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La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
Messages : 526
crédits : 2630
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Info personnage
Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Takhys regardait avec fierté l'enseigne de la taverne. Elle la trouvait parfaite. Depuis qu'elle avait acquis cette taverne et qu'elle commençait à avoir une petite clientèle d'habitués, contempler ce petit marsouin joyeux et bondissant peint soigneusement sur la planche de bois était un véritable plaisir, même une satisfaction certaine. L'établissement existait déjà avant qu'elle n'en obtienne les droits de propriété et d'exploitation. Et ne parlons pas de son nom... c'était quoi déjà ? Le Poney Riard ? Ou était-ce le Au bon vieux canasson ? Bah, ce n'était pas un drame si elle ne s'en rappelait plus. L'essentiel était que maintenant, il y avait là une enseigne plus digne, plus accueillante. Et surtout, qui correspondait bien à la Sirène et à ses petites ambitions. Le marsouin, ce petit cétacé qu'on retrouvait très souvent le long des côtes républicaines, était de nature joyeuse, friponne et pourtant, toujours avide de vivre. S'il pouvait sourire, nul doute qu'il aurait ce genre de trait toute son existence à son bec de delphinidé.
Après avoir accordé un dernier regard de fierté, Takhys rentra dans la taverne. Il était encore tôt, le soleil s'était à peine levé il y a moins d'une heure et il y avait encore à faire à l'intérieur. Être une tavernière efficace n'était pas aisé. Elle avait dû apprendre un peu sur le tas, mais s'était vite perfectionnée, au grand plaisir des clients routiniers. Avoir une belle femme qui vous sert, et avec un sourire amical et chaleureux, cela avait de quoi vous remonter le moral et surtout, d'effacer un peu la morosité d'une vie remplie de labeurs. Et aujourd'hui, elle était plus que souriante. Aujourd'hui, un peintre de Courage devait passer pour évaluer le prix de son projet de rénovation intérieur. Dans la grande salle, il y avait qu'un mur couvert d'un revêtement plâtreux et granuleux, sans vie, hormis sa simple couleur ocre pâle, où on voyait encore quelques restes de bagarres passées... Bière éclaboussée, traces de sang... Ça manquait d'un lieu propre et attrayant, qui rappelait que Courage n'était pas qu'une simple ville portuaire régie par les dures lois de la république. Elle voulait dévoiler ce que la nature sauvage maritime révélait comme beauté. Là aussi, si cela aidait à donner un peu plus de détente au client... un client heureux est un client qui consomme et donc, qui paie.
Pour cette petite taverne, elle avait aussi d'autres projets. La pièce qui se trouvait derrière le comptoir était suffisamment grande et spacieuse pour accueillir une petite salle d'eau. Des voyageurs de passage auraient donc de quoi se prélasser, sous les mains masseuses et expertes de notre Aquarienne. Ça ou pour accueillir des personnes aptes à servir de contacts ou d'intermédiaires "commerciales" dans l'économie souterraine locale. Oui, Takhys visait à faire un peu de contrebande, de ventes un poil illégales... ou même de vendre des informations. On entend de tout dans une taverne... Elle avait déjà un peu commencé. Lentement mais sûrement, pour ne pas attirer l'avidité de certains truands locaux. Elle n'aimerait pas subir la "pression" pour payer une soi-disant protection contre rémunération. Elle tenait à son indépendance. Et puis, si elle commençait comme cela, ce serait un frein redoutable à ses possibles et nouveaux projets pour les mois à venir. Donc, pas à pas, elle mettait ses bases. La prudence et le temps étaient toujours payants de toute façon. Un prédateur qui prenait le temps de patienter pour attraper sa proie était toujours récompensé d'une belle prise.
D'ailleurs, ce matin, elle attendait l'arrivée d'un petit colis de contrebande. Elle savait déjà où le planquer...
Après avoir accordé un dernier regard de fierté, Takhys rentra dans la taverne. Il était encore tôt, le soleil s'était à peine levé il y a moins d'une heure et il y avait encore à faire à l'intérieur. Être une tavernière efficace n'était pas aisé. Elle avait dû apprendre un peu sur le tas, mais s'était vite perfectionnée, au grand plaisir des clients routiniers. Avoir une belle femme qui vous sert, et avec un sourire amical et chaleureux, cela avait de quoi vous remonter le moral et surtout, d'effacer un peu la morosité d'une vie remplie de labeurs. Et aujourd'hui, elle était plus que souriante. Aujourd'hui, un peintre de Courage devait passer pour évaluer le prix de son projet de rénovation intérieur. Dans la grande salle, il y avait qu'un mur couvert d'un revêtement plâtreux et granuleux, sans vie, hormis sa simple couleur ocre pâle, où on voyait encore quelques restes de bagarres passées... Bière éclaboussée, traces de sang... Ça manquait d'un lieu propre et attrayant, qui rappelait que Courage n'était pas qu'une simple ville portuaire régie par les dures lois de la république. Elle voulait dévoiler ce que la nature sauvage maritime révélait comme beauté. Là aussi, si cela aidait à donner un peu plus de détente au client... un client heureux est un client qui consomme et donc, qui paie.
Pour cette petite taverne, elle avait aussi d'autres projets. La pièce qui se trouvait derrière le comptoir était suffisamment grande et spacieuse pour accueillir une petite salle d'eau. Des voyageurs de passage auraient donc de quoi se prélasser, sous les mains masseuses et expertes de notre Aquarienne. Ça ou pour accueillir des personnes aptes à servir de contacts ou d'intermédiaires "commerciales" dans l'économie souterraine locale. Oui, Takhys visait à faire un peu de contrebande, de ventes un poil illégales... ou même de vendre des informations. On entend de tout dans une taverne... Elle avait déjà un peu commencé. Lentement mais sûrement, pour ne pas attirer l'avidité de certains truands locaux. Elle n'aimerait pas subir la "pression" pour payer une soi-disant protection contre rémunération. Elle tenait à son indépendance. Et puis, si elle commençait comme cela, ce serait un frein redoutable à ses possibles et nouveaux projets pour les mois à venir. Donc, pas à pas, elle mettait ses bases. La prudence et le temps étaient toujours payants de toute façon. Un prédateur qui prenait le temps de patienter pour attraper sa proie était toujours récompensé d'une belle prise.
D'ailleurs, ce matin, elle attendait l'arrivée d'un petit colis de contrebande. Elle savait déjà où le planquer...
Citoyen de La République
Orifa Sigrior
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Race: Valkyrie
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal mauvais
Rang: C
Premières rencontres
La pègre est tout de même un endroit vicieux et dangereux, les forts peuvent se maintenir en haut alors que les faibles se doivent de rester à leur place. Orifa avait réussi par la violence et le sang à être crainte de ses ennemis même si ce n'avait pas été la demande explicite de la présidente, cela respectait tout de même ce qu’elle désirait. Mais le problème actuellement c’est que la valkyrie n’avait pas vraiment imaginé être vu de la sorte par les 3 clans qui avaient été un jour ses opposants. Pour une femme qui n’inspirait que la terreur, se retrouver à controler des groupes brigants c’était une autre paire de manche même si heureusement le Baron était de bon conseil. L’objectif n’avait jamais été de détruire la pègre, cette dernière était importante pour la survie d’une communauté, ils se battaient pour avoir la petite part de gâteau que la république leur laissait. Pourtant s’ils n’étaient pas correctement guérés alors ça pouvait apporter de gros problèmes à leur main nourricière, laissait assez de liberté pour qu’ils se sentent libres tout en leur montrant les limites à ne pas dépasser.
Son plus gros problème actuellement c’était que son corps était encore brisé et son l’esprit n’était pas loin de l’être la seule chose qui lui permettait de résister à l’appel de la folie et du sang était sa loyauté sans faille à la présidente. Pourtant, ce matin encore là voilà en train de vomir son repas de la veille, sa difficulté à dormir tout autant que celle de maintenir des aliments à l’intérieur de son corps provoquait un carence qu’elle avait du mal à compenser.
- Reine Écarlate ? Le Marchand vous demande.
- J’arrive ! … Fait chier …
Se remettant de quoi montrer extérieurement une forme olympienne tout en se dirigeant vers le bureau du Baron ou le nouveau Marchand était droit comme un piquet.
- Bon qu’est ce qu’il ce passe ?
- Nous avons une nouvelle taverne qui vient de s'installer et qui semble essayer de contourner notre marcher noir et …
- Et donc la voir pour parler à son propriétaire pour leur expliquer que s’ils veulent les avantages ils doivent en mettre le prix surtout s’ils ne veulent pas qu’on revienne chercher ce qu’on leur a vendu ça serait dommage … Tu devrais être capable de calculer combien lui faire payer en plus pour que ça soit toujours intéressant de passer par nous hein ?
- Oui madame …
- Je suis pas là pour t’apprendre ton travail si tu arrives pas à gérer alors je chercherais quelqu’un d’autre … Baron lui donne 4 hommes pour aller voir la taverne. Ha et vasi pas toi même Marchand hein …
On sait jamais il pourrait mettre son nez là où il ne devrait pas.
Comme prévu le Marchand envoya les 4 brutes du Baron au niveau de la taverne, un colis sous le bras et en ouvrant avec fracas la porte ils commençaient déjà à parler fort poussant les tables et les chaises qui pouvaient se mettre en travers de leur route. Se dirigeant vers le bar en déposant le colis devant la tenancière.
- Alors comme ça ma p'tite dame on veut gagner de l’argent sans payer notre protection ? C’est la Reine Écarlate qui va pas être contente si tu veux mon avis …
- Hahaha ouai et vaut mieux pas la mettre en rogne celle là si tu veux mon avis ma p’tit dame
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Voici le texte corrigé en conservant les guillemets et les crochets :
Takhys terminait de ranger quelques chopes d'étain quand la porte s'ouvrit, non sans une certaine brutalité. Elle se retourna vivement, intriguée par cette arrivée inhabituelle et si matinale, avant de voir quatre terrestres à la large carrure se diriger vers elle. Les tables et chaises sur leur passage furent écartées sans ménagement, leurs pieds grinçant sur le plancher. Et bien entendu, ils lançaient quelques sous-entendus menaçants, ces grosses brutes.
Une personne humaine normale aurait eu de quoi blêmir, se retrouvant seule face à quatre costauds comme ces bipèdes-là, d'autant plus si elle n'avait pas respecté quelques démarches locales auprès des chefs de bandes. La Sirène demeurait souriante, malgré le risque possible que les choses dégénèrent. Dans ce genre d'environnement, on se fichait de savoir si le problème venait d'une femme ou d'un homme. Ça tombait bien, elle était une Aquarienne, pas une humaine. Était-ce pour cela qu'elle ne tremblait pas de frayeur ? Que son teint demeurait légèrement hâlé ? Elle avait connu pire que ces encombrants hommes.
Le premier avantage de leur arrivée était qu'elle avait déjà le nom de leur chef de "banc". La Reine Écarlate, donc... Elle était déjà ravie d'avoir une première information.
Le second était que son colis était arrivé. Alors certes, pas par le coursier qu'elle avait déjà vu une ou deux fois, mais cela révélait la main de la dite Reine Écarlate. Elle fixa d'ailleurs le paquet non sans une certaine convoitise.
"C'est gentil de jouer les livreurs, messieurs. Je n'attendais pas son arrivée avec une telle escorte, alors que son contenu n'est pas si précieux que cela..."
Elle lança cela avec un sourire enjoué, toujours affiché sur ses lèvres.
"Il est vrai que je ne suis qu'une belle et frêle jeune femme, en comparaison de la force brute que vous êtes sur pattes, messieurs. Mais sincèrement, si j'avais réellement besoin de protection... ne pensez-vous pas que je me serais assurée d'en avoir ?"
Elle inclina très légèrement la tête sur le côté, prenant le temps de remettre une mèche rebelle derrière son oreille.
"Mais il est difficile de savoir à qui s'adresser quand on souhaite en avoir. Il faudrait songer à faire quelques réclames."
Elle gloussa avec une bien étrange légèreté.
"Mais parlons plus sérieusement, messieurs... Vous avez quelque chose qui m'appartient. Ensuite, remerciez la Reine Écarlate pour ses propositions de service, mais je n'en ai point besoin. Peut-être plus tard, quand j'aurai pris un peu plus d'essor commercial. Ou alors, si elle consent à en parler, je suis toute ouïe d'avance."
En somme, elle ne se laisserait pas impressionner. Qui sait ce que ces quatre-là feront après avoir entendu ça. S'ils venaient à casser un peu de mobilier, ce ne sera pas grave pour elle. Ca se remplaçait. Peut être jouer plus des poings en frappant le comptoir ? Les hommes étaient capable de faire de beaux éclats de force pour jouer les durs, en plus de se déplacer en meute. Malgré les risques potentiels encourus, la Sirène gardait toujours son joli sourire.
Takhys terminait de ranger quelques chopes d'étain quand la porte s'ouvrit, non sans une certaine brutalité. Elle se retourna vivement, intriguée par cette arrivée inhabituelle et si matinale, avant de voir quatre terrestres à la large carrure se diriger vers elle. Les tables et chaises sur leur passage furent écartées sans ménagement, leurs pieds grinçant sur le plancher. Et bien entendu, ils lançaient quelques sous-entendus menaçants, ces grosses brutes.
Une personne humaine normale aurait eu de quoi blêmir, se retrouvant seule face à quatre costauds comme ces bipèdes-là, d'autant plus si elle n'avait pas respecté quelques démarches locales auprès des chefs de bandes. La Sirène demeurait souriante, malgré le risque possible que les choses dégénèrent. Dans ce genre d'environnement, on se fichait de savoir si le problème venait d'une femme ou d'un homme. Ça tombait bien, elle était une Aquarienne, pas une humaine. Était-ce pour cela qu'elle ne tremblait pas de frayeur ? Que son teint demeurait légèrement hâlé ? Elle avait connu pire que ces encombrants hommes.
Le premier avantage de leur arrivée était qu'elle avait déjà le nom de leur chef de "banc". La Reine Écarlate, donc... Elle était déjà ravie d'avoir une première information.
Le second était que son colis était arrivé. Alors certes, pas par le coursier qu'elle avait déjà vu une ou deux fois, mais cela révélait la main de la dite Reine Écarlate. Elle fixa d'ailleurs le paquet non sans une certaine convoitise.
"C'est gentil de jouer les livreurs, messieurs. Je n'attendais pas son arrivée avec une telle escorte, alors que son contenu n'est pas si précieux que cela..."
Elle lança cela avec un sourire enjoué, toujours affiché sur ses lèvres.
"Il est vrai que je ne suis qu'une belle et frêle jeune femme, en comparaison de la force brute que vous êtes sur pattes, messieurs. Mais sincèrement, si j'avais réellement besoin de protection... ne pensez-vous pas que je me serais assurée d'en avoir ?"
Elle inclina très légèrement la tête sur le côté, prenant le temps de remettre une mèche rebelle derrière son oreille.
"Mais il est difficile de savoir à qui s'adresser quand on souhaite en avoir. Il faudrait songer à faire quelques réclames."
Elle gloussa avec une bien étrange légèreté.
"Mais parlons plus sérieusement, messieurs... Vous avez quelque chose qui m'appartient. Ensuite, remerciez la Reine Écarlate pour ses propositions de service, mais je n'en ai point besoin. Peut-être plus tard, quand j'aurai pris un peu plus d'essor commercial. Ou alors, si elle consent à en parler, je suis toute ouïe d'avance."
En somme, elle ne se laisserait pas impressionner. Qui sait ce que ces quatre-là feront après avoir entendu ça. S'ils venaient à casser un peu de mobilier, ce ne sera pas grave pour elle. Ca se remplaçait. Peut être jouer plus des poings en frappant le comptoir ? Les hommes étaient capable de faire de beaux éclats de force pour jouer les durs, en plus de se déplacer en meute. Malgré les risques potentiels encourus, la Sirène gardait toujours son joli sourire.
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Orifa Sigrior
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Premières rencontres
Pour une raison obscure, Orifa avait l'intuition que cette entrevue, qui normalement devrait être anodine n’allait pas se passer comme prévu … Alors qu’après sa réunion avec le Baron, elle était allée voir avec ce dernier comment se comportaient ses Hommes dans ce genre de cas. C’était quelque chose qui allait arriver régulièrement alors de préférence il fallait éviter que ça ne dégénère. Parfois il fallait bousculer un peu le propriétaire pour qu’il comprenne dans quelle situation il s’était mis, mais il fallait tout de même éviter d’attirer le regard des forces de l’ordre.
- Baron tu les connais bien ceux que tu as envoyés ?
- Il y en a un c’est un ancien par contre les trois autres c’est des nouveaux.
Ça rassurait tout de même la valkyrie qui se disait que ça aurait pu être tout de même bien pire. Pourtant alors qu’ils étaient en train de se rapprocher de la taverne voilà que plusieurs bruits se faisaient entendre, des civiles étaient en train de s’écarter rapidement des lieux ce qui n’était clairement pas bon signe. A l’intérieur les 4 hommes étaient en train de saccager le mobilier comme si c’était une salle de défouloir.
- T’as de la chance d’être tombé sur nous car la Reine t’aurait égorgée sans même te montrer ce que ça fait de refuser l’offre.
Prenant une chaise pour pouvoir l’exploser contre une table avant de jeter les débris aux 4 coins de la salle, ils étaient 3 à s'occuper un peu de tout ce qui pouvait être cassé alors que le dernier qui devait sûrement être l’ancien était resté devant la tenancière qui restait étrangement calme. Un couteau planté dans le bar en la regardant tout en la menaçant.
- Dis Baron … J’ai pas l’habitude ce genre de situation mais … C’est toujours comme ça ?
L’homme fort devenait rouge, aussi rouge que sa barbe était rousse.
- J’vais leur parler …
En se rapprochant de l’homme qui était le plus proche.
- Baron ? Mais qu’est-c….
Une gifle lui déboîte la mâchoire en le mettant KO au sol et ce fut la même chose avec les 2 autres, pour le dernier qui était au bar c’était autre chose.
- Prends-en un avec toi, on retourne à l’auberge. On va parler …
Dans cette situation, le Baron faisait peur même à la valkyrie on aurait dit une bête sauvage et transportant deux grosses brutes sous les bras comme si de rien était avant de partir en faisant signe à la Reine.
En rentrant à son tour dans le bar, Orifa regardait le carnage en laissant un long soupir de désespérance, décidément elle allait devoir prendre plus de temps pour vérifier que ce genre de chose n'arrive plus. Comment est-ce qu’il était possible de récupérer de l’argent à une personne qui ne pouvait plus en gagner ? En sortant le quatrième loubard lui avait donné le colis qu’il était venu livrer alors elle le porta avec elle jusqu’au bar s’installant juste devant le couteau encore planté dans le bois, prenant le dernier tabouret qui était encore debout.
- Bon … Je vais reprendre la discussion que ces brutes n’ont pas correctement faite on dirait bien … Tu viens d’arriver ici et tu fais déjà appel à mes services. Mais tu te rends bien compte que je ne peux pas simplement protéger le quartier et éviter les débordements …
Montrant de son pouce le carnage qu’il y avait derrière.
- … Sans compensation n’est ce pas ?
Bien qu’elle essayait de garder son sérieux, était dégoûté de voir qu’au final c’étaient ses propres hommes qui avaient fait ce carnage alors arrivé maintenant et proposer une protection pour éviter que ça arrive …
- Donc je suis là pour savoir ce que tu pourrais me proposer histoire que nous soyons toutes les deux gagnantes.
Lui montrant le colis sans pour autant chercher à lui retirer des mains si elle cherchait à le récupérer, c’était plutôt pour lui donner en montrant une forme de confiance. Dans le cas actuel, sa partenaire pouvait être forte, le problème était qu’elle ne pouvait pas protéger les bruits de couloirs autour de sa taverne ou alors des personnes qui y passaient … Le bon fonctionnement de sa structure dépendait également de sa bonne entente avec les forces en présence.
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
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Takhys demeurait tout à fait impavide. Même si les quatre lourdauds saccageaient son mobilier, elle patientait. Les chaises et les tables étaient malmenées, certaines étaient déjà trop abîmées pour être réutilisées. Cela aurait un coût, mais la Sirène ne s'en préoccupait pas. Elle travaillerait trois fois plus s'il le fallait, quitte à chasser plusieurs nuits pour avoir les fonds nécessaires à ces "déboires". Ce n'étaient que des biens matériels après tout, qui étaient faciles à remplacer. Elle perdrait juste un peu de temps, voilà tout. Il était hors de question qu'elle se laisse impressionner par les actes de destruction de ces malotrus. Par contre, elle les observait, pour bien se rappeler de leurs visages. Ainsi, s'ils venaient à se rapprocher un peu trop près des quais... un accident est si vite arrivé... Par contre, elle ne resta pas muette à la réflexion du plus ancien du groupe un peu trop turbulent.
"Je vois... Si elle agit comme cela, je me demande comment elle continue de trouver les fonds pour ses opérations, si elle tue toutes ses ressources de revenus possibles..." Se retint-elle de glousser. C'était d'une logique imparable.
Elle tourna la tête en direction de la porte quand un nouveau venu s'amena : un homme qui en disait long sur son air inflexible. Là, les choses se corsaient. Elle devrait avoir recours à sa magie pour se défendre si cela se compliquait. Dommage, elle l'aimait bien cette petite taverne. Elle fut surprise, par contre, quand le dernier arrivé décocha un coup de poing bien senti à trois des sbires présents, coupant court à leurs scènes de carnage. Voilà qui promettait d'être intéressant...
Et la suite fut justement intéressante ! Une belle jeune femme entra en scène et se pointa, ramenant le colis que l'Aquarienne attendait de base. À son début de conversation, Takhys ne put s'empêcher de sourire, d'une manière... presque narquoise. Elle se rapprocha de la nouvelle venue, tout en passant une loque propre sur le dessus de son comptoir, histoire de nettoyer un peu des éclats de bois qui avaient sauté dessus lors des expressions physiques des lourdauds de tout à l'heure.
"Ai-je réellement eu recours à vos services ?" Commença-t-elle toujours avec son élégant sourire. "Sauf si la protection est incluse dans les forfaits de livraison, que je ne crois pas avoir ouï dire. Il y a peut-être un malentendu ou une information qui n'est pas passée."
Elle continuait de la vouvoyer, juste par principe. Elle lorgna quelques instants son mobilier à moitié achevé, avant de reprendre la parole.
"Pour payer, il faudrait avoir du bénéfice, n'est-ce pas ? Or, vu ce que vos sbires ont pu commettre, je vais mettre des semaines à rembourser tout cela. Ils n'avaient pas l'air de comprendre que les clients ne viennent pas dans une taverne toute chamboulée. Si je n'ai pas de clients, je n'ai pas d'argent. Pas d'argent, pas de protection."
Même si elle était à même de se défendre toute seule. Mais face à une petite organisation locale, c'était viser à jouer la sardine qui voulait bouffer une baleine.
"Je veux bien me montrer coopérative. Le but est qu'on y trouve nos comptes, comme vous le dites si bien."
Elle avait toujours le sourire.
"Quand les clients arrivent dans une taverne qu'on sait "protégée", ils auront peur... et la peur n'aide pas à consommer. Un client heureux, c'est un client qui consomme. Donc s'il se sent bien, en sécurité, qu'il sait qu'il n'y aura pas de pression, il prendra plaisir à venir et à revenir. Vous voyez ce que je veux dire ? Un lieu charmant, sans histoire... ça plaît plus pour la discrétion de certaines opérations."
Elle lorgna le colis, avant de fixer Orifa.
"Une petite marge sur les opérations que je pourrai mener, ce serait une approche possiblement intéressante plutôt que de mettre une pression de protection qui serait contre-productive. Il faut penser plus sur le long terme, très chère, et non sur le court terme. Et je pourrai toujours vous faire bénéficier de ce que je pourrai "entendre". Un client heureux boit, des fois pour plus de raisons... et ça parle, ça cause, cela ne fait plus trop attention, quand il ne ressent pas le danger..."
Elle croisa ses bras sur le comptoir, pour prendre une posture totalement détendue.
"En plus, je suis dans l'idée d'ouvrir une petite "ligne commerciale" par le lac Rebirth. Si cela marche, cela ne pourrait que vous servir."
"Je vois... Si elle agit comme cela, je me demande comment elle continue de trouver les fonds pour ses opérations, si elle tue toutes ses ressources de revenus possibles..." Se retint-elle de glousser. C'était d'une logique imparable.
Elle tourna la tête en direction de la porte quand un nouveau venu s'amena : un homme qui en disait long sur son air inflexible. Là, les choses se corsaient. Elle devrait avoir recours à sa magie pour se défendre si cela se compliquait. Dommage, elle l'aimait bien cette petite taverne. Elle fut surprise, par contre, quand le dernier arrivé décocha un coup de poing bien senti à trois des sbires présents, coupant court à leurs scènes de carnage. Voilà qui promettait d'être intéressant...
Et la suite fut justement intéressante ! Une belle jeune femme entra en scène et se pointa, ramenant le colis que l'Aquarienne attendait de base. À son début de conversation, Takhys ne put s'empêcher de sourire, d'une manière... presque narquoise. Elle se rapprocha de la nouvelle venue, tout en passant une loque propre sur le dessus de son comptoir, histoire de nettoyer un peu des éclats de bois qui avaient sauté dessus lors des expressions physiques des lourdauds de tout à l'heure.
"Ai-je réellement eu recours à vos services ?" Commença-t-elle toujours avec son élégant sourire. "Sauf si la protection est incluse dans les forfaits de livraison, que je ne crois pas avoir ouï dire. Il y a peut-être un malentendu ou une information qui n'est pas passée."
Elle continuait de la vouvoyer, juste par principe. Elle lorgna quelques instants son mobilier à moitié achevé, avant de reprendre la parole.
"Pour payer, il faudrait avoir du bénéfice, n'est-ce pas ? Or, vu ce que vos sbires ont pu commettre, je vais mettre des semaines à rembourser tout cela. Ils n'avaient pas l'air de comprendre que les clients ne viennent pas dans une taverne toute chamboulée. Si je n'ai pas de clients, je n'ai pas d'argent. Pas d'argent, pas de protection."
Même si elle était à même de se défendre toute seule. Mais face à une petite organisation locale, c'était viser à jouer la sardine qui voulait bouffer une baleine.
"Je veux bien me montrer coopérative. Le but est qu'on y trouve nos comptes, comme vous le dites si bien."
Elle avait toujours le sourire.
"Quand les clients arrivent dans une taverne qu'on sait "protégée", ils auront peur... et la peur n'aide pas à consommer. Un client heureux, c'est un client qui consomme. Donc s'il se sent bien, en sécurité, qu'il sait qu'il n'y aura pas de pression, il prendra plaisir à venir et à revenir. Vous voyez ce que je veux dire ? Un lieu charmant, sans histoire... ça plaît plus pour la discrétion de certaines opérations."
Elle lorgna le colis, avant de fixer Orifa.
"Une petite marge sur les opérations que je pourrai mener, ce serait une approche possiblement intéressante plutôt que de mettre une pression de protection qui serait contre-productive. Il faut penser plus sur le long terme, très chère, et non sur le court terme. Et je pourrai toujours vous faire bénéficier de ce que je pourrai "entendre". Un client heureux boit, des fois pour plus de raisons... et ça parle, ça cause, cela ne fait plus trop attention, quand il ne ressent pas le danger..."
Elle croisa ses bras sur le comptoir, pour prendre une posture totalement détendue.
"En plus, je suis dans l'idée d'ouvrir une petite "ligne commerciale" par le lac Rebirth. Si cela marche, cela ne pourrait que vous servir."
Citoyen de La République
Orifa Sigrior
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Premières rencontres
Cette jeune femme était d’une rare élégance et pourtant c’était son raffinement qui dépareillait le plus avec ce que l’on pouvait voir dans la pègre. Étrangement, elle semblait avoir une assurance comme si …Comme si elle était tout à fait en capacité de gérer cette situation elle-même mais qu’elle préférer ne pas intervenir. Dans le cas présent c’était certainement la chose la plus intelligente à faire car comme elle n’avait blessé personne il lui était bien plus facile de négocier la réparation de dommage.
Elle avait donc la langue bien pendue et ne semble pas tenir rigueur de ce qui venait de se passer au contraire elle semblait plutôt intéressée sur une vision d’avenir voilà qui l’honorait tout particulièrement. Orifa n’était pas aussi habile qu’elle a joué avec les mots, c’était plutôt avec la vie des autres qu’elle aimait jouer.
Laissant un petit soupire comme si elle avait compris où toute cette discussion allait les mener. Pour autant elle allait également faire peser ça de son côté de la balance également.
- Mais je suis entièrement d’accord avec toi, ce sont mes Hommes qui ont fait ce grabuge alors il est tout à fait normal de le compenser … Du moins tant que tu acceptes d’avoir recours à nos services.
Évidemment qu’elle n’allait pas donner de l’argent et pour compenser ce carnage sans savoir si par la suite cet argent allait être perdu ou non.
- On dirait que nous n’avons pas la même notion de lieu protégé, peut être se mettre d’accord sur ce que cela implique. Sans protection, cela voudrait dire que s’il y a un combat d’un clan adverse ou alors de membre de mon clan, ça sera à tes frais.
Relevant les épaules pour bien montrer que si c’était son choix, elle le respectait.
- Et tu penses vraiment que les personnes qui viennent ici ont besoin de savoir que tu es sous ma protection ? Il n’y a pas besoin de l’afficher, pas besoin de s’en vanter. Par contre quand dans une taverne il y a régulièrement des conflits ou alors des rumeurs qui tournent, tu crois vraiment qu’ils ne vont pas avoir peur de venir ? Du moins plus que dans une taverne paisible ? La discrétion peut être de mise pour les paiements, pas besoin de faire comme d’autres clans en demandant directement en plein jour.
Il fallait tout de même avouer que d’avoir comme garant la Reine Écarlate ce n'était pas vraiment ce qu’il y avait de plus sécurisant c’était une certitude et Orifa en était consciente pour ça qu’elle faisait passer le Baron comme chef de clan officiel. Il était beaucoup mieux vu de la plupart des civils malgré la différence de gabarit entre les deux protagonistes.
Justement en parlant de paiement, Orifa sentait que c’était peut-être le bon moment de pouvoir sortir son épingle du jeu des négociations et de surprendre sa partenaire.
- Les informations sont une denrée précieuse en effet mais tout dépend de la qualité de celles-ci …
Elle avait volontairement parlé du lac de Rebirth, voilà qui pouvait être un avantage supplémentaire car elle insinuait la ville de Justice.
- Cela pourrait m’intéresser en plus d’être un paiement tout à fait acceptable pour ma protection du moins tant que les informations sont suffisantes … Pourtant j’aimerais rajouter quelque chose à nos négociations, une chose que j’aimerais ne pas avoir à utiliser un jour. Tout à l'heure je t’ai regardé et pendant que tout le mobilier était en train de se faire saccager tu ne semblais ressentir aucune peur, ce qui est assez étrange … J’aimerais donc qu’en cas de besoin tu me prêtes cette force que tu sembles cacher.
Un pari assez risqué pour la valkyrie, mais en pleine négociation c’était tout à fait acceptable, en fonction de sa réponse, Orifa serait fixé sur la capacité de cette jeune femme. Mais en même temps c’était une porte ouverte à une contreproposition.
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
Messages : 526
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Info personnage
Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
La jeune femme était tenace. Elle tenait à son objectif, à savoir faire payer pour soi-disant assurer une protection. La Sirène avait déjà connaissance de ce genre de pratique. La dite protection n'était qu'une « garantie » pour éviter les grabuges de la part de ses sbires, assurant un revenu régulier au détriment des bénéfices du commerçant. Elle s'attendait à ce genre de recours aux « services », mais pas si tôt et pas avec une telle démonstration. Déjà, avec tout son mobilier à remplacer, il était certain que la donzelle ne verrait pas l'ombre d'une pièce. En même temps, Takhys ne pourrait pas faire traîner cela en longueur en prétextant le manque de moyens.
Toujours avec ce sourire radieux qui accompagnait son visage à l'air nonchalant, la belle blonde écouta les paroles de la « négociatrice ». Elle demeura très attentive, sachant très bien qu'elle mettait les pieds dans un nid de serpents.
« Donc, je dois m’attendre à ce que tes hommes, qui ont visiblement une cervelle de singe reikois, risquent de revenir pour casser à nouveau tables et chaises si jamais je ne suis pas en règle pour mes paiements ? Si je viens à accepter ta proposition de service, évidemment. »
Elle devait bien préparer ses mots pour la suite. Déjà, sans prévenir, elle était passée du vouvoiement au tutoiement ; elles étaient entre femmes après tout.
« Bon nombre de mes clients sont loin d’être des imbéciles, tu sais. Je commence à avoir quelques habitués qui travaillent dans les manufactures du coin, au sein du port… La plèbe voit et entend beaucoup de choses, sais-tu. Ce n’est pas parce qu’ils font les taiseux au quotidien qu’ils ne tendent pas l’oreille dans d’autres bars miteux ou qu’ils ne discutent pas avec quelques malfrats relativement « sages ». »
Elle eut un étrange rictus.
« La moindre information, même la plus inutile, peut toujours servir. Cela n’est pas à négliger. Et puis… des rixes dans ma taverne ? Crois-moi, elles ne dureront pas longtemps en ma présence… »
Elle se retint de se montrer plus carnassière. Elle avait déjà démontré que péter des meubles sous son nez ne l’impressionnait pas. Alors pour ce qui était de possibles débiles humains qui viendraient à s’émécher ici pour nuire à la réputation naissante de son établissement…
« Puisque tu parles de discrétion, il vaut mieux une taverne paisible qui n’attire pas l’attention des officiers républicains, non ? Devoir leur graisser la patte, cela devra sans doute m’incomber en prime. C’est contre-productif. Une chaleureuse taverne, qui propose de bonnes boissons, de bons repas… cela peut attirer quelques gros poissons et donc, de possibles sources d’informations ou mieux… de possibles clients. Je l’ai dit. Viser le long terme sera bien plus avantageux que le court terme… Il faut penser sur la durée et pas au jour le jour… »
Un clan qui vivote sur ses acquis de chantage du jour au lendemain, c’était à ses yeux un risque de tout perdre en très peu de temps et qu’un autre clan en profite.
« Avoir des informations de qualité demande du temps. C’est comme partir à la pêche, très chère. Il faut savoir où trouver le poisson, savoir lequel viser, et surtout, savoir l’amener à soi avec le bon appât. Mais si j’en ai qui en valent le coup, je peux te les faire valoir. Il faut juste savoir à qui m’adresser pour les transmettre. »
Elle ne manqua pas de rire quand la Reine Rouge ajouta un point supplémentaire dans leur négociation. Clairement, comme pensé tantôt, son impavidité n’était pas passée inaperçue.
« Ce n’était que du mobilier, cela se remplace. Et la vie est si pétillante qu’il est bon de jouer avec le danger. » Elle rit.
« J’ai des petits plus que tes crancelats n’ont pas. Ils ont la force brute, moi j’ai d’autres subtilités. Je présume que tu es avide de les connaître ? »
Petit sourire presque narquois.
« Faudra juste voir pour quoi ou contre qui et à quel moment. Sinon, je peux me permettre de rajouter quelque chose d’autre pour faciliter les paiements. J’ai un contact utile pour aller repêcher des marchandises coulées ou jetées par-dessus bord. Cela pourrait être intéressant, non ? »
Tant qu’elle pouvait garder sa liberté de commerce, en proposant autre chose au potentiel certain, qui pouvait être bien plus attrayant qu’un simple versement… Elle s’accouda, prenant une posture quelque peu provocante tout en minaudant. Elle rajouta un petit sourire carnassier et se permit de faire apparaître une goutte d’eau suffisamment grande pour être visible sur le comptoir, lui faisant faire de beaux petits ronds.
« Il aurait été dommage de retrouver tes hommes trempés comme des loques de ménagères. »
Toujours avec ce sourire radieux qui accompagnait son visage à l'air nonchalant, la belle blonde écouta les paroles de la « négociatrice ». Elle demeura très attentive, sachant très bien qu'elle mettait les pieds dans un nid de serpents.
« Donc, je dois m’attendre à ce que tes hommes, qui ont visiblement une cervelle de singe reikois, risquent de revenir pour casser à nouveau tables et chaises si jamais je ne suis pas en règle pour mes paiements ? Si je viens à accepter ta proposition de service, évidemment. »
Elle devait bien préparer ses mots pour la suite. Déjà, sans prévenir, elle était passée du vouvoiement au tutoiement ; elles étaient entre femmes après tout.
« Bon nombre de mes clients sont loin d’être des imbéciles, tu sais. Je commence à avoir quelques habitués qui travaillent dans les manufactures du coin, au sein du port… La plèbe voit et entend beaucoup de choses, sais-tu. Ce n’est pas parce qu’ils font les taiseux au quotidien qu’ils ne tendent pas l’oreille dans d’autres bars miteux ou qu’ils ne discutent pas avec quelques malfrats relativement « sages ». »
Elle eut un étrange rictus.
« La moindre information, même la plus inutile, peut toujours servir. Cela n’est pas à négliger. Et puis… des rixes dans ma taverne ? Crois-moi, elles ne dureront pas longtemps en ma présence… »
Elle se retint de se montrer plus carnassière. Elle avait déjà démontré que péter des meubles sous son nez ne l’impressionnait pas. Alors pour ce qui était de possibles débiles humains qui viendraient à s’émécher ici pour nuire à la réputation naissante de son établissement…
« Puisque tu parles de discrétion, il vaut mieux une taverne paisible qui n’attire pas l’attention des officiers républicains, non ? Devoir leur graisser la patte, cela devra sans doute m’incomber en prime. C’est contre-productif. Une chaleureuse taverne, qui propose de bonnes boissons, de bons repas… cela peut attirer quelques gros poissons et donc, de possibles sources d’informations ou mieux… de possibles clients. Je l’ai dit. Viser le long terme sera bien plus avantageux que le court terme… Il faut penser sur la durée et pas au jour le jour… »
Un clan qui vivote sur ses acquis de chantage du jour au lendemain, c’était à ses yeux un risque de tout perdre en très peu de temps et qu’un autre clan en profite.
« Avoir des informations de qualité demande du temps. C’est comme partir à la pêche, très chère. Il faut savoir où trouver le poisson, savoir lequel viser, et surtout, savoir l’amener à soi avec le bon appât. Mais si j’en ai qui en valent le coup, je peux te les faire valoir. Il faut juste savoir à qui m’adresser pour les transmettre. »
Elle ne manqua pas de rire quand la Reine Rouge ajouta un point supplémentaire dans leur négociation. Clairement, comme pensé tantôt, son impavidité n’était pas passée inaperçue.
« Ce n’était que du mobilier, cela se remplace. Et la vie est si pétillante qu’il est bon de jouer avec le danger. » Elle rit.
« J’ai des petits plus que tes crancelats n’ont pas. Ils ont la force brute, moi j’ai d’autres subtilités. Je présume que tu es avide de les connaître ? »
Petit sourire presque narquois.
« Faudra juste voir pour quoi ou contre qui et à quel moment. Sinon, je peux me permettre de rajouter quelque chose d’autre pour faciliter les paiements. J’ai un contact utile pour aller repêcher des marchandises coulées ou jetées par-dessus bord. Cela pourrait être intéressant, non ? »
Tant qu’elle pouvait garder sa liberté de commerce, en proposant autre chose au potentiel certain, qui pouvait être bien plus attrayant qu’un simple versement… Elle s’accouda, prenant une posture quelque peu provocante tout en minaudant. Elle rajouta un petit sourire carnassier et se permit de faire apparaître une goutte d’eau suffisamment grande pour être visible sur le comptoir, lui faisant faire de beaux petits ronds.
« Il aurait été dommage de retrouver tes hommes trempés comme des loques de ménagères. »
Citoyen de La République
Orifa Sigrior
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Premières rencontres
Est-ce que cela pourrait potentiellement dégénérer en quelque chose de plus violent ? Il y avait de grandes chances que la réponse soit oui. Orifa venait d'arriver à la tête d’un clan, et il fallait qu’elle montre de quoi elle était capable, surtout au début. Elle avait obtenu son surnom il y a peu de temps, et ce n’était clairement pas la Reine des Pâquerettes. S'il fallait en arriver aux mains, alors elle le ferait. Qu’importe la force de son adversaire, le nombre pouvait jouer un rôle important, surtout qu’il était exclu d’en arriver aux meurtres. C’était donc gagné d’avance pour Orifa. Son adversaire devait éviter que la situation ne s'envenime tout en jouant sur la défensive. Pourtant, elle tenait à sa neutralité, ou plutôt à sa liberté, ce qui était tout à son honneur. Mais il allait falloir qu’elle fasse des concessions si elle voulait que tout se passe bien.
Elle évoquait tout de même certains points tout à fait légitimes. À première vue, la belle et jeune demoiselle ne semblait pas contre l’idée de devoir payer pour une certaine sécurité. Mais elle voulait éviter au maximum des interactions avec les membres du clan tout en gardant une certaine indépendance, ce qui résonnait chez la Valkyrie. Contrairement à ce qu’Orifa pensait, sa future collaboratrice devenait force de proposition d’une manière extrêmement pertinente. Ses yeux de braise semblaient vibrer sous cette annonce, loin d’être anodine. C’était bien la première fois qu’elle entendait ce genre de chose. Pouvoir repêcher des marchandises coulées… Orifa voyait déjà bien plus loin que ça. Si, par le plus grand des hasards, un de ses bateaux se retrouvait traqué par les forces de la République, elle pourrait saboter son propre navire pour cacher les preuves. Ensuite, il serait tout à fait envisageable de tout récupérer. Voilà une jeune femme qui valait de l’or, et il n’y avait aucun doute là-dessus.
- Cette négociation sera entre toi et moi. Le clan ne viendra pas t’embêter si nous trouvons un accord. Donc pas de risque d’avoir un nouveau remue-ménage comme... Maintenant.
Regardant un peu le colis qu’elle avait en main, hésitant tout de même, car c’était un pari assez risqué même si sa partenaire semblait digne de confiance, Orifa finit par faire glisser le colis dans sa direction, reculant sa main pour lui montrer qu’elle n’allait pas le reprendre.
- J’ai conscience que la qualité vient avec le temps, et ce n’est pas en voyant une situation comme celle-ci que les clients vont te faire confiance. Tu veux une taverne calme, tu l’auras. S’il y a le moindre problème, nous interviendrons. S’il y a de la casse liée à une bagarre ou une attaque que nous n’avons pas pu gérer, tu seras dédommagée. Voilà ce que j'appelle notre protection. Il n’est pas question d’avoir un garde devant l’entrée pour contrôler le passage, à moins que tu n’en fasses la demande, bien sûr.
Mais au vu de son discours, il était clair qu’elle n’était pas le genre de femme à désirer une telle chose, préférant s’occuper de ses problèmes elle-même. Elle contrôlait l’eau, c’était une information importante. Était-ce pour cela qu’elle avait des contacts pour récupérer des produits au fond de l’eau ? Sirène ? Orifa pourrait faire des recherches sur elle plus tard. Pourtant, peut-être valait-il mieux mettre de côté son instinct professionnel de membre du SCAR pour cette fois.
- Pour ce qui est des officiers de la République, c’est à toi de définir ta clientèle. En tout cas, pour ma part, mon travail s’arrêtera au fait qu’il n’arrive rien à ton entreprise. Il n’est pas question que je t’impose quoi que ce soit tant que nous nous mettons d’accord sur notre échange.
Présentant sa main pour la saluer.
- J’en oublie mes bonnes manières. Je suis Orifa Sigrior, mais depuis peu, on me surnomme la Reine Écarlate. Je ne vais pas tourner autour du pot, je suis intéressée par ta proposition de contact pour repêcher des marchandises, ainsi que des informations. Tout cela peut compenser le paiement de la protection. Bien sûr, les frais de réparation d’aujourd’hui seront à ma charge, et je m’assurerai que tout soit réparé dans les 24 à 48 heures. Pour l’assistance supplémentaire, cela me convient que tu aies un droit de regard sur ce que je te demanderai, c’est même tout à fait normal. En plus de ce que je t’ai déjà proposé, je veillerai à ce que tes commandes soient prioritaires dans l’ensemble du clan.
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La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
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Race: Sirène
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Takhys glissa à peine un regard vers le colis qui cessa sa course en mode glissade sur le comptoir non loin d'elle. Elle n'avait plus qu'à tendre le bras pour le récupérer, pour s'assurer qu'on ne lui reprendrait pas. Mais le paquet n'était pas la priorité pour le moment. La jeune venue avait fait la démonstration qu'elle pouvait être de très bonne volonté, tant qu'on allait dans son sens. C'était plutôt un point positif dans l'esprit de la Sirène. La terrestre était encore très ouverte à la discussion. Ça changeait clairement du bordel de tantôt, provoqué par les autres gorilles qui n'avaient pas été foutus de comprendre la logique simple de leur mission.
"Bien entendu", avait-elle alors répondu pour ce qui était de la teneur de cette conversation... ou plutôt, le terme exact était "négociation", comme la belle brune l'avait si bien précisé. Après, elle avait continué à être très attentive à ses paroles. Elle ne devait pas rater le coche d'une possible entente sur ce que l'une et l'autre attendaient dans cette affaire. L'arrangement apparaissait à l'horizon, autre preuve de la bonne volonté présente pour faire avancer les choses afin que toutes y trouvent leur compte.
Comme la voie négociée prenait une bonne direction, Takhys ne put que sourire à ce qu'elle entendait.
"Tout dépendra de la nature du problème alors. S'il y a une petite bagarre entre deux ivrognes, je saurai amplement m'en occuper. Après tout, c'est le genre de choses qui peut arriver sans que les "tiens" n'aient à intervenir. De ce que je vise comme clientèle, je prévois que cela ne sera qu'une rareté. Une clientèle fidélisée aide plus facilement à évacuer les gens à problèmes. Et puis, j'ai des arguments", acheva-t-elle d'un rire cristallin. Il était aisé de comprendre ce à quoi elle faisait allusion. Sinon, pour en revenir aux rixes probables, elle voyait plus cela se produire avec des gens de passage, qu'il serait aisé de faire disparaître. Et puis, elle avait choisi ce quartier qui n'était pas connu pour avoir de gros problèmes.
"Mais je comprends que j'aurai besoin d'une certaine protection si jamais de la concurrence venait à marcher sur tes plates-bandes. Je note pour le reste."
C'était un risque à envisager quand un clan de la pègre locale s'intéressait à quelque chose, car cela attirait à un moment ou un autre les convoitises. D'où le fait que Takhys souhaitait effectivement garder une certaine indépendance. Mais là aussi, c'était risquer de laisser la porte ouverte à un autre clan qui pourrait croire faire une belle affaire avec sa petite taverne. Bah, avant que cela n'arrive, elle avait encore le temps de monter les bénéfices du Marsouin Blanc.
"Les officiers de la République ne seront donc pas un souci pour moi... Après tout, cela reste des individus avec des besoins, non ?"
Quand elle sut piquer l'intérêt de son interlocutrice, Takhys en fut plus que ravie. Elle avait bien fait de garder cela pour la fin. Ce qu'elle proposait, ce n'était pas rien. Peu pourraient lui faire pareille proposition de service.
D'une main agile, elle saisit la main tendue par Orifa, quand elle se présenta.
"Takhys Suladran. Enchantée de faire ta connaissance."
Son sourire affichait le plaisir d'avoir trouvé un accord.
"Ça me convient, très chère Orifa. J'ai déjà hâte de mettre mes "compétences" à l'avancée de tes futurs projets."
C'est comme cela qu'on disait chez les terrestres ? Bah, elle comprendra.
"Souhaites-tu quelque chose à boire ? Pour parfaire cet accord ?"
"Bien entendu", avait-elle alors répondu pour ce qui était de la teneur de cette conversation... ou plutôt, le terme exact était "négociation", comme la belle brune l'avait si bien précisé. Après, elle avait continué à être très attentive à ses paroles. Elle ne devait pas rater le coche d'une possible entente sur ce que l'une et l'autre attendaient dans cette affaire. L'arrangement apparaissait à l'horizon, autre preuve de la bonne volonté présente pour faire avancer les choses afin que toutes y trouvent leur compte.
Comme la voie négociée prenait une bonne direction, Takhys ne put que sourire à ce qu'elle entendait.
"Tout dépendra de la nature du problème alors. S'il y a une petite bagarre entre deux ivrognes, je saurai amplement m'en occuper. Après tout, c'est le genre de choses qui peut arriver sans que les "tiens" n'aient à intervenir. De ce que je vise comme clientèle, je prévois que cela ne sera qu'une rareté. Une clientèle fidélisée aide plus facilement à évacuer les gens à problèmes. Et puis, j'ai des arguments", acheva-t-elle d'un rire cristallin. Il était aisé de comprendre ce à quoi elle faisait allusion. Sinon, pour en revenir aux rixes probables, elle voyait plus cela se produire avec des gens de passage, qu'il serait aisé de faire disparaître. Et puis, elle avait choisi ce quartier qui n'était pas connu pour avoir de gros problèmes.
"Mais je comprends que j'aurai besoin d'une certaine protection si jamais de la concurrence venait à marcher sur tes plates-bandes. Je note pour le reste."
C'était un risque à envisager quand un clan de la pègre locale s'intéressait à quelque chose, car cela attirait à un moment ou un autre les convoitises. D'où le fait que Takhys souhaitait effectivement garder une certaine indépendance. Mais là aussi, c'était risquer de laisser la porte ouverte à un autre clan qui pourrait croire faire une belle affaire avec sa petite taverne. Bah, avant que cela n'arrive, elle avait encore le temps de monter les bénéfices du Marsouin Blanc.
"Les officiers de la République ne seront donc pas un souci pour moi... Après tout, cela reste des individus avec des besoins, non ?"
Quand elle sut piquer l'intérêt de son interlocutrice, Takhys en fut plus que ravie. Elle avait bien fait de garder cela pour la fin. Ce qu'elle proposait, ce n'était pas rien. Peu pourraient lui faire pareille proposition de service.
D'une main agile, elle saisit la main tendue par Orifa, quand elle se présenta.
"Takhys Suladran. Enchantée de faire ta connaissance."
Son sourire affichait le plaisir d'avoir trouvé un accord.
"Ça me convient, très chère Orifa. J'ai déjà hâte de mettre mes "compétences" à l'avancée de tes futurs projets."
C'est comme cela qu'on disait chez les terrestres ? Bah, elle comprendra.
"Souhaites-tu quelque chose à boire ? Pour parfaire cet accord ?"
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Orifa Sigrior
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Réduire son implication et ses interventions dans un lieu comme celui-ci ne pouvait qu’être une aubaine. Elle avait confiance dans le Baron pour savoir tenir ses hommes. Mais s’il y avait besoin de monde tout le soir dans cette taverne, cela voulait soit dire qu’il allait falloir d’autant plus d’hommes de main ou alors dégarnir des zones. L’extérieur des quartiers était évidemment sous bonne garde, c'était les endroits les plus dangereux et il fallait également pouvoir envoyer des contingents punitifs. Avoir une clientèle fidèle, c’était le meilleur moyen d’éviter les problèmes en plus de recevoir beaucoup plus facilement des confidences et des informations. Un beau petit minois comme le sien était toujours plus attractif et rendait les gens plus enclins à se sentir chez eux. C’était donc peut-être pour cela qu’elle avait gardé un calme indécent lors de la cohue qui avait eu lieu il y a quelques minutes ? Il valait mieux qu’elle soit en capacité de garder une image extérieure de femme douce et sûre d’elle ? L’avenir lui dira ce dont elle était capable quand elle était vraiment sur les nerfs.
Takhys parlait régulièrement d’êtres ayant des besoins quand elle évoquait ses clients pourtant… C’était quelque chose qu’Orifa avait du mal à comprendre. Les hommes étaient faibles face aux femmes du fait qu'ils ressentaient le besoin viscéral de s'étreindre de leur corps. Si ça ne gênait pas la valkyrie, s’en arriver à de telles bassesses du fait que son corps soit déjà sali… Elle avait tout de même du mal à imaginer que Takhys était du genre à avoir recours à ce genre de pratique, relevant un sourcil lorsque les réflexions allaient de bon train dans sa tête.
- Nous pouvons dire que cette mise en pratique de tes compétences est d’autant plus rapide car je vais te demander ton cocktail signature ou du moins la boisson que tu maîtrises le mieux ou alors dont tu es la plus fière dans ton stock.
C’était un peu comme dans un recrutement normal, la première chose que demandait Orifa, c’était voir le top du niveau de la personne qui avait en face d’elle. C’était le meilleur moyen de voir sa limite. Dans le cas de Takhys, il était possible de voir son côté imaginatif ou alors sa capacité à pouvoir dégoter des boissons rares, précieuses, ou les deux.
- Je n’ai aucun doute que tes compétences pourront m’aider dans mes projets futurs, pour l’instant je dois stabiliser ma position au maximum.
Régner par la terreur ne peut être une solution durable. Elle allait toujours devoir s’écarter de ces lieux tant que la présidente lui demanderait et pour que tout ne soit pas à feu et à sang à son retour, il lui fallait trouver une autre, trouver une meilleure méthode. La solution qu’elle avait trouvée était simple : mettre le Baron à sa place et seuls quelques élus allaient avoir la chance de connaître celle qui se trouvait à la tête du réseau.
- L’homme qui a trimbalé les casseurs un peu plus tôt, tu as dû entendre mais il s'appelle Baron. C’est pas un mauvais bougre, il a toute ma confiance donc si un jour tu as des problèmes, il pourra te porter assistance. Au besoin, tu pourras toujours me contacter directement évidemment, du fait que nous ayons passé ce marché directement entre nous.
Sentant un petit crispement au niveau de ses épaules, elle glissa une main sur ses trapèzes pour les masser légèrement tout en les faisant faire des petits cercles.
- J’ai une question qui me trotte dans la tête, as parlé plusieurs fois du besoin de tes clients, mais en plus de boissons et de les écouter parler, est-ce que tu proposes des services en plus ?
C’était une question un peu osée mais c’était le meilleur moyen de savoir l'étendue de son activité.
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
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Takhys Suladran
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Cette jeune femme avait bien fait de se présenter en personne, pour régler le cas du Marsouin Blanc d'une façon plus adéquate qu'en pulvérisant le mobilier intérieur pour essayer de faire peur. Le terrain d'entente était presque trouvé. Néanmoins, la Reine Écarlate avait besoin de clarifier quelques derniers petits détails avant d'apporter la confirmation d'un "contrat" entre elle et la tavernière. Cette dernière ne manqua d'ailleurs pas de sourire avec un certain ravissement face à la demande très spécifique concernant le breuvage à apporter pour cette occasion unique.
"J'ai bien quelques boissons que je garde pour des clients spéciaux ou de parfaites circonstances. Mais pour notre échange professionnel, quoi de mieux qu'un breuvage spécial, que j'apprécie au plus haut point. Et je peux te garantir que tu n'en trouveras pas dans le coin."
Sa tête s'était tournée vers une très fine bouteille, avec un verre qui paraissait cristallisé, de couleur saphir. Il n'y avait pas d'étiquette, si ce n'était qu'un fin fil de lin qui entourait le goulot pour lui donner un cachet un peu... campagnard.
"Je comprends que fortifier sa position soit vital. C'est une lutte constante pour ne pas laisser la moindre faille exploitable à la concurrence... ou même à ses plus proches collaborateurs."
Elle saisit la bouteille, prit un verre petit et fin, et le posa sur le bois poli du comptoir. Elle le remplit avec une gestuelle experte, avant de reboucher la bouteille. Le breuvage, à la magnifique robe émeraude, semblait iriser sous la lumière. Des paillettes ? De la poussière argentée ? Difficile à dire, cela s'étiola quand le liquide cessa de remuer dans le verre.
Elle laissa son interlocutrice prendre le petit verre.
"Cela explique pourquoi il avait l'air de bien mieux maîtriser la situation que ses loustics..."
...dépourvus de cervelles, réussit-elle à ne pas verbaliser.
"Il apparaît comme digne de confiance. Mais j'avoue préférer le premier contact." dit-elle pour confirmer qu'elle serait bien plus ravie de discuter et de négocier avec la Reine Rouge.
"Pour cette boisson, tu m'en diras des nouvelles. C'est comme un gin, mais plus spécial. Ta langue aura l'impression de savourer le goût des baies de genévrier, avec quelque chose de plus... subtil et profond. Et bien évidemment, après coup, tu auras l'impression de boire la mer, mais comme jamais tu ne la boiras de ta vie... avec une pointe de miel et de fraise. Au début, ça surprend. Mais après..."
Elle se retint de se servir elle-même un verre. Oh, et puis, elle devait boire avec son invitée, non ? Vite fait, elle se prit un verre, le remplit et le prit dans sa main.
"J'ai aussi un gin de ce genre, mais fait avec des algues. Cette boisson-là, ma chère, c'est une recette secrète !"
Elle leva le verre en vue de trinquer et accorda un sourire amusé à l'audace de la dernière question.
"J'ai une belle petite salle d'eau derrière le comptoir, par cette porte que tu vois là. Bain chaud ou massage, au choix."
"J'ai bien quelques boissons que je garde pour des clients spéciaux ou de parfaites circonstances. Mais pour notre échange professionnel, quoi de mieux qu'un breuvage spécial, que j'apprécie au plus haut point. Et je peux te garantir que tu n'en trouveras pas dans le coin."
Sa tête s'était tournée vers une très fine bouteille, avec un verre qui paraissait cristallisé, de couleur saphir. Il n'y avait pas d'étiquette, si ce n'était qu'un fin fil de lin qui entourait le goulot pour lui donner un cachet un peu... campagnard.
"Je comprends que fortifier sa position soit vital. C'est une lutte constante pour ne pas laisser la moindre faille exploitable à la concurrence... ou même à ses plus proches collaborateurs."
Elle saisit la bouteille, prit un verre petit et fin, et le posa sur le bois poli du comptoir. Elle le remplit avec une gestuelle experte, avant de reboucher la bouteille. Le breuvage, à la magnifique robe émeraude, semblait iriser sous la lumière. Des paillettes ? De la poussière argentée ? Difficile à dire, cela s'étiola quand le liquide cessa de remuer dans le verre.
Elle laissa son interlocutrice prendre le petit verre.
"Cela explique pourquoi il avait l'air de bien mieux maîtriser la situation que ses loustics..."
...dépourvus de cervelles, réussit-elle à ne pas verbaliser.
"Il apparaît comme digne de confiance. Mais j'avoue préférer le premier contact." dit-elle pour confirmer qu'elle serait bien plus ravie de discuter et de négocier avec la Reine Rouge.
"Pour cette boisson, tu m'en diras des nouvelles. C'est comme un gin, mais plus spécial. Ta langue aura l'impression de savourer le goût des baies de genévrier, avec quelque chose de plus... subtil et profond. Et bien évidemment, après coup, tu auras l'impression de boire la mer, mais comme jamais tu ne la boiras de ta vie... avec une pointe de miel et de fraise. Au début, ça surprend. Mais après..."
Elle se retint de se servir elle-même un verre. Oh, et puis, elle devait boire avec son invitée, non ? Vite fait, elle se prit un verre, le remplit et le prit dans sa main.
"J'ai aussi un gin de ce genre, mais fait avec des algues. Cette boisson-là, ma chère, c'est une recette secrète !"
Elle leva le verre en vue de trinquer et accorda un sourire amusé à l'audace de la dernière question.
"J'ai une belle petite salle d'eau derrière le comptoir, par cette porte que tu vois là. Bain chaud ou massage, au choix."
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Premières rencontres
En voyant la bouteille qu’elle était en train de sortir, il n’y avait pas de doute sur la qualité de ce qu’elle allait lui proposer. Une étiquette fine comme celle-là ne pouvait que montrer une certaine qualité dans la future dégustation, même si cela ne voulait pas tout dire non plus. La valkyrie écoutait tranquillement l’explication de la provenance et surtout de ce à quoi elle devait s’attendre une fois le liquide en bouche. Fut un temps, l’espionne était du genre à boire énormément d’alcool, acceptant en avance la détresse qu’elle allait subir le lendemain. Qu’importe, tant qu’elle profitait pour pouvoir s’amuser tout de suite. Elle avait commencé à apprécier la qualité de ces nectars en se rapprochant de la présidente ; il fallait au moins ça pour ne pas paraître inculte si elle devait lui servir d’escorte en haute société.
Même si elle connaissait un bon nombre d’alcools, celui que sa partenaire lui proposait était définitivement intrigant, car elle n’en avait jamais vu la couleur ni même à peine ressenti l’odeur. Tout semblait fortement proche du secret, au point qu’elle se demandait si cela ne pouvait pas provenir de la contrebande, ou alors peut-être que c’était un alcool fait maison ? C’était le genre de chose que parfois les jeunes valkyries s’amusaient à faire. Acheter de l’alcool à l’extérieur pouvait être mal vu par les anciennes, alors il fallait trouver une autre manière de pouvoir en profiter.
- Dans ce cas, je resterai ton contact principal. Le Baron restera disponible en cas de besoin, on ne sait jamais ce qui pourrait arriver.
Avec son travail dans le SCAR, elle n’était pas toujours capable de pouvoir répondre rapidement aux demandes de la pègre. C’est pour ça que, officiellement, c’était le Baron qui gérait la boutique. Tout le monde entendait évidemment parler de la Reine Écarlate comme d’une épée de Damoclès.
Recourant calmement son verre pour l’apporter à son nez et en vérifier le parfum, c'était amusant en effet de pouvoir ressentir le picotement du sel de mer. L’odeur restait douce et véritablement attirante. Il y a quelque temps, elle aurait bu tout d’une traite, se laissant guider par son simple désir. Trinquant avec le tenancier et écoutant sa réponse avant de boire une petite gorgée de cet alcool. Au vu de l'explication, elle laissa couler une petite partie au niveau de sa langue pour pouvoir ressentir les différents goûts qu’elle avait énoncés avant d’en faire couler une partie en dessous de sa langue, sentant un petit picotement. Finissant par boire le contenu avant qu’il ne se réchauffe trop.
- En effet, c’est une boisson de grande qualité, je n’en avais encore jamais bu de ce genre.
Faisant un peu tourner son verre avant d’en prendre une nouvelle partie, vérifiant qu’elle n’avait pas raté une partie du goût lors de sa première dégustation.
- Donc un bain chaud et un massage.
Elle réfléchissait un peu, n'étant pas sûre que ce genre de proposition était quelque chose d’habituel dans ce genre d’endroits, surtout qu’elle semblait être toute seule à gérer son entreprise. Mais de toute manière, ce qu’elle faisait pour pouvoir récupérer des informations, il n'y avait qu’elle qui avait son mot à dire dessus.
- C’est une offre alléchante pour les invités qui viennent ici, j’imagine. Est-ce que tu as un ou une employé pour t’aider quand tu proposes ton service supplémentaire ?
Elle était peut-être un peu trop terre à terre pour penser au fait qu’elle se retrouvait à quitter la salle pour aller derrière avec un client ? Ce genre de service n’était pas étrange, mais il était plus rare que ce soit la tenancière qui le fasse elle-même.
En tout cas, cet alcool était une preuve supplémentaire qu’elle était tout à fait capable de se procurer des ressources rares et précieuses. Pour les informations, dans ce cas-là, il fallait plutôt s’intéresser à son propre jugement et, à première vue, elle avait toutes les qualités pour réussir sans le moindre problème.
- Tu m’as convaincue, je te fais confiance et je pense que nous allons pouvoir nous entendre à merveille. J’ai juste une question : la réponse ne changera pas mon avis sur notre relation commerciale, évidemment. Je me demande quel est ton intérêt pour ce colis ? Est-ce que dans un avenir proche tu serais intéressée pour en demander de nouveau ?
Elle cherchait à connaître un peu plus sa partenaire. S’il était possible de savoir ce qu’elle recherchait à ce moment-là, il était bien plus facile de créer un lien de confiance beaucoup plus fort.
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
La Chaleureuse Noyeuse
Takhys Suladran
Messages : 526
crédits : 2630
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Info personnage
Race: Sirène
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Takhys appréciait toujours qu’un terrestre complimente ses petites trouvailles alcoolisées, souvent… originales. Tant que la saveur convenait à leur palais, bien entendu. Elle s’assurait toujours de goûter elle-même ses produits afin de vérifier qu’ils répondent à ses attentes. Cela lui permettait également de fournir des précisions aux clients plus curieux.
Après que la jeune femme eut pris le temps d’inspecter le contenu de son verre, de l’avoir humé, puis porté à ses lèvres pour laisser le liquide glisser sur sa langue et sa gorge, la Sirène accueillit l’avis positif avec un sourire. Voir la dégustatrice reprendre une seconde gorgée ne faisait que confirmer la réussite de ce petit gin à la saveur marine. Puis vint la question du service secondaire proposé par la tenancière.
« J’ai effectivement plusieurs mains engagées, oui. Une serveuse en salle et une cuisinière m’aident à tenir le Marsouin Blanc. Ainsi, je peux me consacrer pleinement aux clients désireux de profiter de ce service exclusif. Mais je ne l’offre pas à tout le monde. Mes habitués sont des citoyens lambda, des travailleurs qui aiment se détendre après leur journée. Ils ne seraient pas du genre à demander un bain parfumé. Je sais reconnaître ceux qui pourraient en avoir besoin, qu’il s’agisse d’un bénéfice supplémentaire pour moi ou d’un moyen de renforcer la réputation de ma taverne auprès de personnes moins ordinaires… ou simplement de passage. »
Une stratégie habile pour fidéliser des voyageurs un peu plus fortunés que les ouvriers portuaires.
« Cela me permet aussi de discuter avec des commerçants venus à Courage pour affaires ou pour une halte. Et si une petite opportunité se présente… »
Elle transforma alors son sourire jovial en une expression mystérieuse. Ces occasions étaient rares, mais lorsqu’elles se présentaient, elle savait évaluer si elles valaient la peine d’être saisies. Son visage redevint vite amical lorsque la Reine Écarlate annonça être totalement convaincue.
« Ce colis est destiné à une vieille connaissance. S’il le reçoit comme convenu, il aura un service à me rendre en retour. Ce genre de chose peut toujours être utile. Et serais-je intéressée d’en prendre d’autres à l’avenir ? »
Elle parut réfléchir quelques secondes, avant qu’un sourire plus large n’étire les coins de ses lèvres.
« Bien entendu. Tant qu’il ne s’agit pas d’un animal vivant, ou d’un morceau de chair humaine, orque ou hybride… »
Elle rit doucement.
« On ne sait jamais. Parfois, les surprises dans les colis peuvent être… inattendues. Bien ! Je suis ravie que nous commencions une belle collaboration, très chère. »
Voici une version corrigée et fluide de ton texte :
Cette nouvelle collaboration s’annonçait même très prometteuse. Mais elle ne devrait pas chômer pour mériter l’acceptation de ses petites "exigences". Cela ne représenterait pas un obstacle pour elle. La Sirène avait des ressources et savait se montrer travailleuse quand la situation l’exigeait.
Elle ne put s’empêcher de sourire en pensant à toutes les situations amusantes ou insolites qu’elle pourrait rencontrer. Elle devrait toutefois veiller à rester souple et discrète, fidèle à son habitude de naviguer entre deux eaux. C’était ce qu’elle préférait : faire ce qu’elle voulait sans attirer trop d’attention. Un savant mélange, n’est-ce pas ?
Après que la jeune femme eut pris le temps d’inspecter le contenu de son verre, de l’avoir humé, puis porté à ses lèvres pour laisser le liquide glisser sur sa langue et sa gorge, la Sirène accueillit l’avis positif avec un sourire. Voir la dégustatrice reprendre une seconde gorgée ne faisait que confirmer la réussite de ce petit gin à la saveur marine. Puis vint la question du service secondaire proposé par la tenancière.
« J’ai effectivement plusieurs mains engagées, oui. Une serveuse en salle et une cuisinière m’aident à tenir le Marsouin Blanc. Ainsi, je peux me consacrer pleinement aux clients désireux de profiter de ce service exclusif. Mais je ne l’offre pas à tout le monde. Mes habitués sont des citoyens lambda, des travailleurs qui aiment se détendre après leur journée. Ils ne seraient pas du genre à demander un bain parfumé. Je sais reconnaître ceux qui pourraient en avoir besoin, qu’il s’agisse d’un bénéfice supplémentaire pour moi ou d’un moyen de renforcer la réputation de ma taverne auprès de personnes moins ordinaires… ou simplement de passage. »
Une stratégie habile pour fidéliser des voyageurs un peu plus fortunés que les ouvriers portuaires.
« Cela me permet aussi de discuter avec des commerçants venus à Courage pour affaires ou pour une halte. Et si une petite opportunité se présente… »
Elle transforma alors son sourire jovial en une expression mystérieuse. Ces occasions étaient rares, mais lorsqu’elles se présentaient, elle savait évaluer si elles valaient la peine d’être saisies. Son visage redevint vite amical lorsque la Reine Écarlate annonça être totalement convaincue.
« Ce colis est destiné à une vieille connaissance. S’il le reçoit comme convenu, il aura un service à me rendre en retour. Ce genre de chose peut toujours être utile. Et serais-je intéressée d’en prendre d’autres à l’avenir ? »
Elle parut réfléchir quelques secondes, avant qu’un sourire plus large n’étire les coins de ses lèvres.
« Bien entendu. Tant qu’il ne s’agit pas d’un animal vivant, ou d’un morceau de chair humaine, orque ou hybride… »
Elle rit doucement.
« On ne sait jamais. Parfois, les surprises dans les colis peuvent être… inattendues. Bien ! Je suis ravie que nous commencions une belle collaboration, très chère. »
Voici une version corrigée et fluide de ton texte :
Cette nouvelle collaboration s’annonçait même très prometteuse. Mais elle ne devrait pas chômer pour mériter l’acceptation de ses petites "exigences". Cela ne représenterait pas un obstacle pour elle. La Sirène avait des ressources et savait se montrer travailleuse quand la situation l’exigeait.
Elle ne put s’empêcher de sourire en pensant à toutes les situations amusantes ou insolites qu’elle pourrait rencontrer. Elle devrait toutefois veiller à rester souple et discrète, fidèle à son habitude de naviguer entre deux eaux. C’était ce qu’elle préférait : faire ce qu’elle voulait sans attirer trop d’attention. Un savant mélange, n’est-ce pas ?
Citoyen de La République
Orifa Sigrior
Messages : 205
crédits : 2084
crédits : 2084
Info personnage
Race: Valkyrie
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal mauvais
Rang: C
Premières rencontres
Donc elle n’est pas toute seule, c’est déjà une information intéressante à savoir. En tout cas, tout semblait parfaitement rodé. Cette Takhys semblait décidément être le genre de femme qu’il valait mieux avoir de son côté qu’en face, bien que leur contrat ne faisait pas d’eux des alliés, ça n’en faisait pas non plus des ennemis. Bien que ce n’était que des paroles et qu'il n'était pas forcément possible d’être sûr de tout ce qu’elle pouvait avancer… Orifa avait bien du mal à mettre en doute sa parole. Ces sautes d’humeur semblaient… calculées ? Pour une personne aussi peu expressive que la valkyrie, c’était compliqué pour elle de pouvoir suivre sa nouvelle partenaire. Mais cette dernière, de par sa beauté et sa joie de vivre, devait certainement attirer les bonnes grâces de bon nombre de passants. C’était une mine d’information inestimable. Finalement, ils avaient eu beaucoup de chance de se rencontrer.
- Bien évidemment, je te fournirai les colis dont tu as besoin. Avoir des amis un peu partout, même quand c’est à crédit, peut s’avérer d’une grande aide dans les moments difficiles. Quoi que tu me demandes, je ferai en sorte de le récupérer, tu en as ma parole.
La pègre ne pourrait potentiellement pas suffire pour pouvoir répondre à toutes les demandes, surtout que pour l’instant, son influence est encore contestable. Mais en tant que membre du SCAR, elle allait pouvoir avoir plus facilement accès à des informations ou des produits que la majorité du peuple de la république ne pourrait pas avoir. Dans le pire des cas, elle demanderait un peu d’aide à Mirelda. Si c’est pour le bien de la république, la présidente n’aura certainement rien à dire. Dans ces conditions, Orifa ne pouvait qu’être confiante de sa capacité à fournir tout ce dont Takhys pourrait avoir envie de lui demander.
Que le colis contienne des choses aussi dérangeantes que ce qu’elle avait pu énoncer était loin de dégoûter l’espionne, qui en avait vu des choses bien pires que cela. Pourtant, ça allait être bien plus difficile à transporter, c’était une certitude.
- En fonction de la taille de la demande, certainement que le transport par bateau pourrait être la meilleure solution, ça c’est sûr. Par contre, pour que les gardes puissent fermer les yeux, ça va augmenter le prix, à moins que la livraison se fasse en dehors de la ville.
Elle répondait sérieusement à sa demande. Il fallait bien avouer que si ça pouvait lui permettre de solidifier sa position dans la ville de Courage, elle était parfaitement prête à se salir les mains comme toujours. Finissant son verre avant de laisser un petit soupir sortir, montrant qu’elle appréciait décidément beaucoup trop cette mixture.
- Les surprises dans les colis, qu’importe tes demandes, je ne serai pas là pour juger mais pour te fournir ce que tu me demandes, c’est la base de notre relation après tout.
Montrant ses dents dans un sourire carnassier.
- Je suis d’autant plus ravie également, j’espère que ce ne sera que le début d’une longue et lucrative collaboration.
Après une petite pause, elle allait de nouveau recommencer à parler pour en apprendre plus sur sa collaboratrice, mais voilà qu’un pas lourd se fit de nouveau entendre derrière elle. Le vieux n’avait décidément jamais appris à marcher délicatement… Au moins, c’était facile de l’entendre arriver et surtout de savoir la raison de son intervention.
- On dirait que ma pause est finie… Ma chère Takhys, je suis ravie d’avoir pu faire ta connaissance et j’espère pouvoir parler de nouveau dans l’avenir le plus proche.
Se levant avant de se tourner en direction du Baron.
- Baron, je veux que d’ici deux jours tout soit réparé et réglé ici, pas question que ça puisse nuire à cet établissement, et discrètement… Demande au Marchand de t’aider si tu en as besoin. Et tes gars doivent venir nettoyer le bordel qu’ils ont fait, tu fais, tu nettoies…
Avant de partir, elle s’arrêta au niveau de l’entrée avant d’incliner légèrement la tête avec respect pour saluer son hôte. Étrangement, sa posture semblait bien trop propre pour une personne de son rang. Noble déchu ? Ou voleuse autodidacte ? Pour elle, c’était simplement un cours qu’elle avait eu le malheur de devoir suivre pour vivre dans les pas de la présidente.
Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 / Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 / Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
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