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  • Ven 12 Aoû - 16:13
    Ville de Kyouji , 24 mai de l'An 3

    Rien n'avait été comme cela aurait du l'être dans cette maudite grande ville du Reike, mais pouvais-je blâmer quelqu'un d'autre que moi-même? Non bien entendu, j'étais responsable de tout ce qu'il venait de se passer et si cela me coûtait de l'accepter, de renoncer et de quitter cette ville le plus vite possible je savais aussi que c'était vital pour ma liberté.

    J'étais devenue une ombre, une taupe, je me terrai et je devais puer autant que certains malheureux. J'avais essayé de quitter la ville après avoir réglé des affaires avec mon ami Tagar, m'être assuré que tout irait pour "le moins pire" pour Ruyven et je devais fuir. Chaque seconde de plus dans Kyouji faisait peser sur mes épaules le poids des regards. Ceux des badauds, des passants, des curieux et ceux des gardes. Je m'esquivais, je me cachais et parfois je priais les divins de me sortir de là d'une pensée mais... rien ne se passait.

    J'avais donc du mettre de côté ma morale, mes principes et j'avais atterri dans un bouge peu reluisant. Je dormais aux côtés de prostituées et je les soignais pour obtenir leur secret, peu reluisant mais je rendais service à ses pauvres filles et elles en faisaient de même. Cependant je devais partir d'ici et rejoindre l'Oasis ou nous avions trouvé refuge.

    Peu de solution pour moi qui n'étais pas une guerrière ou une aventurière, j'avais besoin d'une escorte, de quelqu'un pouvant s'occuper d'acheter ce dont nous aurions besoin pour nous rendre dans mon havre de paix. J'avais fait passé la demande, pas de question, pas d'identité, une bonne paye, mais des risques. Me faire sortir de Kyouji serait la première mais difficile tâche à accomplir et ensuite, il faudrait traverser le désert.

    Deux jours que j'avais fait passé la demande, deux jours que je n'avais pas dormi. Je devais faire peur à voir, un spectre parmi les vivants, l'étincelle de ma vie brillait encore mais d'une lueur terne, fatiguée et épuisée. Mes beaux et longs cheveux noirs comme la nuit étaient sales, emmêlés mais comment aurais-je pu aller prendre un bain dans un lieu public? Impensable, impossible. J'avais toujours de l'argent sur moi, les métaux et les pierres que la généreuse Gerda avaient récupéré pour moi, en démontant la parure de bijoux que j'avais mené ici.

    Je repartais sans aucun des matériaux que j'étais acheter avec Ruyven et surtout je rentrais sans lui.

    Ce fut Mila qui m'avertit qu'un homme, enfin un demi elfe avait semblé intéressé par le contrat, elle ne le connaissait pas vraiment mais il n'avait pas une mauvaise réputation et je n'avais aucun choix. Il viendrait me trouver dans cette chambre sordide à la nuit tombée pour parler du contrat et voir si il en acceptait les dangers, car sortir de Kyouji quelqu'un qui n'avait pas de tatouage était une crime envers les autorités du Reike.

    Les heures m'avaient semblé durer une éternité chacune, assise à me morfondre dans cette pièce sombre, sale, empli de poussière sur une couche qui avait du connaître.... Non mon esprit de diviniste ne parvenait pas à concevoir les choses qu'un tel lieu pouvait avoir vu.

    Ambiance:

    J'étais en train de compter les secondes qui s'égrènent, noyée dans ma culpabilité de n'avoir su sauver mon ami, de l'avoir laissé se faire arrêter. Et je devais lutter avec ce remord, aurais-je du partager son sort, me laisser arrêter avec lui, partager sa peine? Ou avais-je bien fait de rester libre et de porter le fardeau de son arrestation, sur mes épaules reposait le poids de cet acte, j'allais devoir annoncer à Mélyssa et Elspeth sa fille que Ruyven était maintenant un esclave du Reike.

    La nuit était tombée, la bâtisse s'agitait, les premiers clients montaient, cela gloussait, faisait semblant d'être ravie de retrouver un régulier alors qu'elles n'avaient qu'envie de vomir chaque fois que de nouvelles paires de mains venaient pétrir leur chair... J'étais là, sensible, percevant leurs émotions de dégoût, et sentant le désir qui grimpait pour leurs clients. J'en avais la nausée et il fallait que je trouve le moyen de sortir de cet enfer, quoi qu'il en coûte, j'allais quitter Kyouji seule ou pas.
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  • Sam 13 Aoû - 0:04
    C’était un peu arrivé par hasard. J'avais pris mes quartiers aux portes de Kyouji. Je m’étais monté un petit campement, le même que d'habitude, avec les affaires que je transporter pour. L'idée était d'aller faire un tour en Republique, pour changer un peu. Ça faisait un vrai moment que je n'y avait pas mit les pieds. Des années. Ma blessure au dos était totalement guérit, grâce à la petite médecin humaine, et aussitôt l'affaire du griffon réglé, j'avais mis le cap sur Kyouji pour faire une première étape. De Taisen cela avait prit un petit peu de temps, mais du temps, j'en avais plus qu'il ne m'en fallait.

    J'avais fais un tour en ville, histoire de tuer le temps, et comme à mon habitude, j'avais fais le tour des auberges, des tavernes, et des panneaux offrants des contrats pour les gens de mon genre. Plusieurs assassinats, retrouver un quelconque objet, une disparition étrange, plusieurs escortes et...oh ? J'étais tombé sur un contrat intéressant. Il était un petit peu recouvert, car il était plus ancien. Et rien que ça, c’était intéressant. En principe, les contrats n’étaient jamais la plus qu'une journée, mais celui ci devait avoir deux jours, au moins.

    Un contrat pour faire sortir quelqu'un de la ville. Pas de noms, aucun détail, mis a part un premier nom pour obtenir des informations supplémentaires, et la paye indiqué. Je comprenais mieux pourquoi il était la, en retrait. Difficile de demander une mission comme celle ci sans avoir peur qu'un soldat la prenne et se fasse passer pou un mercenaire, infiltré. Ici, dans ce coin un peu reculé de la ville quasiment uniquement utilisé par des vrais mercenaires pour leurs quêtes de tout les jours, il y avait moins de risques d’être piégé. Et il y avait visiblement un intermédiaire. Au moins un.

    Peu importe la paie, c’était toujours compliqué d'accepter une offre de ce genre, au vu des risques d'emprisonnement voir de mort que pouvait provoquer une capture. Ça dépendait du client, mais impossible de savoir avant. La paye pourrait me permettre de faire tout le voyage jusqu'à Justice, voir Courage, et de revenir sans avoir a prendre n'importe quel contrat pour acheter des vivres. En somme, une très bonne opportunité. Et les questions politiques n’étaient pas mon problème. Pas le moins du monde.

    J'avais donc décidé de le prendre, ce contrat. J'avais remonté la première adresse, et rencontré une femme qui m'avait donné une autre adresse, ou cette fois, on m'avait donné le lieu de rendez-vous. Un bordel visiblement, et l'un des plus sordides. Les pauvres femmes a l'intérieur n’était quasiment que des esclaves, peut importe la législation en vigueur a présent. Et puis les mœurs ne changeaient pas aussi facilement, ce qui était légale à une époque, était un réseau clandestin de nos jours, qui, avec les bonnes personnes impliqués, tournait comme sur des roulettes.

    J'hésitais un peu aux pieds de la battisse. Ca puait le sexe a plein nez, et pas le gracieux. Les hommes qui venaient ici avaient pour unique objectif de se vider les bourses, les unes comme les autres. C'etait un enfer pour un véritable asocial comme moi. Un endroit remplit de prédateur, de femmes dévêtues, d'odeurs et de bruits désagréables pour mes sens d'elfes, et de rumeurs fourbes a tout les coins de murs. Mais bon, j'avais déjà annoncé ma venue. Je n’étais pas un gamin. Je pouvais bien faire un effort.

    Pas de grand salon, de jeunes femmes biens habillées a l'accueil, de proposition de boissons, d'une certaine classe, un certain standing. Non, ici, pas le temps de discuter. On me guida abruptement dans un couloir, jusqu'à un escalier.

    - Les chambres libres sont ouvertes. Vous regardez a l'intérieur, si ça vous plaît, vous entrez et fermer derrière vous. On veut un acompte maintenant, et la suite à la sortit. En cas d'entourloupe, préparez vous a des bobo.

    Au moins c’était clair. Je soupirais intérieurement en déposant quelques pièces de cuivre dans la main tendue de la matrone. Ces putains ne valaient vraiment pas grand chose. Je montais les marches en silence, retenant a demi ma respiration. J'évitais soigneusement de regarder les portes ouvertes, et atteint le numéro de la chambre qu'on m'avait indiqué. Je frappais quatre coups, comme convenu, et poussait le panneau de bois.

    La pièce était obscure mais je parvenais a voir l'humaine grâce à quelque bougies dispersés ici et la. Elle était dans un état déployable, et je ne parlais pas de son physique. Un simple échange de regard m'indiqua l'état de détresse dans lequel elle était. Peur. Anxiété. Tristesse. Colère. J'avais bien connu une personne comme ça, pendant des années, n'est ce pas ? Quand on ne connaît rien à la vie, au monde, et qu'on se retrouve seul sur les routes en étant encore un enfant, toute ces expressions, on les voit a chaque arrêt devant un miroir ou même à la moindre flaque d'eau.

    Je restais silencieux un instant, puis referma la porte doucement, tirant le verrou. Puis j'approchais doucement, mes pas silencieux, aussi silencieux qu'ils pouvaient l’être sur les planches de bois grinçantes. J'attrapais une chaise et je tombais a califourchon dessus, face à elle, l'observant, essayant de deviner, à travers ses traits que je deviner gracieux, si elle en valait vraiment la peine. Difficile de le dire, mais j'avais toujours pu me vanter d'avoir un bon sens des gens, un bon instinct. Toujours sans rompre le silence, je me penchais vers mon sac, à mes pieds, et commença à fouiller a l'intérieur en bougeant finalement mes lèvres.

    - Pas de nom. Pas de détails.

    Comme pour finaliser l'accord encore tacite entre nous. Tout en faisant, je lui tendais ce que j'avais récupéré, un mouchoir de moyenne qualité, qui était propre et sentait le savon artisanal. Qu'elle se débarbouille un minimum, pour sa propre dignité de femme. D'Humaine.

    - Vous avez mauvaise mine. Il faut prendre soin de vous au maximum. Vous n'irez nulle part, en mauvaise santé.

    Puis je revenais en arrière, histoire de ne pas etre trop proche, et j'ajoutais doucement.

    - Je vais devoir vous poser, cependant, quelques questions vis à vis de la mission en elle même...et j'aurais quelques conditions avant d'accepter. Si cela vous conviens d'au moins écouter.

    Pas besoin de réfléchir, j’étais en pilote automatique. La même tirade a chaque contrat de ce genre. C’était pratique, face à une jolie femme comme mon interlocutrice, aussi sale soit il. Je gardais une certaine contenance, pour l'instant.
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  • Lun 15 Aoû - 12:03
    Le temps semblait s’étirer indéfiniment dans cette pièce sordide, certes j’y étais pour l’heure en sécurité mais cela pouvait changer en un claquement de doigt. La porte s’ouvrit et je ne bougeais pas, immobile, telle une statue défraichie n’offrant rien d’autre que la désolation comme paysage.

    Mais mes sens étaient aux aguets, je laissais courir mon empathie sur celui qui venait d’entrer. Je pouvais lire ses émotions et ainsi jauger de la situation et de la suite à donner. J’étais prête à user de magie pour expédier un opportun à l’extérieur et me donner le temps de fuir par la fenêtre. J’avais déjà réalisé l’opération plusieurs fois pour être certaine de mon fait. Je n’étais pas une guerrière et encore moins une monte en l’air aussi, l’entrainement, la précision étaient mes seules possibilités.

    L’homme referma la porte derrière lui, sans un bruit, on eu dit qu’il marcher sans rien peser, c’était à mes yeux signe de sang elfique dans ses veines. Cela ne m’apprenait rien de plus pour l’heure sur ses intentions cependant.

    Néanmoins aucune agressivité émanait de lui, il se saisit d’une chaise et la déplaça ce qui brisa le silence. Je sentais son regard posé sur moi mais il était difficile de me découvrir ainsi, de me voir et peut-être comprendre que je n’étais pas une fille de joie qui souhaitait fuir un souteneur trop rude ou entreprenant.

    Je me demandais ce qu’il faisait dans son sac et j’eus la surprise de le voir sortir un mouchoir propre et sentant bon le frais. Un Homme mal intentionné n’aurait jamais fait cela. J’avais hoché la tête à ses premières paroles.

    Néanmoins, je dépliais enfin mes longues jambes pour les laisser venir se poser au sol. A mes pieds des bottes de cuir de bonne facture, usées par la marche mais toujours efficaces. Je portais un pantalon de cuir souple du même acabit, mes vêtements sales étaient tous de bonne qualité. Je me redressais finalement, et vint m’asseoir au bord du lit, faisant ainsi face à mon interlocuteur. Un rapide examen de ses traits confirma qu’il avait du sang elfe, pur ou pas je ne savais en juger. Mes cheveux, bien que poussiéreux étaient longs, et opulents, signe de bonne santé. Je tendis la main vers son mouchoir et Shan’ael pouvait voir de longs doigts effilés, la peau semblait claire et peu usée par les travaux malgré tout. Je relevais finalement mon visage vers lui et sans m’en rendre compte je repris une posture naturelle. Je me tenais dos droit, menton relevé et mon regard ne fuyait pas le sien, chassez le naturel il revient au galop. Peu importait la crasse, la fatigue, tout en moi indiquait ma noble naissance et je ne saurais jamais simuler autre chose.

    - Merci.

    Je m’étais saisie du mouchoir et j’avais laissé couler un peu de magie pour l’humidifier et le passer sur mon visage. C’était rafraîchissant et vivifiant en même temps.

    - Je suis en bonne santé, tout au plus j’aurais besoin d’un bain et de laver mes vêtements mais cela est secondaire.

    Je ne bougeais pas et écoutais sa voix basse et posée.

    - Je répondrais à vos questions sans problème. Le contrat est en deux parties. La première est la plus périlleuse pour nous deux, faire sortir quelqu’un sans tatouage de Kyouji. La seconde sera de m’escorter dans le désert pour atteindre la région des Oasis. Je paye rubis sur l’ongle.

    Et ce n’était pas une simple formulation, grâce à Gerda, j’avais des pierres précieuses, taillées, desserties de leur parure originelle.
    J’ajoutais parce que cela me semblait d’importance.

    - Je ne veux pas de mort de qui que ce soit dans mon sillage, je préfère être capturée que causer des dégâts, la vie est plus précieuse que ma propre existence.

    Cela étant fait, j’étais prête à répondre à ses questions.
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  • Lun 15 Aoû - 19:48
    Elle se passe le mouchoir sur ses traits, et prend une posture nettement plus noble. Cela sautait aussitôt aux yeux, c’était au minimum une bourgeoise. Je m'en étais douté un peu avant de la rencontrer. D'une part, à cause de la prime offerte pour la mission. Pas une somme que n'importe qui pouvait offrir. Et la seconde raison, c’était le fait que les autorités étaient à sa recherche. Si elle n’était pas importante, ils ne mettraient pas de moyen pour la retrouver.

    Si j'avais été courageux, je lui aurais posé des questions. Je n'aimais pas me mêler directement des conflits de gens, de villes ou de nations, mais j'avais une certaine curiosité quand a connaître des histoires. L'une de mes activités favorites, après tout, était d'écouter des conteurs, dans les auberges ou dans les rues, raconter des histoires. Si j'avais été un meilleur lecteur, et que j'avais eu une maison quelque part, pour entreposer mes livres, je suppose que j'en aurais eu beaucoup, aussi.

    Elle me balança aussitôt plusieurs conditions, de son coté. Enfin, une, surtout, après m'avoir expliqué la teneur du contrat. Pas facile, même en l'entendant de sa voix assurée. Il était évident qu'elle masquait ses émotions, mais elle le faisait très bien. Elle était douée. Sortir de la ville, c’était faisable, sans tatouage. Pas simple, et ça demandait des préparations, mais il était toujours possible de trouver une solution. Avec la force, avec de l'argent, avec des connaissances. L'escorte était à la fois plus simple et un peu plus compliqué. Ça dépendait surtout d'elle. Un voyage dans le désert était une épreuve pour quelqu'un de peu habitué, et elle ne semblait pas être du genre habituée au labeur. Un voyage dans les sables brûlants, c’était clairement une épreuve aussi bien physique que mental. Mais avec une bonne monture, des vivres, et un bon itinéraire, nous pourrions nous en sortir.

    Par contre, elle avait précisé, « pas de morts. » Je n’étais pas un tueur, bien au contraire. Je faisais toujours mon maximum pour opter pour la discrétion et la voie la moins létale possible. Mais nous vivions dans un monde ou tout n’était pas aussi facile. Si j'acceptais le contrat, alors je ferais absolument tout pour qu'il arrive a terme. Et je ne pouvais pas accepter de la laisser se faire capturer si jamais quelqu'un se mettent sur notre chemin.

    - Pour commencer, tuer est la dernière chose que nous voulons faire, de toute manière. Plus nous laisserons de cadavres sur notre route, plus ce sera difficile de partir. En revanche, il faut bien comprendre que, si j'accepte le contrat, alors je ne reculerais devant rien pour l'effectuer. C'est ma façon de travailler. Je n’arrête jamais en cours de route sans bonne raison. Et un inconnu se mettant en travers du chemin de mon client, et étant un danger pour sa vie, je fais ce qu'il y a a faire pour l'en empêcher. Jusqu'au bout si il le faut. J’espère que vous comprenez et que vous en êtes consciente, avant d'accepter de m'employer.

    J'avais beaucoup parler, sans m'en rendre compte. Tiens. Pour une fois, je n’étais pas vraiment...stressé. Toujours un peu, certes, mais ça allait. Elle usait peut être d'une magie pour mettre les gens en confiance ? Ou bien c’était naturel chez elle ? Dans tout les cas, il valait peut être mieux me méfier un peu plus. Je ne la connaissais pas, après tout.

    - Avant de poser mes questions...je voudrais aussi préciser une condition. La seule. Je ne vous connais pas...et je n'ai aucune idée de vos capacités physiques et mentales. Vous êtes peut être plus forte que moi, plus intelligente. Plus douée en tout, je ne sais pas. Mais pour le bien de la mission, si nous parlerons des détails et nous mettrons d'accord, une fois dans l'action, je veux que vous acceptiez de m’obéir sans jamais hésiter. Si je vous donne un ordre, il faudra l’effectuer. Ne rien refuser sous aucun prétexte, dans les limites de la mission, bien entendu. Je peux vous promettre que tout ce que je ferais, ce sera dans le but d'honorer notre accord.

    L'autre raison qui me faisait parler autant, c’était sans doute parce que nous n'avions que très peu d'informations l'un sur l'autre. Souvent, en escorte, il y avait plusieurs mercenaires ou soldats, les informations sur le client étaient claires et précises. Dans ce cas précis, je n'avais rien d'autre que le but du contrat, et son visage, pour toute information. Il me fallait quand même un peu plus.

    - Pour mes questions...je voudrais savoir, déjà, si vous avez un plan en tête pour quitter la ville. Le désert ne sera sans doute pas une partie de rigolade, mais c'est faisable. Quitter la ville c'est plus compliqué. Et jamais vous n'en avez pas, il me faudrait un récapitulatif des ressources dont vous disposez, si vous en avez. Des gens de confiances par exemple. Et si vous avez des capacités, physiques ou magiques, qui pourraient être utiles, et que vous acceptez de me décrire. Je peux vous donner des informations sur moi d'abord, si vous préférez. Oh, et le nom sous lequel je dois vous appeler, aussi. Moi, je suis Shan'ael. Shan ira amplement.

    Je la fixais toujours, le souffle un peu court, la bouche sèche. Depuis combien de temps je n'avais pas autant parler ? J'aurais pu faire une phrase courte a chaque fois, mais ne presque rien dire n'inspirait pas la confiance, et la confiance, c’était ce dont j'avais besoin, la, avec elle. Et puis tout était dit sur ce dont j'avais besoin. Comme ça, pas de perte de temps. Si elle voulait, elle pouvait directement mettre fin au contrat et s'enfuir par la fenêtre. J'avais bien vu, en arrivant, et sentit surtout, qu'elle était prête à être ouverte en une fraction de seconde. Toujours préparer une sortie, dans un espace clôt. La base.

    - Oh...et oubliez l'argent. Nous verrons ça à l'arrivée.

    Je ne faisais pas vraiment ça pour l'argent de toute manière. C’était autant un gagne pain qu'un...hobby, je suppose.
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  • Mer 17 Aoû - 10:56
    Je percevais son intérêt, pas malsain non mais une curiosité que mon cas devait engendrer. J’avais essayé de présenter ma cause ou plutôt mon problème de la manière la plus posée mais je sentais que je n’étais pas très objective ou calme, comment aurais-je pu l’être en ces circonstances?

    Néanmoins il m’avait écouté, silencieusement, dosant et jaugeant chaque mot que je venais de prononcer. Finalement quand j’eus terminé, il n’eut guère besoin de plus de quelques secondes avant de me répondre. C’était mon tour d’écouter avec la plus vive des attentions ce qu’il pensait et pouvait proposer.

    Je hochais la tête quand il concéda que tuer des gens ne serait pas fait pour nous aider dans notre tâche. Je savais très bien que c’était compliqué et il ne me refusait pas d’accéder à ma demande tant que cela ne nuirait pas à son accomplissement de mission. Je passais ma langue sur mes lèvres un peu sèche avant de répondre.

    -Je comprends, tant que cela ne nuit pas au contrat. Je ne souhaite pas que cela soit …gratuit… chaque vie est précieuse voyez vous quoi qu’on en dise et qu’on en fasse. Mais j’accepte vos termes.

    J’écoutais la suite qui portait sur mes propres capacités. En effet pour savoir comment aborder la situation il devait être au courant de mes capacités et faiblesses. J’avais de grands pouvoirs, je le savais même si je refusais de m’en servir la majeure partie du temps de manière offensive.

    - Je n’ai nulle capacité physique particulière, je suis bonne cavalière, je nage à la perfection et j’ai appris à ne pas me blesser avec une épée courte, voilà pour mes compétences dans ce domaine.

    J’esquisse un sourire amusé, quel portrait flatteur et qui va l’aider non?

    - J’obéirai aux ordres, je ne nous mettrai pas en danger. Sachez que je suis un excellent soutien par contre, une soigneuse hors pair. Et… *j’hésite mais je sens que cela a forcément de l’importance* je suis élémentaliste, une très puissante mage d’eau.

    Il n’y avait nulle fierté dans ces mots, juste la vérité, je sentais toute cette mana en moi qui ne demandait qu’à être libérée parfois mais ce pouvoir dévastateur m’effrayait même si Wan tentait au quotidien de m’apprendre à l’accepter, à le dompter. La suite me coûtait mais je devais me montrer honnête pour que nous avancions facilement.

    - Je n’ai pas de plan en tête, je… ce n’est pas moi qui prépare ce genre de choses en temps normal, je suis trop… loin de ce genre de considérations.

    Pour ne pas dire que j’avais eu une vie de noble et donc d’assistée tout simplement. On planifiait le courant pour moi, on s’occupait de mon bien-être, de tout pratiquement et même si depuis plusieurs mois je devais évoluer j’étais encore loin de m’en sortir. Pour le reste…

    - J’ai de l’argent, et quelques personnes me doivent des services, j’ai soigné pas mal de monde contre rien en ce but. Mais ils ne risqueront pas leur liberté pour moi. Ici elles sont toutes soignées des maladies du sang par exemple mais cela ne durera guère une fois que je serai partie. L’aubergiste de la place du marché aussi me doit un service. Mais rien de transcendant… On peut peut-être me faire passer pour morte? Il existe des plantes qui plongent dans un sommeil profond et ralentissent le coeur, il faut bien les doser sinon il n’y a pas de réveil. Je peux vous donner le nom et la quantité à acheter.

    C’était une idée comme une autre non? Dangereuse mais bon, entre mourir et finir esclave je crois que je préférais rejoindre le monde des gardiens.

    Et j’ajoutais finalement.

    - Myriem.

    Rien de plus non plus, c'était inutile de toutes façons.
    Invité
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  • Jeu 18 Aoû - 0:53
    Il est clair que c'est une femme a du caractère. Elle à le regard dur de la femme qui en a vu beaucoup. J'ai déjà croisé des gens de ce genre la, durant mes trois siècles d'existences. Mais même parmi cette catégorie, elle semble avoir beaucoup de cran. Enfin, dans tout les cas, elle peut essayer autant qu'elle peut, impossible de me dissimuler la fatigue psychologique dont elle est assaillit. Elle est clairement a bout, et doit sortir le plus rapidement possible.

    Elle prend compte de toute mes demandes, et les acceptes. Elle obéira, et ne dira rien en cas de combat mortel. C'est déjà ça, les clients qui n'en font qu'a leur tete compliquent toujours les choses. Dans n'importe quelle société, si il était important d'entendre la voix de tous, il fallait un chef, pour prendre des décisions rapides. Sans quoi, tout prenait trop de temps, et l'anarchie de trop de pensées pouvaient être atteinte. Si elle était d'accord pour que je m'occupe de cette responsabilité, ce serait plus simple pour tous.

    C'est une cavalière, et une mage d'eau, ainsi qu'une soigneuse. Parfait, je m'occuperais de l'avant garde, comme je l'avais prévu initialement, et elle ne sera pas un poids en cas de fuite rapide si nous sommes repérés une fois sorti de la ville. Une fois dans le désert, si nous avions des poursuivants, ce serait plus difficile de nous suivre. Plus dangereux. Mais jusqu'au désert, si il y aurait plus de cachettes, c’était un territoire plus facile à traverser. Enfin, si nous parvenions à bien nous débrouiller, nous serions loin et sans personne après nous.

    - C'est une idée intéressante. Mais un peu difficile à mettre en place a cause de moi. Je ne suis vraiment pas un expert en matière médicale. Il faudrait être sur.

    Mais n’était ce pas une bonne idée, en fait ? J'avais déjà réfléchis à plusieurs possibilités pour organiser notre fuite. J'avais une connaissance lointaine dans la garde de la ville. Pas un ami. Plutôt quelqu'un a qui on fait un signe de tête quand on le croise en revenant d'un contrat, ou en sortant d'une taverne. Pas vraiment quelqu'un de confiance, mais qui sait qui je suis, et qui connaît ma valeur et mon intégrité. Mon éthique de travail. Il ne me fera pas de passe droit, mais si il se passe quelque chose durant notre passage, il ne s'occupera pas trop de moi.

    - L'avantage de ne pas avoir de tatouage, c'est que vous êtes plus ou moins invisible au détection magique. Enfin, les détections qui cherchent le tatouage bien sur. Il faut passer le point de contrôle sans que vous soyez repérable. Dans un chariot par exemple. Si vous êtes certain de la dose à utiliser, votre idée n'est pas mauvaise.

    Oui. Il suffisait d'expliquer brièvement que c’était pour un contrat. Si une diversion arrive en même temps, ils n'iront pas examiner de trop prêt un cadavre. Ou un presque cadavre. Oui, c'est une bonne possibilité. Si jamais on se faisais repérer, nous pourrions quand même tenter une fuite avec les montures. En le faisant de nuit, nous n'aurions pas trop de mal à prendre de l'avance, et ils ne pourraient pas se lancer a notre poursuite trop nombreux, au risque de laisser cette entrée de la ville sans surveillance.

    - Nous procéderons de nuit. Il y a moins de point de passage ouvert, mais ce sera plus facile d’empreinter le bon. Je connais un garde, qui ne regardera pas de trop prêt mes activités. Il suffit de créer une petite diversion au même instant un peu plus loin. Nous serons dehors en un clin d’œil.

    Je pose mes yeux verts sur elle. Ils sont sans doute perçant, mais je pense l'avoir assez compris pour savoir qu'elle soutiendra mon regard sans faille. Elle me semble si fragile, malgré la force que je devine dans ses traits. Devrais-je la prendre dans mes bras pour la rassurer ? D'une, je n'en aurais jamais le cran, et de deux, cela pourrait avoir l'effet inverse. Même une petite tape sur l'épaule serait superflus. Il vaut mieux rester sobre. Et professionnel. Savoir que quelqu'un comme ça est à ses cotés aura bien plus d'impact. Je détourne le regard de ses beaux yeux violets.

    - Ça va marcher, dame Myriem. Peu importe ce qui arrive, je tacherais de vous protéger, avec ma vie si il le faut.

    Je me lève de la chaise. Il y a des préparatifs à faire. Le chariot et les montures. Les plantes médicinales. Trouver un moyen de déterminer l'heure ou le garde en question fait parti des soldats en postes, et a quel point de contrôle il se trouve. Puis trouver et mettre en place la diversion. Une fois en dehors de la ville, nous rejoindrons le désert. Nous trouverons des montures et des vivres pour continuer, à partir de la.

    - Cet endroit est sur ? Il va falloir un peu de temps pour organiser la fuite. Quelques heures, au moins. Si vous n'en êtes pas sur, je peux trouver un autre endroit ou bouger le temps d'achever l'organisation. Il me faut le nom et la description exacte des plantes en question. Encore une fois, il faut que vous soyez sur de votre coup à ce sujet, je ne pourrais sans doute pas rattraper la situation.

    J'observe sa beauté qui éclaire la pièce à travers ses cheveux sales, attendant la suite.
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  • Ven 19 Aoû - 12:19
    Shan semble trouver mon idée de plante intéressante mais dure à mettre en oeuvre. De mon point de vue c’est très simple au contraire, mais c’est fort probablement parce que j’ai utilisé ses plantes un grand nombre de fois. Alors je souris doucement pour le rassurer car je perçois ce doute en lui et pour m’aider il ne doit pas douter.

    - Vous n’aurez qu’à acheter le bon nombre de plantes, l’alcool qui doit aller avec et je me chargerai de la préparer. Il me faudra trois boutons en fleur de Kratom, cinq feuilles, 20cl d’alcool de cèdre et 30cl d’eau distillée. Un herboriste et un apothicaire doivent pouvoir tout vendre sans souci. Après faites moi confiance. Au pire si je meurs vraiment vous n’aurez qu’à vous servir dans ma bourse.

    Je dis cela en plaisantant, mon ton est amusé pour le coup, je n’ai nulle crainte de mourir de ce remède. Néanmoins je dois rajouter un détail.

    - Ce remède endort et anesthésie pour douze heures, si je ne me réveille pas passé ce délai, vous devrez forcer mon éveil par un massage cardiaque. Vous devrez…

    Je me lève pour le rejoindre et prendre ses deux mains, sans violence mais avec fermeté. Il doit savoir. Je lie ses deux mains et appuie sur mon thorax au niveau de l’emplacement de mon coeur.

    - Ici, vous devrez donner un ou plusieurs coups violents pour forcer mon coeur à battre normalement. Vous risquez de me briser une côte, cela arrive fréquemment mais ce n’est pas grave, cela se soigne plus que la mort.

    Cela étant dit je relâche ses mains mais je reste debout et je réalise que j’avais besoin de bouger, mes jambes sont engourdies, je suis restée assise trop longtemps. Pour le reste j’étais d’accord avec son analyse en un sens, l’absence de tatouage pouvait avoir un avantage particulier.

    Il valida le fait d’agir de nuit et me parla des divers avantages que cela avait dans le fond. Ils étaient nombreux à mon sens et cela me rassurait dans le fond, j’entrevoyais une porte de sortie de cette maudite ville.

    - Je n’ai nul hésitation ou crainte, croiser le regard des gens, c’est lire plus aisément dans leurs émotions, c’est quelque chose de naturel chez moi. Je ne cherche pas de lutte ou d’influence, mais les yeux ont toujours été le miroir de nos âmes.

    Je perçois une hésitation chez Shan, mais impossible de comprendre le pourquoi de cela. Je perçois les émotions mais je ne lis pas les pensées ou les esprits, je ne contrôle pas les esprits non plus.

    - Ca va marcher et nous vivrons tous les deux.

    Je reprenais ses mots mais j’y croyais, je n’allais pas mourir et lui non plus, la vie n’était pas terminée, je voulais y croire.
    Il m’interroge finalement sur la sureté de l’endroit.

    - Oui l’endroit est sûr, ces femmes ne me trahiront pas, je peux rester cacher ici encore plusieurs jours si nécessaires même si *nez se fronce* je doute de pouvoir supporter ma propre odeur en ce lieu encore longtemps. Je crois que c’est ce qui m’est le plus compliqué à supporter, l’absence de… bain… Je risque l’emprisonnement et je rêve d’un bain… Vous y croyez?

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  • Ven 19 Aoû - 23:42
    Shan est debout, dans la piece, le cerveau fonctionnant à mille à l'heure. Le plan se met progressivement en place. Il y aura des risques, il n'est pas parfait, mais difficile, en si peu de temps, de faire mieux, et dans une région, dans une ville comme celle ci, aussi bon soit il, le plan aura toujours des risques. Autant de risque que ce que la noble dame explique longuement. La liste des fournitures, comment l'administrer, les solutions en cas de problème lors de la phase finale, celle du réveil. Shan à déjà effectué un massage cardiaque. En vérité, Shan pourrait être un bon guérisseur, comme assistant.

    Il ne maîtrise aucune magie et n'a aucune connaissance théorique, notamment en matière de potion. C'est bien cette dernière partie qui l’inquiète. Et, tout au long de l'explication, il garda les yeux clos, hochant brièvement la tête de temps en temps, autant pour se concentrer que pour ne pas décider soudainement que c'est trop dangereux. Non, c'est le meilleur plan possible. Finalement il sort de son sac une plume et un papier. Il observe le papier un petit moment, puis lui tend.

    - Pouvez vous écrire la liste ? Assez lisiblement.

    Tout en disant cela, il garde le regard éloigné du sien. Il n'aime pas trop épiloguer sur le fait qu'il ne sais pas écrire et a peine lire. En trois cent ans d'existence, c'est un peu la honte. Même si son problème se situe plus au niveau blocage psychologique qu'autre chose.

    Il l'a regarde faire, puis s'éloigne, observant rapidement par la fenêtre. Il faisait  à peine jour. Difficile de régler tout pour partir dans la nuit. Il allait falloir attendre une journée de plus. Il s'occuperait des achats et des préparations avant de revenir vers elle. Mais il allait devoir lui annoncer qu'elle devrait attendre vingt quatre heures de plus. Quand elle termina, Shan se retourna et prit délicatement la feuille qu'il rangea dans son sac, ainsi que le matériel.

    - Il va falloir tenir bon, Myriem. Je vais partir pour tout organiser. Vous aller passer la nuit et la journée de demain ici.

    Il scruta son visage, essayant de déterminer une émotion. De la tristesse, de la colère. Ou bien de la détermination, et de la férocité. C’était plus ça. Comme depuis le début, il avait comprit qu'elle était courageuse. Qu'elle était prête à beaucoup. Il avait souvent était sceptique à propos de client. Mais pas d'elle. En quelques dizaines de minutes, il avait comprit qu'elle ne serait pas un fardeau à transporter. Non, elle serait un atout. Et puisqu'elle semblait sur de cet endroit, pas de raison de la faire bouger.

    - Oh, je veux bien vous croire.

    Premier sourire depuis qu'il est la. Dans sa barbe, un peu dérobée, mais il est bien la. Maniaque comme il était, il ne pouvait que la féliciter des deux mains d'avoir cette pensée. Il avait trop connu de gens adepte du bain mensuel. Rien que d'y penser, il avait envie de disparaître de la société. Une dame bien éduquée, décidément. Il tire un peu sur le col de son armure, pour se donner de la contenance, et reprend.

    - Vous serez un cadavre que je transporte pour vous offrir un sépulture dans votre région de naissance. Une jeune noble frappé par la maladie. Si vous avez une idée, de quelque chose que les gens n'ont vraiment pas envie d'approcher, même une fois morte, ce sera toujours ça en plus. Je viendrais dans l’après-midi, demain, quand tout sera prêt. Nous bougerons d'ici, et rejoindrons une auberge que je connais. La bas, vous prendrez un bain et enfilerez une robe noire propre. De la, vous préparerez la potion, que vous prendrez le plus vite possible. Le chariot sera en bain. Nous prendrons la route juste avant la tombée de la nuit. Au moment du roulement des points de contrôle. J'aurais l'information de celui que nous devons emprunter. A partir de la, il n'y aura plus qu'a croiser les doigts. Si tout ce passe bien, vous vous réveillerez libre de cette ville.

    Il la fixa un bref instant, comme pour évaluer une toute dernière fois sa détermination. Puis finalement, prend son sac et se retourne vers la porte.

    - Soyez prudente d'ici demain. Et reposez vous. Le plus possible. Bonne nuit, dame Myriem.

    La chambre fut finalement vide. Presque aussi silencieuse que lorsqu'il avait été la, la laissant seule à nouveau. Comme si toute la rencontre n'avait eu lieu que dans un rêve éveillé. Mais le lendemain, à la même heure, elle serait libre, captive, ou morte.
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  • Mar 23 Aoû - 11:31
    Alors que je montre les gestes et explique ce qu'est un massage cardiaque à Shan, je réalise à sa réaction ou plutôt son absence de geste réfractaire qu'il connait le mouvement, c'est une bonne chose car lorsque c'est nécessaire il ne faut pas hésiter et tergiverser.

    La suite ne me choque pas le moins du monde, les gens qui savent lire ne sont pas nombreux en réalité et ce n'est pas à mes yeux une tare que n'avoir pas appris. Je me souviens de celle qui fut mon amie un temps, Valdyra, l'élémentaire de glace venue des Terres du Nord. Elle m'avait rejoint pour apprendre à parler le commun et savoir lire et écrire, en échange elle m'avait enseigné comment utiliser ma magie élémentaire plus naturellement, comme si elle était une part de moi et pas un atout supplémentaire, cette façon de voir la magie avait changé ma façon de pratiquer et m'avait aidé à progresser.

    Sans rien dire, j'ai attrapé mon sac, léger mais qui contenait encore une petit fortune en pierre précieuses, grâce à Gerda. Je sortis un carnet, celui dans lequel je laissais courir mes pensées quand j'en avais le temps, pour me souvenir d'un instant agréable ou pas, me noter des idées, il me servait à tout. Alors j'ai arraché une page et j'ai sorti une mine de graphite.

    Je me suis mise à écrire une liste d'éléments, la commande était plus longue que ce que j'avais annoncé au début car j'avais eu une idée. Je la tendis à Shan, il put constater que mon écriture était ronde, souple et sans rature et donc probablement très lisible.

    - J'ai mis ce dont nous avons besoin mais j'ai aussi rajouté des choses qui pourront me servir éventuellement plus tard. Pour expliquer, vous avez en main une liste réalisée par un medecin de campagne qui ne peut se procurer certaines plantes aisément, seule une grande ville comme Kyouji peut lui offrir des plantes marécageuses, de montagnes... Vous pourrez dire qu'on vous a demandé cela pour une guérisseuse accoucheuse...

    Je regarde la liste un instant encore et je réfléchis au prix juste puis au fait qu'il ne s'y connait vraisemblablement pas. Je prends ma bourse et sors des couronnes.

    - Théoriquement vous n'aurez besoin que des trois quarts de cette somme, vous pouvez donner la totalité au pire, je ne sais pas si ils sont filous ou pas ici. La plante la plus chère reste celle qui m'intéresse dans le lot.

    La suite me fait du bien, car dans la noirceur de cet endroit j'ai l'impression que cet inconnu s'inquiète pour moi, cela me change de mes pensées rivées vers Ruyven qui a du quitter Kyouji, les fers aux pieds.

    - Je vous remercie Shan mais n'ayez nulle crainte je tiendrai bon, je ne lâche jamais prise.

    Et si j'avais des dehors fragiles et doux, il n'en demeurait pas moins que j'avais une volonté forte et que je savais ce que je voulais. Mais dans ce monde de brute, paraître fragile et délicate était une arme comme une autre, elle était plus dure à utiliser actuellement mais quand j'étais Baronne, c'était tellement amusant parfois.

    Je devais avouer que je n'étais pas forcément ravie de rester encore quelques heures ici mais je n'avais pas à me plaindre, elles me portaient de quoi manger et un broc d'eau pour que je me débarbouille. Bien sûr je suis élémentaliste d'eau, j'aurais pu créer de l'eau pour me nettoyer mais ça aurait coulé partout et un senseur magique aurait pu sentir une activité inhabituelle en ce lieu, et je voulais être discrète, invisible.

    Je le vis finalement sourire et cela allait bien à son visage sévère, même sous cette barbe mal rasée, on voyait un visage agréable, quelle était son histoire? Il ne semblait pas très à son aise mais qui sait, nous avions plusieurs jours de marche pour nous rendre dans les Oasis, nous allions avoir le temps de faire connaissance.

    Finalement il fit un récapitulatif de notre plan et j'approuvais. J'avais murmuré un "lèpre" quand il s'était interrogé sur quelle maladie pouvait rebuter quiconque de regarder un cadavre. Dans ses mots, dans son projet, j'avais saisi les mots salvateurs et qui réchauffaient mon cœur, j'allais prendre un bain !

    - Je vais vous attendre tel le messie Shan. La simple idée qu'un bain m'attendra va me permettre d'attendre patiemment je peux vous le garantir. J'ai une robe qui fera l'affaire, elle sera propre pour demain.

    Il quitta la chambre, il avait refusé tout paiement d'avance, n'avait prit que ce qu'il fallait pour les plantes. Après son départ je suis allée voir une des filles et je lui ai donné mes tenues de rechange, toutes, pour qu'elle les fasse laver par une lavandière, que tout soit propre. Quelques pièces et le tour était joué. Le lendemain je prendrai un bain, et la nuit me sembla plus douce.
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  • Mar 23 Aoû - 17:10
    Il ne comptait pas perdre de temps et se mit à la tache dés qu'il eu quitté Myriem. Il commença par s'occuper du moyen de transport. Il fit quasiment la moitié de la ville à pied jusqu'à trouvé quelqu'un acceptant de lui prêter une charrette sans avoir beaucoup d'espoir de la récupérer. Avec un peu de chance, il l'abandonnerait dans une ferme sur le chemin en demandant a ce qu'on la ramène. Au pire, si les gens mentaient et décider de garder le véhicule, le premier propriétaire venait déjà d’être bien dédommager pour son bien.

    Les montures seraient composés de la jument de l'elfe, et d'une autre qu'il dégota chez un vendeur spécialisé. Une étalon puissant mais déjà un peu plus vieux, histoire qu'il ne soit pas trop fougueux. Elle lui avait dit qu'elle savait monter, mais elle n'allait pas être à son top pendant un moment, après avoir bue la potion, alors il valait mieux être sur, en cas de fuite rapide, qu'elle ne tombe pas a cause d'un coup de butoir trop intense.

    Il acheva la nuit en cherchant une battisse proche de l'endroit ou il prévoyait de quitter la ville. Une taverne discrète, ou ils pourraient passer le temps jusqu'à l'heure du départ, et ou elle pourrait se changer. Il la ferait venir en juste après la période du repas, a la fin du marché, la ou il y avait toujours du monde qui bougeait dans les rues. Il prit une chambre, et s'en servit pour se reposer une poignée d'heures.

    Le lendemain matin, a l'aube, il sortit et alla récupérer sa jument, l'étalon, et Zim, son chien, avec le reste des affaires. Sur le chemin aller, il s’arrêta chez un apothicaire pour prendre toute les plantes et les éléments dont avait besoin la jeune femme. Par chance, elle écrivait assez bien pour qu'il puisse la relire assez facilement. Il eu besoin de faire le tour d'au moins quatre boutique pour finalement parvenir à trouver la totalité des plantes en question. Il avait prévu un panier, et il recouvrit le tout d'un tissu.

    Par dessus, il profita du marcher pour acheter quelques provisions, pour un repas avant de partir, puis pour avoir au moins deux jours de nourritures d'avance. Pour le reste, il chasserait, et ils finiraient bien par tomber sur des points d'eaux. Il allait quand même remplir toute ses gourdes a l'avance.

    Son panier au bras, il tua finalement le temps, avec Zim, pour que le plus gros de la masse commence, d'abord par venir sur le marché. C'est a ce moment la qu'il prit la direction de la maison de putains ou séjournait sa cliente. Il prit des chemins détournés, même si il ne croyait pas un instant qu'un soldat allait le trouver étrange. Il était un mercenaire parmi tant d'autres ici. Finalement, il se retrouva aux pieds de la battisse, et siffla Zim, qui monta sur ses talons.

    A cette heure ci, il n'y avait que peu de clients. Mais même ainsi, des gémissements étouffés jaillissaient de plusieurs chambres. A croire que certains humains avaient le diable au corps. Il alla directement jusqu'à la chambre ou il avait rencontré la noble, la veille, et cette fois, tapota juste un bref coup avant d'entrée aussitôt, n'ayant pas le temps d'attendre un code quelconque.

    - Pardon pour l'intrusion. C'est moi.

    Au cas ou il l'aurait surprise dans une position un peu intime, comme la nudité ou le sommeil, il avait regardé le mur en entrant, pour ne pas la voir. Façon d’être correct. Zim, lui, n'eut pas ce sens de la cordialité, et poussa un petit aboiement joyeux en approchant de la femme. Shan fit bien attention à ne pas regarder, sans même savoir si c’était utile ou non, en allant plutôt droit vers la fenêtre.

    - Je ne veux pas être pressant mais nous allons bouger tout de suite. Dés que la foule va commencer a s'éloigner, nous allons nous mêler a des groupes de gens pour atteindre l'endroit ou nous resterons jusqu'à ce soir.

    Il posa le panier par terre et le fit glisser dans sa direction, toujours sans regarder si elle était occupée ou indisposée d'une quelconque façon à soutenir son regard.

    - Vous pouvez vérifier que tout est bien dedans. Si il faut, je retournerais en chercher plus tard dans l’après-midi. Oh, et il faut transporter vos affaires aussi. J'imagine que vous n’êtes pas bien encombrer. Il vous faut une tenue pour que vous soyez discrète, sans dépareillé trop du reste de la foule. Une femme encapuchonnée attirerait forcément l'attention, mais un moyen de dissimuler en partie vos cheveux, par exemple, ça peut être une bonne idée.

    Il croisa les bras, clairement sur le qui vive, prêt à l'action. [/left]
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  • Mer 24 Aoû - 11:19
    Les heures s'étaient écoulées plus vite que je ne l'aurais cru en réalité. J'avais sombré dans un sommeil réparateur et sans rêve après le départ de Shan. Ce n'est que la venue d'une des filles aux aurores le lendemain qui m'avait réveillé, j'avais soigné des contusions trop nombreuses et une côte fêlée. Comment pouvait-on non seulement profiter de la fragilité de ses femmes, de leur corps, détruire leurs espoirs et en profiter pour assouvir ses penchants destructeurs. Si j'avais eu une once de violence en moi, j'aurais volontiers émasculer tous ces Hommes qui leur faisait du mal. Etaient-ils tous ainsi dans l'intimité? Je n'en savais rien et je ne voulais même pas en entendre parler. Si elles se moquaient de moi, de mon divinisme, de mes idéaux de vie, au moins, personne ne me touchait contre mon gré, car elles mentaient quand elle disaient qu'elles étaient volontaires.

    J'étais en train de jouer littéralement avec de l'eau quand Shan est revenu. Autour de moi, un nombre immense de gouttelettes voletaient et dansaient, cela m'occupait l'esprit je devais l'avouer et la surprise me déconcentra et elles tombèrent sur le parquet délabré, nous arrosant tous les trois, Zim compris.

    - Aucun souci Shan.

    Il avait son regard détourné, moi qui était en train de me dire que les Hommes étaient tous mauvais peut-être par nature, je fus attendrie par son geste de pudeur et de prévenance à mon égard, tout n'était pas mauvais en ce monde, je ne devais pas l'oublier, c'étaient juste des journées enfermées ici qui avaient entamé mon optimisme légendaire.

    Je fus agréablement surprise par son compagnon à poil, je ne m'y attendais. Il aboyait joyeusement et ne semblait pas agressif. Alors j'ai tendu ma main pour qu'il la renifle avant d'oser lui caresser le dessus de la tête. Las paroles de Shan me surprirent mais j'étais prête. Alors j'ai donné un dernier gratouillis à Zim et je me suis relevée.

    Je vis qu'il détournait toujours son regard.

    - Vous pouvez me regarder Shan, je suis...décente.

    Je me saisis du panier pour en vérifier le contenu. Cela prit quelques minutes seulement, je ne cherchais que certaines choses et calculait les quantités.

    - C'est parfait, nul besoin de retourner faire des achats. Mon sac est prêt, il n'est pas énorme, quelques affaires et deux tenues de rechange de voyage.

    Ma cape était sur le bord du lit, elle me servait de couverture. Pour ma part j'avais revêtu une tenue qui ne m'était pas coutumière du tout. Les filles me l'avaient acheté et l'une d'entre elle l'avait réajusté sur moi car elle était trop petite. La robe était blanche et lumineuse et de fait attirait moins l'attention que mes tenues de voyage trop sombre.

    Tenue de Myriem:

    - J'ai songé à couper mes cheveux mais je n'ai pas pu m'y résoudre. Mais cette tenue Reikoise devrait suffire non? Je peux attacher mes cheveux en un chignon bas ou haut au besoin.

    J'étais prête et sur le départ. Je me saisis de ma cape et la posais sur le panier empli de plantes. Je pris le panier au bras et avisant Shan j'ajoutais en souriant.

    - Je crains que vous ne soyez obligé de porter mon sac pour que cela soit plus discret, un homme chargé passera mieux que moi avec ce sac qui ne va pas du tout avec cette tenue.

    Bien sûr mes bottes de cuir épaisses dénotaient avec la tenue mais bon, je n'avais pas pu me procurer d'autres chaussures et j'aurais besoin de pouvoir marcher ensuite ou chevaucher et mal chaussée c'est l'enfer.

    J'étais prête pour la suite et l'idée du bain à venir m'aurait presque donné des ailes.
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  • Jeu 25 Aoû - 1:21
    Il tourna finalement la tête vers elle, en passant la main dans ses cheveux maintenant humide, et la fixa de sa façon intense, comme des yeux verts émeraudes d'un rapace. Il observa sa tenue, puis écouta son explication, et hocha finalement la tête. Oui, il fallait être le plus classique possible, éviter de tomber sur un contrôle intempestif. Même a l'intérieur de l'enceinte de la cité, on était jamais a l'abri.

    - Si vous aviez eu un chapeau peut être. Vous ne faite pas vraiment totalement Reikoise. Et en plus...

    En plus elle était sacrément jolie. Le genre de femme à se faire aborder par un soldat un peu trop impétueux. Mais bon, il allait falloir faire avec, pas trop le choix. Et c'est vrai que se couper les cheveux aurait été dommage. Ça la rendait ravissante. Mais d'un autre coté....ça aurait pu être pratique, et les cheveux, ça repoussent. Mais bon, une fois « morte » dans le chariot, ça n'allait pas faire une grande différence.

    - ...Rien, peu importe, faisons comme ça, maintenant. Je m'occupe de vos affaires.

    Il avait très légèrement rougit, et profita de ce moment, s'approchant du sac en question, pour éviter qu'elle ne le remarque trop. Il s’était rasé et baigné le matin, et était impeccable, comme d'habitude, mais la barbe le vieillissait. Il paraissait plus jeune que la veille, sans doute. Il était jeune, après tout. Pour un elfe, a peine un jeune homme. La barbe avait le mérite, couplé a son attitude austère, de le faire passer pour bien plus âgé. Et de dissimuler les rougeurs de ses joues quand il était un peu trop proche de quelqu'un.

    Zim avait vite apprécié la jeune femme. En fait, c’était simple, il appréciait toute les personnes que son maître approuvait. C'est à dire pas grand monde. Il était un peu le reflet extérieur des émotions de son maître. Il était bien pratique, de temps en temps, pour briser la glace. Il s’était laissé longuement caressé, et maintenant, il attendait derrière la porte, assit, prêt à partir.

    - J’espère que nous n'aurons pas à utiliser la force mais...dans le doute...

    Il s'approcha de Myriem, et passa la main sur le coté de sa hanche, au niveau d'une des plaques renforçant son armure de cuir. Il tira un long poignard plus grand que la moyenne, dissimulé totalement jusque la. Visiblement, il était bien armé. Le fourreau était violet un peu sombre, avec des gravures sur le dessus. Des lames elfiques. Elles n’étaient pas magique, mais en terme de lames classiques, ses deux dagues étaient ce qu'il se faisait de mieux. Il la tendit à Myriem.

    - Dissimuler ça sous votre robe. En cas de soucis, n’hésitez pas à en faire usage.

    Il s'approcha soudainement très proche d'elle, pour planter son regard profondément dans le sien, histoire d'essayer d’être un peu persuasif.

    - Je ne plaisante pas. Si vous devait enfoncer cette lame dans le ventre d'un soldat qui s’apprête a rechercher magiquement votre tatouage, faite le. Il n'y à pas a douter. C'est vous, et ensuite lui, pas l'inverse.

    Il reste un instant à la regarder de cette façon, comme si il essayait de scruter son esprit. Difficile en cet instant de savoir pour Myriem qu'il était beaucoup plus mal à l'aise de faire ça encore qu'elle de le recevoir. Il faisait bien la comédie, pour une fois. Elle avait ainsi un bon point de vu en gros plan de ses traits plus harmonieux que ce que la barbe pouvait présager, et vu de loin. Un elfe, c’était toujours assez beau, dans une certaine mesure. Il reprit la parole. Il avait assez parler pour que sa voix, habituée au silence, soit un peu moins gutturale, et également plus jeune.

    - Vous ne voulez pas juste vous enfuir non ? Vous avez un but au delà, bien plus grand. Je le vois dans votre regard. Je ne veux rien savoir. Mais si vous avez besoin de détermination, alors pensez y, et a rien d'autres. Et utilisez cette dague si besoin.

    Il recula finalement, et reprit une petite inspiration qu'il voulu discrète, comme si durant tout le « speech », il s’était retenu totalement de respirer. Elle avait pu voir que finalement, il se protégeait lui même dans un costume de « vieillerie ». Il avait la voix grave car il ne parlait pas beaucoup. Il faisait vieux car ses traits étaient toujours tendu, provocant cet effet au gens, de façon voulu, sans doute. Il était jeune en fait.

    Il se retourna, ramassa le sac et le panier, et alla jusqu'à la porte.

    - Si tout est bon, allons y. Avant que le gros du monde ne se soit éloigné.
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    Myriem de Boktor
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  • Jeu 25 Aoû - 19:40
    Pour le coup après des jours à me cacher et me terrer, je peinais à soutenir le regard de Shan, ses grands yeux émeraudes m'observaient et en dépit de mes vêtements je me sentais presque à nu, c’était totalement stupide et irraisonné mais c’était ainsi. J’avais secoué la tête quand il avait parlé de chapeau, non je n’avais pas ça sous le coude en effet.

    Il avait ensuite parlé de manière assez précipité et j’avais cru percevoir de la gêne, c’était bizarre pour moi comme réaction. J’avais pris le temps de le regarder alors qu’il baissait ses yeux vers le sol et son chien. Il était rasé de près et il semblait plus jeune que ce que je n’avais imaginé de prime abord. Comme quoi les barbes cela change les visages c’était certain. Je ne savais cependant pas dire l’âge qu’il avait, le même que le mien? Il avait des traits fins, probablement du sang elfique dans ses veines et c’était cela qui rendait sa lecture simple.

    La suite me laissa sans voix par contre. Qu’est-ce qu’il faisait avec son air décidé? Par réflexe, ou peur, allez savoir j’ai eu un pas de recul quand il a brisé la distance qui nous séparait avec sa dague en main. Allait-il me menacer et me dénoncer? Cela ne collait nullement avec ce qu’il me renvoyait en terme d’émotion mais parfois on ne contrôle pas certaines choses. Je me suis raidie alors qu’ils planta son regard dans le mien. Manipulation mentale? Je fermais les yeux par réflexe et attendit que quelque chose me tombe dessus, change mais non rien… Mon attitute étrange ne dura que quelques secondes mais cela m’avait semblé une éternité avant que je ne rouvre les yeux pour voir la dague et l’associe à ses mots.

    “ Quelle pauvre sotte tu fais, à trembler comme une feuille pour rien dès qu’on s’approche de toi réellement.”

    Je me repris et esquissais un sourire triste en prenant la dague.

    - Merci ?

    Que dire d’autre, je comprenais les tenants et aboutissants, j’avais même appris à m’en servir mais pour quoi faire? En aurais-je le courage ou le cran? De blesser quelqu’un volontairement?

    Il avait pu voir combien cela me semblait impensable mais j’acceptais l’idée d’essayer si la situation m’y obligeait. Il continua de parler pour me motiver et ses mots trouvèrent un echo en moi, comme si il m’avait comprise aisément, il avait raison, ce n’était pas pour moi que j’étais là, que je devais repartir, alors je ne laisserai pas des obstacles se dresser sur mon chemin.

    Je réfléchis un instant et relevais ma jupe jusqu’à mon genou et je glissais l’arme dans ma botte droite, étant droitière ce serait probablement le plus simple. Puis je pris mon panier et je suivis mon guide hors de cet endroit.

    Nous avons croisé deux filles, qui nous ont souhaité de faire bonne route sous les étoiles, je les ai remercié et nous sommes sortis rapidement. Par de nombreux détours il me mena sur la place du marché, c’était agité. J’avais l’impression qu’on ne regardait que nous, c’était désagréable au possible et probablement le fruit de mon anxiété.

    Traverser cette place était une véritable horreur alors j’ai fait quelque chose d’assez peu coutumier. Je me suis rapprochée de Shan, et lui demandant doucement son accord avant j’ai pris son bras, ma main posée sur son avant bras me rassurait. Mon autre bras occupé avec le panier, je me sentais mieux.

    Rapidement nous sommes arrivés à l’auberge sans que rien de fâcheux ne se passe. Je le laisse parler et rapidement on nous prépare la chambre… une seule chambre… Soit… Tant qu’il y avait un bain. Nous avons rejoint la dite pièce, la lumière de l’après midi qui la baignait rendait l’atmosphère agréable. Il y avait un grand bac vide et on nous annonça qu’il allait être rempli de suite et chauffé.

    Cela me laissait le temps de poser les affaires et de sortir les boutons de fleurs, le bon nombre de feuille, de l’alcool de cèdre et de l’eau pure que j’avais créée. C’était une infusion froide, cela allait reposer une heure avant que le produit ne soit efficace.

    Cela étant fait je me rapprochais de Zim et je caressais sa tête tout en regardant Shan avec qui nous n’avions pas parlé depuis un moment, trop stressée que j’étais pour cela. Les deux servantes avaient rempli le baquet d’eau et l’une d’elle mage de feu avait chauffé le tout. Elles avaient déposé des toiles pour ses sécher et un savon odorant au jasmin, typique du Reike.

    La préparation sera prête dans une heure et peut être bue dans les six heures qui suivent.

    Je me saisis du savon et le portais à mon nez, quelle douce fragrance. Cela étant je regardais autour de moi, pas de paravent, c’était déjà bien qu’ils aient un bac pour se baigner. Tenant toujours le savon dans mes mains, regardant le sol et Zim je dis.

    - Pouvez-vous retourner que… je… me prépare pour rentrer dans l’eau?

    J’étais particulièrement mal à l'aise je devais l’avouer. Bien entendu il accéda à ma requête et je crois que je n'avais jamais enlevé mes vêtements aussi vite que ce jour. Nue je m'étais hâtée de rejoindre le bain et de m'y glisser. Je ne pus retenir un soupir de contentement une fois que je fus immergée, je trouvais cela divin et l'eau me manquait, depuis combien de semaines n'avais-je pas pu nager tout mon saoul ?
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  • Ven 26 Aoû - 18:20
    Shan perçut clairement l'instant de frayeur dans le regard de l'humaine, mais ne cessa pas avant d'avoir tout dit. En se redressant, et en écoutant le remerciement, il eu un regard désolé, un peu triste, en la regardant. Il détestait ça. Mais ce n’était pas le moment de prendre des gants ou de stresser sur un contact physique. Il valait mieux mettre un petit coup de pression pour qu'elle réagisse positivement. Shan n'allait pas pouvoir la protéger si elle se laissait totalement faire en tout situation. Lui n'avait rien contre les Reikois, mais pour cette mission, elle était son alliée, et tout les habitants de cette ville était un ennemi potentiel.

    Finalement, après qu'elle ai équipée la lame sous ses jupes, et qu'elle ai prit le panier, ils furent parti. Shan baissa la tête en croisant les deux courtisanes qui saluèrent aimablement sa commanditaire, visiblement faisant partie des connaissances qui l'avaient aidées ici. Lui resta en dehors de cet échange. Il avait déjà l'esprit au prochain mouvement. L'auberge ou attendaient les affaires n’était pas tout prêt. Il allait falloir être rapide et discret.

    La foule les avait aussitôt happé dans son mouvement, son brouhaha, sa vivacité. Shan se sent vite étouffé, mais en même temps, c'est exactement ce qu'il cherchait. La place, d'abord, ou tout va vite, fort. L'intensité est présente. Et il s'aperçoit très vite qu'il n'est pas le seul affecte. Sans doute pas pour la même raison. C'est une femme recherché, dans l'illégalité. Son existence même, sans tatouage, est un crime. Il entendit brièvement une demande, et avant de réagir, sent une main sur son bras. Il se tend aussitôt, mais ne la repousse pas. Au contraire même. Il ne comprenait que trop bien l'émotion qui devait la traverser. C'est ainsi que, presque collés l'un contre l'autre, ils se frayent un chemin jusqu'à leur destination.

    Il aperçoit sa jument avant l'auberge en elle même, et, soulagé, monte les marches a l'intérieur. Ils l'ont fait sans dommage. Personne n'a fait attention à eux. Ça aurait pu être beaucoup plus compliqué, mais au final, ça n'avait été qu'une simple marche de mise en appétit. En vingt minutes, ils avaient atteint leurs destinations.

    Comme il l'avait demandé auparavant, le baquet etait déjà prêt dans la chambre, et deux femmes vinrent s'occuper de la mise en place du bain. Il sourit timidement a Myriem, content pour elle. Elle avait eu l'air tellement envieuse, la veille, quand il lui avait évoqué ce passage du plan, que c’était satisfaisant de la voir enfin atteindre ce but.

    Une fois allumée, elle lui demanda presque timidement de se retourner. Il était déjà de profil avant même qu'elle ai terminée sa phrase. Il attrapa une chaise, la planta devant la fenêtre, dos a la jeune femme, et tomba assit, observant la rue en contrebas. Ils n'avaient que peu parlés depuis le départ, mais la pression les avaient maintenu muets. Elle s'occupa de la préparation de la potion, puis une fois fait, il ne la vit plus, n'entendit que le bruissement de ses vêtements et le bruit d'un corps léger pénétrant l'eau.

    - Prenez votre temps, nous avons tout le reste de la journée a tuer. Quand vous aurez fini, j'ai acheter de quoi manger. Le chariot est en bas, sous une grande bâche, avec des provisions pour deux ou trois jours. La bâche vous recouvrira quand vous y serez allongées.

    Il observa le va et vient des gens, indifférents aux enjeux qui se déroulaient juste au dessus de leur tête. Pour lui, la partie la plus compliquée venait d’être effectuée. Il ne voyait pas ce qui pouvait arriver durant la seconde phase. Il devait juste régler la diversion juste avant le départ, et il n'y aurait plus qu'a croiser les doigts.

    - Comme vous m'avez dit savoir monter, je vous ai prit un étalon solide, mais il est potentiellement un brin fougueux. Si vous avez un soucis avec, nous échangerons. Ma jument est plus solide que rapide, mais c'est une bonne fille.

    Mais en cas de fuite, elle n'etait clairement pas adaptée a parvenir a échapper une approche de monture de traque. Aussi, et si il ne le précisa pas, en cas de pépin, elle partirait devant, et lui retiendrait les poursuivants. Il avait déjà comprit qu'elle etait capable de s'échapper seule.

    - Vous aimez le poulet ? J'ai réussis a en trouver un ce matin.

    De la nourriture de noble. Il n'en mangeait pas souvent. Ce n’était pas donné. Mais si elle était bel et bien noble, elle ne devrait pas être très impressionnée....
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  • Lun 29 Aoû - 11:47
    Je suis dans l’eau et je la sens glisser sur ma peau, c’est salvateur, rien ne m’a jamais plus détendue que cet élément, l’eau m’est vitale comme à tout le monde mais en plus d’être le focus pour toute ma magie, je me sens comme un poisson dans l’eau. Qui sait, un jour peut-être ai-je eu un ancêtre sirène ou triton non? Ou alors c’est la présence de Wan et de son médaillon qui a toujours influencé cela?
    Dans tous les cas, j’en oublierai presque durant un instant la situation présente.

    Et surtout, alors que je me sens glisser dans l’eau, je réalise qu’il y a un homme dans la même pièce que moi, certes il me tourne le dos, il observe la vie qui s’écoule ici par la fenêtre, c’est un galant homme et il m’inspire confiance vraiment. Je me suis raidie bien sûr quand j’ai eu cette épiphanie mais finalement je me laisse à juste savourer ce bain, j’ai la certitude qu’il est quelqu’un de bon.

    - Si jamais je m’endors et que je glisse dans l'eau vous me remonterez à la surface? Je crains de ne pas savoir respirer sous l’eau.

    Petite tentative d’humour pour ne pas laisser un silence pesant s’installer mais je trouve cela étrange comme situation malgré tout. Alors je fais ce dont je rêvais depuis des jours. J’attrape le savon et la brosse laissés par la servante et je commence à me récurer des pieds à la tête. J’y passe un temps fou et seul le bruit de la brosse sur ma peau brise le silence.

    Zim est assis aux pieds de son maître et s’est assoupi lui aussi. Je cesse un instant mon travail de récurage, plus maladif qu’utile maintenant, ma peau est écarlate tellement j’ai frotté chaque partie de mon corps. Il me reste encore les cheveux à laver mais je me délasse un instant et songe aux chevaux.

    - Je suis bonne cavalière n’ayez crainte, fougueux ou pas je m’en sortirai. A part soigner et nager c’est une de mes rares compétences. Je danse correctement aussi mais je doute que cela nous soit d’une quelconque utilité.

    Je crois que j’avais besoin de parler un peu, de manière légère, pour oublier que j’allais prendre ce remède et remettre littéralement ma vie entre les mains de Shan, un mercenaire. La suite d’un coup réveille mes papilles et mon estomac bien malgré mo.

    - Du poulet? J’adore ça, en fait je ne suis pas difficile, j’aime tout tant que vous ne mettez pas cette épice Reikoise, la cannelle, cela dénature tous les aliments et me déplait fortement.

    Ca va je n’étais pas trop pénible voyez vous à ce sujet, et avec notre fuite, j’avais appris à apprécier encore plus les bonnes choses car elles étaient devenues rares. Imaginez que j’ai mangé du Lanconda fumé pendant une semaine, c’était nutritif mais gustativement parlant, une horreur, et des heures pour mastiquer le moindre bout.

    J’entrepris alors de me nettoyer les cheveux. Un rituel d’habituée, je mouillais mon épaisse chevelure, je frottais le savon une première fois, et ensuite je frottais avec force le cuir chevelu, puis les longueurs, et comme attendu, cela ne produisit pas la moindre mousse, signe de leur saleté. Je me plongeais dans l’eau, rinçais tout ça et je recommençais. Et cette fois ci, satisfaction, cela moussa. J’en avais donc fini avec la crasse. Je me rinçais les cheveux et finalement je m’installais, bras tombant à l’extérieur du baquet et tête appuyée sur l’arrière. L’eau était encore chaude, c’était apaisant et je me suis assoupie, c’était prévisible.

    Je me suis réveillée, un moment après, l’eau avait refroidi et ma peau était toute frippée. Je me relevais, pour m’asseoir et voulu attraper les tissus de bain. Trop loin pour moi. Zut… Je me relevais donc et toute dégoulinante je fis les deux pas qui se séparait de la chaise ou j’avais tout laissé sans réfléchir. Je m’enroulais dans le plus grand tissu et je pris le second pour enrouler mes cheveux. (Je te laisse choisir si tu avais quitté la pièce ou pas).

    Je frotte avec vigueur ma peau et finalement je me rhabille, rangeant la robe blanche dans mes affaires et prenant des sous vêtements blancs propres et enfilant la robe de coton bleu nuit qui serait celle de mon linceul. Puis je me réinstallais sur la chaise et entrepris de démêler ce beau foutoir qu'étaient mes cheveux.

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