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    Citoyen de La République
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    Gunnar Bremer
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    Info personnage
    Race: Humain
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    qui suis-je ?:
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  • Mer 20 Nov - 0:02
    Je lui jette un regard en coin. Elle ne montre aucune faiblesse et son regard est plus rude qu’auparavant. Je ne sais ce qu’ils lui ont fait, mais elle ne s’est pas laissé faire. Une nouvelle fois, elle montre qu’elle a plus encore dans le ventre que la moyenne. Des gars se faisant passer pour des durs à cuire n’auraient probablement pas eu la tête suffisamment froide pour tenir tête à leurs tortionnaires. On a clairement pas besoin de quelqu’un en soif de vengeance et la lieutenante fait preuve d’un sens des priorités aigus. Ces hommes, évidemment. La suite va demander pas mal de chance, mais ça s’annonce déjà mieux. Le soulagement de la retrouver en pleine possession de ses moyens me rassure grandement.

    -Je vais nous téléporter dans un endroit sécurisé, non loin du premier groupe. Puis, je me téléporterais seul proche du deuxième groupe. On les libère et on essaie de se regrouper. Les tunnels principaux mènent à la grotte principale. Vous ne pourrez pas vous tromper. Je garde nos amis à l’extérieur en contact s’ils peuvent intervenir.

    Elle hoche la tête. C’est un risque que de se séparer à nouveau et si rester en duo nous permettrait de libérer chaque groupe avec plus d’efficacité, le risque d’une alerte est trop grand pour qu’on le prenne. Il suffirait que l’on découvre la fuite de la Lieutenante une minute à peine après notre départ pour que l’un des deux groupes se retrouvent la dague sous la gorge avant qu’on puisse intervenir. Ce serait un retour à la case départ. On ne peut se le permettre. Même si ça dégénère rapidement, nous avons tous les deux les talents de libérer les soldats avant que des renforts n’arrivent.

    Je lui tends une main et dans un sourire, je glisse.

    -Il va falloir vous tenir à moi.

    Comme quand je l’ai emmené à bord du navire. Faudrait pas que ça devienne une habitude. L’un contre l’autre, je fais signe que je suis prêt. Elle fait de même et une fraction de seconde, nous disparaissons. L’avantage d’avoir puiser dans mes réserves physiques, c’est que je n’ai pas de fatigue d’un point de vue magique et je peux dépenser sans trop compter pour ces phases un peu critiques. On réapparaît au lieu prévu, dans un renfoncement d’une grotte, derrière des débris que j’ai légèrement déplacés pour offrir un meilleur couvert en prévision de ce moment. On reste immobile un instant, à la recherche d’un bruit qui pourrait révéler la vigilance des insurgés non loin, mais rien ne parvient à nos oreilles. Ce couloir est calme. Dans le silence, je fais signe à la lieutenante de progresser plus loin vers un espace de dortoir qui a été réquisitionné pour ce groupe de prisonniers composé des hommes de la falaise.

    Elle fait deux pas en s’avançant et me fait signe que c’est bon. Un bref instant, j’hésite à partir, mais c’est la meilleure chose à faire. L’idée de l’abandonner alors que je viens à peine de la retrouver, ça me fait craindre un retour de karma et qu’il lui arrive quelque chose même si, dans le fond, elle paraît plus armé que moi pour s’en sortir. Un dernier regard et puis je me téléporte à nouveau. Ça ne dure pas longtemps, les distances étant très courtes, mais à pied, dans les tunnels qui montent et qui descendent, ça peut multiplier le temps par cinq facilement. Ma destination, c’est un tunnel menant au niveau le plus bas que j’ai repéré dans la totalité de la base que j’ai arpenté. Ici, la roche suinte d’humidité, laissant présager qu’elle se trouve au niveau de la mer, sinon en dessous. Il y aurait une trappe pour inonder l’endroit que ça ne m’étonnerait pas. C’est ce qui se rapproche le plus d’une prison. Des cellules exiguës, protégées par des grilles rouillées. Les murs et le sol sont moins polis par les années que plus haut. Ceux qui ont creusé ici bien avant les rebelles n’avaient pas très envie de passer trop de temps ici.

    J’apparais en hauteur, dans un petit puit d’aération menant à l’étage supérieur. J’y avais trouvé une corniche me rendant invisible des patrouilles. A nouveau, je ne fais aucun mouvement à mon arrivée et j’écoute le silence. Qui n’en est pas un : ça discute dans la prison. Avec agilité, je descends au sol et je me glisse comme une ombre vers la porte. M’assurant qu’il n’y a personne dans mon dos, je jette un œil par le trou de la serrure. Visiblement, les deux gardes de la nuit ont décidé d’être particulièrement chiants car s’ils ne peuvent pas dormir, pourquoi les prisonniers le pourraient. Ainsi, ils parlent sans discontinuité, frappant par moment les grilles individuelles pour réveiller les plus assoupis. Je patiente une poignée de secondes, attendant que les deux types aient le dos tourné et je téléporte de l’autre côté, puis j’avance d’un pas rapide et silencieux. Grognant contre l’un des matons, un des soldats de la GAR m’aperçoit et se met à protester vivement, attirant l’attention des deux gardes en mal d’esprit à mater.

    Mon intervention est chirurgicale. Rapide et brutal. Le premier est neutralisé après une frappe puissante, le propulsant contre le mur, cognant sa tête durement contre la roche. Le deuxième lève sa matraque et frappe, mais la technique est bien mauvaise comparé à l’expérience d’un Officier Républicain dans le domaine. Trop classique, elle s’esquive facilement. Je viens le plaquer contre la grille et le soldat vient le museler tandis que je finis de lui tordre le cou.

    -Où sont les clés ?
    -Ils n’en ont pas. C’est un chef des gardes qui les a. Il n’est pas là.
    -Va falloir faire sans

    Téléporter tout le monde en dehors des grilles est plutôt rapide, mais ça va me mettre un sacré coup à ma réserve d'énergie magique. Il faut l’utiliser avec intelligence pour ne pas être en rade au mauvais moment, mais une fois libérée, j’aurais l’esprit plus léger. Alors, je consomme. Attrapant les soldats à travers les grilles, je m’épargne un aller pour les sortir de là. Heureusement, pour la porte, c’est juste un double verrou qui nous isole de l’extérieur. Les gars s’arment avec ce qu’ils peuvent et je lance une télépathie. D’abord à la lieutenante, l’avertissant que les gars sont libres de mon côté. Puis j’essaie de joindre le Capitaine Boulet pour l’avertir de l’évolution de nos situations et le préparer à intervenir au moindre signal, si celui-ci est en position pour faire quelque chose, cela va de soi.
    La Veuve Noire
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    Leonora de Hengebach
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  • Jeu 21 Nov - 19:07
    Le Capitaine finit par disparaître Léonora resta immobile un instant, le dos appuyé contre le mur froid. Chaque battement de son cœur résonnait dans sa tête comme un tambour, aggravant son mal de tête. Elle ferma les yeux, força son esprit à ignorer la douleur. Elle ouvrit les yeux, inspira profondément et s'enveloppa de son invisibilité. Elle avança à pas feutrés, chaque mouvement était calculé pour ne pas trahir sa présence. Le couloir, faiblement éclairé jusque-là, gagnait en luminosité à mesure qu'elle s'approchait du dortoir. La lumière dévoila enfin sa destination, la pièce où étaient détenus ses hommes.

    Elle s’arrêta juste avant l'entrée, observa la scène. Trois gardes. Ils semblaient peu attentifs, parlant à voix basse entre eux. L'un, plus nerveux, jouait avec son arme, tandis que les deux autres s'appuyaient contre les murs. Trois, ça pourrait être pire, pensa-t-elle en analysant rapidement leur disposition. Les hommes, bien que vigilants, n'avaient manifestement pas anticipé qu'un intrus pouvait parvenir jusqu'ici. Léonora sentit ses doigts se resserrer sur la garde de sa dague. Il fallait agir vite et silencieusement. Elle glissa un regard à l'intérieur de la pièce une dernière fois, où elle distingua les silhouettes de ses compagnons, liés mais vivants.

    Elle évalua ses options. Attaquer les gardes en frontal serait risqué. Il lui faudrait d'abord neutraliser un ou deux d'entre eux sans bruit. Une diversion, peut-être ? Elle ajusta son plan dans un souffle, ses pensées s'affûtaient malgré la douleur. C'était maintenant ou jamais.

    Une vieille flamme s'alluma en elle, une énergie qu'elle maîtrisait, puis avait enfermée, comme un souvenir qu'on préférait oublier. Mais à cet instant, il n’y avait pas d’autre solution. Son entraînement d'autrefois reprenait le dessus, instinctif et méthodique. Les trois hommes devant elle n'étaient que des obstacles à abattre, et chaque mouvement qu'elle s'apprêtait à faire allait être un retour à cet art qu'elle retenait depuis des mois.

    Elle ajusta sa posture, sa respiration se faisant plus lente et régulière. Sa main se crispa sur sa dague pour se faire plus souple ensuite, son corps prêt à bondir.

    Propre. Rapide. Efficace.

    Elle visualisa son approche en une fraction de seconde. Un enchaînement précis qui ne laisserait aucune chance à ses adversaires. Pas de bruits inutiles. Pas de deuxième essai.
    Dans un souffle, elle se lança à toute vitesse.

    Le premier garde, qui était le plus chétif, n'eut pas le temps de lever les yeux que la lame traversait sa gorge, proprement, sans éclaboussures inutiles. Léonora retint le corps pour qu'il ne fasse aucun bruit. Elle se redressa aussitôt, fonçant sur le deuxième garde qui n'avait perçu qu'un léger souffle. Avant qu'il puisse alerter, la dague de Léonora se planta dans sa poitrine pour trouver le point exact où il s'éteindrait en silence. Une mort presque indolore. Le troisième, le plus nerveux et le plus grand, avait eu juste assez de temps pour comprendre que quelque chose clochait. Mais Léonora était déjà sur lui. Elle s’agrippa à lui, dans le dos et l’entoura de ses jambes, attrapa sa tête d'une main et d'un mouvement précis, trancha sa gorge. Il s’agenouilla, tentant de crier, mais s'effondra sans un mot.

    Le silence retomba dans le dortoir, lourd et oppressant. Léonora se redressa et se révéla à ses hommes, haletante, le sang battant à ses tempes. Elle regardait les corps étendus à ses pieds, le souffle court, mais sans remords.

    Rapide. Propre. Efficace.

    Ce n'était pas de la rage ni de la vengeance. C'était un travail accompli avec une précision glaciale. Mais ce n'était pas le moment pour les regrets. Ses hommes étaient présents et restaient hébétés quelques courtes secondes avant qu’elle ne vienne les libérer de leurs liens. Elle essuya discrètement sa lame sur le manteau du garde le plus proche. Elle s'approcha rapidement d'eux, coupa leurs liens avec urgence. Un à un, ils frottèrent leurs poignets endoloris, levant des regards mêlés de soulagement et d'appréhension vers leur lieutenante.

    Debout. Pas de temps à perdre. Sa voix était basse mais ferme.

    Les hommes se relevèrent maladroitement pour certains après avoir été restreints si longtemps.

    Prenez tout ce que vous pouvez. Elle désigna les armes des gardes morts d'un geste vif. Restez silencieux.

    Deux d'entre eux obéirent immédiatement, s'équipèrent. Un autre hésita, jetant un regard aux corps étendus sur le sol.

    On n'a pas le choix, soldat. Récupérez ces armes et suivez-moi. Ses mots claquèrent en un ordre, qui eurent pour effet de le réveiller. La lieutenante scruta le couloir. Elle se retourna une dernière fois vers ses hommes.

    Restez derrière moi. restez compacts et suivez mes signaux. Il faut finir la mission.

    Le groupe hocha la tête, certains échangeant des regards inquiets. Léonora avança, ses pensées tournées vers les tunnels, vers Bremer et le reste du groupe, puis la grotte principale.
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