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J'aime ma vie. Je vous l'avais jamais dit ? Non ? Ca me surprend ! J'estime avoir une chance inouïe de pouvoir vivre de mon activité et de voir chaque jour un horizon différent. Les voyages forment la jeunesse il parait. Et aux yeux de l'ensemble de ma cité natale, je suis une des créatures les plus jeunes et immatures qu'ils aient jamais rencontrés. (Il faut dire qu'ils rencontrent pas grand monde les elfes du Nord. Ils sont un peu pantouflards on peut le dire).
Du coups ... mes voyages tombent bien. Et c'est vrai que chaque jour est une découverte. J'apprend à connaître le monde. Je rencontre des gens. Je découvre des cultures inconnues. Et même ici, maintenant, sur la grande piste qui traverse le désert du Reike, alors qu'on pourrait croire que nous sommes en transition et qu'il ne se passe pas grand chose, je me sens exaltée.
J'accompagne une "caravane". Une véritable institution chez les nomades ce concept de "caravanes". C'est toute une organisation, avec des guides, des mercenaires, des arrêts programmés, un ordre de marche et une organisation rodée aux petits oignons. Il y a même un médecin et des charpentiers AU CAS OU homme ou matériel casse. Tout est fait pour maximiser les chances d'arrivée de chacun et chacune et ca vaut largement la somme rondelette qu'on paye pour pouvoir participer à ce grand voyage.
Voilà donc plusieurs jours qu'on fait route en une longue file indienne qui avance à un rythme constant. L'ordre de marche est défini et nous le suivons depuis ce matin, après avoir quitté l'abri du caravansérail à l'aube. Je suis entre un chariot d'artistes itinérants (des grands déconneurs, on fait de sacrées soirées avec eux) et un troupeau de chameaux chargés de ballots de tissus. (Ou de dromadaires ? J'sais pas les reconnaître ces machins. Les deux sont moches et puent de la même façon). Notre colonne forme une grande colonne de poussière, annonçant notre présence des kilomètres à la ronde. Heureusement la région est réputée pour être sûre. Des éclaireurs reconnaissent le terrain à mesure que nous avançons. Des gardes armés sont positionnés autour des chariots. L'occasion pour moi de bavarder et d'échanger parfois quelques plaisanteries avec les gars qui sont rarement des mauvais bougres. L'ambiance est légère. Presque insouciante. A moins que ce soit moi qui sois aveugle ? J'harangue le gars qui chevauche pas loin de mon chariot, celui avec l'armure en métal qui doit être en train de cuire dessous. Je lui adresse un sourire chaleureux.
- Hey, ca va mon grand ? Pas trop chaud là d'ssous ?
Prise de compassion pour le bonhomme, je décroche de mon chariot ma grosse outre en peau de chèvre et la lui montre, une manière de lui proposer l'eau rafraichie par magie qu'elle contient. J'avoue que moi, je me sens comme une reine ici. Une toile suspendue au dessus de mon banc de conduite me fournit l'ombre dont j'ai besoin. Mes enchantements me fournissent en permanence un air frais plutôt vivifiant. (Peut-être que le gars chevauche dans mon sillage pour en profiter d'ailleurs ?). Je voyage en première classe tout confort, j'ai pas à me plaindre. Peut-être que je devrais envisager de parler au guerrier de mes runes de froid ... ca pourrait p'têtre l'intéresser de ne pas passer ses journées à rôtir comme ça.
Et pendant que j'en suis à proposer à boire à ce gars en train de cuire, je ne me rend pas bien compte qu'il est en train de se passer quelque chose devant de nous en tête de la colonne. Des éclaireurs reviennent auprès de l'avant convoi caravane et parlent au chef de caravane d'un air soucieux. Il se passe quelque chose on dirait, mais moi petite marchande ca me passe encore au dessus pour l'instant.
Du coups ... mes voyages tombent bien. Et c'est vrai que chaque jour est une découverte. J'apprend à connaître le monde. Je rencontre des gens. Je découvre des cultures inconnues. Et même ici, maintenant, sur la grande piste qui traverse le désert du Reike, alors qu'on pourrait croire que nous sommes en transition et qu'il ne se passe pas grand chose, je me sens exaltée.
J'accompagne une "caravane". Une véritable institution chez les nomades ce concept de "caravanes". C'est toute une organisation, avec des guides, des mercenaires, des arrêts programmés, un ordre de marche et une organisation rodée aux petits oignons. Il y a même un médecin et des charpentiers AU CAS OU homme ou matériel casse. Tout est fait pour maximiser les chances d'arrivée de chacun et chacune et ca vaut largement la somme rondelette qu'on paye pour pouvoir participer à ce grand voyage.
Voilà donc plusieurs jours qu'on fait route en une longue file indienne qui avance à un rythme constant. L'ordre de marche est défini et nous le suivons depuis ce matin, après avoir quitté l'abri du caravansérail à l'aube. Je suis entre un chariot d'artistes itinérants (des grands déconneurs, on fait de sacrées soirées avec eux) et un troupeau de chameaux chargés de ballots de tissus. (Ou de dromadaires ? J'sais pas les reconnaître ces machins. Les deux sont moches et puent de la même façon). Notre colonne forme une grande colonne de poussière, annonçant notre présence des kilomètres à la ronde. Heureusement la région est réputée pour être sûre. Des éclaireurs reconnaissent le terrain à mesure que nous avançons. Des gardes armés sont positionnés autour des chariots. L'occasion pour moi de bavarder et d'échanger parfois quelques plaisanteries avec les gars qui sont rarement des mauvais bougres. L'ambiance est légère. Presque insouciante. A moins que ce soit moi qui sois aveugle ? J'harangue le gars qui chevauche pas loin de mon chariot, celui avec l'armure en métal qui doit être en train de cuire dessous. Je lui adresse un sourire chaleureux.
- Hey, ca va mon grand ? Pas trop chaud là d'ssous ?
Prise de compassion pour le bonhomme, je décroche de mon chariot ma grosse outre en peau de chèvre et la lui montre, une manière de lui proposer l'eau rafraichie par magie qu'elle contient. J'avoue que moi, je me sens comme une reine ici. Une toile suspendue au dessus de mon banc de conduite me fournit l'ombre dont j'ai besoin. Mes enchantements me fournissent en permanence un air frais plutôt vivifiant. (Peut-être que le gars chevauche dans mon sillage pour en profiter d'ailleurs ?). Je voyage en première classe tout confort, j'ai pas à me plaindre. Peut-être que je devrais envisager de parler au guerrier de mes runes de froid ... ca pourrait p'têtre l'intéresser de ne pas passer ses journées à rôtir comme ça.
Et pendant que j'en suis à proposer à boire à ce gars en train de cuire, je ne me rend pas bien compte qu'il est en train de se passer quelque chose devant de nous en tête de la colonne. Des éclaireurs reviennent auprès de l'avant convoi caravane et parlent au chef de caravane d'un air soucieux. Il se passe quelque chose on dirait, mais moi petite marchande ca me passe encore au dessus pour l'instant.
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Un long voyage
Feat Gerda & Shan'ael Lipswyrm
Chaleur. Des vagues ocre à perte de vue, un vent quasi inexistant. Le Désert de Reike est un tombeau à celui qui ne sait pas le pratiquer. Le soleil est brûlant, exposant toutes les ombres, qu'elles soient, extérieure ou intérieure, dans le corps ou dans l'esprit. Les grains de sable du désert roulent sous les rumeurs de l'océan désolé. Klaus aimerait cet endroit s'il était dans d'autres conditions. Si son accoutrement ne le faisait pas souffrir le martyr, peut-être qu'il arriverait à profiter de la poésie des sables. Il se demande bien comment des populations peuvent bien réussir à vivre ici. Très certainement qu'elle ne traînent par leurs carcasses avec plusieurs kilos de métal sur le dos. Mais Klaus ne s'est pas laissé le choix, il ne peut déroger à ses règles. Alors avec force et volonté, il subit son sort d'étranger mal préparé.
Il y a quelques semaines de cela, en voulant traverser le désert, pour rejoindre Mael, Klaus a dégoté un contrat d'escorte pour une Caravane. En vérité, c'est l'armuré qui se fait escorter, plutôt que l'inverse. De sa vie humaine, il s'est toujours débrouillé pour éviter le Désert, mais cette fois-ci, pas le choix. Tout était trop compliqué pour prendre la mer et quelques autres chemins de traverse. Et puis, ça lui fait un peu voir du pays, même s'il commence à regretter ses choix. Alors que Klaus cherchait un guide - fiable - pour la grande traversée, quelques marchands lui ont proposé de protéger la Caravane contre quelques pièces et de l'aide. Un peu d'argent et de confort, ça ne se refuse pas, et la bonté de coeur semble encore exister.
La statue de fer n'apprécie pas spécialement l'organisation du déplacement. Ce n'est pas assez discret, mais il suppose que le groupe doit suffire à dissuader certaines créatures et peuples du désert d'attaquer la procession. Également, probablement qu'avec un peu moins de monde il serait arrivé plus vite à destination. Mais il ne crache pas dans la soupe, seul, Klaus aurait très certainement terminé en rôti dans le désert.
Klaus se concentre sur la route, sur le dos de son chameau. Là aussi, il n'est pas très à l'aise avec l'exercice. Celui qu'il monte a un vrai sale caractère, et c'est un exercice de toutes les minutes que de le faire avancer droit, dans la bonne direction. L'armure essaye de faire abstraction de la chaleur, mais ce n'est pas chose aisée. Heureusement qu'une naine et sa chariote laisse couler un vent frais dans la zone. Très certainement grâce à une magie, et il ne remerciera jamais assez le ciel qu'on l'ai assigné à cette place. Par contre, il se passerait bien de la cacophonie généré par un convoi plus loin, des artistes sans gêne.
Tout devrait bien se passer. Bien que cela soit le désert, l'itinéraire est connu pour être - plutôt - sûre. Mais Klaus n'est pas très serein. C'est peut-être la chaleur qui lui fait tourner la tête, mais il a l'impression d'entendre un bourdonnement suspect plus en avant. Il ne connait pas très bien les bruits du désert, alors il essaye de se calmer. Probablement que ce n'est pas grand chose, juste le chant du vent sur les dunes de sable.
« Hey, ca va mon grand ? Pas trop chaud là d'ssous ? », Klaus tourne la tête vers la voix. Il n'a pas très envie de parler. Pas maintenant en tout cas. Bien qu'elle ne puisse le voir, il répond à son sourire. Il est tout de même content qu'on s’adresse à lui pour autre chose que lui donner des ordres ou le menacer. « Disons qu'il faut s'adapter. », répond-t-il simplement à la femme naine. Il voit qu'elle décroche son outre pour lui proposer, mais il lui répond d'un simple geste de la main, pour lui signaler que ce n'est pas la peine, « Je boirais sous ma tente, lorsque nous ferons escale. ». Il ne peut décidément pas lever les masques. C'est absolument contraire à ses règles.
Fugacement, il l'observe, et remarque un beau brin de femme, le visage pétillant et surtout de très beaux bijoux. Reportant son attention sur la route, il demande, « C'est vous qui faites tout ça ? Cette quincaillerie ? », parce que si c'est le cas, c'est splendide. Ou alors est-ce un époux, ou juste un amant qui l'entretient avec goût.
D'un coup, le convoi s'arrête, et les animaux se mettent à beugler. Sans crier gare, le chameau de Klaus se fossilise, manquant de peu de le faire basculer par dessus bord. « Hum ? », de nouveau stable il essaye de faire avancer l'animal, mais rien n'y fait. Les bourdonnements que le mercenaire entendait tout à l'heure se sont tus. Et l'ambiance n'est plus aussi fraîche qu'il y a quelques instants. Ça ne sent pas bon. Klaus dégante sa main gauche, découvrant ses brûlures. Si le chameau ne souhaite plus avancer, alors il usera de ses jambes, et descend donc de la bête. Il en profite pour aller poser son gantelet sur la banquette de la naine, et dégainer sa claymore. Un cor sonne à l'avant de la Caravane.
CENDRES
Il y a quelques semaines de cela, en voulant traverser le désert, pour rejoindre Mael, Klaus a dégoté un contrat d'escorte pour une Caravane. En vérité, c'est l'armuré qui se fait escorter, plutôt que l'inverse. De sa vie humaine, il s'est toujours débrouillé pour éviter le Désert, mais cette fois-ci, pas le choix. Tout était trop compliqué pour prendre la mer et quelques autres chemins de traverse. Et puis, ça lui fait un peu voir du pays, même s'il commence à regretter ses choix. Alors que Klaus cherchait un guide - fiable - pour la grande traversée, quelques marchands lui ont proposé de protéger la Caravane contre quelques pièces et de l'aide. Un peu d'argent et de confort, ça ne se refuse pas, et la bonté de coeur semble encore exister.
La statue de fer n'apprécie pas spécialement l'organisation du déplacement. Ce n'est pas assez discret, mais il suppose que le groupe doit suffire à dissuader certaines créatures et peuples du désert d'attaquer la procession. Également, probablement qu'avec un peu moins de monde il serait arrivé plus vite à destination. Mais il ne crache pas dans la soupe, seul, Klaus aurait très certainement terminé en rôti dans le désert.
Klaus se concentre sur la route, sur le dos de son chameau. Là aussi, il n'est pas très à l'aise avec l'exercice. Celui qu'il monte a un vrai sale caractère, et c'est un exercice de toutes les minutes que de le faire avancer droit, dans la bonne direction. L'armure essaye de faire abstraction de la chaleur, mais ce n'est pas chose aisée. Heureusement qu'une naine et sa chariote laisse couler un vent frais dans la zone. Très certainement grâce à une magie, et il ne remerciera jamais assez le ciel qu'on l'ai assigné à cette place. Par contre, il se passerait bien de la cacophonie généré par un convoi plus loin, des artistes sans gêne.
Tout devrait bien se passer. Bien que cela soit le désert, l'itinéraire est connu pour être - plutôt - sûre. Mais Klaus n'est pas très serein. C'est peut-être la chaleur qui lui fait tourner la tête, mais il a l'impression d'entendre un bourdonnement suspect plus en avant. Il ne connait pas très bien les bruits du désert, alors il essaye de se calmer. Probablement que ce n'est pas grand chose, juste le chant du vent sur les dunes de sable.
« Hey, ca va mon grand ? Pas trop chaud là d'ssous ? », Klaus tourne la tête vers la voix. Il n'a pas très envie de parler. Pas maintenant en tout cas. Bien qu'elle ne puisse le voir, il répond à son sourire. Il est tout de même content qu'on s’adresse à lui pour autre chose que lui donner des ordres ou le menacer. « Disons qu'il faut s'adapter. », répond-t-il simplement à la femme naine. Il voit qu'elle décroche son outre pour lui proposer, mais il lui répond d'un simple geste de la main, pour lui signaler que ce n'est pas la peine, « Je boirais sous ma tente, lorsque nous ferons escale. ». Il ne peut décidément pas lever les masques. C'est absolument contraire à ses règles.
Fugacement, il l'observe, et remarque un beau brin de femme, le visage pétillant et surtout de très beaux bijoux. Reportant son attention sur la route, il demande, « C'est vous qui faites tout ça ? Cette quincaillerie ? », parce que si c'est le cas, c'est splendide. Ou alors est-ce un époux, ou juste un amant qui l'entretient avec goût.
D'un coup, le convoi s'arrête, et les animaux se mettent à beugler. Sans crier gare, le chameau de Klaus se fossilise, manquant de peu de le faire basculer par dessus bord. « Hum ? », de nouveau stable il essaye de faire avancer l'animal, mais rien n'y fait. Les bourdonnements que le mercenaire entendait tout à l'heure se sont tus. Et l'ambiance n'est plus aussi fraîche qu'il y a quelques instants. Ça ne sent pas bon. Klaus dégante sa main gauche, découvrant ses brûlures. Si le chameau ne souhaite plus avancer, alors il usera de ses jambes, et descend donc de la bête. Il en profite pour aller poser son gantelet sur la banquette de la naine, et dégainer sa claymore. Un cor sonne à l'avant de la Caravane.
CENDRES
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Même pour le désert, le temps était exécrablement chaud. Ce n’était pas simplement de la chaleur, c’était une véritable attaque. Ce n’était vraiment pas étonnant qu'une certaine population considérait l'astre solaire comme une divinité. N'importe qui, aussi fort soit il, serait bien impuissant contre un tel adversaire.
J'avais pris la route la plus empreinte la veille. Route était un bien grand mot. C’était un passage de caravane qui n'existait uniquement grâce au fait qu'il était pratiqué quasiment chaque jour. Autrement, en une ou deux journées, le sable aurait tout recouvert. Recouvert quoi, en fait. Une route démarquée ? Non, juste la trace de ceux qui sont un peu plus loin devant vous.
Même mon chien, force de la nature, était incapable de progresser de lui même. Il était a califourchon sur ma jument, devant moi, maintenu adroitement par une corde. Il avait l'habitude, au vu de comme il était prostré, la langue pendue, la peau un peu plissée que j’arrosais fréquemment. J'avais même hésité à le tondre avant de commencer la traverser, mais cela aurait sans doute eu l'effet inverse. Moins chaud, mais bien moins protégé des rayons du soleil.
C’était l’après-midi du deuxième jour. Ils paraissaient toujours interminables dans ces successions de dune. Je n'avais pas vraiment d'objectif particulier, mais j'avais décidé de partir vers le nord. J'avais travaillait sur les rives du Berceau une bonne année, et il était temps de changer d'air. Peut être même que j'allais partir vers une autre contrée, bientôt. La République par exemple, cela faisait plusieurs années que je n'y avais pas mis les pieds. Ce serait peut être une bonne occasion.
Mon temps était partagé entre ces pensées et l'activité consistant à ne laisser ni mes compagnons ni moi même mourir de soif, ce qui était déjà assez pour m'occuper en soi, et je n'avais remarqué la caravane qui me précédait que lorsqu'elle fut vraiment dans ma ligne de mire. Rien d'exceptionnel, ce n’était pas la première que j'allais dépasser, loin de la. Encore une fois, c’était assez fréquent, et j'allais en définitive à un rythme bien plus soutenu qu'une équipe aussi fournit en nombre.
Il n'y avait probablement pas de soucis à les dépasser, mais il valait mieux faire attention. Il semblait y avoir un certain nombre de combattants armés pour la défendre, et il valait mieux la jouer tranquille histoire de ne pas créer un conflit totalement dénoué de sens. Sous une telle chaleur, il n’était pas fou de croire que le sang froid de quelqu'un pouvait s'évaporer rapidement. Inutile de faire monter la tension. Aussi, je prenais légèrement de la distance, pour être bien en vue et assez éloignée.
Avant même d’être à la hauteur de la première monture du convoi, mon chien redressa la tête, les oreilles dressés.
- Ça va, ce n'est rien, reposes toi. Ce ne sont que des voyageurs. Comme nous.
J'avais dit ça calmement en passant une main apaisante sur le dessus de sa tête, mais il sembla ne pas trop y prêter attention. Il n'observait pas vraiment mes semblables humanoïdes, mais plutôt au devant de nous, loin. Il se redressa davantage et couina autant qu'il grogna, bloqué par la corde qui le maintenait sur la monture.
Je levais la tête à mon tour, observant les gens que j'avais en vision. Rien de plus incroyable, peut être mise à part la différence de gabarit entre un homme recouvert de plaques d'aciers, en armure complète, un colosse visiblement, de ce qu'on pouvait voir de lui, et une femme de petite taille, trop petite pour être humaine. La réputation des nains liés aux marchandages rendait sa présence ici assez logique, tout comme l'homme qui était probablement chargé, avec plusieurs autres, de la protection. Cela ne rendait pas moins étrange de les voir l'un à coté de l'autre, si différents.
Cependant, ils n’étaient pas la cause des grognements, eux pas plus que les autres. C'est plutôt en direction d'un bourdonnement sourd, plus loin en avant, qu'il est retourné. Je fais ralentir ma monture qui était déjà quasiment au pas lent, et me dresse sur ma selle. Simultanément, le bruit se stoppe et la caravane s’arrête. La seule mesure que m'indiquait le bon sens est de faire de même. Je me retrouve au niveau de la naine et du chevalier en armure. Ce dernier saute de son chameau, et quelques mouvements plus tard, se retrouve avec une énorme claymore dans les mains. Un combattant lourd, visiblement, des premiers indices qui s'offrent à moi.
Je saute également de ma jument, du coté gauche, coté de la caravane, pour être proche du guerrier. Après tout, si danger, il n'y a aucune raison logique pour que nous fassions bande à part. Je tourne le regard et croise le regard de la naine.
« Eh, bonjour à vous, gente dame, je me joint à vous pour affronter ce potentiel péril qui menace l'intégrité physique de toute votre petite communauté. Si cela ne vous dérange pas. »
C'est sans doute ce que j'aurais dit si j'avais une once de sociabilité. Le seul bruit qui vint de mon coté, fut mon chien qui lâcha un aboiement bref, clairement en alerte. Dans une plaine de sable ouverte, l'arc était une bonne arme pour débuter un combat. Je l'attrapais d'une main, le carquois de l'autre. Et lâchait un bref hochement de la tête envers les caravaniers les plus proches de ma position. C’était déjà un effort, mieux que rien.
J'avais pris la route la plus empreinte la veille. Route était un bien grand mot. C’était un passage de caravane qui n'existait uniquement grâce au fait qu'il était pratiqué quasiment chaque jour. Autrement, en une ou deux journées, le sable aurait tout recouvert. Recouvert quoi, en fait. Une route démarquée ? Non, juste la trace de ceux qui sont un peu plus loin devant vous.
Même mon chien, force de la nature, était incapable de progresser de lui même. Il était a califourchon sur ma jument, devant moi, maintenu adroitement par une corde. Il avait l'habitude, au vu de comme il était prostré, la langue pendue, la peau un peu plissée que j’arrosais fréquemment. J'avais même hésité à le tondre avant de commencer la traverser, mais cela aurait sans doute eu l'effet inverse. Moins chaud, mais bien moins protégé des rayons du soleil.
C’était l’après-midi du deuxième jour. Ils paraissaient toujours interminables dans ces successions de dune. Je n'avais pas vraiment d'objectif particulier, mais j'avais décidé de partir vers le nord. J'avais travaillait sur les rives du Berceau une bonne année, et il était temps de changer d'air. Peut être même que j'allais partir vers une autre contrée, bientôt. La République par exemple, cela faisait plusieurs années que je n'y avais pas mis les pieds. Ce serait peut être une bonne occasion.
Mon temps était partagé entre ces pensées et l'activité consistant à ne laisser ni mes compagnons ni moi même mourir de soif, ce qui était déjà assez pour m'occuper en soi, et je n'avais remarqué la caravane qui me précédait que lorsqu'elle fut vraiment dans ma ligne de mire. Rien d'exceptionnel, ce n’était pas la première que j'allais dépasser, loin de la. Encore une fois, c’était assez fréquent, et j'allais en définitive à un rythme bien plus soutenu qu'une équipe aussi fournit en nombre.
Il n'y avait probablement pas de soucis à les dépasser, mais il valait mieux faire attention. Il semblait y avoir un certain nombre de combattants armés pour la défendre, et il valait mieux la jouer tranquille histoire de ne pas créer un conflit totalement dénoué de sens. Sous une telle chaleur, il n’était pas fou de croire que le sang froid de quelqu'un pouvait s'évaporer rapidement. Inutile de faire monter la tension. Aussi, je prenais légèrement de la distance, pour être bien en vue et assez éloignée.
Avant même d’être à la hauteur de la première monture du convoi, mon chien redressa la tête, les oreilles dressés.
- Ça va, ce n'est rien, reposes toi. Ce ne sont que des voyageurs. Comme nous.
J'avais dit ça calmement en passant une main apaisante sur le dessus de sa tête, mais il sembla ne pas trop y prêter attention. Il n'observait pas vraiment mes semblables humanoïdes, mais plutôt au devant de nous, loin. Il se redressa davantage et couina autant qu'il grogna, bloqué par la corde qui le maintenait sur la monture.
Je levais la tête à mon tour, observant les gens que j'avais en vision. Rien de plus incroyable, peut être mise à part la différence de gabarit entre un homme recouvert de plaques d'aciers, en armure complète, un colosse visiblement, de ce qu'on pouvait voir de lui, et une femme de petite taille, trop petite pour être humaine. La réputation des nains liés aux marchandages rendait sa présence ici assez logique, tout comme l'homme qui était probablement chargé, avec plusieurs autres, de la protection. Cela ne rendait pas moins étrange de les voir l'un à coté de l'autre, si différents.
Cependant, ils n’étaient pas la cause des grognements, eux pas plus que les autres. C'est plutôt en direction d'un bourdonnement sourd, plus loin en avant, qu'il est retourné. Je fais ralentir ma monture qui était déjà quasiment au pas lent, et me dresse sur ma selle. Simultanément, le bruit se stoppe et la caravane s’arrête. La seule mesure que m'indiquait le bon sens est de faire de même. Je me retrouve au niveau de la naine et du chevalier en armure. Ce dernier saute de son chameau, et quelques mouvements plus tard, se retrouve avec une énorme claymore dans les mains. Un combattant lourd, visiblement, des premiers indices qui s'offrent à moi.
Je saute également de ma jument, du coté gauche, coté de la caravane, pour être proche du guerrier. Après tout, si danger, il n'y a aucune raison logique pour que nous fassions bande à part. Je tourne le regard et croise le regard de la naine.
« Eh, bonjour à vous, gente dame, je me joint à vous pour affronter ce potentiel péril qui menace l'intégrité physique de toute votre petite communauté. Si cela ne vous dérange pas. »
C'est sans doute ce que j'aurais dit si j'avais une once de sociabilité. Le seul bruit qui vint de mon coté, fut mon chien qui lâcha un aboiement bref, clairement en alerte. Dans une plaine de sable ouverte, l'arc était une bonne arme pour débuter un combat. Je l'attrapais d'une main, le carquois de l'autre. Et lâchait un bref hochement de la tête envers les caravaniers les plus proches de ma position. C’était déjà un effort, mieux que rien.
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Le gaillard refuse poliment. Craint t'il que j'ai mis un peu de perlinpinpin louche dans la boisson ? Nooooon je ne pense pas, j'ai pas l'air d'une empoisonneuse ! Et puis je bois à cette outre régulièrement depuis des jours. Peut-être que sous les couches d'acier se cache autre chose qu'un homme. Un élémentaire de poussière ? Un squelette tout racorni et desséché ? Huit lutins se faisant la courte échelle et agitant ensemble l'armure comme une grande marionnette ?
Ah voilà que cette pensée me fait avoir un discret sourire amusé et même un pouffement de rire. Impossible que l'homme s'il l'a vu ne me prenne pas pour une cintrée. Mais au lieu d'appeler le médecin pour me faire enfiler une camisole, il pointe le peu qu'il peut voir de mes marchandises et m'interroge dessus. Je gonfle un peu la poitrine, me redresse un peu sur mon siège et répond avec une fierté manifeste.
- Que oui c'moi qui fait tout ça ! Des enchantements, gros ou petits. Des objets utiles au quotidien. Ou des jolies choses à offrir pour faire plaisir. Quelque chose pourrait vous intéresser ?
Ah mon bavardage aurait été intarissable ! En quelques minutes, l'homme armure aurait tout appris de ma vie et plus encore. Mais à cet instant, un truc inattendu coupe notre conversation à peine démarrée. Le convoi s'arrête, me forçant à tirer sur les rennes de mon bestiau cornu qui se met à renâcler avec humeur. L'arrêt ne lui plait pas du tout, il tourne un regard réprobateur dans ma direction, lève la queue et le voilà qui entreprend de vider ses intestins avec suffisance.
Je grimace puis me désintéresse de la défécation en cours pour regarder en direction de la tête de convoi.
- Y'spasse quoi ?
Je regarde avec inquietude le guerrier à mes côtés mettre pied à terre et dénuder l'acier. Quasi simultanément c'est un autre homme qui approche. Une tête inconnue mais sympathique qui vient se placer en renfort après s'etre présenté de manière étonnement civile. En temps normal j'aurais répondu à ces manières par moultes salutations gracieuses accompagnées d'une courbette ou deux. Mais la situation étant ce qu'elle est, je lance avec un accent de panique dans la voix :
- Oh oui, joignez joignez ! Faites attention à vous !
Debout sur mon banc de conduite, je met la main en visière pour essayer de voir quelques choses à cette distance. J'entends des cris venant de l'avant mais ils se perdent au milieu du bruit des bêtes et du chahut provoqué par l'arrêt soudain. Il faut quelques secondes avant que je me décide à imiter le mercenaire à l'arc et aller me munir d'une arme à distance. Je me baisse et disparais à l'intérieur de ma caravane, déterminée à mettre la main sur mon arbalète et autant de métal que j'arriverais à en rassembler à la hâte. Si les choses se mettent à vraiment tourner vinaigre, on risque d'en avoir sacrément besoin !
Ah voilà que cette pensée me fait avoir un discret sourire amusé et même un pouffement de rire. Impossible que l'homme s'il l'a vu ne me prenne pas pour une cintrée. Mais au lieu d'appeler le médecin pour me faire enfiler une camisole, il pointe le peu qu'il peut voir de mes marchandises et m'interroge dessus. Je gonfle un peu la poitrine, me redresse un peu sur mon siège et répond avec une fierté manifeste.
- Que oui c'moi qui fait tout ça ! Des enchantements, gros ou petits. Des objets utiles au quotidien. Ou des jolies choses à offrir pour faire plaisir. Quelque chose pourrait vous intéresser ?
Ah mon bavardage aurait été intarissable ! En quelques minutes, l'homme armure aurait tout appris de ma vie et plus encore. Mais à cet instant, un truc inattendu coupe notre conversation à peine démarrée. Le convoi s'arrête, me forçant à tirer sur les rennes de mon bestiau cornu qui se met à renâcler avec humeur. L'arrêt ne lui plait pas du tout, il tourne un regard réprobateur dans ma direction, lève la queue et le voilà qui entreprend de vider ses intestins avec suffisance.
Je grimace puis me désintéresse de la défécation en cours pour regarder en direction de la tête de convoi.
- Y'spasse quoi ?
Je regarde avec inquietude le guerrier à mes côtés mettre pied à terre et dénuder l'acier. Quasi simultanément c'est un autre homme qui approche. Une tête inconnue mais sympathique qui vient se placer en renfort après s'etre présenté de manière étonnement civile. En temps normal j'aurais répondu à ces manières par moultes salutations gracieuses accompagnées d'une courbette ou deux. Mais la situation étant ce qu'elle est, je lance avec un accent de panique dans la voix :
- Oh oui, joignez joignez ! Faites attention à vous !
Debout sur mon banc de conduite, je met la main en visière pour essayer de voir quelques choses à cette distance. J'entends des cris venant de l'avant mais ils se perdent au milieu du bruit des bêtes et du chahut provoqué par l'arrêt soudain. Il faut quelques secondes avant que je me décide à imiter le mercenaire à l'arc et aller me munir d'une arme à distance. Je me baisse et disparais à l'intérieur de ma caravane, déterminée à mettre la main sur mon arbalète et autant de métal que j'arriverais à en rassembler à la hâte. Si les choses se mettent à vraiment tourner vinaigre, on risque d'en avoir sacrément besoin !
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Un long voyage
Feat Gerda & Shan'ael Lipswyrm
La Naine a l'air d'être heureuse que Klaus lui pose la question sur sa joaillerie. Qui plus est, elle rentre tout de suite dans son rôle de commerçante. Il devait s'y attendre, ces êtres là ont un quelque chose de très sentimental avec l'argent et les belles pierres. Le jour où il aura besoin, mais surtout la possibilité de s'offrir les services d'un enchanteur-sertisseur pour sa claymore, peut-être qu'il se tournera vers cet individu. Du moins s'il a l'occasion de la recroiser, et que tout le monde se sorte indemne de leur périple désertique. Peut-être que Klaus terminera comme un raisin sec d'ici la fin du voyage. Il est acté que cet environnement n'est clairement pas son favori pour le moment.
Pour simple réponse, il rit doucement et décline poliment l'offre de sa voisine, précisant qu'il ne pense pas avoir les moyens de s'offrir quoi que ce soit pour le moment.
les pieds dans le sable, la claymore levée, Klaus essaye d'entendre ce qu'il se passe plus en avant, mais les bourrasques chaudes de la région l'empêche de discerner le moindre mot. De plus, une très désagréable odeur se fit sentir. L'animal tirant le véhicule de la naine semble avoir déposé une offrande destinée au désert.
La femme de petite taille demande ce qu'il se passe, mais l'armurée ne sait pas beaucoup plus, mais, « Certainement rien qui vaille. », suppose Klaus. En plus de cela, un homme vient en leur direction, seul. Le Faux Roi ressert sa double prise sur sa lame, au cas où. Mais à travers les fentes de son heaume, il peut deviner un homme, portant un chien haletant sur son dromadaire. Un local ? Un errant perdu ? En tout cas il n'a pas l'air d'être hostile, malgré l'accoutrement sur lui.
Klaus baisse légèrement son arme, et les premières rumeurs remontent les colonnes de la Caravane. Quelque chose se passe à l'avant. Quelqu'un a donné l'alerte de se faire le plus discret possible, mais impossible de distinguer plus de précisions dans le brouhaha des vivants. Le désert met à l'entraînement l'audition du mercenaire. L'inconnu était désormais très proche d'eux, mais ne dit mot. Un simple aboiement de son chien raisonna dans le faux silence désertique. Quand à la Naine, elle invita l'homme sans plus de formalités. De toute façon, dans la situation actuelle, à moins que cela soit un mage très puissant déguisé en homme simple, l'inconnu n'était pas une menace. Quelques instants plus tard, elle disparaissait, probablement pour aller chercher de quoi se défendre au besoin.
Il y avait de plus en plus de bruit provenant de l'avant. Klaus n'osait pas laisser sa zone sans protection pour aller rejoindre en renfort ce qui semblait être une attaque. Les animaux commençait à s'agitaient dangereusement. Puis, soudain, le sable se mis à frémir, de plus en plus fort. Quelque chose s'invite par en-dessous, Klaus peut sentir les vibrations remonter, et bientôt certaines caravanes trop légères se soulevèrent pour se renverser sur les côtés. Le sable faisait comme des vagues, et ces vagues se rapprochaient de plus en plus en sa direction. Mais, de nouveau grand calme. Puis un nain à la caravane renversée, sortant de son traumatisme se mis à hurler, « TERRARUS ! C'est un Terrarus ! », et tout ce qui traversa l'esprit de Klaus fut : mais de quelle taille ?
La réponse vint très rapidement, car à l'Est, à une vingtaine de foulées de leur position, un colosse de bien dix mètres - en tout cas ce qui est visible - se dresse hors du sable. Il est blessé, et visiblement de très mauvaise humeur. Généralement, ces bêtes sont plutôt pacifiques si un cadavre n'est pas à proximité. Pourquoi s'attaque-t-elle au convoi ? Pas le temps de trop réfléchir, si la bête s'approche, alors Klaus la pourfendra. Des protecteurs se dirigent déjà en direction de la créature, le mercenaire fit de même, faisant un signe de tête à l'Inconnu de faire de même.
CENDRES
Pour simple réponse, il rit doucement et décline poliment l'offre de sa voisine, précisant qu'il ne pense pas avoir les moyens de s'offrir quoi que ce soit pour le moment.
les pieds dans le sable, la claymore levée, Klaus essaye d'entendre ce qu'il se passe plus en avant, mais les bourrasques chaudes de la région l'empêche de discerner le moindre mot. De plus, une très désagréable odeur se fit sentir. L'animal tirant le véhicule de la naine semble avoir déposé une offrande destinée au désert.
La femme de petite taille demande ce qu'il se passe, mais l'armurée ne sait pas beaucoup plus, mais, « Certainement rien qui vaille. », suppose Klaus. En plus de cela, un homme vient en leur direction, seul. Le Faux Roi ressert sa double prise sur sa lame, au cas où. Mais à travers les fentes de son heaume, il peut deviner un homme, portant un chien haletant sur son dromadaire. Un local ? Un errant perdu ? En tout cas il n'a pas l'air d'être hostile, malgré l'accoutrement sur lui.
Klaus baisse légèrement son arme, et les premières rumeurs remontent les colonnes de la Caravane. Quelque chose se passe à l'avant. Quelqu'un a donné l'alerte de se faire le plus discret possible, mais impossible de distinguer plus de précisions dans le brouhaha des vivants. Le désert met à l'entraînement l'audition du mercenaire. L'inconnu était désormais très proche d'eux, mais ne dit mot. Un simple aboiement de son chien raisonna dans le faux silence désertique. Quand à la Naine, elle invita l'homme sans plus de formalités. De toute façon, dans la situation actuelle, à moins que cela soit un mage très puissant déguisé en homme simple, l'inconnu n'était pas une menace. Quelques instants plus tard, elle disparaissait, probablement pour aller chercher de quoi se défendre au besoin.
Il y avait de plus en plus de bruit provenant de l'avant. Klaus n'osait pas laisser sa zone sans protection pour aller rejoindre en renfort ce qui semblait être une attaque. Les animaux commençait à s'agitaient dangereusement. Puis, soudain, le sable se mis à frémir, de plus en plus fort. Quelque chose s'invite par en-dessous, Klaus peut sentir les vibrations remonter, et bientôt certaines caravanes trop légères se soulevèrent pour se renverser sur les côtés. Le sable faisait comme des vagues, et ces vagues se rapprochaient de plus en plus en sa direction. Mais, de nouveau grand calme. Puis un nain à la caravane renversée, sortant de son traumatisme se mis à hurler, « TERRARUS ! C'est un Terrarus ! », et tout ce qui traversa l'esprit de Klaus fut : mais de quelle taille ?
La réponse vint très rapidement, car à l'Est, à une vingtaine de foulées de leur position, un colosse de bien dix mètres - en tout cas ce qui est visible - se dresse hors du sable. Il est blessé, et visiblement de très mauvaise humeur. Généralement, ces bêtes sont plutôt pacifiques si un cadavre n'est pas à proximité. Pourquoi s'attaque-t-elle au convoi ? Pas le temps de trop réfléchir, si la bête s'approche, alors Klaus la pourfendra. Des protecteurs se dirigent déjà en direction de la créature, le mercenaire fit de même, faisant un signe de tête à l'Inconnu de faire de même.
CENDRES
Invité
Invité
Je n'avais pas vraiment le temps de déterminer l'existence exacte se trouvant sous cette armure lourde, que la terre sous les pieds de nos montures commença à trembler. Rien n'indiquait exactement ce qu'il ce passait, mais il était évident que la menace était enfouit dans le sable. Et il n'y avait pas énormément de possibilités. Même si j'avais du mal à croire que cette créature précise s'attaque à une caravane « vivante ».
Au moment ou j'essayais de déterminer la cause du tremblement, les deux premières caravanes se dressèrent devant les autres, sur des dômes de sable, soulevée par en dessous, avant de retomber sur le coté, dans un tintamarre formidable. Plusieurs occupants des « voitures » se retrouvèrent éjectés dans le sable et des cris fusèrent de toute part.
La naine se retrancha rapidement vers son propre appareil, me laissant avec l'homme en armure. Au vu de ses réactions, je me doutais qu'il devait avoir les mêmes pensés que moi. Un homme qui semblait s'y connaître donc. Enfin, ça restait des hypothèses, puisque sans expression faciale, les pensées d'un homme étaient plus difficiles a déterminer.
L'identité de la créature fut révélé par un nain en pleine crise de panique. Je ne savais pas si il l'avait vu de ses yeux au moment de faire cette annonce, mais c’était bien sur ce vers quoi j'avais dirigé mon hypothèse. Si c’était le cas, il allait falloir réagir très, très vite. Nous n'avions pas énormément de chance de le tuer, il fallait surtout trouver un moyen de l'éloigner. Cette créature n'avait que peu de points faibles, était sacrément massive et un simple contact pouvait nous empoisonner.
Le monstre sort finalement de sa tanière de sable, se dressant d'une bonne hauteur. J'estime qu'il doit etre quasiment entièrement sorti. Ce n'est pas le plus grand que j'ai croisé, mais il à une bonne taille. Et semble blessé, ce qui explique la raison de son attaque. L'homme à coté de moi, ainsi que plusieurs des soldats du convois, semblent déjà prêt à l'affronter.
C'est de la folie, de mon point de vu. A nous tous, nous avons bien sur une bonne chance de la tuer, mais pour combien de mort en retour ? Pas le temps de réfléchir à ma timidité habituelle, pour une fois.
L'adrénaline prend le dessus. Je fais accéléré ma jument pour rejoindre le chameau le plus proche, c'est à dire l'homme en armure. Si ma monture est sans doute moins adapté au désert que les chameaux, au moins, elle est plus rapide. Je le rejoins donc aisément et lui prend gentiment l'épaule, juste pour attirer son attention, et retire aussitôt ma main :
- La combattre est une folie. Il faut la faire partir, simplement. Elle ne se battra avec nous que par obligation. Elle à faim. Sacrifions quelques chameaux et laissons lui. Ça sera mieux que perdre une demi-douzaine d'hommes dans un combat évitable.
Tout en parlant, j'essaye de réfléchir a ce qui peut avoir blessé ce genre de créature. Elles ne sortent pas beaucoup du couvert des dunes, a part pour manger, et encore, elle aspire les cadavres sous le niveau du sol pour les ingérer. Je suppose qu'une autre de ces créatures peut avoir provoquer un conflit, mais il ne me semble pas qu'elles sont extrêmement agressives les unes envers les autres. Peut etre qu'un autre groupe nous précèdes et l'a attaqué, c'est également possible.
- Si il faut vraiment l'affronter, il faut au moins l'éloigner d'ici. Avec son envergure, nous ne pourrons jamais protégé les civils.
Je dis çà autant a lui qu'a moi, puisque je suppose, vu sa réaction, que c'est un combattant expérimenté. Mais ça ne coûte rien de dire des évidences à voix hautes. J'encoche une flèche dans mon arc. Je ne vais clairement pas mourir pour eux. Si ils prennent une décision et que je considère qu'il est plutôt sur de les aider, je le ferais. Si ils foncent droit vers la mort, alors je m'éloignerais du combat, les utilisant comme diversion. A la limite, je pourrais prendre quelqu'un sur ma monte...et encore...
Je lève le regard vers l'homme en armure, donc, attendant une décision.
Au moment ou j'essayais de déterminer la cause du tremblement, les deux premières caravanes se dressèrent devant les autres, sur des dômes de sable, soulevée par en dessous, avant de retomber sur le coté, dans un tintamarre formidable. Plusieurs occupants des « voitures » se retrouvèrent éjectés dans le sable et des cris fusèrent de toute part.
La naine se retrancha rapidement vers son propre appareil, me laissant avec l'homme en armure. Au vu de ses réactions, je me doutais qu'il devait avoir les mêmes pensés que moi. Un homme qui semblait s'y connaître donc. Enfin, ça restait des hypothèses, puisque sans expression faciale, les pensées d'un homme étaient plus difficiles a déterminer.
L'identité de la créature fut révélé par un nain en pleine crise de panique. Je ne savais pas si il l'avait vu de ses yeux au moment de faire cette annonce, mais c’était bien sur ce vers quoi j'avais dirigé mon hypothèse. Si c’était le cas, il allait falloir réagir très, très vite. Nous n'avions pas énormément de chance de le tuer, il fallait surtout trouver un moyen de l'éloigner. Cette créature n'avait que peu de points faibles, était sacrément massive et un simple contact pouvait nous empoisonner.
Le monstre sort finalement de sa tanière de sable, se dressant d'une bonne hauteur. J'estime qu'il doit etre quasiment entièrement sorti. Ce n'est pas le plus grand que j'ai croisé, mais il à une bonne taille. Et semble blessé, ce qui explique la raison de son attaque. L'homme à coté de moi, ainsi que plusieurs des soldats du convois, semblent déjà prêt à l'affronter.
C'est de la folie, de mon point de vu. A nous tous, nous avons bien sur une bonne chance de la tuer, mais pour combien de mort en retour ? Pas le temps de réfléchir à ma timidité habituelle, pour une fois.
L'adrénaline prend le dessus. Je fais accéléré ma jument pour rejoindre le chameau le plus proche, c'est à dire l'homme en armure. Si ma monture est sans doute moins adapté au désert que les chameaux, au moins, elle est plus rapide. Je le rejoins donc aisément et lui prend gentiment l'épaule, juste pour attirer son attention, et retire aussitôt ma main :
- La combattre est une folie. Il faut la faire partir, simplement. Elle ne se battra avec nous que par obligation. Elle à faim. Sacrifions quelques chameaux et laissons lui. Ça sera mieux que perdre une demi-douzaine d'hommes dans un combat évitable.
Tout en parlant, j'essaye de réfléchir a ce qui peut avoir blessé ce genre de créature. Elles ne sortent pas beaucoup du couvert des dunes, a part pour manger, et encore, elle aspire les cadavres sous le niveau du sol pour les ingérer. Je suppose qu'une autre de ces créatures peut avoir provoquer un conflit, mais il ne me semble pas qu'elles sont extrêmement agressives les unes envers les autres. Peut etre qu'un autre groupe nous précèdes et l'a attaqué, c'est également possible.
- Si il faut vraiment l'affronter, il faut au moins l'éloigner d'ici. Avec son envergure, nous ne pourrons jamais protégé les civils.
Je dis çà autant a lui qu'a moi, puisque je suppose, vu sa réaction, que c'est un combattant expérimenté. Mais ça ne coûte rien de dire des évidences à voix hautes. J'encoche une flèche dans mon arc. Je ne vais clairement pas mourir pour eux. Si ils prennent une décision et que je considère qu'il est plutôt sur de les aider, je le ferais. Si ils foncent droit vers la mort, alors je m'éloignerais du combat, les utilisant comme diversion. A la limite, je pourrais prendre quelqu'un sur ma monte...et encore...
Je lève le regard vers l'homme en armure, donc, attendant une décision.
Invité
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Le gaillard armuré prétend ne pas avoir les moyens ? Ah ! Je suis certaine qu'il se trompe. Tout le monde se trompe sur la vraie valeur des choses et des concessions que je suis prête à faire pour mes services. Mais je n'ai pas le temps de poursuivre la conversation car nous sommes interrompus par l'attaque. Je me précipite dans ma caravane pour y saisir mon arbalète. J'hésite à enfiler mon armure de mailles mais je juge que je n'en ai malheureusement (ou heureusement ?) pas le temps lorsque j'entends les cris dehors.
J'écarte d'un geste brusque les pans du rideau de séparation entre ma cavarane et l'extérieur et crie d'un air ahuri.
- Un Terraquoi ??
Oui la question est rhétorique, je m'attend pas vraiment à ce qu'aucun des deux gaillards en train de discuter s'interrompe pour me répondre. Ils ont mieux à faire. Non je connais vraiment pas cette bête. Je suis pas native du coin ... et il est possible que je n'ai pas beaucoup écouté en cours de bébêtologie à l'académie. Le monde du vivant m'a toujours moins intéressé que les sciences raisonnables. Celles qui se pratiquent avec des poids, des mesures, des cailloux et du métal.
Le nuage de poussière formé par le déplacement de cette bête est impressionnant. Très impressionnant même ! Mais foi de naine, si ce truc est vivant c'est qu'on peut lui faire mal. Alors je flanque le pied dans l'étrier de l'arbalète et remonte d'un air décidé le mécanisme de mon arme. Je la redresse, place un carreau sur le fut et vise en marmonnant.
- J'sais pas ce que c'est que c'machin mais il repartira avec un deuxième nombril si il vient chercher des noises ...
Ca c'est réagir en vraie naine, n'est-ce pas ? Sortir l'artillerie aussitôt menacée et menacer de s'en servir. Ah si seulement j'avais d'abord pensé à utiliser mon cerveau je me serai rendu compte que le nuage de poussière causé par la créature posait un problème bien plus grand que la créature elle même et qu'il m'empêcherait de toutes manières de viser et toucher quoi que ce soit. Alors en me traitant intérieurement de noms d'oiseaux, je baisse mon arbalète et incante quelques paroles en elfique pour faire appel à mon aéromancie.
- !
Le vent répond à mes sollicitations. Une bourrasque ascendante soudaine expédie la poussière haut vers le ciel et dégage soudainement la vue sur les contours du monstre et l'immense masse de sable qu'il déplace. C'est ce moment qu'il choisit pour émerger du sol et montrer son horrible tête à la face du monde. J'aurais préféré qu'il le fasse pas ! La gueule de ce monstre à l'air résolument dégoutante et beaucoup trop remplie de crocs.
- Quoi qu'vous vouliez faire faudrait l'faire vite !
Cette phrase je l'avais lancée aux deux guerriers avec moi. Me rappelant que je suis mage plutôt que guerrière, je renonce provisoirement à l'idée de faire usage de mon arbalète, me tenant plutôt prête à réagir à ce qu'ils feront pour éventuellement leur venir en aide. J'ai dans l'idée que le grand gaillard en armure pourrait avoir utilité d'un peu de métallomancie ...
J'écarte d'un geste brusque les pans du rideau de séparation entre ma cavarane et l'extérieur et crie d'un air ahuri.
- Un Terraquoi ??
Oui la question est rhétorique, je m'attend pas vraiment à ce qu'aucun des deux gaillards en train de discuter s'interrompe pour me répondre. Ils ont mieux à faire. Non je connais vraiment pas cette bête. Je suis pas native du coin ... et il est possible que je n'ai pas beaucoup écouté en cours de bébêtologie à l'académie. Le monde du vivant m'a toujours moins intéressé que les sciences raisonnables. Celles qui se pratiquent avec des poids, des mesures, des cailloux et du métal.
Le nuage de poussière formé par le déplacement de cette bête est impressionnant. Très impressionnant même ! Mais foi de naine, si ce truc est vivant c'est qu'on peut lui faire mal. Alors je flanque le pied dans l'étrier de l'arbalète et remonte d'un air décidé le mécanisme de mon arme. Je la redresse, place un carreau sur le fut et vise en marmonnant.
- J'sais pas ce que c'est que c'machin mais il repartira avec un deuxième nombril si il vient chercher des noises ...
Ca c'est réagir en vraie naine, n'est-ce pas ? Sortir l'artillerie aussitôt menacée et menacer de s'en servir. Ah si seulement j'avais d'abord pensé à utiliser mon cerveau je me serai rendu compte que le nuage de poussière causé par la créature posait un problème bien plus grand que la créature elle même et qu'il m'empêcherait de toutes manières de viser et toucher quoi que ce soit. Alors en me traitant intérieurement de noms d'oiseaux, je baisse mon arbalète et incante quelques paroles en elfique pour faire appel à mon aéromancie.
- !
Le vent répond à mes sollicitations. Une bourrasque ascendante soudaine expédie la poussière haut vers le ciel et dégage soudainement la vue sur les contours du monstre et l'immense masse de sable qu'il déplace. C'est ce moment qu'il choisit pour émerger du sol et montrer son horrible tête à la face du monde. J'aurais préféré qu'il le fasse pas ! La gueule de ce monstre à l'air résolument dégoutante et beaucoup trop remplie de crocs.
- Quoi qu'vous vouliez faire faudrait l'faire vite !
Cette phrase je l'avais lancée aux deux guerriers avec moi. Me rappelant que je suis mage plutôt que guerrière, je renonce provisoirement à l'idée de faire usage de mon arbalète, me tenant plutôt prête à réagir à ce qu'ils feront pour éventuellement leur venir en aide. J'ai dans l'idée que le grand gaillard en armure pourrait avoir utilité d'un peu de métallomancie ...
Invité
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Un long voyage
Feat Gerda & Shan'ael Lipswyrm
Le coeur bat fort. Il percute toujours plus violemment les os de la cage thoracique du Faux Roi. Face au gigantisme, un vertige prend la carcasse de fer. La créature dresse ses anneaux jusqu'à haut dans le ciel, prête à toucher les rares nuages voyageant au-dessus du désert reikois. Un cri terrible déchire les sables - ou plusieurs, tel un choeur -, quelques malheureux se sont jeter sur l'animal, et parmi eux, certains se retrouvent brisés par le poids du ver géant, essayant de faire valoir son existence.
Klaus ose quelques pas, la claymore dégainée. Un combat est toujours un dernier combat. Celui de la dernière chance. On joue toujours à celui qui mourra en premier, à celui qui déversera tripes et sang dans la poussière crasseuse de la défaite.
Le mercenaire avance d'un nouveau pas. Dans les moments comme ceux-là, il n'a étrangement plus envie de vivre. Il souhaite juste se frotter à la mort, lui forcer la main, choisir de prendre le dessus. Il souhaite défier sa fin, avoir une sortie grandiose, terrasser un géant et finalement s'éteindre. Mais ça ne sera sûrement pas pour cette fois. Pas maintenant. Mais peut-être bientôt.
L'homme ayant rejoint la Caravane agrippe l'épaulière du Faux Roi, et soudainement toute son excitation se dissipe, il n'a plus l'impression d'avoir la tête dans du coton, son coeur se calme, il sent de nouveau le poids de son armure, le monde reprend une vitesse normale. L'air chargé de sable fin qu'll respira à cet instant lui piqua la gorge, lui signifiant clairement qu'il était bien un simple humain, mortel, fragile... et irresponsable.
Baissant sa lame, Klaus tourna le heaume vers le nouveau venu, « La combattre est une folie. Il faut la faire partir, simplement. Elle ne se battra avec nous que par obligation. Elle à faim. Sacrifions quelques chameaux et laissons lui. Ça sera mieux que perdre une demi-douzaine d'hommes dans un combat évitable. », et cet inconnu a raison. Klaus est fou. Il s'est laissé submerger par ses pulsions primaires, a laissé bouillir son sang. Mais qu'est-ce que c'est galvanisant ! Toute cette activité dans ses veines, la tête qui tourne, les muscles qui se gorgent d'une force nouvelle. Alors, sans un mot dire, le Faux Roi hocha la tête face aux dires de ce sujet sans identité.
Dans un coin de sa vision, il vit la naine s'activer avec une arbalète. En espérant que cette dernière lui prête une demi-seconde d'attention, il fit signe à celle-ci de baisser ses armes, « On va faire autrement. », et il rangea sa claymore dans son fourreau dorsal. La jeune femme jouea de ses talents de mage pour déblayer la vue sur le Terrarus, ce qui permit - sûrement malheureusement - à tout le monde d'admirer le colosse, un peu plus grand que compris plus tôt.
Alors que le soleil de plomb accablait la carcasse de fer, ce dernier prit les rennes de son chameau et commença à tirer sur les lanières pour faire avancer l'animal vers la créature. Mais le quadrupède étant particulièrement têtu, Klaus finit par se résoudre à la méthode forte. Arrêtant de tirer bêtement, il vint mettre quelques tapes amicales sur le col de la monture, lui chuchota quelques mots inaudibles dans la cohorte, et termina par l'égorger avec sa dague de ceinture. En se reculant, il regarda droit dans les yeux le chameau beugler et s'effondrer dans le sable. L'âme l'a vite quitté, la douleur fut brève.
« Aidez-moi. », somma le mercenaire sans plus de cérémonie, « On a pas le temps.», espérant que l'un ou l'autre - ou bien les deux - se décident à l'aider à tirer la viande fraîche quelques pas plus loin de la Caravane, là où le Terrarus pourrait se sustenter. De nouveau, le Faux Roi tira les lanières de son ancienne monture, présentant moins de résistance, mais plus de poids.
Une fois que le Terrarus se sera jeté sur la carcasse, il disparaitra afin de se repaitre tranquillement, et les voyageurs pourront aviser. Du moins, si l'offrande est suffisante et assez appétante.
CENDRES
Klaus ose quelques pas, la claymore dégainée. Un combat est toujours un dernier combat. Celui de la dernière chance. On joue toujours à celui qui mourra en premier, à celui qui déversera tripes et sang dans la poussière crasseuse de la défaite.
Le mercenaire avance d'un nouveau pas. Dans les moments comme ceux-là, il n'a étrangement plus envie de vivre. Il souhaite juste se frotter à la mort, lui forcer la main, choisir de prendre le dessus. Il souhaite défier sa fin, avoir une sortie grandiose, terrasser un géant et finalement s'éteindre. Mais ça ne sera sûrement pas pour cette fois. Pas maintenant. Mais peut-être bientôt.
L'homme ayant rejoint la Caravane agrippe l'épaulière du Faux Roi, et soudainement toute son excitation se dissipe, il n'a plus l'impression d'avoir la tête dans du coton, son coeur se calme, il sent de nouveau le poids de son armure, le monde reprend une vitesse normale. L'air chargé de sable fin qu'll respira à cet instant lui piqua la gorge, lui signifiant clairement qu'il était bien un simple humain, mortel, fragile... et irresponsable.
Baissant sa lame, Klaus tourna le heaume vers le nouveau venu, « La combattre est une folie. Il faut la faire partir, simplement. Elle ne se battra avec nous que par obligation. Elle à faim. Sacrifions quelques chameaux et laissons lui. Ça sera mieux que perdre une demi-douzaine d'hommes dans un combat évitable. », et cet inconnu a raison. Klaus est fou. Il s'est laissé submerger par ses pulsions primaires, a laissé bouillir son sang. Mais qu'est-ce que c'est galvanisant ! Toute cette activité dans ses veines, la tête qui tourne, les muscles qui se gorgent d'une force nouvelle. Alors, sans un mot dire, le Faux Roi hocha la tête face aux dires de ce sujet sans identité.
Dans un coin de sa vision, il vit la naine s'activer avec une arbalète. En espérant que cette dernière lui prête une demi-seconde d'attention, il fit signe à celle-ci de baisser ses armes, « On va faire autrement. », et il rangea sa claymore dans son fourreau dorsal. La jeune femme jouea de ses talents de mage pour déblayer la vue sur le Terrarus, ce qui permit - sûrement malheureusement - à tout le monde d'admirer le colosse, un peu plus grand que compris plus tôt.
Alors que le soleil de plomb accablait la carcasse de fer, ce dernier prit les rennes de son chameau et commença à tirer sur les lanières pour faire avancer l'animal vers la créature. Mais le quadrupède étant particulièrement têtu, Klaus finit par se résoudre à la méthode forte. Arrêtant de tirer bêtement, il vint mettre quelques tapes amicales sur le col de la monture, lui chuchota quelques mots inaudibles dans la cohorte, et termina par l'égorger avec sa dague de ceinture. En se reculant, il regarda droit dans les yeux le chameau beugler et s'effondrer dans le sable. L'âme l'a vite quitté, la douleur fut brève.
« Aidez-moi. », somma le mercenaire sans plus de cérémonie, « On a pas le temps.», espérant que l'un ou l'autre - ou bien les deux - se décident à l'aider à tirer la viande fraîche quelques pas plus loin de la Caravane, là où le Terrarus pourrait se sustenter. De nouveau, le Faux Roi tira les lanières de son ancienne monture, présentant moins de résistance, mais plus de poids.
Une fois que le Terrarus se sera jeté sur la carcasse, il disparaitra afin de se repaitre tranquillement, et les voyageurs pourront aviser. Du moins, si l'offrande est suffisante et assez appétante.
CENDRES
Invité
Invité
Shan fronça les sourcils devant le manque de mouvement de l'armure, qui semblait hésiter a suivre son conseil. Mais enfin, il passe à l'action. Et il semble être du genre vif. Son intention reflète son habitude des périodes de danger, ou la vie et la mort ne sont que sur un fil. La manière dont il égorge la pauvre monture sur lequel il se trouvait fait grimacer l'elfe intérieurement, mais en même temps lui donne une sensation de satisfaction. Il pourra compter sur lui.
Il dégaine une flèche, équipé d'un bout métallique en étoile, dont l’arrière de la pointe permet d'accrocher une prise. Il décoche rapidement la flèche, qui vient se planter dans le ventre de la créature désormais cadavérique. Il tire un peu sur la corde, pour s'assurer que le métal est bien prit dans la viande, et il éperonne sa jument en épongeant la sueur sur son front d'un revers de manche.
Ce plan lui semblait bien plus vraisemblable qu'une naine avec une arbalète partant bille en tete droit vers la mort, ou bien ce grand échalas et son arme de mort. Il redressa la tete, une main posé sur le dos de son chien pour qu'il reste calme et ne se déshydrate pas trop, avec l'excitation, la crainte, couplé a la peur.
Il semble que les premiers fous s’étant approchés du monstre n'ont pas fait de vieux os, comme prévu. Agir avant de réfléchir n'aidait que rarement à survivre, dans ce monde. Il remarqua soudainement les mouvements du vent et tourna la tete vers la naine. Une utilisatrice de magie élémentaire, donc. Il le nota mentalement, et aida, avec l'aide de sa monture, a tirer le cadavre à l'écart.
- Un deuxième ne serait pas de trop !
Il avait presque crié pour être entendu, les mouvements du gigantesque lombric provocant un bruit quasiment suffocant pour les petits êtres humanoïdes qui l'entouraient. Il ne comptait pas offrir sa jument en pitance, cependant. Ce n’était pas juste une monture, c’était sa partenaire depuis bientôt dix ans. Elle avait un peu vieillit mais restait solide, et tirer le chameau ne lui fut pas impossible. Il remarqua plusieurs montures abandonnés, plus loin, sans doute par les fous qui avaient lancés la première offensive. Il sauta de sa jument et passa à coté de l'homme en armure.
- Je vous laissee diriger ma jument, allez vers les autres, la bas ! Et ramenez la moi !
Il se dirige vers la naine, obligé de s'approcher pour se faire entendre, en espérant que le géant allait lui ramener sa précieuse possession. Après tout, il avait égorgé la sienne sans aucun remord apparent. Il n'avait pas vu son visage cependant, il pleurait peut être sous son casque. Ou. Difficile même de déterminer avec exactitude le genre de la personne.
Il se planta a pied proche de la naine, après avoir approché en reculant pour ne jamais quitter des yeux le monstre. On ne savait jamais, il pouvait soudainement avoir une envie de venir voir les hommes qui grouillaient comme des fourmis au milieu des caravanes :
- Madame, votre magie pourrait être utile. Croyez vous être capable de faire porter les odeurs des chameaux, vivant et mort, se trouvant la bas, vers le ver ? Je ne suis pas un expert de la façon dont il détecte les choses. Il doit sans doute plus faire attention aux mouvements alentours et aux secousses, mais le mouvement du vent pourrait l'attirer.
Tout était une question de détourner son attention du groupe le temps qu'ils puissent partir. D'ailleurs, la caravane était totalement immobile, à présent, et les multiples cris de terreur, faisant suivre la mort des premiers assaillants, découpaient de temps a autre l’atmosphère lourde et brûlante des alentours. S'adressant autant à la naine qu'a lui, il ajouta à voix haute :
- Il ne faut pas rester la. Nous devons repartir, nous éloigner. Nous sommes sans doute sur son territoire.
Il dégaine une flèche, équipé d'un bout métallique en étoile, dont l’arrière de la pointe permet d'accrocher une prise. Il décoche rapidement la flèche, qui vient se planter dans le ventre de la créature désormais cadavérique. Il tire un peu sur la corde, pour s'assurer que le métal est bien prit dans la viande, et il éperonne sa jument en épongeant la sueur sur son front d'un revers de manche.
Ce plan lui semblait bien plus vraisemblable qu'une naine avec une arbalète partant bille en tete droit vers la mort, ou bien ce grand échalas et son arme de mort. Il redressa la tete, une main posé sur le dos de son chien pour qu'il reste calme et ne se déshydrate pas trop, avec l'excitation, la crainte, couplé a la peur.
Il semble que les premiers fous s’étant approchés du monstre n'ont pas fait de vieux os, comme prévu. Agir avant de réfléchir n'aidait que rarement à survivre, dans ce monde. Il remarqua soudainement les mouvements du vent et tourna la tete vers la naine. Une utilisatrice de magie élémentaire, donc. Il le nota mentalement, et aida, avec l'aide de sa monture, a tirer le cadavre à l'écart.
- Un deuxième ne serait pas de trop !
Il avait presque crié pour être entendu, les mouvements du gigantesque lombric provocant un bruit quasiment suffocant pour les petits êtres humanoïdes qui l'entouraient. Il ne comptait pas offrir sa jument en pitance, cependant. Ce n’était pas juste une monture, c’était sa partenaire depuis bientôt dix ans. Elle avait un peu vieillit mais restait solide, et tirer le chameau ne lui fut pas impossible. Il remarqua plusieurs montures abandonnés, plus loin, sans doute par les fous qui avaient lancés la première offensive. Il sauta de sa jument et passa à coté de l'homme en armure.
- Je vous laissee diriger ma jument, allez vers les autres, la bas ! Et ramenez la moi !
Il se dirige vers la naine, obligé de s'approcher pour se faire entendre, en espérant que le géant allait lui ramener sa précieuse possession. Après tout, il avait égorgé la sienne sans aucun remord apparent. Il n'avait pas vu son visage cependant, il pleurait peut être sous son casque. Ou. Difficile même de déterminer avec exactitude le genre de la personne.
Il se planta a pied proche de la naine, après avoir approché en reculant pour ne jamais quitter des yeux le monstre. On ne savait jamais, il pouvait soudainement avoir une envie de venir voir les hommes qui grouillaient comme des fourmis au milieu des caravanes :
- Madame, votre magie pourrait être utile. Croyez vous être capable de faire porter les odeurs des chameaux, vivant et mort, se trouvant la bas, vers le ver ? Je ne suis pas un expert de la façon dont il détecte les choses. Il doit sans doute plus faire attention aux mouvements alentours et aux secousses, mais le mouvement du vent pourrait l'attirer.
Tout était une question de détourner son attention du groupe le temps qu'ils puissent partir. D'ailleurs, la caravane était totalement immobile, à présent, et les multiples cris de terreur, faisant suivre la mort des premiers assaillants, découpaient de temps a autre l’atmosphère lourde et brûlante des alentours. S'adressant autant à la naine qu'a lui, il ajouta à voix haute :
- Il ne faut pas rester la. Nous devons repartir, nous éloigner. Nous sommes sans doute sur son territoire.
Invité
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L'enthousiasme des premiers combattants retombe vite. Plusieurs sont repoussés, écrasés et peut-être pire ! C'est impossible à savoir de là où je suis. Le temps que les caravaniers se rassemblent et se décident à sortir des arcs pour blesser la créature de loin, les deux compères ourdissent un plan impliquant un camelicide. Un plan tout simple à comprendre. Limpide même. Quant à savoir si il allait marcher, ça ... je n'en sais rien !
Les deux hommes s'échinent donc à éloigner la carcasse sacrificielle. J'en suis à me demander comme je vais bien pouvoir leur prêter main forte quand l'homme solitaire vient à ma rencontre. Je dois mettre ma main en pavillon près de l'oreille pour le comprendre.
- Quoi ??
De l'Aeromancie ?
- Godverdome !
Aeromancie, aeromancie encore ! ... grmb ... Je n'aime pas cette discipline que j'ai du prendre comme matière obligatoire pour accéder à la compréhension de la métalomancie. On est au milieu d'un fichu désert de rocailles. Littéralement là où tout mon art géomantique pourrait s'exprimer ! Je pourrais faire pleuvoir sur sa tronche des dizaines de rochers, l'emprisonner dans une gangue de roche, le percer de stalagmites acérées.
Mais non c'est des petits pufs pufs de vent qu'on me demande de faire.
Mais ce n'est certainement pas le moment de faire des histoires. L'instant est critique, la vie de gens est en jeu. Alors je hoche la tête en direction de l'homme, lui indiquant que j'avais compris.
- Je m'en occupe !
Je n'ai évidemment pas le temps de lui préciser que non en fait c'est "mademoiselle". Je fais si vieille que ça ? Quelle tristesse. Je laisse définitivement de côté mon arbalète, lève les mains et effectue quelques mouvements gracieux avec les bras, comme si je saisissais l'air m'entourant et le faisait glisser sur ma peau. (L'aeromancie telle que je la pratique ressemble à s'y méprendre à certaines danses elfiques ... ). De nouveau l'incantation dans ma langue maternelle sort de mes lèvres et le pouvoir se manifeste.
Une brise se lève, le vent change subtilement de direction. Il s'agit d'une manifestation douce. L'observateur extérieur attentif verrait les petites tourbilles de poussières s'incliner et commencer à voleter en direction du monstre.
Le temps que l'effet de mon sortilège se fasse sentir, les hostilités avaient malheureusement reprises. Les soldats tirent. La gueule de l'animal se retrouve piquetée de projectiles qui lui infligent des blessures mineures et semblent le rendre plus furieux encore. Il ressemble à un chien qui viendrait de se faire piquer le museau par un porc-epic. Furieux, humilié mais pas encore décidé à battre en retraite, loin s'en faut. Au moment où j'ai l'impression que le ver géant s'apprête à bondir sur les impudents lanceurs d'épines qui l'entourent, la tête de la créature se tourne soudain vers le duo au chameau. Ah ! Il semble avoir capté la présence du corps frais. D'un geste souple, il bascule en avant et son corps sinueux plonge au milieu du sable en soulevant une nouvelle gerbe de poussières.
- Woaw il fonce vers vous ! Attention !
J'espère que les deux gaillards sont prêts de leur côté parce qu'un truc énervé leur arrive dessus à toute vitesse !
Les deux hommes s'échinent donc à éloigner la carcasse sacrificielle. J'en suis à me demander comme je vais bien pouvoir leur prêter main forte quand l'homme solitaire vient à ma rencontre. Je dois mettre ma main en pavillon près de l'oreille pour le comprendre.
- Quoi ??
De l'Aeromancie ?
- Godverdome !
Aeromancie, aeromancie encore ! ... grmb ... Je n'aime pas cette discipline que j'ai du prendre comme matière obligatoire pour accéder à la compréhension de la métalomancie. On est au milieu d'un fichu désert de rocailles. Littéralement là où tout mon art géomantique pourrait s'exprimer ! Je pourrais faire pleuvoir sur sa tronche des dizaines de rochers, l'emprisonner dans une gangue de roche, le percer de stalagmites acérées.
Mais non c'est des petits pufs pufs de vent qu'on me demande de faire.
Mais ce n'est certainement pas le moment de faire des histoires. L'instant est critique, la vie de gens est en jeu. Alors je hoche la tête en direction de l'homme, lui indiquant que j'avais compris.
- Je m'en occupe !
Je n'ai évidemment pas le temps de lui préciser que non en fait c'est "mademoiselle". Je fais si vieille que ça ? Quelle tristesse. Je laisse définitivement de côté mon arbalète, lève les mains et effectue quelques mouvements gracieux avec les bras, comme si je saisissais l'air m'entourant et le faisait glisser sur ma peau. (L'aeromancie telle que je la pratique ressemble à s'y méprendre à certaines danses elfiques ... ). De nouveau l'incantation dans ma langue maternelle sort de mes lèvres et le pouvoir se manifeste.
Une brise se lève, le vent change subtilement de direction. Il s'agit d'une manifestation douce. L'observateur extérieur attentif verrait les petites tourbilles de poussières s'incliner et commencer à voleter en direction du monstre.
Le temps que l'effet de mon sortilège se fasse sentir, les hostilités avaient malheureusement reprises. Les soldats tirent. La gueule de l'animal se retrouve piquetée de projectiles qui lui infligent des blessures mineures et semblent le rendre plus furieux encore. Il ressemble à un chien qui viendrait de se faire piquer le museau par un porc-epic. Furieux, humilié mais pas encore décidé à battre en retraite, loin s'en faut. Au moment où j'ai l'impression que le ver géant s'apprête à bondir sur les impudents lanceurs d'épines qui l'entourent, la tête de la créature se tourne soudain vers le duo au chameau. Ah ! Il semble avoir capté la présence du corps frais. D'un geste souple, il bascule en avant et son corps sinueux plonge au milieu du sable en soulevant une nouvelle gerbe de poussières.
- Woaw il fonce vers vous ! Attention !
J'espère que les deux gaillards sont prêts de leur côté parce qu'un truc énervé leur arrive dessus à toute vitesse !
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