2 participants
Noble de La République
La Perfectionniste
Messages : 27
crédits : 131
crédits : 131
18 Avril de l’An 5, 22 :02
Habillée d’un simple pantalon noir, de bottes de voyage et d’une chemise de bonne facture dissimulée par une large cape de voyage, le visage caché par ses cheveux noirs et le capuchon qu’elle avait laissé sur sa tête, la Pléiade sirotait très doucement une bière immonde commandée depuis déjà trop longtemps. Elle observait discrètement les gens attablés autour d’elle. La noble avait choisi une table dans le coin opposé à l’entrée afin d’avoir une vue dégagée sur tous les clients du bar. Elle se demandait – au moins pour la centième fois – ce qu’elle faisait dans cette taverne crasseuse, loin de chez elle et de son confort habituel. Et pour la centième fois elle riait intérieurement de cette attitude aristocrate qu’elle n’aurait jamais envisagé il y a de cela dix siècles. Les temps changent ; les besoins aussi. Elle se revoyait encore mendier un peu de nourriture dans les villages de Shoumei, à la recherche d’une identité inaccessible, incapable de se remémorer les visages rencontrés durant son périple ; vouée à être toujours en mouvement. Condamnée à déambuler sans souvenirs, sans famille, sans but, comme un poisson rouge dans un bocal. Boire une mauvaise bière au Chien Hurlant et se rappeler qu’elle n’était pas à sa place, ce n’était pas si mal, finalement.
Son dos la démangeait. Elle avait camouflé ses ailes pour avoir une chance de passer pour une étrangère : ses trois grandes paires blanches, certes magnifiques et fort pratiques dans son quotidien de personnalité publique, ne l’étaient absolument pas dans sa mission de repérage, puisqu’elle avait besoin d’être discrète afin de choisir celui ou celle qui pourrait endosser le rôle Ô combien contraignant de garde du corps. Parce qu’il était hors de question de prendre n’importe qui. L’ange avait en effet jusque-là résisté à l’envie – qu’elle savait dictée par l’angoisse – d’engager autre chose que des agents de sécurité et des espions pour ses domaines ou ses représentations publiques, mais l’attaque de Liberty par ces fous-furieux blasphématoires de la Volonté des Titans la mettait dans une peur panique qui la faisait petit à petit perdre pied. Il était temps d’agir.
C’est pour cette raison qu’elle se retrouvait coincée au fond d’une pièce puant l’alcool et la sueur, à la recherche de l’être parfait capable de la suivre partout et de la défendre correctement contre n’importe qui. Elle avait d’abord imaginé que la tâche serait relativement simple avant d’en arriver à espionner le peuple : publier des annonces, passer des entretiens, choisir les plus cohérents ; mais toutes les personnes qui s’étaient présentées à elle lui avaient paru hypocrites et bien frêles. Ils la prenaient vraiment pour la dernière des idiotes. Oui, elle était fortunée et se permettait beaucoup de petits caprices dignes de son rang. Mais non, ce n’était pas une simple humaine au tempérament cupide doublé d’un complexe de supériorité. Sa longue expérience dans la nation républicaine lui avait appris à discerner les faux semblants et les coups fourrés de la Haute – qui ne se terminaient presque jamais dans un débat devant foule, plutôt à coup de menaces et de morts « accidentelles ».
Chacun avait toutefois le droit à ses secrets – elle la première. Elle croyait en outre fermement au principe de l’utopie méritocratique, notamment lorsque les solutions proposées se révélaient créatives, efficaces et justes, même lorsque cela n’était pas compris par le commun des mortels. Pour le moment, la clientèle se montrait calme, enthousiaste, parfois un peu innovante lorsqu’un vol se produisait. Leurs jeux à boire et leurs tricheries ne la laissaient pas de marbre ; elle aurait cependant pensé trouver davantage de personnalités plus promptes à montrer ses talents d’attaque ou de défense. Elle était déçue. Jusqu’à ce que…
Les voix s’amplifièrent d’un coup. Trois tables devant elle, à peu près au milieu de la pièce enfumée, se trouvait un groupe de poivrots qui jouaient aux cartes. Ceux-ci pariaient de plus en plus d’argent au fur et à mesure que leurs esprits s’embrumaient – technique classique de plumage de roturiers naïfs puisque certains, lorsqu’on y prêtait réellement attention, faisaient semblant d’être ivres. L’un des plus éméchés, comprenant soudainement qu’on l’arnaquait, se leva en renversant sa chaise. Il jeta ses cartes et attrapa son adversaire par le collet.
- EZPECE DE MARDEUX ! T’CROIS QU’J’A PAS COMPRIS TA COMBINE ?!
Ce dernier décida de ne pas se laisser faire. Il prit la première pinte qu’il trouva sur la table bancale et lui balança dans la tronche. L’arnaqué, sonné, trempé, encore plus enragé, hurla de colère et le gratifia d’un pain dans la mâchoire qui l’envoya valser sur la table derrière eux – donc, à deux tables d’Inâna. Les clients ainsi dérangés prirent naturellement la mouche. Les trois nouveaux compères se jetèrent sur les ivrognes, bientôt rejoints par une grande partie des clients. Les verres et les poings pleuvaient dans tous les sens. La Perfectionniste se recroquevilla légèrement sur son siège. Elle savait très bien que cela pouvait arriver ; mais elle n’était pas une fervente admiratrice des bastons de bar. Malgré sa peur d’être touchée par de la bière, ou pire, elle était très excitée : voilà une bonne occasion de dénicher sa perle rare.
Entre les cris de douleur ou d’encouragement, le bruit mat des coups qui rencontrent une chair molle, les rires des soiffards qui s’amusaient autant qu’ils dérouillaient, et le patron qui cherchait en gueulant à calmer tout ce beau monde, une belle pinte pleine de bière, encore fraîche de surcroît, vola plus haut que les autres pour atterrir sur le crâne grisonnant d’un cerbère immense que l’ange trouvait effrayant. Sa table était juste à sa gauche et elle commençait à se dire qu’il était peut-être plus prudent de déguerpir avant de se faire cogner à son tour.
Message n°1
Son dos la démangeait. Elle avait camouflé ses ailes pour avoir une chance de passer pour une étrangère : ses trois grandes paires blanches, certes magnifiques et fort pratiques dans son quotidien de personnalité publique, ne l’étaient absolument pas dans sa mission de repérage, puisqu’elle avait besoin d’être discrète afin de choisir celui ou celle qui pourrait endosser le rôle Ô combien contraignant de garde du corps. Parce qu’il était hors de question de prendre n’importe qui. L’ange avait en effet jusque-là résisté à l’envie – qu’elle savait dictée par l’angoisse – d’engager autre chose que des agents de sécurité et des espions pour ses domaines ou ses représentations publiques, mais l’attaque de Liberty par ces fous-furieux blasphématoires de la Volonté des Titans la mettait dans une peur panique qui la faisait petit à petit perdre pied. Il était temps d’agir.
C’est pour cette raison qu’elle se retrouvait coincée au fond d’une pièce puant l’alcool et la sueur, à la recherche de l’être parfait capable de la suivre partout et de la défendre correctement contre n’importe qui. Elle avait d’abord imaginé que la tâche serait relativement simple avant d’en arriver à espionner le peuple : publier des annonces, passer des entretiens, choisir les plus cohérents ; mais toutes les personnes qui s’étaient présentées à elle lui avaient paru hypocrites et bien frêles. Ils la prenaient vraiment pour la dernière des idiotes. Oui, elle était fortunée et se permettait beaucoup de petits caprices dignes de son rang. Mais non, ce n’était pas une simple humaine au tempérament cupide doublé d’un complexe de supériorité. Sa longue expérience dans la nation républicaine lui avait appris à discerner les faux semblants et les coups fourrés de la Haute – qui ne se terminaient presque jamais dans un débat devant foule, plutôt à coup de menaces et de morts « accidentelles ».
Chacun avait toutefois le droit à ses secrets – elle la première. Elle croyait en outre fermement au principe de l’utopie méritocratique, notamment lorsque les solutions proposées se révélaient créatives, efficaces et justes, même lorsque cela n’était pas compris par le commun des mortels. Pour le moment, la clientèle se montrait calme, enthousiaste, parfois un peu innovante lorsqu’un vol se produisait. Leurs jeux à boire et leurs tricheries ne la laissaient pas de marbre ; elle aurait cependant pensé trouver davantage de personnalités plus promptes à montrer ses talents d’attaque ou de défense. Elle était déçue. Jusqu’à ce que…
Les voix s’amplifièrent d’un coup. Trois tables devant elle, à peu près au milieu de la pièce enfumée, se trouvait un groupe de poivrots qui jouaient aux cartes. Ceux-ci pariaient de plus en plus d’argent au fur et à mesure que leurs esprits s’embrumaient – technique classique de plumage de roturiers naïfs puisque certains, lorsqu’on y prêtait réellement attention, faisaient semblant d’être ivres. L’un des plus éméchés, comprenant soudainement qu’on l’arnaquait, se leva en renversant sa chaise. Il jeta ses cartes et attrapa son adversaire par le collet.
- EZPECE DE MARDEUX ! T’CROIS QU’J’A PAS COMPRIS TA COMBINE ?!
Ce dernier décida de ne pas se laisser faire. Il prit la première pinte qu’il trouva sur la table bancale et lui balança dans la tronche. L’arnaqué, sonné, trempé, encore plus enragé, hurla de colère et le gratifia d’un pain dans la mâchoire qui l’envoya valser sur la table derrière eux – donc, à deux tables d’Inâna. Les clients ainsi dérangés prirent naturellement la mouche. Les trois nouveaux compères se jetèrent sur les ivrognes, bientôt rejoints par une grande partie des clients. Les verres et les poings pleuvaient dans tous les sens. La Perfectionniste se recroquevilla légèrement sur son siège. Elle savait très bien que cela pouvait arriver ; mais elle n’était pas une fervente admiratrice des bastons de bar. Malgré sa peur d’être touchée par de la bière, ou pire, elle était très excitée : voilà une bonne occasion de dénicher sa perle rare.
Entre les cris de douleur ou d’encouragement, le bruit mat des coups qui rencontrent une chair molle, les rires des soiffards qui s’amusaient autant qu’ils dérouillaient, et le patron qui cherchait en gueulant à calmer tout ce beau monde, une belle pinte pleine de bière, encore fraîche de surcroît, vola plus haut que les autres pour atterrir sur le crâne grisonnant d’un cerbère immense que l’ange trouvait effrayant. Sa table était juste à sa gauche et elle commençait à se dire qu’il était peut-être plus prudent de déguerpir avant de se faire cogner à son tour.
Message n°1
Citoyen du monde
Myrandal Aëstorm
Messages : 9
crédits : 308
crédits : 308
Info personnage
Race: Lycanthrope
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre bon
Rang: D
Cela faisait des mois depuis l’attaque des divinistes sur sa petite bourgade. Ils avaient retrouvés quelques survivants hagards et égarés dans la forêt ou dans la campagne environnante, rassembler tout le monde, surtout des cadavres, et avait fait un immense bucher, qui brula des semaines durant, illuminant le ciel de ses couleurs rougeoyantes, un nuage de fumée aux couleurs irisés indiquant clairement le village en deuil à tout ceux qui habitaient dans les environs. Quand le Lycan était rentré de sa mission de vendetta, les réparations allaient bon train, mais il n’avait plus à cœur de rester dans ce village natale, qui n’avait plus rien à voir avec ses souvenirs, et qui lui laissait un goût amer, celui du sang des monstres qui avaient massacré les siens, mais aussi de la défaite face à sa plus grande Némesis : L’opinion publique de Shoumei concernant les titans ; Il savait une résistance en place, et il l’aiderait de son mieux, il n’était revenu ici que comme un pèlerinage, ou un dernier salut à ses habitants et sa meute.
Ce qu’il avait à faire, se faisait seul, même pour l’Alpha. Il savait les veilleurs actifs, résilients, prêt à tout pour retrouver leurs terres. Et quelque part, il partageait leur vœu. Il avait connu les années les plus fastueuses et les plus paisibles de son existence au côté du cardinal Lenoir. Seulement, s’il s’oubliait à la nostalgie, il gâchait la chance des prolifique et actif dans d’autres domaines. Faire des choix, on parle de choix cornéliens comme rester ou essayer d’arranger le monde pierre par pierre, ne lui avait pas pris très longtemps. Il n’était pas fait pour la paix. Il était le Chantre de Guerre, la mémoire des batailles et des guerres menées, il était un témoin, et il avait devoir de mémoire. Le lycan se devait d’essayer de rallier des alliés puissants dans cette guerre contre les plus puissantes entités de ce monde, ce n’était pas en restant assis sur son cul, et malgré tout le bien être et toute la bienveillance qu’il éprouvait encore pour Shoumei et ceux qui avaient décidé de rester, se battre, il savait que sa présence se pouvait plus sagace dans d’autres coins du mondes. Cela faisait plus d’une centaine d’années que son flair ne l’avait pas trompé.
Cela n’allait pas commencer maintenant, à l’orée d’un conflit éthique et religieux sur le point d’exploser dans tout le sekai.
Le chien Hurlant, quelques heures plus tard.
Son deuil encore en étendard, il se décida à s’arrêter dans cette taverne aux odeurs accueillante de tanins et de viandes. Il s’était décidé, veilleur, oui, mais avec sa liberté d’agir en son âme et conscience. Il ferait le nécessaire. Il portait, pour une fois, un manteau noir, signe évident chez le Lycan qu’il portait encore le regret de ses morts. De solides bottes cloutées, un pantalon de facture moyenne, rien d’autre qu’un grand vieillard grisonnant qui entrait dans une taverne pleine, et regorgeant d’activités plus intéressantes que le remarquer entrer.
Il commanda au serveur une boisson d’alcool frelaté, et se détendit sur la chaise trop petite pour son gabarit. C’est là que les ennuis commencèrent. Une bande en plein milieu de la taverne, disposait des cartes dans un ordre précis qui lui échappait. Sauf que l’odeur de pisse, de boissons puis celle de la peur réveillèrent le centenaire lorsqu’une choppe s’écrasa sur son front, souillant ses habits. Changement d’ambiance assez soudain mais Myrandal n’était pas le genre à envenimer les situations, surtout en pensant au pauvre aubergiste. Si le porteur de tempête s’en mêlait vraiment, il devrait changer tout son mobiliers, et peut être reconstruire quelques murs… Tandis que tout le reste de la taverne retenait son souffle en voyant les quatre individus s’empoignaient, il enlèva son manteau, dévoilant sa chemise, noire elle aussi, mouillée, elle moulait les muscles saillants du lycan qui poussait de la fonte chaque fois qu’il sentait la moutarde lui monter au nez… Et le problème présent, était qu’il n’avait pour altère, que les agitateurs qui profitaient d’une certaine passivité des autochtones, probablement habitués ou apeurés au vue de l’odeur qu’il percevait de la salle. Enfin, il s’arrêta sur une table, sa grande ombre voilant le paysage de l’ange, elle, elle ne sentait pas pareil que les autres mais avait-il envie de d’en découvrir plus ? Pour le moment, il avait d’autres chats à fouetter …
Il s’approcha des joueurs, en attrapa un de la dextre, et un autre de la senestre. Les deux autres s’arrêtèrent devant le spectacle. On venait de soulever plus de quatre vingt kilos de barbarques comme si c’était rien, et en plus, à bout de bras, et le lycan affichait son sourire carnassier. Le temps se suspenda quelques instants dans les bagarres du bar.
- Si ces messieurs veulent bien prendre le temps de discuter, je suis sûr qu’il ‘ya mieux à faire que d’importuner les autres clients de leur partie de carte mal engage… A moins que vous ne vouliez sortir pour en discuter ?
Le
Ce qui était sûr, c’était que sa colère était palpable. L’atmosphère prête à éclater. Des tremblements prenaient tout son corps qui ne voulait qu’une chose : Retourner à son état naturel de Loup Garou. Ses yeux s’illuminèrent d’un jaune pour le moins inquiétant.
- Bien sûr, sortir sans faire plus d’esclandre pourrait aussi être une option pour le moins sage et avisée … Ca vaut pour tout ceux dont s'amuser consiste à mettre son poing dans la gueule du voisin ... .
Ce qu’il avait à faire, se faisait seul, même pour l’Alpha. Il savait les veilleurs actifs, résilients, prêt à tout pour retrouver leurs terres. Et quelque part, il partageait leur vœu. Il avait connu les années les plus fastueuses et les plus paisibles de son existence au côté du cardinal Lenoir. Seulement, s’il s’oubliait à la nostalgie, il gâchait la chance des prolifique et actif dans d’autres domaines. Faire des choix, on parle de choix cornéliens comme rester ou essayer d’arranger le monde pierre par pierre, ne lui avait pas pris très longtemps. Il n’était pas fait pour la paix. Il était le Chantre de Guerre, la mémoire des batailles et des guerres menées, il était un témoin, et il avait devoir de mémoire. Le lycan se devait d’essayer de rallier des alliés puissants dans cette guerre contre les plus puissantes entités de ce monde, ce n’était pas en restant assis sur son cul, et malgré tout le bien être et toute la bienveillance qu’il éprouvait encore pour Shoumei et ceux qui avaient décidé de rester, se battre, il savait que sa présence se pouvait plus sagace dans d’autres coins du mondes. Cela faisait plus d’une centaine d’années que son flair ne l’avait pas trompé.
Cela n’allait pas commencer maintenant, à l’orée d’un conflit éthique et religieux sur le point d’exploser dans tout le sekai.
Le chien Hurlant, quelques heures plus tard.
Son deuil encore en étendard, il se décida à s’arrêter dans cette taverne aux odeurs accueillante de tanins et de viandes. Il s’était décidé, veilleur, oui, mais avec sa liberté d’agir en son âme et conscience. Il ferait le nécessaire. Il portait, pour une fois, un manteau noir, signe évident chez le Lycan qu’il portait encore le regret de ses morts. De solides bottes cloutées, un pantalon de facture moyenne, rien d’autre qu’un grand vieillard grisonnant qui entrait dans une taverne pleine, et regorgeant d’activités plus intéressantes que le remarquer entrer.
Il commanda au serveur une boisson d’alcool frelaté, et se détendit sur la chaise trop petite pour son gabarit. C’est là que les ennuis commencèrent. Une bande en plein milieu de la taverne, disposait des cartes dans un ordre précis qui lui échappait. Sauf que l’odeur de pisse, de boissons puis celle de la peur réveillèrent le centenaire lorsqu’une choppe s’écrasa sur son front, souillant ses habits. Changement d’ambiance assez soudain mais Myrandal n’était pas le genre à envenimer les situations, surtout en pensant au pauvre aubergiste. Si le porteur de tempête s’en mêlait vraiment, il devrait changer tout son mobiliers, et peut être reconstruire quelques murs… Tandis que tout le reste de la taverne retenait son souffle en voyant les quatre individus s’empoignaient, il enlèva son manteau, dévoilant sa chemise, noire elle aussi, mouillée, elle moulait les muscles saillants du lycan qui poussait de la fonte chaque fois qu’il sentait la moutarde lui monter au nez… Et le problème présent, était qu’il n’avait pour altère, que les agitateurs qui profitaient d’une certaine passivité des autochtones, probablement habitués ou apeurés au vue de l’odeur qu’il percevait de la salle. Enfin, il s’arrêta sur une table, sa grande ombre voilant le paysage de l’ange, elle, elle ne sentait pas pareil que les autres mais avait-il envie de d’en découvrir plus ? Pour le moment, il avait d’autres chats à fouetter …
Il s’approcha des joueurs, en attrapa un de la dextre, et un autre de la senestre. Les deux autres s’arrêtèrent devant le spectacle. On venait de soulever plus de quatre vingt kilos de barbarques comme si c’était rien, et en plus, à bout de bras, et le lycan affichait son sourire carnassier. Le temps se suspenda quelques instants dans les bagarres du bar.
- Si ces messieurs veulent bien prendre le temps de discuter, je suis sûr qu’il ‘ya mieux à faire que d’importuner les autres clients de leur partie de carte mal engage… A moins que vous ne vouliez sortir pour en discuter ?
Le
Ce qui était sûr, c’était que sa colère était palpable. L’atmosphère prête à éclater. Des tremblements prenaient tout son corps qui ne voulait qu’une chose : Retourner à son état naturel de Loup Garou. Ses yeux s’illuminèrent d’un jaune pour le moins inquiétant.
- Bien sûr, sortir sans faire plus d’esclandre pourrait aussi être une option pour le moins sage et avisée … Ca vaut pour tout ceux dont s'amuser consiste à mettre son poing dans la gueule du voisin ... .
Noble de La République
La Perfectionniste
Messages : 27
crédits : 131
crédits : 131
La situation allait dégénérer. Son instinct de conservation bien rodé s’emballait franchement devant la vue de ce colosse tremblant ; et elle avait le pressentiment que ce n’était pas à cause du poids des agitateurs coincés dans ces énormes bras. Le reste des bagarreurs l’avaient d’ailleurs bien compris : un silence pesant s’était installé dans la salle enfumée et certains, encore assez sobres pour réfléchir, sortaient en courant afin d’éviter de se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment. Tandis que la Pléiade se déplaçait prudemment, pas à pas, le dos collé au mur de la taverne afin de se rapprocher de la sortie, elle gardait ses yeux rivés sur lui. Elle attendait le coup d’envoi dans une position souple qui lui accordait une meilleure mobilité. La Perfectionniste prit néanmoins quelques secondes pour observer l’homme grisonnant. Plus grand qu’elle malgré sa taille déjà supérieure à la moyenne, il était très musclé et ses traits lui donnaient davantage l’impression d’être en face d’une bête féroce plutôt que d’un humain. Un être maudit ? Un hybride ? Voilà une piste intéressante…
L’ange réfléchissait en parallèle à une stratégie. D’un côté, il lui suffisait de faire quelques pas sur sa gauche pour atteindre la porte, ce qui la mettait hors de danger d’un éclatement de violence imminent, d’autant plus qu’elle était maintenant face au groupe et pouvait observer à loisir le « pacificateur ». De l’autre, elle réalisait que sa mission de repérage était – au moins partiellement – une réussite ; il fallait maintenant mettre à l’épreuve son candidat. Même si celui-ci n’était pas au courant qu’il postulait pour le poste qu’elle proposait…
Elle se concentra pour entrer dans l’esprit d’un des ivrognes immobiles devant le Cerbère. Pour se faire, elle se rapprocha d’eux et toucha l’épaule de sa cible, activa sa magie, puis lança son sort de contrôle mental dans son esprit affaibli par l’alcool au moment où elle prit la parole de sa voix mélodieuse :
- Je pense qu’il a raison. Sortons dehors pour calmer les choses. Une bonne discussion pour vous expliquer sera bien plus productive qu’un… règlement de comptes.
Elle glissa un regard au Géant. Ses yeux brillaient d’une lueur fauve qui lui donna la chair de poule et lui évoqua, dans un souvenir-éclair qui ne dura pas plus d’une seconde, ses pouponnières antiques où elle s’occupait des créatures façonnées par le Forgeron. Certaines étaient déjà maudites depuis longtemps par les Titans ; son Maître, récupérant parfois des spécimens, s’amusait ensuite à expérimenter des croisements ou à tester les limites de la malédiction… L’éclat mordoré de leurs yeux l’avait longtemps bouleversée puisqu’il devenait le magnifique symbole de leur destin funeste. L’intensité qu’elle y décelait renforçait considérablement leur beauté.
Elle prit alors son courage à deux mains puis commanda mentalement au soiffard qu’elle contrôlait : Attaque moi. C’était un pari très risqué ; elle refreina sa peur avec courage, gardant sa concentration au maximum afin de se défendre magiquement au cas où tout ne se passait pas comme elle l’imaginait. Elle espérait que son candidat réagirait en sa faveur. Selon sa manière de gérer la situation, elle pourrait ensuite entamer une discussion plus approfondie une fois la tension redescendue – si c’était bien possible… N’était-elle pas en train d’agir de manière suicidaire ? Son instabilité de ces derniers mois avait-elle corrompu son âme, au point de la rendre déraisonnable ? Elle repoussa très vite ces pensées.
L’ange était au cœur d’un maëlstrom ; tout était calme en apparence alors que le danger l’encerclait. Pire encore, voyant le visage de sa marionnette se congestionner et pivoter vers elle, c’était elle qui provoquait l’orage, dans un acte de pure folie. Celui-ci repoussa violemment la main qu’elle avait posé sur son épaule et serra le poing pour la frapper. L’adrénaline attisait naturellement ses sens : le temps semblait ralenti pour la Perfectionniste. Elle attendit pourtant le dernier moment pour activer sa magie de Lumière afin de créer un bouclier protecteur autour d’elle. Histoire d’encaisser le coup si celui-ci venait.
Message n°2L’ange réfléchissait en parallèle à une stratégie. D’un côté, il lui suffisait de faire quelques pas sur sa gauche pour atteindre la porte, ce qui la mettait hors de danger d’un éclatement de violence imminent, d’autant plus qu’elle était maintenant face au groupe et pouvait observer à loisir le « pacificateur ». De l’autre, elle réalisait que sa mission de repérage était – au moins partiellement – une réussite ; il fallait maintenant mettre à l’épreuve son candidat. Même si celui-ci n’était pas au courant qu’il postulait pour le poste qu’elle proposait…
Elle se concentra pour entrer dans l’esprit d’un des ivrognes immobiles devant le Cerbère. Pour se faire, elle se rapprocha d’eux et toucha l’épaule de sa cible, activa sa magie, puis lança son sort de contrôle mental dans son esprit affaibli par l’alcool au moment où elle prit la parole de sa voix mélodieuse :
- Je pense qu’il a raison. Sortons dehors pour calmer les choses. Une bonne discussion pour vous expliquer sera bien plus productive qu’un… règlement de comptes.
Elle glissa un regard au Géant. Ses yeux brillaient d’une lueur fauve qui lui donna la chair de poule et lui évoqua, dans un souvenir-éclair qui ne dura pas plus d’une seconde, ses pouponnières antiques où elle s’occupait des créatures façonnées par le Forgeron. Certaines étaient déjà maudites depuis longtemps par les Titans ; son Maître, récupérant parfois des spécimens, s’amusait ensuite à expérimenter des croisements ou à tester les limites de la malédiction… L’éclat mordoré de leurs yeux l’avait longtemps bouleversée puisqu’il devenait le magnifique symbole de leur destin funeste. L’intensité qu’elle y décelait renforçait considérablement leur beauté.
Elle prit alors son courage à deux mains puis commanda mentalement au soiffard qu’elle contrôlait : Attaque moi. C’était un pari très risqué ; elle refreina sa peur avec courage, gardant sa concentration au maximum afin de se défendre magiquement au cas où tout ne se passait pas comme elle l’imaginait. Elle espérait que son candidat réagirait en sa faveur. Selon sa manière de gérer la situation, elle pourrait ensuite entamer une discussion plus approfondie une fois la tension redescendue – si c’était bien possible… N’était-elle pas en train d’agir de manière suicidaire ? Son instabilité de ces derniers mois avait-elle corrompu son âme, au point de la rendre déraisonnable ? Elle repoussa très vite ces pensées.
L’ange était au cœur d’un maëlstrom ; tout était calme en apparence alors que le danger l’encerclait. Pire encore, voyant le visage de sa marionnette se congestionner et pivoter vers elle, c’était elle qui provoquait l’orage, dans un acte de pure folie. Celui-ci repoussa violemment la main qu’elle avait posé sur son épaule et serra le poing pour la frapper. L’adrénaline attisait naturellement ses sens : le temps semblait ralenti pour la Perfectionniste. Elle attendit pourtant le dernier moment pour activer sa magie de Lumière afin de créer un bouclier protecteur autour d’elle. Histoire d’encaisser le coup si celui-ci venait.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum