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Citoyen du monde
Morndrizel

Messages : 117
crédits : 316
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Info personnage
Race: Mort-vivant
Vocation: Mage noir
Alignement: Chaotique mauvais
Rang: B
La liche appréciait l'attention de la barbare, bien qu'elle soit tout à fait inutile puisqu'elle ne ressentait pas le moins du monde le froid. Quel était le destin de cette femme ? Seul son maître pouvait le dire, sans nul doute, mais elle n'en savait rien. Tout ce qu'elle pouvait dire, c'était qu'elle était une femme de la flamme, une manifestation de la vie qui ignorait encore son rôle dans le cycle. C'était pour cela qu'elle était venue la protéger, qu'elle avait châtié l'imbécile qui avait voulu s'en prendre à elle. Pour rien d'autre, bien que la perspective de passer une nuit torride à ses côtés avait quelque chose d'alléchant. Elle avait fort à faire par ailleurs.
La remarque de la sauvage, qui lui tira un rire, ne fit pas réagir Morndrizel de la même manière. C'était presque une insulte, de la comparer à une vulgaire barbare alors qu'elle était une dame de la Mort, une élue des Gardiens et des Titans, et une femme distinguée et noble. Elle accepta néanmoins le baiser de la fille du feu qui la réchauffait agréablement en laissant sa main glisser sur l'arête osseuse de son visage. Si la sauvage prononça les mots qui suivirent avec un pointe de tristesse dans la voix, la liche n'en ressentit, elle, rien du tout. Elle avait depuis bien longtemps passé le stade de regretter et de pleurer les mortels qui partageaient temporairement sa longue vie. Thylie n'était qu'une de plus, une de plus dans une longue lignée d'aventures et de jeux de séduction. Cela ne signifiait pas qu'elle ne ressentait rien pour la rousse, seulement qu'elle ne s'attachait pas.
" Cela changerait-il quoi que ce soit, que je reste une heure, une nuit, une journée entière de plus ? Je devrais de toute manière partir, Thylie. "
La liche ne comprenait pas l'attachement, mais en revanche, elle savait que la jalousie, le désir de possession, était une chose commune dans le cœur des mortels. Etait-ce ce que ressentait la fille du feu en ce moment ? Si tel était le cas, mieux valait pour la liche de ne pas la laisser nourrir trop longuement ses espoirs amoureux, car Morndrizel n'était pas une femme comme les autres. Cela, l'onie devait le comprendre si elle voulait pouvoir garder la liche près d'elle.
" Je reviendrai, d'accord ? "
La remarque de la sauvage, qui lui tira un rire, ne fit pas réagir Morndrizel de la même manière. C'était presque une insulte, de la comparer à une vulgaire barbare alors qu'elle était une dame de la Mort, une élue des Gardiens et des Titans, et une femme distinguée et noble. Elle accepta néanmoins le baiser de la fille du feu qui la réchauffait agréablement en laissant sa main glisser sur l'arête osseuse de son visage. Si la sauvage prononça les mots qui suivirent avec un pointe de tristesse dans la voix, la liche n'en ressentit, elle, rien du tout. Elle avait depuis bien longtemps passé le stade de regretter et de pleurer les mortels qui partageaient temporairement sa longue vie. Thylie n'était qu'une de plus, une de plus dans une longue lignée d'aventures et de jeux de séduction. Cela ne signifiait pas qu'elle ne ressentait rien pour la rousse, seulement qu'elle ne s'attachait pas.
" Cela changerait-il quoi que ce soit, que je reste une heure, une nuit, une journée entière de plus ? Je devrais de toute manière partir, Thylie. "
La liche ne comprenait pas l'attachement, mais en revanche, elle savait que la jalousie, le désir de possession, était une chose commune dans le cœur des mortels. Etait-ce ce que ressentait la fille du feu en ce moment ? Si tel était le cas, mieux valait pour la liche de ne pas la laisser nourrir trop longuement ses espoirs amoureux, car Morndrizel n'était pas une femme comme les autres. Cela, l'onie devait le comprendre si elle voulait pouvoir garder la liche près d'elle.
" Je reviendrai, d'accord ? "

Citoyen du monde
Thylie Wildfire

Messages : 137
crédits : 1946
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- Ce que cela changerait ?
Une pointe d’agacement dans ma voix. La distance qu’elle adopte est une torture pour moi, comme si ce que je ressentais n’était rien du haut de ses siècles de vie. Pourtant elle est venue me sauver, mais en cela elle agit pour satisfaire son maître, croyant que je suis le héraut de la vie ou un truc du genre.
Personnellement je m’en contrefiche, ce dont j’ai besoin c’est de sa présence, de son attention, ce dont j’ai envie maintenant c’est d’elle, de lui faire l’amour, de jouir dans ses bras…
Ma réponse est plus sèche que je ne l’aurai voulu mais elle est à l’image de ma frustration.
- Je ne suis pas immortelle moi.
Mon regard charbonneux défie ses yeux violines.
- Et je sais que la vie peut être courte. Surtout lorsqu’un titan décide de vous l’ôter.
Est-ce que je chercher à la blesser pour me venger de son manque d’empathie ? Peut-être.
- Alors cela change beaucoup de choses pour moi Morndrizel.
Une des premières fois que j’utilise son nom de cette manière.
- Peut-être que tu ne ressens rien, mais ce n’est pas le cas pour moi.
De nouveau du défi dans mon regard.
- C’est peut-être cela qui distingue la mort de la vie. La différence fondamentale entre toi et moi.
Un soupir soulève ma poitrine.
- Je te remercie de m’avoir sauvé. Mais j’imagine que tu l’as fait par devoir envers ton maître.
Une forme de douleur dans la voix alors que j’espère secrètement que ce soit autre chose. Mais apparemment ce n’est pas le cas.
- Tu peux garder la cape. Je te l’offre. Peut-être que cela t’aidera à penser à moi.
J’ai mal au cœur, vraiment, mais rester près d’elle ne fait qu’alimenter ma souffrance. L’écho de ce que je ressens pour elle s’écrase sur le mur froid de son indifférence.
Il faut croire que la vie et la mort ne peuvent pas s’épanouir ensemble…
Une pointe d’agacement dans ma voix. La distance qu’elle adopte est une torture pour moi, comme si ce que je ressentais n’était rien du haut de ses siècles de vie. Pourtant elle est venue me sauver, mais en cela elle agit pour satisfaire son maître, croyant que je suis le héraut de la vie ou un truc du genre.
Personnellement je m’en contrefiche, ce dont j’ai besoin c’est de sa présence, de son attention, ce dont j’ai envie maintenant c’est d’elle, de lui faire l’amour, de jouir dans ses bras…
Ma réponse est plus sèche que je ne l’aurai voulu mais elle est à l’image de ma frustration.
- Je ne suis pas immortelle moi.
Mon regard charbonneux défie ses yeux violines.
- Et je sais que la vie peut être courte. Surtout lorsqu’un titan décide de vous l’ôter.
Est-ce que je chercher à la blesser pour me venger de son manque d’empathie ? Peut-être.
- Alors cela change beaucoup de choses pour moi Morndrizel.
Une des premières fois que j’utilise son nom de cette manière.
- Peut-être que tu ne ressens rien, mais ce n’est pas le cas pour moi.
De nouveau du défi dans mon regard.
- C’est peut-être cela qui distingue la mort de la vie. La différence fondamentale entre toi et moi.
Un soupir soulève ma poitrine.
- Je te remercie de m’avoir sauvé. Mais j’imagine que tu l’as fait par devoir envers ton maître.
Une forme de douleur dans la voix alors que j’espère secrètement que ce soit autre chose. Mais apparemment ce n’est pas le cas.
- Tu peux garder la cape. Je te l’offre. Peut-être que cela t’aidera à penser à moi.
J’ai mal au cœur, vraiment, mais rester près d’elle ne fait qu’alimenter ma souffrance. L’écho de ce que je ressens pour elle s’écrase sur le mur froid de son indifférence.
Il faut croire que la vie et la mort ne peuvent pas s’épanouir ensemble…

Citoyen du monde
Morndrizel

Messages : 117
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Info personnage
Race: Mort-vivant
Vocation: Mage noir
Alignement: Chaotique mauvais
Rang: B
Le regard froid et dur, Morndrizel regarda la colère saisir la fille de la flamme. Une colère qu'elle ne pouvait pas vraiment comprendre, elle qui n'avait jamais aimé réellement. Est-ce qu'elle regrettait ses propos ? Non, pas le moins du monde. Pour autant, elle se questionna sur ce qu'elle ressentait pour l'onie quand celle-ci lui cracha au visage qu'elle ne ressentait rien. Ce n'était pas exact, Morndrizel savait ce qu'il en était, de ne rien ressentir, et ce n'était pas le cas ici. Mais cela souleva aussi une autre chose pour la liche immortelle : cette colère soudaine mettait au jour la force des sentiments qu'avait la sauvage pour elle, des sentiments qui, de sa mémoire, ne lui avaient jamais été voués auparavant. Sa froide indifférence se mua en un soupir attristé, compatissant.
" Oh, Thylie... "
Elle s'approcha, glissant sa main froide sur la joue de la guerrière du feu. Son regard levé vers elle, elle secoua doucement la tête.
" Penses-tu vraiment qu'Il me parle tant que cela, pour qu'Il aille jusqu'à me dire de te sauver ? Non, Thylie, si je t'ai sauvé, je l'ai fait de mon propre chef, pour toi. "
Elle laissa la cape glisser à ses pieds, elle ne ressentait de toute manière pas le froid de la nuit, même dans ses sous-vêtements. Elle la ramassa et la plia.
" Tu ne comprends pas, voilà tout, et je le conçois. Que crois-tu que cela fait de traverser les millénaires seule, en sachant pertinemment que la Mort saisira tous ceux qui t'entourent ? Mhh ? Penses-tu que le feu qui brûle en toi brûlera toujours autant ? J'ai vu bien des flammes s'éteindre dans ma longue vie, Thylie, et même si tu me crois indifférente, saches que je sais mieux que quiconque ce que cela fait. "
Elle laissa sa phrase en suspens, de quoi parlait-elle ? Des sentiments perdus, des amis disparus, des serviteurs déchus ? Peut-être la liche était-elle en train d'exposer à cette barbare la plus grande faille de l'immortalité, le fléau que celle-ci pouvait représenter, bien qu'elle l'ait acceptée comme une bénédiction. Morndrizel était-elle seulement aussi insensible que Thylie semblait le croire ? Elle plaqua la cape contre le ventre de la gardienne du feu, se pressa contre elle en se hissant sur la pointe de ses pieds pour lui déposer un baiser au coin des lèvres.
" Nous ne vivons pas de la même manière... C'est tout. "
Et encore une fois, la liche la laissa tirer ses propres conclusions.
" Oh, Thylie... "
Elle s'approcha, glissant sa main froide sur la joue de la guerrière du feu. Son regard levé vers elle, elle secoua doucement la tête.
" Penses-tu vraiment qu'Il me parle tant que cela, pour qu'Il aille jusqu'à me dire de te sauver ? Non, Thylie, si je t'ai sauvé, je l'ai fait de mon propre chef, pour toi. "
Elle laissa la cape glisser à ses pieds, elle ne ressentait de toute manière pas le froid de la nuit, même dans ses sous-vêtements. Elle la ramassa et la plia.
" Tu ne comprends pas, voilà tout, et je le conçois. Que crois-tu que cela fait de traverser les millénaires seule, en sachant pertinemment que la Mort saisira tous ceux qui t'entourent ? Mhh ? Penses-tu que le feu qui brûle en toi brûlera toujours autant ? J'ai vu bien des flammes s'éteindre dans ma longue vie, Thylie, et même si tu me crois indifférente, saches que je sais mieux que quiconque ce que cela fait. "
Elle laissa sa phrase en suspens, de quoi parlait-elle ? Des sentiments perdus, des amis disparus, des serviteurs déchus ? Peut-être la liche était-elle en train d'exposer à cette barbare la plus grande faille de l'immortalité, le fléau que celle-ci pouvait représenter, bien qu'elle l'ait acceptée comme une bénédiction. Morndrizel était-elle seulement aussi insensible que Thylie semblait le croire ? Elle plaqua la cape contre le ventre de la gardienne du feu, se pressa contre elle en se hissant sur la pointe de ses pieds pour lui déposer un baiser au coin des lèvres.
" Nous ne vivons pas de la même manière... C'est tout. "
Et encore une fois, la liche la laissa tirer ses propres conclusions.

Citoyen du monde
Thylie Wildfire

Messages : 137
crédits : 1946
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Ma colère se calme quelque peu lorsqu’elle me parle, exposant les souffrances que peut engendrer l’immortalité. Effectivement c’est quelque chose que je ne peux pas comprendre, d’autant plus que cela est une aberration dans ma culture. La vie n’est qu’une étape, elle n’est que le chemin qui nous mène à la porte qui s’ouvre sur le Royaume des Flammes, là où brûle le feu éternel. Comme une sorte d’épreuve pour éprouver notre foi et nous endurcir avant d’être jugé digne de rejoindre nos ancêtres.
La mort-vivance est donc une forme de déviance, un rejet de la fin sacrée qui attend notre âme. Repousser la mort est une hérésie pour les miens et c’est en partie pour cela que je mettais tant d’entrain et de force pour défaire les morts en marche qui menaçaient Maël.
Pourtant je me suis épris de cette femme froide et morte. Sans trop savoir pourquoi ni comment. J’ai surtout appris que le monde ne se réduisait pas à mes croyances ancestrales, qu’il accueillait nombre de races et de peuples qui avaient leurs propres us et coutumes. Des hommes et des femmes qui avaient foi en ces croyances, tout autant que moi en les miennes. J’ai accepté ces différences, n’étant en aucun cas légitime pour les juger…
Un soupir soulève ma poitrine alors qu’elle s’approche de nouveau de moi. Je perçois la froideur que dégage son corps sans vie, et cette aura puissante qui m’enveloppe comme un cocon soyeux.
Ce baiser à la commissure de mes lèvres est une torture lorsqu’on en attend beaucoup plus.
De nouveau ma voix se fait acerbe.
- C’est cela ta conclusion ? Que je ne peux pas comprendre.
Un claquement de langue sec alors que je fais un pas en arrière.
- Ma flamme s’éteindra car c’est ma destinée. Elle se joindra alors au grand brasier dans le Royaume des Flammes. Ce jour-là je rejoindrai les miens. Par ailleurs…
Un voile de profonde tristesse passe dans mon regard.
- …j’ai tout perdu à cause du titan, tout, alors ne crois pas que je ne sais pas ce qu’est la souffrance. Moi aussi je le sais mieux que quiconque et aujourd’hui je suis la seule à porter le souvenir des miens dans mon cœur. Je voudrai mourir pour les rejoindre, mais je n’ai pas le droit. Tu m’as fait ouvrir les yeux Morndrizel mais en même temps tu as mis sur mes épaules un fardeau que je ne suis pas sûre d’être capable de porter. Finalement, tu aurais peut-être dû me tuer de ta main.
Je la contourne pour me diriger vers la sortie.
- Garde la cape. On ne sait jamais, peut-être qu’elle réussira à te réchauffer, elle.
Un dernier arrêt avant de franchir la porte.
- Ah oui une dernière chose. Mon cœur est encore empli de vengeance et de haine. Un jour je viendrai pour tuer X’o. Ce jour-là évite de te mettre en travers de ma route.
La mort-vivance est donc une forme de déviance, un rejet de la fin sacrée qui attend notre âme. Repousser la mort est une hérésie pour les miens et c’est en partie pour cela que je mettais tant d’entrain et de force pour défaire les morts en marche qui menaçaient Maël.
Pourtant je me suis épris de cette femme froide et morte. Sans trop savoir pourquoi ni comment. J’ai surtout appris que le monde ne se réduisait pas à mes croyances ancestrales, qu’il accueillait nombre de races et de peuples qui avaient leurs propres us et coutumes. Des hommes et des femmes qui avaient foi en ces croyances, tout autant que moi en les miennes. J’ai accepté ces différences, n’étant en aucun cas légitime pour les juger…
Un soupir soulève ma poitrine alors qu’elle s’approche de nouveau de moi. Je perçois la froideur que dégage son corps sans vie, et cette aura puissante qui m’enveloppe comme un cocon soyeux.
Ce baiser à la commissure de mes lèvres est une torture lorsqu’on en attend beaucoup plus.
De nouveau ma voix se fait acerbe.
- C’est cela ta conclusion ? Que je ne peux pas comprendre.
Un claquement de langue sec alors que je fais un pas en arrière.
- Ma flamme s’éteindra car c’est ma destinée. Elle se joindra alors au grand brasier dans le Royaume des Flammes. Ce jour-là je rejoindrai les miens. Par ailleurs…
Un voile de profonde tristesse passe dans mon regard.
- …j’ai tout perdu à cause du titan, tout, alors ne crois pas que je ne sais pas ce qu’est la souffrance. Moi aussi je le sais mieux que quiconque et aujourd’hui je suis la seule à porter le souvenir des miens dans mon cœur. Je voudrai mourir pour les rejoindre, mais je n’ai pas le droit. Tu m’as fait ouvrir les yeux Morndrizel mais en même temps tu as mis sur mes épaules un fardeau que je ne suis pas sûre d’être capable de porter. Finalement, tu aurais peut-être dû me tuer de ta main.
Je la contourne pour me diriger vers la sortie.
- Garde la cape. On ne sait jamais, peut-être qu’elle réussira à te réchauffer, elle.
Un dernier arrêt avant de franchir la porte.
- Ah oui une dernière chose. Mon cœur est encore empli de vengeance et de haine. Un jour je viendrai pour tuer X’o. Ce jour-là évite de te mettre en travers de ma route.
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