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  • Dim 5 Mai - 8:15
    La carte de la discrétion n’avait pas été la bonne au dernier tour de parole mais au moins, il était resté cohérent dans la partition du Marchand de Sable. Après lui, des langues se déliaient enchaînant un tissu d’accusations farfelues contre les membres efficaces de l’organisation... Aussitôt contrecarrer par le contrebandier à la solde du Baron : ce dernier ôta les mots de la bouche de la “taupe” et Dieu merci son corps d’emprunt l’empêcha de sourire devant le ridicule de la situation... Voilà un avantage de cette identité qu’il ne soupçonnait pas : idéal pour masquer un peu plus ses émotions. Le souci, c’est que ce petit discours, certes sarcastique à souhait, dédouanait un nouveau chef de cellule, ce qui n’arrangeait pas les affaires de l’Epée-lige du Couple Impérial...

    Puis la tension monta nettement d’un cran lorsque Vaenys scella la porte grâce à sa sombre magie. Mais quelle mouche l’avait piqué pour qu’il soit aussi sûr qu’un traître soit responsable de tous ses malheurs ? Celui qui avait été élevé comme un Empereur et qui peinait désormais à rester le maître du marché noir était tellement gonflé d’orgueil que sa capture ne pouvait être de son fait et de l’incompétence de son système de sécurité. Il n’était jamais bon d’insulter un Vosdraak mais pour se sortir de ce mauvais pas, le gobelin était bien obligé de mettre le nez du frère de l’Impératrice dans son caca. Bien sûr il y mettrait les formes, de façon à ce que le Baron ne se sente pas insulté et reporte son courroux sur un pion à sa disposition.

    Mais un nouveau tour de table commença, dans une ambiance bien plus toxique, en grande partie dû à la brume d’ombre qui les menaçait insidieusement. L’homme au masque corbin commença à mener une vraie enquête en utilisant des arguments qui pouvaient faire mouche chez le Baron : son dégoût pour les hybrides. C’était l’un des regrets de son identité, d’avoir choisi une créature naturellement hostile au Baron pour l’approcher... Voilà ce qui arrivait quand on ne prenait pas le temps de se renseigner comme il le fallait sur la cible à amadouer, il n’avait qu’à s’en prendre qu’à soi-même. Le défi était donc de taille mais le petit-être vert gardait l’intime espoir que ses mots qui n’étaient que du miel infusé de poison, puissent retourner une situation bien mal embarquée et même pas de son fait qui plus est...

    La femme masquée prit ensuite la parole pour apporter sa pierre à l’édifice. Bien sûr, faire accuser les hybrides semblait bien l’arranger, portant toujours plus loin les soupçons sur elle. Et profiter de leur faiblesse, connue de tous, pour les faire parler pouvait sembler une bonne idée pour ceux qui détestaient cette espèce. Pourtant cette tactique avait une faille : sous la torture, on pouvait faire dire n’importe quoi à n’importer qui, il suffisait de bien s’y prendre.

    L’homme-albatros se racla la gorge provoquant un bruit fort désagréable afin de prévenir l’assemblée qu’il allait prendre la parole. Une fois assuré de l’attention des membres du conclave, l’assassin déposa son masque sur la table comme l’avait fait le contrebandier – lui aussi n’avait rien à cacher de ce côté-là - puis fixa la Danse-mort :

    Hummm, oui nous pourrions également me laisser quelques temps avec vous et après vous avoir ouvert, très, très, trop lentement vos entrailles, nous vous ferons jurer que vous êtes la maîtresse de l’Empereur lui-même tellement la douleur sera insupportable.    

    Puis les yeux rouges se reportèrent sur le Baron.

    Arrêtons les raisonnements qui n’ont ni queue ni tête et soyons pragmatiques comme le suggère notre chef des Parfums de l’Invisible. Même si je doute que dans vos dissections vous n’ayez trouvé la moindre trace de trahison dans tous les hybrides que vous avez charcuté... Nous espérions un peu plus de jugeote d'un homme de science tel que vous, la trahison ça se passe là-dedans. Ca se saurait depuis le temps si tous les hybrides étaient systématiquement des traîtres.    

    L’hybride indiqua de son doigt emplumé sa petite cervelle.

    Et vous pouvez me racontez ce que vous voulez, jamais vous ne trouverez ce genre d’informations avec un bistouris...

    Bref, revenons-en aux faits. Vous avez été capturé par l’Oreille, c’est bien regrettable mais c’est bien un fait. Vous êtes ressorti indemne et sans vouloir vous vexez, vous n’avez pas besoin de nous expliquer qu’il ne souhaite pas exécuter le frère de sa chère et tendre épouse... Alors nous vous demandons, qui ici savait que vous rendiez au Sémaphore ?
       

    Le regard de l’hybride parcouru alors tous les membres de l’assemblée puis finit par se fixer sur un homme qui n’en avait pas placer une depuis un long moment : Wulfric.

    Votre cher bras-droit peut-être ? Ne s’est-il pas fait capturer lui aussi par les Services Secrets Reikois ? Et le voilà ici comme une fleur, indemne... Ça ne vous vient pas à l’idée que votre plus proche collaborateur soit aussi les yeux et les oreilles de la Couronne ? Pendant que vous passiez un sale quart d’heure avec la Griffe et l’Oreille, lui prenait certainement le thé avec des agents de vos deux ennemis tout en communiquant des informations sur notre pauvre ami esclavagiste ici présent par exemple...

    Un silence s’installa après ces lourdes accusations et l’assassin en rajouta une couche.

    Nous avons collaboré avec lui avant notre... association et si nous n’avons pas eu à nous plaindre du résultat final, vous avez bien vu sa tronche lorsque nous vous avons ramené la tête du Nylsark ? Cet homme n’a aucun cran, il s’est pissé d’ssus quand j’ai égorgé l’autre traînée pour être sûr de ne laisser aucune trace. Alors que s’est-il “vraiment” passé pendant ton interrogatoire avec les services de l’Oreille, Wulfric ?    

    C’était un bon gars pourtant et était victime d'une accusation totalement injuste. Dommage pour lui, les évènements faisaient qu’il avait le costume du suspect idéal. Et dans cette partie d’échec qui venait de s’installer dans la salle du Conclave, Stadzank avait clairement l’intention de sacrifier une des pièces maîtresse du Baron.

    Pourtant, voyant une coalition ant-hybride voire le jour autour du trio Vaenys, l’homme au masque corbin et la femme masquée, l’espion se devait de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier et se préparer au pire. Une chasse au traître venait de se déclencher alors que seul l’incompétence avait mené à cette conclusion... Mais le Baron avait eu le nez creux, il fallait parer à toutes éventualités. Il profita de la prochaine prise de parole qui s’en suivrait pour concentrer légèrement son mana d’ombre afin de générer deux sbires qui se fonderaient sagement dans la brume provoquée le maître des lieux. On est jamais trop prudent et deux alliés sûrs dans la pièce seraient certainement pas de trop si la réunion devait tourner au vinaigre.
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  • Lun 13 Mai - 21:51





    - Grande Salle Souterraine, Kyouji -

    Une chance que le Baron ai gardé ce stupidement ridicule enfantillage de garder des masques pour ses entrevues avec ses subordonnés. Primo, tous savaient qui se cachait derrière le masque du Baron, ou tout du moins, la plupart ici le savaient. Secundo, la plupart des masques ne servaient à rien, notamment pour le Marchand de Sable et le Chef des Marchés de l'Ombre. Tertio, c'était digne d'un compte à l'eau de rose pour jeune pucelle, ou pour républicain. Finalement, c'était du pareil au même. En outre, en dépit du froid glacial difficilement compensé par les braseros de la pièce, ils avaient vite fait d'étouffer sous leurs masques.

    De surcroit, Zaïn Tevon-Duncan commençait à bouillonner sous sa cuirasse. Une rage latente remontait jusqu'à ses oreilles, envenimée par les paroles acerbes du paltoquet qu'il avait en face de lui. Et si le Baron n'avait pas déployé sa magie pour abattre le premier qui se lèverait, l'hybride se serait bien jeté sur Carl Sorince pour en faire de la bouillie. Et s'il pouvait réduire en miettes l'impertinent en une demi-seconde, il parvint miraculeusement à se contrôler, jugeant qu'il ne servirait en rien à sa cause de réagir de la sorte, peu importe la gravité de l'avanie qu'il venait de subir.

    Si l'hybride avait considérablement changé ces dernières années, il avait tout de même gagné en sagesse, et bien qu'il ne lui en restait que des lambeaux depuis sa malédiction, il ne perdait pas de vue son objectif principal visant à répandre la Haine, la Douleur et la Désolation - entre autres - sur le Sekaï, or, tuer ce freluquet maintenant allait dans le sens inverse, Zaïn débarrassant le monde d'un parasite bien trop bavard pour son misérable mètre soixante-dix. L'hybride garda donc le silence, orientant son regard en direction du président de l'assemblée, tout en écoutant d'une seule oreille les interminables péroraisons de ses "pairs".

    Au fond de lui, il espérait une seule chose : que le Baron tue quelqu'un pour l'exemple ou juste pour se défouler, et qu'on passe à autre chose, le problème de cet hypothétique agent double pouvant facilement être ajourné, tant il était devenu inoffensif maintenant que son existence était connue de tous. Une cible se sachant surveillée ne laisse plus rien transparaitre. La méfiance allait s'installer entre eux, ce qui rendrait cet espion impuissant, l'isolant jusqu'à le faire compromettre.

    - Le temps aura raison de l'espion. Glissa-t-il à voix basse, dans l'attente que Vaenys conclue.








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  • Ven 17 Mai - 19:46
    Dire que la petite sauterie du baron allait de mal en pis relevait du piètre euphémisme. Un sort d'ombre paralysant, des soupçons jetés à tire-larigot, aléatoirement, et une brute boudeuse ne s'exprimant désormais que par des saillies quasiment monosyllabiques agrémentées de grognement bestiaux à l'éloquence discutables, ce n'était pas exactement ce qu'on attendait d'une réunion de pègre. Du moins était-ce à espérer?
    Ainsi, ce qui, jusqu’alors, avait été distrayant, commençait doucement à devenir anxiogène. Voire même parfaitement inacceptable. Sans la moindre forme de retenue, les rivalités à peine dissimulée parmi les chefs de cellules éclataient au grand jour, à croire qu'ils n'attendaient que ça pour se menacer et s'accuser de tous les maux de la terre.
    Curieux sentiment pour un tueur tel que lui de se considérer, soudainement, comme le moins sanguinaire de la masse.
    Bien sûr, le déroulé de cette petite scénette n'avait rien de très frustrant, au contraire. Personne ne portait d'accusation sur lui et les hybrides en prenaient pour leur grade.
    Mais il y avait une église à remettre au milieu du village, tout de même.
    “-Tout ça est très intéressant.” Mentit-il en retirant prestement son coude de l'étreinte d'une griffe d'ombre venant de se matérialiser. “Mais j'aimerais rappeler à tous que votre mésaventure, cher Baron, date d'une époque où je n'étais pas encore parmi vous.” La révélation fit son effet et il ponctua ses dires en s'inclinant devant l’attablée : “C'est moi, le petit nouveau.
    Cela dit, le serpent repoussa sa chaise, se redressa lentement et vérifia en quelques pas que les ombres l'épargnaient bien.
    “-Je suis donc, jusqu'alors, le seul insoupçonnable du lot.” Aimable, après s'être levé, le Serpent prit soin de pousser son siège contre la table. Calmement, il marcha jusqu'à la place du maître des lieux pour se tenir derrière-lui, comme l'aurait fait jadis un conseiller royal. Vaenys n'avait jamais été un imbécile et comprenait à quel point la réputation d'un mercenaire valait plus encore que l'or, qu'il lui fournissait d'ailleurs également avec générosité. Inaccusable au sujet de cette trahison spécifiquement, Carl se voyait occuper une place inédite que jamais il n'aurait cru un jour pouvoir occuper en toute honnêtement :
    Celle de l'innocent.
    Alors autant en profiter, puisque personne d’autre ne pouvait le faire. Tout comme personne d’autre ne semblait saisir que, dans toute cette macabre histoire de trahison, une occasion plus que bienvenue se présentait à eux :
    “-Cela étant dit, je reste assez circonspect. Depuis le début de cette agréable réunion, nous n’avons eu de cesse de promettre au traître de sordides traitements ou -pardonnez-moi pour l’offense- une amnistie totale peut-être un peu trop belle pour paraître honnête. Si j’étais le traître -et je ne le suis pas- j’avoue que je serais déjà en train de préparer un coup d’éclat, quelque chose qui me permettrait au moins de partir avec un soupçon de panache, éventuellement en emportant quelqu’un avec moi.
    Court silence. D’un demi-pas, il se plaça un peu plus derrière son patron, comme pour se protéger d’un éventuel projectile.
    Une mimique qui n’était qu’à moitié humoristique.
    “-Selon moi, il faudrait changer de perspective. Au lieu de chercher à savoir qui est le traître, cherchons plutôt à le comprendre : Déjà, c’est un agent de l’empire, ce n’est pas un traître, en réalité, c’est un fidèle. Sa fidélité va simplement à d’autres que nous.” D’un haussement d’épaule doublé d’un sourire goguenard, le mercenaire balaya l’évidence qui allait suivre. “Il nous a menti et nous a trompé? Bien, c’est le jeu. Comme écrit par notre ami Corbin…Le n°1, je veux dire : Nous sommes tous coupables de faits semblables, ici, alors je ne vais pas lui jeter la pierre parce que sa fidélité n’est pas la mienne…Par contre, si le gars est un espion, il n’est certainement pas parti de chez lui les mains dans les poches sans informer ses supérieurs de l’endroit où il se rendait. Ce qui veut dire que, malgré les apparences : Nous avons -théoriquement- tous une lame sous la gorge. Si, la dernière fois que l’espion a chuchoté à l’oreille de ses amis, notre bien aimé baron s’est retrouvé avec la Griffe et sa bande de joyeuses drilles dans le dos, peut-être serait-il de bon aloi de penser à la négociation plus qu’à la menace, non?
    Un coup d'œil rapide en direction de l’attablée le rassura sur le fait que les plus vifs d’esprits -donc pas l’esclavagiste- parvenaient encore à suivre le fil de ses pensées. A sa défense, si le Baron avait eu la malchance d’avoir un infiltré parmi les siens, le chef des malfrats s’était débrouillé pour s’entourer malgré cela d’une bande disposant d’assez de sang-froid pour ne point en venir aux mains dès lors que la tension montait et malgré la teneur de certains propos.
    “-Parce qu’après tout : Un espion, quand il fait bien son travail, ne se fait pas détecter. Si il se fait détecter par ceux qu’il espionne, c’est que ledit travail est mal fait. Et puisqu’on l’a envoyé ici, lui, plutôt que l’armée, alors ça implique que ses employeurs souhaitent obtenir quelque chose de nos échanges, des informations -très probablement- qu’il n’obtiendra point puisqu’à dire vrai, nous savons qu’il est là. Sa mission est donc un échec. Nous le savons. Il le sait. Et plus que sa vie, il risque de perdre la confiance de ses employeurs, comme n’importe quel outil s’étant montré faillible au pire moment. Par extension : nous n’avons pas simplement sa vie entre nos mains, mais sa réputation. Je propose donc qu’au lieu de le massacrer, il continue à travailler avec nous.
    Court silence.
    Évidemment, la proposition n’emballait pas grand monde. Le poison de ses yeux se porta sur un Wulfric estomaqué et un Vaenys aux traits imperturbables.
    “-Bien sûr, il sera écarté des réunions et ne devra en savoir que le strict minimum. Soyons sérieux.”De nouveau, le serpent reporta son attention sur les accusés. “Qu’importe ton identité, aimable espion, tu restes le ver au milieu du fruit. Mais si nous te gardons parmi nous après t’avoir découvert en t’imposant un subtil changement de fonction, non seulement tu survis, mais tu ne passes pas pour un con devant tes employeurs ! Nous pourrions te proposer une nouvelle couverture plutôt que la mort. Celle d’un rétrogradé, ayant dû s’incliner face à l’intronisation d’un nouvel élément particulièrement prometteur à la tête de ta cellule !
    Déjà, Carl le lisait dans leurs attitudes, certains comprenaient enfin le cheminement de ses pensées. Quel était le but de toute cette logorrhée, de ce brusque appel à l’apaisement :
    “-Étant, comme dit plus tôt, parfaitement et totalement innocent, je me propose fatalement pour prendre la tête d’une deuxième cellule si il le faut. Ainsi, relayé au rang de simple exécuteur, la baisse de qualité des informations que toi, l’espion, tu rapporterais serait fatalement remarquable, sauf si nous y mettons tous du nôtre et daignons, parfois, t’offrir quelque menues miettes que tu t’empresserais à ton tour d’offrir à tes employeurs pour conserver ta réputation et ta tête. Ça serait une sorte de…Dîme? Pour s’assurer du maintien de la bonne entente entre nous tous. Mais pour ça bien entendu, il faudrait que l'espion se découvre pour s'engager à ne pas révéler sa disgrâce auprès de ses employeurs.” Enfin, son habituel sourire carnassier refit surface. Ses lèvres s’écartèrent, dénudant ses crocs, dévoilant l’appétit vorace occupant son esprit et sa vie depuis le premier jour. “Après tout, la corruption est plus agréable que la condamnation, non?
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  • Ven 17 Mai - 22:14
    Le Baron, désormais à visage découvert, écoutait chacune des paroles prononcées -ou projetées- par ses Chefs de Cellule. Chacun semblait avoir en sa possession, des arguments valables et de taille. Certains semblaient s’appuyer sur la haine du Vosdraak envers la race hybride, ces pathétiques êtres vivants qu’il considérait comme des erreurs de la nature, des personnes à éradiquer au plus vite. Pourtant, il en comptait deux dans ses rangs. Pourquoi ?
    Simplement parce que chacun d’entre eux avaient des qualités qu’il était difficile de retrouver chez autrui. Le Marchand de Sable était un assassin hors pair, il avait su le prouver à Vaenys lors de l’exécution du sous-officier de l’armée. L’autre était une brute épaisse annihilant la moindre personne se mettant en travers de la route du Baron. Bon, ce n’était pas en tout temps une qualité, loin de là, mais sa puissance de frappe était suffisante pour qu’on le gardât.

    La tension était palpable avec, d’un côté Isolde qui n’attend que les indications du prince déchu pour détruire la psyché des hybrides et, de l’autre, ce bon vieux Carl qui tint un discours tangible, mais, qui utilise Vaenys comme bouclier humain. L’héritier Draknys tourna légèrement sa tête vers le Docteur, étant donné que, dans un premier temps, il devait lui apporter une réponse quant à ses dernières paroles.
    « J’apprécie grandement votre raisonnement, cher associé. Ce serait tout à fait mon style de vous monter les uns contre les autres, pour voir qui de vous est le plus fidèle, qui de vous est prêt à se battre pour me donner satisfaction, même s’il devait tuer un innocent. Hélas, je peux vous le confirmer sans trop m’avancer, il y a bel et bien un espion parmi nous. Sinon, jamais cette Tovyr n’aurait pu venir à ma rencontre ce soir-là. Seuls les Chefs de Cellule sont au courant de mes agissements de ce genre. Ah moins que la magie permette l’écoute de personnes sans leur consentement, je ne suis pas au fait de toutes les avancées magiques. » Répondit le prince déchu, son visage ne démontrant aucune expression, aucun mouvement physionomique.
    Il aurait préféré que cela ne soit qu’un test destiné à ses chefs de Cellule pour tester leur fidélité et leur loyauté. Mais, ce n’était malheureusement, pas le cas.

    Se redressant pleinement sur son siège, son dos épousant parfaitement les formes de celui-ci, son visage pivota en direction de la liche. Isolde qui, comme le Docteur, démontrait une certaine haine envers les hybrides. Alors, si Vaenys était si persuadé qu’elle n’était pas une traîtresse, pourquoi, contrairement à Carl, les ombres l’avaient blessée ? Eh bien, c’était très simple, non seulement, il avait besoin que le traître potentiel s’attaquât à elle pour déceler un étrange comportement chez lui, mais aussi, il savait qu’avec sa nouvelle nature de morte-vivante, elle obtenait une immunité raciale qui lui permettait de rendre les lames d’ombre beaucoup moins douloureuses. D’autant plus qu’avec l’agressivité d’Isolde, il était facile de vouloir l’accuser.
    Vaenys esquissa tout de même un faible sourire à peine perceptible, montrant son appréciation envers les paroles de la Chef des prostituées. Chacune de ses paroles semblaient être choisies pour former une poésie macabre et délicieuse à l’écoute. De l’Art.
    « J’apprécie grandement votre idée, Danse-Mort. Aussi, j’aimerais que, si l’un d’entre nos chers amis hybrides tente quoi que ce soit de brusque, vous l’annihiliez par votre dévastatrice puissance psychique, comme vous me l’avez recommandé. J’ai pleinement confiance en votre capacité à manipuler les arcanes pour qu’ils sachent se tenir tranquilles. » Déclara le Roi de la Pègre, appuyant très nettement ses dernières paroles.

    Le regard d’améthyste de l’héritier des Draknys glissa désormais en direction de l’homme-albatros. Il était certainement celui qui était le plus avide de sang en l’instant, s’attaquant directement au Lycanthrope qui lui, n’avait guère ouvert la bouche depuis le début de ce Conclave qui, somme toute, devenait de plus en plus intéressant.
    Mais avant cela, les menaces proférées envers l’ancienne étudiante de Drakstrang ne manquaient pas de surprendre le Baron. Tant de violence dans une assemblée de criminel, rien n’allait plus dans ce monde de fou. Même ici, dans sa forteresse souterraine, Vaenys n’était pas en sécurité.
    « Tout d’abord, Marchand de Sable, je tiens à appuyer les propos du Docteur en soulignant que oui, les Hybrides sont tous des sales races répugnantes ayant des prédispositions pour la trahison. Après tout, comment peut-on être saint d’esprit lorsque son paternel est capable de s’accoupler avec la première chèvre venue ? Ou, dans votre cas, lorsque votre mère s’est fait tringler par un albatros, en espérant que ça se soit fait dans ce sens-là. » Pesta-t-il à l’encontre de son Chef de Cellule.
    « Cependant, vous avez raison. Si j’ai encore la tête sur les épaules et que je suis assis à cette place, c’est bien parce que Tensai est trop faible pour m’exécuter, grâce à la volonté de ma sœur. Un Roi digne de ce nom n’écoute pas les décisions de sa femme, c’est certainement pour cela que la crédibilité de Tensai s’est vue baisser depuis la révolution. Mais, nous ne sommes pas ici pour parler politique, cher Marchand de Sable. Alors, pour reprendre, oui, Wulfric était au courant, il est même venu avec moi et s’est fait capturer par les brutes de Dévoreurs ou de Serre Pourpre, je ne sais pas. Et à vrai dire, ça ne m’intéresse absolument pas. Comme vous l’avez dit, Wulfric est mon fidèle bras droit, à mes côtés depuis plus d’un demi-siècle alors que vous étiez encore loin de voir le jour. Aussi, j’aimerais ajouter que, si nous sommes tous venus masquer à la base, c’était pour que l’identité de tous soit en sécurité. Accuser directement mon bras droit et, en prononçant son nom en plus, est une faute grave. Même si tout le monde ici le connaît, ce n’est pas une raison. J’espère au moins que malgré votre cervelle d’hybride débile, vous allez réussir à comprendre cela. Vous mettez en péril le bien de mon plus fidèle serviteur. Je n’aurai donc aucun mal à dire que vous êtes le traître, même si pour l’instant, je ne suis pas en mesure de soupçonner qui que ce soit, même pas vous. » Ajouta-t-il, détournant son regard d’améthyste envers Wulfric, tout en lui faisant un signe de la tête.

    Le Lycanthrope à la crinière brune se leva instantanément, sans dire le moindre mot. Il souleva légèrement son habit supérieur, dévoilant la marque laissée par les violences de Lyra. Une longue entaille suivant ses côtés, une belle cicatrice qui ferait tourner la tête à plus d’une. Son regard d’or rivé droit sur l’hybride-albatros.
    « Ceci, cher Marchand de Sable, est la marque que cette salope de Tovyr m’a laissée, alors même que je lui donnais les réponses qu’elle attendait. À savoir que le Mage d’État ne savait pas qui l’attendait au sommet du Sémaphore. Vous imaginez ? J’ai collaboré parfaitement et pourtant, cette détraquée m’a tout de même torturé. Aussi j’ai effectivement, sous ordre du Roi, vendu la Cellule de Falsification. De son cœur, à la tête de l’ancienne chef de Cellule, qui aujourd’hui, doit croupir dans les pires geôles de la cité. Je n’ai rien d’autre à ajouter. » Déclara Wulfric, tout en reprenant place sur son siège. Une prise de parole rapide, mais efficace. Vaenys n’en attendait pas moins.

    Vaenys fut pris d’une certaine rage, le Marchand de Sable faisant tout son possible pour descendre Wulfric qui, évidemment, n’avait rien fait de mal. D’après Vaenys, bien entendu. Finalement, une confiance aveugle s'était installée entre eux. Pouvait-il vraiment être le traître ? Aucune possibilité ne devait être exclue. Vaenys s’apprêtait à reprendre la parole, quand Wulfric l'a repris à son tour.
    « J’aimerais aussi ajouter, que, si j’ai pu paraître dégoûté, ce n’est pas par manque de cran. Simplement, la Danse-Mort aurait su garder cette fille au silence. Vous n’aviez pas à lui trancher la gorge, pour ne pas laisser de traces. Nous avons de multiples moyens à notre disposition qui ne nécessite pas forcément de faire preuve de violence. Croyez-moi, j’ai tué bon nombre de personnes pour messire Draknys, parfois même ses propres gardes, lorsque nous étions à Ikusa. Avant que la vérité n’éclate, je ne savais même pas qui il était, et pourtant, je lui suis resté fidèle, au péril de ma vie. Vous n’êtes personne pour me juger ainsi, Marchand de Sable. » Grogna le Lycanthrope, ses prunelles se fendant à la verticale. La colère montait, il était à deux doigts de se transformer, puis son regard se perdit dans les trous du masque d’Isolde. Une vive douleur, ne durant qu’une demi-seconde, puis le calme revint.
    « Veuillez m’excuser. J’ai horreur que l’on me traite de lâche, alors que j’ai littéralement donné ma vie pour mon Roi : Sieur Vaenys Draknys. » Conclut-il, se vautrant désormais dans son assise, le calme revenu.

    Vaenys arqua un sourcil, se demandant littéralement ce qu’il vînt de se produire, puis reporta son attention sur le Marchand de Sable.
    « Bien. Je pense que Wulfric a tout dit. Il a, comme vous avez pu le voir, été torturé par l’insignifiante. Il m’a toujours été dévoué, je pense que je n’ai rien de plus à ajouter sur votre cas, Marchand de Sable. Tâchez juste de mesurer vos paroles, que ce soit envers moi, ou envers Wulfric qui, pour rappel, aurait pu vous éliminer dès lors de votre faux-pas. » Conclut-il sur cette partie. Décidément, il avait eu beaucoup à dire avec l’interaction du premier hybride.

    Malheureusement, tous n’étaient pas aussi bavards. Zaïn s’était montré plus loquace par le passé, à croire qu’il avait oublié une grande partie de son cerveau en République. Enfin, c’étaient des choses qui pouvaient arriver, lorsque l’on s’aventurait avec cette tripotée de lâches. Bref, les prunelles du Baron glissèrent désormais vers le visage masqué de Zaïn.
    « La lâcheté des Républicains aurait-elle déteint sur vous, mon cher ? Ou bien, avez-vous laissé le peu d’intelligence qu’il vous restait en République ? Comment puis-je vous nommer, d’ailleurs ? La brute épaisse ? Bref. Vous le savez, ce n’est pas le grand amour entre vous et moi, ça ne l’a jamais été d’ailleurs. Simplement, j’aimerais que vous vous montriez un peu plus enthousiaste. Il s’agit-là de débusquer un homme qui, malheureusement, pourrait vous vendre à l’Empereur. Si vous n’essayez pas de communiquer davantage, ne comptez pas sur le peu de protection que je suis en mesure de vous accorder face au service secret Reikois. Déjà que les Ministres sont capables de débouler à n’importe quel moment sur nous, il serait fâcheux qu’en plus il vous fasse parler si vous veniez à être capturé. » Cracha le Vosdraak, sans perdre plus de temps à discuter avec quelqu’un qui, visiblement, n’était pas ouvert à la conversation.
    Dommage, parce que, dans ses souvenirs, Zaïn était parvenu à le convaincre non seulement grâce à sa force, mais aussi grâce à ses mots. S’il en avait l’envie, il pourrait se joindre à la discussion et aider à déceler le traître. Malheureusement, ces sauvages de républicains l’avaient bien traumatisé.

    Vint enfin le moment de réagir au magnifique. Celui qui avait bravé les ombres sans le moindre mal pour venir se poster dans le dos du Baron. Même s’il n’avait pas grand-chose à lui dire personnellement, son discours était décisif pour la suite de ce conclave. Ne pas jouer sur la violence, voilà la clé de la réussite.
    « Comme d’habitude, j’apprécie vos interventions, Carl. Cependant, ne rêvez pas, vous ne prendrez pas les rênes d’une seconde Cellule, bien que je ne doute point du fait que vous en soyez parfaitement capable. Mais, comme vous l’avez souligné, vous êtes ici le seul à être totalement lavé de tout soupçon. Maintenant, tout le monde le sait. Peut-être que cela changera les comportements un peu trop offensants de certains… hybrides. Votre esprit affûté nous permet d’offrir une possibilité moins contraignante aux traîtres, c’est certain. Alors, laissez-moi à tous vous raconter une chose. » Conta le prince déchu, un léger sourire aux lèvres.

    Le Vosdraak leva la main, la faisant instantanément disparaître dans les ombres aussi tranchantes que des lames de rasoir. Puis, il tourna sa main, dissipant instantanément chacune des ombres présentes dans la pièce. À la place, deux gardes d’ombre apparurent de part et d’autre de la seule et unique porte. Une manière de garder un minimum de sécurité, pour que personne ne soit en mesure de s’échapper.
    Promptement, le Vosdraak se leva, puis marcha jusqu’à l’autre bout de la table, tout en réfléchissant. Carl touchait juste, il ne fallait pas jouer sur la violence, promettre autre chose que la mort à l’espion. Seulement, Vaenys ne pouvait pas se fier qu’à cela. Un espion était imprévisible. Non, il fallait être beaucoup plus malin que cela. Il savait comment fonctionnait la main de l’Empereur et donc, fatalement, il savait comment les services secrets reikois fonctionnait.
    Un espion, la métamorphose, une nouvelle identité. Tout simplement. Seulement, la métamorphose ne durait qu’une petite heure, c’était d’ailleurs l’un des problèmes rencontrés durant sa conquête de Justice. Cet arcane avait failli, à plusieurs reprises, avoir raison de lui. Ainsi, une solution évidente était de jouer sur le temps.

    « Les services secrets reikois possèdent, comme tout organisme de ce type, un fonctionnement très complexe. Sauf pour le SCAR, en république, ils ne servent absolument à rien et, leur directeur est un orphelin qui a été placé là parce qu’il était le fils à maman. Il n’a absolument aucune compétence en espionnage et encore moins en assassinat. Comme beaucoup de ces lâches d’ailleurs, qui préfèrent se protéger derrière des murs infranchissables plutôt que de venir aider la nation voisine à combattre de faux dieux. Vous rendez-vous compte de la stupidité dont font preuve les républicains.
    Bref, comme je le disais, les services reikois possèdent un fonctionnement extrêmement complexe. L’Oreille, dont je tairai le nom, en est le chef. Un homme aussi impitoyable que Tensai et dont la soif de sang n’a aucune limite. Il sait tout de tout le monde, tant ses hommes sont efficaces. Une efficacité que j’aimerais d’ailleurs retrouver ici. Je vais vous faire une faveur, pour que chacun puisse agir en fonction de leurs intérêts respectifs, je vais vous révéler les trois branches de l’Oreille ainsi que leur fonctionnement.
    Le Vent est celui qui se bat et qui traque tout ce qui touche au fanatisme et aux sectes. Il s’assure de donner les informations nécessaires à l’empire, pour par exemple, aller massacrer la population se montrant trop enthousiaste à l’idée de voir les Titans revenir. Il travaille de près avec la Griffe.
    L’Eau est celui qui enquête sur ce qu’il se passe à l’étranger. Ainsi, il va chercher les renseignements en République, à Melorn et, c’est à peu près tout. Il travaille de près avec la Voix.
    Le Feu est certainement celui dont nous devons le plus nous méfier. C’est lui qui est en charge de faire régner l’ordre sur le territoire Reikois, mais aussi de traquer la Pègre. C’est, embêtant, pour nous, n’est-ce pas ? Il est sans aucun doute une cible de choix à abattre pour nous. Lui, travaille de près avec le Cœur.
    Là où je veux en venir, c’est que je sais parfaitement comment fonctionnent les services secrets. Je suis capable de me mettre à la place d’un espion, mais aussi de penser comme lui. Vaenys Draknys se tient debout, au milieu d’une pièce, sans rien pour le protéger. Seulement, je ne peux pas l’abattre, sous ordre de l’Impératrice. C’est bien pour cela que moi, je me permets de me tenir debout sans avoir peur.
    En plus de cela, je sais qu’il est forcément métamorphosé. Comme vous le savez, la métamorphose est un arcane puissant pouvant berner ceux n’ayant pas les outils pour la détecter, mais seulement pour une petite heure. Et, je vous le garantis, personne ne sortira d’ici avant une bonne heure. Ainsi, espion, il est inutile de rester caché plus longtemps. Si tu ne le remarques pas, je ne fais que gagner du temps. »
    Expliqua Vaenys, le sourire aux lèvres. Il s’empressa de reprendre.

    « Seulement, comme l’a souligné notre ami, la corruption est plus agréable que la condamnation. Si un espion a réussi à me berner, moi, le Roi de la Pègre, alors, il est extrêmement doué. Aussi, il serait idiot de ma part de vouloir me débarrasser d’un tel être, vous ne pensez pas ? Je me suis fait avoir et, pour une fois, je vais ranger mon égo de côté pour justement, prendre la bonne décision. Et la bonne décision n’est pas de simplement tuer l’espion, mais plutôt de s’en servir pour le retourner contre ses employeurs, n’est-ce pas, Carl ?
    Si l’espion sort maintenant de sa cachette, alors je lui promets qu’aucune violence ne sera prodiguée à son encontre. Simplement, je ne peux bien évidemment pas le garder proche de moi, pas en Chef de Cellule. Il n’aura plus non plus accès à cet endroit, ni à la Grand-Place je le crains. Je ne peux pas me permettre de laisser un potentiel accès gratuit ici à l’empire. Cependant, je lui trouverai un autre travail, si d’aventure il le souhaitait. Un travail qui, j’en suis certain, profiterait autant à moi qu’à lui.
    Ainsi, espion, je vais te demander de dissimuler dès maintenant ta métamorphose. Je ne te demanderai rien de plus, pas même ton identité. Je considérerai que, puisque tu es ici, c’est bien parce que tu travailles pour l’Empire. Qui d’autre, sinon ? Mais je ne te demanderai aucune confirmation, étant donné le travail que j’aurais à te proposer.
    Bien, il me semble avoir tout dit. Ton destin est entre tes mains, espions. »
    Conclut le Vosdraak, se tenant droit devant toute l’assemblée de criminels. Son regard passa sur chacun des visages masqués de ses interlocuteurs, attendant avec impatience la dissipation du sort de métamorphose et, la révélation de l’espion. Il acceptait sans mal le fait d’avoir été berné, cela faisait partie du jeu, après tout, il ne pouvait s’en vouloir qu’à lui et à personne d’autre.
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  • Dim 19 Mai - 18:56
    Et voilà, il avait fallu que tout ce petit monde se persuade qu'un espion était parmi eux… Et qu'il était forcément métamorphosé. Ah Vaenys avait l'éloquence de la plus haute noblesse reikoise, ça on ne pouvait pas le nier… Mais pour le raisonnement, on repassera. Seul un concours de circonstances malencontreux avait poussé le traître dans ses retranchements… Mais comment on était-on arrivé là ? Soit cette parodie de Vosdraak bénéficiait des conseils de Zeï, la chuchoteuse en personne ou soit il avait foi en une intuition basée sur du néant.  

    Peu importe, l'assassin était dos au mur et il était temps pour lui de jouer sa plus grosse carte. Il avait déjà connu cette sensation lorsqu’il s'était fait cueillir pendant son sommeil par les services secrets reikois voilà presque 8 mois… Une sensation de fin de partie et cette fois-là il n'avait rien pu faire que de se laisser broyer par la machine de guerre reikoise. Promis à la corde, il avait finalement fait le serment de servir le Couple Impérial et avait réussi à arracher la protection de son clan en retour…

    Aujourd’hui les perspectives étaient les mêmes,  il serait bien sot de croire une seule parole du Baron : il venait de faire une proposition identique juste avant et le gobelin savait bien que s'il acceptait et révélait son identité,  il finirait massacrer par ses paires ou pire, capturé et torturé par les hommes de la pègre.  

    Alors, avant que sa métamorphose prenne fin, il faudrait qu'il trace sa propre voie,  qu'il reprenne la main sur le déroulé des événements qui n'allait de toute façon pas du tout dans son sens. Les membres du conclave ne pouvaient le savoir mais la plus grosse crainte du gobelin était de se faire prendre vivant : si le couple Impérial ou Zéphyr le soupçonnait de le trahir, ce n'était pas non seulement sa vie qui était en danger mais celle de son clan tout entier. Ce qui lui avait mis des mois à tout construire pouvait s'embraser avec un simple doute sur sa personne. Si Stadzank ne faisait que peu de cas de son destin personnel, c'était tout autre chose lorsqu'indirectement, sa famille pouvait retomber dans la ruine voir pire, être rayé de la carte par sa faute.

    Lentement, l'homme mi-albatros se leva puis frappa dans ses mains très fort puis pouffa de rire. Toute cette bande de crapules allaient vite se rendre compte que son phrasé était différent, comme si c'était quelqu’un d'autre qui parlait à sa place.  

    Bravo Vaenys, je vous le concède,  vous avez démasqué mon personnage du Marchand de Sable. Maintenant que vous avez réalisé la prouesse intellectuelle de découvrir qu'un assassin utilise la métamorphose, je suis curieux de savoir qu'elle sera la prochaine : que l'eau ça mouille ? Ou que le feu ça brûle peut-être ? Ahaha mais quel génie nous avons là… Pitoyable, à votre image.    

    On lui avait reproché à lui une faute grave : la blague. Ce n'était vraiment que du pipi de chat comparé à ce qu'il allait balancer maintenant. Le gobelin comptait traîner Vaenys et son assemblée dans la boue comme jamais ils ne l'avaient été de sorte que la tension soit à son apogée et qu'une fois qu'ils auraient tous le nez dans leur caca, il leur serait impossible de retenir le coup de grâce tellement leur égo allait être broyé.  

    Nous aurions pu faire de grandes choses ensemble, j'avais le sentiment que vous souhaitiez réellement remonter la pente mais non, vous restez le petit prince pathétique que vous avez toujours été,  vous contentant des miettes dans les souterrains comme un vulgaire rat pendant que l'Empereur culbute votre sœur sur "votre" trône avec votre bénédiction qui plus est... Vous vous êtes entouré de gens qui vous flattent en permanence, des incapables vous déconnectant complètement de la réalité… Regardez-les se cacher derrière votre fauteuil. Autrefois des hommes seraient morts pour vous et j'aurais pu devenir l'un d'eux mais, car vous ne pouvez vous vous en empêchez, vous avez tout gâché. Vous cherchez un espion de l'empire ? La première chose de sensé aurait été de garder cette information pour vous… Au lieu de ça vous nous emprisonnez ici et nous faite part de vos soupçons basés sur des arguments complètement... débiles, c'est le terme exact malheureusement. Par contre la traînée derrière vous qui vous possède surement grâce à son entre cuisse est au-dessus de tout soupçon j'imagine ? Et le guignol à bec non plus car vous êtes tellement fasciné par sa personne qu'il peut vous manger le cerveau sans que ça ne gêne personne ?      

    L hybride marqua une petite pause puis pesta et enchaîna tout en fixant uniquement le Roi de la pègre de Kyouji de ses énormes yeux rouges.

    Vous avez dépassé les bornes en me privant de ma liberté et en me forçant à révéler ma véritable apparence. Notre accord est rompu et je ne travaillerai plus une seule seconde pour cette organisation encore plus bancale que celle que j'ai quitté auparavant. Regardez vous dans une glace,  Vaenys : comment pouvez vous vous supporter ?    

    Sa main plongea à l'intérieur de sa veste, elle en ressorti avec le plan des souterrains puis après un nouvel aller-retour, il déposa sa clé lui permettant d'y accéder.

    Je vous rend vos accès à ce qui me semble être le seul véritable atout de votre organisation. Je vous libère de ma dette concernant le service dont nous nous sommes entendus puisque de toute façon,  vous n'êtes pas en capacité de l'honorer car je ne veux plus rien avoir à faire avec vous. Laissez-moi sortir immédiatement avant que ma réputation soit complètement ruinée…    

    Deux couteaux de lancer apparurent à ce moment là dans chacune de ses mains.

    Dans le cas contraire, j'éliminerai tous ceux qui se mettront en travers de mon chemin, vous égorgeant tous les uns après les autres, lavant ainsice monde de votre médiocrité crasse. Nous réglerons donc ce différent comme de vrais gentleman.    

    Ses cibles prioritaires seraient naturellement la catin en chef qui l'avait menacé d'une attaque mentale car il serait immédiatement mis hors combat par une attaque psychique. Bien sûr il devait également s'occuper du frère de l'Impératrice pour l'empêcher de canaliser ses sorts les plus puissants. Et il avait également un doute sur l'homme au masque corbin dont il ne connaissait rien et qui pouvait bien cacher une arcane qui pourrait broyer son esprit. Il était hors de question de perdre la boule sans pouvoir en égorger deux-trois avant de mourir. Les ombres étaient fidèles au poste, en place derrière leurs cibles, prêtes à agir de concert avec le maître assassin dans ce qui deviendrait son dernier baroud d'honneur.

    Ou dans le sang.    
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  • Lun 20 Mai - 0:51
    LE CONCLAVE DU CRIME
    LA PÈGRE

    Derrière son masque de porcelaine, Isolde fixait l’homme-albatros. Elle ne lui répondit rien, se contenta de rire à ses remarques, sans émotion. Un sourire étira ses lèvres, alors qu’elle pensait aux douces promesses de l’hybride. Elle imaginait les horreurs infligées à son corps mort, sa chair déchirée et ses entrailles putrides exposées. Cette lente agonie ne la faisait pas frémir, mais amplifiait son goût du sang. Si cet individu souhaitait jouer sur la perversité, il pouvait bien s’en amuser à sa guise.

    Les mots s’enchaînèrent, beaucoup trop de mots qui flottaient et rebondissaient sur les murs crasseux du repaire de la pègre. Et l’ennui s’était installé, rongeant l’esprit d’Isolde comme un ver affamé. Le venin des discours emplissait l’air, la monotonie s’installait et elle ressentait le besoin de s’occuper différemment. Distraite, elle se glissa derrière le Docteur. Elle saisit le petit carnet de notes de ce dernier, d’un geste furtif. Ce même carnet dans lequel elle avait aperçu, quelques mois plus tôt, les croquis de Mortifère.
    Retournant à sa place, en face de l’homme au masque corbin, un sourire sinistre et dissimulé étira ses lèvres. Elle ouvrit le carnet, se saisit du crayon de ses doigts fins et décharnés, puis elle se mit à griffonner. Elle commença à dessiner les poutres de bois, puis la corde. Elle insista sur cette dernière, détaillant ses reliefs avec précision. Les brins tordus, les fibres effilochées, les marques d’usure, comme si la corde avait déjà été utilisée. Ensuite, elle dessina la tête du bonhomme. Un visage grotesque, suspendu par le cou, la bouche ouverte et la langue pendante. Ses yeux, des orbites vides.

    Lorsque l’hybride évoqua la culbute de la sœur du baron, Isolde leva un sourcil, une lueur de curiosité dans le regard. Mais sans un mot, elle continua de dessiner. Les lignes formaient à présent un corps frêle, dont les épaules semblaient disloquées. Les bras pendaient mollement, les mains beaucoup trop grandes. Les jambes maigres, tombant sous le poids du corps. Elle écoutait d’une oreille la suite des paroles, tandis qu’elle ajoutait des détails à son dessin. Une chemise en lambeaux, qui laissait entrevoir un torse marqué de profondes entailles, de cicatrices plus anciennes, ainsi que des traces de coups de fouet. Certaines plaies ouvertes suintaient de brûlures infectées. La Danse-Mort s’arrêta, admirant son œuvre, satisfaite. Elle referma le carnet d’un claquement sec, puis le fit glisser sur la table en direction du propriétaire.

    La liche resta silencieuse, elle canalisa son mana en se relevant et d’un geste rapide, elle lança une puissante attaque mentale sur l’espion. Il était préparé et la visait déjà, elle reçut le couteau de jet dans l’abdomen. La douleur la traversa, brûlante. Toutefois, elle ne relâcha pas l’intensité de son sort. Celui-ci pénétrait l’esprit de sa victime insidieusement, déchirant ses pensées et sa lucidité. Les vagues de douleur, terribles, écrasaient la volonté de l’hybride.
    La mage noire attrapa le manche du couteau, ses doigts fins se resserrant sur ce dernier. Elle tira lentement afin de faire glisser la lame hors de sa chair. Le sang coulait très faiblement de la plaie, du fait de sa nouvelle nature. Elle porta néanmoins la lame à ses lèvres, puis lécha le liquide carmin qui la recouvrait, se délectant de cet exquis goût métallique.

    Elle marcha lentement vers le chef des Parfums de l’Invisible.

    - « Pourriez-vous empoisonner cette lame ? » Demanda-t-elle, certaine qu’il était partant à l’idée de faire souffrir l’intrus. Et observer les réactions de son corps se tordant de douleur.

    Lorsqu’il eut fini, il rendit l’arme à Isolde. Elle alla en direction de l’espion, toujours sous le joug de son sort psychique, qu’elle maintenait par plaisir. Il ne pouvait pas bouger, victime de son sortilège infâme. Quelques gouttes de sang perlaient de la blessure d’Isolde, rien d’inquiétant pour la liche. Le parasite semblait se broyer de l’intérieur, son esprit malmené et sous pression constante. Elle s’agenouilla délicatement à ses côtés, tenant fermement la lame empoisonnée. Et d’un mouvement sec, elle la planta dans son ventre. Elle prit plaisir à enfoncer profondément la lame. Le geste, bien que brutal, n’était pas létal. La chef de cellule répondait aux ordres du baron, elle n’avait pas l’autorisation de le tuer.

    - « Je crois que ceci t’appartient. » prononça-t-elle dans un doux murmure, en laissant la lame à l’intérieur de son possesseur. Puis elle se recula, arrêtant la portée de son sort psychique. Elle observa le corps frêle convulser sous l’effet du poison. Un spectacle d’agonie lente fait de spasmes douloureux et de gémissements étouffés.

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  • Lun 20 Mai - 14:35



    Les mains jointes, mon regard passait sur tous les protagonistes présents. Des accusations ici et là, des initiatives. Quand Isolde s'était levée pour se rendre auprès du Baron, naviguant dans les ombres et se délectant visiblement des griffures ombreuses qui vinrent tracer des sillons dans sa peau, je ne pus retenir un sourire sadique. Sa proposition, intéressante, éveilla en moi une nouvelle perspective à cette réunion particulièrement longue. Appuyer mon discours accusateurs de tortures mentales à l'encontre des êtres abjects qui se trouvaient à notre assemblée. Un projet particulièrement amusant. Ensuite, ce fut au tour du chef du marché noir de se lever. Curieusement, l'être au masque imitant un facies n'eut aucune ombre venant dévorer sa chair. Aucune hésitation dans la magie de Vaenys qui semblait volontairement épargner celui qui, déjà, énonçait des vérités et ses propres projets. Une langue de serpent, avide de pouvoir mais suffisamment intelligente pour utiliser la situation à son avantage.

    Puis vint ensuite le long, terriblement long discours du dirigeant de notre petite organisation. Me détournant très vite de ses propos, je me désintéressai assez de ce que le vosdraak racontait. S'il fut évident qu'il ne cherchait qu'à gagner du temps, son long palabre sur les services secrets reikois me donnait une migraine affligeante. Je n'avais ni envie, ni la patience pour me concentrer spécifiquement sur des propos ne servant que de distractions. Au lieu de cela, mon regard se porta sur les autres chefs de cellules présents au niveau de la table. Je cherchai à guetter leurs réactions, savoir ce qu'il en était de leurs pensées alors que le Baron tentait de refermer sur un intrus potentiel son piège maladroit. Mon regard bifurqua alors de nouveau pour venir accrocher la silhouette sombre de la Danse-Mort. Cette dernière avait subtilisé mon carnet et commençait à dessiner à l'intérieur. Curieux, je n'émis aucune protestation, aucune forme de mécontentement. Je me demandai bien trop ce qu'elle faisait pour créer la moindre esclandre ou m'inquiéter outre mesure. Le Baron acheva alors son discours, laissant un moment de silence flotter dans l'air avant que le Marchand de Sable ne se décide à prendre la parole. A nouveau, des discours commencèrent à s'enchainer de manière décousue. Il frappa dans ses mains, se leva, et commença son flot d'injures. Je fus étonné en vérité que les ombres ne lui soient pas tombées immédiatement dessus tandis qu'il avait osé quitter son siège. Mais le Vosdraak avait sans doute une idée derrière la tête, ou bien préférait-il laisser le chef de la cellule des assassin se décrédibiliser encore plus. Alternant mon observation entre l'hybride, le Baron et la Danse-Mort qui continuait de dessiner, je devais bien avouer que le tout prenait une tournure... Inédite.

    Le flot de propos injurieux continua ensuite, le Marchand de sable passant du roi de la pègre à la liche puis à moi. En insistant également sur un pseudo code d'honneur et le fait que ses nouveaux sbires se terraient derrière lui plutôt que de tenter de mourir à son image. Cette remarque, d'ailleurs, ne manqua pas d'élargir le sourire qui déformait déjà mes traits. Comment pouvait-on réellement parler de ce genre de chose au sein d'une organisation centralisée autour du crime, du vice et de la malhonnêteté ? Comment pouvait-on être aussi... Naïf ? L'hybride commença ensuite à s'exprimer sur la fébrilité de la pègre actuelle et de son ancien organisme. Là aussi, je trouvais ses mots amusants. La pègre de Vaenys était debout depuis des siècles, avant même que la créature bâtarde et issue de zoophilie ne soit venue au monde. Avant même que l'immondice qu'il était ne vienne fouler ces terres. Pourtant, la critique était bien présente et si je devais reconnaître que le Baron possédait de nombreuses failles dans son jugement, il n'en demeurait pas moins qu'à l'heure actuelle il fut le seul capable d'ériger un groupement criminel aussi efficace. Il fallait être fou, ou blessé dans son égo, pour oser dire le contraire. Mais peut-être que ce n'était que cela au final qui chamboulait tant l'albatros. Il avait été piqué dans son égo et découvert. Alors il brassait du vent. Insultait. Tentait de se faire plus gros comme un chat roulant le dos et gonflant la queue dans l'espoir de faire fuir la menace se présentant à lui. La Danse-Mort fit alors claquer mon carnet le fit glisser jusque moi, m'arrachant quelques secondes aux phrasés colériques de l'albatros. Ouvrant ce dernier, mes yeux glissèrent sur le dessin que la chef de la cellule de prostitution avait réalisé et un léger ricanement manqua de quitter mes lèvres. Relevant les yeux, je la fixai silencieusement, prêt à lui dire quelque chose quand l'hybride jeta sur la table devant lui les plans et la clé des souterrains. Avant que tout ne s'enchaine très vite.

    Un couteau fila, tiré rapidement mais altéré par une attaque psychique d'Isolde qui reçut tout de même la lame dans l'abdomen. Haussant un sourcil, je laissai alors quelques courtes secondes s'écouler pour voir si un deuxième projectile serait lancé, prêt à utiliser ma magie pour le bloquer le cas échéant. Fort heureusement, le lancer ne semblait pas avoir été mortel puisque celle qui était devenue liche s'approcha de moi en retirant la lame et continuant de maltraiter l'hybride qui se tordait à présent de douleur. Prenant le projectile, je sorti une fiole de ma sacoche pour y insérer différentes herbes, ainsi que mon propre savoir élémentaire. Ainsi, un poison particulièrement virulent commença à goutter de la dite fiole pour venir recouvrir le couteau qui s'était planté quelques instants plus tôt dans la Danse-Mort. Une fois la tâche réalisé, je tendis l'arme à la brune qui se dégagea de la table pour s'approcher de l'assassin toujours en proie aux douleurs mentales. Quand elle prononça ensuite ses mots, et enfonça l'arme dans son ventre, mon observation s'intensifia, fasciné par ce qui allait se produire.

    Rapidement, le liquide pernicieux commença à s'écouler dans le système dans celui qui avait osé dire qu'il repartirait dans le sang si les choses tournaient mal. Ses sens furent altérés, perturbés et modifiés pour lui provoquer diverses hallucinations et autres désagréments. Ses capacités à ressentir la douleur s'amplifièrent drastiquement, transformant le coup de poignard en une douleur atroce et lancinante qui s'ajouta à la torture psychologique déjà reçue. Me levant à mon tour, je dominai à présent la tablée de toute ma hauteur avant d'avancer silencieusement vers l'être se tortillant lamentablement sur la table où il avait jeté ses plans quelques instants plus tôt. Une phrase du Baron fusa à mon égard, m'interdisant le meurtre et me réclamant le salut de la créature. Une requête à laquelle j'allais accéder, sans manquer de m'amuser au préalable. Sans manquer de rappeler à l'assassin que menacer des êtres pourris jusqu'à l'os n'était pas une idée géniale. Nous n'étions que la lie de ce qui existait en Sekai, après tout, et tenter de nous effrayer ou d'attenter à notre vie ne pouvait être sans conséquence.

    Arrivant finalement au niveau du semi homme, je soulevai sa carcasse sans la moindre délicatesse pour le projeter purement et simplement contre la table. Si son apparence laissait transparaître un hybride de ma taille, son poids lui trahissait une nature bien différente. La métamorphose était une chose merveilleuse. Elle altérait les traits, la taille, et même la voix de l'individu changeant, mais elle ne pouvait modifier les règles fondamentales d'un être. Aussi, il était impossible pour un homme de voler sans en être capable au préalable, et il n'était pas possible d'altérer sa masse. Notre petit hybride n'en était probablement même pas un. Et... A ses réactions à la douleur, je pouvais amplement le confirmer. Rapidement, mon esprit fila dans la pièce pour atteindre toutes les personnalités présentes. Tout du moins, celles acceptant de m'entendre.

    * Ce n'est ni un hybride... Ni un être intelligent. *

    Attrapant la gorge de l'assassin, je sentis de sa part une résistance maladroite. Il tenta de me poignarder à mon tour, agitant sa lame comme un marin trop alcoolisé. Quel dommage pour lui que le poison était déjà en train de ronger son cortex. Le corps ne répondait plus correctement, les bras se désordonnaient... Et la lame termina sa course dans l'ébène de la table plutôt que dans ma chair. Pour le remercier de cette tentative, l'une de mes mains fila jusqu'à la plaie que la Danse-Mort lui avait infligé, agitant le couteau pour amplifier un peu plus toute la douleur ressentie. Ce n'était pas un acte de torture classique. Je ne recherchai aucune information. Mon seul but était de le faire souffrir quelques instants. Qu'il comprenne toute l'étendue de son erreur. Toute la stupidité du refus de la proposition du chef du marché noir et du Baron. Qu'il retourne à sa place.

    Déchirant par la suite le reste de sa tenue, j'écartai ensuite un peu plus la plaie après avoir retiré la lame empoisonné. Je vins ensuite attraper un scalpel, passant ce dernier avec un plaisir sadique à différents endroits du corps du malheureux. Frôlant chaque nerfs sensible du bout de la lame, creusant simplement dans son corps de petits filets sanglants qui ne manquèrent pas, amplifiés par les effets du poison, de lui arracher quelques tressautements. Puis, silencieusement, je me mis à l'œuvre. La lame râcla la chair déchiré pour en découper les contours. Ce qui était une petite bouillie de sang, de chaire violentée et de muscles déchirés se mua en une blessure plus nette et plus propre. Sans anesthésie, la manœuvre devait être affreusement douloureuse pour l'intrus qui ne pouvait de toutes façons que beugler pitoyablement dans le meilleur des cas. Sortant ensuite une aiguille et du fil, je commençai à recoudre ses tissus sans réelle délicatesse. Le travail ne serait pas parfait, la plupart de mes outils m'ayant été retiré plus tôt lors de la "fouille" grotesque que nous avions dû accepter. Mais cela ferait l'affaire, un travail suffisamment propre pour permettre à la pauvre créature de survivre. Bientôt, la table qui démontrait la richesse de la pègre se retrouva recouverte d'un liquide poisseux et rougeâtre, s'écoulant depuis la plaie du Marchand de sable qui semblait baver de douleur. Sa mâchoire semblait se contracter frénétiquement, forçant son bec à claqueter dans un rythme irrégulier alors que mes doigts experts continuaient de naviguer dans ses entrailles et sa chair pour lui éviter une mort certaine. Qu'il était amusant, de constater que sa survie ne tenait qu'à la volonté du Baron et le doigté du "guignol à bec". Sans même parler de la retenu dont avait fait preuve la Danse-Mort face à ses propos...  

    * Et voici. *

    Appliquant un bandage sur la blessure à présent "refermée". Je tapotai vicieusement la joue du faux hybride encore en proie aux hallucinations et autres douleurs fantomes. Avant de sobrement le trainer le long de la table, laissant derrière lui un long sillon sanglant tandis que je passai devant les autres chefs de cellule. Je n'avais aucun respect particulier pour cette énième expérience inachevée. Je n'avais pas pu voir jusqu'où sa métamorphose aurait tenu. Je n'avais pas pu tester d'autres drogues ni altérer un peu plus le fonctionnement de son corps. Le Baron avait évoqué de le laisser en vie aussi, il n'avait pas spécifiquement décidé de l'état précis de ce dernier. J'en avais donc profité, lors de mon "opération", pour venir sectionner les tendons de ses chevilles et de ses poignets. Il n'était plus qu'un pantin désarticulé, à la merci du vosdraak qu'il avait insulté quelques instants plus tôt. Me stoppant une fois à proximité du baron, je vins laisser le corps tremblant du prétendu espion à ce dernier, appliquant au préalable une de mes mains gantés sur son torse.

    * Il est à vous Baron. Il vivra, et vous pouvez en faire ce que vous voulez. Oh... J'ai failli oublier... *

    Déchainant ma magie de guérison, je vins alors purger le corps du malheureux du poison qui continuait de ronger son être. Semblable à un milliers d'aiguilles se faufilant dans tout son être, ma magie salvatrice ne fut ni agréable ni souhaitable. Elle glissa sous son derme à la recherche de la moindre toxines à éliminer, arrachant au passage un nouveau flot de douleur chez le marchand de sable afin de le libérer de la substance que j'avais moi même aidé à insérer en lui. Quand enfin son corps fut purgé, je le laissai ainsi là devant Vaenys, quittant mon œuvre pour me rapprocher de la Danse-Mort sans ajouter un mot de plus. A présent, le sort du faux albatros ne dépendait plus de lui. Mais du Baron.

    Une fois au niveau de celle ayant reçut un lancer de couteau, je vins pencher la tête doucement sur le côté, comme pour mieux observer l'impact de ce précédent lancer et pour mesurer la nécessité des soins éventuels. Puis, laissant courir mon esprit jusqu'au sien, je pris finalement la parole, fouillant de nouveau dans ma sacoche à la recherche de matériel médical.

    * Merci pour ce précieux dessin, très chère... Je le garderai précieusement. Un cri, derrière moi. Me laisseriez-vous m'occuper de votre blessure ? J'aimerai éviter que celle-ci ne s'infecte et vienne mettre fin à vos jours... *

    Deux corps à soigner, dans un rassemblement qui se voulait au préalable dans une optique de rencontre entre chefs... Dans le fond, n'était-ce pas une belle opportunité, pour le médecin que j'étais ?

    Baron du Crime
    Baron du Crime
    Vaenys Draknys
    Vaenys Draknys
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    Info personnage
    Race: Vosdraak
    Vocation: Mage noir
    Alignement: Loyal mauvais
    Rang: B
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t2942-vaenys-draknys-le-prince-dechu-le-baron-roi-de-la-pegre-termineehttps://www.rp-cendres.com/t2986-entretien-avec-un-vosdraak#25931https://www.rp-cendres.com/t2980-l-histoire-du-prince-dechu#25918
  • Ven 14 Juin - 18:15
    Surpris, le prince déchu de la Nation du Dragon ne s’attendait absolument pas à ce que le Marchand de Sable refusât son offre qui, pourtant, permettait à tout le monde de trouver son compte dans cette filature mais, surtout, qui permettait à l’immondice à l’apparence d’hybride-albatros, de ressortir de ce maudit conclave en un seul morceau. Mais soit, il ne choisissait pas à la place des autres, malgré son égo surdimensionné. Il était donc tout naturel qu’il s’attendît encore moins à cette suite d’insultes sans queue ni tête, comme le serait certainement bientôt le petit rigolo qui osait parler sur ce ton à Vaenys Draknys, mais aussi à ses compères ci-présents. Tous des êtres capables de trancher la gorge du moindre individu leur manquant de respect de la sorte, Vaenys le premier.
    Pourtant, il ne fit pas la moindre action, pas pour le moment. Pas la moindre parole ne vint s’échapper d’entre ses lèvres, son regard d’améthyste parlant pour lui, jaugeant l’immonde hybride qui lui tenait tête. Simplement, il se contenta de l’écouter, attentivement. Il se contenta de recevoir ses paroles, aussi tranchantes qu’insignifiantes à son égard. Un hybride qui balançait des insultes à l’encontre d’un Vosdraak, un être divin, cela n’atteignait point ce dernier, qui riait intérieurement dans la situation était ridicule. Avait-il envie de le tuer ? Bien entendu. Demandez à un aveugle s’il veut voir ou, à un alcoolique s’il veut boire.
    Bon, même s’il ne le montrait pas, les paroles de l’immonde merde d’hybride l’affectaient quelque peu, la colère montait crescendo dans l’esprit de Vaenys, qui se noircit à chacune des paroles qu’avançait le traître à son encontre. Les idées noires naissaient, de plus en plus violentes à chaque instant. Au début, il ne désirait que la mort pour lui, simple et radicale. Mais, au fur et à mesure qu’il parlait, il voulait le voir souffrir, il voulait le placer dans une cage de fer pour que chacun pût venir rajouter son grain de sel à la sentence.

    Après cette longue tirade aussi idiote qu’inintéressante, les choses amusantes commencèrent, avec une multitude de dagues volantes, fendant les airs en un sifflement mortel. L’une d’elles alla même se loger dans l’abdomen de la nouvelle liche, qui ne cria point. En retour, elle lança une puissante attaque mentale sur le traître hybride, qui vacilla sous cette puissance, qui égalait sans nul doute celle du prince déchu. Ce dernier, d’ailleurs, ne réagissait point, il se contentait d’observer ses chefs de Cellule se battre dans ce qui semblait être, un véritable Conclave du Crime. Seul le sang, la douleur et les larmes concluraient ce rassemblement de dégénérés mentaux. D’un simple geste, Isolde assainit une attaque non létale à l’hybride, insérant le couteau huilé de poison dans la chair de ce dernier. Vaenys se permit même de brièvement sourire, devant tant de cruauté. Une attaque mentale, couplée à une lame empoisonnée, quelle délicieuse idée.
    Le Docteur déclara par la suite que, l’immondice se trouvant sur la table n’était ni un hybride, ni un être intelligent. Alors, qu’était-ce ? Un nain ou un gobelin, sans le moindre doute. Des races n’étant pas connues pour leur vivacité d’esprit. S’ensuivit une opération du Docteur, qui s’amusa quelques instants avec son jouet, avant de finalement le soigner, puis le traîner devant le Vosdraak, qui épiait avec la plus grande attention cette scène, aussi délicieuse pour lui qu’horrible pour celui étant étalé sur la table. D’un geste de la tête, Vaenys remercia les Chefs de Cellule pour leur coopération, puis reporta ses améthystes sur l’hybride, qui n’avait pas encore rompu son sort de métamorphose.

    Un long rire s’échappa d’entre les lèvres de Vaenys, qui regardait la merde désarticulée qui gisait devant lui, désormais libérée de tout type de poison. Il était fort amusant de voir celui se semblant plus malin qu’un être ayant fondé la Pègre et qui, en plus de cela, l’avait critiqué sans relâche, allongé devant lui, à moitié mort. Peut-être, oui, peut-être la mort lui aurait été préférable. Cela, il ne le découvrirait que plus tard, lorsqu’ils seront ensemble dans une miteuse cellule, en compagnie de Carl.
    « Wulfric. Débarrasse-moi de cette chose, je l’ai assez vu. » Ordonna le prince déchu, levant le bras en direction de l’hybride, avant de retourner s’assoir. Wulfric et l’autre abruti désormais dehors, la réunion pouvait reprendre et, toucher à sa fin.

    Le Baron attendit que chacun de ses subordonnés reprissent place, puis lança un regard à chacun d’entre eux, un regard montrant un certain agacement, il ne pouvait le dissimuler. Après avoir balayé l’assemblée du regard, ses améthystes se stoppèrent sur Carl.
    « Je fais mes annonces, puis vous viendrez avec moi. Nous avons à faire. » Fit-il, ne regardant pas davantage son interlocuteur. Son regard se détacha de ce dernier, pour filer un peu partout dans la pièce, pendant qu’il passât aux annonces intéressantes.
    « Bien. Comme vous le savez, je suis rentré de la République il y a peu. J’étais à Justice, l’une des trois grandes cités de la Nation Bleue. Je vous passe les détails, mais j’ai réussi à prendre le contrôle du Balancier, la puissante organisation locale, comptant plusieurs gangs, tous aussi efficaces les uns que les autres. » Déclara le Vosdraak, déportant désormais son regard en direction du Chef de l’esclavagisme. « Vous. Plus aucun esclave n’entrera sur le territoire de la République sans que je le sache. Plus aucun esclave sortira du territoire républicain sans que je ne sois mis au courant au préalable. Préparez-vous à ce que votre activité avec la Nation Bleue cesse prochaine. Mais, point d’inquiétude, j’ai d’autres pistes pour acquérir des esclaves, je vais simplement vous demander de faire preuve de patience. Je sais à quel point ce sera délicat pour vous. » Argumenta-t-il, avant de reporter son attention sur les différents Chefs de Cellule.

    « Ensuite, je prévois de mener une expédition en direction de Sancta. Je ne sais pas encore quand, mais ça viendra. L’objectif est de nous rendre en direction des forges magiques pour retirer la marque que les Ministres m’ont imposée. » Déclara-t-il, restant vague pour l’instant, tant que rien n’était prévu. Son regard glissa ensuite en direction de Carl.
    « Carl. Vous êtes désormais mon bras-droit. Pas à la place de Wulfric, non. Mais, vous connaissez suffisamment la République pour mériter ce titre. Je veux que tous les échanges qu’il y a entre la République et cette organisation passe par vous. Tous, sans la moindre exception. » Ajouta-t-il, détachant son regard de l’ancien shoumeïen.
    « Bien, j’en ai fini, vous pouvez disposer. » Conclut-il.
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