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Noble du Reike
Tagar Reys

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Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
20 juillet de l’an 3
Aïe !
Je crie de douleur quand je me ramasse par terre dans la salle de téléportation de Maël, ayant réapparus un peu trop haut, je tombe sur les fesses comme un pantin. Les gardes, au lieu de m’aider, rigolent, et je me lève en maugréant.
La prochaine fois, je serais mieux préparé et je pourrais utiliser la magie du vent, que je maîtrise un peu, pour accompagner mon éventuelle chute. Je suppose que cela amuse considérablement les natifs de Shoumei de voir un Reikois se faire mal. C’est quand même assez puéril de leurs parts, nous avons sauvé leur cité, mais ils nous considèrent toujours comme des envahisseurs.
Mais ce n’est pas la raison qui m’a fait venir d’Ikuza, un de mes hommes est en danger. Apparemment, il a été approché par des membres de la Pègre et a refusé leur proposition de pot-de-vin, ce qui est une bonne chose. Le seul problème, c’est qu’il s'est mis en danger en faisant cela et que maintenant, je dois le faire sortir d’ici.
J’ai quelques postes de libre en comptabilité et avec l’accord du Cœur, je compte bien le transférer directement à la Capitale. Pour éviter tout problème, nous avons décidé de nous rencontrer dans une taverne et de repartir ensemble. C’est l’histoire d’une heure, avant qu’il ne soit en sécurité.
C’est pour cela que je ne m’attarde pas et arrive rapidement à destination, l’établissement, « Au Pèlerin » est plutôt propre et j’entre, espérant que mon collègue sera également à l’heure.
Aïe !
Je crie de douleur quand je me ramasse par terre dans la salle de téléportation de Maël, ayant réapparus un peu trop haut, je tombe sur les fesses comme un pantin. Les gardes, au lieu de m’aider, rigolent, et je me lève en maugréant.
La prochaine fois, je serais mieux préparé et je pourrais utiliser la magie du vent, que je maîtrise un peu, pour accompagner mon éventuelle chute. Je suppose que cela amuse considérablement les natifs de Shoumei de voir un Reikois se faire mal. C’est quand même assez puéril de leurs parts, nous avons sauvé leur cité, mais ils nous considèrent toujours comme des envahisseurs.
Mais ce n’est pas la raison qui m’a fait venir d’Ikuza, un de mes hommes est en danger. Apparemment, il a été approché par des membres de la Pègre et a refusé leur proposition de pot-de-vin, ce qui est une bonne chose. Le seul problème, c’est qu’il s'est mis en danger en faisant cela et que maintenant, je dois le faire sortir d’ici.
J’ai quelques postes de libre en comptabilité et avec l’accord du Cœur, je compte bien le transférer directement à la Capitale. Pour éviter tout problème, nous avons décidé de nous rencontrer dans une taverne et de repartir ensemble. C’est l’histoire d’une heure, avant qu’il ne soit en sécurité.
C’est pour cela que je ne m’attarde pas et arrive rapidement à destination, l’établissement, « Au Pèlerin » est plutôt propre et j’entre, espérant que mon collègue sera également à l’heure.

Citoyen du monde
Thylie Wildfire

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La guerre est finie… Officiellement en tout cas. Les armées du Reike qui ont repoussé les hordes de sbires des titans et conquis Maël ont été démobilisées, à l’exception des troupes d’occupation. La plupart des soldats sont soulagés de rentrer chez eux pour reprendre une vie normale, mais moi je suis désespérée car ma vengeance reste inassouvie. Repousser les titans n’est pas suffisant, je veux les voir morts, je veux que X’o, l’être ignoble qui a massacré les miens brûle dans les flammes éternelles du royaume du feu. Mais seule, je ne peux plus rien face à la puissance incommensurable de ces êtres divins.
Cela fait deux semaines que je traîne ma mauvaise humeur dans les rues de la cité conquise, m’enivrant plus que de raison de cette bière naine et forte que j’ai découverte aux côtés de Gerda. Je ne suis pas la seule dans ce cas, et la région risque d’être peu sûre pendant un moment, parcourue par des bandes de routiers, des soldats désœuvrés sans plus personne à combattre. Une aubaine pour ceux qui cherchent de la main d’œuvre peu scrupuleuse à bas prix et, comme souvent, la pègre prospère durant les moments d’instabilité cherchant à placer ses pions.
L’homme s’est présenté à moi en me proposant de l’argent pour un travail à la hauteur de mon talent. Il parlait bien, mais surtout il donnait un but à mon existence. Car je n’avais plus rien, plus de famille, plus de foyer et je n’avais plus les moyens d’assouvir ma vengeance. J’étais juste une âme en peine sans but et sans repère. L’argent ne m’intéresse pas, je ne comprends d’ailleurs pas la vénération que les gens dits civilisés portent à ces bouts de métal brillant qu’ils appellent « pièce ». Je trouve çà profondément ridicule, venant d’une culture où le concept de propriété individuelle n’existe pas. Mais j’ai de nouveau quelque chose à faire et savoir si cela est bien ou mal ne me touche pas…
La cible est un petit homme replet qui, si j’ai bien compris, gère la collecte des « taxes » dans une partie de la ville de Maël. Encore un concept qui me dépasse totalement et que je ne comprends pas, mais cela semble déranger beaucoup de personnes, les gens se plaignant régulièrement d’être écrasé par les impôts de l’occupant. A première vue, cette mission semble aisée, mais la ville est surpeuplée et trouver une opportunité de l’enlever discrètement s’avère bien plus complexe que prévu.
Je l’ai suivi jusqu’à un établissement moins mal famé que la plupart des autres, « Au Pèlerin ». L’avantage est surtout que ce quartier est bien moins fréquenté que les autres, surtout à cette heure tardive. Alors avec un peu de chance je pourrai l’intercepter lorsqu’il rentrera chez lui…
Cela fait deux semaines que je traîne ma mauvaise humeur dans les rues de la cité conquise, m’enivrant plus que de raison de cette bière naine et forte que j’ai découverte aux côtés de Gerda. Je ne suis pas la seule dans ce cas, et la région risque d’être peu sûre pendant un moment, parcourue par des bandes de routiers, des soldats désœuvrés sans plus personne à combattre. Une aubaine pour ceux qui cherchent de la main d’œuvre peu scrupuleuse à bas prix et, comme souvent, la pègre prospère durant les moments d’instabilité cherchant à placer ses pions.
L’homme s’est présenté à moi en me proposant de l’argent pour un travail à la hauteur de mon talent. Il parlait bien, mais surtout il donnait un but à mon existence. Car je n’avais plus rien, plus de famille, plus de foyer et je n’avais plus les moyens d’assouvir ma vengeance. J’étais juste une âme en peine sans but et sans repère. L’argent ne m’intéresse pas, je ne comprends d’ailleurs pas la vénération que les gens dits civilisés portent à ces bouts de métal brillant qu’ils appellent « pièce ». Je trouve çà profondément ridicule, venant d’une culture où le concept de propriété individuelle n’existe pas. Mais j’ai de nouveau quelque chose à faire et savoir si cela est bien ou mal ne me touche pas…
La cible est un petit homme replet qui, si j’ai bien compris, gère la collecte des « taxes » dans une partie de la ville de Maël. Encore un concept qui me dépasse totalement et que je ne comprends pas, mais cela semble déranger beaucoup de personnes, les gens se plaignant régulièrement d’être écrasé par les impôts de l’occupant. A première vue, cette mission semble aisée, mais la ville est surpeuplée et trouver une opportunité de l’enlever discrètement s’avère bien plus complexe que prévu.
Je l’ai suivi jusqu’à un établissement moins mal famé que la plupart des autres, « Au Pèlerin ». L’avantage est surtout que ce quartier est bien moins fréquenté que les autres, surtout à cette heure tardive. Alors avec un peu de chance je pourrai l’intercepter lorsqu’il rentrera chez lui…

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Tagar Reys

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Grâce aux astres, mon employé est ici, c’est un petit gros, un véritable cliché ambulant sur les comptables. Mais c’est un homme honnête et compétent et ce sont les seules qualités que je demande à mes agents. Je m’assieds donc à sa table et il semble immédiatement soulagé de me voir, car il me dit :
Mille merci d’être venu, chef.
Je lui réponds en souriant :
C’est bien normal, vous avez eu le courage de refuser un pot-de-vin et je tiens à ce que les restes des personnes travaillant pour les Reikois sachent qu’ils sont protégés par les autorités.
Je me définis comme autorité, même si je suis tout seul, n’ai que mon épée familiale soigneusement rangée dans son fourreau à mon côté et ne porte pas d’armure. Ne voulant pas perdre de temps, je lui indique :
Nous allons sortir pour rejoindre le palais, les consignes sont simples, vous ne parlez à personne, vous restez près de moi et vous obéissez à chacun de mes ordres immédiatement, c’est bien compris ?
Je le vois hocher la tête et je lui demande :
Avez-vous une arme ?
Il me regarde surpris par ma question et me réponds :
Non, je ne sais même pas me servir d’une dague.
Je lève les yeux, ses satanés civils Shoumeiens ! Autant leurs chevaliers était des combattants redoutables, autant le citoyen de base est incapable de se battre. C’est pour cela que leur société est tombée si rapidement. Je lui indique donc, d’un air légèrement agacé :
Très bien, nous partons.
Je le vois laisser un peu d’argent à la serveuse et nous quittons l’établissement ensemble, nous enfonçant dans les ruelles. J’ai tous mes sens aux aguets et je me tiens prêt à créer un mur de métal en cas d’attaque.
Mille merci d’être venu, chef.
Je lui réponds en souriant :
C’est bien normal, vous avez eu le courage de refuser un pot-de-vin et je tiens à ce que les restes des personnes travaillant pour les Reikois sachent qu’ils sont protégés par les autorités.
Je me définis comme autorité, même si je suis tout seul, n’ai que mon épée familiale soigneusement rangée dans son fourreau à mon côté et ne porte pas d’armure. Ne voulant pas perdre de temps, je lui indique :
Nous allons sortir pour rejoindre le palais, les consignes sont simples, vous ne parlez à personne, vous restez près de moi et vous obéissez à chacun de mes ordres immédiatement, c’est bien compris ?
Je le vois hocher la tête et je lui demande :
Avez-vous une arme ?
Il me regarde surpris par ma question et me réponds :
Non, je ne sais même pas me servir d’une dague.
Je lève les yeux, ses satanés civils Shoumeiens ! Autant leurs chevaliers était des combattants redoutables, autant le citoyen de base est incapable de se battre. C’est pour cela que leur société est tombée si rapidement. Je lui indique donc, d’un air légèrement agacé :
Très bien, nous partons.
Je le vois laisser un peu d’argent à la serveuse et nous quittons l’établissement ensemble, nous enfonçant dans les ruelles. J’ai tous mes sens aux aguets et je me tiens prêt à créer un mur de métal en cas d’attaque.

Citoyen du monde
Thylie Wildfire

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Je ferme à demi les yeux pour me concentrer sur mon ouïe. Mes sens sont bien plus développés que la moyenne, sûrement car j’ai appris dans la nature à ne pas uniquement compter sur ma vue. Cela a d’indéniables avantages, comme de faire de moi une pisteuse hors-pair, mais aussi de pouvoir saisir des bribes de la conversation de ma cible et de celui qui se présente comme étant son chef.
Je comprends à leurs échanges qu’ils ne comptent pas rester en ville, ce qui ne me laisse que peu de choix. Il va falloir que j’agisse ce soir.
Je profite de leurs derniers échanges pour détailler cet homme que je ne connais pas. Plutôt bien bâti, c’est surtout son visage aux traits fins encadré de cheveux blancs qui attirent le regard. Un Reikois à en croire son accent, mais ce qui m’intéresse c’est surtout le fait qu’il soit armé. Reste à savoir s’il sait se servir correctement de son épée ou s’il ne s’agit que d’une arme d’apparat.
********************
J’attend que les deux hommes sortent pour me lever. Je n’ai pas de mal à les localiser grâce à leurs pas qui résonne sur les pavés, celui lourd et pataud de ma cible et celui rapide et nerveux de son chef. Je m’engage dans une ruelle parallèle, déployant mes longues jambes pour accélérer le pas. Mon objectif est clair et je tourne rapidement sur la droite pour déboucher brusquement dans la ruelle qu’ils sont en train de remonter, le petit homme replet ayant du mal à suivre l’autre aux cheveux blancs.
Je porte une longue cape dissimulant mes armes et retenue par une magnifique broche en argent sertie d’une améthyste scintillante. Pas de capuche, qui serait plus qu’inapproprié vu les quatre cornes qui trônent sur ma tête témoignant de mon ascendance onie. L’œil aiguisé remarquera ma démarche décidée et souple malgré la puissance qui se dégage de ma silhouette.
J’avance droit vers eux, sans manifester de signe ostensible d’agressivité avant de m’arrêter à quelques mètres. Mon bras gauche sort de sous la cape pour pointer le comptable bedonnant, mon autre main se posant sur la garde de mon épée.
- Quelqu’un veut te voir.
Autant jouer cartes sur table dès le début. Je n’ai de toute manière jamais été doué pour mentir. Par ailleurs, je n’ai rien contre ces hommes, j’exécute juste la mission qui m’a été confiée et rien n’impose que cela se termine de manière violente.
- Alors suis moi.
A vrai dire, ce n’est pas une suggestion, mais bien un ordre qui sort de ma bouche.
Je comprends à leurs échanges qu’ils ne comptent pas rester en ville, ce qui ne me laisse que peu de choix. Il va falloir que j’agisse ce soir.
Je profite de leurs derniers échanges pour détailler cet homme que je ne connais pas. Plutôt bien bâti, c’est surtout son visage aux traits fins encadré de cheveux blancs qui attirent le regard. Un Reikois à en croire son accent, mais ce qui m’intéresse c’est surtout le fait qu’il soit armé. Reste à savoir s’il sait se servir correctement de son épée ou s’il ne s’agit que d’une arme d’apparat.
********************
J’attend que les deux hommes sortent pour me lever. Je n’ai pas de mal à les localiser grâce à leurs pas qui résonne sur les pavés, celui lourd et pataud de ma cible et celui rapide et nerveux de son chef. Je m’engage dans une ruelle parallèle, déployant mes longues jambes pour accélérer le pas. Mon objectif est clair et je tourne rapidement sur la droite pour déboucher brusquement dans la ruelle qu’ils sont en train de remonter, le petit homme replet ayant du mal à suivre l’autre aux cheveux blancs.
Je porte une longue cape dissimulant mes armes et retenue par une magnifique broche en argent sertie d’une améthyste scintillante. Pas de capuche, qui serait plus qu’inapproprié vu les quatre cornes qui trônent sur ma tête témoignant de mon ascendance onie. L’œil aiguisé remarquera ma démarche décidée et souple malgré la puissance qui se dégage de ma silhouette.
J’avance droit vers eux, sans manifester de signe ostensible d’agressivité avant de m’arrêter à quelques mètres. Mon bras gauche sort de sous la cape pour pointer le comptable bedonnant, mon autre main se posant sur la garde de mon épée.
- Quelqu’un veut te voir.
Autant jouer cartes sur table dès le début. Je n’ai de toute manière jamais été doué pour mentir. Par ailleurs, je n’ai rien contre ces hommes, j’exécute juste la mission qui m’a été confiée et rien n’impose que cela se termine de manière violente.
- Alors suis moi.
A vrai dire, ce n’est pas une suggestion, mais bien un ordre qui sort de ma bouche.

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Tagar Reys

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Quatre cornes ! C’est la première chose que j’identifie de la jeune femme qui nous fait face. La plupart des humanoïdes ont deux cornes et c’est déjà pas mal, mais quatre, je ne connaissais pas. Peut-être une Oni ou une démone, les deux sont possible. Elle est plutôt mal habillée, sauf sa broche qui est vraiment magnifique.
Elle s’arrête non loin de nous et pointe du doigt mon pauvre compagnon, à bout de souffle à cause du rythme que je lui ai imposé. Son visage, où sont dessinés de nombreux tatouages dont je ne connais pas la signification, est plutôt joli et dégage une impression de force. Elle semble décidée à prendre mon compagnon, vu son ton et le fait qu’elle porte une main à son épée.
Je décide de faire de même, autant qu’elle me prenne également pour un guerrier, mais en cas d’attaque, je n’aurai pas le temps de riposter et puisqu’elle veut mon compagnon en vie, je rendrai simplement mon corps aussi résistant que l’acier, cela devrait la calmer quelque peu. Avant cela, je vais essayer de le convaincre de nous laisser partir :
Je suis désolé de contrarier vos plans, mais cet homme a été convoqué par les autorités de l’Empire du Reike. Vous ne pouvez pas l’emmener pour le moment. Toute attaque de votre part sur nos personnes sera considérée comme une agression sur l’Empereur lui-même.
Bon, j’en fais surement un peu trop, mais, en gros, l’idée est présente.
Elle s’arrête non loin de nous et pointe du doigt mon pauvre compagnon, à bout de souffle à cause du rythme que je lui ai imposé. Son visage, où sont dessinés de nombreux tatouages dont je ne connais pas la signification, est plutôt joli et dégage une impression de force. Elle semble décidée à prendre mon compagnon, vu son ton et le fait qu’elle porte une main à son épée.
Je décide de faire de même, autant qu’elle me prenne également pour un guerrier, mais en cas d’attaque, je n’aurai pas le temps de riposter et puisqu’elle veut mon compagnon en vie, je rendrai simplement mon corps aussi résistant que l’acier, cela devrait la calmer quelque peu. Avant cela, je vais essayer de le convaincre de nous laisser partir :
Je suis désolé de contrarier vos plans, mais cet homme a été convoqué par les autorités de l’Empire du Reike. Vous ne pouvez pas l’emmener pour le moment. Toute attaque de votre part sur nos personnes sera considérée comme une agression sur l’Empereur lui-même.
Bon, j’en fais surement un peu trop, mais, en gros, l’idée est présente.

Citoyen du monde
Thylie Wildfire

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C’est l’homme aux cheveux blancs qui répond, l’autre tentant vainement de se dissimuler derrière lui, mais son embonpoint le trahit et cela en est tout bonnement ridicule. Ma langue claque contre mon palais, l’inconnu semble suffisamment sur de lui pour me menacer de représailles et cela m’agace visiblement.
Mon regard charbonneux se pose sur lui pour le détailler. L’épée longue qui pend à son côté semble finement ouvragée, surement une arme familiale, tout autant que la mienne qui appartenait à mon père avant qu’il se fasse tuer par le titan X’o. Malgré tout je n’ai pas le sentiment que ce soit un combattant, son corps ne semble pas marquer par l’usure des batailles, mais malgré tout je reste sur mes gardes. J’ai appris qu’il y avait des êtres exceptionnels en ce monde capables de maîtriser les éléments bien mieux que moi et le feu.
Et cet homme est trop confiant et sur de lui pour que cela soit innocent.
Je secoue la tête de droite à gauche avant de répondre.
- Pas possible.
Mon passage dans l'armée m'a permis d'apprendre le commun n’ayant utilisé que le dialecte des miens avant qu’ils soient massacrés par les sbires du titan et le ton de ma voix est comme le crépitement des flammes dans l’âtre, sec et tranchant.
- Quelqu’un veut le voir.
Je pointe le comptable du doigt.
- Je n'ai envie de me battre contre vous.
C’est vrai. Ils ne sont pas des morts-vivants ou des sbires des titans. Je n’ai absolument rien contre eux, j’ai même combattu auprès des Reikois pendant la guerre. Mais j’ai accepté un contrat et par la même mis en jeu mon honneur.
On m’a demandé de mener cet homme à mon commanditaire et je compte bien le faire…
Mon regard charbonneux se pose sur lui pour le détailler. L’épée longue qui pend à son côté semble finement ouvragée, surement une arme familiale, tout autant que la mienne qui appartenait à mon père avant qu’il se fasse tuer par le titan X’o. Malgré tout je n’ai pas le sentiment que ce soit un combattant, son corps ne semble pas marquer par l’usure des batailles, mais malgré tout je reste sur mes gardes. J’ai appris qu’il y avait des êtres exceptionnels en ce monde capables de maîtriser les éléments bien mieux que moi et le feu.
Et cet homme est trop confiant et sur de lui pour que cela soit innocent.
Je secoue la tête de droite à gauche avant de répondre.
- Pas possible.
Mon passage dans l'armée m'a permis d'apprendre le commun n’ayant utilisé que le dialecte des miens avant qu’ils soient massacrés par les sbires du titan et le ton de ma voix est comme le crépitement des flammes dans l’âtre, sec et tranchant.
- Quelqu’un veut le voir.
Je pointe le comptable du doigt.
- Je n'ai envie de me battre contre vous.
C’est vrai. Ils ne sont pas des morts-vivants ou des sbires des titans. Je n’ai absolument rien contre eux, j’ai même combattu auprès des Reikois pendant la guerre. Mais j’ai accepté un contrat et par la même mis en jeu mon honneur.
On m’a demandé de mener cet homme à mon commanditaire et je compte bien le faire…

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Tagar Reys

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La jeune femme ne nous attaque pas, ce qui est une bonne chose. Le problème, c’est qu’elle ne veut pas nous laisser passer non plus. Pourtant, je reste assez confiant, car si elle, c’était trouvé en position de force ou s’ils étaient plusieurs, ses associés se seraient, sans aucun doute, manifestés, je lui réponds donc :
C’est formidable, cela nous fait un point commun, car je n’ai aucune envie de me battre également et mon agent non plus.
Le comptable hoche la tête vigoureusement, pour montrer qu’il est d’accord avec moi. Je continue donc mon petit monologue :
Malheureusement, vous êtes désormais mon ennemi et je vais devoir vous bloquer ici. Cela n’a rien de personnel.
Dès que je finis ma phrase, je crée magiquement un bloc d’acier qui l’entoure complètement, y compris en hauteur. Il est aussi solide que de l’acier, ne voyant pas d’utilité, pour le moment, à le rendre plus résistant.
C’est formidable, cela nous fait un point commun, car je n’ai aucune envie de me battre également et mon agent non plus.
Le comptable hoche la tête vigoureusement, pour montrer qu’il est d’accord avec moi. Je continue donc mon petit monologue :
Malheureusement, vous êtes désormais mon ennemi et je vais devoir vous bloquer ici. Cela n’a rien de personnel.
Dès que je finis ma phrase, je crée magiquement un bloc d’acier qui l’entoure complètement, y compris en hauteur. Il est aussi solide que de l’acier, ne voyant pas d’utilité, pour le moment, à le rendre plus résistant.

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Thylie Wildfire

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Et merde.
C’est la dernière chose à laquelle je pense avant de me retrouver enfermée dans une prison de pur métal qui me plongent dans le noir complet. Je me doutais bien que ce gars devait avoir de la ressource, mais je dois dire que là, je suis épatée. Je sais que certaines personnes maîtrisent les éléments. Je peux contrôler le feu, Gerda la terre, mais le métal, c’est bien la première fois que je vois une telle chose.
Enfin bref, je ne suis pas là pour m’extasier devant ma nouvelle prison. Je me baisse, voyant la lueur du jour se glisser sous un interstice créé par le sol inégal. Je glisse mes doigts sous la fente, me demandant combien cette construction peut bien peser. Pas suffisamment pour ma force surnaturelle à priori puisque je soulève ma prison pour la basculer au-dessus de moi avant de la faire retomber en travers du passage dans un fracas assourdissant.
Un léger sourire étire mes lèvres lorsque je m’adresse de nouveau à l’homme aux cheveux blancs en m’époussetant.
- Oups, bloqué.
Je montre mes mains, paumes levées, en soupirant.
- Il n'a qu'à me suivre, pas compliqué.
Je fais deux pas dans leur direction.
- Il ira à son rendez-vous après.
Je pointe le mage du doigt.
- Je ne suis pas une ennemie. C'est juste un travail.
C’est la dernière chose à laquelle je pense avant de me retrouver enfermée dans une prison de pur métal qui me plongent dans le noir complet. Je me doutais bien que ce gars devait avoir de la ressource, mais je dois dire que là, je suis épatée. Je sais que certaines personnes maîtrisent les éléments. Je peux contrôler le feu, Gerda la terre, mais le métal, c’est bien la première fois que je vois une telle chose.
Enfin bref, je ne suis pas là pour m’extasier devant ma nouvelle prison. Je me baisse, voyant la lueur du jour se glisser sous un interstice créé par le sol inégal. Je glisse mes doigts sous la fente, me demandant combien cette construction peut bien peser. Pas suffisamment pour ma force surnaturelle à priori puisque je soulève ma prison pour la basculer au-dessus de moi avant de la faire retomber en travers du passage dans un fracas assourdissant.
Un léger sourire étire mes lèvres lorsque je m’adresse de nouveau à l’homme aux cheveux blancs en m’époussetant.
- Oups, bloqué.
Je montre mes mains, paumes levées, en soupirant.
- Il n'a qu'à me suivre, pas compliqué.
Je fais deux pas dans leur direction.
- Il ira à son rendez-vous après.
Je pointe le mage du doigt.
- Je ne suis pas une ennemie. C'est juste un travail.

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Alors que je reprenais ma route, le petit homme toujours sur mes talons, manifestement soulagé que l’affaire se termine sans bain de sang. Je vois la boîte de métal que je viens de créer être soulevé et dans un grand fracas, elle bascule sur le côté ! Je vois la jeune femme s’épousseter et je me sors ma tablette d’argile avec mon stylet pour marquer :
Toujours faire un fond à mes boîtes.
Une fois, ceci fait, je me rends compte que la jeune femme a de la suite dans les idées et je la loue pour cela :
Vous êtes sacrément tenace ! Si vous voulez bien, je vais vous aider.
Je lui envoie, via ma magie de l’air, un léger courant d’air, pour lui enlever la poussière sur ses vêtements et je lui précise :
Se battre en restant propre, c’est important.
Du moins pour moi. J’apprends que c’est une mercenaire et je lui indique :
C’est dommage que vous ne soyez pas Reikoise, on a bien besoin d’aide pour lutter contre les créatures laissées ici par les Titans. Je ne vous ferai pas l’insulte de vous proposer plus d’argent, car chacun ici, doit avoir le sens de l’honneur. J’espère juste que votre employeur vous a bien indiqué que si vous enlevez un protégé de l’Empereur, vous serez considéré comme une hors-la-loi et poursuivi partout dans l’Empire ?
Toujours faire un fond à mes boîtes.
Une fois, ceci fait, je me rends compte que la jeune femme a de la suite dans les idées et je la loue pour cela :
Vous êtes sacrément tenace ! Si vous voulez bien, je vais vous aider.
Je lui envoie, via ma magie de l’air, un léger courant d’air, pour lui enlever la poussière sur ses vêtements et je lui précise :
Se battre en restant propre, c’est important.
Du moins pour moi. J’apprends que c’est une mercenaire et je lui indique :
C’est dommage que vous ne soyez pas Reikoise, on a bien besoin d’aide pour lutter contre les créatures laissées ici par les Titans. Je ne vous ferai pas l’insulte de vous proposer plus d’argent, car chacun ici, doit avoir le sens de l’honneur. J’espère juste que votre employeur vous a bien indiqué que si vous enlevez un protégé de l’Empereur, vous serez considéré comme une hors-la-loi et poursuivi partout dans l’Empire ?

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Thylie Wildfire

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Formidable, il maîtrise aussi la magie de l’air. J’imagine que cette nouvelle démonstration n’est pas innocente. Peu sont les individus capables de maîtrise deux magies de la sorte. Si j’avais su que je devais me frotter à ce genre de personne. Mais maintenant c’est trop tard.
Je me crispe légèrement lorsqu’il parle de la lutte contre les titans. Si je suis devant lui en ce moment c’est justement car les siens ont préféré cesser la guerre, s’installant dans un statuquo coupable qui m’est insupportable.
Je serre les poings avant de lui répondre sèchement.
- Vous avez stoppé la guerre. Vous préférez rentrer chez vous au chaud.
Je fais un large mouvement de la main.
- Mais Sancta encore occupée. Titans encore en vie.
Je crache par terre en signe d’agacement. La fin officielle des hostilités a jeté de nombreux combattants comme moi sur les routes sans vraiment nous proposer d’avenir ou de possibilité de reconversion. Alors chacun se débrouille comme il peut et moi je suis devenue une épée à louer. Tout simplement.
- Je ne l'enlève pas...
Je hausse les épaules.
- ...s'il me suit.
Cela parait tellement évident à mes yeux.
- Alors il me suit, il discute avec ceux qui veulent le voir et il repart avec vous après.
Enfin c’est ce que j’imagine. Pour tout dire je ne sais pas du tout ce que mon commanditaire veut faire de lui et cela ne me regarde pas. Je suis juste chargée de lui amener cet homme insignifiant et c’est bien ce que je compte faire.
Je me crispe légèrement lorsqu’il parle de la lutte contre les titans. Si je suis devant lui en ce moment c’est justement car les siens ont préféré cesser la guerre, s’installant dans un statuquo coupable qui m’est insupportable.
Je serre les poings avant de lui répondre sèchement.
- Vous avez stoppé la guerre. Vous préférez rentrer chez vous au chaud.
Je fais un large mouvement de la main.
- Mais Sancta encore occupée. Titans encore en vie.
Je crache par terre en signe d’agacement. La fin officielle des hostilités a jeté de nombreux combattants comme moi sur les routes sans vraiment nous proposer d’avenir ou de possibilité de reconversion. Alors chacun se débrouille comme il peut et moi je suis devenue une épée à louer. Tout simplement.
- Je ne l'enlève pas...
Je hausse les épaules.
- ...s'il me suit.
Cela parait tellement évident à mes yeux.
- Alors il me suit, il discute avec ceux qui veulent le voir et il repart avec vous après.
Enfin c’est ce que j’imagine. Pour tout dire je ne sais pas du tout ce que mon commanditaire veut faire de lui et cela ne me regarde pas. Je suis juste chargée de lui amener cet homme insignifiant et c’est bien ce que je compte faire.

Noble du Reike
Tagar Reys

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Je sens que j’ai touché un point sensible en parlant de la guerre contre les Titans et elle me dit que nous avons stoppé la guerre, avec des Titans encore en vie ! Je n’ai jamais vu de personne possédant d’aussi mauvaises fois. Après elle me ressort qu’elle veut juste l’invité à parler et je vois une solution se profiler. Mais tout d’abord, je dois rétablir la vérité :
Nous ne sommes pas rentrés chez nous, je suis là, ainsi que de nombreux soldats et nous continuons nos patrouilles d’extermination, à une plus petite échelle bien sûr. Quant au Titans, nous en avons eux deux et nous ignorons où sont les autres, je fais moi-même partie d’un groupe de recherche qui fouillons chaque recoin de Sekai pour les trouver, mais la tâche est gigantesque.
Voilà, autant rétablir la vérité, j’espère qu’elle réfléchira à deux fois avant de juger toute une nation. Concernant le comptable, je lui dis :
Cet homme a été très courageux et a refusé un pot-de-vin venant de membres de la Pègre qui vous ont sûrement envoyé ici. Mais je suis prêt à faire un compromis, si vous me donnez votre parole qu’il ne lui arrivera rien et que vous acceptez que je l’accompagne, nous sommes prêts à vous suivre.
Je sens que mon employé est terrifié et il agrippe mon vêtement, je lui réponds donc, d’une voix calme :
Ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer.
Nous ne sommes pas rentrés chez nous, je suis là, ainsi que de nombreux soldats et nous continuons nos patrouilles d’extermination, à une plus petite échelle bien sûr. Quant au Titans, nous en avons eux deux et nous ignorons où sont les autres, je fais moi-même partie d’un groupe de recherche qui fouillons chaque recoin de Sekai pour les trouver, mais la tâche est gigantesque.
Voilà, autant rétablir la vérité, j’espère qu’elle réfléchira à deux fois avant de juger toute une nation. Concernant le comptable, je lui dis :
Cet homme a été très courageux et a refusé un pot-de-vin venant de membres de la Pègre qui vous ont sûrement envoyé ici. Mais je suis prêt à faire un compromis, si vous me donnez votre parole qu’il ne lui arrivera rien et que vous acceptez que je l’accompagne, nous sommes prêts à vous suivre.
Je sens que mon employé est terrifié et il agrippe mon vêtement, je lui réponds donc, d’une voix calme :
Ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer.

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Thylie Wildfire

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Pour être franche je ne suis pas vraiment au courant des derniers événements concernant la lutte contre les titans. Pour ma part je reste focalisée sur la situation à Sancta et sur le titan X'o qui a massacré les miens. Et force est de constater que malgré ses belles paroles, le titan des morts n'a pas été inquiété par les Reikois et je ne vois dans la démobilisation d'une grande partie des troupes aucun signe positif concernant la poursuite de la guerre.
Je hause les épaules, visiblement peu convaincue par ses belles paroles. Mais pour l'instant c'est une affaire bien plus terre à terre qui nous occupe, à savoir le sort de ce petit comptable si courageux aux yeux de l'homme aux cheveux blancs.
Je réfléchis un moment à sa proposition. Personne ne m'a dit de l'amener seul au point de rendez-vous. Alors s'il veut nous accompagner...
- Vous pouvez venir avec nous si cela vous chante. Par contre...
Je m'approche, m'arrêtant à deux pas des deux hommes.
- ...il faudra vous occuper vous-même de sa sécurité. Je ne sais pas ce qu'on lui veut, je suis juste chargée de le mener à bon port. Rien de plus.
Je sors ma main de sous ma cape pour la tendre vers lui avec un léger sourire en coin pour sceller un improbable accord.
- Mais je suis certaine que vous saurez le chaperonner.
Je ne sais pas ce que l'homme qui m'a engagé veut à ma cible, même si je me doute que cela ne doit pas être pour faire simplement la causette.
Je hause les épaules, visiblement peu convaincue par ses belles paroles. Mais pour l'instant c'est une affaire bien plus terre à terre qui nous occupe, à savoir le sort de ce petit comptable si courageux aux yeux de l'homme aux cheveux blancs.
Je réfléchis un moment à sa proposition. Personne ne m'a dit de l'amener seul au point de rendez-vous. Alors s'il veut nous accompagner...
- Vous pouvez venir avec nous si cela vous chante. Par contre...
Je m'approche, m'arrêtant à deux pas des deux hommes.
- ...il faudra vous occuper vous-même de sa sécurité. Je ne sais pas ce qu'on lui veut, je suis juste chargée de le mener à bon port. Rien de plus.
Je sors ma main de sous ma cape pour la tendre vers lui avec un léger sourire en coin pour sceller un improbable accord.
- Mais je suis certaine que vous saurez le chaperonner.
Je ne sais pas ce que l'homme qui m'a engagé veut à ma cible, même si je me doute que cela ne doit pas être pour faire simplement la causette.

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La jeune femme semble convaincue par mes arguments, vu qu’elle ne répond rien et à la place, accepte que j’accompagne le comptable. Mais elle refuse de s’engager en assurant sa sécurité, alors j’ai une idée et je lui dis en souriant :
Avant de conclure notre accord, je souhaite vous engager. Si j’ai bien compris, votre contrat se termine dès que vous l’avez mené à bon port. Je peux donc vous engager à ce moment-là, en tant que garde du corps pour nous deux.
Je sors ma bourse, y puisant une certaine quantité de pièces d’or, presque deux fois le prix normal pour ce genre de prestation et je continue :
Si vous vous débrouiller bien, je pourrais vous introduire dans certains milieux qui ont besoin régulièrement d’une épée à leur service et qui paye bien.
J’attends donc sa réponse. Pour le moment, je suis toujours sur mes gardes, la situation n’est pas réglée et notre combat peut reprendre à n’importe quel moment.
Avant de conclure notre accord, je souhaite vous engager. Si j’ai bien compris, votre contrat se termine dès que vous l’avez mené à bon port. Je peux donc vous engager à ce moment-là, en tant que garde du corps pour nous deux.
Je sors ma bourse, y puisant une certaine quantité de pièces d’or, presque deux fois le prix normal pour ce genre de prestation et je continue :
Si vous vous débrouiller bien, je pourrais vous introduire dans certains milieux qui ont besoin régulièrement d’une épée à leur service et qui paye bien.
J’attends donc sa réponse. Pour le moment, je suis toujours sur mes gardes, la situation n’est pas réglée et notre combat peut reprendre à n’importe quel moment.

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Thylie Wildfire

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Je suis une novice dans le métier. Pour tout dire je suis en train d'honorer mon premier contrat et voilà que l'homme aux cheveux blancs me propose de m'embaucher pour potentiellement les défendre contre mes premiers comandataires.
Je reste un long moment silencieuse visiblement déroutée par cette proposition imprévue. Sur le fond il a raison, je suis censée amener le comptable à un point de rendez-vous fixé à l'avance. Donc techniquement lorsque cela sera fait je serai libre de tout engagement et de nouveau à louer. D'un autre côté je ne suis pas certaine que cela sera bien vue par mes premiers employeurs de me voir tourner ma veste aussi rapidement.
Je plonge mon regard charbonneux dans son azur qui reste toujours aussi indéchiffrable. Ce bonhomme semble sûr de lui et je ne sais pas vraiment qu'en penser. Ce qui est certain c'est qu'il maîtrise au moins deux magies élémentaires et il semble avoir le bras long. Reste à savoir s'il est pire que les autres ou non.
Mon attention se détourne sur les pièces qu'il fait tinter négligemment dans sa main. Une somme non négligeable, en pièces d'or de surcroit, les plus précieuses. Je ne suis pas matérialiste et l'amour des gens civilisés pour l'argent me dépasse moi qui ait vécu dans une culture qui en était dénuée et où le concept de propriété était inexistant. Mais force est de constater que je n'ai plus vraiment le choix maintenant que j'ai rejoint la "civilisation".
Je serre la main tendue de l'homme signifiant par la même mon accord, avant de glisser les pièces dans une de mes poches.
- Allons-y.
Je prends les devants, m'engageant dans des ruelles menant aux quartiers les plus malfamés de la cité. J'ai la désagréable impression d'être épiée et le pauvre comptable semble prêt à se pisser dessus de peur.
J'arrive devant une porte à l'apparence des plus banale au milieu d'une ruelle crasseuse. Je frappe à la porte et un judas s'ouvre dans un claquement sec.
- Je ramène le comptable.
Un léger signe de tête en arrière alors que l'homme observe à travers l'ouverture grillagé et manque de s'étouffer en voyant l'homme au cheveux blancs.
- Putain, mais c'est qui lui ?
Je hausse les épaules me rendant compte que je ne connais même pas son nom.
- J'sais pas il a tenu à l'accompagner.
Le judas se referme brusquement sur un juron bien senti. Je fronce le nez en entendant le brouhaha derrière la porte reculant légèrement en jetant un coup d'œil à mon nouvel employeur.
- J'ai l'impression qu'ils ne sont pas très heureux de vous voir ici...
Je reste un long moment silencieuse visiblement déroutée par cette proposition imprévue. Sur le fond il a raison, je suis censée amener le comptable à un point de rendez-vous fixé à l'avance. Donc techniquement lorsque cela sera fait je serai libre de tout engagement et de nouveau à louer. D'un autre côté je ne suis pas certaine que cela sera bien vue par mes premiers employeurs de me voir tourner ma veste aussi rapidement.
Je plonge mon regard charbonneux dans son azur qui reste toujours aussi indéchiffrable. Ce bonhomme semble sûr de lui et je ne sais pas vraiment qu'en penser. Ce qui est certain c'est qu'il maîtrise au moins deux magies élémentaires et il semble avoir le bras long. Reste à savoir s'il est pire que les autres ou non.
Mon attention se détourne sur les pièces qu'il fait tinter négligemment dans sa main. Une somme non négligeable, en pièces d'or de surcroit, les plus précieuses. Je ne suis pas matérialiste et l'amour des gens civilisés pour l'argent me dépasse moi qui ait vécu dans une culture qui en était dénuée et où le concept de propriété était inexistant. Mais force est de constater que je n'ai plus vraiment le choix maintenant que j'ai rejoint la "civilisation".
Je serre la main tendue de l'homme signifiant par la même mon accord, avant de glisser les pièces dans une de mes poches.
- Allons-y.
Je prends les devants, m'engageant dans des ruelles menant aux quartiers les plus malfamés de la cité. J'ai la désagréable impression d'être épiée et le pauvre comptable semble prêt à se pisser dessus de peur.
J'arrive devant une porte à l'apparence des plus banale au milieu d'une ruelle crasseuse. Je frappe à la porte et un judas s'ouvre dans un claquement sec.
- Je ramène le comptable.
Un léger signe de tête en arrière alors que l'homme observe à travers l'ouverture grillagé et manque de s'étouffer en voyant l'homme au cheveux blancs.
- Putain, mais c'est qui lui ?
Je hausse les épaules me rendant compte que je ne connais même pas son nom.
- J'sais pas il a tenu à l'accompagner.
Le judas se referme brusquement sur un juron bien senti. Je fronce le nez en entendant le brouhaha derrière la porte reculant légèrement en jetant un coup d'œil à mon nouvel employeur.
- J'ai l'impression qu'ils ne sont pas très heureux de vous voir ici...

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Tagar Reys

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Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
La jeune femme accepte mon offre et nous nous serrons la main, notre accord scellé. Nous partons donc vers les quartiers que je qualifierai de populaire. Le comptable, me demande, visiblement effrayé :
Vous êtes sûr que c’est une bonne idée ?
Je lui réponds en haussant les épaules :
Probablement pas.
Mais j’ai là une occasion unique et je compte bien la prendre. Finalement, nous arrivons à destination, la personne derrière le judas demande qui je suis et devant le manque d’information de la part de la mercenaire, il jure avant de sûrement prévenir ses associés. Quand la jeune femme indique qu’il n’a pas l’air heureux, je lui dis :
En effet.
Utilisant ma magie, je fais fondre le mécanisme d’ouverture de la porte et la bloque complètement. Il s’agit d’une porte renforcée et au bout d’un moment, le judas s’ouvre de nouveau et le même homme me menace :
Tu risques gros à faire cela, petit gars.
Bien à l’abri, je lui réponds en lui souriant :
Je suis Tagar Reys, Contrôleur Impérial, venant directement de la capitale du Reike. Je ne suis pas pour la violence, mais vous avez essayé de corrompre un de mes hommes. Ce crime est potentiellement puni d’esclavage. Si vous réessayez, je serai obligé de vous dénoncer aux autorités.
Vous êtes sûr que c’est une bonne idée ?
Je lui réponds en haussant les épaules :
Probablement pas.
Mais j’ai là une occasion unique et je compte bien la prendre. Finalement, nous arrivons à destination, la personne derrière le judas demande qui je suis et devant le manque d’information de la part de la mercenaire, il jure avant de sûrement prévenir ses associés. Quand la jeune femme indique qu’il n’a pas l’air heureux, je lui dis :
En effet.
Utilisant ma magie, je fais fondre le mécanisme d’ouverture de la porte et la bloque complètement. Il s’agit d’une porte renforcée et au bout d’un moment, le judas s’ouvre de nouveau et le même homme me menace :
Tu risques gros à faire cela, petit gars.
Bien à l’abri, je lui réponds en lui souriant :
Je suis Tagar Reys, Contrôleur Impérial, venant directement de la capitale du Reike. Je ne suis pas pour la violence, mais vous avez essayé de corrompre un de mes hommes. Ce crime est potentiellement puni d’esclavage. Si vous réessayez, je serai obligé de vous dénoncer aux autorités.
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