
Noble du Reike
Tagar Reys

Messages : 1603
crédits : 2469
crédits : 2469
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
Année 3, le 31 juillet :
Toujours pas de nouvelle ?
Chaque jour, je pose la question à Charlotte Leviathan, ma secrétaire particulière, une jolie jeune femme, aux cheveux blancs comme les miens. Très investit dans son travail, elle présente tous les abords extérieurs d'une fidélité absolue depuis que je l'ai tiré de son ancien patron qui était particulièrement cruel envers elle. Mais chaque jour elle me répond :
Aucune missive de sa part n’a été reçue ce matin.
Finalement, j’en ai assez de me morfondre à Maël, en imaginant le pire, alors je passe par la guilde des aventuriers et je fais passer l’annonce suivante :
Cherche un garde du corps pour accompagner un homme désirant se faire escorter à huit heures de route de Maël. Monture et nourriture fournie. La nuit sera réalisée sur place. Bonus prévu si l’employeur n’est pas blessé. Tâche à réaliser le plus vite possible soit le premier août. Le rendez-vous est au niveau porte de la Foi, à l’aube.
Je paye en avance bien sûr, gage de mon sérieux. J’espère d’ailleurs que je ne vais pas récupérer le montant de bonus, car sinon, je ne serais pas revenu indemne et je prépare le matériel nécessaire. Comme d’habitude, je prends toujours trop, car j'ai deux sacs pleins à craquer. Pourtant, je ne pars que deux jours, mais je suis quelqu’un de prudent, alors je ne peux pas m’en empêcher. J’ai même prévu de quoi dormir en plein air alors que la tour de mon ami est bien équipée.
Je n’ai plus qu’à louer deux chevaux, demandé au palefrenier de les équiper convenablement, n’y connaissant pas grand-chose dans ce domaine. Une fois, ceci fait, j’arrive juste avant le soleil ne se lève au lieu de rendez-vous, espérant y voir quelqu’un. Je suis habillé en tenue de voyage, soit avec une armure légère en cuir clouté, un pantalon marron et une chemise blanche. J’ai bien sûr, l’épée familiale à mon côté, dans un beau fourreau.
Toujours pas de nouvelle ?
Chaque jour, je pose la question à Charlotte Leviathan, ma secrétaire particulière, une jolie jeune femme, aux cheveux blancs comme les miens. Très investit dans son travail, elle présente tous les abords extérieurs d'une fidélité absolue depuis que je l'ai tiré de son ancien patron qui était particulièrement cruel envers elle. Mais chaque jour elle me répond :
Aucune missive de sa part n’a été reçue ce matin.
Finalement, j’en ai assez de me morfondre à Maël, en imaginant le pire, alors je passe par la guilde des aventuriers et je fais passer l’annonce suivante :
Cherche un garde du corps pour accompagner un homme désirant se faire escorter à huit heures de route de Maël. Monture et nourriture fournie. La nuit sera réalisée sur place. Bonus prévu si l’employeur n’est pas blessé. Tâche à réaliser le plus vite possible soit le premier août. Le rendez-vous est au niveau porte de la Foi, à l’aube.
Je paye en avance bien sûr, gage de mon sérieux. J’espère d’ailleurs que je ne vais pas récupérer le montant de bonus, car sinon, je ne serais pas revenu indemne et je prépare le matériel nécessaire. Comme d’habitude, je prends toujours trop, car j'ai deux sacs pleins à craquer. Pourtant, je ne pars que deux jours, mais je suis quelqu’un de prudent, alors je ne peux pas m’en empêcher. J’ai même prévu de quoi dormir en plein air alors que la tour de mon ami est bien équipée.
Je n’ai plus qu’à louer deux chevaux, demandé au palefrenier de les équiper convenablement, n’y connaissant pas grand-chose dans ce domaine. Une fois, ceci fait, j’arrive juste avant le soleil ne se lève au lieu de rendez-vous, espérant y voir quelqu’un. Je suis habillé en tenue de voyage, soit avec une armure légère en cuir clouté, un pantalon marron et une chemise blanche. J’ai bien sûr, l’épée familiale à mon côté, dans un beau fourreau.
Invité
Invité

Tout pour l'argent

Feat Tagar Reys
Cela fait un peu plus de deux semaines que Klaus a pris ses quartiers à Mael. On voit bien que les Titans sont passés par là, mais certainement pas assez longtemps pour retirer toute la superbe de la Blanche cité. Ce qui est plutôt agréable. Klaus a l'impression d'être perché au-dessus du temps, regardant le peuple vivre sa vie dans les rues, derrière sa fenêtre du second étage de l'auberge où il loge. Étant seul dans sa chambrée, il s'est permis de ne pas revêtir son armure. De toute façon, vu dans quel état l'avait mise la dernière mission, il n'est peut-être pas très sage de s'affubler de tout ce métal.
Klaus est un humain tout ce qu'il y a de plus banal - ou presque. Il n'est pas un de ces mages très puissants, qui peuvent soumettre quasi tous les éléments à leur volonté. Il n'est pas non plus aussi fort que toutes ces merveilleuses créatures qui peuplent les différentes régions. Non, Klaus est un homme simple, strié de cicatrices racontant son histoire. Parfois, il se demande bien comment il peut être encore en vie à son âge. Il aurait dû mourir cent fois au moins, et pourtant, il est toujours là. Il va finir par croire que son super pouvoir est celui de la chance. De la petite chance, parce que ça ne marche pas à tous les coups.
Le mercenaire passe de l'alcool fort sur ses blessures ce qui lui fait grincer des dents. Puis il passe quelques bandages propres. Il aimerait pouvoir rester plus longtemps dans cette auberge, pour profiter de la ville, mais sa bourse est bien vide. Le voilà dans une configuration fâcheuse. Il n'est pas tout à fait en état de reprendre ses activités, mais de l'autre côté s'il ne fait pas quelque chose, il risque de devoir trouver un nouvel endroit où dormir, sans certitude que cela soit pour le mieux.
Soupirant face à cet affreux dilemme, l'homme se tourne de nouveau vers la fenêtre, puis reporte son regard sur son armure. La vie semble le pousser vers une autre direction : ses limites. Enfilant son attirail, vérifiant la propreté de sa lame, il sort - non sans peine - vérifier les petites annonces de la guilde locale.
Quelques rues plus loin il tombe sur un groupe de gars costauds devant un panneau d'affichage. Regardant au-dessus des têtes, il rafle la note la plus propre sans la lire tout de suite. Toujours prendre les papiers les plus élégants, souvent ceux sont les gens riches, voir très riches, qui les déposent. Klaus espère de tout coeur que ce ne soit pas encore une demande « masquée » pour « supprimer » un voisin trop bruyant. « Cherche un garde du corps pour accompagner un homme désirant se faire escorter à huit heures de route de Maël. Monture et nourriture fournie. La nuit sera réalisée sur place. Bonus prévu si l’employeur n’est pas blessé. Tâche à réaliser le plus vite possible soit le premier août. Le rendez-vous est au niveau porte de la Foi, à l’aube. » , coup de chance pour cette fois-ci, une bête demande d'accompagnement. Mais ce qui inquiète l'armure c'est ce, « Bonus prévu si l’employeur n’est pas blessé. » , qui n'indique rien de bon.
Un elfe essaye de lire par dessus l'épaule du Faux Roi, mais celui-ci le dissuader d'un grognement. Il finit par fourrer la note dans sa besace. Encore un petit seigneur qui a le goût de l'aventure et qui a peur de finir dévoré par une sale bête de la région. Et les Dieux savent à quel point ça grouille dans l'ancienne Shoumei.
La raison voudrait que Klaus repose ce papier pour un aventurier en meilleur forme, mais l'appel de l'argent est plus fort. huit heures de route, ça se fait. En étant prudent il pourrait mener son client à bon port, et donc obtenir un peu plus que ce qui est annoncé.
Klaus retourne à son auberge pour payer une dernière nuit. Il a intérêt à bien se reposer, et d'ici là, les plaies ne devraient pas s'infecter ou se rouvrir.
La nuit fut agitée, comme souvent. Klaus a encore tout le corps ankylosé de ses jeunes blessures, mais force sa nature humaine à s'en soustraire. Avant que le soleil ne pointe le bout de son nez - ce qu'il fait déjà -, Klaus doit se rendre à la porte de la Foi. Il ne réfléchit pas beaucoup, enfile son armure et toutes ses affaires et s'en va au lieu de rendez-vous, espérant que ça ne soit pas une farce.
Il ne met pas beaucoup de temps à arriver, et découvrir un homme plutôt grand, les cheveux extrêmement blancs. Il n'a pas l'air si vieux pourtant... C'est peut-être un hybride ? En tout cas, il le trouve bien apprêté pour un si court voyage. Et puis, qu'est-ce que c'est que tous ces sacs ? « Vous déménagez ? », demande Klaus en arrivant au niveau de son commanditaire. Enfin, il pense que c'est lui. De toute façon il n'y a personne d'autre que cette homme et deux canassons. Le Faux Roi inspecte les animaux sans trop se soucier de son interlocuteur, « C'est vous qui voulez aller quelque part à huit heures d'ici ? », il se fiche du nom de cet homme. Il se fiche de qui il est, tant qu'il paye. Sans dire beaucoup plus, Klaus met les sacs sur le cheval qu'il a décidé de prendre. Un homme comme lui se ferait mal avec toutes ses babioles. Il soupire en secouant sa tête casquée. Vraiment, c'est beaucoup trop.
CENDRES
Klaus est un humain tout ce qu'il y a de plus banal - ou presque. Il n'est pas un de ces mages très puissants, qui peuvent soumettre quasi tous les éléments à leur volonté. Il n'est pas non plus aussi fort que toutes ces merveilleuses créatures qui peuplent les différentes régions. Non, Klaus est un homme simple, strié de cicatrices racontant son histoire. Parfois, il se demande bien comment il peut être encore en vie à son âge. Il aurait dû mourir cent fois au moins, et pourtant, il est toujours là. Il va finir par croire que son super pouvoir est celui de la chance. De la petite chance, parce que ça ne marche pas à tous les coups.
Le mercenaire passe de l'alcool fort sur ses blessures ce qui lui fait grincer des dents. Puis il passe quelques bandages propres. Il aimerait pouvoir rester plus longtemps dans cette auberge, pour profiter de la ville, mais sa bourse est bien vide. Le voilà dans une configuration fâcheuse. Il n'est pas tout à fait en état de reprendre ses activités, mais de l'autre côté s'il ne fait pas quelque chose, il risque de devoir trouver un nouvel endroit où dormir, sans certitude que cela soit pour le mieux.
Soupirant face à cet affreux dilemme, l'homme se tourne de nouveau vers la fenêtre, puis reporte son regard sur son armure. La vie semble le pousser vers une autre direction : ses limites. Enfilant son attirail, vérifiant la propreté de sa lame, il sort - non sans peine - vérifier les petites annonces de la guilde locale.
Quelques rues plus loin il tombe sur un groupe de gars costauds devant un panneau d'affichage. Regardant au-dessus des têtes, il rafle la note la plus propre sans la lire tout de suite. Toujours prendre les papiers les plus élégants, souvent ceux sont les gens riches, voir très riches, qui les déposent. Klaus espère de tout coeur que ce ne soit pas encore une demande « masquée » pour « supprimer » un voisin trop bruyant. « Cherche un garde du corps pour accompagner un homme désirant se faire escorter à huit heures de route de Maël. Monture et nourriture fournie. La nuit sera réalisée sur place. Bonus prévu si l’employeur n’est pas blessé. Tâche à réaliser le plus vite possible soit le premier août. Le rendez-vous est au niveau porte de la Foi, à l’aube. » , coup de chance pour cette fois-ci, une bête demande d'accompagnement. Mais ce qui inquiète l'armure c'est ce, « Bonus prévu si l’employeur n’est pas blessé. » , qui n'indique rien de bon.
Un elfe essaye de lire par dessus l'épaule du Faux Roi, mais celui-ci le dissuader d'un grognement. Il finit par fourrer la note dans sa besace. Encore un petit seigneur qui a le goût de l'aventure et qui a peur de finir dévoré par une sale bête de la région. Et les Dieux savent à quel point ça grouille dans l'ancienne Shoumei.
La raison voudrait que Klaus repose ce papier pour un aventurier en meilleur forme, mais l'appel de l'argent est plus fort. huit heures de route, ça se fait. En étant prudent il pourrait mener son client à bon port, et donc obtenir un peu plus que ce qui est annoncé.
Klaus retourne à son auberge pour payer une dernière nuit. Il a intérêt à bien se reposer, et d'ici là, les plaies ne devraient pas s'infecter ou se rouvrir.
La nuit fut agitée, comme souvent. Klaus a encore tout le corps ankylosé de ses jeunes blessures, mais force sa nature humaine à s'en soustraire. Avant que le soleil ne pointe le bout de son nez - ce qu'il fait déjà -, Klaus doit se rendre à la porte de la Foi. Il ne réfléchit pas beaucoup, enfile son armure et toutes ses affaires et s'en va au lieu de rendez-vous, espérant que ça ne soit pas une farce.
Il ne met pas beaucoup de temps à arriver, et découvrir un homme plutôt grand, les cheveux extrêmement blancs. Il n'a pas l'air si vieux pourtant... C'est peut-être un hybride ? En tout cas, il le trouve bien apprêté pour un si court voyage. Et puis, qu'est-ce que c'est que tous ces sacs ? « Vous déménagez ? », demande Klaus en arrivant au niveau de son commanditaire. Enfin, il pense que c'est lui. De toute façon il n'y a personne d'autre que cette homme et deux canassons. Le Faux Roi inspecte les animaux sans trop se soucier de son interlocuteur, « C'est vous qui voulez aller quelque part à huit heures d'ici ? », il se fiche du nom de cet homme. Il se fiche de qui il est, tant qu'il paye. Sans dire beaucoup plus, Klaus met les sacs sur le cheval qu'il a décidé de prendre. Un homme comme lui se ferait mal avec toutes ses babioles. Il soupire en secouant sa tête casquée. Vraiment, c'est beaucoup trop.
CENDRES

Noble du Reike
Tagar Reys

Messages : 1603
crédits : 2469
crédits : 2469
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
L'homme qui arrive est plutôt bien équipé avec une armure mais son visage est caché par un casque intégral et il ne l'enlève même pas pour parler ! Il est humain, du moins pour ce que je peux en voir et comme je ne vois pas de dessin Reikois, il doit être de Shoumei ou de la République. En-tout-cas, il a un certain sens de l’humour, c’est déjà cela, alors je lui réponds, lui souriant :
Je suis une personne prudente, trop peut-être.
Et quand il me demande si je suis bien le rédacteur de l’annonce, je lui réponds :
C’est bien moi le commanditaire. Je suis Tagar Reys.
Toujours se présenter, c’est la base de la politesse et je lui tends la main, pour sceller notre accord. Une fois les préliminaires réalisés, je lui donne plus d’information sur la mission :
Un ami magicien habitant avec une dizaine de disciples dans une tour, à huit heures de cheval, d’ici, en direction du sud, ne répond plus à mes missives depuis deux semaines. Pourtant, un de ses élèves faisait régulièrement le déplacement jusqu’à Maël. Notre but est d’y aller, de s’assurer qu’il va bien, dormir sur place et repartir.
Voilà, je pense avoir fait un briefing complet, sur le papier, c’est assez simple et je ne vois pas ce qui pourrait mal se passer. Je lui demande pourtant :
Avez-vous des questions ?
Je le vois mettre les sacs sur une des montures et j’en fais de même pour mon étalon. Une fois bien préparé, je peux donner le signal du départ et nous partons au léger trot, car comme disant mon père, qui veut voyager loin, ménage sa monture. Comme je suis un petit gars curieux, je demande à mon accompagnateur :
Maitrisez-vous la magie ?
J’aime beaucoup parler de ce sujet, étant un grand praticien de cet art. En plus, en cas d'attaque, il est important de savoir si je dois rester près de lui, ou pas.
Je suis une personne prudente, trop peut-être.
Et quand il me demande si je suis bien le rédacteur de l’annonce, je lui réponds :
C’est bien moi le commanditaire. Je suis Tagar Reys.
Toujours se présenter, c’est la base de la politesse et je lui tends la main, pour sceller notre accord. Une fois les préliminaires réalisés, je lui donne plus d’information sur la mission :
Un ami magicien habitant avec une dizaine de disciples dans une tour, à huit heures de cheval, d’ici, en direction du sud, ne répond plus à mes missives depuis deux semaines. Pourtant, un de ses élèves faisait régulièrement le déplacement jusqu’à Maël. Notre but est d’y aller, de s’assurer qu’il va bien, dormir sur place et repartir.
Voilà, je pense avoir fait un briefing complet, sur le papier, c’est assez simple et je ne vois pas ce qui pourrait mal se passer. Je lui demande pourtant :
Avez-vous des questions ?
Je le vois mettre les sacs sur une des montures et j’en fais de même pour mon étalon. Une fois bien préparé, je peux donner le signal du départ et nous partons au léger trot, car comme disant mon père, qui veut voyager loin, ménage sa monture. Comme je suis un petit gars curieux, je demande à mon accompagnateur :
Maitrisez-vous la magie ?
J’aime beaucoup parler de ce sujet, étant un grand praticien de cet art. En plus, en cas d'attaque, il est important de savoir si je dois rester près de lui, ou pas.
Invité
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Tout pour l'argent

Feat Tagar Reys
Prudence ? Ce n'est pas très prudent de se balader avec autant de poids dans les régions alentours. Il cherche probablement surtout à se rassurer. C'est clairement un noble, et ces gens là sont fragiles. Tout ce qui sort de leur zone de confort est un danger, et l'opulence est un bon coussin de protection. Klaus ne répond rien à l'homme, le débat est exclu. Et puis il a l'air gentil. C'est peut-être qu'une simple impression. Peut-être que c'est un personnage tout ce qu'il y a de plus odieux, mais Mère Nature l'a doté d'un visage accueillant et une voix qui n'est pas désagréable. Mais la réalité est ainsi : ils ne viennent pas du même monde, et le tableau le démontre.
L'homme se donne un nom - en espérant que ça soit le vrai -, Tagar Reys. On dirait le bruit des sabots d'un cheval sur des pavés de pierre. Mais le nom fait tiquer le colosse de fer. Reys, ça lui dit bien quelque chose. Sûrement une famille riche que son ancienne vie a tenté de tuer, ou d'aider. La mémoire lui fait défaut, et ça ne devait pas le concerner directement. De toute façon, ce qui l'intéresse, c'est de l'argent pour pouvoir se reposer un peu dans de bonnes conditions. Klaus se contente de répondre un maigre, « Enchanté. », sans conviction à son interlocuteur. Il ne pense même pas à décliner son identité, comme s'il n'existait pas, qu'in n'était qu'un simple fantôme défendant un vivant.
Pendant que le Faux Roi vérifie minutieusement les montures, que les lanières soient solidement attachées, Tagar donne quelques précisions au mercenaire. Visiblement, le commanditaire est un impatient. Peut-être que son ami n'est pas vraiment un ami, que le coursier ou l'oiseau s'est perdu - beaucoup plus probable par les temps qui courent -, ou alors ce mage est tellement pris par ses affaires qu'il n'a pas eu le temps de répondre à ce gratte-papier. Il y a mille raisons, surtout en ce moment, où la guerre vient à peine de cesser.
la mission est simple sur le papier, peut-être même un peu trop. Tagar lui demande si son accompagnant a des questions, mais Klaus secoue simplement la tête tout en resserrant une corde.
Tout en ordre, ils montèrent sur leurs chevaux respectifs pour prendre la route. Klaus se demande quel malheur pourrait bien lui arriver cette fois-ci, en espérant rien de trop grave, car il n'est pas au meilleur de sa forme. Mais ça, l'homme aux cheveux d'argent ne doit pas le savoir. Il n'y aurait rien de pire qu'un client paniqué. C'est là où les choses deviendrait beaucoup plus dangereuses. Il faut imaginer que ces gens là sont comme des enfants, et parfois, il faut maintenir les enfants dans l'illusion que tout va bien quand ils ne le font pas eux-même. Ceci dit, celui à ses côtés semble parfaitement croire que « tout va bien se passer ».
Une fois en dehors de la ville, sur des routes nues d'habitations et de vivants, l'homme repris la parole pour demander, « Maitrisez-vous la magie ? », à Klaus. il devait s'y attendre, huit heures de route, il ne pensait tout de même pas que son client allait la boucler tout le long ? Tout en regardant les environs pour vérifier la présence d'un potentiel danger, Klaus répond vaguement, « Cela dépend ce que vous entendez par « maîtriser ». Disons que je peux m'en sortir. ». Le Faux Roi n'est pas un grand adepte de la magie. Par un malheureux hasard il a découvert plus jeune qu'il était capable de faire des « étincelles » ce qui lui a valu quelques problèmes. Il a tout de même appris - non sans mal - au cours de ses jeunes années comment maîtriser plus ou moins correctement le feu. Non sans mal et quelques brûlures sévères. Sa maîtrise n'est pas exceptionnelle, mais elle est largement suffisante en cas d'urgence. En général il n'en dispose pas, « Je préfère l'acier. Moins dangereux. », sauf si c'est vous qui passez sous le fil, là, cela peut être drastique et fatal.
Le Soleil se lève doucement, réchauffant l'atmosphère, lui donnant des teintes moins inquiétantes. Il y a de plus en plus d'arbres, et la lumière perce délicatement les feuillages.
CENDRES
L'homme se donne un nom - en espérant que ça soit le vrai -, Tagar Reys. On dirait le bruit des sabots d'un cheval sur des pavés de pierre. Mais le nom fait tiquer le colosse de fer. Reys, ça lui dit bien quelque chose. Sûrement une famille riche que son ancienne vie a tenté de tuer, ou d'aider. La mémoire lui fait défaut, et ça ne devait pas le concerner directement. De toute façon, ce qui l'intéresse, c'est de l'argent pour pouvoir se reposer un peu dans de bonnes conditions. Klaus se contente de répondre un maigre, « Enchanté. », sans conviction à son interlocuteur. Il ne pense même pas à décliner son identité, comme s'il n'existait pas, qu'in n'était qu'un simple fantôme défendant un vivant.
Pendant que le Faux Roi vérifie minutieusement les montures, que les lanières soient solidement attachées, Tagar donne quelques précisions au mercenaire. Visiblement, le commanditaire est un impatient. Peut-être que son ami n'est pas vraiment un ami, que le coursier ou l'oiseau s'est perdu - beaucoup plus probable par les temps qui courent -, ou alors ce mage est tellement pris par ses affaires qu'il n'a pas eu le temps de répondre à ce gratte-papier. Il y a mille raisons, surtout en ce moment, où la guerre vient à peine de cesser.
la mission est simple sur le papier, peut-être même un peu trop. Tagar lui demande si son accompagnant a des questions, mais Klaus secoue simplement la tête tout en resserrant une corde.
Tout en ordre, ils montèrent sur leurs chevaux respectifs pour prendre la route. Klaus se demande quel malheur pourrait bien lui arriver cette fois-ci, en espérant rien de trop grave, car il n'est pas au meilleur de sa forme. Mais ça, l'homme aux cheveux d'argent ne doit pas le savoir. Il n'y aurait rien de pire qu'un client paniqué. C'est là où les choses deviendrait beaucoup plus dangereuses. Il faut imaginer que ces gens là sont comme des enfants, et parfois, il faut maintenir les enfants dans l'illusion que tout va bien quand ils ne le font pas eux-même. Ceci dit, celui à ses côtés semble parfaitement croire que « tout va bien se passer ».
Une fois en dehors de la ville, sur des routes nues d'habitations et de vivants, l'homme repris la parole pour demander, « Maitrisez-vous la magie ? », à Klaus. il devait s'y attendre, huit heures de route, il ne pensait tout de même pas que son client allait la boucler tout le long ? Tout en regardant les environs pour vérifier la présence d'un potentiel danger, Klaus répond vaguement, « Cela dépend ce que vous entendez par « maîtriser ». Disons que je peux m'en sortir. ». Le Faux Roi n'est pas un grand adepte de la magie. Par un malheureux hasard il a découvert plus jeune qu'il était capable de faire des « étincelles » ce qui lui a valu quelques problèmes. Il a tout de même appris - non sans mal - au cours de ses jeunes années comment maîtriser plus ou moins correctement le feu. Non sans mal et quelques brûlures sévères. Sa maîtrise n'est pas exceptionnelle, mais elle est largement suffisante en cas d'urgence. En général il n'en dispose pas, « Je préfère l'acier. Moins dangereux. », sauf si c'est vous qui passez sous le fil, là, cela peut être drastique et fatal.
Le Soleil se lève doucement, réchauffant l'atmosphère, lui donnant des teintes moins inquiétantes. Il y a de plus en plus d'arbres, et la lumière perce délicatement les feuillages.
CENDRES

Noble du Reike
Tagar Reys

Messages : 1603
crédits : 2469
crédits : 2469
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
J’ai clairement l’impression de parler tout seul, et c’est très, désagréable. Il ne se présente pas, n’enlève pas son heaume, répond à peine à mes questions, si ce n’est sur sa façon de combattre qui semble être celle d’un épéiste, comme je m’en doutais. Toutefois, je ne désespère pas et je lui demande, alors que nous entrons dans une forêt :
Pourquoi vous n’enlevez jamais votre heaume ? Ce serait plus simple pour discuter. J’ai en effet un léger problème d’audition, suite à une malédiction que j’ai pu soigner, mais pas complètement. Avant, c’était bien pire, car j’étais devenu complètement sourd, j’ai même dû apprendre à lire sur les lèvres pour pouvoir continuer à travailler. Tout cela explique que je suis plus à l’aise quand je vois le visage de mon interlocuteur.
Nous arrivons au bout de deux heures devant une partie du chemin qui s’est effondré, les pluies torrentielles ont emporté un bon morceau de route et il y a un trou de deux mètres de large et d’au moins un mètre de profondeur. De l’eau continu à passer en dessous et dans quelque temps, si rien n'est fait, une plus grande partie va s’ébouler. Bien sûr, il est possible de faire sauter nos chevaux, mais d’une part, ils sont bien chargés et d’autre part, je ne suis pas bon en équitation. J’indique donc à mon partenaire de voyage :
Je m’en occupe.
Je mets pied à terre et mettant un genou au sol, je touche la terre, y insufflant ma Magie. Il ne faut que quelques minutes pour créer un nouveau chemin, pas aussi solide que l’ancien, ma magie n’étant pas de haut niveau, mais cela suffira, surtout que j’ai prévu une ouverture pour l’eau. Je peux donc remonter sur mon cheval, indiquant au mercenaire :
Je ne sais guère manier une épée, je pense que mon niveau est au juste au-dessus d’un néophyte, malgré des heures d'entrainement, mais j’aime beaucoup pratiquer la Magie.
Pourquoi vous n’enlevez jamais votre heaume ? Ce serait plus simple pour discuter. J’ai en effet un léger problème d’audition, suite à une malédiction que j’ai pu soigner, mais pas complètement. Avant, c’était bien pire, car j’étais devenu complètement sourd, j’ai même dû apprendre à lire sur les lèvres pour pouvoir continuer à travailler. Tout cela explique que je suis plus à l’aise quand je vois le visage de mon interlocuteur.
Nous arrivons au bout de deux heures devant une partie du chemin qui s’est effondré, les pluies torrentielles ont emporté un bon morceau de route et il y a un trou de deux mètres de large et d’au moins un mètre de profondeur. De l’eau continu à passer en dessous et dans quelque temps, si rien n'est fait, une plus grande partie va s’ébouler. Bien sûr, il est possible de faire sauter nos chevaux, mais d’une part, ils sont bien chargés et d’autre part, je ne suis pas bon en équitation. J’indique donc à mon partenaire de voyage :
Je m’en occupe.
Je mets pied à terre et mettant un genou au sol, je touche la terre, y insufflant ma Magie. Il ne faut que quelques minutes pour créer un nouveau chemin, pas aussi solide que l’ancien, ma magie n’étant pas de haut niveau, mais cela suffira, surtout que j’ai prévu une ouverture pour l’eau. Je peux donc remonter sur mon cheval, indiquant au mercenaire :
Je ne sais guère manier une épée, je pense que mon niveau est au juste au-dessus d’un néophyte, malgré des heures d'entrainement, mais j’aime beaucoup pratiquer la Magie.
Invité
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Tout pour l'argent

Feat Tagar Reys
Klaus est tombé sur une vraie pipelette. En répondant de manière très succincte, il pensait dissuader le bougre de continuer à parler, mais visiblement ce n'était pas le cas. Il faut se rendre à l'évidence, le véritable danger de cette épopée c'est ce fameux Tagar Reys. D'un part car si c'est ainsi durant huit heures, Klaus pourrait bien avoir envie de lui coudre soigneusement les lèvres et lui ligoter les mains jusqu'à bon port, d'autre part, avec le boucan d'une discussion ils pourraient se faire repérer par des brigands téméraires ou bien une créature affamée. Et Klaus n'a pas très envie de se retrouver dans l'un ou l'autre des cas.
Tagar raconte une multitude de détails sur sa vie, alors que Klaus n'a rien demandé, et parce que c'est l'homme qui paye, il n'ose trop rien dire. S'il avait été une cible, peut-être qu'il l'aurait ligoté dès le début. Le mercenaire regrette presque d'avoir arraché cette note du tableau de chasse de la Guilde. Mais maintenant qu'il est ici, il n'a plus vraiment le choix que d'aller jusqu'au bout. Si effectivement tout se passe à merveille, alors d'ici quarante-huit heures il aura les bourses pleines.
Laissant terminer sa tirade à son commanditaire, Klaus enchaîne, « Non. Je n'enlève jamais mon heaume. Si vous avez un problème d'audition, moi ce n'est pas le cas. Nous pourrions simplement nous taire et personne ne subira un quelconque malaise. », mais il n'est pas spécialement sec dans ses paroles. Il parle d'une voix calme, se qui peut être détonnant avec son propos. Peut-être que monseigneur Reys aura la langue moins bien pendue après cela. Tout le monde a ses petites particularités, ses problèmes. Le problème de Klaus, c'est qu'il n'a pas envie d'être « quelqu'un » pour autrui.
Au bout d'un couple d'heure, le duo arrive au niveau de la route passant au-dessus de l'eau. Ce n'est pas vraiment un pont, mais fut un temps c'était tout comme. L'espace est trop dangereux pour sauter avec les chevaux, mais Tagar se désigne pour faire quelque chose. Se mettant en position une fois à terre, quelque chose semble se passer. Le sol se met à bouger, et les animaux ne sont pas tranquilles. Si les chevaux réagissent comme ça, cela a dû signaler leur présence à d'autres bêtes. Klaus sert la bride et observe le miracle. Il faut bien avouer que c'est un très bel ouvrage. En remontant sa monture, Tagar se permet une remarque, « Je ne sais guère manier une épée, je pense que mon niveau est au juste au-dessus d’un néophyte, malgré des heures d'entrainement, mais j’aime beaucoup pratiquer la Magie. ». Il a l'air fier de lui, ce qui est plutôt attendrissant, mais Klaus reste sérieux, « Vous pourriez vous blesser avec un cure-dent. », mais s'adoucit quelques secondes plus tard, « Ce n'est pas très prudent ce que vous avez fait. Mais ça a le mérite d'être impressionnant pour un néophyte. » ,suffisamment fort pour qu'il puisse entendre. Klaus n'aime pas parler pour ne rien dire, mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est prêt à faire quelques efforts pour son compagnon de fortune - et fortuné.
Le Faux Roi le laisse passer plus en premier. C'est une question de sécurité, mais également, si sa magie est un peu faiblarde, s'il tombe en premier et se brise la nuque, il pourra lui faire les poches. Klaus n'est pas un mauvais bougre, mais il n'est pas non plus un enfant de coeur. Le « pont » ne s'est pas effondré, tout va bien, heureusement ou malheureusement en fonction des points de vue. La route reprend normalement.
Pour une fois c'est Klaus qui lance la discussion, « Pourquoi pratiquer la Magie ? », une question qui peut paraître bateau, mais Klaus se dit qu'un monde moins magique serait peut-être plus simple. il n'y aurait pas tous ces « dieux », tout ce trop plein de pouvoir dispersé dans le monde. Klaus subit sa sensibilité comme une malédiction, d'une certaine façon. Maîtriser le feu est difficile, il n'y arrive pas vraiment d'ailleurs, mais cela s'avère parfois utile. Le sujet devrait lancer le Reys pendant une petit moment. Klaus n'entend rien de suspect aux environs. Tant qu'on ne s'approche pas de Benedictus ça devrait être plutôt sécuritaire.
CENDRES
Tagar raconte une multitude de détails sur sa vie, alors que Klaus n'a rien demandé, et parce que c'est l'homme qui paye, il n'ose trop rien dire. S'il avait été une cible, peut-être qu'il l'aurait ligoté dès le début. Le mercenaire regrette presque d'avoir arraché cette note du tableau de chasse de la Guilde. Mais maintenant qu'il est ici, il n'a plus vraiment le choix que d'aller jusqu'au bout. Si effectivement tout se passe à merveille, alors d'ici quarante-huit heures il aura les bourses pleines.
Laissant terminer sa tirade à son commanditaire, Klaus enchaîne, « Non. Je n'enlève jamais mon heaume. Si vous avez un problème d'audition, moi ce n'est pas le cas. Nous pourrions simplement nous taire et personne ne subira un quelconque malaise. », mais il n'est pas spécialement sec dans ses paroles. Il parle d'une voix calme, se qui peut être détonnant avec son propos. Peut-être que monseigneur Reys aura la langue moins bien pendue après cela. Tout le monde a ses petites particularités, ses problèmes. Le problème de Klaus, c'est qu'il n'a pas envie d'être « quelqu'un » pour autrui.
Au bout d'un couple d'heure, le duo arrive au niveau de la route passant au-dessus de l'eau. Ce n'est pas vraiment un pont, mais fut un temps c'était tout comme. L'espace est trop dangereux pour sauter avec les chevaux, mais Tagar se désigne pour faire quelque chose. Se mettant en position une fois à terre, quelque chose semble se passer. Le sol se met à bouger, et les animaux ne sont pas tranquilles. Si les chevaux réagissent comme ça, cela a dû signaler leur présence à d'autres bêtes. Klaus sert la bride et observe le miracle. Il faut bien avouer que c'est un très bel ouvrage. En remontant sa monture, Tagar se permet une remarque, « Je ne sais guère manier une épée, je pense que mon niveau est au juste au-dessus d’un néophyte, malgré des heures d'entrainement, mais j’aime beaucoup pratiquer la Magie. ». Il a l'air fier de lui, ce qui est plutôt attendrissant, mais Klaus reste sérieux, « Vous pourriez vous blesser avec un cure-dent. », mais s'adoucit quelques secondes plus tard, « Ce n'est pas très prudent ce que vous avez fait. Mais ça a le mérite d'être impressionnant pour un néophyte. » ,suffisamment fort pour qu'il puisse entendre. Klaus n'aime pas parler pour ne rien dire, mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est prêt à faire quelques efforts pour son compagnon de fortune - et fortuné.
Le Faux Roi le laisse passer plus en premier. C'est une question de sécurité, mais également, si sa magie est un peu faiblarde, s'il tombe en premier et se brise la nuque, il pourra lui faire les poches. Klaus n'est pas un mauvais bougre, mais il n'est pas non plus un enfant de coeur. Le « pont » ne s'est pas effondré, tout va bien, heureusement ou malheureusement en fonction des points de vue. La route reprend normalement.
Pour une fois c'est Klaus qui lance la discussion, « Pourquoi pratiquer la Magie ? », une question qui peut paraître bateau, mais Klaus se dit qu'un monde moins magique serait peut-être plus simple. il n'y aurait pas tous ces « dieux », tout ce trop plein de pouvoir dispersé dans le monde. Klaus subit sa sensibilité comme une malédiction, d'une certaine façon. Maîtriser le feu est difficile, il n'y arrive pas vraiment d'ailleurs, mais cela s'avère parfois utile. Le sujet devrait lancer le Reys pendant une petit moment. Klaus n'entend rien de suspect aux environs. Tant qu'on ne s'approche pas de Benedictus ça devrait être plutôt sécuritaire.
CENDRES

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Tagar Reys

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Race: Humain
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Alignement: Loyal Neutre
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Il ne manque pas de culot ce mercenaire, il refuse d’enlever son casque et me dit carrément de la boucler ! Je me dis qu’une telle insolence cache forcément quelque chose, comme un mécanisme de défense. Je suis sûr qu’il doit être très moche sous son heaume, j’ai cru que c’était un humain, mais c’est peut-être un hybride mi-homme, mi-ornithorynque. Il doit savoir que s’il enlève, je serais choqué et veux m’éviter ce spectacle affligeant.
Quand je crée mon pont improvisé et que je lui indique que je sais quand même utiliser une épée, il m’indique que je peux me blesser avec un cure-dent ! Ce n’est pas du tout ce que j’ai dit. Je n’ai certes pas le niveau d’un soldat, mais devant un bandit, je devrais pouvoir me défendre. Il me laisse passer en premier et me pose une question sur la Magie ! Comme quoi ce noble art rapproche les gens, tout le monde aimant réaliser des choses extraordinaires. Je lui réponds donc d’une voix enthousiasmée par ce sujet :
C’est une bonne question, qui pourrait même être posée autrement, pourquoi ne pas pratiquer la magie ? Grâce aux astres, nous pouvons aller au-delà de notre condition de simple mortel. C’est ce qui nous permet de combattre et de vaincre les Titans. Sans elle, nous serions sans doute incapables de résister aux nombreux monstres et notre civilisation n’aurait jamais vu le jour.
Quiconque s'est déjà frotté à une puissante créature connaît la chose, je lui donne même un exemple :
Il y a un an, j’ai voulu apprendre à nager, j’ai donc été à la mer et j’ai été attaqué par un animal marin de près de dix mètres de long, un Aboleth ! Sans la magie, j’aurai été incapable de survivre à cette rencontre.
Une amie sirène m’a également beaucoup aidé, mais comme elle veut garder sa situation secrète, je n’ajoute pas ce détail. À la place, je préfère lui demander :
Et vous, pourquoi être devenu mercenaire ?
Quand je crée mon pont improvisé et que je lui indique que je sais quand même utiliser une épée, il m’indique que je peux me blesser avec un cure-dent ! Ce n’est pas du tout ce que j’ai dit. Je n’ai certes pas le niveau d’un soldat, mais devant un bandit, je devrais pouvoir me défendre. Il me laisse passer en premier et me pose une question sur la Magie ! Comme quoi ce noble art rapproche les gens, tout le monde aimant réaliser des choses extraordinaires. Je lui réponds donc d’une voix enthousiasmée par ce sujet :
C’est une bonne question, qui pourrait même être posée autrement, pourquoi ne pas pratiquer la magie ? Grâce aux astres, nous pouvons aller au-delà de notre condition de simple mortel. C’est ce qui nous permet de combattre et de vaincre les Titans. Sans elle, nous serions sans doute incapables de résister aux nombreux monstres et notre civilisation n’aurait jamais vu le jour.
Quiconque s'est déjà frotté à une puissante créature connaît la chose, je lui donne même un exemple :
Il y a un an, j’ai voulu apprendre à nager, j’ai donc été à la mer et j’ai été attaqué par un animal marin de près de dix mètres de long, un Aboleth ! Sans la magie, j’aurai été incapable de survivre à cette rencontre.
Une amie sirène m’a également beaucoup aidé, mais comme elle veut garder sa situation secrète, je n’ajoute pas ce détail. À la place, je préfère lui demander :
Et vous, pourquoi être devenu mercenaire ?
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Tout pour l'argent

Feat Tagar Reys
Klaus avait vu juste. Une simple question et l'homme aux cheveux blancs devenait très pipelette. Cela fit sourire le mercenaire sous son heaume, surtout quand ce dernier lui raconta une petite anecdote sur sa vie. Un quelque chose d'épique pour quelqu'un de simple. Mais il entendait ses arguments, bien qu'il ne les partagea pas vraiment.
L'homme a l'air d'être d'un naturelle optimiste, ce qui n'est pas vraiment le cas du Faux Roi, préférant s'harnacher d'un pragmatisme barbant. C'était plus simple pour le mercenaire d'exister ainsi, sans trop se bercer de douces illusions dans un monde construit sur les oppressions et la violence. Alors pour enrichir les idées, l'armuré ne put s'empêcher d'aller plus loin, « Peut-être que s'il n'y avait pas de magie, les Titans n'existeraient pas ? De ce fait nous n'aurions pas à avoir tout ce pouvoir entre les mains. », et Klaus aimerait que le monde soit moins subtile, plus inerte, moins imprévisible. Du moins, c'est ce qu'il aimerait en façade, la réalité, c'est que sans toutes ces surprises, la vie n'aurait certainement pas le même goût.
Après cela, un silence s'est installé quelques instants, de quoi profiter du matin et de la faune chantante. La région a subit beaucoup de dégâts avec l'arrivée des Titans, parfois la terre fume encore en certains endroits, les routes s'enfoncent de manière aléatoire, des arbres sont couchés sur les chemins, mais les vivants semblent déjà réinvestir les lieux. C'est plutôt bon signe après cette période de terreur. Depuis, le monde a changé, les cartes ont été rebattu.
Ce calme ne fut pas très long, et le Reys le brisa avec une question étonnante, c'est vrai ça, « Et vous, pourquoi être devenu mercenaire ? », ce qui déconcerta le Faux Roi. Dire qu'il ne s'était jamais posé la question serait un mensonge, par contre, il n'a jamais vraiment trouvé de réponse. Klaus est devenu mercenaire pour tellement de raisons différentes, que cela serait ridicule de toutes les énumérer. Mais la plus sincère des réponses à ce pourquoi il a choisi cette voie, serait la culpabilité. Klaus se considère comme un vaurien souhaitant expier certains péchés, mais avec la volonté de faire partie des grands, par n'importe quel moyen. C'est son égoïsme qui provoqua sa culpabilité, et c'est par son égoïsme qui s'élèvera. Klaus n'a rien d'un homme bien, droit dans ses bottes. Ce n'est pas un mauvais bougre, mais ça ne fait pas de lui une bonne personne. Il est menteur, roublard, attiré par l'argent... et par le pouvoir. Il le sait. En bas de l'échelle il fera un « moindre mal », car il le sait, au coeur de la lumière, il serait Tyran.
Le Faux Roi a réfléchi quelques instants avant de répondre, un peu pris de court, « Hum... Pour beaucoup de raisons. Il y a longtemps j'ai eu besoin de changer de vie. De me sauver... et puis j'avais besoin d'argent. », et en disant cela, Klaus n'esquive pas vraiment la réalité. Il y a longtemps, il a dû se sauver d'un drame qu'il ne se pardonnera jamais. Il avait le choix entre mourir et changer de vie. Et le voilà désormais bien loin de l'insouciance de la ferme familiale, en République.
Depuis le drame, il ne sait pas vraiment ce que sont devenu les terres de son père. Théoriquement, elles sont revenues à Klaus, mais il n'y a jamais mis les pieds. La ferme a certainement été pillé depuis le temps, et elle doit tomber en ruine. A l'approche de ses quarante ans, le mercenaire serait presque tenté de faire un saut du côté de Courage, voir ce que le passé est devenu.
« Vous savez, les chiens ne choisissent pas leur condition. Pour les mercenaires de même. C'est rarement un choix. », reprend Klaus quelques instants plus tard, et parce qu'il est enfin d'humeur taquine il termine sur cette interrogation, « Vous n'avez pas peur que je vous égorge en bord de route ? », en lâchant un léger ricanement. Mais pour que son client ne panique pas inutilement, il fait galoper son cheval à son niveau et lui met une petite tape dans le dos, « Pas d’inquiétude tant que vous payez. », avant de prendre les devants. Bientôt ils arriveront au niveau d'un champ de bataille.
CENDRES
L'homme a l'air d'être d'un naturelle optimiste, ce qui n'est pas vraiment le cas du Faux Roi, préférant s'harnacher d'un pragmatisme barbant. C'était plus simple pour le mercenaire d'exister ainsi, sans trop se bercer de douces illusions dans un monde construit sur les oppressions et la violence. Alors pour enrichir les idées, l'armuré ne put s'empêcher d'aller plus loin, « Peut-être que s'il n'y avait pas de magie, les Titans n'existeraient pas ? De ce fait nous n'aurions pas à avoir tout ce pouvoir entre les mains. », et Klaus aimerait que le monde soit moins subtile, plus inerte, moins imprévisible. Du moins, c'est ce qu'il aimerait en façade, la réalité, c'est que sans toutes ces surprises, la vie n'aurait certainement pas le même goût.
Après cela, un silence s'est installé quelques instants, de quoi profiter du matin et de la faune chantante. La région a subit beaucoup de dégâts avec l'arrivée des Titans, parfois la terre fume encore en certains endroits, les routes s'enfoncent de manière aléatoire, des arbres sont couchés sur les chemins, mais les vivants semblent déjà réinvestir les lieux. C'est plutôt bon signe après cette période de terreur. Depuis, le monde a changé, les cartes ont été rebattu.
Ce calme ne fut pas très long, et le Reys le brisa avec une question étonnante, c'est vrai ça, « Et vous, pourquoi être devenu mercenaire ? », ce qui déconcerta le Faux Roi. Dire qu'il ne s'était jamais posé la question serait un mensonge, par contre, il n'a jamais vraiment trouvé de réponse. Klaus est devenu mercenaire pour tellement de raisons différentes, que cela serait ridicule de toutes les énumérer. Mais la plus sincère des réponses à ce pourquoi il a choisi cette voie, serait la culpabilité. Klaus se considère comme un vaurien souhaitant expier certains péchés, mais avec la volonté de faire partie des grands, par n'importe quel moyen. C'est son égoïsme qui provoqua sa culpabilité, et c'est par son égoïsme qui s'élèvera. Klaus n'a rien d'un homme bien, droit dans ses bottes. Ce n'est pas un mauvais bougre, mais ça ne fait pas de lui une bonne personne. Il est menteur, roublard, attiré par l'argent... et par le pouvoir. Il le sait. En bas de l'échelle il fera un « moindre mal », car il le sait, au coeur de la lumière, il serait Tyran.
Le Faux Roi a réfléchi quelques instants avant de répondre, un peu pris de court, « Hum... Pour beaucoup de raisons. Il y a longtemps j'ai eu besoin de changer de vie. De me sauver... et puis j'avais besoin d'argent. », et en disant cela, Klaus n'esquive pas vraiment la réalité. Il y a longtemps, il a dû se sauver d'un drame qu'il ne se pardonnera jamais. Il avait le choix entre mourir et changer de vie. Et le voilà désormais bien loin de l'insouciance de la ferme familiale, en République.
Depuis le drame, il ne sait pas vraiment ce que sont devenu les terres de son père. Théoriquement, elles sont revenues à Klaus, mais il n'y a jamais mis les pieds. La ferme a certainement été pillé depuis le temps, et elle doit tomber en ruine. A l'approche de ses quarante ans, le mercenaire serait presque tenté de faire un saut du côté de Courage, voir ce que le passé est devenu.
« Vous savez, les chiens ne choisissent pas leur condition. Pour les mercenaires de même. C'est rarement un choix. », reprend Klaus quelques instants plus tard, et parce qu'il est enfin d'humeur taquine il termine sur cette interrogation, « Vous n'avez pas peur que je vous égorge en bord de route ? », en lâchant un léger ricanement. Mais pour que son client ne panique pas inutilement, il fait galoper son cheval à son niveau et lui met une petite tape dans le dos, « Pas d’inquiétude tant que vous payez. », avant de prendre les devants. Bientôt ils arriveront au niveau d'un champ de bataille.
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Tagar Reys

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Mon interlocuteur semble vraiment apprécier le sujet de la Magie et je lui réponds d’un ton passionné :
C’est la même chose que de demander que faire si la mer n’existait pas. La magie est présente, c’est tout. Mais j’ai déjà réfléchi à cette question et si les créatures et pouvoir surnaturel n’existait, je pense que la technologie serait beaucoup plus développée. Nous vivrions peut-être dans un immense pays d’abondance ou alors nous serions disperser dans de multiples état indépendant se faisant une guerre perpétuelle, difficile à dire.
Grâce à ma question, j’apprends qu’il est devenu mercenaire pour changer de vie et je lui réponds en souriant :
Lorsque je me suis retrouvé sans le sous, j’ai été garde de caravane dans le désert pendant plusieurs semaines, j’avais besoin de faire un point sur ma vie. Finalement, cela m’a fait beaucoup de bien, et j’aurais bien voulu continuer, cette vie me plaisant. Mais les Titans ont débarqué et j’ai dû prendre mes responsabilités et aller là ou l’on avait le plus besoin de moi.
Quand il parle de m’égorger au bord de la route, je lui dis, toujours aussi souriant:
Si vous avez répondu à mon annonce, c’est que vous êtes inscrit à la guilde des mercenaires, je vous fais donc confiance.
En plus, je n’ai que peu de pièce d’or sur moi et il s’agit de chevaux de prêt, il n’y aucune raison de vouloir me faire du mal. La route, quoiqu’en piteux états est pratiquement vide, à bord des corbeaux, en grand nombre et semblant très bien nourri. Les rats sont également présents, et je me dis que quoiqu’il arrive, ces deux espèces survivront. À plusieurs reprises, je crois voir des silhouettes au loin, mais c’est trop rapide pour que j’en sois sûr.
C’est donc sans incident que nous arrivons en vue de la tour et je remarque tout de suite, quelque chose qui ne va pas. Au pieds de la tour devait se trouver les écuries et quelques potagers avec des travailleurs, mais tout est vide. Pire, il y a des traces de combat avec des objets cassé, et même une charrette sur le dos, mais je ne vois aucun corps et la porte de la tour est grande ouverte.
C’est la même chose que de demander que faire si la mer n’existait pas. La magie est présente, c’est tout. Mais j’ai déjà réfléchi à cette question et si les créatures et pouvoir surnaturel n’existait, je pense que la technologie serait beaucoup plus développée. Nous vivrions peut-être dans un immense pays d’abondance ou alors nous serions disperser dans de multiples état indépendant se faisant une guerre perpétuelle, difficile à dire.
Grâce à ma question, j’apprends qu’il est devenu mercenaire pour changer de vie et je lui réponds en souriant :
Lorsque je me suis retrouvé sans le sous, j’ai été garde de caravane dans le désert pendant plusieurs semaines, j’avais besoin de faire un point sur ma vie. Finalement, cela m’a fait beaucoup de bien, et j’aurais bien voulu continuer, cette vie me plaisant. Mais les Titans ont débarqué et j’ai dû prendre mes responsabilités et aller là ou l’on avait le plus besoin de moi.
Quand il parle de m’égorger au bord de la route, je lui dis, toujours aussi souriant:
Si vous avez répondu à mon annonce, c’est que vous êtes inscrit à la guilde des mercenaires, je vous fais donc confiance.
En plus, je n’ai que peu de pièce d’or sur moi et il s’agit de chevaux de prêt, il n’y aucune raison de vouloir me faire du mal. La route, quoiqu’en piteux états est pratiquement vide, à bord des corbeaux, en grand nombre et semblant très bien nourri. Les rats sont également présents, et je me dis que quoiqu’il arrive, ces deux espèces survivront. À plusieurs reprises, je crois voir des silhouettes au loin, mais c’est trop rapide pour que j’en sois sûr.
C’est donc sans incident que nous arrivons en vue de la tour et je remarque tout de suite, quelque chose qui ne va pas. Au pieds de la tour devait se trouver les écuries et quelques potagers avec des travailleurs, mais tout est vide. Pire, il y a des traces de combat avec des objets cassé, et même une charrette sur le dos, mais je ne vois aucun corps et la porte de la tour est grande ouverte.
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Tout pour l'argent

Feat Tagar Reys
Son client se confond en explications et Klaus n'est pas certain de réussir à tout saisir du premier coup. Il assiste au discours d'un fervent croyant, défendant sa cause coûte que coûte. Le mercenaire trouve ça presque beau, toute cette passion dans un seul petit corps - probablement mortel -, mais il ne la partage pas. Bien qu'il entende que la magie a quelques précieux avantages, il n'est pas convaincu que cela soit une bonne chose de constamment l'exploiter. Le Faux Roi se rend bien compte que ce petit homme est un bourgeois, vivant confortablement dans sa bulle, parce que les guerres, elles sont déjà à nos portes, magie ou non, l'Homme est ses besoins compétitifs l'emportent toujours sur le reste. Et parfois il ne faut pas forcément chercher une logique à tous ces comportements, ces étrangetés de la nature.
La suite des dires de Tagar laissèrent un peu perplexe le mercenaire. Visiblement son commanditaire n'a pas toujours été un bon vivant de la caste des riches. Comme quoi, les apparences peuvent être trompeuses. En attendant, Klaus ne put s'empêcher de lâcher un ricanement quand son compagnon lui avoua peut-être avoir préféré cette vie de misérable dans les déserts de ce monde. Le Faux Roi avait dû, pour la première fois, avoir à faire avec cette étendue de sable mesquin, il y a de cela quelques semaines. Et il doit bien se résoudre à penser qu'il aurait préféré prendre la mer pour rejoindre Mael, et non pas ces lieux de désolation où il a bien cru y passer pour de bon.
A la tentative un peu taquine de Klaus, l'homme répondit, « Si vous avez répondu à mon annonce, c’est que vous êtes inscrit à la guilde des mercenaires, je vous fais donc confiance. », et le mercenaire en fut particulièrement étonné. Tant de naïveté. Les humains sont bienheureux, et cela leur jouera des tours. « Je ne suis pas inscrit à la Guilde de la région. Vous ne devriez pas me faire confiance .», se permis de préciser Klaus. Parce que c'était vrai. Il fait bien bande à part, se permet de choisir ses partenaires, tous plus terribles les uns que les autres. Il refuse les règles, ne suit que les siennes. Il se met à dos les « méchants » et les « gentils », n'étant ni l'un ni l'autre.
Cette partie des terres sont en particulier mauvais état, une autre sorte de désert de désolation. Les arbres sont brisés, les corbeaux surveillent les voyageurs, et des gros rats courent devant les chevaux. Un champ de bataille. Un champ de mort. Pas besoin d'être devin ou d'avoir un odorat sur développé pour comprendre que quelque chose s'est passé par ici.
Voilà que Tagar et Klaus arrive à la tour, en début d'après-midi. L'ambiance est particulière, avec ce beau temps d'été, et ce lieu de cendre. Les espaces qui devaient être des potagers sont dévastés, du mobilier et des véhicules sont renversés. En somme, ça n'indique rien de bon, et ce silence est préoccupant.
Le mercenaire descend de son cheval un fois à la hauteur d'un poteau pour attacher l'animal. Il petite tape sur le col, Klaus vérifie sa besace, ses ceintures de cuir, et les lanières de ses gantelets avant de se tourner vers son client, « Je pense que nous pouvons nous passer de mots. Je vais vérifier l'intérieur. », et il ne pense pas trouver un chat. Au pire, une embuscade de pillards.
La main sur la fusée de sa claymore attachée dans le dos, il s'approche de la porte, doucement. Il a l'impression d'entendre un peu de grabuge, sûrement des rats. Il s'approche encore un peu, une ombre se poste dans l'embrasure de la porte, et il n'a pas le temps de réagir qu'une bourrasque l'envoie valser quelques mètres plus loin en arrière.
Se relevant tant bien que mal avec toutes ses lourdes plaques il lance un, « Attention ! » à Tagar.
CENDRES
La suite des dires de Tagar laissèrent un peu perplexe le mercenaire. Visiblement son commanditaire n'a pas toujours été un bon vivant de la caste des riches. Comme quoi, les apparences peuvent être trompeuses. En attendant, Klaus ne put s'empêcher de lâcher un ricanement quand son compagnon lui avoua peut-être avoir préféré cette vie de misérable dans les déserts de ce monde. Le Faux Roi avait dû, pour la première fois, avoir à faire avec cette étendue de sable mesquin, il y a de cela quelques semaines. Et il doit bien se résoudre à penser qu'il aurait préféré prendre la mer pour rejoindre Mael, et non pas ces lieux de désolation où il a bien cru y passer pour de bon.
A la tentative un peu taquine de Klaus, l'homme répondit, « Si vous avez répondu à mon annonce, c’est que vous êtes inscrit à la guilde des mercenaires, je vous fais donc confiance. », et le mercenaire en fut particulièrement étonné. Tant de naïveté. Les humains sont bienheureux, et cela leur jouera des tours. « Je ne suis pas inscrit à la Guilde de la région. Vous ne devriez pas me faire confiance .», se permis de préciser Klaus. Parce que c'était vrai. Il fait bien bande à part, se permet de choisir ses partenaires, tous plus terribles les uns que les autres. Il refuse les règles, ne suit que les siennes. Il se met à dos les « méchants » et les « gentils », n'étant ni l'un ni l'autre.
Cette partie des terres sont en particulier mauvais état, une autre sorte de désert de désolation. Les arbres sont brisés, les corbeaux surveillent les voyageurs, et des gros rats courent devant les chevaux. Un champ de bataille. Un champ de mort. Pas besoin d'être devin ou d'avoir un odorat sur développé pour comprendre que quelque chose s'est passé par ici.
Voilà que Tagar et Klaus arrive à la tour, en début d'après-midi. L'ambiance est particulière, avec ce beau temps d'été, et ce lieu de cendre. Les espaces qui devaient être des potagers sont dévastés, du mobilier et des véhicules sont renversés. En somme, ça n'indique rien de bon, et ce silence est préoccupant.
Le mercenaire descend de son cheval un fois à la hauteur d'un poteau pour attacher l'animal. Il petite tape sur le col, Klaus vérifie sa besace, ses ceintures de cuir, et les lanières de ses gantelets avant de se tourner vers son client, « Je pense que nous pouvons nous passer de mots. Je vais vérifier l'intérieur. », et il ne pense pas trouver un chat. Au pire, une embuscade de pillards.
La main sur la fusée de sa claymore attachée dans le dos, il s'approche de la porte, doucement. Il a l'impression d'entendre un peu de grabuge, sûrement des rats. Il s'approche encore un peu, une ombre se poste dans l'embrasure de la porte, et il n'a pas le temps de réagir qu'une bourrasque l'envoie valser quelques mètres plus loin en arrière.
Se relevant tant bien que mal avec toutes ses lourdes plaques il lance un, « Attention ! » à Tagar.
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Mes paroles font rire mon interlocuteur, sans que je sache pourquoi. Il me parle ensuite de son statut de mercenaire, sans que je que cela m'intéresse vraiment, car s’il a pu prendre une mission de la guilde, c’est bien qu’il est enregistré avec un numéro car il verse sa cotisation, sinon, il ne sera pas payé. Après tout, je donne l’argent directement à la Guilde et non au mercenaire, pour éviter justement ce genre d’agression. Mais je ne suis pas responsable de cette organisation et ce n’est pas mon rôle de lui expliquer tout cela. Je sais me défendre par moi-même et si le guerrier souhaite me faire du mal, je l’écraserai dans son armure et me trouverai un autre mercenaire.
En-tout-cas, il agit comme un véritable proffessionnel, car après avoir pris soin de sa monture, il m’indique qu’il va à l’intérieur. Pour ma part, je descends de mon cheval, l’attachant à un des chariots et j’ouvre ma gourde, car j’ai soif. C’est au moment où je prends ma première gorgée que je vois le soldat de fortune volé dans les airs comme une poupée et tomber par terre comme un vieux sac de patate. De stupéfaction, j’avale de travers et je tousse, me mettant plein d’eau partout, ce qui n’est guère élégant.
Il me crie de faire attention, ce qui me semble un peu superflu vu la situation et je vois sortir un mort-vivant ! Et comme il maîtrise la magie, il doit être un ancien mage, peut-être créer par X’O lui-même ! Je l'observe créer une autre bourrasque et je me dépêche d’en invoqué une également, qui annule la première. C’est alors qu’il se rend compte de ma présence !
Il tourne ses orbites vides vers moi et je sens un frisson glacé me parcourir le corps, à moins que ce soit à cause de mes vêtements trempés. Ne sachant pas combien il y a d’autres créatures à l’intérieur, je ne souhaite pas utiliser de sort trop puissant pour ne pas me fatiguer et j’indique simplement à mon acolyte :
Je neutralise ses coups de vent, faite quand même attention en l’attaquant.
Il faut bien que le mercenaire mérite sa paye.
En-tout-cas, il agit comme un véritable proffessionnel, car après avoir pris soin de sa monture, il m’indique qu’il va à l’intérieur. Pour ma part, je descends de mon cheval, l’attachant à un des chariots et j’ouvre ma gourde, car j’ai soif. C’est au moment où je prends ma première gorgée que je vois le soldat de fortune volé dans les airs comme une poupée et tomber par terre comme un vieux sac de patate. De stupéfaction, j’avale de travers et je tousse, me mettant plein d’eau partout, ce qui n’est guère élégant.
Il me crie de faire attention, ce qui me semble un peu superflu vu la situation et je vois sortir un mort-vivant ! Et comme il maîtrise la magie, il doit être un ancien mage, peut-être créer par X’O lui-même ! Je l'observe créer une autre bourrasque et je me dépêche d’en invoqué une également, qui annule la première. C’est alors qu’il se rend compte de ma présence !
Il tourne ses orbites vides vers moi et je sens un frisson glacé me parcourir le corps, à moins que ce soit à cause de mes vêtements trempés. Ne sachant pas combien il y a d’autres créatures à l’intérieur, je ne souhaite pas utiliser de sort trop puissant pour ne pas me fatiguer et j’indique simplement à mon acolyte :
Je neutralise ses coups de vent, faite quand même attention en l’attaquant.
Il faut bien que le mercenaire mérite sa paye.
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Tout pour l'argent

Feat Tagar Reys
Klaus n'est plus tout jeune. Il grommelle dans son casque quand son acolyte de fortune lui répond, sans avoir l'air d'être étonné de la situation. Décidément, le Faux Roi n'aime pas ces vauriens qui pratiquent la magie. Ils l'ouvrent trop, tout le temps, se pavane, et se pense au-dessus du monde. Si c'était si simple pour lui d'anéantir les ennemis de ce monde, pourquoi donc demander la présence d'un garde du corps ? Ce n'est pas vraiment le moment d'y penser, mais ce Tagar est décidément une énergumène où gravite quelques menus secrets.
Se redressant de toute sa hauteur, la lame sortie, Klaus fait fasse à son adversaire. Un mort-vivant dans un piteux état. Ses orbites sont vides, le peu de chair qui reste coller à ses os et ses muscles atrophiés prend une teinte grisâtre. A vomir, pensa le mercenaire. Si ça ne tenait qu'à lui, qu'il possédait un pouvoir thaumaturge, probablement qu'il ferait disparaitre toute cette impie magie qui le fait tant souffrir. Le monde serait si simple s'il n'y avait pas toutes ces énergies subtiles incontrôlables. C'est bien ça que voudrait Klaus : Tout contrôler.
Son partenaire lui indique faire se qu'il fallait pour se qui est de la magie. Tant mieux. Le mercenaire n'est pas d'humeur à sortir le grand jeu de saltimbanque, tout feu tout flamme.
Lame contre l'épaule, Klaus vient foudroyer le mort-vivant rachitique. Tout le métal de son exosquelette braille dans l'air lourd du champ de bataille, et dans un grognement extatique, le mercenaire vient sabrer le faible corps de la créature. D'un seul coup, il coupe celui-ci en deux. Laissant les genoux choir au sol, et le tronc se briser en arrière. Et parce que la chose bouge encore, Klaus plante lourdement sa lame dans le crâne de cet ancien mage. Plus un bruit, et un liquide noir vient tâcher l'acier de la claymore.
En retirant son arme, Klaus se tourne vers Tagar, « Il ne doit pas être seul. », et malgré une ouïe exceptionnelle, le mercenaire n'entend rien de plus dans les environs. Tout au plus des vieux corbacs, et des rats gros comme des chats. C'est suspect.
En rentrant dans l'entrée de la tour, ravagée, il ne remarque pas plus d'assaillants et fait signe au mage de venir. Bizarre...
CENDRES
Se redressant de toute sa hauteur, la lame sortie, Klaus fait fasse à son adversaire. Un mort-vivant dans un piteux état. Ses orbites sont vides, le peu de chair qui reste coller à ses os et ses muscles atrophiés prend une teinte grisâtre. A vomir, pensa le mercenaire. Si ça ne tenait qu'à lui, qu'il possédait un pouvoir thaumaturge, probablement qu'il ferait disparaitre toute cette impie magie qui le fait tant souffrir. Le monde serait si simple s'il n'y avait pas toutes ces énergies subtiles incontrôlables. C'est bien ça que voudrait Klaus : Tout contrôler.
Son partenaire lui indique faire se qu'il fallait pour se qui est de la magie. Tant mieux. Le mercenaire n'est pas d'humeur à sortir le grand jeu de saltimbanque, tout feu tout flamme.
Lame contre l'épaule, Klaus vient foudroyer le mort-vivant rachitique. Tout le métal de son exosquelette braille dans l'air lourd du champ de bataille, et dans un grognement extatique, le mercenaire vient sabrer le faible corps de la créature. D'un seul coup, il coupe celui-ci en deux. Laissant les genoux choir au sol, et le tronc se briser en arrière. Et parce que la chose bouge encore, Klaus plante lourdement sa lame dans le crâne de cet ancien mage. Plus un bruit, et un liquide noir vient tâcher l'acier de la claymore.
En retirant son arme, Klaus se tourne vers Tagar, « Il ne doit pas être seul. », et malgré une ouïe exceptionnelle, le mercenaire n'entend rien de plus dans les environs. Tout au plus des vieux corbacs, et des rats gros comme des chats. C'est suspect.
En rentrant dans l'entrée de la tour, ravagée, il ne remarque pas plus d'assaillants et fait signe au mage de venir. Bizarre...
CENDRES

Noble du Reike
Tagar Reys

Messages : 1603
crédits : 2469
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
J’ai vraiment bien fait d’embaucher un mercenaire, car il arrive à bout du lanceur de sort en quelques mouvements. Bien sûr, je dois faire appel à ma magie pour dévier les rafales de vent, mais sa rapidité et sa puissance est quand même assez impressionnant. En plus, il est prudent, car il s’occupe du crâne du squelette, ce qui est une bonne chose. Personnellement, je ne m’y connais pas beaucoup en mort-vivant, mais il me semble que leur couper la tête est indispensable. Il m’informe ensuite qu’il ne doit pas être seul et je lui dis, très sérieusement :
Vous avez raison.
Je lance donc un sort sur sa lame et je lui indique :
Je viens de renforcer votre lame et de la rendre plus aiguisée.
Voilà, nous sommes ainsi parés et j’entre dans la tour. Il y a des meubles cassé un peu partout, des taches de sang sur le sol, mais il n’y a pas de corps visible et surtout, la porte d’entrée n’a pas été forcé, elle est simplement ouverte, le verrou bien mis sur le côté et le madrier censé apporté une protection supplémentaire en cas d’attaque, est rangé à sa place, sur son support.
C’est comme si le danger était venu de l’intérieur et non du dehors. La tour faisant trois étages, je commence par le rez-de-chaussée, mais à part une cuisine et des espaces de rangements, il n’y a pas grand-chose. Il y a toujours des traces de luttes, des flaques de sang prouvant que des combats ont eu lieu, mais toujours aucun cadavre.
Je monte le plus silencieusement possible l’escalier en pierre menant au premier étage, mais je m’arrête avant d’atteindre le palier, car je vois deux morts-vivants, des anciens disciples de mon ami d'après leurs vêtements, mais qui semble complètement inerte, comme s’ils attendaient quelque chose. Je fais donc signe à celui dont j’ignore toujours le nom, ce qui n’est guère pratique vous en conviendrez, pour qu’il s’en occupe. Pour ma part, je vais rester prudemment en arrière, comme à mon habitude.
Vous avez raison.
Je lance donc un sort sur sa lame et je lui indique :
Je viens de renforcer votre lame et de la rendre plus aiguisée.
Voilà, nous sommes ainsi parés et j’entre dans la tour. Il y a des meubles cassé un peu partout, des taches de sang sur le sol, mais il n’y a pas de corps visible et surtout, la porte d’entrée n’a pas été forcé, elle est simplement ouverte, le verrou bien mis sur le côté et le madrier censé apporté une protection supplémentaire en cas d’attaque, est rangé à sa place, sur son support.
C’est comme si le danger était venu de l’intérieur et non du dehors. La tour faisant trois étages, je commence par le rez-de-chaussée, mais à part une cuisine et des espaces de rangements, il n’y a pas grand-chose. Il y a toujours des traces de luttes, des flaques de sang prouvant que des combats ont eu lieu, mais toujours aucun cadavre.
Je monte le plus silencieusement possible l’escalier en pierre menant au premier étage, mais je m’arrête avant d’atteindre le palier, car je vois deux morts-vivants, des anciens disciples de mon ami d'après leurs vêtements, mais qui semble complètement inerte, comme s’ils attendaient quelque chose. Je fais donc signe à celui dont j’ignore toujours le nom, ce qui n’est guère pratique vous en conviendrez, pour qu’il s’en occupe. Pour ma part, je vais rester prudemment en arrière, comme à mon habitude.
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