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Lorsque la neige tombe abondement et que les vents sont glaciaux, les douces lumière du manoir sont si agréables. Les feux de cheminés réchauffent doucement l'air du salon et chacun préfèrent profiter de la proximité humaine et de la chaleur d'une pièce commune. Là Elisabeth est assise dans un fauteuil de velours, ses cheveux sont courts d'un ébène profond, son visage ne portant pas encore les marques du temps et ses yeux brillent tous deux d'un éclat d'améthyste.
Dans sa mains un parchemin, narrant l'histoire du Shoumei et face à elle deux jeunes garçons attentifs assis sur des coussins. Les deux ne semble pas d'une très grande différence d'âge, le plus vieux doit en être à son dixième anniversaire, tandis que le cadet doit probablement tourner autour du huitième. Leur chevelure et leur yeux brillent des mes teintes que ceux de la paladin.
C'est l'hiver, pourtant à ce moment Elisabeth se sent bien, le manoir porte une atmosphère chaleureuse sublimé par les sons du bois dans l'âtre.
« Sir Kleden, Sir Percival »
C'est la voix du vieux serviteur de la famille qui résonne. Celui-ci vient d'arriver en appelant les garçons. Il cherche le regard de la cheffe de maison, qui le lui rend avec un sourire et un geste d'approbation. Puis s'adresse de nouveau aux au enfants.
« Il est temps pour vous de partir dormir, il faut vous lever tôt demain pour l'entrainement. »
Les deux acquiescent avant de se retourner vers Elisabeth et lui adresser quelques mots de concert.
« Passez une bonne nuit mère. »
Transpirante, Elisabeth se réveil !
Sa respiration est haletante, son corps est lourd et le froid est glaciale dans la petite tente où elle couche. Reprenant ses esprits, elle se concentre pour retrouver son calme. C'est lourdement qu'elle se lève pour constater que le soleil n'est pas encore tout à fait levé. Dehors le reste du camps est encore endormi, à l'exception des sentinelles postées pour surveiller les alentours.
Sans un grand entrain la doyenne s'habille alors, enfile son armure puis passe son arme à son dos. Cela fait plus d'un an maintenant depuis Sancta, pourtant les rêves du passé continuent d'habiter son esprit presque toutes les nuits. Les événements de l'année passé, peu importe la force de caractère ou la bravoure qu'à la guerrière, elle ne parviens pas à les chasser. Même éveillée, jamais ils ne disparaissent vraiment, dans un coin de son esprit elle peut voir le visage de l'un d'entre eux, parfois quelques uns ou tous à la fois.
Un grand soupire s'échappe de la bouche de la vétéran.
Mais le temps n'est pas à ce genre de réflexions. La guerre avec les Titans est sur sa fin et le pays est en ruine. Voilà maintenant trois mois qu'Elisabeth a ralliée un nouveau groupe, tous sont d'anciens membres de la main, qui maintenant font de leur mieux pour aider les survivants ici et là. L'hiver a ralenti le rythme des combats et les routes sont aussi devenu plus sûres, moins de bandits et moins de bêtes. Mais le problème, c'est les vivres, il est devenu difficile de trouver de quoi se nourrir et les shoumeiens qui ont survécus n'ont pas pus constituer de réserve pendant l'année, alors la famine se répand.
La petite troupe d'anciens chevaliers essaye de tant bien que mal de distribuer des rations et accompagnée les rescapés trouvés. Elisabeth, même si elle a refuse de combattre aux côtés des envahisseurs de l'étranger, n'a pas pu rester inactive devant la souffrance des siens et dans une quête pur aider ceux qui en ont le plus besoin, elle avait finie par croiser ce petit groupe revenu des combats. Une troupe qui fut ravi d'accueillir l'héritière de famille du Pal, une lignée qui s'est toujours pleinement donnée pour le pays.
Leur leader et une ancienne croisée que la doyenne a eu quelques fois l'occasion de rencontrer à l'époque. On peut dire que rapidement la sympathie est née entre les deux femmes. Toutes deux survivantes de l'apparition de X'o-Rath, elle trouvèrent un quête commune dans le sauvetage de leur anciens compatriotes.
Pourtant Elisabeth veut en faire davantage.
Le Shoumei a échoué à l'épreuve imposée par les divins, maintenant il n'y pas plus de patrie et des étrangers foules les terres comme-ci elles étaient leur. Mais que faire ? Ce n'est pas un petit groupe de chevaliers qui vont relever une nation. Tout comme sa lignée son foyer est perdu.
Cependant, un nouvelle récente a changé la donne. Une nouvelle qui permet d'entrevoir un espoir pour le futur du Shoumei. Mais rien n'est encore certains et il faut laisser le temps de la réflexion.
En sortant de sa tente, la noble remarque qu'elle n'est pas la seule à s'être levée tôt. Assise seule près de l'un des foyer du camp se tiens la fameuse leader du groupe.
La rejoignant pour se réchauffer aussi, Elisabeth s'assoie autour du feu tout en l'interpelant.
« Dame Ramy, vous êtes aussi une matinale apparemment. Comment vous portez-vous ? »
Dans sa mains un parchemin, narrant l'histoire du Shoumei et face à elle deux jeunes garçons attentifs assis sur des coussins. Les deux ne semble pas d'une très grande différence d'âge, le plus vieux doit en être à son dixième anniversaire, tandis que le cadet doit probablement tourner autour du huitième. Leur chevelure et leur yeux brillent des mes teintes que ceux de la paladin.
C'est l'hiver, pourtant à ce moment Elisabeth se sent bien, le manoir porte une atmosphère chaleureuse sublimé par les sons du bois dans l'âtre.
« Sir Kleden, Sir Percival »
C'est la voix du vieux serviteur de la famille qui résonne. Celui-ci vient d'arriver en appelant les garçons. Il cherche le regard de la cheffe de maison, qui le lui rend avec un sourire et un geste d'approbation. Puis s'adresse de nouveau aux au enfants.
« Il est temps pour vous de partir dormir, il faut vous lever tôt demain pour l'entrainement. »
Les deux acquiescent avant de se retourner vers Elisabeth et lui adresser quelques mots de concert.
« Passez une bonne nuit mère. »
Transpirante, Elisabeth se réveil !
Sa respiration est haletante, son corps est lourd et le froid est glaciale dans la petite tente où elle couche. Reprenant ses esprits, elle se concentre pour retrouver son calme. C'est lourdement qu'elle se lève pour constater que le soleil n'est pas encore tout à fait levé. Dehors le reste du camps est encore endormi, à l'exception des sentinelles postées pour surveiller les alentours.
Sans un grand entrain la doyenne s'habille alors, enfile son armure puis passe son arme à son dos. Cela fait plus d'un an maintenant depuis Sancta, pourtant les rêves du passé continuent d'habiter son esprit presque toutes les nuits. Les événements de l'année passé, peu importe la force de caractère ou la bravoure qu'à la guerrière, elle ne parviens pas à les chasser. Même éveillée, jamais ils ne disparaissent vraiment, dans un coin de son esprit elle peut voir le visage de l'un d'entre eux, parfois quelques uns ou tous à la fois.
Un grand soupire s'échappe de la bouche de la vétéran.
Mais le temps n'est pas à ce genre de réflexions. La guerre avec les Titans est sur sa fin et le pays est en ruine. Voilà maintenant trois mois qu'Elisabeth a ralliée un nouveau groupe, tous sont d'anciens membres de la main, qui maintenant font de leur mieux pour aider les survivants ici et là. L'hiver a ralenti le rythme des combats et les routes sont aussi devenu plus sûres, moins de bandits et moins de bêtes. Mais le problème, c'est les vivres, il est devenu difficile de trouver de quoi se nourrir et les shoumeiens qui ont survécus n'ont pas pus constituer de réserve pendant l'année, alors la famine se répand.
La petite troupe d'anciens chevaliers essaye de tant bien que mal de distribuer des rations et accompagnée les rescapés trouvés. Elisabeth, même si elle a refuse de combattre aux côtés des envahisseurs de l'étranger, n'a pas pu rester inactive devant la souffrance des siens et dans une quête pur aider ceux qui en ont le plus besoin, elle avait finie par croiser ce petit groupe revenu des combats. Une troupe qui fut ravi d'accueillir l'héritière de famille du Pal, une lignée qui s'est toujours pleinement donnée pour le pays.
Leur leader et une ancienne croisée que la doyenne a eu quelques fois l'occasion de rencontrer à l'époque. On peut dire que rapidement la sympathie est née entre les deux femmes. Toutes deux survivantes de l'apparition de X'o-Rath, elle trouvèrent un quête commune dans le sauvetage de leur anciens compatriotes.
Pourtant Elisabeth veut en faire davantage.
Le Shoumei a échoué à l'épreuve imposée par les divins, maintenant il n'y pas plus de patrie et des étrangers foules les terres comme-ci elles étaient leur. Mais que faire ? Ce n'est pas un petit groupe de chevaliers qui vont relever une nation. Tout comme sa lignée son foyer est perdu.
Cependant, un nouvelle récente a changé la donne. Une nouvelle qui permet d'entrevoir un espoir pour le futur du Shoumei. Mais rien n'est encore certains et il faut laisser le temps de la réflexion.
En sortant de sa tente, la noble remarque qu'elle n'est pas la seule à s'être levée tôt. Assise seule près de l'un des foyer du camp se tiens la fameuse leader du groupe.
La rejoignant pour se réchauffer aussi, Elisabeth s'assoie autour du feu tout en l'interpelant.
« Dame Ramy, vous êtes aussi une matinale apparemment. Comment vous portez-vous ? »

Citoyen du monde
Ramy

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crédits : 2103
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Info personnage
Race: Elémentaire de Foudre
Vocation: Guerrière - Combattante
Alignement: Loyal Bon
Rang: B
Les Rescapées

Feat Elisabeth
Concentrée...
Tu perçais l'air à l'aide d'un bout de métal, une épée qui malgré les années n'avaient jamais su trouver une place entre tes mains. Pourtant, pouvoir manier une arme t'aurait été utile sur un champ de bataille... Sans une épée à ta hanche, tu paraissais moins intimidante, moins capable, tu ne transpirais pas la même prestance naturelle que les dirigeants de ce monde, de ce fait, tu te retrouvais embourbée dans des conflits que tu aurais pu éviter. Mais encore une fois, l'effort fut dépassée par la tragédie, et tu vins à reposer l'arme de côté, consciente de ton manque de talent dans son maniement. Il était difficile pour un élément, encore plus pour un avatar de la foudre, que de confier son destin dans l'acier d'un ouvrage pareil, et tu ne chasserais pas ta nature profonde aussi facilement.
Tu venais alors à te recueillir autour d'un feu. Le glas du froid battait son plein en cette saison, si tentait pouvait-on encore parler de saison. Ton souffle se perdait dans une fumée froide avant de disparaître, le regard perplexe, tu te perdais cette vision lumineuse en retraçant les derniers évènements. Chaque jour, tu avais l'impression de faire un peu plus la différence, de sauver ceux tu pouvais sauver. Mais à journée sa peine, et tu faisais de plus en plus face aux doutes, à la confusion, à la peur dans les yeux de ces gens que tu tentais de secourir.
Tu n'étais pas une dirigeante, ni une philosophe, encore moins une guérisseuse. Tu ne savais pas guérir ces maux, tu ne savais être que toi et cela ne semblait plus suffire. Tu l'avais réalisé depuis plusieurs mois maintenant, te contraignant à un traitement sévère pour évoluer plus vite que les autres, rattraper ton retard et pouvoir être à la hauteur de tes prétentions. Heureusement tu n'étais pas seule, et d'autres comme toi, regroupaient leurs talents pour propager un peu de bien dans ce monde bien triste.
- Dame Elisabeth... Excusez moi, je ne pensais pas vous voir de si tôt.
Naturellement, tu lui souriais, lui offrant un accueil encore plus chaleureux que le feu qui crépitait au centre du campement. Certains t'admiraient pour être encore capable de sourire alors que chaque jour, tu plongeais un peu plus dans les entrailles traumatisantes de ce monde. D'autres te craignaient... Ils te pensaient indifférente aux souffrances des autres, incapable de compatir, d'exprimer un vrai sentiment... Peut-être était-ce l'inverse, peut-être que ton empathie était telle que tu ne pouvais rien faire d'autre que sourire. Sourire pour chasser les ténèbres.
- J'ai passé plusieurs heures à essayer de manier cette épée, comme beaucoup savent le faire. Il semblerait que certaines choses nous soit interdit, qu'importe la sueur que l'on fait couler.
Pourtant, même en sachant cela, tu ne t'empêchais pas d'essayer encore et encore, comme pour forcer le destin. Une force d'esprit qui t'avait permit de continuer à avancer, d'accumuler deux siècles d'existences, d'expériences, en quelques mois pour parvenir à donner la meilleur version de toi même. Tu venais cependant à refermer ton visage, faisant disparaître ton sourire, voilant ton regard dans ce foyer de chaleur et de lumière.
- Vous repensez encore aux évènements qui se sont produits ?
Comme le lui reprocher, tous n'étaient pas façonnés aussi bizarrement que toi. En ce sens, tu te sentais soulager de l'avoir à tes côtés. Cette Dame, cette femme qui avait passé sa vie à servir son prochain, elle était certainement plus proche du monde que tu ne le serais jamais. Dans cette quête de monde meilleur, elle était une alliée, et chaque homme et femme qui se joignaient à toi étaient des opportunités en plus pour sauver des gens.
Soupirant de manière retenue, tu sortais de ta petite sacoche deux lambas, un met qui bien que manquant de goût, avait le don de tenir à l'estomac et de pouvoir alimenter en énergie un soldat bien portant pendant la journée entière. Déballant alors le pain, tu venais à en tendre un morceau à la Paladin.
- Prenez, ca vous aidera à chasser le froid et la fatigue. Nous aurons encore beaucoup à faire aujourd'hui.
Tous n'étaient pas des piles comme toi.
CENDRES
Invité
Invité

C'est donc l'entrainement qui est la raison de la présence si matinale de la croisée. Un entrainement qui apparemment ne s'est pas montré très concluant. Peut-être la doyenne devait elle lui proposer quelques passes d'armes. L'aider à s'améliorer est une juste rétribution pour les efforts qu'elle fournie. Mais la réalité c'est que Ramy est déjà une combattante capable, ce n'est pas essentiel que la doyenne lui apprenne les rudiments de l'épée, à moins qu'elle formule la demande d'elle même.
« Choisissez simplement une arme faite pour vous, une lame mal calibrée pour son corp, c'est perdre son temps que de chercher à la maîtriser. »
Franche comme à son habitude, Elisabeth répond à la problématique par une solution simple mais pragmatique. Dans la maison du Pal, les jeunes choisissent leur arme de prédilection qu'une fois adulte et ce après en avoir expérimentés des dizaines. Il est important de combler ses lacunes mais inutile de chercher à faire de ses lacunes sa force, il est plus rapide et efficace de se concentrer sur ce dans quoi on excelle.
Il est toutefois rare de voir l'élémentaire, avec un air si morose. Mais c'est une chose respectée par la paladin qui ne questionne pas sa camarade davantage là dessus. Lorsqu'on est chef il est important de ne laisser transparaitre aucun doute. Pourtant il est impossible pour un mortel d'effacer complètement ses sentiments et ses pensés. Les temps actuels ne sont pas aux rires ou aux réjouissances et tout le monde porte une peine en lui. Il est normal d'afficher un visage en adéquation avec cela. Pourtant Elisabeth garde un léger rictus quasi permanent, pas qu'elle soit spécialement amusée en tout instant, c'est là davantage une habitude liée à l'expérience. La noble est consciente de l'influence qu'elle peut avoir sur les autres, alors son léger sourire, sa confiance absolue en elle même, c'est le moyen de ne jamais décevoir ceux qui la voit.
Le froid est véritablement mordant et la vétéran, elle aussi s'approche au plus près des flammes pour le combattre. Ramy questionne alors son alliée matinale sur ses sentiments pour les tragédies des derniers temps.
« Si j'y repense ? hmmm...»
Tout en se tenant le menton pour y réfléchir, la doyenne attrape le pain qui lui est tendu, mordant dedans à quelques reprises. Puis au terme de sa réflexion, elle passe sa main dans son dos pour en tirer une dague encore dans son fourreau, qu'elle tiens devant elle.
Puis elle dégaine la petite lame de son fourreau. Entre les doigts d'Elisabeth la lame de l'objet rayonne rapidement d'une étrange aura écarlate et des volutes de fumées transparentes, de la même teinte s'échappe de l'objet.
« Lorsque je tiens une arme cette étrange énergie s'en échappe. C'est une chose qui n'est pas volontaire, cela arrive simplement. Quand je l'empoigne, je peux alors les sentir. Ils sont derrière moi. Je ne les voient pas, ne les entend pas, ne peux les toucher, mais je le sens bien leurs présences. Des centaines de présences. Qui m'accompagnent lorsque mes mains tiennes un outil de guerre. Ces présences je ne n'ai pas besoin de chercher qui ils sont, je le sais instinctivement. Des générations de guerriers avec qui je partage le même sang sont à mes côtés. Bien sûr c'est une bénédiction lorsqu'il s'agit de perpétuer un héritage comme le fait ma famille. Mais depuis Sancta... »
Le sourire s'effaçant, Elisabeth semble un instant perdu dans la couleur de sa lame.
« Ils sont eux aussi tout les cinq derrière moi. Dès que je combats, mes fils sont là. Même si j'essayais de me débarrasser de leur souvenir, il reviendrait à la seconde même où je bataille. »
La combattante soupire, frustrée par l'idée qu'elle ne peut vraiment se remettre de ce qui a eux lieu. Un constat qu'elle ne reconnaitra jamais ouvertement.
« Mais et vous ? Si vous demandez c'est probablement que vous voulez aborder le sujet.»
« Choisissez simplement une arme faite pour vous, une lame mal calibrée pour son corp, c'est perdre son temps que de chercher à la maîtriser. »
Franche comme à son habitude, Elisabeth répond à la problématique par une solution simple mais pragmatique. Dans la maison du Pal, les jeunes choisissent leur arme de prédilection qu'une fois adulte et ce après en avoir expérimentés des dizaines. Il est important de combler ses lacunes mais inutile de chercher à faire de ses lacunes sa force, il est plus rapide et efficace de se concentrer sur ce dans quoi on excelle.
Il est toutefois rare de voir l'élémentaire, avec un air si morose. Mais c'est une chose respectée par la paladin qui ne questionne pas sa camarade davantage là dessus. Lorsqu'on est chef il est important de ne laisser transparaitre aucun doute. Pourtant il est impossible pour un mortel d'effacer complètement ses sentiments et ses pensés. Les temps actuels ne sont pas aux rires ou aux réjouissances et tout le monde porte une peine en lui. Il est normal d'afficher un visage en adéquation avec cela. Pourtant Elisabeth garde un léger rictus quasi permanent, pas qu'elle soit spécialement amusée en tout instant, c'est là davantage une habitude liée à l'expérience. La noble est consciente de l'influence qu'elle peut avoir sur les autres, alors son léger sourire, sa confiance absolue en elle même, c'est le moyen de ne jamais décevoir ceux qui la voit.
Le froid est véritablement mordant et la vétéran, elle aussi s'approche au plus près des flammes pour le combattre. Ramy questionne alors son alliée matinale sur ses sentiments pour les tragédies des derniers temps.
« Si j'y repense ? hmmm...»
Tout en se tenant le menton pour y réfléchir, la doyenne attrape le pain qui lui est tendu, mordant dedans à quelques reprises. Puis au terme de sa réflexion, elle passe sa main dans son dos pour en tirer une dague encore dans son fourreau, qu'elle tiens devant elle.
Puis elle dégaine la petite lame de son fourreau. Entre les doigts d'Elisabeth la lame de l'objet rayonne rapidement d'une étrange aura écarlate et des volutes de fumées transparentes, de la même teinte s'échappe de l'objet.
« Lorsque je tiens une arme cette étrange énergie s'en échappe. C'est une chose qui n'est pas volontaire, cela arrive simplement. Quand je l'empoigne, je peux alors les sentir. Ils sont derrière moi. Je ne les voient pas, ne les entend pas, ne peux les toucher, mais je le sens bien leurs présences. Des centaines de présences. Qui m'accompagnent lorsque mes mains tiennes un outil de guerre. Ces présences je ne n'ai pas besoin de chercher qui ils sont, je le sais instinctivement. Des générations de guerriers avec qui je partage le même sang sont à mes côtés. Bien sûr c'est une bénédiction lorsqu'il s'agit de perpétuer un héritage comme le fait ma famille. Mais depuis Sancta... »
Le sourire s'effaçant, Elisabeth semble un instant perdu dans la couleur de sa lame.
« Ils sont eux aussi tout les cinq derrière moi. Dès que je combats, mes fils sont là. Même si j'essayais de me débarrasser de leur souvenir, il reviendrait à la seconde même où je bataille. »
La combattante soupire, frustrée par l'idée qu'elle ne peut vraiment se remettre de ce qui a eux lieu. Un constat qu'elle ne reconnaitra jamais ouvertement.
« Mais et vous ? Si vous demandez c'est probablement que vous voulez aborder le sujet.»
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