Particulier, Rage est un des rares Drakyn à avoir conservé une importante génétique de ses ancêtres, des écailles immaculés qui recouvrent l’intégralité de son corps imposant font de lui un Drakyn déjà bien différent de ses semblables bien qu’il ne les considère pas ainsi mais ne pressons pas les choses, restons sur les capacités physiques de notre cher Rage. Du haut de ses deux mètres et vingt centimètres pour une centaine de kilogrammes, le bougre se porte très bien et il en faut, pour alimenter le descendant d’un dragon ! Dans sa jeunesse, la chasse était un passe temps très important et son régime carnivore ne dépendait que de cela, à défaut d’avoir des tavernes à chaque coin de rues, le colosse mangeait que ses proies.

Au niveau de son faciès, il n’y a que là, la seule présence d’un croisement de race. La forme de son visage reste très humanoïde malgré des iris en fente verdoyante pouvant tourner au rouge pur lors de crise de colère néanmoins le reste de son minois est uniquement draconique. Des longues cornes qui arpentent le sommet de son crâne en guise de chevelure, des petits orifices au bout de son visage qui lui servent de narine et une rangée de dents bien aiguisées pour la gueule de ce Drakyn.

Vestimentairement parlant, Rage a gardé des habitudes d’autrefois, étant esclave dans une grande partie de sa jeunesse, le tissu autour de son corps a toujours été superficiel, n’ayant nullement honte de sa nudité, au contraire, mais les mœurs Reikienne et autres grandes villes sont bien en désaccord. Donc il s’accommode avec des tuniques ébènes simples ou sinon des grosses armures qui lui servent dans la vie de tous les jours.  
En guise d'accessoire, Rage est du genre à ne pas gâcher sa fierté, c'est pour cela qu'un grand tatouage qui s'incorpore sur son torse est présent, le fier  dragon du Reike qui est pour lui un tatouage à double sens. Celle de son appartenance à la patrie qu'il a juré de défendre ainsi que les dragons auxquels il voue un très grand culte.

Aspect mental.

Désormais, intéressons nous à la psyché d’un Drakyn bien différents de ceux qui arpente le Sekai aujourd’hui.

Il n’est là qu’une question de fierté chez Rage, son identité tourne autour de ses ancêtres, les dragons. La magnificence et la pureté des monstres ailés forcent le respect pour quiconque ayant un intérêt pour la Force à l’état pur tel est le cas de notre Drakyn, s’il est terriblement fier de descendre de parents draconique, sa condition de bâtard est bien la raison de tous ses tourments, se jugeant presque indigne. De par son propre dégoût, le sang impur est très égocentrique, il n'agit que pour lui et se comporte de manière à gagner le plus, tel un avare.  

Et pourtant, son histoire noyé dans le sang et les trahisons ont fait de lui pendant un moment un esclave, brisant les chaînes d’un égo surdimensionné et d’un être fier, ce chapitre désastreux à su calmer les ardeurs d’un dragon sans aucune éducation lui apprenant retenue et humilité cependant, tuer la fierté d’un Drakyn est un impossible et c’est bien dans le conte de sa vie qu’on le verra.

L’humilité et sa fierté feront de lui, le parfait soldat pour le Reike et c’est naturellement que Rage approchera le royaume pour devenir soldat pendant un long moment, avec ses fondements et ses valeurs, le Drakyn à rapidement su séduire ses supérieurs avec ses capacités martiales hors du commun et sa claymore unique.

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise naissance à mon humble avis, que des heureuses ou des malheureuses, la question qui se faufile dans votre petite caboche est : Quand est-elle de celle de Rage ? Eh bien, vous avez bien raison de vous questionnez car ce petit Drakyn qui a vu le jour au sein d’un petit village perché dans une montagne titanesque est loin d’être une naissance banale. Sa famille est composée d’une Humaine en guise de mère et un grand père spirituel qui lui a servi de mentor pendant ses années enfantines et dès la naissance celui qui sera prénommé Gelmir est un Drakyn, totalement recouvert d’écailles blanches, sa mère comprit que à travers le sang de son enfant, il dissimulait une appartenance bien plus importante que les autres Drakyn envers ses ancêtres. C’est dans cette ambiance là que Gelmir va grandir, avec l’idée que son rôle dans le Sekai à une importance et qu’il n’est pas qu’un vulgaire habitant du monde qui vagabonde de terre en terre.

Néanmoins la dissonance se fait vite ressentir lorsque son enfance demeure normale et qu’il passe la plupart du temps à s’adonner à des bétises juvéniles qu’autre chose, il ne faut pas brûler les étapes ! Être un enfant Drakyn dans un village composé uniquement d’humain fait vite naître la discrémination dans son sein, tel est la race Humaine, détruire tout ce qui est différent de lui, le petit Gelmir à bien suffit des fourberies des autres enfants du village, enfermer dans la caverne pendant des heures, tenu responsable pour des bêtises pas sienne, qu’on a pendu les pieds pour le mettre à l’envers en hauteur et pourtant, le coeur vertueux du petit dragon n’a jamais ressenti haine ou colère.

Bien trop ingénu pour ressentir le mal, son chemin était tracé alors à quoi bon s’énerver envers autrui ? À la différence des Humains, Gelmir à ses six ans était déjà devenu un jeune adolescent, bien plus grand et fort que ceux avec qui il a grandit et l’opprimé se transforma en une égide gigantesque pour cette petite bourgade, cette dernière est rapidement en proie par des bandits en tout genre à qui, la République ou le Reike n’ont jamais posé l’oeil donc, commettre toute genre d’atrocité n’a jamais été un soucis mais depuis qu’un certain descendant de dragon vit le jour, le lieu de naissance de Gelmir n’a jamais été attaqué depuis, alors le lieu prospère sereinement en vendant ces bêtes en ville et grâce aux herboristes du coin.

D’ailleurs, parlons de la nature humaine, voulez-vous ? N’est-il pas naturel de s’acharner sur quelque chose qui nous résiste, qui nous fait défaut ? Ce pattern fonctionne naturellement avec les criminels quand l’objectif est à portée de main mais pas suffisamment pour y arriver, ils y retournent, encore plus nombreux et dangereux que la dernière fois. Vous voyez où je veux en venir, la vie décida que le village allait subir une attaque nocturne.

Du sang, du feu et des hurlements. Malgré les flammes tirés des braises de la paille des demeures, cette nuit là, elle était la plus glaciale pour le petit Drakyn, un cauchemar éveillé qui très rapidement perdit son authenticité pour laisser place au trouble, un gamin traumatisé comble ses blessures avec des mensonges, Gelmir ne repris conscience que quelques jours plus tard.

Un collier autour du cou enchaîné à d’autres personnes, un peu de fourrure qui dissimule quelques parties de chair et une marche forcée jusqu’à une plantation, son nouveau quotidien allait devenir un carnage.


Les années en tant qu’esclave étaient dur, littéralement. Être un Drakyn dans un environnement comme celui-ci était infâme. Si la journée était composée de tâches très physiques, la nuit était là pour lui prélever son sang de Drakyn car de tous les esclaves, Gelmir était l’un des plus intéressants aux yeux de son maître. Ce train de vie insupportable le rendit très faible, on lui laissait de quoi tenir bon pour s’adonner à ses activités d’esclaves mais rien de plus. Un morceau de pain tous les deux jours et quelques gouttes d’eau sous les rayons du zénith et les températures ardentes du désert.

Évidemment, les moins robustes mourraient très vite. Les conditions exécrables formaient les plus résilients, les plus aptes à survivre d’eux-même et heureusement pour Gelmir, sa volonté était à toute épreuve, c’était dans son sang ! Sa mère avait eu raison, quelque-chose de grand l’attendait et ce n'était pas un collier en fer qui allait briser sa prophétie, ainsi la seule chose qu’il pouvait faire était de miner et si son travail n’était pas à  la mine, il serait dans les champs en train de récolter.

C’est dans les entrailles des grottes que la colère vit le jour, que les rouages de son cœur étaient alimentés par une essence bien sombre, la haine dans son état le plus pur mais envers qui ? Son maître bien évidemment, un maître dont il ne connaît pas le visage. C’était embarrassant de dédier une haine envers un inconnu mais il était bien responsable des malheurs du dragon, pourquoi s’interdire ces sentiments ? Peur de perdre le contrôle ? Peur de quoi ? C’était nouveau pour le petit Gelmir, ce sentiment d’inconnu qui terrorise, qui empêche d’agir ou de bien penser, peur de se rater ? Des questions sans réponses dont le son de la pioche qui s’abat sur la pierre ne lui permet pas d’avoir des réponses.

De très longues années passent jusqu’à ses vingt-et-un ans faisant de lui un adulte, son quotidien inhumain était devenu une simple corvée, son corps bien que sous alimenté fit le poids pour accomplir les missions demandés, tous les ans les pertes humaines se comptent par centaine et centaine. Gelmir ne fait plus spécialement attention à ceux qui tombent pendant les trajets, déjà trop de personnes sont mortes, pas le temps de ralentir pensait-il car un devoir brûlait en lui.

Celui de la révolution.
L’esclave termine inéluctablement par devenir libre à un moment de sa vie et c’est le statut du Drakyn qui jouera dans cette future révolution, considéré comme un ancien parmi les enchaînés, le batard avait un plan pour se délivrer des griffes de son maître qui portait le nom de Mirage, un chic type aux tenues extravagantes et à la richesse inouïe, cette rébellion était à son encontre.

En l’espace de quelques heures, des centaines de torturés se soulèvent à l’unisson pour ôter les vies des esclavagistes, brûlant champ et détruisant les mines du futur ambassadeur du Reike tout ça, sous la poigne de fer d’un grand Drakyn qui était à la tête de cette mutinerie.

Pour la première fois de sa vie après des années enchaînées, Gelmir ôta son collier d’esclave, ayant oublié son propre nom dans les entrailles étroites des grottes, l’homme qui était devenu libre n’était personne d’autres que Rage, un Drakyn qui a basé sa libération dans la haine et le sang.


Affranchi des entraves d’un maître, libéré d’une condition déplorable, un problème persiste et pas des moindres. Rage ne connaissait rien du Sekai et ce manque de connaissance était un véritable défaut mais heureusement que sa libération ne s’était pas faite seul, avec d’autres esclaves, une longue marche s’ensuivit et l’escale se termina à Kyouji. Grande ville du Reike, cette dernière était une sérieuse opportunité pour devenir quelqu’un et reprendre une vie normale.

Malheureusement pour le Drakyn, sa condition physique était au plus basse pour rejoindre un corps de métier alors pendant quelques semaines le bâtard s’adonna à des activités illégales pour trouver les fonds afin d’acheter équipement et nourriture pour récupérer du poil de la bête.

Et les grands plans destiné à son égard pouvait enfin commencer, l’enfant de dragon postule dans la garde locale de Kyouji pour assurer la sécurité de la ville phare et si à l’époque, les temps étaient calmes faisant naître des faibles, pour le cas de notre protagoniste ça fut l’inverse, on recensera très rapidement une efficacité bien plus intéressante à l’instar de ses collègues de travail. Une envie ardente animait le cœur du jeune garde, si la plupart de ses prochains occupaient le poste car ce dernier apporte tranquillité et un salaire attrayant, Rage mouillait le maillot pour la sécurité de Kyouji.

Il suffit de quelques années pour que le Drakyn le réalise par ailleurs, personne ne partageait sa passion. Il était naturel pour Rage d’être reconnaissant envers cette chance après avoir vécu une grosse partie de sa vie en tant qu’esclave alors lorsqu’il interpelle un criminel pour quelconque crime, le bâtard s’adonne à la tâche en prenant plaisir à punir les audacieux. Un voleur ? Des mains coupées. Un violeur, le membre sectionné. Un tueur ? Une vie pour une autre.

Ce feu qui brûlait était bien trop problématique pour la garde de Kyouji, la criminalité, certes baissait mais au fur et à mesure devenait de plus en plus féroce à cause des sorts funestes qui les attendaient donc le jugement tomba un bon matin. Non pas par une missive mais par la venue d’un des supérieurs de Rage, la nouvelle était formelle : Vous êtes démis de vos fonctions.

Mais cette histoire ne s’arrête pas là, la résilience du Dragon avait tapé à l'œil d’un intendant d’Ikusa. Ce dernier lui proposa de rejoindre la capitale pour parler davantage d’un futur emploi.

Un voyage de quelques jours. Une réunion intéressante.
Pourquoi pas devenir soldat de l’armée du Reike ? Là où les champs de bataille ne seraient que le théâtre de sa passion, qui l’empêcherait d’exercer sa passion ? Personne.
Pour son plus grand plaisir, Gelmir était devenu de garde locale à soldat de la plus grande armée du Sekai, les possibilités pour évoluer sont nombreuses, les chances s’ouvrent à Rage mais pour l’instant.

C’était à la guerre qu’il fallait prouver.

Et surtout, avant de devenir quelqu'un au sein de la garde de de Kyouji, n'importe qui devait suivre un service militaire pour s'intégrer convenablement. Un Drakyn avec une grande destinée, un vécu déjà dur qui forge les hommes forts de demain, alors le service militaire ? Il n'est qu'une modalité parmi tant d'autres pour postuler au métier de garde. La seule anecdote notable c'est les notes admirable de Gelmir qui sort premier de sa garnison et qui rejoint immédiatement les rangs du corps armée de la ville frontière.


La guerre ou un fantasme inavoué, le dragon en avait toujours rêvé de très loin, occire la tête d’ennemi légendaire, de seigneur de guerre ou de roi adverse. C’était ça, sa destiné non ? C’est ce qu’il pensait pendant de très longues années, de ses vingt-cinq ans jusqu’à ses soixante-cinq ans Gelmir va devenir une machine à tuer, prenant plaisir à chaque abattoir, quarante longues années qui vont servir lentement à bâtir sa réputation au sein du Reike, si pendant ce laps de temps, des légendes avaient vu le jour, la sienne commençait à avoir un sérieux palmarès.

L’influence des Titans étaient toujours là et leurs serviteurs étaient partout, les champs de batailles ne manquaient pas et repousser l’envahisseur titanesque à chaque confrontation n’avait rien d’aisé et chaque affrontement tenait du morbide tellement les pertes étaient nombreuses. Les blessures ne manquaient pas d’ailleurs, des grandes balafres sur tout le corps du Drakyn recouvraient ses écailles ou des présences de brûlures à cause de magie en tout genre.

La guerre reste la guerre, ça tient du destin de survivre à autant de confrontation contre les adorateurs des titans mais ce qui va vraiment bâtir la réputation de Rage est une confrontation pas des moindres car elle n’oppose pas les titans mais les Ryssen aux Draknys et si tout semblait vouloir à ce que Gelmir se range du coté des Draknys, l’apparition d’une personne fit suffisamment comprendre au Drakyn que le futur allait se ranger du côté des Ryssen.

Donc Rage apporte ses connaissances et son corps à Tensai, de nombreuses batailles s’enchaînent commençant par les sièges de Kyouji et Taisen et… Retourner à Kyouji était particulier pour le Drakyn blanc, ses anciens collègue de travail était désormais de l’autre coté du terrain mais, il était hors de question de ralentir ! Ils avaient choisi leurs conditions et leurs camps, inéluctablement, l’ancien chef de Gelmir décède dans cette bataille et Kyouji tombe aux mains de la révolution. Le sort des deux grandes villes Reikienne est rapidement scellé tandis que quelques mois plus tard, c’est Ikusa qui termine par rendre les armes.

Le roi est mort.
Longue vie au roi.

Les batailles de Gelmir sont reconnues et il prend du galon grâce à cette révolution qui changea totalement l’histoire du Reike.


Et pas qu’un peu, la carrière de celui qu’on surnomme Rage prend un grand tournant lorsqu’il passe de simple soldat à garde royale, le nouveau roi avait un oeil avisé sur les combattants, surtout de ceux qui le suive depuis six ans ou le début de cette rébellion envers l’ancien Roi, si quelques têtes doués quittait le lot, c’est celle du Drakyn blanc qui sera choisi pour devenir un garde privé du couple royal. Si Rage était relativement un bon vivant, sa capacité à rester professionnel était un plus dans son corps de métier et c’est surtout lorsque l’ancien soldat arpenta les batailles opposant le Reike aux Titans que les capacités martiales de Gelmir vont se révéler sous les yeux de Tensai Ryssen.

La bataille contre le Titan Kazgoth fut rude, une partie de la troupe d’élite décéda dans cet affrontement dangereux, de son expérience de guerrier, c’était la première fois que Rage craignait un adversaire, les capacités mythiques des Titans avaient de quoi donner froid aux yeux et pourtant, c’est victorieux que Rage retourna au Reike en compagnie de celui qui était devenu plus qu’un roi, un Empereur.

 
Nous voilà à la fin de ce récit, si le garde Rage pense avoir surpassé les surprises qu’il l'attend il se trompe fortement, ce n’est que le début d’un dessein encore plus grand. Si être proche du couple royale était une chose, Gelmir dissimule aussi dans son cœur des ambitions très propres à lui, qu’il a toujours tut pour une seule raison, attendre d’être proche du pouvoir.

Les Titans étaient une chose, leur vénération une autre. N’est-il pas l’heure de redorer le blason des dragons ? Leur apporter la noblesse qu’ils méritent ? Ainsi que leur descendance, Drakyn ou Vosdraak, être à la tête de l’Empire du Reike est un bon commencement mais les idées qui circulent dans les méandres du dragon blanc souhaite apporter une toute nouvelle déstinée au Sekai, à voir si ses épaules et son poids suffiront à persuader l’Empereur et l’Impératrice.

Reike :
Garde locale devenu soldat jusqu’à terminer sa carrière à garde royale, on peut considérer Rage comme un très bon élément au sein de l’Empire. Si son cœur aime profondément le Reike, la raison de ses battements est dirigée aujourd’hui vers le couple royale. Sa priorité est de faire en sorte que Ayshara et Tensai demeurent en sécurité.

Couple royal :  
Parlons du couple royal. Si Gelmir est un ancien soldat sous le commandement de Tensai, sa relation avec l'Impératrice est totalement différente, bien plus sérieuse et d’ordre professionnel, le Drakyn connaît la nature de leur mariage. Il s'exécute uniquement sous les directives de la reine Ayshara, pourtant ça n’empêche pas le garde royale d’essayer de briser cette glace si froide.

Dragons :
Les dragons. Tout tourne autour d’eux finalement chez Rage, les voir revenir en nombre comme à une époque désormais bien lointaine, ils existent encore et c’est un rêve pour le soldat draconique d’en réunir la plupart pour accéder à la suite de son plan.