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Affilié à la République
Koraki Exousia
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Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
Descendantt du navire miteux avec une démarche lente, presque hésitante, les traits déguisés par magie en ceux d'une vieille femme courbée par les années, l'ancienne Vice-Présidente signait là son discret retour en République. La traversée depuis l'Empire du Reike avait été longue et éreintante, chaque vague heurtant la coque du navire semblant vouloir la faire chavirer. Mais c'était la solution la plus discrète pour revenir dans sa patrie sans attirer l'attention.
À l'ombre de son manteau usé, ses yeux perçants observaient chaque détail du port de Courage. Rien n'avait réellement changé. Des marins s'activaient autour des navires, des marchands échangeaient leurs marchandises et des enfants couraient en riant sur les quais. Oh ... On pouvait bien discerner ça et là quelques gardes un peu plus nombreux qu'à l'accoutumé, témoignant de cette promesse qu'Arès lui avait faite il y'a quelques temps déjà, mais rien de bien méchant.
Elle inspira profondément, essayant de chasser l'épuisement de la traversée et de se préparer pour la suite.
Pour arriver jusqu'ici, elle avait dû faire preuve de ruse et de détermination. Quelques pièces d'or glissées dans les bonnes mains avaient ouvert des portes, tandis qu'un brin de "persuasion" avait réglé les situations plus délicates. Ses doigts fins et noueux effleurèrent la bourse à sa ceinture, vérifiant que le reste de son or était toujours là. Elle en aurait encore besoin.
Elle se redressa légèrement, malgré le rôle qu'elle jouait, et avança vers les rues de la ville. Sous les traits d'une vieille femme, elle se fondit dans la foule, invisible au sein de la multitude. Elle avanca péniblement dans les ruelles pavées, sa démarche claudicante, calculée pour attirer le moins d'attention possible, la conduisant vers une taverne enfouie dans les méandres de sa mémoire. Une taverne qu'elle n'avait jamais elle-même fréquenté, mais dont on lui avait plus d'une fois vantés la discrétion et les qualités, ses conversations discrètes et ses secrets échangés sous couvert de verres remplis. L’établissement, du nom du "Marsouin Blanc", était tenu par une certaine Takhys, une tenancière bien informée des ragots, des plus honnêtes aux plus sombres et inavouables.
Cela faisait des mois que Koraki n'avait pas mis les pieds à Courage. Sa situation actuelle ne lui permettait plus d'obtenir des informations par les moyens officiels qui étaient les siens lorsqu'elle était encore Vice-Présidente. Aujourd'hui, elle devait rester discrète et ruser.
Elle arriva enfin devant l'enseigne, son cœur battant légèrement plus vite à l'idée de ce qu'elle pourrait découvrir à l'intérieur. Elle poussa la porte en bois massif, un tintement discret annonçant son entrée. L'intérieur était légèrement sombre, ce qui était normal alors que le soleil déclinait, faiblement éclairé par des chandelles disséminées ça et là que quelques employés commencaient à allumer. L'odeur mêlée de bière et de nourriture réchauffait l'atmosphère et c'était là quelque chose de bien plus agréables que ce qu'elle avait connu dans le Nord.
Se dirigeant vers le comptoir, elle ignora les regards curieux des quelques habitués présents. Une serveuse aux cheveux bruns et bouclés s'approcha, un sourire poli mais distant sur les lèvres. Elle s'appuya légèrement sur le comptoir, feignant la fatigue d’un long voyage, et murmura d'une voix éraillée :
- Je souhaiterais parler à Takhys.
La serveuse fronça légèrement les sourcils, son regard scrutant l'apparence frêle qui s'offrait à elle avant de hocher la tête et de disparaître dans l'arrière-salle, laissant la nouvelle cliente patienter, ses yeux balayant l’intérieur de la taverne.
Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas mêlée à la plèbe républicaine, s'habituant au luxe et au pouvoir. Si elle espérait les dominer à nouveau, alors ce retour au source n'était peut-être pas si inutile.
À l'ombre de son manteau usé, ses yeux perçants observaient chaque détail du port de Courage. Rien n'avait réellement changé. Des marins s'activaient autour des navires, des marchands échangeaient leurs marchandises et des enfants couraient en riant sur les quais. Oh ... On pouvait bien discerner ça et là quelques gardes un peu plus nombreux qu'à l'accoutumé, témoignant de cette promesse qu'Arès lui avait faite il y'a quelques temps déjà, mais rien de bien méchant.
Elle inspira profondément, essayant de chasser l'épuisement de la traversée et de se préparer pour la suite.
Pour arriver jusqu'ici, elle avait dû faire preuve de ruse et de détermination. Quelques pièces d'or glissées dans les bonnes mains avaient ouvert des portes, tandis qu'un brin de "persuasion" avait réglé les situations plus délicates. Ses doigts fins et noueux effleurèrent la bourse à sa ceinture, vérifiant que le reste de son or était toujours là. Elle en aurait encore besoin.
Elle se redressa légèrement, malgré le rôle qu'elle jouait, et avança vers les rues de la ville. Sous les traits d'une vieille femme, elle se fondit dans la foule, invisible au sein de la multitude. Elle avanca péniblement dans les ruelles pavées, sa démarche claudicante, calculée pour attirer le moins d'attention possible, la conduisant vers une taverne enfouie dans les méandres de sa mémoire. Une taverne qu'elle n'avait jamais elle-même fréquenté, mais dont on lui avait plus d'une fois vantés la discrétion et les qualités, ses conversations discrètes et ses secrets échangés sous couvert de verres remplis. L’établissement, du nom du "Marsouin Blanc", était tenu par une certaine Takhys, une tenancière bien informée des ragots, des plus honnêtes aux plus sombres et inavouables.
Cela faisait des mois que Koraki n'avait pas mis les pieds à Courage. Sa situation actuelle ne lui permettait plus d'obtenir des informations par les moyens officiels qui étaient les siens lorsqu'elle était encore Vice-Présidente. Aujourd'hui, elle devait rester discrète et ruser.
Elle arriva enfin devant l'enseigne, son cœur battant légèrement plus vite à l'idée de ce qu'elle pourrait découvrir à l'intérieur. Elle poussa la porte en bois massif, un tintement discret annonçant son entrée. L'intérieur était légèrement sombre, ce qui était normal alors que le soleil déclinait, faiblement éclairé par des chandelles disséminées ça et là que quelques employés commencaient à allumer. L'odeur mêlée de bière et de nourriture réchauffait l'atmosphère et c'était là quelque chose de bien plus agréables que ce qu'elle avait connu dans le Nord.
Se dirigeant vers le comptoir, elle ignora les regards curieux des quelques habitués présents. Une serveuse aux cheveux bruns et bouclés s'approcha, un sourire poli mais distant sur les lèvres. Elle s'appuya légèrement sur le comptoir, feignant la fatigue d’un long voyage, et murmura d'une voix éraillée :
- Je souhaiterais parler à Takhys.
La serveuse fronça légèrement les sourcils, son regard scrutant l'apparence frêle qui s'offrait à elle avant de hocher la tête et de disparaître dans l'arrière-salle, laissant la nouvelle cliente patienter, ses yeux balayant l’intérieur de la taverne.
Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas mêlée à la plèbe républicaine, s'habituant au luxe et au pouvoir. Si elle espérait les dominer à nouveau, alors ce retour au source n'était peut-être pas si inutile.
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
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Takhys terminait un inventaire quand sa jeune serveuse humaine toqua à la porte de la réserve. N'étant pas vraiment préparée à être dérangée aujourd'hui, elle sursauta en faisant un petit bond au léger tambourinage sur le bois. Ses mains se serrèrent d'un coup sur son carnet de suivi qui avait manqué de lui échapper des doigts. Par contre, ce fut son stylet en fusain qui tomba et se cassa en deux en rencontrant le plancher.
Cherchant à savoir la raison de ce dérangement, la Sirène avait déjà la tête tournée en direction de la petite brune, qui donna l'impression de se recroqueviller sous le regard brun intense de la patronne. La terrestre avait cru à de la colère en voyant les brèves étincelles dans les yeux de la blonde. Quand la tavernière était en affaire dans ses réserves pour faire le point de ce qui devait être commandé ou non, elle tenait à ne pas être dérangée. Chose qui n'était pas respectée là. Mais en prime, son seul moyen de noter des détails sur le vélin de son carnet était désormais inutilisable. Bon enfin, si, si on acceptait de serrer un peu plus les doigts et de faire de plus grosses lettres ou chiffres pour écrire les possibles prochaines commandes. Mais Takhys aimait bien le confort. Elle avait baissé son regard vers le fusain brisé en deux, avant de refixer à nouveau son employée. La pauvre devenait livide sous le silence de plus en plus pesant. Pas un seul mot n'était encore sorti d'entre les lèvres de l'Aquarienne. Cette dernière soupira et ferma son carnet. Elle remettra son inventaire à plus tard.
"Détends-toi, je ne vais pas t'enguirlander pour cela. Quelle est la raison de ta venue?"
Perturbante, sa venue. Mais cela, elle s'abstint de le dire. Les terrestres étaient sensibles à la portée de certains mots. Donc, elle afficha un léger sourire, invitant la brune à enfin s'exprimer. C'était juste pour une vieille terrestre qui demandait à la voir qu'elle venait la sortir de son inventaire hebdomadaire? En même temps, tout le monde ne la réclamait de la sorte. Et encore moins une vieille humaine.
"Bien, je vais arriver. Et trouve-moi un fusain pour demain."
Et oui, elle n'oubliait pas les menus détails. Elle était gentille malgré tout, elle ne lui imposait pas de le déduire de son salaire. Laisser une chance aux employés de réparer leurs fautes sans toucher à leurs soldes, ce n'était pas rien, quand même.
Takhys arriva derrière le comptoir et ne put que remarquer la vieille ridée. Sa clientèle comptait bien quelques bipèdes approchant d'un certain âge, mais pas à ce point-là. Les vieilles créatures du genre de celle-là préféraient se prélasser auprès d'un bon feu pour leurs vieux jours que de se balader par monts et vaux.
Faisant fi du nombre de rides lisibles sur le visage de la vieillotte présente, elle afficha un sourire accueillant.
"Bonsoir! Vous souhaitiez converser avec moi? Je suis Takhys, la personne à qui vous vouliez parler."
Affilié à la République
Koraki Exousia
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Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
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Rang: D
La vieille femme observa attentivement l'aubergiste faire son apparition depuis l'arrière-boutique. Bien qu'elle ne l'ait jamais rencontrée auparavant, les échos de sa réputation avaient atteint ses oreilles depuis l'époque où elle n'était encore qu'une simple maquerelle, et la réalité qui s'imposait à elle surpassait largement ces descriptions pourtant flatteuses. Vêtue d'une robe éclatante qui épousait parfaitement ses courbes avantageuses, réhaussée d' une longue chevelure blonde savamment tressées et d' un visage saillant orné d'un sourire charmant, Takhys était le genre de femme qui ne laissait personne indifférent.
Sous d'autres circonstances, Koraki aurait sans doute cherché à recruter une telle personne pour ses talents et son apparence, comme un joyau venant orné une couronne déjà bien garnie. Mais ce soir, il y avait d'autres priorités.
Elle se tourna complètement vers la propriétaire du Marsouin Blanc, feignant une difficulté pour accentuer son rôle de vieille femme, et plongea son regard noisette dans les yeux de la tenancière. Un sourire aimable se dessina sur son visage.
- Madame, j’aurais en effet besoin de vous parler. J'ai entendu dire que vous étiez au courant de beaucoup de choses dans cette ville, commenca t-elle d'une voix tremblante mais ferme. J'aurais besoin de quelques informations ...
Elle jeta des regards furtifs à droite et à gauche, vérifiant soigneusement que personne ne s'approchait du comptoir. Satisfaite de ne voir aucun client susceptible de les entendre, elle se pencha un peu plus en avant, rapprochant son visage ridé, sa voix se faisant alors chuchotante, teintée d'une urgence palpable.
- Sur deux personnes en particulier. La première est connue sous le nom de Reine Écarlate. Je souhaiterais la rencontrer de toute urgence. La seconde est l'ancienne Mairesse de Courage. Puisqu'elle a disparue, j'aimerais savoir ce qu'il était advenu de ses ... Affaires personnelles.
Sous d'autres circonstances, Koraki aurait sans doute cherché à recruter une telle personne pour ses talents et son apparence, comme un joyau venant orné une couronne déjà bien garnie. Mais ce soir, il y avait d'autres priorités.
Elle se tourna complètement vers la propriétaire du Marsouin Blanc, feignant une difficulté pour accentuer son rôle de vieille femme, et plongea son regard noisette dans les yeux de la tenancière. Un sourire aimable se dessina sur son visage.
- Madame, j’aurais en effet besoin de vous parler. J'ai entendu dire que vous étiez au courant de beaucoup de choses dans cette ville, commenca t-elle d'une voix tremblante mais ferme. J'aurais besoin de quelques informations ...
Elle jeta des regards furtifs à droite et à gauche, vérifiant soigneusement que personne ne s'approchait du comptoir. Satisfaite de ne voir aucun client susceptible de les entendre, elle se pencha un peu plus en avant, rapprochant son visage ridé, sa voix se faisant alors chuchotante, teintée d'une urgence palpable.
- Sur deux personnes en particulier. La première est connue sous le nom de Reine Écarlate. Je souhaiterais la rencontrer de toute urgence. La seconde est l'ancienne Mairesse de Courage. Puisqu'elle a disparue, j'aimerais savoir ce qu'il était advenu de ses ... Affaires personnelles.
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
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La vieille dame paraissait être au bout du rouleau. Ou de sa vie. Bah, les deux se disaient chez les humains... Elle avait dû faire un sacré bout de route pour voir seulement la belle blonde, qui, toujours avec son sourire indéfectible, attendait que la nouvelle arrivante entame la conversation pour expliquer la raison de sa venue.
Cela vint sans attendre, même si la fatigue émise dans la voix était appuyée d'une petite note de détermination. Ainsi, elle avait besoin d'informations. Takhys, souriante, ne fut pas choquée de cette étrangeté.
"Effectivement, on entend tout et bien des choses," dit-elle toujours jovialement, mais après avoir baissé d'un ton. "Mes oreilles captent bien des choses, même les plus futiles."
Tout pouvait servir, un jour ou l'autre. Puis, la vieillotte regarda autour d'elle, comme pour s'assurer que personne n'écoutait leur conversation. Ensuite, elle se rapprocha un peu plus de la Sirène, qui offrait une différence d'âge et de beauté physique flagrante. Directement, elle rentra dans le vif du sujet. Takhys se retint de glousser. Elle savait ce qu'elle voulait, la terrestre ridée !
"J'ai des contacts pour la première en effet. Mais il faudrait une bonne raison et surtout valable de pourquoi vous souhaitez la rencontrer."
Comprenant dans quoi la vieille traînait, elle ne pouvait pas s'engager sans un minimum de certitudes solides. Elle n'en perdit pas son sourire pour autant. Et elle le maintint malgré l'évocation de l'ancienne Mairesse de Courage. Elle eut même un bien étrange rictus au coin droit de ses lèvres.
"Hum... de quelles gens d'affaires personnelles vous voudriez savoir... c'est un peu... léger comme demande. ."
Elle n'omettait pas le côté étrange de la demande singulière de la vieillotte.
"Dites-moi... pourquoi vous intéressez-vous à ce qui appartenait aux griffes de la précédente dirigeante de Courage ?"
Question bien étrange...
"A moins que vous ayez des intérêts à récupérer ? ."
Elle se retint de rire. Allons, elle n'allait pas abuser... enfin, pas trop. Mais il était toujours intéressant d'avoir un retour d'informations. Après tout, cela devait être donnant-donnant. Après, si la terrestre ridée se montrait plus avare en terme de réponse, elle pourra toujours aviser. Elle cherchait à rencontre la Reine Ecarlate. A voir si cette dernière serait d'accord de croiser une parfaite inconnue. Et encore une vieille ! A cet âge, ces bipèdes là ne devaient pas terminer leurs vieux jours devant une bonne cheminée, à raconter des histoires à leur descendance ou à faire du tricot ? Ou alors, cette viande trop carnée sur pattes voulait achever son existence avec un peu de frisson ? Peut être même qu'elle était du milieu à un certain âge... Peut être que c'était cela en fait. D'où aurait-elle entendu le nom de la Reine Ecarlate alors ?
Oui, la vieille devra se montrer un peu plus précise pour son désir urgent de la croiser. Et elle était déjà toute ouiïe.
Cela vint sans attendre, même si la fatigue émise dans la voix était appuyée d'une petite note de détermination. Ainsi, elle avait besoin d'informations. Takhys, souriante, ne fut pas choquée de cette étrangeté.
"Effectivement, on entend tout et bien des choses," dit-elle toujours jovialement, mais après avoir baissé d'un ton. "Mes oreilles captent bien des choses, même les plus futiles."
Tout pouvait servir, un jour ou l'autre. Puis, la vieillotte regarda autour d'elle, comme pour s'assurer que personne n'écoutait leur conversation. Ensuite, elle se rapprocha un peu plus de la Sirène, qui offrait une différence d'âge et de beauté physique flagrante. Directement, elle rentra dans le vif du sujet. Takhys se retint de glousser. Elle savait ce qu'elle voulait, la terrestre ridée !
"J'ai des contacts pour la première en effet. Mais il faudrait une bonne raison et surtout valable de pourquoi vous souhaitez la rencontrer."
Comprenant dans quoi la vieille traînait, elle ne pouvait pas s'engager sans un minimum de certitudes solides. Elle n'en perdit pas son sourire pour autant. Et elle le maintint malgré l'évocation de l'ancienne Mairesse de Courage. Elle eut même un bien étrange rictus au coin droit de ses lèvres.
"Hum... de quelles gens d'affaires personnelles vous voudriez savoir... c'est un peu... léger comme demande. ."
Elle n'omettait pas le côté étrange de la demande singulière de la vieillotte.
"Dites-moi... pourquoi vous intéressez-vous à ce qui appartenait aux griffes de la précédente dirigeante de Courage ?"
Question bien étrange...
"A moins que vous ayez des intérêts à récupérer ? ."
Elle se retint de rire. Allons, elle n'allait pas abuser... enfin, pas trop. Mais il était toujours intéressant d'avoir un retour d'informations. Après tout, cela devait être donnant-donnant. Après, si la terrestre ridée se montrait plus avare en terme de réponse, elle pourra toujours aviser. Elle cherchait à rencontre la Reine Ecarlate. A voir si cette dernière serait d'accord de croiser une parfaite inconnue. Et encore une vieille ! A cet âge, ces bipèdes là ne devaient pas terminer leurs vieux jours devant une bonne cheminée, à raconter des histoires à leur descendance ou à faire du tricot ? Ou alors, cette viande trop carnée sur pattes voulait achever son existence avec un peu de frisson ? Peut être même qu'elle était du milieu à un certain âge... Peut être que c'était cela en fait. D'où aurait-elle entendu le nom de la Reine Ecarlate alors ?
Oui, la vieille devra se montrer un peu plus précise pour son désir urgent de la croiser. Et elle était déjà toute ouiïe.
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Koraki Exousia
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Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
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Et c'est par un sourire naissant que commença la réaction de la vieille devant les réponses de la sirène. Cependant, ce sourire n'avait rien de commun avec celui des images d'Épinal représentant les femmes d'un certain âge, empli de tendresse et de sagesse fruit d'une vie d'expérimentation et de labeur. Au contraire, c'était le sourire mesquin et fourbe d'une politicienne et d'une mafieuse, celui qu'elle avait tant employé dans sa carrière. Un sourire dont la nature n'échappait pas à la tenancière.
Elle plissa légèrement les yeux, un éclat calculateur y brillait, tandis que ses lèvres s'étiraient en une expression de satisfaction sinistre. Chaque mot de Takhys était analysé, disséqué et pesé avec une précision presque machiavélique.
- Disons simplement que j'ai des affaires inachevées avec elle. Des affaires qui, si elles sont menées à bien, pourraient être très bénéfiques pour elle comme pour moi.
L'ancienne s'adossa plus confortablement sur sa chaise, ses mouvements trahissant une assurance inébranlable malgré son déguisement de vieille dame. Elle fit un signe discret à l'une des serveuses, ses doigts crochus désignant la boisson qu'elle désirait. La serveuse hocha la tête et s'éloigna pour préparer la commande, laissant Koraki dans un silence calculé.
- Et pour vous aussi ...
La serveuse revint bientôt avec la boisson demandée, la déposant devant la cliente avant de s'éloigner à nouveau. Elle attendit que la jeune femme soit hors de portée de voix avant de reprendre la conversation, son sourire mesquin toujours accroché à ses lèvres.
- Mes oreilles captent bien des choses, elles aussi. J'ai crut comprendre que vous aviez quelques ambitions dans ce domaine. M'apportez votre aide ferrait de moi votre obligée et je sais être reconnaissante envers les personnes qui ont l'intelligence de m'apporter leur soutien au bon moment.
Elle leva son verre, ses yeux ne quittant pas ceux de Takhys, et prit une petite gorgée avant de poursuivre.
- Je suis cependant surpris que vous ne preniez pas plus de précaution. Avoir cette conversation au comptoir, là où d'autres oreilles pourrait tout autant que nous capter bien des choses présente un risque que je ne souhaite pas vous faire encourir. Auriez-vous un endroit plus adapté aux affaires ? Un endroit où je pourrais être réellement ... Franche.
Elle plissa légèrement les yeux, un éclat calculateur y brillait, tandis que ses lèvres s'étiraient en une expression de satisfaction sinistre. Chaque mot de Takhys était analysé, disséqué et pesé avec une précision presque machiavélique.
- Disons simplement que j'ai des affaires inachevées avec elle. Des affaires qui, si elles sont menées à bien, pourraient être très bénéfiques pour elle comme pour moi.
L'ancienne s'adossa plus confortablement sur sa chaise, ses mouvements trahissant une assurance inébranlable malgré son déguisement de vieille dame. Elle fit un signe discret à l'une des serveuses, ses doigts crochus désignant la boisson qu'elle désirait. La serveuse hocha la tête et s'éloigna pour préparer la commande, laissant Koraki dans un silence calculé.
- Et pour vous aussi ...
La serveuse revint bientôt avec la boisson demandée, la déposant devant la cliente avant de s'éloigner à nouveau. Elle attendit que la jeune femme soit hors de portée de voix avant de reprendre la conversation, son sourire mesquin toujours accroché à ses lèvres.
- Mes oreilles captent bien des choses, elles aussi. J'ai crut comprendre que vous aviez quelques ambitions dans ce domaine. M'apportez votre aide ferrait de moi votre obligée et je sais être reconnaissante envers les personnes qui ont l'intelligence de m'apporter leur soutien au bon moment.
Elle leva son verre, ses yeux ne quittant pas ceux de Takhys, et prit une petite gorgée avant de poursuivre.
- Je suis cependant surpris que vous ne preniez pas plus de précaution. Avoir cette conversation au comptoir, là où d'autres oreilles pourrait tout autant que nous capter bien des choses présente un risque que je ne souhaite pas vous faire encourir. Auriez-vous un endroit plus adapté aux affaires ? Un endroit où je pourrais être réellement ... Franche.
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Race: Sirène
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La Sirène eut l'impression d'être déshabillée du regard par la vieille ridée. Hum, pourquoi la fixait-elle ainsi ? Ah oui, les terrestres, passés un certain âge, cherchaient à faire des comparaisons physiques avec les gens qu'ils avaient connus et qui n'étaient plus du Sekaï ? Ou alors, la harpie cherchait-elle à lire en elle pour voir si elle pouvait discuter des raisons de sa venue avec plus de détails ? Elle penchait plus pour cette voie-là. Son sourire demeurait enjoué, soulignant les traits de son visage avec une petite beauté attrayante, comme si elle n'avait pas épluché des yeux fatigués de son étrange visiteuse.
La serveuse de service, après avoir obtempéré à la commande de la cliente, s'empressa d'aller chercher la commande. Elle stoppa son élan en regardant sa patronne quand la mégère exigea presque que la belle blonde prenne elle aussi quelque chose. D'un hochement de tête, elle lui autorisa à rajouter cela dans la commande.
La jeune humaine ne mit guère de temps à apporter les commandes, déposant d'abord le verre devant la vieille dame, avant de mettre le second devant Takhys. Quand son employée partit s'occuper de ses autres tâches, Takhys accordait toujours son attention à cette étrange dame, qui laissait volontairement un silence. Elle savait ce que cela signifiait, elle n'était pas dupe et encore moins novice. Plus encore, avec ce petit sourire marqué à ses lèvres parcheminées par le temps.
Elle l'écouta avec une oreille des plus attentives. Ses doigts n'étaient pas loin de son propre verre, préférant attendre avant de le porter à sa bouche.
"Peut-être parce que je n'ai pas besoin de prendre plus de précautions que cela... ou que vous vous laissez abuser par ce que vous voyez ? Ou que vous pensez avoir entendu ?"
Elle la fixait et toujours avec son sourire qu'elle retint de rendre carnassier.
"Des affaires non conclues... non terminées... et qui seraient profitables. Je vois..."
Plus encore quand la "clientèle" demanda à avoir un lieu plus discret pour converser avec un plus grand sérieux. La Sirène se retint de glousser. La vieille la testait, semble-t-il. Allez, elle libéra son rire cristallin. Puis, elle saisit son verre, en but une petite gorgée avant de le reposer sur le comptoir. Avec élégance, elle pivota en décalant un peu son pied en ouvrant son bras en direction de la porte où se trouvait la salle d'eau.
"Venez vous prélasser dans ma salle d'eau. Je vous garantis que vous vous sentirez rajeunir."
Elle l'invita à passer la rejoindre derrière le comptoir. Elle ouvrit la porte et laissa la vieille franchir la porte, où elle aura tout le loisir de découvrir une salle d'eau confortable et fonctionnelle, qui avait tout pour être dans la discrétion souhaitée.
Quand elle ferma la porte, elle sourit, avec un petit air prédateur.
"Est-ce assez discret, très chère ? Prenez vos aises. Je peux vous offrir le bain, si vous le souhaitez, pour que nous parlions affaires."
La serveuse de service, après avoir obtempéré à la commande de la cliente, s'empressa d'aller chercher la commande. Elle stoppa son élan en regardant sa patronne quand la mégère exigea presque que la belle blonde prenne elle aussi quelque chose. D'un hochement de tête, elle lui autorisa à rajouter cela dans la commande.
La jeune humaine ne mit guère de temps à apporter les commandes, déposant d'abord le verre devant la vieille dame, avant de mettre le second devant Takhys. Quand son employée partit s'occuper de ses autres tâches, Takhys accordait toujours son attention à cette étrange dame, qui laissait volontairement un silence. Elle savait ce que cela signifiait, elle n'était pas dupe et encore moins novice. Plus encore, avec ce petit sourire marqué à ses lèvres parcheminées par le temps.
Elle l'écouta avec une oreille des plus attentives. Ses doigts n'étaient pas loin de son propre verre, préférant attendre avant de le porter à sa bouche.
"Peut-être parce que je n'ai pas besoin de prendre plus de précautions que cela... ou que vous vous laissez abuser par ce que vous voyez ? Ou que vous pensez avoir entendu ?"
Elle la fixait et toujours avec son sourire qu'elle retint de rendre carnassier.
"Des affaires non conclues... non terminées... et qui seraient profitables. Je vois..."
Plus encore quand la "clientèle" demanda à avoir un lieu plus discret pour converser avec un plus grand sérieux. La Sirène se retint de glousser. La vieille la testait, semble-t-il. Allez, elle libéra son rire cristallin. Puis, elle saisit son verre, en but une petite gorgée avant de le reposer sur le comptoir. Avec élégance, elle pivota en décalant un peu son pied en ouvrant son bras en direction de la porte où se trouvait la salle d'eau.
"Venez vous prélasser dans ma salle d'eau. Je vous garantis que vous vous sentirez rajeunir."
Elle l'invita à passer la rejoindre derrière le comptoir. Elle ouvrit la porte et laissa la vieille franchir la porte, où elle aura tout le loisir de découvrir une salle d'eau confortable et fonctionnelle, qui avait tout pour être dans la discrétion souhaitée.
Quand elle ferma la porte, elle sourit, avec un petit air prédateur.
"Est-ce assez discret, très chère ? Prenez vos aises. Je peux vous offrir le bain, si vous le souhaitez, pour que nous parlions affaires."
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Koraki Exousia
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Suivant son hôte sans mot dire d'un pas lent et difficile, l'ancêtre pénétra la salle indiquée sans aucune crainte. Une fois à l'intérieur, elle s'approcha lentement du miroir, observant son reflet avec une intensité silencieuse. Combien de temps avait-elle passée devant celui de ses anciennes chambres, perfectionnant l'illusion de sa beauté et guettant les premiers signes de vieillesse ? Et voila qu'aujourd'hui, pour pénétrer dans cette ville qu'elle avait tenue entre ses serres, elle avait dut en emprunter l'apparence ... Avec brio, cependant, car ses traits ridés et ses cheveux grisonnants ne trahissaient en rien la véritable nature qui se cachait en dessous. Cependant, il était temps d'y mettre un terme. La laideur de l'âge, même sous l'impératif de la discrétion et de la sécurité, ne lui plaisait pas.
- J'avoue qu'un bon bain me ferrait le plus grand bien après ce voyage, annonça t-elle, peut-être plus à elle-même qu'en réponse à la Tavernière. Permettez moi d'emprunter une apparence un peu agréable à vos yeux.
Sans plus de mot, elle redressa lentement son dos voûté. Les premiers spasmes la secouèrent brusquement, provoquant un frémissement visible à travers ses vêtements usés. Ses muscles se contractèrent, ses os semblant se réarranger sous sa peau, produisant un craquement sinistre. Ce qui était auparavant l’image d’une vieille femme fragile se transformait en quelque chose de tout à fait différent et infiniment plus sinistre.
Les cheveux d’ébène remplacèrent progressivement les mèches grises, cascade sombre et soyeuse tombant librement sur ses épaules. Son visage se lissa, les rides disparaissant pour offrir à ses traits la beauté juvénile dans laquelle se complaisait l'ancienne politicienne, une beauté froide et terrifiante. Ses yeux, autrefois ternes et fatigués, s’embrasèrent d'une lueur rouge sang, brillant d’une intensité prédatrice et d'une cruauté sans borne.
Le sourire qui étirait ses lèvres n’avait rien de la tendresse ou de la sagesse d’une vieille femme. C’était un sourire carnassier, plein de promesses sombres et de dangers imminents. Un sourire à l'image de celui qu'arborait Takhys.
- Je dois avouer que votre hospitalité est particulièrement intrigante, lui déclara t-elle.
Faisant fi de toute pudeur, elle commence dès lors à ôter ses habits abîmés et salis par un voyage trop long, en trop mauvaise compagnie. C'est presque théâtralement qu'elle retire ses vêtements, comme si elle savourait chaque instant de cette scène. Comme si elle ne craignait ni le regard de la femme avec qui elle était à présent enfermée, ni son sourire carnassier, ni les pensées qui devaient y répondre.
Tout en se dévêtant, elle se met de dos, simulant une certaine timidité, tournant son visage vers Takhys, commencant à affirmer d'une voix douce mais chargée d'une inquiétante assurance :
- Vous savez, elle laisse tomber sa tunique déchirée sur le sol, j'ai toujours eu une affinité particulière avec l'odeur du sang. Ses yeux, brillants d'une lueur intense, se fixent sur son hôte alors qu'elle continue. Cette odeur métallique, si distincte, si reconnaissable... Il n'y a rien de tel. Un sourire glisse sur ses lèvres alors qu'elle retire le bandage retenant sa poitrine.
Sa voix s'attenue, devenant plus intime, presque comme une confidence.
-Et voyez-vous, ma chère Takhys, je peux parfaitement sentir cette effluve autour de vous. Même mêlée à l'agréable parfum de votre silhouette tout aussi agréable, elle persiste. Elle s'arrête, maintenant complètement dévêtue, ses habits en lambeaux gisant à ses pieds.
Elle se redresse alors, exposant son corps désormais libéré des oripeaux de sa fausse vieillesse, une peau d'albâtre contrastant avec ses cheveux d'ébène. Ses yeux rouge sang scrutent la sirène, sans jugement, sans peur, presque avec camaraderie.
- Même si ce parfum énivrant qui émane de vous est porteur de merveilleuses histoires, ce n'est pas pour cela que je suis venue à vous. Je n'ai aucun doute sur votre capacité à tuer, mais ce sont vos dons pour être au courant de tout qui m'intéresse aujourd'hui.
Elle tend alors la main vers la baignoire, invitant son homologue à, comme elle l'avait si bien dit, faire affaire.
- J'avoue qu'un bon bain me ferrait le plus grand bien après ce voyage, annonça t-elle, peut-être plus à elle-même qu'en réponse à la Tavernière. Permettez moi d'emprunter une apparence un peu agréable à vos yeux.
Sans plus de mot, elle redressa lentement son dos voûté. Les premiers spasmes la secouèrent brusquement, provoquant un frémissement visible à travers ses vêtements usés. Ses muscles se contractèrent, ses os semblant se réarranger sous sa peau, produisant un craquement sinistre. Ce qui était auparavant l’image d’une vieille femme fragile se transformait en quelque chose de tout à fait différent et infiniment plus sinistre.
Les cheveux d’ébène remplacèrent progressivement les mèches grises, cascade sombre et soyeuse tombant librement sur ses épaules. Son visage se lissa, les rides disparaissant pour offrir à ses traits la beauté juvénile dans laquelle se complaisait l'ancienne politicienne, une beauté froide et terrifiante. Ses yeux, autrefois ternes et fatigués, s’embrasèrent d'une lueur rouge sang, brillant d’une intensité prédatrice et d'une cruauté sans borne.
Le sourire qui étirait ses lèvres n’avait rien de la tendresse ou de la sagesse d’une vieille femme. C’était un sourire carnassier, plein de promesses sombres et de dangers imminents. Un sourire à l'image de celui qu'arborait Takhys.
- Je dois avouer que votre hospitalité est particulièrement intrigante, lui déclara t-elle.
Faisant fi de toute pudeur, elle commence dès lors à ôter ses habits abîmés et salis par un voyage trop long, en trop mauvaise compagnie. C'est presque théâtralement qu'elle retire ses vêtements, comme si elle savourait chaque instant de cette scène. Comme si elle ne craignait ni le regard de la femme avec qui elle était à présent enfermée, ni son sourire carnassier, ni les pensées qui devaient y répondre.
Tout en se dévêtant, elle se met de dos, simulant une certaine timidité, tournant son visage vers Takhys, commencant à affirmer d'une voix douce mais chargée d'une inquiétante assurance :
- Vous savez, elle laisse tomber sa tunique déchirée sur le sol, j'ai toujours eu une affinité particulière avec l'odeur du sang. Ses yeux, brillants d'une lueur intense, se fixent sur son hôte alors qu'elle continue. Cette odeur métallique, si distincte, si reconnaissable... Il n'y a rien de tel. Un sourire glisse sur ses lèvres alors qu'elle retire le bandage retenant sa poitrine.
Sa voix s'attenue, devenant plus intime, presque comme une confidence.
-Et voyez-vous, ma chère Takhys, je peux parfaitement sentir cette effluve autour de vous. Même mêlée à l'agréable parfum de votre silhouette tout aussi agréable, elle persiste. Elle s'arrête, maintenant complètement dévêtue, ses habits en lambeaux gisant à ses pieds.
Elle se redresse alors, exposant son corps désormais libéré des oripeaux de sa fausse vieillesse, une peau d'albâtre contrastant avec ses cheveux d'ébène. Ses yeux rouge sang scrutent la sirène, sans jugement, sans peur, presque avec camaraderie.
- Même si ce parfum énivrant qui émane de vous est porteur de merveilleuses histoires, ce n'est pas pour cela que je suis venue à vous. Je n'ai aucun doute sur votre capacité à tuer, mais ce sont vos dons pour être au courant de tout qui m'intéresse aujourd'hui.
Elle tend alors la main vers la baignoire, invitant son homologue à, comme elle l'avait si bien dit, faire affaire.
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Maintenant que la vieille terrestre se retrouvait en sa seule compagnie dans la salle d'eau, Takhys l'étudia d'un regard plus acéré encore que derrière son comptoir. Le bain était toujours prêt, pour qu'un client qui souhaitait se détendre puisse avoir rapidement satisfaction. Mais cette "cliente" n'était pas venue que pour cela. À la demande de prendre plus ses aises sur son apparence, la Sirène avait acquiescé, s'écartant un peu pour lui laisser tout l'espace nécessaire. Qui sait ce qui prendrait place en ces lieux à la place d'une vieille croulante.
La dite apparence plus agréable à détailler ne fut pas qu'un simple sort de métamorphose. Quand cette étrange femme ridée se redressa, le premier et soudain tremblement qu'elle subit eut quelque chose de familier aux yeux de la Sirène. Le craquement des os, le froissement des muscles qui changeaient de forme pour se reformer à leur juste place... tout cela était des sons qu'elle connaissait très bien. Elle-même subissait une véritable transformation physique, quand elle devenait une Sirène. En somme, elle ne fut pas du tout horrifiée de contempler le changement physique de la vieille mémé. L'être délaissait la décrépitude de l'âge pour arborer une certaine beauté d'une adulte qui entamait à peine le premier pas de sa période de maturité.
Le regard sanglant qui emplissait ses pupilles se posa sur la Sirène. Takhys reconnut la prédatrice derrière la belle plante fleurie qu'elle était désormais. Un prédateur reconnaissait immédiatement un autre prédateur.
"On me le fait souvent remarquer." répondit-elle non sans un léger rire cristallin.
Celle qui s'était faite passer pour une vieille dame lui tourna le dos, jouant d'une fausse pudeur le temps de retirer ses haillons. Quand elle dévoila être capable de sentir les effluves de sang, Takhys garda son sourire carnassier. Elle était un requin dangereux quand elle nageait en quête de proie à dévorer. Cette femme était elle-même un requin, elle le sentait jusqu'aux tréfonds de ses os. Était-ce une des raisons pour lesquelles elle était venue à sa rencontre, en complément de chercher des informations ? Pas sûr.
La bande qui serrait la poitrine de l'ex-harpie rejoignit l'amas de débris vestimentaires. Il y avait bien des détails qui ne laissaient aucun doute sur la possible identité de la femme désormais nue et entièrement dévoilée à elle... la couleur de ses yeux, le teint de sa peau... Mais elle ne fit rien qui pourrait laisser trahir le moindre soupçon, la moindre crainte. Après tout, quand bien même ce serait "elle", elle était venue comme cliente de base. Et Takhys n'était pas une idolâtre sectarisée de la République. Elle était Sirène, la base même de sa vie était de survivre dans un environnement hostile et de s'épanouir quand cela était possible. Savourer la vie à chaque instant, la mordre à pleines dents comme disent si bien les terrestres... ça, elle savait faire et elle ne s'ennuyait jamais. Et ce n'était clairement pas prêt d'arriver.
"Je vous remercie de votre délicieux compliment pour mon 'parfum'. Vous aiguisez presque mon appétit de chair bien juteuse." Elle parut lorgner une des parties charnues de la donzelle au teint d'albâtre, avant de poursuivre : "Je suis certaine que vous-même avez laissé quelques 'perdus' derrière vous. Mais cela m'importe peu. Conversons du point qui nous intéresse communément."
Sa "cliente" tendit sa main en direction du bain.
"Prenez place, très chère. Je crains que cela ne soit quelque peu tiède, mais je vous garantis un massage parfait pour dénouer le nœud de vos épaules et de votre dos. Garder l'échine courbée n'est guère idéal."
Et une fois que l'ex-vieille peau eut pris place dans le bain, elle préparait une huile parfumée en se frottant les mains pour bien l'étaler sur ses paumes.
"Je suis toute ouïe, très chère. Que souhaitez-vous apprendre, que je pourrais savoir ? Ou que je pourrais chercher à savoir ?"
Il n'y avait pas que la plèbe qui causait bien.
La dite apparence plus agréable à détailler ne fut pas qu'un simple sort de métamorphose. Quand cette étrange femme ridée se redressa, le premier et soudain tremblement qu'elle subit eut quelque chose de familier aux yeux de la Sirène. Le craquement des os, le froissement des muscles qui changeaient de forme pour se reformer à leur juste place... tout cela était des sons qu'elle connaissait très bien. Elle-même subissait une véritable transformation physique, quand elle devenait une Sirène. En somme, elle ne fut pas du tout horrifiée de contempler le changement physique de la vieille mémé. L'être délaissait la décrépitude de l'âge pour arborer une certaine beauté d'une adulte qui entamait à peine le premier pas de sa période de maturité.
Le regard sanglant qui emplissait ses pupilles se posa sur la Sirène. Takhys reconnut la prédatrice derrière la belle plante fleurie qu'elle était désormais. Un prédateur reconnaissait immédiatement un autre prédateur.
"On me le fait souvent remarquer." répondit-elle non sans un léger rire cristallin.
Celle qui s'était faite passer pour une vieille dame lui tourna le dos, jouant d'une fausse pudeur le temps de retirer ses haillons. Quand elle dévoila être capable de sentir les effluves de sang, Takhys garda son sourire carnassier. Elle était un requin dangereux quand elle nageait en quête de proie à dévorer. Cette femme était elle-même un requin, elle le sentait jusqu'aux tréfonds de ses os. Était-ce une des raisons pour lesquelles elle était venue à sa rencontre, en complément de chercher des informations ? Pas sûr.
La bande qui serrait la poitrine de l'ex-harpie rejoignit l'amas de débris vestimentaires. Il y avait bien des détails qui ne laissaient aucun doute sur la possible identité de la femme désormais nue et entièrement dévoilée à elle... la couleur de ses yeux, le teint de sa peau... Mais elle ne fit rien qui pourrait laisser trahir le moindre soupçon, la moindre crainte. Après tout, quand bien même ce serait "elle", elle était venue comme cliente de base. Et Takhys n'était pas une idolâtre sectarisée de la République. Elle était Sirène, la base même de sa vie était de survivre dans un environnement hostile et de s'épanouir quand cela était possible. Savourer la vie à chaque instant, la mordre à pleines dents comme disent si bien les terrestres... ça, elle savait faire et elle ne s'ennuyait jamais. Et ce n'était clairement pas prêt d'arriver.
"Je vous remercie de votre délicieux compliment pour mon 'parfum'. Vous aiguisez presque mon appétit de chair bien juteuse." Elle parut lorgner une des parties charnues de la donzelle au teint d'albâtre, avant de poursuivre : "Je suis certaine que vous-même avez laissé quelques 'perdus' derrière vous. Mais cela m'importe peu. Conversons du point qui nous intéresse communément."
Sa "cliente" tendit sa main en direction du bain.
"Prenez place, très chère. Je crains que cela ne soit quelque peu tiède, mais je vous garantis un massage parfait pour dénouer le nœud de vos épaules et de votre dos. Garder l'échine courbée n'est guère idéal."
Et une fois que l'ex-vieille peau eut pris place dans le bain, elle préparait une huile parfumée en se frottant les mains pour bien l'étaler sur ses paumes.
"Je suis toute ouïe, très chère. Que souhaitez-vous apprendre, que je pourrais savoir ? Ou que je pourrais chercher à savoir ?"
Il n'y avait pas que la plèbe qui causait bien.
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Koraki Exousia
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Elle s'enfonça lentement dans l'eau chaude du bain que Takhys avait préparé, un soupir d’aise lui échappant tandis que la chaleur pénétrait ses muscles tendus. Pour la première fois depuis des mois, elle pouvait enfin se relâcher, laissant les lourds fardeaux de sa quête s’évaporer avec la vapeur enivrante qui montait de la surface de l’eau presque bouillante. Ses épaules s’affaissèrent, libérées des tensions accumulées, et un rare sourire de satisfaction éclaira brièvement son visage.
Elle n’osait même pas se souvenir de la dernière fois qu’elle s’était accordée un tel moment de paix. Les mois passés dans la poussière et le sang, les nuits sans sommeil, luttant contre la fatigue et les plans qui s’échafaudaient dans son esprit sans jamais lui laisser de répit... Tout cela semblait s’effacer progressivement, emporté par les remous apaisants de la baignoire.
Lorsqu’elle sentit les mains de la Sirène se poser sur son dos, ses gestes à la fois délicats et fermes, appliquant les huiles parfumées avec une expertise indéniable, la Sorcière ne put réprimer un gémissement de pur plaisir. Les doigts de son hôte glissaient le long de sa colonne vertébrale, apaisant chaque nœud de tension. C'était un art que peu maîtrisaient, et cette femme, de toute évidence, en était une maîtresse.
Koraki laissa sa tête retomber en arrière, les paupières mi-closes, savourant chaque seconde de cette douceur inattendue.
- J'aurais besoin d'informations sur les biens de l'ancienne Vice-Présidente. Je suis très curieuse de savoir ce qu'est devenue sa fortune. Elle n'avait ni famille, ni descendance et, de ce que je sais, encore moins de testament. Je sais aussi qu'elle avait quelques ... Objets qui revêtent pour moi un intérêt tout particulier.
Elle tourna lentement son visage vers Takhys, une expression à la fois apaisée et grave se dessinant sur ses traits.
- Un livre, en particulier.
Détournant à nouveau son visage pour profiter du bain et savourer l'instant, son expression se figea subtilement. Ses sourcils se froncèrent imperceptiblement, et une lueur de trouble passa furtivement dans ses yeux. Quelque chose, un souvenir qu'elle tentait de refouler, refaisait surface avec une brutalité inattendue. Elle pouvait presque sentir ce malaise enfoui depuis si longtemps, comme un poison dormant qui se réveillait lentement.
Essayant de dissimuler cette montée d'anxiété, elle ferma les yeux un instant de plus, se concentrant sur la chaleur de l'eau et la douceur des mains de Takhys sur sa peau. Mais même dans ce répit, elle ne pouvait échapper à la peur qui s'insinuait en elle, une peur qu'elle ne savait elle-même définir : était-ce pour elle-même, pour ce qu'elle avait fait, ou pour l'objet de ce souvenir, cette ombre du passé qui refaisait surface ?
Elle prit une inspiration profonde, forçant un calme feint à prendre le dessus. Ses traits, un instant trahis par l'inquiétude, retrouvèrent une certaine neutralité.
- Il y'a aussi ... Un enfant.
Elle n’osait même pas se souvenir de la dernière fois qu’elle s’était accordée un tel moment de paix. Les mois passés dans la poussière et le sang, les nuits sans sommeil, luttant contre la fatigue et les plans qui s’échafaudaient dans son esprit sans jamais lui laisser de répit... Tout cela semblait s’effacer progressivement, emporté par les remous apaisants de la baignoire.
Lorsqu’elle sentit les mains de la Sirène se poser sur son dos, ses gestes à la fois délicats et fermes, appliquant les huiles parfumées avec une expertise indéniable, la Sorcière ne put réprimer un gémissement de pur plaisir. Les doigts de son hôte glissaient le long de sa colonne vertébrale, apaisant chaque nœud de tension. C'était un art que peu maîtrisaient, et cette femme, de toute évidence, en était une maîtresse.
Koraki laissa sa tête retomber en arrière, les paupières mi-closes, savourant chaque seconde de cette douceur inattendue.
- J'aurais besoin d'informations sur les biens de l'ancienne Vice-Présidente. Je suis très curieuse de savoir ce qu'est devenue sa fortune. Elle n'avait ni famille, ni descendance et, de ce que je sais, encore moins de testament. Je sais aussi qu'elle avait quelques ... Objets qui revêtent pour moi un intérêt tout particulier.
Elle tourna lentement son visage vers Takhys, une expression à la fois apaisée et grave se dessinant sur ses traits.
- Un livre, en particulier.
Détournant à nouveau son visage pour profiter du bain et savourer l'instant, son expression se figea subtilement. Ses sourcils se froncèrent imperceptiblement, et une lueur de trouble passa furtivement dans ses yeux. Quelque chose, un souvenir qu'elle tentait de refouler, refaisait surface avec une brutalité inattendue. Elle pouvait presque sentir ce malaise enfoui depuis si longtemps, comme un poison dormant qui se réveillait lentement.
Essayant de dissimuler cette montée d'anxiété, elle ferma les yeux un instant de plus, se concentrant sur la chaleur de l'eau et la douceur des mains de Takhys sur sa peau. Mais même dans ce répit, elle ne pouvait échapper à la peur qui s'insinuait en elle, une peur qu'elle ne savait elle-même définir : était-ce pour elle-même, pour ce qu'elle avait fait, ou pour l'objet de ce souvenir, cette ombre du passé qui refaisait surface ?
Elle prit une inspiration profonde, forçant un calme feint à prendre le dessus. Ses traits, un instant trahis par l'inquiétude, retrouvèrent une certaine neutralité.
- Il y'a aussi ... Un enfant.
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Takhys Suladran
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Le temps que sa "cliente" offrit son corps aux eaux chaudes du bain, Takhys regarda les quelques fioles colorées d'huiles qu'elle avait à portée de main. D'ordinaire, elle aurait pris la première pour s'oindre les mains, en vue d'entamer la suite de son service. Mais là, exceptionnellement... Toujours avec le sourire, elle opta pour une petite bouteille en verre rosé, qui se trouvait tout au bout de la petite étagère. Elle avait dû se tendre un peu pour réussir à l'attraper. Quand l'avait-elle utilisée, celle-là ? Elle ne pourrait s'en rappeler. Mais le produit n'était pas rance, une bonne chose.
Elle versa quelques gouttes pour imprégner d'abord la paume de ses mains, avant de répéter l'opération et permettre d'huiler la peau de la jeune femme qui soupirait d'aise dans la simplicité de l'eau chaude. Cette même simplicité offrait de grands moments d'apaisement. Doucement, elle posa ses paumes imprégnées de baume huileux pour sentir la douceur de la peau de son « invitée ». Elle était loin d’avoir vécu des batailles en tenant épée et bouclier. Sous ses premiers massages lents et doux qu’elle débuta, elle eut la confirmation qu’elle avait affaire à une personne qui avait connu une haute position. Rien que la texture de la peau apportait déjà tout ce genre d’informations.
Quand ses doigts s’échauffèrent, et qu’elle eut bien perçu où elle devait plus savamment insister, elle laissa son expérience parler du creux de ses mains jusqu’au bout des pulpes de ses doigts fins. Le sens du toucher était quelque chose de très sensible chez elle, de par sa nature de Sirène. C’était un don parfait pour masser et dénouer des tensions présentes depuis trop longtemps dans les muscles et qui y demeuraient tenaces comme une moule accrochée sur un rocher.
L’occupante du bain finit par se détendre, se laissant aller. Elle soupira d’aise et profita d’être dans de meilleures dispositions pour mieux répondre aux petites interrogations de la tavernière. Elle demeurait totalement impavide face à l’étrange demande de sa cliente : les effets personnels de l’ancienne Vice-Présidente, rien que cela. Elle aurait eu de quoi en glousser un peu, mais là, c’était plus que du sérieux.
Elle continua son massage, tout en réfléchissant. Cela ne serait pas chose aisée que de trouver ne serait-ce qu’un brin de ces deux « choses ». L’ancienne « propriétaire » était recherchée, même si beaucoup pensaient qu’elle était décédée dans le drame de Liberty. Elle ne put s’empêcher d’avoir un léger sourire en coin. Si ces derniers savaient… Un bref moment, la jeune femme se crispa dans son bain. Quelque chose la perturbait, clairement. Ce n’était pas du fait de la Sirène. Takhys réduisit le rythme de ses massages, guettant le signe subtil où la massée retrouverait un peu de contenance pour reprendre en douceur l’opération de ses mains.
"Un livre… un enfant…" Dit-elle pour bien se mémoriser les deux cibles à « trouver » en termes d’informations. Cela n’allait pas être aisé.
"Je présume que vous avez des attentes très précises, comme des délais… Que pourrait-il arriver si je ne trouve pas les informations que vous désirez ? Et l’inverse bien entendu. Après tout, vous n’êtes pas n’importe qui et je sais que vous avez le bras largement plus long que le mien…" termina-t-elle sans la moindre once de crainte dans la voix. Le danger était naturel, après tout, dans la vie de tous les jours.
Elle versa quelques gouttes pour imprégner d'abord la paume de ses mains, avant de répéter l'opération et permettre d'huiler la peau de la jeune femme qui soupirait d'aise dans la simplicité de l'eau chaude. Cette même simplicité offrait de grands moments d'apaisement. Doucement, elle posa ses paumes imprégnées de baume huileux pour sentir la douceur de la peau de son « invitée ». Elle était loin d’avoir vécu des batailles en tenant épée et bouclier. Sous ses premiers massages lents et doux qu’elle débuta, elle eut la confirmation qu’elle avait affaire à une personne qui avait connu une haute position. Rien que la texture de la peau apportait déjà tout ce genre d’informations.
Quand ses doigts s’échauffèrent, et qu’elle eut bien perçu où elle devait plus savamment insister, elle laissa son expérience parler du creux de ses mains jusqu’au bout des pulpes de ses doigts fins. Le sens du toucher était quelque chose de très sensible chez elle, de par sa nature de Sirène. C’était un don parfait pour masser et dénouer des tensions présentes depuis trop longtemps dans les muscles et qui y demeuraient tenaces comme une moule accrochée sur un rocher.
L’occupante du bain finit par se détendre, se laissant aller. Elle soupira d’aise et profita d’être dans de meilleures dispositions pour mieux répondre aux petites interrogations de la tavernière. Elle demeurait totalement impavide face à l’étrange demande de sa cliente : les effets personnels de l’ancienne Vice-Présidente, rien que cela. Elle aurait eu de quoi en glousser un peu, mais là, c’était plus que du sérieux.
Elle continua son massage, tout en réfléchissant. Cela ne serait pas chose aisée que de trouver ne serait-ce qu’un brin de ces deux « choses ». L’ancienne « propriétaire » était recherchée, même si beaucoup pensaient qu’elle était décédée dans le drame de Liberty. Elle ne put s’empêcher d’avoir un léger sourire en coin. Si ces derniers savaient… Un bref moment, la jeune femme se crispa dans son bain. Quelque chose la perturbait, clairement. Ce n’était pas du fait de la Sirène. Takhys réduisit le rythme de ses massages, guettant le signe subtil où la massée retrouverait un peu de contenance pour reprendre en douceur l’opération de ses mains.
"Un livre… un enfant…" Dit-elle pour bien se mémoriser les deux cibles à « trouver » en termes d’informations. Cela n’allait pas être aisé.
"Je présume que vous avez des attentes très précises, comme des délais… Que pourrait-il arriver si je ne trouve pas les informations que vous désirez ? Et l’inverse bien entendu. Après tout, vous n’êtes pas n’importe qui et je sais que vous avez le bras largement plus long que le mien…" termina-t-elle sans la moindre once de crainte dans la voix. Le danger était naturel, après tout, dans la vie de tous les jours.
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Koraki Exousia
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La miteuse intrigante s'étendait sous les doigts habiles de la sirène, chaque mouvement de ces paumes habiles glissant le long de son dos comme une symphonie silencieuse de détente et de plaisir. Le poids des albitions et des intrigues semblaient fondre, emportés par les pressions précises et méthodiques de Takhys. La cliente ferma les yeux, laissant échapper un soupir de satisfaction, savourant cet instant de répit volé à un monde où chaque geste devait être calculé, chaque mot pesé, chaque pensée pouvant être dangereuse.
Cependant, alors que les mots de la tavernière se frayaient un chemin à travers la brume de sérénité qui enveloppait son esprit, quelque chose changea. « Votre bras plus long que le mien », avait-elle dit. Et puis cette remarque sur le fait qu'elle n'était pas « n'importe qui ». Les doigts de Koraki se crispèrent instinctivement. Une ombre passa sur son visage, chassant l'expression de béatitude. Son poing se referma sur la main de Takhys qui frôlait son cou, serrant avec une force brisant la tendresse du massage précédent.
Le silence s'abattit sur la pièce, lourd et oppressant, comme si même l'air hésitait à se mouvoir. La Sorcière demeura immobile, ses yeux s'ouvrant lentement, fixant un point invisible dans l'espace. Ses pensées tourbillonnaient, une tornade de doutes, de méfiance, et d'une violence qui n'attendait qu'un signal pour éclater. Pendant une fraction de seconde, elle envisagea d'éliminer cette femme, trop perspicace, trop proche de secrets qui devraient rester enfouis.
Mais la tempête s'apaisa presque aussi vite qu'elle s'était levée. Koraki relâcha sa prise d'un geste sec, presque brutal, mais sans véritable agressivité. Sa main resta suspendue un instant dans l'air, avant de retomber, comme si elle voulait signifier à Takhys qu'elle ne poursuivrait pas cet accès de violence. Peut-être même qu'elle « regrettait » cet instant de tension, bien que ses yeux rubis ne trahissent aucune émotion aussi simple.
Sans un mot, le corbeau laissa l'incident s'évanouir, ne rebondissant pas sur les insinuations de la sirène.
- Ce que j'attends surtout, reprit-elle, c'est une extrême discrétion de votre part. Les délais, je n'en ai pas vraiment. L'efficacité ne devrait pas être limité par des limites aussi triviales. Faites ce que vous avez à faire, telle est ma seule condition. Les obtenir tout deux, c'est tout ce qui m'importe. Si vous désirez vous emparer du reste, faites vous plaisir, je n'y verrais aucun inconvénient.
Elle se retourna alors lentement dans la baignoire, faisant glisser son corps dans l'eau chaude jusqu'à ce que sa tête repose sur ses bras croisés, posés sur le rebord. Alors que le liquide ambré épousait ses courbes, elle observa cette "humble commerçante" avec un intérêt renouvelé, comme si elle voyait soudain la tavernière sous un jour nouveau, un pion potentiel dans son vaste jeu d’échecs.
- Vous êtes une femme intelligente en plus d'être efficace, à ce que je vois. Cela ouvre de nouvelles perspectives de collaboration entre nous, un tel talent ne pouvant être négligé.
Un sourire fin, mais cette fois sincère, naquit sur les lèvres de la Putain. Elle laissa le silence s’étirer, savourant l’intensité de l’instant, puis reprit, sa voix douce et mesurée, presque caressante, contrastant avec la gravité de ses propos.
- Cependant, il y'a une chose que vous ignorez sûrement, c’est la véritable ampleur de mon ambition. Si je recherche la Reine Écarlate, c’est parce que je compte bien régner sur la pègre toute entière de la République. Pas seulement quelques territoires ici ou là, non… Mais bien la totalité. Je rêve d'un royaume où chaque murmure, répondrait à ma volonté.
Ses yeux rubis brillant d'une lueur particulière, son sourire s’élargit légèrement.
- Et vous … Vous pourriez bien jouer un rôle dans cette farce aux proportions dantesques.
Cependant, alors que les mots de la tavernière se frayaient un chemin à travers la brume de sérénité qui enveloppait son esprit, quelque chose changea. « Votre bras plus long que le mien », avait-elle dit. Et puis cette remarque sur le fait qu'elle n'était pas « n'importe qui ». Les doigts de Koraki se crispèrent instinctivement. Une ombre passa sur son visage, chassant l'expression de béatitude. Son poing se referma sur la main de Takhys qui frôlait son cou, serrant avec une force brisant la tendresse du massage précédent.
Le silence s'abattit sur la pièce, lourd et oppressant, comme si même l'air hésitait à se mouvoir. La Sorcière demeura immobile, ses yeux s'ouvrant lentement, fixant un point invisible dans l'espace. Ses pensées tourbillonnaient, une tornade de doutes, de méfiance, et d'une violence qui n'attendait qu'un signal pour éclater. Pendant une fraction de seconde, elle envisagea d'éliminer cette femme, trop perspicace, trop proche de secrets qui devraient rester enfouis.
Mais la tempête s'apaisa presque aussi vite qu'elle s'était levée. Koraki relâcha sa prise d'un geste sec, presque brutal, mais sans véritable agressivité. Sa main resta suspendue un instant dans l'air, avant de retomber, comme si elle voulait signifier à Takhys qu'elle ne poursuivrait pas cet accès de violence. Peut-être même qu'elle « regrettait » cet instant de tension, bien que ses yeux rubis ne trahissent aucune émotion aussi simple.
Sans un mot, le corbeau laissa l'incident s'évanouir, ne rebondissant pas sur les insinuations de la sirène.
- Ce que j'attends surtout, reprit-elle, c'est une extrême discrétion de votre part. Les délais, je n'en ai pas vraiment. L'efficacité ne devrait pas être limité par des limites aussi triviales. Faites ce que vous avez à faire, telle est ma seule condition. Les obtenir tout deux, c'est tout ce qui m'importe. Si vous désirez vous emparer du reste, faites vous plaisir, je n'y verrais aucun inconvénient.
Elle se retourna alors lentement dans la baignoire, faisant glisser son corps dans l'eau chaude jusqu'à ce que sa tête repose sur ses bras croisés, posés sur le rebord. Alors que le liquide ambré épousait ses courbes, elle observa cette "humble commerçante" avec un intérêt renouvelé, comme si elle voyait soudain la tavernière sous un jour nouveau, un pion potentiel dans son vaste jeu d’échecs.
- Vous êtes une femme intelligente en plus d'être efficace, à ce que je vois. Cela ouvre de nouvelles perspectives de collaboration entre nous, un tel talent ne pouvant être négligé.
Un sourire fin, mais cette fois sincère, naquit sur les lèvres de la Putain. Elle laissa le silence s’étirer, savourant l’intensité de l’instant, puis reprit, sa voix douce et mesurée, presque caressante, contrastant avec la gravité de ses propos.
- Cependant, il y'a une chose que vous ignorez sûrement, c’est la véritable ampleur de mon ambition. Si je recherche la Reine Écarlate, c’est parce que je compte bien régner sur la pègre toute entière de la République. Pas seulement quelques territoires ici ou là, non… Mais bien la totalité. Je rêve d'un royaume où chaque murmure, répondrait à ma volonté.
Ses yeux rubis brillant d'une lueur particulière, son sourire s’élargit légèrement.
- Et vous … Vous pourriez bien jouer un rôle dans cette farce aux proportions dantesques.
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Info personnage
Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Quand la belle cliente saisit soudainement la main de la Sirène, la serrant avec une force insoupçonnée, Takhys faillit être surprise. Elle interrompit aussitôt le mouvement gracieux de son bras, habituellement destiné à assurer des gestes parfaits pour le massage. Là, tout s'était figé d’un coup. Ses passages délicats, son "travail", tout. Il n'y avait qu'une seule chose qui n'avait pas changé : son sourire. Bien que figée sous la menace potentielle que représentait désormais sa baigneuse du moment, l'Aquarienne ne tenta rien. Même pas de retirer sa main de la prise puissante de cette inconnue... ou presque inconnue, à ses yeux. Mais cela ne sortirait pas de la salle d'eau, évidemment. Du moins pour l'instant.
En silence, elle attendit que la terrestre daigne la libérer, cette beauté capable de faire vaciller bien des mâles à deux pattes. Elle trouvait même intéressante l’idée de faire une petite comparaison, mais ce n’était ni le moment ni le sujet. Sans laisser transparaître le moindre tremblement de stress dans les fibres musculaires de son bras, elle patientait. Bien des prédateurs marins prenaient leur temps pour atteindre leur objectif, tout en restant vigilants. La salle d’eau, le temps que la terrestre retrouve son calme, devenait un théâtre proche de l’environnement naturel de la Sirène. Dans le monde du silence, c’est manger ou être mangé… et personne n’entendra vos cris.
Soudain, la massée relâcha sa prise, non sans douceur. Elle avait réfléchi, et à ce geste, Takhys comprit qu'elle n’avait pas eu d’autre alternative. Elle s’abstint de rire. Puis les mots franchirent les lèvres de la cliente, qui tenait à clarifier l’importance des recherches qu’elle demandait.
" Je n’ai aucun intérêt à porter tout cela aux oreilles de tierces personnes. La concurrence n’est jamais bonne pour les affaires."
En même temps, apporter ces informations aux autorités républicaines lui vaudrait sans doute la gloire et la reconnaissance de la nation entière, non ? Mais la vie qu'elle connaissait actuellement perdrait alors de son charme et de son piquant quotidien. Elle ne pourrait plus flirter avec les bas-fonds du commerce souterrain, ni jouer avec ses proies en toute discrétion. Devenir un héros n'était pas si amusant ou attrayant qu’on pourrait le penser. Oh, elle avait bien eu son petit moment de gloire à Liberty, mais cela s'était arrêté là. Elle n'en demandait pas plus.
Quand sa cliente se retourna, Takhys plongea son regard dans le sien, la laissant l’inspecter de haut en bas. Elle ne put s'empêcher de glousser face aux compliments.
" Ne me flattez pas trop, je vais finir par rougir. Je fais simplement ce qu’il faut pour profiter de la vie à ma convenance dans un monde sans pitié, dit-elle, son sourire s’étendant à nouveau, avec une touche de carnassier."
Lorsque son interlocutrice dangereuse lui fit part de ses ambitions, Takhys resta toujours souriante, avec un léger rictus aux coins des lèvres. Elle était intriguée et intéressée à la fois. Cela ouvrait des perspectives prometteuses.
"C’est un énorme projet que vous visez là. Et vous m’offririez un rôle une fois qu’il prendra forme ? Sachez que je ne suis pas gourmande… tant que je peux m’amuser et profiter de l’existence, cela me va. Sans être trop exposée à un trop grand danger, forcément..."
Bien ! Elle avait donc un objet et un gosse de terrestre à retrouver. Les choses promettaient ! Devrait-elle demander une description du dit bambin ? Hum… Elle attendrait encore un peu.
" Pour la Reine Écarlate, je présume que vous souhaitez organiser une rencontre dans un endroit précis ? Sur son propre terrain ? Ou sur le vôtre ?"
En silence, elle attendit que la terrestre daigne la libérer, cette beauté capable de faire vaciller bien des mâles à deux pattes. Elle trouvait même intéressante l’idée de faire une petite comparaison, mais ce n’était ni le moment ni le sujet. Sans laisser transparaître le moindre tremblement de stress dans les fibres musculaires de son bras, elle patientait. Bien des prédateurs marins prenaient leur temps pour atteindre leur objectif, tout en restant vigilants. La salle d’eau, le temps que la terrestre retrouve son calme, devenait un théâtre proche de l’environnement naturel de la Sirène. Dans le monde du silence, c’est manger ou être mangé… et personne n’entendra vos cris.
Soudain, la massée relâcha sa prise, non sans douceur. Elle avait réfléchi, et à ce geste, Takhys comprit qu'elle n’avait pas eu d’autre alternative. Elle s’abstint de rire. Puis les mots franchirent les lèvres de la cliente, qui tenait à clarifier l’importance des recherches qu’elle demandait.
" Je n’ai aucun intérêt à porter tout cela aux oreilles de tierces personnes. La concurrence n’est jamais bonne pour les affaires."
En même temps, apporter ces informations aux autorités républicaines lui vaudrait sans doute la gloire et la reconnaissance de la nation entière, non ? Mais la vie qu'elle connaissait actuellement perdrait alors de son charme et de son piquant quotidien. Elle ne pourrait plus flirter avec les bas-fonds du commerce souterrain, ni jouer avec ses proies en toute discrétion. Devenir un héros n'était pas si amusant ou attrayant qu’on pourrait le penser. Oh, elle avait bien eu son petit moment de gloire à Liberty, mais cela s'était arrêté là. Elle n'en demandait pas plus.
Quand sa cliente se retourna, Takhys plongea son regard dans le sien, la laissant l’inspecter de haut en bas. Elle ne put s'empêcher de glousser face aux compliments.
" Ne me flattez pas trop, je vais finir par rougir. Je fais simplement ce qu’il faut pour profiter de la vie à ma convenance dans un monde sans pitié, dit-elle, son sourire s’étendant à nouveau, avec une touche de carnassier."
Lorsque son interlocutrice dangereuse lui fit part de ses ambitions, Takhys resta toujours souriante, avec un léger rictus aux coins des lèvres. Elle était intriguée et intéressée à la fois. Cela ouvrait des perspectives prometteuses.
"C’est un énorme projet que vous visez là. Et vous m’offririez un rôle une fois qu’il prendra forme ? Sachez que je ne suis pas gourmande… tant que je peux m’amuser et profiter de l’existence, cela me va. Sans être trop exposée à un trop grand danger, forcément..."
Bien ! Elle avait donc un objet et un gosse de terrestre à retrouver. Les choses promettaient ! Devrait-elle demander une description du dit bambin ? Hum… Elle attendrait encore un peu.
" Pour la Reine Écarlate, je présume que vous souhaitez organiser une rencontre dans un endroit précis ? Sur son propre terrain ? Ou sur le vôtre ?"
Affilié à la République
Koraki Exousia
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Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
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La Sorcière resta un moment silencieuse, le regard fixé sur sa sublime hôtesse avec une hypnotique intensité. Elle semblait peser chaque mot, chaque question, et surtout, chaque implication derrière les paroles de la femme qui se tenait devant elle. Les bougies qui éclairaient la pièce vacillaient doucement, projetant des ombres dansantes sur les murs de pierre, comme si elles reflétaient l'agitation intérieure qui animait l'ancienne politicienne.
Elle laissa d'abord un sourire énigmatique se dessiner sur ses lèvres avant de répondre, sa voix douce et contrôlée contrastant avec la tension qui s'épaississait dans l'air.
- Vous désirez l'exclusivité de la mission, en somme... murmura t-elle. Je ne doute pas de votre discrétion, Takhys. Après tout, c’est pour cette raison que je vous ai choisie, parmi tant d’autres. Vous aurez la liberté de choisir qui vous accompagnera. J'ai pleinement confiance en vos capacités. Après tout, j'ai eu quelques échos de vos exploits à Liberty ...
Elle s'étira légèrement dans le bain, laissant l'eau chaude l'envelopper, dissimulant ainsi le léger frisson qui l’avait parcourue. Puis, d’un mouvement fluide, elle plongea une main dans l'eau, la remontant lentement pour en observer les gouttes retomber, presque fascinée par leur chute.
- Concernant votre rôle potentielle... Elle releva les yeux vers la sirène, son regard redevenant aussi tranchant qu’un poignard. Vous n’etes pas une simple joueuse dans cette partie, mais une pièce maîtresse. J'ai besoin de relais, de têtes pensantes capables d'agir sans que je sois là pour superviser chaque mouvement. Votre influence croissante, votre connaissance de la pègre, et surtout votre capacité à rester... en dehors du regard de nos ennemis, vous rendent inestimable. Vous aurez un rôle majeur dans ce projet d’unification. J'aimerais vous confier le contrôle de notre future cellule à Liberty, vous octroyant la gestion des alliances locales et des négociations avec les forces de polices. Cela peux s'avérer dangereux et éloigné de vos demandes, je le conçoit, mais je ne peux croire que vous désirez réellement rester ad vitam à la seule gestion de cette simple taverne.
Elle laissa planer un silence, suffisamment long pour que Takhys puisse saisir toute la portée de ses paroles. Koraki n'était pas du genre à distribuer sa confiance à la légère, et cette proposition était loin d’être anodine.
Elle s'échappa lentement du bain, laissant l’eau chaude glisser sur sa peau pâle, créant des ruisseaux éphémères qui s’évanouissaient dans la pénombre de la pièce. Ses cheveux noirs, humides, collaient à ses épaules tandis que ses pieds nus foulaient le sol de pierre froide, laissant la chaleur du bain s'évaporer de son corps, remplacée par une nouvelle forme de tension.
Ses yeux rubis fixés sur la masseuse, elle s'approcha d'elle, ne s'arrêtant qu'à quelques centimètres, si près que leurs souffles se mêlaient dans l’espace minuscule qui les séparait. Elle plongea son regard dans celui de la femme, et sans jamais rompre le contact visuel, elle leva une main délicate pour écarter une mèche de cheveux du visage de Takhys, un geste d’une douceur surprenante alors que toutes deux discutaient du contrôle de la pire entité qui soit en ce monde.
Puis, avec une voix à peine plus qu’un murmure, elle s’adressa à elle, ses lèvres frôlant presque l'oreille de la tavernière :
- Un destin bien plus grand que celui que vous imaginez vous attend.
Elle marqua une pause, laissant le poids de ses mots se suspendre dans l'air, tandis que sa main retombait lentement le long de son flanc.
- Mais si vous ne vous en saisissez pas ... Si vous laissez vis rivaux s'en emparer, si vous laissez ce petit confort dicter vos actions, alors c'est vous qui resterez dans l’ombre. Et croyez-moi, c'est un lieu bien plus cruel que vous ne pouvez l'imaginer.
Son ton, à la fois séduisant et menaçant, n'était rien de plus qu'un murmure empli de promesses inavouées. Elle s'éloigna de quelques pas, mais son regard restait ancré dans celui de sa vis-à-vis, cherchant à lire les failles et les hésitations dans ses prunelles.
Elle savait que ces quelques mots, si bien placés, pouvaient transformer cette alliée en un atout précieux. La sirène, avec sa position et son influence, avait déjà prouvé sa utilité, tandis que la réussite de la mission lui prouverait sa valeur. Mais elle n’avait probablement jamais envisagé ce que l'ancienne Vice-Présidente lui offrait : un destin où les petits jeux de la pègre n’étaient que des échauffements pour les vraies batailles de pouvoir.
Imperturbable, elle continua de la scruter, ses lèvres légèrement étirées en un sourire mystérieux. Elle sentait la tension dans l'air, la résistance peut-être, ou au contraire l'intérêt piqué au vif. Peu importe la réaction en vérité car la graine avait été plantée. L’ambition, une fois éveillée, ne se refermait jamais complètement.
- Ce choix est votre. ajouta t-elle, reculant d’un pas pour reprendre une distance plus respectable. Saisissez votre chance, ou voyez-la s’échapper à jamais.
Puis vint la question de la rencontre avec la Reine Écarlate.
- C'est une figure incontournable dans cette ville. Incontournable, mais pas invincible. La rencontrer sur son terrain serait dangereux, certes, mais cela enverrait un message clair. Que je n'ai pas peur d'elle, que je suis prête à jouer selon ses règles. Cependant, je ne suis pas qu'une simple politicienne, je suis une stratège. Et je sais que si la prudence peut parfois être une arme plus efficace que la bravade, que la rencontrer sur mon terrain me donnerait un avantage, un contrôle que je ne peux me permettre de négliger, ce serait surtoutt admettre une faiblesse, un manque de confiance en mes propres forces.
- Ce que je veux, ce n’est pas simplement la rencontrer. C’est la dominer. La Reine Écarlate doit comprendre que je ne suis pas qu'une simple menace parmi d’autres, mais une force implacable, destinée à régner. Que je sois sur son terrain ou le mien, peu importe. Ce qui compte, c’est le pouvoir que je dégage, et la façon dont elle réagira face à cela.
Elle recula d'un pas, son sourire subtil réapparaissant, mais cette fois-ci teinté d’une lueur plus sombre, presque carnassière, à l'image de sa comparse.
Elle laissa d'abord un sourire énigmatique se dessiner sur ses lèvres avant de répondre, sa voix douce et contrôlée contrastant avec la tension qui s'épaississait dans l'air.
- Vous désirez l'exclusivité de la mission, en somme... murmura t-elle. Je ne doute pas de votre discrétion, Takhys. Après tout, c’est pour cette raison que je vous ai choisie, parmi tant d’autres. Vous aurez la liberté de choisir qui vous accompagnera. J'ai pleinement confiance en vos capacités. Après tout, j'ai eu quelques échos de vos exploits à Liberty ...
Elle s'étira légèrement dans le bain, laissant l'eau chaude l'envelopper, dissimulant ainsi le léger frisson qui l’avait parcourue. Puis, d’un mouvement fluide, elle plongea une main dans l'eau, la remontant lentement pour en observer les gouttes retomber, presque fascinée par leur chute.
- Concernant votre rôle potentielle... Elle releva les yeux vers la sirène, son regard redevenant aussi tranchant qu’un poignard. Vous n’etes pas une simple joueuse dans cette partie, mais une pièce maîtresse. J'ai besoin de relais, de têtes pensantes capables d'agir sans que je sois là pour superviser chaque mouvement. Votre influence croissante, votre connaissance de la pègre, et surtout votre capacité à rester... en dehors du regard de nos ennemis, vous rendent inestimable. Vous aurez un rôle majeur dans ce projet d’unification. J'aimerais vous confier le contrôle de notre future cellule à Liberty, vous octroyant la gestion des alliances locales et des négociations avec les forces de polices. Cela peux s'avérer dangereux et éloigné de vos demandes, je le conçoit, mais je ne peux croire que vous désirez réellement rester ad vitam à la seule gestion de cette simple taverne.
Elle laissa planer un silence, suffisamment long pour que Takhys puisse saisir toute la portée de ses paroles. Koraki n'était pas du genre à distribuer sa confiance à la légère, et cette proposition était loin d’être anodine.
Elle s'échappa lentement du bain, laissant l’eau chaude glisser sur sa peau pâle, créant des ruisseaux éphémères qui s’évanouissaient dans la pénombre de la pièce. Ses cheveux noirs, humides, collaient à ses épaules tandis que ses pieds nus foulaient le sol de pierre froide, laissant la chaleur du bain s'évaporer de son corps, remplacée par une nouvelle forme de tension.
Ses yeux rubis fixés sur la masseuse, elle s'approcha d'elle, ne s'arrêtant qu'à quelques centimètres, si près que leurs souffles se mêlaient dans l’espace minuscule qui les séparait. Elle plongea son regard dans celui de la femme, et sans jamais rompre le contact visuel, elle leva une main délicate pour écarter une mèche de cheveux du visage de Takhys, un geste d’une douceur surprenante alors que toutes deux discutaient du contrôle de la pire entité qui soit en ce monde.
Puis, avec une voix à peine plus qu’un murmure, elle s’adressa à elle, ses lèvres frôlant presque l'oreille de la tavernière :
- Un destin bien plus grand que celui que vous imaginez vous attend.
Elle marqua une pause, laissant le poids de ses mots se suspendre dans l'air, tandis que sa main retombait lentement le long de son flanc.
- Mais si vous ne vous en saisissez pas ... Si vous laissez vis rivaux s'en emparer, si vous laissez ce petit confort dicter vos actions, alors c'est vous qui resterez dans l’ombre. Et croyez-moi, c'est un lieu bien plus cruel que vous ne pouvez l'imaginer.
Son ton, à la fois séduisant et menaçant, n'était rien de plus qu'un murmure empli de promesses inavouées. Elle s'éloigna de quelques pas, mais son regard restait ancré dans celui de sa vis-à-vis, cherchant à lire les failles et les hésitations dans ses prunelles.
Elle savait que ces quelques mots, si bien placés, pouvaient transformer cette alliée en un atout précieux. La sirène, avec sa position et son influence, avait déjà prouvé sa utilité, tandis que la réussite de la mission lui prouverait sa valeur. Mais elle n’avait probablement jamais envisagé ce que l'ancienne Vice-Présidente lui offrait : un destin où les petits jeux de la pègre n’étaient que des échauffements pour les vraies batailles de pouvoir.
Imperturbable, elle continua de la scruter, ses lèvres légèrement étirées en un sourire mystérieux. Elle sentait la tension dans l'air, la résistance peut-être, ou au contraire l'intérêt piqué au vif. Peu importe la réaction en vérité car la graine avait été plantée. L’ambition, une fois éveillée, ne se refermait jamais complètement.
- Ce choix est votre. ajouta t-elle, reculant d’un pas pour reprendre une distance plus respectable. Saisissez votre chance, ou voyez-la s’échapper à jamais.
Puis vint la question de la rencontre avec la Reine Écarlate.
- C'est une figure incontournable dans cette ville. Incontournable, mais pas invincible. La rencontrer sur son terrain serait dangereux, certes, mais cela enverrait un message clair. Que je n'ai pas peur d'elle, que je suis prête à jouer selon ses règles. Cependant, je ne suis pas qu'une simple politicienne, je suis une stratège. Et je sais que si la prudence peut parfois être une arme plus efficace que la bravade, que la rencontrer sur mon terrain me donnerait un avantage, un contrôle que je ne peux me permettre de négliger, ce serait surtoutt admettre une faiblesse, un manque de confiance en mes propres forces.
- Ce que je veux, ce n’est pas simplement la rencontrer. C’est la dominer. La Reine Écarlate doit comprendre que je ne suis pas qu'une simple menace parmi d’autres, mais une force implacable, destinée à régner. Que je sois sur son terrain ou le mien, peu importe. Ce qui compte, c’est le pouvoir que je dégage, et la façon dont elle réagira face à cela.
Elle recula d'un pas, son sourire subtil réapparaissant, mais cette fois-ci teinté d’une lueur plus sombre, presque carnassière, à l'image de sa comparse.
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Info personnage
Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
D'une tension qui s'était faite croissante, la sérénité s'installa petit à petit dans la conversation, maintenant que les choses semblaient s'être clarifiées. La Sirène demeurait malgré tout vigilante. Il suffisait d'un rien pour qu'une étincelle ravive un brasier qu'on pensait éteint, alors qu'il couvait sous la cendre.
La baigneuse avait repris sa voix mielleuse, se détendant même dans le bain. La prédatrice qu'elle était devait être comme Takhys, attentive et vigilante. Deux femmes au potentiel dangereux ne laissaient pas l'atmosphère sereine. Surtout quand étaient évoquées les dites capacités de Takhys. Cette dernière n'avait pas pu s'empêcher d'étendre son sourire à l'évocation de sa participation dans les forces volontaires de Liberty. Une simple tavernière qui joignait ses forces magiques à celles des officiers républicains et des Effraies, pour ensuite apporter son soutien en tant que simple guérisseuse... en effet, ce n'était pas rien et donc difficile de rester anonyme après coup. Mais elle demeurait toujours la tenancière et propriétaire du *Marsouin Blanc*.
"D'une certaine manière, oui... ainsi, on évite des conflits d'intérêts, de possibles bassesses... qui n'auraient que des effets désastreux. Pour un final où vous n'obtiendriez rien..."
Un prédateur veillait jalousement sur son territoire, pour garder le contrôle de sa source de nourriture. S'il prenait trop de temps à réagir, il se mettait lui-même en péril...
"Je n'ai fait qu'accomplir mon 'devoir'", rajouta-t-elle à demi-modestement tout en écoutant les paroles sérieuses de sa "cliente", "cliente" qui lâchait volontairement l'évocation de ses exploits pour sous-entendre qu'elle avait eu vent de ses maîtrises magiques. En même temps, il y avait confirmation supplémentaire qu'elle n'était pas n'importe qui. L'Aquarienne était tentée de lui demander ce que la baigneuse était capable de faire, en plus de son petit jeu de métamorphose. Mais la vie lui avait appris qu'il y avait des interrogations qu'il valait mieux ne jamais poser.
Quand la belle invitée s'extirpa de son bain, ce fut pour faire face à la Sirène, s'octroyant un droit de proximité tel qu'elle put, sans aucune crainte, remettre délicatement une mèche rebelle de la longue chevelure dorée de Takhys à sa juste place. Takhys ne la quittait pas des yeux, gardant le brun pailleté d'ambre plongé dans ceux de son interlocutrice, avec un sourire à la limite du carnassier. Elles étaient si proches l'une de l'autre, tellement... Cette proximité était comme une ultime provocation, comme pour se jauger l'une et l'autre. Et en même temps, la terrestre sut de sa langue, en de doux murmures, trouver les justes mots pour marquer une seule possibilité pour Takhys. La Sirène pesait déjà le pour et le contre, comprenant qu'une fois qu'elle aurait mis le pied dedans, elle ne pourrait plus s'en soustraire. Un filet purement et simplement, qui la tiendrait, qui l'empêcherait de fuir... Prise au piège donc ? Peut-être, ou peut-être pas. Il y avait des virages que la vie présentait qu'il fallait réussir à négocier sans glisser.
"Eh bien, embrassons cette chance alors ! Ne la laissons pas s'échapper !" lâcha-t-elle, non sans une certaine joie dans la voix, avant de la rendre un peu plus sérieuse quand sa baigneuse évoqua déjà sa rencontre avec la Reine Rouge.
"C'est une forte négociatrice. Je n'ai pas votre expérience ni votre réflexion, mais je suggère de ne pas chercher à la dominer. Prenez le temps de la cerner, comme elle vous cernera. Elle évaluera votre valeur et ce que vous aurez réellement à proposer. Après, avec votre habileté verbale, quand vous verrez de quel bois elle est faite, là je pense que vous pourrez montrer qu'elle a tout intérêt à concevoir que vous lui êtes supérieure et qu'elle aura plus à y gagner en s'alliant à vous."
Plus tard, l'affaire semble convenue. Quand sa cliente eut repris le cours de son chemin dans ses recherches et ses aspirations, Takhys verra pour s'occuper de cette quête, dès qu'elle aura de nouveaux contacts avec cette bien étrange commanditaire.
La baigneuse avait repris sa voix mielleuse, se détendant même dans le bain. La prédatrice qu'elle était devait être comme Takhys, attentive et vigilante. Deux femmes au potentiel dangereux ne laissaient pas l'atmosphère sereine. Surtout quand étaient évoquées les dites capacités de Takhys. Cette dernière n'avait pas pu s'empêcher d'étendre son sourire à l'évocation de sa participation dans les forces volontaires de Liberty. Une simple tavernière qui joignait ses forces magiques à celles des officiers républicains et des Effraies, pour ensuite apporter son soutien en tant que simple guérisseuse... en effet, ce n'était pas rien et donc difficile de rester anonyme après coup. Mais elle demeurait toujours la tenancière et propriétaire du *Marsouin Blanc*.
"D'une certaine manière, oui... ainsi, on évite des conflits d'intérêts, de possibles bassesses... qui n'auraient que des effets désastreux. Pour un final où vous n'obtiendriez rien..."
Un prédateur veillait jalousement sur son territoire, pour garder le contrôle de sa source de nourriture. S'il prenait trop de temps à réagir, il se mettait lui-même en péril...
"Je n'ai fait qu'accomplir mon 'devoir'", rajouta-t-elle à demi-modestement tout en écoutant les paroles sérieuses de sa "cliente", "cliente" qui lâchait volontairement l'évocation de ses exploits pour sous-entendre qu'elle avait eu vent de ses maîtrises magiques. En même temps, il y avait confirmation supplémentaire qu'elle n'était pas n'importe qui. L'Aquarienne était tentée de lui demander ce que la baigneuse était capable de faire, en plus de son petit jeu de métamorphose. Mais la vie lui avait appris qu'il y avait des interrogations qu'il valait mieux ne jamais poser.
Quand la belle invitée s'extirpa de son bain, ce fut pour faire face à la Sirène, s'octroyant un droit de proximité tel qu'elle put, sans aucune crainte, remettre délicatement une mèche rebelle de la longue chevelure dorée de Takhys à sa juste place. Takhys ne la quittait pas des yeux, gardant le brun pailleté d'ambre plongé dans ceux de son interlocutrice, avec un sourire à la limite du carnassier. Elles étaient si proches l'une de l'autre, tellement... Cette proximité était comme une ultime provocation, comme pour se jauger l'une et l'autre. Et en même temps, la terrestre sut de sa langue, en de doux murmures, trouver les justes mots pour marquer une seule possibilité pour Takhys. La Sirène pesait déjà le pour et le contre, comprenant qu'une fois qu'elle aurait mis le pied dedans, elle ne pourrait plus s'en soustraire. Un filet purement et simplement, qui la tiendrait, qui l'empêcherait de fuir... Prise au piège donc ? Peut-être, ou peut-être pas. Il y avait des virages que la vie présentait qu'il fallait réussir à négocier sans glisser.
"Eh bien, embrassons cette chance alors ! Ne la laissons pas s'échapper !" lâcha-t-elle, non sans une certaine joie dans la voix, avant de la rendre un peu plus sérieuse quand sa baigneuse évoqua déjà sa rencontre avec la Reine Rouge.
"C'est une forte négociatrice. Je n'ai pas votre expérience ni votre réflexion, mais je suggère de ne pas chercher à la dominer. Prenez le temps de la cerner, comme elle vous cernera. Elle évaluera votre valeur et ce que vous aurez réellement à proposer. Après, avec votre habileté verbale, quand vous verrez de quel bois elle est faite, là je pense que vous pourrez montrer qu'elle a tout intérêt à concevoir que vous lui êtes supérieure et qu'elle aura plus à y gagner en s'alliant à vous."
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Plus tard, l'affaire semble convenue. Quand sa cliente eut repris le cours de son chemin dans ses recherches et ses aspirations, Takhys verra pour s'occuper de cette quête, dès qu'elle aura de nouveaux contacts avec cette bien étrange commanditaire.
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