Aïe ça commence mal

Finalement ce dernier s’allongea sur le lit à côté d’elle, Orifa se laissa tomber dans les draps avant de se rapprocher de lui glissant sur son torse  tout en passant une main dans ses cheveux au niveau de son front transpirant. Il était mignon impossible de dire le contraire, ça serait un sacrilège, elle se rapprocha de nouveau pour aller l’embrasser doucement.

- Bon disons que tu as été … Acceptable cette fois, tu mérites que je réfléchisse un peu à ta proposition. Je verrais ce que je peux faire pour ton dossier.

Attrapant une de ses mains pour l’attirer au niveau d’un quartier de pêche l’incitant à le prendre en main fermement.

- Pour les espions par contre ça risque d’être plus compliqué que ça, ça demande un gros investissement.

C’était un Goldheart donc Orifa avait de base pour tâche d’être la référence au niveau de l’espionnage qui le concernait. Mirelda n’aurait jamais accepté qu’un autre espion puisse fouiller dans ces affaires, ça serait simplement inacceptable. Hormis des nobles qui essayaient de récupérer des informations de manière douteuse, le SCAR allait se tenir à carreau quand il s’agissait de Soren tout comme du reste de la famille présidentielle.

L’humiliation dont il avait parlé, ce n’était rien comparé à ce qu’elle avait déjà vécu mais elle ne préférait même pas y penser car ce n’était pas le genre à dire à moins de voir le regard rempli de dégoût envers les personnes en face d’elle.

- Être dominé ou être humilié ce n’est pas une mauvaise chose, tant que c’est bien fait

Terminant par un clin d'œil montrant un visage joueur.

Aïe ça commence mal

Voilà que l’ange était en train de parler de son égo, pourtant ce dernier était sauf non ? Ha les hommes voilà qu’ils avaient toujours envie d’être, l'être l’ultime pouvant satisfaire une femme d’un claquement de doigts, mais elle rigolait en même temps que lui. L’écoutant patiemment avec un sourire aux lèvres, il semblait tout de même assez doux contrairement aux rumeurs qui tournaient sur lui. Voilà qu’il laissait déjà tomber l’idée d’utiliser des informations qu’elle pourrait lui donner, est ce qu’il lui faisait déjà plus confiance ?

Se rapprochant de son oreille pour pouvoir lui susurrer.

- Ne t’inquiète donc pas, mon beau petit ange, ton égo est sauvé.

Embrassant son cou avant d’écarter son visage en le regardant suivant les courbes de sa peau, il semblait bien trop pur pour être de cette famille présidentielle. Surtout avec un passé si lugubre que le sien, pour autant peut-être qu’il était bien plus manipulateur que tueur ? Rigolant intérieurement alors qu’elle se demandait si c’était seulement possible.

S’écartant finalement de lui alors que son corps ressentait toujours le besoin de sentir cette chaleur humaine, malgré tout elle retourna au niveau de sa tenue pour la remettre arrangeant ses cheveux pour remettre ses épingles.

- Je fermerais les yeux sur tes agissements tant que tu n'es pas un danger pour la présidente, j’espère réellement que ça ne sera jamais le cas.

Faisant le tour du lit pour pouvoir finalement s’asseoir sur le matelas juste devant Soren en lui montrant son dos tout en continuant de s’occuper de ses propres cheveux. Elle lui demandait sans forcément le faire explicitement de l’aider à refermer sa robe.

- Je continuerais à épargner ta vie ne t’inquiète donc pas, j’espère que tu tiendras également ta promesse.

Elle se demandait pour combien de temps la présidente allée encore pouvoir vivre avant que l'âge ne décide de la retirer à ce monde. C’était tout de même étrange de se demander ça, mais en même temps … Est-ce que la valkyrie allait pouvoir continuer à vivre et à maintenir le niveau de satisfaction assez élevée pour que la présidente ne décide pas de se débarrasser d’elle.

Une fois que Soren avait fini de l’aider avec sa robe, voilà qu’elle se retrouvait à penser quelque chose qui n’aurait jamais dû lui traverser l’esprit.

- Je te donnerais les informations que j’aurais qui pourraient t’aider à monter au pouvoir plutôt que Mikael, mais il vaut mieux que ce que je vienne de dire reste entre nous, jamais la présidente ne l’accepterait.

Rigolant après ses dernières paroles, elle finit par se relever en déposant un baiser sur son front avant de faire demi-tour pour sortir de la pièce sans se retourner. Il était temps pour elle de finir cette journée, pourtant elle ressentait un certain mal de tête depuis qu’elle avait commencé à se rhabiller. Elle n’avait pas l’impression d’avoir bu tant d’alcool que ça … Une même sur le front tout en évitant la foule pour quitter directement les lieux de la fête. Rien que d’entendre la musique semblait lui arracher les tympans tambourinant à l’arrière de ses yeux.

Récupérant sa calèche pour retourner directement dans sa chambre tombant sur son lit de sommeil sans même avoir pris le temps de se changer.