtiment ancien et mystérieux se révèlent. Le bâtiment est situé sur une petite éminence, sa silhouette imposante se détachant contre le ciel changeant. Les pierres qui le composent portent les marques du temps et des éléments, mais la structure est toujours solide, un rappel de la grandeur passée de cette région. La curiosité est un très vilain défaut, mais Ahatsara a très envie d’entrer…
Sa première tâche fut de vérifier son équipement. Les sifflets magiques aux mélodies envoûtantes étaient suspendus près de la porte, attendant d’être utilisés pour appeler ou calmer les créatures fantastiques qu’elle pourrait rencontrer. Ses menottes spéciales, forgées avec des matériaux rares et enchantées pour restreindre les mouvements magiques, étaient soigneusement disposées sur la table. Elle avait pris le temps de les polir, de s’assurer qu’elles brillaient d’une lueur argentée, prêtes à être utilisées en cas de besoin.
Les provisions étaient empilées à côté d’elle : rations de voyages, fioles enchantées remplies d’eau pure et des herbes médicinales pour les éventuelles blessures. Elle a préparé quelques potions de guérison, sachant que sa mission à Doreï pourrait l’exposer à des dangers inconnus. Enfilant une tenue légère et aérée, elle s’est assurée que sa peau est protégée contre le soleil implacable et les tempêtes de sable qui pouvaient survenir durant son trajet.
Elle avait également utilisé un peu de magie de sa famille fae pour les préparatifs pragmatiques. Ahatsara a demandé à faire enchanter ses bottes pour qu’elles lui permettent de se déplacer sans un bruit, une compétence essentielle lorsqu’elle doit s’approcher des créatures sauvages. Son sac à dos a reçu un sort de protection pour qu’il résiste aux intempéries et aux chocs pendant le voyage. Avant de quitter sa maison, elle a rompu une fiole de lumière afin de libérer une petite créature brillante qui planera autour d’elle et lui offrira une lueur douce et rassurante dans les nuits sombres du désert.
Alors qu’elle s’aventure dans le désert du Reike pour atteindre l’ancienne Shoumeï - la chaleur est d’ailleurs écrasante et le sable brûle sous ses pieds - elle sent une présence. Un mouvement furtif dans les dunes attire son attention, et c’est là qu’elle le voit : une jeune créature avienne, un bébé phénix, terni par la poussière et le désespoir. Ses instincts faes l’ont guidées, la poussant à s’approcher avec douceur et empathie. La connexion entre les deux était instantanée, une sensation familière que seules une fae comme Ahatsara pouvait ressentir.
Lui tendant la main, elle lui offre une poignée d’herbes médicinales. La créature s’approche avec prudence, ses plumes lustrées par les lueurs du désert. Elle pouvait sentir sa chaleur, une chaleur régénérante qui semblait émaner de ce petit être. Lorsqu’il accepte la nourriture, Ahatsara sent un lien se créer, et qu’il lui était impossible de le laisser derrière elle. La fae partage ses provisions avec lui, et décide de l’appeler Aelius.
Son regard vif et chaleureux la captive. En dépit des épreuves qu’il avait certainement endurées, il portait une lueur d’espoir. Elle l’invite à l’accompagner dans son voyage vers Doreï, une proposition qu’il accepte d’un battement d’ailes enthousiaste. Aelius le phénix allait donc l’accompagner dans cette aventure.
D’ailleurs, si elle doit aller jusqu’à Doreï, c’est pour le Régiment Spécial des Animaux Fantastiques. La fae est commanditée pour vérifier l’état de la population de Wyverne sur cette zone de l’ancienne Shoumeï. L’Empire ne voudrait pas voir une attaque de Wyvernes un peu trop agressive sur les bandes frontalières avec la zone dévastée.
A l’approche de Doreï, Ahatsara aperçoit quelques silhouettes majestueuses des Wyvernes survolant ce qui reste de la ville. Au loin, un bâtiment se dresse comme un témoin silencieux du passé. A mesure qu’ils s’approchent, les détails du bâtiment ancien et mystérieux se révèlent. Le bâtiment est situé sur une petite éminence, sa silhouette imposante se détachant contre le ciel changeant. Les pierres qui le composent portent les marques du temps et des éléments, mais la structure est toujours solide, un rappel de la grandeur passée de cette région. La curiosité est un très vilain défaut, mais Ahatsara a très envie d’entrer…
Invité
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Le baron Longdarq, généralement inflexible au niveau des dépenses, avait longuement pesé le pour et le contre d'investir dans un chariot. D'un côté, un chauffeur personnel était toujours quelque chose de coûteux, mais d'un autre ses projets de recherches l'amenaient parfois à traverser les terres du Sekaï. Son travail ne consistait pas simplement à expérimenter sur des prisonniers, il lui incombait aussi de partir en quête pour des objets magiques, les ramener au manoir Longdarq, et les étudier de manière approfondie.
L'homme chargé du chariot était un certain Marcus. Il s'agissait d'un quarantenaire avec une calvitie et une moustache. L'air sérieux sous ses longs sourcils, il ne souriait que rarement. Toutes ces caractéristiques emplissaient le baron de satisfaction. Il n'avait pas besoin d'une énergumène qui poserait trop de questions ou qui essaierait de créer des liens d'amitié avec lui. La politesse distancielle était la méthode d'interaction préféré du vampire, et il n'était pas du genre à faire des exceptions.
En allant acheter des provisions pour ses cobayes (du pain et de l'eau), le baron Longdarq s'arrêta à l'Académie Magic. Grande, insolente de beauté, elle dégageait une pureté qui faisait de ce vampire aux atours sombres un parfait étranger. Cela ne l'inquiéta pas nonobstant : le baron Longdarq avait appris à faire avec les regards curieux d'étudiants juvéniles et de professeurs puritains. Il traversa alors les couloirs en saluant ceux qui le saluaient, et en méprisant ceux qui le méprisaient... Quoique dans un monde aussi hypocrite, les deux se confondaient.
Il se rendit à la bibliothèque. Là-bas, il y trouverait un homme, comme à chaque fin de mois. Cet homme, aussi mystérieux par son regard que par sa tenue noire, semblait attendre le baron.
"Bonsoir."
"Bonsoir, baron Longdarq."
"Vous connaissez la raison de ma venue, je suppose qu'il serait inutile de tourner autour du pot. Avez-vous des renseignements sur quelque recherche intéressante ? Quelque quête de savoir arcanique initiée par un professeur malheureusement en manque de temps ?"
"L'un des professeurs a parlé d'un projet de recherche qu'il a abandonné. C'est la recherche d'une pierre qui permettrait de communiquer avec des âmes."
"Intéressant... Avez-vous réussi à obtenir davantage de détails ?"
"Tout ce que je sais, c'est que cette pierre se trouve dans un château à Shoumei... Un château gardé par une sorcière, quelque part autour de Doreï".
"Peut-être pourrais-je collaborer avec elle."
"Oui, peut-être. Bref, je vous ai donné toutes les informations."
"En effet. Voici votre rétribution."
Le baron Longdarq extirpa une bourse de sa poche, et la tendit à l'homme mystérieux. Aucun sourire n'éclaira son faciès. Les deux hommes se séparèrent comme s'ils n'avaient jamais échangé.
Un voyage millimétrée débuta le jour-même. Le baron Longdarq monta dignement sur la place arrière du chariot, et demanda à Marcus de l'emmener aux alentours de Doreï. Là-bas, ils chercheraient ensemble un grand château possiblement sombre et dégageant une énergie maléfique. Le chemin serait long : de la forêt jouxtant Liberty, le chariot devra traverser la frontière avec le Reike, passer par le Temple du Soleil et de la Lune, pénétrer par la fente qui séparait les deux chaines de montagne, et enfin entamer la route qui mènerait jusqu'au Doreï. Le baron demanda à Marcus s'ils étaient bientôt arrivés, et le conducteur du chariot répondit qu'ils y étaient presque. Styre l'intima ensuite de le prévenir dès qu'il verrait le château, et Marcus acquiesça.
"Là-bas, baron Longdarq. Je vois un château."
Quand Marcus prononça ces mots, il faisait déjà nuit, la raison même pour laquelle le chariot était muni de lanternes fixées.
"Bien. Amenez-moi là-bas, je vous prie."
On entendit soudain le cheval se mettre à crier. Il commençait à taper des sabots et il semblait perdre le contrôle.
"Doucement, Tonnerre ! Oh, la... Je ne sais pas ce qu'il a."
"Je pense que l'endroit l'angoisse. Je ne crois pas qu'il soit habitué à traverser un terrain vague ravagé par la guerre en direction d'un château de sorcière."
"De sorcière... Je... Dans quoi m'avez-vous embarqué ?"
"Vous avez tout à fait le droit de vous arrêter ici et d'aller vous reposer en ville. Nous nous rencontrerons de nuit aux portes du Doreï... Ou plutôt, ce qui reste des portes du Doreï.""
"Je... Je crois que je vais faire ça. Doucement, Tonnerre ! Bonne chance, baron Londarq."
Le baron Longdarq descendit doucement et noblement du chariot. Il remercia Marcus, lequel ordonna à son cheval de faire demi-tour en direction du Doreï. Styre se mit en marche pour le château, cette grande structure située en hauteur. Plongée dans la nuit, elle n'en devenait que plus attirante. Cette nuit dans laquelle était bercée le baron la plupart du temps, véritable terreau de réflexion et de paix intérieur. Les gens pouvaient peut-être le deviner, mais Styre était quelqu'un qui appréciait boire un bon verre de sang au clair de la lune, regarder les étoiles entre deux travaux de recherches.
Au pied du château, il l'observa. Ce n'était pas de la contemplation, mais de l'analyse. Contrairement à la nuit, cet édifice n'était qu'une structure, une création certes précise, mais qui ressemblait à bien d'autres lieux à l'attrait insolent. Soudain, le baron entendit un bruit quelque part autour de lui. Toujours aussi calme et maitrisé, il ne lui accorda pas d'importance. Ce ne devait pas être autre chose qu'un animal, dont la portée des ondes sonores témoignait du gabarit léger. Il tira sur un levier situé sur la roche, et la double-porte géante du château s'ouvrit. Le baron s'y aventura, curieux de comment se déroulerait la rencontre avec la sorcière.
L'homme chargé du chariot était un certain Marcus. Il s'agissait d'un quarantenaire avec une calvitie et une moustache. L'air sérieux sous ses longs sourcils, il ne souriait que rarement. Toutes ces caractéristiques emplissaient le baron de satisfaction. Il n'avait pas besoin d'une énergumène qui poserait trop de questions ou qui essaierait de créer des liens d'amitié avec lui. La politesse distancielle était la méthode d'interaction préféré du vampire, et il n'était pas du genre à faire des exceptions.
En allant acheter des provisions pour ses cobayes (du pain et de l'eau), le baron Longdarq s'arrêta à l'Académie Magic. Grande, insolente de beauté, elle dégageait une pureté qui faisait de ce vampire aux atours sombres un parfait étranger. Cela ne l'inquiéta pas nonobstant : le baron Longdarq avait appris à faire avec les regards curieux d'étudiants juvéniles et de professeurs puritains. Il traversa alors les couloirs en saluant ceux qui le saluaient, et en méprisant ceux qui le méprisaient... Quoique dans un monde aussi hypocrite, les deux se confondaient.
Il se rendit à la bibliothèque. Là-bas, il y trouverait un homme, comme à chaque fin de mois. Cet homme, aussi mystérieux par son regard que par sa tenue noire, semblait attendre le baron.
"Bonsoir."
"Bonsoir, baron Longdarq."
"Vous connaissez la raison de ma venue, je suppose qu'il serait inutile de tourner autour du pot. Avez-vous des renseignements sur quelque recherche intéressante ? Quelque quête de savoir arcanique initiée par un professeur malheureusement en manque de temps ?"
"L'un des professeurs a parlé d'un projet de recherche qu'il a abandonné. C'est la recherche d'une pierre qui permettrait de communiquer avec des âmes."
"Intéressant... Avez-vous réussi à obtenir davantage de détails ?"
"Tout ce que je sais, c'est que cette pierre se trouve dans un château à Shoumei... Un château gardé par une sorcière, quelque part autour de Doreï".
"Peut-être pourrais-je collaborer avec elle."
"Oui, peut-être. Bref, je vous ai donné toutes les informations."
"En effet. Voici votre rétribution."
Le baron Longdarq extirpa une bourse de sa poche, et la tendit à l'homme mystérieux. Aucun sourire n'éclaira son faciès. Les deux hommes se séparèrent comme s'ils n'avaient jamais échangé.
Un voyage millimétrée débuta le jour-même. Le baron Longdarq monta dignement sur la place arrière du chariot, et demanda à Marcus de l'emmener aux alentours de Doreï. Là-bas, ils chercheraient ensemble un grand château possiblement sombre et dégageant une énergie maléfique. Le chemin serait long : de la forêt jouxtant Liberty, le chariot devra traverser la frontière avec le Reike, passer par le Temple du Soleil et de la Lune, pénétrer par la fente qui séparait les deux chaines de montagne, et enfin entamer la route qui mènerait jusqu'au Doreï. Le baron demanda à Marcus s'ils étaient bientôt arrivés, et le conducteur du chariot répondit qu'ils y étaient presque. Styre l'intima ensuite de le prévenir dès qu'il verrait le château, et Marcus acquiesça.
"Là-bas, baron Longdarq. Je vois un château."
Quand Marcus prononça ces mots, il faisait déjà nuit, la raison même pour laquelle le chariot était muni de lanternes fixées.
"Bien. Amenez-moi là-bas, je vous prie."
On entendit soudain le cheval se mettre à crier. Il commençait à taper des sabots et il semblait perdre le contrôle.
"Doucement, Tonnerre ! Oh, la... Je ne sais pas ce qu'il a."
"Je pense que l'endroit l'angoisse. Je ne crois pas qu'il soit habitué à traverser un terrain vague ravagé par la guerre en direction d'un château de sorcière."
"De sorcière... Je... Dans quoi m'avez-vous embarqué ?"
"Vous avez tout à fait le droit de vous arrêter ici et d'aller vous reposer en ville. Nous nous rencontrerons de nuit aux portes du Doreï... Ou plutôt, ce qui reste des portes du Doreï.""
"Je... Je crois que je vais faire ça. Doucement, Tonnerre ! Bonne chance, baron Londarq."
Le baron Longdarq descendit doucement et noblement du chariot. Il remercia Marcus, lequel ordonna à son cheval de faire demi-tour en direction du Doreï. Styre se mit en marche pour le château, cette grande structure située en hauteur. Plongée dans la nuit, elle n'en devenait que plus attirante. Cette nuit dans laquelle était bercée le baron la plupart du temps, véritable terreau de réflexion et de paix intérieur. Les gens pouvaient peut-être le deviner, mais Styre était quelqu'un qui appréciait boire un bon verre de sang au clair de la lune, regarder les étoiles entre deux travaux de recherches.
Au pied du château, il l'observa. Ce n'était pas de la contemplation, mais de l'analyse. Contrairement à la nuit, cet édifice n'était qu'une structure, une création certes précise, mais qui ressemblait à bien d'autres lieux à l'attrait insolent. Soudain, le baron entendit un bruit quelque part autour de lui. Toujours aussi calme et maitrisé, il ne lui accorda pas d'importance. Ce ne devait pas être autre chose qu'un animal, dont la portée des ondes sonores témoignait du gabarit léger. Il tira sur un levier situé sur la roche, et la double-porte géante du château s'ouvrit. Le baron s'y aventura, curieux de comment se déroulerait la rencontre avec la sorcière.
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Ahatsara
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La lumière du soleil commençait à faiblir à l’horizon, transformant les dunes dorées en ombres éthérées. Le petit château, austère et légèrement délabré, s’élevait devant Ahatsara, un mystère silencieux au cœur des terres dévastées du Shoumeï. La curiosité piqua son esprit fae, l’incitant à s’éloigner un peu de la route pour inspecter davantage cette énigme.
Elle s’approcha du manoir avec Aelius voletant à ses côtés. Les pierres grises semblaient raconter une histoire ancienne, une histoire que le vent du désert avait emportée depuis longtemps. Les fenêtres brisées dégageaient une aura de solitude, et la végétation rampante s’était emparée de certaines parties du bâtiment. Ahatsara scrutait les environs, cherchant des signes d’habitation récente, mais tout était calme et désert.
Sa curiosité la poussa à faire le tour du château, examinant chaque coin et recoin. Les herbes folles poussaient entre les pavés du chemin, et une fontaine autrefois majestueuse était maintenant asséchée et envahie par la végétation. La façade austère du manoir ne révélait que peu d’indices, si ce n’est un sentiment d’abandon qui semblait peser lourdement sur ses murs.
La nuit tombait doucement, enveloppant le manoir dans un voile de ténèbres. Les sens d’Ahatsara percevaient les moindres mouvements et murmures du désert nocturne. C’est alors qu’elle entendit un bruit, à peine perceptible, comme le cliquetis d’un levier. Son attention se porta instantanément dans la direction du son.
Un homme grand et élancé, les traits pâles et les yeux perçants, se tenait devant les portes du manoir. Les yeux d’Ahatsara l'observaient en silence, le discernant comme un être surnaturel, un vampire. Son aura exhalait une force et une puissance qui font frissonner la fae, mais sa curiosité triompha une nouvelle fois sur sa prudence.
Sans hésitation, l’homme poussa les portes du manoir et entra. Le cœur d’Ahatsara battait rapidement, l’excitation pulsant dans ses veines. Sans même s’en rendre compte, elle se mit à la suivre, Aelius planant toujours à ses côtés. La porte du manoir grinça derrière elle, dévoilant un intérieur sombre et mystérieux.
Une fois à l’intérieur, elle est émerveillée par la beauté austère du manoir. Les murs étaient ornés de fresques anciennes, des représentations d’événements et de figures qui semblaient tirées tout droit d’un autre âge. Des chandeliers en fer forgé pendaient du plafond, leurs bougies éteintes depuis longtemps. Le plancher en bois craquait doucement, comme s’il se réveillait avec des souvenirs d’un passé oublié.
L’homme vampire se déplaçait avec une grâce prédatrice et la fae en profitait pour observer avec fascination chaque coin et chaque recoin du manoir, cherchant de nouveaux indices sur son occupant, sur ce qui avait bien pu se passer ici. Des rideaux de soie pourpre pendaient aux fenêtres, ajoutant une touche de luxe à l’austérité du lieu. Des étagères en bois sombre étaient remplies de livres anciens, des grimoires et des ouvrages dont le contenu mystérieux la laissait perplexe.
Aussi discrètement que possible (et ce n’est pas le point fort de la fae), elle tente de se diriger vers une pièce plus éloignée. A l’intérieur, des objets antiques étaient disposés, des trésors d’un autre temps, des reliques imprégnés d’histoire. Un lustre de cristal suspendu au plafond scintillait faiblement, projetant des ombres dansantes sur les murs. Son cœur battait plus fort, l’excitation de l’inconnu palpitant dans son être.
Elle s’approcha du manoir avec Aelius voletant à ses côtés. Les pierres grises semblaient raconter une histoire ancienne, une histoire que le vent du désert avait emportée depuis longtemps. Les fenêtres brisées dégageaient une aura de solitude, et la végétation rampante s’était emparée de certaines parties du bâtiment. Ahatsara scrutait les environs, cherchant des signes d’habitation récente, mais tout était calme et désert.
Sa curiosité la poussa à faire le tour du château, examinant chaque coin et recoin. Les herbes folles poussaient entre les pavés du chemin, et une fontaine autrefois majestueuse était maintenant asséchée et envahie par la végétation. La façade austère du manoir ne révélait que peu d’indices, si ce n’est un sentiment d’abandon qui semblait peser lourdement sur ses murs.
La nuit tombait doucement, enveloppant le manoir dans un voile de ténèbres. Les sens d’Ahatsara percevaient les moindres mouvements et murmures du désert nocturne. C’est alors qu’elle entendit un bruit, à peine perceptible, comme le cliquetis d’un levier. Son attention se porta instantanément dans la direction du son.
Un homme grand et élancé, les traits pâles et les yeux perçants, se tenait devant les portes du manoir. Les yeux d’Ahatsara l'observaient en silence, le discernant comme un être surnaturel, un vampire. Son aura exhalait une force et une puissance qui font frissonner la fae, mais sa curiosité triompha une nouvelle fois sur sa prudence.
Sans hésitation, l’homme poussa les portes du manoir et entra. Le cœur d’Ahatsara battait rapidement, l’excitation pulsant dans ses veines. Sans même s’en rendre compte, elle se mit à la suivre, Aelius planant toujours à ses côtés. La porte du manoir grinça derrière elle, dévoilant un intérieur sombre et mystérieux.
Une fois à l’intérieur, elle est émerveillée par la beauté austère du manoir. Les murs étaient ornés de fresques anciennes, des représentations d’événements et de figures qui semblaient tirées tout droit d’un autre âge. Des chandeliers en fer forgé pendaient du plafond, leurs bougies éteintes depuis longtemps. Le plancher en bois craquait doucement, comme s’il se réveillait avec des souvenirs d’un passé oublié.
L’homme vampire se déplaçait avec une grâce prédatrice et la fae en profitait pour observer avec fascination chaque coin et chaque recoin du manoir, cherchant de nouveaux indices sur son occupant, sur ce qui avait bien pu se passer ici. Des rideaux de soie pourpre pendaient aux fenêtres, ajoutant une touche de luxe à l’austérité du lieu. Des étagères en bois sombre étaient remplies de livres anciens, des grimoires et des ouvrages dont le contenu mystérieux la laissait perplexe.
Aussi discrètement que possible (et ce n’est pas le point fort de la fae), elle tente de se diriger vers une pièce plus éloignée. A l’intérieur, des objets antiques étaient disposés, des trésors d’un autre temps, des reliques imprégnés d’histoire. Un lustre de cristal suspendu au plafond scintillait faiblement, projetant des ombres dansantes sur les murs. Son cœur battait plus fort, l’excitation de l’inconnu palpitant dans son être.
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