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Sentinelle Nocturne
Corvus Sanariel
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Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
« Papa… Papa… Papa ! » Cria Aelys, tandis qu’elle secoua son père qui était paisiblement en train de dormir, aux côtés de sa femme. En ouvrant les yeux, Jeritza vit d’abord sa femme, qui était allongée à ses côtés, un grand sourire se dessinant sur son doux visage. Ses prunelles argentées étaient déjà en train de contempler son mari, alors que tous deux vivaient une vie parfaite.
« Viens par là, Aelys. » Déclara Edelgard, d’une voix douce et enjôleuse. Sa fille ne se fit pas prier et, monta immédiatement sur le lit de ses parents, venant s’installer entre eux. Seulement, malgré tout ce bonheur semblant si réel, Jeritza ne parvenait pas à comprendre ce qu’il se passait. Il se redressa, tout en s’appuyant sur son coude, et observa attentivement sa femme et sa fille, dont les yeux pétillaient de bonheur.
« Suis-je mort ? » Demanda Jeritza, sa femme s’interloquant d’abord, puis pouffant ensuite d’un petit rire fin.
« Mais non, qu’est-ce que tu racontes ? C’est encore l’un de ces nombreux cauchemars ? Une terreur nocturne ? Tu es bien vivant, mon amour. » Répondit-elle, tout en embrassant son mari sur le front.
Jeritza n’eut pas le temps de comprendre qu’Aelys, débordant d’énergie, bondit du lit pour partir en courant en direction de l’extérieur, en appelant son père. « Papa ! Tu viens ! C’est l’heure de l’entraînement ! » Hurla-t-elle, d’une voix criarde qui résonna sur tout l’étendue du domaine Sanariel, le Maître des lieux.
« Aller, vas-y, je vais préparer de quoi nous nourrir. » Ajouta Edelgard, laissant son mari voguer à ses occupations.
Jeritza se prépara alors et, en cette belle journée, il se rendit en direction de son jardin, qui avait été transformé en véritable terrain d’entraînement par sa fille, Aelys. Cette petite était une véritable guerrière dans l’âme, tout comme son père et, comme sa mère, elle parvenait à maîtriser la magie de la glace, alors qu’elle n’était âgée que d’une dizaine d’années tout au plus. Elle attendait son père de pied ferme car, ce dernier lui avait promis de lui apprendre l’art du combat à l’épée, depuis qu’elle est toute petite.
La matinée passa lentement, tandis que Jeritza, le sourire aux lèvres, apprenait toutes les techniques qu’il connaissait à sa jeune fille. Et ça, des techniques, il en connaissait énormément, en tant qu’ancien assassin de Corvus Sanariel.
« Vous venez, il est l’heure de déjeuner. » Annonça Edelgard alors qu’elle sortit de la cuisine, toujours aussi ravissante aux yeux de Jeritza. Mais, alors que lui et sa fille s’approchait de la maison, le Soleil, astre brillant de mille feux dans le ciel de Kyouji, fut rapidement remplacé par la lune, mais, étonnement, cette lune n’était pas argentée. Elle était noire, entourée d’un halo blanc, symbole d’un désastre en devenir. Les prunelles d’acier de Jeritza se fixèrent alors sur Aelys, tandis qu’il se rua sur cette dernière à grande vitesse, pour la prendre dans ses bras et la protéger.
Il n’arrivait pas à comprendre ce qu’il se passait, son rêve… son précédent rêve… il semblait si réel et pourtant, il ne l’était pas. Jamais son père adoptif ne l’avait torturé et, jamais il n’était devenu le Cœur de l’Empire Reikois, non. Il n’était que Jeritza.
Pourtant, Aelys elle, qui avait les yeux rivés sur sa mère et le corps enveloppé dans celui de son père, se mit brusquement à pleurer, devant le spectacle d’horreur qui se profilait devant elle. En se retournant, Jeritza eut la très mauvaise surprise de voir sa femme transpercée par une lame, mais pas n’importe quelle lame, sa propre lame. Le sang commençait à couler du corps d’Edelgard… de ses yeux, de sa bouche, de son ventre… Puis, elle s’écroula lourdement sur le parvis de cette maisonnette qui, il y a encore quelque temps, faisait son bonheur.
L’étreinte de Jeritza sur sa fille se renforça alors brusquement, tandis que la silhouette de l’assassin de sa femme se dévoila peu à peu face à lui. Mais, contrairement à ce qu’il pensait, ce n’était pas son père adoptif, ni même cet étrange vampire qu’il était en train d’affronter dans son rêve, avant de s’endormir, qui venait de pourfendre sa femme. Non, Jeritza se retrouva face à lui-même. Un homme grand, une chevelure noire et mi-longue, une lame dans les mains. Seulement, ses prunelles n’étaient pas d’acier, ses iris étaient d’un rouge écarlate, baignant dans une mer aussi noire que la nuit.
Son opposant se rua alors sur lui et, sans qu’il ne puisse rien faire, l’assassin les projeta, lui et Aelys, sur quelques mètres. Mais Jeritza, lui, ne pensait qu’à une seule chose. Il voulait… non, il devait protéger sa fille. Un violent combat s’engagea alors entre les deux clones, un combat d’une violence inouïe durant lequel Jeritza n’hésitait pas à trancher les membres de son opposant. Mais, il n’y avait rien à faire, ceux-ci repoussaient sans le moindre mal, comme si de rien était.
Après plusieurs longues minutes de combat, l’opposant de Jeritza posa les yeux sur Aelys et décida d’avancer lentement vers elle. Une marche funèbre que Jeritza ne parvint pas à stopper, même en tranchant la tête de la créature. Finalement, cette dernière dévora la jeune fille et Jeritza assista à sa mort, sans rien pouvoir faire, devant endurer les cris de souffrance de cette pauvre âme. Il s’effondra alors face à ce drame et, au moment de poser les genoux au sol, le décor changea du tout au tout, pour devenir cette pièce dans laquelle il avait été torturé par Corvus.
Le voilà désormais assis sur une chaise, dans une atmosphère complètement blanche, parfois tachée de sang. Une scène qui lui rappela des souvenirs atroces. Il ne sentait plus ses pieds ni ses mains et, cela était tout à fait normal, parce qu’il ne les avait plus. Il commença alors à se débattre, encore et encore, durant plusieurs heures, mais en vain. Sa perception du temps était totalement différée, à tel point que chaque seconde qui s’écoulaient semblait durer une éternité.
Soudain, ce silence éternel fut brisé par l’entrée d’une personne : Aelys. De nouveau, cette enfant lui apparut, sans qu’il ne comprenne pourquoi. Les protagonistes se jaugèrent durant de longues secondes et enfin, Jeritza brisa ce lourd silence.
« Papa… ça faisait longtemps, non ? Qu’as-tu fait, durant ces 2500 longues années ? As-tu arrêté sans but comme une pathétique âme immortelle le ferait ? As-tu été rongé par le désespoir et la culpabilité ? Ou alors, as-tu trouvé un but à ta vie ? » Demanda Aelys, sa voix aussi douce que ses gestes et pourtant, ses mots semblaient tranchants de vérité.
« Je… j’ai… » Commença-t-il à répondre, se rappelant que oui, tout ceci n’était pas un rêve. Mais alors, était-il mort ? « Aelys… J’ai pendant longtemps eu… enfin j’ai… J’ai été rongé par le désespoir et la culpabilité… Sa mort, la mort de Corvus, elle ne m’a pas suffi à guérir les maux qui me rongeaient. » Expliqua alors Jeritza, ou plutôt, Corvus.
« Ta vie, a-t-elle valu la peine d’être vécue ? » Demanda Aelys.
« Non… non, elle n’a servi à rien. Malgré tout ce que j’ai pu faire, je n’ai pas réussi à me pardonner votre mort, à toi et à ta mère. Pardonne-moi, Aelys. » Répondit le Cœur du Reike, à son plus bas.
« Nous t’avons pardonné dès le premier jour. Ce que nous n’acceptons pas, en revanche, c’est que tu te laisses mourir alors que tu as enfin une occasion. L’occasion de te racheter, auprès de toi. L’occasion de te pardonner, toi. C’est tout ce qui compte pour nous. Et, une fois que tu te seras accordé le pardon, alors tu pourras vaincre ton immortalité et venir nous rejoindre, Maman et moi. » Expliqua la fille de Corvus.
« Je… mais comment ? J’ai été condamné à l’immortalité, sans objectif de vie. » Fit-il, tout en sanglotant.
« Sèche ces larmes, tu as encore quelque chose à accomplir. Fais un effort, elle est juste devant tes yeux. » Continua-t-elle, en marchant vers son père qui, lui, était toujours enchaîné à cette chaise.
« Je… je… » Il réfléchit, durant de longues, très longues minutes « Qwell… Qwellaana ? Mais, qui est-elle ? Je viens à peine de la rencontrer, comment pourrait-elle être mon salue ? » Demanda Corvus, avec une sincérité nette.
« Elle ne te rappelle personne ? Sérieusement ? Le simple fait d’avoir entendu son nom devrait te rappeler celui de ta fille d’une autre vie ! Lewel. C’est très ressemblant, n’est-ce pas ? Et puis, tu ne trouves pas qu’elle ressemble grandement à la personne que tu as dans tes souvenirs les plus enfouis, non ? Les dioptases, papa. » Fit-elle, faisant apparaître une image de cette Valkyrie qui ressemblait grandement à Qwellaana. « C’est troublant, non ? Tu as une telle image dans ton esprit et cela ne t’a pas sauté aux yeux, malgré toutes les recherches que tu as pu faire sur cette époque. » Ajouta Aelys.
« Je… je ne savais pas. » Répondit-il, tout en baissant la tête.
« C’est elle, Papa. C’est Lewel, j’en suis certaine. Et même si ce n’était pas le cas, la laisserais-tu mourir ? Laisserais-tu mourir une personne qui pourrait être ton enfant d’un autre temps ? Non, je le sais. Tu le sais. Il faut que tu te réveilles. » Ordonna la fille du Cœur de l’Empire, d’un ton sec. Elle s’approcha de son père, puis déposa une main sous son menton pour relever légèrement sa tête, de manière à ce que leur prunelle d’aciers puissent se croiser une dernière fois, avant qu’enfin, ils se retrouvent dans l’au-delà.
« Je ne le peux pas… je ne suis pas assez fort. Je n’ai pas changé, en 2500 ans, je n’ai pas essayé de devenir plus fort, Aelys… Je suis désolé mais, même si je le sais, je sais qu’elle et moi sommes liés, je suis incapable de la sauver… » Souffla-t-il, désespéré, continuant de sangloter.
« Alors, c’est comme ça, hein ? Tu souhaites qu’elle connaisse le même sort que Maman et moi, hein ? Tu veux qu’elle se fasse trucider par un vampire, devant tes yeux ? Tu veux que cet énergumène la bouffe devant toi ? Ou pire, qu’il te force à la dévorer ? » Hurla-t-elle.
« Non… » Répondit-il.
« Alors réveille-toi Papa ! Réveille-toi et va te battre pour sauver celle qui a été ta fille dans une autre vie ! Le combat en vaut la peine. Donne ta vie pour elle. Tu es bien plus fort que ce que tu penses, Papa, je le ressens, une force sommeille en toi. Tu as cette rage qui t’habite depuis 2500 longues années. Tu as cette rage qui ne demande qu’à être assouvie par la vengeance. Alors venge-toi de cette chienne de vie qui t’a forcé à voir les pires choses au monde et, aujourd’hui, empêche ce stupide vampire de tuer Qwellaana. Empêche ce stupide vampire de tuer Lewel ! Détruis-le et ensuite, vis une nouvelle vie aux côtés de ta fille ! » Hurla Aelys, avant d’utiliser un sort de télékinésie pour libérer Corvus de ses chaînes.
- - -
Tandis que Qwellaana se tenait juste au-dessus du Cœur et que, son ami vampire aussi, l’atmosphère s’emplie d’une humidité inhabituelle. L’eau qui venait claquer contre les roches tombées de haut, devenait de plus en plus rouge, adoptant la couleur du sang. Cette même eau commençait à glisser jusqu’à Corvus, serpentant sur le sable fin de la plage. L’opposant des protagonistes ne semblait pas vraiment comprendre ce qu’il se passait, à tel point qu’il était subjugué et donc, il se contentait d’observer.
Soudain, les prunelles de Corvus s’ouvrirent. Ses iris scintillaient d’un rouge écarlate magnifique et, comme toujours, la sclère était d’un noir semblant absorber les ténèbres eux-mêmes. Sa chevelure passa du noir de jais au gris presque blanc. Au même moment, une onde de choc sanguinaire s’échappa tout autour du vampire à la chevelure de jais, balayant l’eau de la mer intérieure sur une dizaine de mètres, mais aussi son opposant ainsi que Qwellaana, qui se trouvait juste au-dessus de lui.
Sans que personne n’eut le temps de le voir, Corvus se leva, surplombant de toute sa hauteur Qwellaana, mais aussi le second vampire. Il laissa tomber sa veste, qui glissa le long de ses épaules pour venir s’échouer sur le sable et, il usa de sa magie aqueuse pour appeler sur lui, de l’eau, qui prit la forme d’une armure. Il en manipula la pression pour que le simple débris qui vint à la toucher se fasse désintégrer.
Un premier doigt craqua et, un premier tentacule surgit de son dos. Un deuxième craquement de doigt retentit, puis un troisième et enfin, un quatrième, et voilà que le Cœur avait quatre tentacules qui jaillirent de son dos, des tentacules aussi aiguisés que tranchants. Le combat pouvait commencer.
Corvus bondit sur son adversaire, à une vitesse qui lui permettait d’être imprévisible et, le dernier combat du Cœur débuta. Il était si rapide qu’il semblait danser autour de son adversaire, sans lui laisser la moindre chance de suivre ses mouvements, ni même d’esquiver ses attaques. Après quelques secondes à le frapper sans relâche, une de ses rapides frappes l’envoya valser quelques mètres plus loin et, le début de la fin débuta, pour les deux vampires.
L’opposant repris rapidement ses esprits, après avoir encaissé plusieurs frappes, et il usa de sa magie de la terre pour soulever des débris de son ancien manoir. Des rochers, pour certains plus grands que lui-même, qu’il brisa en de multiples débris de différentes tailles qu’il envoya directement sur Corvus. Malgré sa vitesse hors du commun, ce dernier ne parvint pas à tout esquiver et, l’un des plus gros débris parvint à traverser son armure de sang pour déchirer l’un de ses bras sur plusieurs centimètres de profondeur. Mais, Corvus n’en démordit pas et, il se rua de nouveau sur son adversaire, tout en esquivant bons nombres de débris et en en détruisant d’autres avec ses tentacules.
De nouveau, Corvus usa de sa magie, mais aussi de sa vitesse, pour frapper le vampire qui se protégea avec un rocher. Seulement, l’eau entourant le point de Corvus brisa le rocher et, une seconde frappe arriva directement dans le ventre du vampire, qui parvint à l’esquiver en reculant. Mais l’un des débris arriva dans son œil et lui creva instantanément ce dernier. Corvus se retourna vers Qwellaana, pour voir si tout allait bien pour elle, mais… son opposant en profita pour lui envoyer un pic de roche qui traversa non seulement son armure, mais aussi la droite de sa poitrine. Corvus hurla de douleur, mais il usa de sa magie pour recouvrir brièvement la plaie, afin de pouvoir continuer à se battre.
Il fit un grand bond en arrière, en s’aidant de ses ailes amochées qu’il venait tout juste de déployer, et, il s’approcha de Qwellaana. Nul besoin de mot, les deux s’étaient compris et, Corvus tendit sa main à sa fille d’un autre temps. Cette dernière lui saisit la main et, ensemble, ils usèrent de leur magie respective. Un tourbillon de lumière et de sang commençait à entourer les protagonistes. Soudain, de nouveaux pics, cette fois-ci bien plus tranchant, traversèrent le tourbillon naissant. Le Cœur ne réfléchit pas bien longtemps avant de prendre la décision de s’interposer entre les pics et Qwellaana. Il tenta de les bloquer à l’aide de ses tentacules, mais certains d’entre eux parvinrent tout de même à traverser la barrière et à le toucher. Au moins, ils ne touchèrent pas Qwellaana.
Le tourbillon devint une véritable colonne de lumière et de sang et ensemble, il fit s’abattre ce Maelström de puissance sur le pauvre vampire, qui tenta de se protéger comme il le pouvait. Seulement, ses défenses, bien que magique, ne suffirent pas à parer l’attaque et il fut littéralement désintégrer par Qwellaana et Corvus.
Le combat était fini, l’armure de Corvus disparut, laissant visible toutes ses blessures. Enfin, non, pas la plus mortelle, qui semblait dissimulée sous un morceau de tissu. Les prunelles écarlates du Cœur glissèrent en direction des dioptases de Qwellaana et, pour la première fois depuis leur rencontre, il se permit de lui adresser un sourire sincère.
« J’espère que vous n’avez rien, Qwellaana. C’est terminé, cette fois-ci c’est fini. Il ne reviendra… pas… Vous êtes… » Tenta-t-il de dire, avant de perdre connaissance et de s’effondrer.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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Le sculpteur ne me laissa pas le moindre créneau pour que je puisse user de ma lumière, continuant de projeter des débris plus gros que jamais auparavant, afin de l'empêcher de s'approcher de nous,défendant l'ami de Cyradil qui n'avait pas bougé ni montré le moindre signe de vie. Ne pouvant m'occuper de lui, je continuais d'attaquer,m'interrompant quand notre ennemi se stoppa en penchant sa tête vers le bas. En voyant l'eau se colorer, je tournais vers la seule raison possible de cette couleur écarlate.
Lorsque Corvus rouvrit les yeux, une lueur plus éclatante que jamais irradiait ses yeux. Sa chevelure s'éclaircit jusqu'à devenir aussi blanche que ces statues brisées sur le sable, repoussant soudainement l'eau autour de lui. Emportée par cette soudaine force, je tombais un peu plus loin sur tous mes appuies, le gout salé parvenant à mes lèvres tandis que de mes cheveux trempés dégoulinés des perles cramoisies, ma chevelure se teintant en partie de cette couleur.
En relevant mes dioptases, ce fut celui qui m'avait comparé à sa fille qui domina nos silhouettes, manipulant sa magie en la transformant en une protection aqueuse que de simples matériaux ne pouvaient pas traverser. Le dément tenta de lui envoyer des projectiles de pierre mais ils s'étaient dissous dès l'instant où ils touchèrent son armure, parvenant pour ma part à en éviter certains avant de retomber dans les vagues en faisant un bond sur le côté.
Je me mis à mon tour debout, remarquant qu'en me relevant, un pic était planté profondément dans mon abdomen. Je m'accroupis instinctivement derrière une colonne cassée,pour me mettre à l'abri. Heureusement, Corvus avait engagé le combat, me laissant du temps pour pouvoir utiliser la médecine d'urgence.Car oui, dans ces circonstances,je ne pourrais pas fermer complétement ma plaie,juste le nécessaire pour éviter une hémorragie si toutefois, je ne bougeais pas trop .
Tout en surveillant le combat qui se déroulait sous mes yeux, je procédais à l'extraction du corps étranger,mes traits se crispant pendant que je serrais les dents, appuyant immédiatement ma main sur la zone à refermer. Je me concentrais, sans quitter de mes prunelles le duel devant moi,évaluant en même temps que je guérissais, la gravité de ma blessure. Par chance, ce n'était pas mortel, refermant mes tissus pendant que les deux vampires s'élancèrent l'un contre l'autre.
Aucun d'entre eux ne prit l'ascendant au début, me sentant si impuissante en les voyant combattre férocement. Contrairement à la plupart de mes congénères, je n'aurais pas pu me mêler au combat directement, voulant au moins protéger Corvus en restant à l'écart.Au lieu de ça, j'essayais de ne pas être un fardeau,me dépêchant alors que l'ami de Cyradil lui tournoyait autour de son adversaire avec ses tentacules qu'il avait déployé dans son dos sans fléchir, se battant de ton son âme, avec une énergie nouvelle.
Le bruit des vagues, de la roche qui se brise devenait plus intense, interrompant par moments ma guérison pour me protéger des éclats qui tombèrent par leur lutte acharnée, qui se stoppa quand le détraqué fut projeté. Le calme avant la tempête, les deux reprenant le combat,alors je venais de terminer de faire le strict nécessaire de mon côté. Mais il était déjà trop tard quand je courais vers Corvus en brandissant un bouclier de lumière fait de mystérieux symboles, celui-ci se faisant blesser grièvement au bras et pas que.
Difficilement je me rapprochais d'eux à cause de la puissance qu'engendraient leurs attaques qui se repoussaient, se percutaient et créant des souffles de débris. En m'apercevant,Corvus baissa sa garde, se faisant crever un oeil,tout me lançant un regard inquiet. Pas pour lui, mais bien pour moi, me touchant autant que je culpabilisais de l'avoir mêlé à cette histoire d'une ampleur dont on ne connaissait que les premières lignes,qui ne présageait rien de bon. Ce qui suivit aussi.
Avant que je ne puisse le protéger, l'autre vampire transperça celui à la chevelure presque blanche, ratant un battement sans perdre toutefois mon sang-froid. Je repoussais alors le sculpteur, cet ignoble personnage en lui lançant des disques de lumière,qu'il eut du mal à esquiver, sans toutefois l'empêcher de rire. Il s'envola dans le ciel quand le Coeur vint à ma rencontre, parvenant à se maintenir comme il pouvait avec sa magie,en tendant sa main vers moi.
Je ne saurais dire ce qu'il se passa là, pendant que mes dioptases s'ancrèrent dans les rubis cernés d'abysses de Corvus. Une puissante connexion venue d'un autre âge s'était établie entre nous, rendant ce geste évident. Plus encore quand je posais ma main contre la sienne, avec la sensation d'avoir déjà fait cela avec lui auparavant, sentant une force émaner de mon être, née d'un sentiment sincère qui voulait se réveiller, traverser les raisons que je ne comprenais pas.
Nul besoin de mots pour savoir ce qu'il attendait de moi. C'était aussi limpide que le lien le plus pur, d'une clarté que seuls nos coeurs étaient à même de comprendre. Mes plumes de mes ailes s'étaient éclairé d'une douce lumière alors que nous canalisions,fusionnons notre magie ensemble, avec une flagrante facilité qu'elle paraissait irréelle. Le temps semblait s'être arrêté,pendant que le tourbillon que nous créons faits de lumière et de liquide carmins se dirigeait vers celui qui tenta une dernière fois,de nous abattre.
Dans un dernier geste protecteur, Corvus voulut me protéger avec ses ailes et son propre corps déjà blessé. Le sculpteur parvint à l'atteindre et moi aussi. Mais pas de la même façon,ne supportant qu'il le blesse.
-Disparait !
Lançais-je à cet individu, ce cauchemar qui n'avait que trop duré. Je me laissais guider par la magie de celui qui m'avait sauvé, laissant ensuite toute cette puissance se déverser dans mon être, sans opposer la moindre résistance, la concentrant dans ce maelstrom écarlate qui tourbillonna d'une puissance que je n'avais déployé auparavant. On tendit nos deux bras en direction du ciel,de celui qui le rejoindrait, sans savoir qu'il avait utilisé son médaillon d'Appel avant de tenter de se protéger. Il ne put dire que ''Qwellaana en vie, Coeur Reike'' puis autre chose par télépathie.
Ensuite,l'air se déchira quand enfin,on libéra ce torrent de puissance dans cette nuit où la lueur de la lune paraissait bien faiblarde comparée à cette colonne qui éclaira ces ténèbres. Un bruit assourdissant fit trembler les environs,repoussant les vagues sous nos pieds,faisant voler nos chevelures similaires tandis que des paillettes d'or entourèrent mes dioptases devinrent plus dorées. Le tourbillon s'élevait toujours plus haut,nullement ralenti par les tentatives du vampire que je crus l'entendre crier malgré l'intensité de cette tornade que nous déchainions avec celui que je connaissais plus que je ne le pensais:
-NOUS NOUS REVERRONS QWELLAANA !
Le maelstrom le désintégra, transperçant l'obscurité,qui finit dans une explosion qui avait dû être visible depuis des kilomètres.De Ikusa peut être. Je repris mon souffle, mes esprits, perturbée par tout ce que j'avais appris, ce que nous venions de faire avec Corvus. Je me tournais vers lui quand il s'enquit de mon état avec un sourire si authentique,profond,avant de s'écrouler dans l'eau. Je me jetais à genoux pour le redresser,soulevant le haut de son corps contre le mien, si inquiéte.
-Non Corvus,tenez bon ! Je vais vous soigner...restez avec moi...je ...je vous dois tellement...
Une pluie similaire à du sang s'abattit sur nous, dernier témoin,résidus de cette puissance extraordinaire que nous avions déployée ensemble, faisant de même avec mes ailes pour l'entourer ensuite. J'étais en train d'apposer mes mains sur lui pour le guérir quand j'entendis de voix au-dessus de nous . Des silhouettes nous surplombées sur le haut de la falaise et en voyant qu'ils sortirent des lames de leur fourreau,je compris que ce n'était pas pour nous aider .
-Relevez vous Corvus,nous devons fuir ! Il y en a d'autres !
Je me levais, reposant son bras valide sur mes épaules pour le porter, cherchant une solution car je savais que je ne résisterais pas face à ces cinq individus tout ne protégeant le vampire. C'est alors que je crus apercevoir notre seule chance à l'horizon,si je parvenais a temps de nous y conduire. Le vampire rouvrit les yeux et nous avions emprunté la voie des airs. Je lui indiquais le navire au loin qui se dirigeait vers Ikusa à première vue.
Nous avions volé jusqu'à lui, sans nous faire rattraper, atterrissant en catastrophe dessus. Je déposais le Coeur près d'une cargaison de livres et que sais-je, expliquant notre situation au capitaine qui voulut bien nous laisser voyager avec eux,ne pouvant refuser avec une pareille figure à bord qui pouvait lui rapporter gros. Quand j'eus fini, en regardant en direction de Mael, je découvris que les acolytes du sculpteur étaient à nos trousses.
Ils volaient au-dessus de l'étendue noire, diminuant la distance entre nous. Je dus alors prendre une décision,l'astre du jour qui se levait m'aidant à choisir laquelle. J'allais devoir lutter contre eux jusqu'à ce nous arrivons à la capitale,car s'ils parvenaient à couler le bateau, Corvus périrait des rayons du soleil. Seulement,cela voulait dire que je ne pourrais pas lui prodiguait le moindre soin durant tout ce temps. Je m'approchais de lui en m'accroupissant:
-Corvus,je vous demande de tenir jusqu'à ce que l'on soit en sécurité à Ikusa. Ne bougez pas de là. Je me levais,lui adressant un dernier regard:-Laissez moi vous protéger à mon tour.
Je posais ma ceinture médicale à ses cotés,n'en ayant pas besoin pour ce que je m'apprêtais à faire. Je me rendis d'un pas décidé vers la poupe, les voiles au-dessus de nous claquant faiblement, comme mes talons contre le bois. Je canalisais ma magie,commençant à me souvenir de ce qu'il s'était produit avec Ersa dans la grotte,sans que je ne m'attarde dessus. J'avais une mission,celle de sauver l'équipage qui comptait parmi eux une personne qui n'était pas importante qu'à Cyradil désormais.
Un nouveau combat débuta, m'accrochant à l'espoir que Corvus tiendrait le coup jusqu'à ce que nous rentrions. Pendant deux jours suivants,je me dressais contre nos assaillants, parvenant à en tuer quatre avec mes chakram de lumière, dressant des boucliers pour empêcher que la coque du bateau ne soit endommagé. Une lutte où je ne pus vraiment me reposer et me substanté, car d'autres arrivés du côté de la poupe, m'indiquant que ceux faisant partie de ce complot du côté du reike,avaient été tenu au courant de notre arrivée et feraient tout pour nous éliminer.
Un navire qui passait par là nous attaqua . J'empêchais les assaillants de nous atteindre,les bloquants, le temps que notre équipage contre attaque. Je profitais de ce lapse de temps pour concentrer mon mana,faisant à nouveau vibrer, briller mes ailes avant faire émerger une baleine de lumière entre les entrailles du navire ennemi, le coulant en le brisant entiérement. Je continuais de nous défendre contre ceux qui avaient quitté le navire à temps, faisant mon possible pour les maintenir hors de notre portée, sentant que ma plaie à l'abdomen ne tiendrait pas longtemps, ma réserve de mana non plus.
En voyant le port au loin, je décidais de me séparer du bateau qui nous avait menés jusqu'ici, soutenant le Coeur du Reike contre moi, convaincue que si nous restions là, d'autres allaient nous tomber dessus. Alors que s nous partions un peu avant, nous avions moins de chance de nous faire repérer. Lorsque la distance me le permit, j'envoyais par télépathie à la seule personne qui pourrait nous garantir une sécurité nécessaire et les soins, n'étant plus capable d'en faire:
*Cyradil,c'est Qwell. Nous nous dirigeons chez toi. Corvus est grièvement blessé et nous sommes...*
J'évitais une flèche qui tenta de nous transpercer,provenant de je ne sais quelle direction,reprenant:
*Nous sommes attaqués... je *
Je fus coupée court, la pointe d'une autre flèche se fichant dans l'une de mes ailes. Cela ne m'empêcha de voler encore, à bout de forces,vers la demeure de Cyradil, en espérant qu'elle aurait prévenu ses gardes que nous arrivions. J'allais prouver une fois de plus que les valkyries étaient coriaces mais il fallait se rendre à l'évidence, que j'avais atteint mes limites.
-Nous y sommes presque Corvus,Cyradil pourra nous aider.
Lorsque Corvus rouvrit les yeux, une lueur plus éclatante que jamais irradiait ses yeux. Sa chevelure s'éclaircit jusqu'à devenir aussi blanche que ces statues brisées sur le sable, repoussant soudainement l'eau autour de lui. Emportée par cette soudaine force, je tombais un peu plus loin sur tous mes appuies, le gout salé parvenant à mes lèvres tandis que de mes cheveux trempés dégoulinés des perles cramoisies, ma chevelure se teintant en partie de cette couleur.
En relevant mes dioptases, ce fut celui qui m'avait comparé à sa fille qui domina nos silhouettes, manipulant sa magie en la transformant en une protection aqueuse que de simples matériaux ne pouvaient pas traverser. Le dément tenta de lui envoyer des projectiles de pierre mais ils s'étaient dissous dès l'instant où ils touchèrent son armure, parvenant pour ma part à en éviter certains avant de retomber dans les vagues en faisant un bond sur le côté.
Je me mis à mon tour debout, remarquant qu'en me relevant, un pic était planté profondément dans mon abdomen. Je m'accroupis instinctivement derrière une colonne cassée,pour me mettre à l'abri. Heureusement, Corvus avait engagé le combat, me laissant du temps pour pouvoir utiliser la médecine d'urgence.Car oui, dans ces circonstances,je ne pourrais pas fermer complétement ma plaie,juste le nécessaire pour éviter une hémorragie si toutefois, je ne bougeais pas trop .
Tout en surveillant le combat qui se déroulait sous mes yeux, je procédais à l'extraction du corps étranger,mes traits se crispant pendant que je serrais les dents, appuyant immédiatement ma main sur la zone à refermer. Je me concentrais, sans quitter de mes prunelles le duel devant moi,évaluant en même temps que je guérissais, la gravité de ma blessure. Par chance, ce n'était pas mortel, refermant mes tissus pendant que les deux vampires s'élancèrent l'un contre l'autre.
Aucun d'entre eux ne prit l'ascendant au début, me sentant si impuissante en les voyant combattre férocement. Contrairement à la plupart de mes congénères, je n'aurais pas pu me mêler au combat directement, voulant au moins protéger Corvus en restant à l'écart.Au lieu de ça, j'essayais de ne pas être un fardeau,me dépêchant alors que l'ami de Cyradil lui tournoyait autour de son adversaire avec ses tentacules qu'il avait déployé dans son dos sans fléchir, se battant de ton son âme, avec une énergie nouvelle.
Le bruit des vagues, de la roche qui se brise devenait plus intense, interrompant par moments ma guérison pour me protéger des éclats qui tombèrent par leur lutte acharnée, qui se stoppa quand le détraqué fut projeté. Le calme avant la tempête, les deux reprenant le combat,alors je venais de terminer de faire le strict nécessaire de mon côté. Mais il était déjà trop tard quand je courais vers Corvus en brandissant un bouclier de lumière fait de mystérieux symboles, celui-ci se faisant blesser grièvement au bras et pas que.
Difficilement je me rapprochais d'eux à cause de la puissance qu'engendraient leurs attaques qui se repoussaient, se percutaient et créant des souffles de débris. En m'apercevant,Corvus baissa sa garde, se faisant crever un oeil,tout me lançant un regard inquiet. Pas pour lui, mais bien pour moi, me touchant autant que je culpabilisais de l'avoir mêlé à cette histoire d'une ampleur dont on ne connaissait que les premières lignes,qui ne présageait rien de bon. Ce qui suivit aussi.
Avant que je ne puisse le protéger, l'autre vampire transperça celui à la chevelure presque blanche, ratant un battement sans perdre toutefois mon sang-froid. Je repoussais alors le sculpteur, cet ignoble personnage en lui lançant des disques de lumière,qu'il eut du mal à esquiver, sans toutefois l'empêcher de rire. Il s'envola dans le ciel quand le Coeur vint à ma rencontre, parvenant à se maintenir comme il pouvait avec sa magie,en tendant sa main vers moi.
Je ne saurais dire ce qu'il se passa là, pendant que mes dioptases s'ancrèrent dans les rubis cernés d'abysses de Corvus. Une puissante connexion venue d'un autre âge s'était établie entre nous, rendant ce geste évident. Plus encore quand je posais ma main contre la sienne, avec la sensation d'avoir déjà fait cela avec lui auparavant, sentant une force émaner de mon être, née d'un sentiment sincère qui voulait se réveiller, traverser les raisons que je ne comprenais pas.
Nul besoin de mots pour savoir ce qu'il attendait de moi. C'était aussi limpide que le lien le plus pur, d'une clarté que seuls nos coeurs étaient à même de comprendre. Mes plumes de mes ailes s'étaient éclairé d'une douce lumière alors que nous canalisions,fusionnons notre magie ensemble, avec une flagrante facilité qu'elle paraissait irréelle. Le temps semblait s'être arrêté,pendant que le tourbillon que nous créons faits de lumière et de liquide carmins se dirigeait vers celui qui tenta une dernière fois,de nous abattre.
Dans un dernier geste protecteur, Corvus voulut me protéger avec ses ailes et son propre corps déjà blessé. Le sculpteur parvint à l'atteindre et moi aussi. Mais pas de la même façon,ne supportant qu'il le blesse.
-Disparait !
Lançais-je à cet individu, ce cauchemar qui n'avait que trop duré. Je me laissais guider par la magie de celui qui m'avait sauvé, laissant ensuite toute cette puissance se déverser dans mon être, sans opposer la moindre résistance, la concentrant dans ce maelstrom écarlate qui tourbillonna d'une puissance que je n'avais déployé auparavant. On tendit nos deux bras en direction du ciel,de celui qui le rejoindrait, sans savoir qu'il avait utilisé son médaillon d'Appel avant de tenter de se protéger. Il ne put dire que ''Qwellaana en vie, Coeur Reike'' puis autre chose par télépathie.
Ensuite,l'air se déchira quand enfin,on libéra ce torrent de puissance dans cette nuit où la lueur de la lune paraissait bien faiblarde comparée à cette colonne qui éclaira ces ténèbres. Un bruit assourdissant fit trembler les environs,repoussant les vagues sous nos pieds,faisant voler nos chevelures similaires tandis que des paillettes d'or entourèrent mes dioptases devinrent plus dorées. Le tourbillon s'élevait toujours plus haut,nullement ralenti par les tentatives du vampire que je crus l'entendre crier malgré l'intensité de cette tornade que nous déchainions avec celui que je connaissais plus que je ne le pensais:
-NOUS NOUS REVERRONS QWELLAANA !
Le maelstrom le désintégra, transperçant l'obscurité,qui finit dans une explosion qui avait dû être visible depuis des kilomètres.De Ikusa peut être. Je repris mon souffle, mes esprits, perturbée par tout ce que j'avais appris, ce que nous venions de faire avec Corvus. Je me tournais vers lui quand il s'enquit de mon état avec un sourire si authentique,profond,avant de s'écrouler dans l'eau. Je me jetais à genoux pour le redresser,soulevant le haut de son corps contre le mien, si inquiéte.
-Non Corvus,tenez bon ! Je vais vous soigner...restez avec moi...je ...je vous dois tellement...
Une pluie similaire à du sang s'abattit sur nous, dernier témoin,résidus de cette puissance extraordinaire que nous avions déployée ensemble, faisant de même avec mes ailes pour l'entourer ensuite. J'étais en train d'apposer mes mains sur lui pour le guérir quand j'entendis de voix au-dessus de nous . Des silhouettes nous surplombées sur le haut de la falaise et en voyant qu'ils sortirent des lames de leur fourreau,je compris que ce n'était pas pour nous aider .
-Relevez vous Corvus,nous devons fuir ! Il y en a d'autres !
Je me levais, reposant son bras valide sur mes épaules pour le porter, cherchant une solution car je savais que je ne résisterais pas face à ces cinq individus tout ne protégeant le vampire. C'est alors que je crus apercevoir notre seule chance à l'horizon,si je parvenais a temps de nous y conduire. Le vampire rouvrit les yeux et nous avions emprunté la voie des airs. Je lui indiquais le navire au loin qui se dirigeait vers Ikusa à première vue.
Nous avions volé jusqu'à lui, sans nous faire rattraper, atterrissant en catastrophe dessus. Je déposais le Coeur près d'une cargaison de livres et que sais-je, expliquant notre situation au capitaine qui voulut bien nous laisser voyager avec eux,ne pouvant refuser avec une pareille figure à bord qui pouvait lui rapporter gros. Quand j'eus fini, en regardant en direction de Mael, je découvris que les acolytes du sculpteur étaient à nos trousses.
Ils volaient au-dessus de l'étendue noire, diminuant la distance entre nous. Je dus alors prendre une décision,l'astre du jour qui se levait m'aidant à choisir laquelle. J'allais devoir lutter contre eux jusqu'à ce nous arrivons à la capitale,car s'ils parvenaient à couler le bateau, Corvus périrait des rayons du soleil. Seulement,cela voulait dire que je ne pourrais pas lui prodiguait le moindre soin durant tout ce temps. Je m'approchais de lui en m'accroupissant:
-Corvus,je vous demande de tenir jusqu'à ce que l'on soit en sécurité à Ikusa. Ne bougez pas de là. Je me levais,lui adressant un dernier regard:-Laissez moi vous protéger à mon tour.
Je posais ma ceinture médicale à ses cotés,n'en ayant pas besoin pour ce que je m'apprêtais à faire. Je me rendis d'un pas décidé vers la poupe, les voiles au-dessus de nous claquant faiblement, comme mes talons contre le bois. Je canalisais ma magie,commençant à me souvenir de ce qu'il s'était produit avec Ersa dans la grotte,sans que je ne m'attarde dessus. J'avais une mission,celle de sauver l'équipage qui comptait parmi eux une personne qui n'était pas importante qu'à Cyradil désormais.
***
Un nouveau combat débuta, m'accrochant à l'espoir que Corvus tiendrait le coup jusqu'à ce que nous rentrions. Pendant deux jours suivants,je me dressais contre nos assaillants, parvenant à en tuer quatre avec mes chakram de lumière, dressant des boucliers pour empêcher que la coque du bateau ne soit endommagé. Une lutte où je ne pus vraiment me reposer et me substanté, car d'autres arrivés du côté de la poupe, m'indiquant que ceux faisant partie de ce complot du côté du reike,avaient été tenu au courant de notre arrivée et feraient tout pour nous éliminer.
Un navire qui passait par là nous attaqua . J'empêchais les assaillants de nous atteindre,les bloquants, le temps que notre équipage contre attaque. Je profitais de ce lapse de temps pour concentrer mon mana,faisant à nouveau vibrer, briller mes ailes avant faire émerger une baleine de lumière entre les entrailles du navire ennemi, le coulant en le brisant entiérement. Je continuais de nous défendre contre ceux qui avaient quitté le navire à temps, faisant mon possible pour les maintenir hors de notre portée, sentant que ma plaie à l'abdomen ne tiendrait pas longtemps, ma réserve de mana non plus.
***
En voyant le port au loin, je décidais de me séparer du bateau qui nous avait menés jusqu'ici, soutenant le Coeur du Reike contre moi, convaincue que si nous restions là, d'autres allaient nous tomber dessus. Alors que s nous partions un peu avant, nous avions moins de chance de nous faire repérer. Lorsque la distance me le permit, j'envoyais par télépathie à la seule personne qui pourrait nous garantir une sécurité nécessaire et les soins, n'étant plus capable d'en faire:
*Cyradil,c'est Qwell. Nous nous dirigeons chez toi. Corvus est grièvement blessé et nous sommes...*
J'évitais une flèche qui tenta de nous transpercer,provenant de je ne sais quelle direction,reprenant:
*Nous sommes attaqués... je *
Je fus coupée court, la pointe d'une autre flèche se fichant dans l'une de mes ailes. Cela ne m'empêcha de voler encore, à bout de forces,vers la demeure de Cyradil, en espérant qu'elle aurait prévenu ses gardes que nous arrivions. J'allais prouver une fois de plus que les valkyries étaient coriaces mais il fallait se rendre à l'évidence, que j'avais atteint mes limites.
-Nous y sommes presque Corvus,Cyradil pourra nous aider.
Qwellaana discute en 009966
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