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Noble de La République
Arès B. Wessex
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Info personnage
Race: Humain x Elfe
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B
Un garde du corps, une connaissance de longue date, un pion de son paternel. Pour Arès, Konrad Lightborn n’était absolument rien de tout cela, non. Il était plutôt un grand ami, l’un des meilleurs pour être précis. Une personne en qui le Maire de Courage pouvait avoir une entière confiance. Il le savait, sa loyauté était infaillible et, c’était très certainement réciproque. Même si le bâtard des Wessex aimait se servir des personnes qui l’entourait pour parvenir à ses fins, ce n’était pas le cas de certaines personnes, comme Kieran, Leonora ou, dans ce cas précis, le fils Lightborn. Et donc, c’était bien pour cette raison que le Blaiddyd se déplaçait personnellement au domicile de son ami, qui est aussi le commissaire de sa ville.
Mais, pourquoi ? Eh bien, c’était très simple. Deux des Officiers de Courage, l’Élite de l’Élite, avaient mené une enquête sur un réseau de contrebande Couragéen : La Mafia et, qui en était à sa tête ? Russel Lightborn. Il l’était, oui, avant de se faire arrêter par Goldfinger et Killfinger.
« Bonjour ma chère Olga ! Tiens, prends ça, c’est cadeau ! » Fit Arès, alors que la femme de son ami lui ouvrit la porte, tandis qu’il se tenait juste devant. Il lui tendit un bouquet de fleurs avec un grand sourire, des fleurs venant de son jardin personnel. « Konrad est-il ici ? J’ai besoin de le voir, c’est urgent. » Intima-t-il, tout en laissant son regard océanique capter l’attention de son interlocutrice. Cette dernière fit un mouvement de tête, tout en souriant au bâtard elfique et, l’invita à entrer mais, avant d’entrer, Arès se retourna vers Hélios, Protecteurs d’Ébène, mais aussi petit frère d’Olga Lightborn.
« Hélios ! Je te laisse avec ta chère sœur, le temps que je rende visite au commissaire. Assure-toi que personne ne rôde dans les parages et, dans le cas contraire… Tue-le ! » Ordonna Arès, avant de passer juste à côté d’Olga, avec un léger sourire et en faisant un signe de la tête, par pure politesse. Il laissa donc les Blazewhril derrière lui et, se dirigea en direction du bureau de Konrad, dans son domicile.
Une fois devant le bureau du Lightborn, le Maire ne perdit pas ses bonnes -fausse- manières de noble de la République et, il frappa trois fois, avant d’entrer. Il donna un rythme particulier à ses frappes, un rythme que seul Konrad pouvait reconnaître et donc, ce dernier savait qu’il s’agissait d’Arès. Il y avait une certaine complicité entre ces deux hommes, étant donné qu’ils travaillaient ensemble pour avoir la mainmise sur Courage et, aujourd’hui, le Maire a plusieurs idées en tête pour étendre son pouvoir sur la ville. La première idée parle évidemment de la Mafia.
« Monsieur le Commissaire ! C’est un véritable plaisir de vous avoir face à moi. » Commença Arès, rigolant légèrement à ses paroles, avant de venir s’asseoir face à lui, tout en reprenant un ton sérieux et en lui serrant la main. Il se racla la gorge et recommença. « Plus sérieusement, tu parviens à prendre tes marques ? Tout se passe bien avec ce travail ? Enfin, je ne doute pas que tout aille bien, si je t’ai nommé à la tête des Officiers de Courage, c’est bien parce que je te fais confiance. Bref, si je suis venu jusqu’à ton domicile, ce n’est ni pour cueillir les pâquerettes, ni pour enfiler des perles. » Continua le Maire de Courage, laissant la parole à son interlocuteur, non seulement pour observer sa réaction, mais aussi pour lui laisser le temps d’assimiler et de comprendre où il voulait en venir.
Après une brève attente, il reprit la parole, mais pas n’importe comment, non. Il laissa le bois de son siège grincer contre le sol, puis alla à la fenêtre la plus proche, qui donnait une vue imprenable sur… sur ce que Konrad voulait que l’on voie. Il se déplaçait lentement, d’un pas assuré et d’un air déterminé, les mains dans le dos, puis, de ses prunelles océaniques, il scrutait l’horizon.
« J’ai deux points à aborder avec toi. Le premier peut se gérer sans le moindre souci ici. J’imagine que tu connais Pancrace Dosian et Gunnar Bremer ? Le premier est un ancien Capitaine déchu de ses fonctions et rétrogradé au rang de simple Officier, suite à l’affaire de Zelevas et à certaines des révélations qui ont été faites. Le second est actuellement un Capitaine et, ancien citoyen de Kaizoku, si je ne me trompe pas. Bref, ces deux hommes sont d’une très grande utilité et, ils ont même servi à défendre les remparts de la Maison-Bleue, lorsque feu notre Présidente, Paix à son âme, ou pas, a été tuée. J’ignore encore pourquoi ils ne veulent pas de promotion, mais bon, chacun ses choix et, j’imagine qu’ils ont leur raison. » Commença le Maire, marquant une légère pause et tournant légèrement la tête pour avoir Konrad dans son champ de vision.
« Là où je veux en venir, c’est que j’ai fait appel à eux pour résoudre une enquête et, comme je m’y attendais, ils ont brillé. Bien plus que ce que je pensais. Ils ont réussi à coincer l’un des membres de ta famille qui se révélait être le Parrain de la Mafia : Russel Lightborn. Apparemment, ils auraient aussi rencontré Eleanor, mais, je préfère la garder là où elle est actuellement. En bref, grâce à eux, nous avons la possibilité d’avoir la mainmise sur l’un des gangs de la Pègre Locale et, comme il semblerait que ce soit ta famille qui y soit le plus intégrée, je suggère que tu en prennes la tête et, au plus vite. Bien sûr, comme tu t’en doutes, ce n’est pas vraiment un choix. Mais, ne t’en fais pas, tu seras payé en compensation, bien sûr. Disons, une vingtaine de pièces d'or supplémentaires sur ton salaire ? Qu’en penses-tu ? » Demanda le Maire, tout en reportant son regard sur l’horizon. Même s’il ne lui laissait pas vraiment le choix, Konrad était libre d’accepter ou non cette demande.
« Lorsque nous en aurons fini sur ce sujet, nous pourrons parler du Projet Annihilus. » Murmura-t-il, par voix télépathique, de manière à ce que seul Konrad pût entendre.
Mais, pourquoi ? Eh bien, c’était très simple. Deux des Officiers de Courage, l’Élite de l’Élite, avaient mené une enquête sur un réseau de contrebande Couragéen : La Mafia et, qui en était à sa tête ? Russel Lightborn. Il l’était, oui, avant de se faire arrêter par Goldfinger et Killfinger.
« Bonjour ma chère Olga ! Tiens, prends ça, c’est cadeau ! » Fit Arès, alors que la femme de son ami lui ouvrit la porte, tandis qu’il se tenait juste devant. Il lui tendit un bouquet de fleurs avec un grand sourire, des fleurs venant de son jardin personnel. « Konrad est-il ici ? J’ai besoin de le voir, c’est urgent. » Intima-t-il, tout en laissant son regard océanique capter l’attention de son interlocutrice. Cette dernière fit un mouvement de tête, tout en souriant au bâtard elfique et, l’invita à entrer mais, avant d’entrer, Arès se retourna vers Hélios, Protecteurs d’Ébène, mais aussi petit frère d’Olga Lightborn.
« Hélios ! Je te laisse avec ta chère sœur, le temps que je rende visite au commissaire. Assure-toi que personne ne rôde dans les parages et, dans le cas contraire… Tue-le ! » Ordonna Arès, avant de passer juste à côté d’Olga, avec un léger sourire et en faisant un signe de la tête, par pure politesse. Il laissa donc les Blazewhril derrière lui et, se dirigea en direction du bureau de Konrad, dans son domicile.
Une fois devant le bureau du Lightborn, le Maire ne perdit pas ses bonnes -fausse- manières de noble de la République et, il frappa trois fois, avant d’entrer. Il donna un rythme particulier à ses frappes, un rythme que seul Konrad pouvait reconnaître et donc, ce dernier savait qu’il s’agissait d’Arès. Il y avait une certaine complicité entre ces deux hommes, étant donné qu’ils travaillaient ensemble pour avoir la mainmise sur Courage et, aujourd’hui, le Maire a plusieurs idées en tête pour étendre son pouvoir sur la ville. La première idée parle évidemment de la Mafia.
« Monsieur le Commissaire ! C’est un véritable plaisir de vous avoir face à moi. » Commença Arès, rigolant légèrement à ses paroles, avant de venir s’asseoir face à lui, tout en reprenant un ton sérieux et en lui serrant la main. Il se racla la gorge et recommença. « Plus sérieusement, tu parviens à prendre tes marques ? Tout se passe bien avec ce travail ? Enfin, je ne doute pas que tout aille bien, si je t’ai nommé à la tête des Officiers de Courage, c’est bien parce que je te fais confiance. Bref, si je suis venu jusqu’à ton domicile, ce n’est ni pour cueillir les pâquerettes, ni pour enfiler des perles. » Continua le Maire de Courage, laissant la parole à son interlocuteur, non seulement pour observer sa réaction, mais aussi pour lui laisser le temps d’assimiler et de comprendre où il voulait en venir.
Après une brève attente, il reprit la parole, mais pas n’importe comment, non. Il laissa le bois de son siège grincer contre le sol, puis alla à la fenêtre la plus proche, qui donnait une vue imprenable sur… sur ce que Konrad voulait que l’on voie. Il se déplaçait lentement, d’un pas assuré et d’un air déterminé, les mains dans le dos, puis, de ses prunelles océaniques, il scrutait l’horizon.
« J’ai deux points à aborder avec toi. Le premier peut se gérer sans le moindre souci ici. J’imagine que tu connais Pancrace Dosian et Gunnar Bremer ? Le premier est un ancien Capitaine déchu de ses fonctions et rétrogradé au rang de simple Officier, suite à l’affaire de Zelevas et à certaines des révélations qui ont été faites. Le second est actuellement un Capitaine et, ancien citoyen de Kaizoku, si je ne me trompe pas. Bref, ces deux hommes sont d’une très grande utilité et, ils ont même servi à défendre les remparts de la Maison-Bleue, lorsque feu notre Présidente, Paix à son âme, ou pas, a été tuée. J’ignore encore pourquoi ils ne veulent pas de promotion, mais bon, chacun ses choix et, j’imagine qu’ils ont leur raison. » Commença le Maire, marquant une légère pause et tournant légèrement la tête pour avoir Konrad dans son champ de vision.
« Là où je veux en venir, c’est que j’ai fait appel à eux pour résoudre une enquête et, comme je m’y attendais, ils ont brillé. Bien plus que ce que je pensais. Ils ont réussi à coincer l’un des membres de ta famille qui se révélait être le Parrain de la Mafia : Russel Lightborn. Apparemment, ils auraient aussi rencontré Eleanor, mais, je préfère la garder là où elle est actuellement. En bref, grâce à eux, nous avons la possibilité d’avoir la mainmise sur l’un des gangs de la Pègre Locale et, comme il semblerait que ce soit ta famille qui y soit le plus intégrée, je suggère que tu en prennes la tête et, au plus vite. Bien sûr, comme tu t’en doutes, ce n’est pas vraiment un choix. Mais, ne t’en fais pas, tu seras payé en compensation, bien sûr. Disons, une vingtaine de pièces d'or supplémentaires sur ton salaire ? Qu’en penses-tu ? » Demanda le Maire, tout en reportant son regard sur l’horizon. Même s’il ne lui laissait pas vraiment le choix, Konrad était libre d’accepter ou non cette demande.
« Lorsque nous en aurons fini sur ce sujet, nous pourrons parler du Projet Annihilus. » Murmura-t-il, par voix télépathique, de manière à ce que seul Konrad pût entendre.
Noble de La République
Konrad Lightborn
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Partie 1
Le soleil était levé depuis quelques heures déjà, Konrad avait eut le temps de s'engouffrer un pain entier nappé de confiture accompagné d'une ou deux bananes. Même si ces fruits ne poussaient pas dans la région de Courage, le commissaire s'en procurait toujours une caisse lorsqu'un navire de la SSG en provenance des îles paradisiaques accostait à Courage. Le capitaine du port lui devant quelques faveurs, Konrad lui avait demandé de faire disparaitre quelques caisses des registres pour lui. C'est fou comme c'est bon les bananes. Surtout pour un goinfre comme notre homme. Oh mais ce dernier n'était point un piffre, il avait le ventre plat et dessiné pour ainsi dire, malgré tout ce qu'il dévorait. Surement sa morphologie qui le maintenait en si bonne forme à l'âge où les hommes commencent à bedonner en règle générale.
Il s'était aussitôt attelé à son sacerdoce quotidien : dansant entre affaire officielle et affaire officieuse. Pour l'heure, il était penché sur son bureau, la fenêtre entrouverte pour profiter de l'air estival. Konrad était présentement afféré à falsifier quelques lignes dans un livre de compte du port commercial. S'il aimait les bananes, c'était surtout les bouquins officiels dissimulés au fond des caisses par le capitaine du port qui lui plaisait le plus. On faisait facilement disparaitre un tonneau de stramoine, un baril de vin de Liberty ou encore un pan de soie de Kyouji d'un simple mouvement de plume. Konrad faisait cela à chaque livraison de banane, avant de renvoyer la caisse - vide, ou presque - au port.
Il était occupé à ce petit jeu comptable lorsqu'on frappa une première fois à la porte de son étude. Il glissa alors prestement le livre de compte dans un tiroir. Au second coup, il empoigna une miséricorde tirée du tiroir. Au troisième coup, il lâcha l'arme et la rangea. Au rythme du tambourinement, il avait deviné qui se présentait à lui. Dans l'encadrement de la porte apparu le maire de Courage en personne. Aussitôt, le commissaire se leva, faisant bruisser le pourpoint mordoré qu'il avait revêtit au lever. Il serra la main de son chef tout en l'écoutant attentivement.
Étant bien meilleur pour écouter que pour parler, Konrad resta muet, zieutant le maire qui entrait dans le vif du sujet, comme à son habitude. Lorsqu'il jeta un coup d'œil par la fenêtre, Konrad se rassit, fixant un point imaginaire au plafond. Il se passa une main dans sa barbe taillée court. En tant que chef des renseignements, il était bien évidemment au fait de tout ceci, mais feignit de n'en savoir rien. Finalement lorsque le maire eut terminé, le commissaire garda un instant le silence, ne montrant pas la moindre émotion face à la proposition qui lui était faite. Il ouvrait grand les yeux, simplement.
- Je connais ces deux gusses. Ils sont sous les ordres d'un de mes collègues, toujours fourrés là où il faut pas, surtout pour Dosian. En tout cas, cela leur a permis de côtoyer les puissants de ce monde, étant très souvent déplacés sur le territoire. Pour ce qui est du cousin de mon père, je suis bien au fait de ce qu'il en est advenu, sa chute a fait grand bruit dans les milieux souterrains, autant dire que ça a fait la une. J'en ai encore les oreilles qui sifflent.
Il se leva lestement pour servir deux verres de vin.
- Je dois dire que votre choix de me placer à la tête d'un de ces gangs est pour le moins... clairvoyant. Ne serait-ce que pour mon nom, mais également pour ma position officielle. Je dois vous avouer que je n'ai jamais trop aimé ces margoulins qui se croient les maitres de la ville. Mais comme on ne pourras jamais vaincre la Pègre, à l'instar d'une hydre, autant la contrôler de l'intérieur. Ça a toujours été un outil fort utile, vous en conviendrez. J'accepte.
Il tendit un verre à son patron.
Il se leva lestement pour servir deux verres de vin.
- Je dois dire que votre choix de me placer à la tête d'un de ces gangs est pour le moins... clairvoyant. Ne serait-ce que pour mon nom, mais également pour ma position officielle. Je dois vous avouer que je n'ai jamais trop aimé ces margoulins qui se croient les maitres de la ville. Mais comme on ne pourras jamais vaincre la Pègre, à l'instar d'une hydre, autant la contrôler de l'intérieur. Ça a toujours été un outil fort utile, vous en conviendrez. J'accepte.
Il tendit un verre à son patron.
CENDRES
Personnages similaires à Konrad
Tenax (Those about to Die) - Lord Larys (House of the Dragon) - Sigismund Dijkstra (The Witcher) - Takeshi Kovacs (Altered Carbon) - Syril Karn (Andor) - Marcus (Arcane) - Doug Stamper (House of Cards)
Thème musical de Konrad
Noble de La République
Arès B. Wessex
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Info personnage
Race: Humain x Elfe
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« Putain ouais, faut dire que Russel il a bien fait le con, comme je m’y attendais. Je ne vais pas dire que j’le savais, loin de là. Mais, je me doutais que quelque chose n’allait pas, surtout que cela faisait bien longtemps, depuis l’exil de mon Père, que l’on ne l’avait pas vu en ville. » Commença à répondre Arès, faisant une légère pause, avant de revenir s’asseoir face à son interlocuteur. « Mais, tu vois, maintenant que j’ai coincé ce fils de pute, une nouvelle opportunité d’avancer un peu plus dans notre quête s’offre à nous. Je refuse que la Reine Écarlate ait la mainmise sur toute la ville, dans son intégralité. Enfin, d’un autre côté, ça m’arrange énormément qu’elle ait ces chiens de la casse sous son contrôle, soyons honnête. Cependant… » Continua le Maire, marquant cette légère pause par la sortie d’un couteau papillon, qu’il ouvrit pour le faire tournoyer entre ses doigts, avec une certaine dextérité que l’on ne lui donnerait pas aux premiers abords.
« Cependant, ce que je n’accepte pas, c’est de ne pas pouvoir avoir le nez dans les réseaux souterrain. Tu le sais, mieux que quiconque, mais je suis un maniaque du contrôle et, qui dit obsession pour le contrôle, dit que je peux en être malade si je ne l’ai pas partout et, je ne te cache pas que cette situation me rend terriblement anxieux. » Fit-il, tout en continuant de jouer avec sa lame, la passant délicatement entre ses doigts sans jamais s’écorcher. Puis, à un moment, il stoppa, fixant d’un seul coup son interlocuteur dans les yeux. Son regard océanique le scrutait et, il ne cachait même pas ses véritables intentions. Après tout, il lui faisait confiance.
« C’est pour ça que, dès demain, nous descendrons toi et moi voir ta chère cousine et, bien sûr, nous la convaincrons de bien vouloir travailler avec nous… Enfin, avec toi. Tu es chef des Protecteurs d’Ébènes, tu es un expert en renseignement. Je ne me souviens même pas d’une seule fois où tu m’as déçu et, à l’heure actuelle, même tes hommes ne savent pas que tu les chapotes, si je ne me trompe pas. Alors, je suis certain que tu sauras rester discret lorsqu’il s’agit de contrôler discrètement une raison de contrebande, pas si connue que cela en plus. Je ne pense pas que Dosian et Bremer parleront de ce qu’ils savent et, dans le cas contraire, je m’assurerai que leur silence soit bien acheté. » Continua le bâtard elfique, ne dissimulant même plus ce sourire. Il était rare qu’il montre son vrai visage et, pour ainsi dire, c’était bien la première fois depuis longtemps.
Il était tellement perdu dans son discours qu’il n’avait même pas vu le verre que lui avait tendu le Commissaire Lightborn. Il s’empressa donc de le saisir et, d’en boire le contenu, d’une traite, comme à son habitude. C’était du vin, oui et, il n’en avait visiblement rien à branler, comme à son habitude.
« Excellent ton vin, d’où vient-il ? Ce n’est pas celui des De Casteille par hasard ? Charmante femme, d’ailleurs. » Demanda Arès, posant son verre sur la table. Il le fit tomber -en faisant exprès-, puis il reprit la parole.
« Heureusement qu’il était vide. » S’exclama-t-il, intimant discrètement qu’il n’était pas contre en avoir un peu plus. Il n’attendit même pas la réponse de son interlocuteur, qu’il recommença à parler. Visiblement, lorsqu’il était lancé, il était inarrêtable.
« Bon, nous sommes donc d’accord ? On te place à la tête de la Mafia pour bien baiser les autres gangs de la Pègre ? Oh, une guerre de Gang ne serait d’ailleurs certainement pas de refus, même si cela doit mettre en danger certains habitants. Je saurai précisément où nous pourrions la déclencher, pour que mes intérêts soient… comment dire… assouvi ? » Expliqua-t-il, parlant évidemment des quartiers shoumeïens.
« Enfin, nous n’en sommes pas encore là, hein. Nous en discuterons demain avec Eleanor Lightborn, si tu le veux bien. » Conclut-il, laissant désormais et surtout, enfin, la parole à Konrad.
« Cependant, ce que je n’accepte pas, c’est de ne pas pouvoir avoir le nez dans les réseaux souterrain. Tu le sais, mieux que quiconque, mais je suis un maniaque du contrôle et, qui dit obsession pour le contrôle, dit que je peux en être malade si je ne l’ai pas partout et, je ne te cache pas que cette situation me rend terriblement anxieux. » Fit-il, tout en continuant de jouer avec sa lame, la passant délicatement entre ses doigts sans jamais s’écorcher. Puis, à un moment, il stoppa, fixant d’un seul coup son interlocuteur dans les yeux. Son regard océanique le scrutait et, il ne cachait même pas ses véritables intentions. Après tout, il lui faisait confiance.
« C’est pour ça que, dès demain, nous descendrons toi et moi voir ta chère cousine et, bien sûr, nous la convaincrons de bien vouloir travailler avec nous… Enfin, avec toi. Tu es chef des Protecteurs d’Ébènes, tu es un expert en renseignement. Je ne me souviens même pas d’une seule fois où tu m’as déçu et, à l’heure actuelle, même tes hommes ne savent pas que tu les chapotes, si je ne me trompe pas. Alors, je suis certain que tu sauras rester discret lorsqu’il s’agit de contrôler discrètement une raison de contrebande, pas si connue que cela en plus. Je ne pense pas que Dosian et Bremer parleront de ce qu’ils savent et, dans le cas contraire, je m’assurerai que leur silence soit bien acheté. » Continua le bâtard elfique, ne dissimulant même plus ce sourire. Il était rare qu’il montre son vrai visage et, pour ainsi dire, c’était bien la première fois depuis longtemps.
Il était tellement perdu dans son discours qu’il n’avait même pas vu le verre que lui avait tendu le Commissaire Lightborn. Il s’empressa donc de le saisir et, d’en boire le contenu, d’une traite, comme à son habitude. C’était du vin, oui et, il n’en avait visiblement rien à branler, comme à son habitude.
« Excellent ton vin, d’où vient-il ? Ce n’est pas celui des De Casteille par hasard ? Charmante femme, d’ailleurs. » Demanda Arès, posant son verre sur la table. Il le fit tomber -en faisant exprès-, puis il reprit la parole.
« Heureusement qu’il était vide. » S’exclama-t-il, intimant discrètement qu’il n’était pas contre en avoir un peu plus. Il n’attendit même pas la réponse de son interlocuteur, qu’il recommença à parler. Visiblement, lorsqu’il était lancé, il était inarrêtable.
« Bon, nous sommes donc d’accord ? On te place à la tête de la Mafia pour bien baiser les autres gangs de la Pègre ? Oh, une guerre de Gang ne serait d’ailleurs certainement pas de refus, même si cela doit mettre en danger certains habitants. Je saurai précisément où nous pourrions la déclencher, pour que mes intérêts soient… comment dire… assouvi ? » Expliqua-t-il, parlant évidemment des quartiers shoumeïens.
« Enfin, nous n’en sommes pas encore là, hein. Nous en discuterons demain avec Eleanor Lightborn, si tu le veux bien. » Conclut-il, laissant désormais et surtout, enfin, la parole à Konrad.
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Konrad Lightborn
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Partie 2
Cela faisait une éternité que Konrad n'avait pas vu sa cousine germaine, Eleanor. Il savait le lien qui unissait Arès à la vampire, et préférait en effet aller à sa rencontre en compagnie du maire de Courage, tant les vampires ne lui inspiraient pas confiance, même s'ils portaient le même nom. Qui plus est, il savait pertinemment qu'après la chute du patriarche, la jeune héritière se montrerait particulièrement imprévisible. Konrad n'aimait tout bonnement pas frayer avec ce genre d'individus, mais il le devait, pour accomplir la tâche qui lui incombait à présent : reprendre la main sur ce gang, même si ce n'étaient que des petites frappes.
Il ignora cependant les questions rhétoriques du patricien sur le vin, sachant pertinemment que ce n'était pas homme à discuter sommellerie. Surtout que le maire enchaina aussitôt. De surcroit ce n'était pas le vin de Casteille, pour la simple raison que le commissaire n'était pas grand amateur de tels millésimes, n'étant pas regardant sur les bouteilles qu'il s'offrait, n'en buvant jamais seul. Même un picrate faisait l'affaire pour tout dire. Enfin, il n'en dit rien à Arès, puisqu'ils se fichaient tout deux de ce qu'ils pouvaient bien boire. Il lui en resservi néanmoins une coupe.
Konrad se posta contre l'encorbellement de l'unique fenêtre du bureau tout en écoutant les verbosités de son maitre qui se perdait déjà à rêver, ourdissant dors et déjà des plans, tel était l'homme qu'il servait. Un mouvement à l'extérieur attira l'attention du commissaire. Sur la placette sis devant la maisonnée, Hélios Blazewhirl s'avança prestement vers un individu encapuchonné qui s'avançait. Une parle fut échangée et le Protecteur le laissa passer. Mais l'homme mystérieux n'alla pas jusqu'à la maison, il se posta plutôt près du muret attenant à la maison puis repartit comme il était venu. L'individu, aussi étrange fut-il, travaillait indirectement pour Konrad, ayant glissé une note entre deux pierres du muret, à un endroit désigné par le commissaire. C'était un informateur.
- Vous avez loupé un exemple de l'efficacité de mon réseau, à l'instant. Je viens d'avoir des nouvelles d'un de mes informateurs, un mendiant posté aux abords de la Grand Place. Si le vagabondage est certe interdit, je ferme les yeux sur ce type, et en échange d'une ou deux piécettes, il me rapporte les allées et venues des échevins vivant sur cette place. Et puis comme de temps à autres les aristos viennent à se plaindre de sa présence pourtant discrète, je le fait déplacer sur l'avenue marchande d'où il me rapporte des nouvelles tout aussi croustillantes. Il souffla du nez. Enfin bref, tout ça pour dire que je n'ai même pas besoin de sortir de chez moi pour savoir ce qu'il se passe dans votre ville... Que ce soit les orphelins, mes propres hommes, des gardes personnels circonvenus, d'avides marchands, mendiants et bien d'autres, ma toile est resserrée. Je crois même avoir eut des nouvelles sur ce que vous avez mangé hier soir, monsieur.
- Bon, quoiqu'il en soit, si Eleanor se montre... conciliante, les petites frappes qu'elle a sous son commandement viendront enrichir ma collection. Mais vous n'êtes pas du genre à vous déplacer personnellement uniquement pour m'informer de la course à prendre, monsieur.
Il l'invitait par là à entrer dans le vif du sujet. Il devait aller faire quelques emplettes avec Olga et il ne voudrait pas la faire attendre de trop. Mais il ne le dirait pas à Arès, il pourrait se froisser. Konrad revint vers lui pour s'installer dans son fauteuil, terminant doucement sa coupe de vin. Il fixait toujours un point imaginaire sur le mur.
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Personnages similaires à Konrad
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Thème musical de Konrad
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Race: Humain x Elfe
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Rang: B
« Bien, bien, bien, tu vois, c’est exactement ce que je veux entendre. Tu sais tout, tout sur tout, même ce que j’ai mangé hier soir. D’ailleurs, c’est flippant, mais passons. Tu vois, je me fiche bien de comment tu arrives à avoir ces informations, tant que je les aie. Tout cela, l’espionnage, le renseignement, les enquêtes, c’est ton métier, pas le mien. Tu me trouves les infos et, je les exploite, c’est aussi simple que cela. » Répondit Arès, du tac au tac. Il marqua tout de même une légère pause, reprenant son souffle et, continuant de réfléchir à comment il avait eu vent de ce que le Maire avait mangé hier soir.
« En tout cas, fais attention à ne pas devenir plus puissant que moi, hein. » Fit-il, en rigolant légèrement. Un rire réellement amer. Même si le bâtard elfique lui accordait une pleine confiance, il ne savait pas de quel genre d’information il pouvait se servir pour le faire chanter. Il restait assez paranoïaque, tout de même. Mais bon, l’heure n’était pas à la méfiance, elle était à tout autre chose.
« Bref, trêve de plaisanterie. Effectivement, je suis le Maire et, un Maire ne se déplace pas personnellement pour ce genre de broutille. La Pègre, après tout, je m’en branle royalement, tant qu’elle est calme. Alors, nous parlerons des détails demain avec cette chère Eleanor et après, on avisera. » Commença le bâtard elfique, marquant une légère pause. Durant cette dernière, il se leva, tout en déplaçant son assise pour avoir suffisamment de place. Il regarda son interlocuteur, de son regard océanique, puis il fit un signe de la tête, lui intimant de le suivre à son tour. Il alla directement se placer devant la fenêtre, la même que précédemment, offrant une magnifique vue sur le paysage. Le soleil était à son Zénith, dans un ciel dégagé, offrant sa lueur éclatante à la surface de l’Océan qui s’étendait à perte de vue, laissant ce dernier dans une couleur magnifiquement claire, se fondant presque avec le ciel.
« Le Projet Annihilus donc, je ne peux pas t’en parler ici parce que, comme tu t’en doutes, c’est un projet secret. Pour le moment, je suis le seul au courant, même Marcus ne sait rien. » Commença Arès, tout en déposant l’une de ses mains sur l’épaule de son interlocuteur, qui était à sa gauche. Pourquoi faisait-il cela ? Eh bien, c’était très simple, le Maire comptait user de sa magie pour les faire partir d’ici. Les prunelles azur du fils batard des Wessex s’illuminèrent, adoptant la même couleur que sa magie de lumière, une lueur éclatante qui pourrait faire rougir les femmes les plus compliquées. Puis, les protagonistes disparurent dans un écran de fumée lumineuse.
Dans la seconde qui suivit, le Commissaire des Officiers de Courage ainsi que le Maire de cette même ville se retrouvèrent dans la cale d’un navire. Mais, cette pièce, si on pouvait appeler cela comme ça, était particulière. Déjà, le revêtement sur les murs était en acier, un acier poli et presque miroitant, et, rien ne pouvait faire penser que l’on était dans un bateau. Aussi, cette pièce semblait prendre l’intégralité de l’espace disponible à l’intérieur de la coque, sous le pont mais aussi sous le château arrière. En outre, c’était l’endroit parfait et rêvé pour mettre le plan d’Arès à exécution. Un plan qui lui tenait particulièrement à cœur et pour diverses raisons. Mais, avant d’en dire plus à ce sujet, le Maire avait quelques explications à confier à son ami.
« Bien, nous voici dans la calle d’un Navire. Impressionnant, n’est-ce pas ? Ce bateau est, comme tu t’en doutes, sorti tout droit de mon esprit. C’est en quelque sorte, un laboratoire flottant. Mais, ne t’inquiète pas, ce n’est pas comme le parangon de Justice. Ici, ce sont simplement les murs intérieurs qui possèdent une petite plaque en acier, afin de dissimuler la véritable nature de cet endroit aux personnes qui travailleront plus tard ici. Bien, maintenant que je t’ai dit l’essentiel, je vais passer aux explications du Projet en question. » Expliqua le Wessex.
Il se mit ensuite en marche, tournant en rond dans cette calle qui, malgré le fait qu’elle soit légèrement étroite, car oui, ça reste l’intérieur d’un Navire, il y avait une certaine place. Puis il réfléchissait attentivement aux mots qu’ils choisiraient d’employer pour parler du fameux Projet Annihilus.
« Alors, le Projet Annihilus n’a avant tout rien à voir avec le Projet Palladium. On peut vite perdre le contrôle sur ce genre d’arme, n’est-ce pas. Même si l’idée de mettre des prothèses à mes Protecteurs m’a déjà traversé l’esprit, bien sûr. Bref. Ce que je souhaiterais, c’est trouver un moyen de contenir d’éventuelles émeutes causées par l’Ordre de la Chouette ou même mieux, de détruire les vies shoumeïennes souillant ma ville de leurs immondes existences. Enfin, excepté celle de dame Léonora, bien sûr. Alors, à ton avis, qu’ai-je en tête, mon ami ? » Questionna Arès, regardant son interlocuteur droit dans les yeux. Lui avait déjà une petite idée de ce qu’on pouvait faire dans ce laboratoire flottant, et son interlocuteur alors ?
« En tout cas, fais attention à ne pas devenir plus puissant que moi, hein. » Fit-il, en rigolant légèrement. Un rire réellement amer. Même si le bâtard elfique lui accordait une pleine confiance, il ne savait pas de quel genre d’information il pouvait se servir pour le faire chanter. Il restait assez paranoïaque, tout de même. Mais bon, l’heure n’était pas à la méfiance, elle était à tout autre chose.
« Bref, trêve de plaisanterie. Effectivement, je suis le Maire et, un Maire ne se déplace pas personnellement pour ce genre de broutille. La Pègre, après tout, je m’en branle royalement, tant qu’elle est calme. Alors, nous parlerons des détails demain avec cette chère Eleanor et après, on avisera. » Commença le bâtard elfique, marquant une légère pause. Durant cette dernière, il se leva, tout en déplaçant son assise pour avoir suffisamment de place. Il regarda son interlocuteur, de son regard océanique, puis il fit un signe de la tête, lui intimant de le suivre à son tour. Il alla directement se placer devant la fenêtre, la même que précédemment, offrant une magnifique vue sur le paysage. Le soleil était à son Zénith, dans un ciel dégagé, offrant sa lueur éclatante à la surface de l’Océan qui s’étendait à perte de vue, laissant ce dernier dans une couleur magnifiquement claire, se fondant presque avec le ciel.
« Le Projet Annihilus donc, je ne peux pas t’en parler ici parce que, comme tu t’en doutes, c’est un projet secret. Pour le moment, je suis le seul au courant, même Marcus ne sait rien. » Commença Arès, tout en déposant l’une de ses mains sur l’épaule de son interlocuteur, qui était à sa gauche. Pourquoi faisait-il cela ? Eh bien, c’était très simple, le Maire comptait user de sa magie pour les faire partir d’ici. Les prunelles azur du fils batard des Wessex s’illuminèrent, adoptant la même couleur que sa magie de lumière, une lueur éclatante qui pourrait faire rougir les femmes les plus compliquées. Puis, les protagonistes disparurent dans un écran de fumée lumineuse.
Dans la seconde qui suivit, le Commissaire des Officiers de Courage ainsi que le Maire de cette même ville se retrouvèrent dans la cale d’un navire. Mais, cette pièce, si on pouvait appeler cela comme ça, était particulière. Déjà, le revêtement sur les murs était en acier, un acier poli et presque miroitant, et, rien ne pouvait faire penser que l’on était dans un bateau. Aussi, cette pièce semblait prendre l’intégralité de l’espace disponible à l’intérieur de la coque, sous le pont mais aussi sous le château arrière. En outre, c’était l’endroit parfait et rêvé pour mettre le plan d’Arès à exécution. Un plan qui lui tenait particulièrement à cœur et pour diverses raisons. Mais, avant d’en dire plus à ce sujet, le Maire avait quelques explications à confier à son ami.
« Bien, nous voici dans la calle d’un Navire. Impressionnant, n’est-ce pas ? Ce bateau est, comme tu t’en doutes, sorti tout droit de mon esprit. C’est en quelque sorte, un laboratoire flottant. Mais, ne t’inquiète pas, ce n’est pas comme le parangon de Justice. Ici, ce sont simplement les murs intérieurs qui possèdent une petite plaque en acier, afin de dissimuler la véritable nature de cet endroit aux personnes qui travailleront plus tard ici. Bien, maintenant que je t’ai dit l’essentiel, je vais passer aux explications du Projet en question. » Expliqua le Wessex.
Il se mit ensuite en marche, tournant en rond dans cette calle qui, malgré le fait qu’elle soit légèrement étroite, car oui, ça reste l’intérieur d’un Navire, il y avait une certaine place. Puis il réfléchissait attentivement aux mots qu’ils choisiraient d’employer pour parler du fameux Projet Annihilus.
« Alors, le Projet Annihilus n’a avant tout rien à voir avec le Projet Palladium. On peut vite perdre le contrôle sur ce genre d’arme, n’est-ce pas. Même si l’idée de mettre des prothèses à mes Protecteurs m’a déjà traversé l’esprit, bien sûr. Bref. Ce que je souhaiterais, c’est trouver un moyen de contenir d’éventuelles émeutes causées par l’Ordre de la Chouette ou même mieux, de détruire les vies shoumeïennes souillant ma ville de leurs immondes existences. Enfin, excepté celle de dame Léonora, bien sûr. Alors, à ton avis, qu’ai-je en tête, mon ami ? » Questionna Arès, regardant son interlocuteur droit dans les yeux. Lui avait déjà une petite idée de ce qu’on pouvait faire dans ce laboratoire flottant, et son interlocuteur alors ?
Noble de La République
Konrad Lightborn
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Partie 3
"C'est rappé pour la sortie avec Olga" songea le commissaire lorsqu'il compris que son maitre voulait les téléporter ailleurs. Or, il abhorrait les téléportations, ne sachant jamais où il allait atterir, et même s'il faisait passablement confiance à Arès Wessex, cette magie n'en restait pas moins désagréable et brutale aux yeux de Konrad qui souffla du nez, résigné. Il eut d'abord l'impression d'être déstabilisé avant de se rendre compte qu'il ne perdait pas l'équilibre mais que c'était l'environnement qui tanguait. Ils étaient au fond d'un navire, surement amarré au port de Courage, sans aucun doute.
Il observa alors son environnement, cherchant instinctivement du regard les issues. Ces dernières se résumant à un simple escalier grimpant vers le pont. C'était une habitude chez cet espion, dès lors qu'il pénétrait dans un lieu inconnu, son regard s'attelait à localiser les voies de secours, on ne savait jamais quand on aurait besoin de se caleter. De surcroit, cela l'avait aidé à quelques reprises par le passé, il avait donc gardé cette habitude.
Il se rendit néanmoins compte, alors que le maire introduisait son plan, que la cale - en plus d'être doublée d'acier - était encore vide, surement dans l'attente d'accueillir les... mages ou alchimistes que Konrad soupçonnait d'être destinés à cet endroit. Konrad croisa alors les bras sur sa poitrine tout en zieutant son maitre faire les cent pas. Ce p'tit bonhomme avait besoin de se défouler d'avantage, son esprit carburait en permanence et son coeur allait finir par perdre le rythme. De plus, il parlait tellement et aimait tant s'écouter palabrer que sa langue serait surement la première à lâcher.
- Je dois dire que je serai impressionné si cela venait de quiconque d'autre, monsieur. Mais ce stratagème correspond parfaitement à votre mode opératoire, à voir s'il se montrera aussi fructueux que les précédents. Pour ce qui est de sa nature même, je dois dire je vous connais suffisamment bien pour savoir que lorsque vous avez un problème, vous le supprimez, tout simplement. J'aurai donc tendance à dire que vous "extrairez" les shoumeïens de votre ville, pour employer un euphémisme.
Finalement, cette inférence tenait du truisme tant la posture du maire de Courage était claire face aux réfugiés, ayant toujours fait son possible pour freiner leur implantation. Il avait notamment incité ses Officiers, dont Konrad faisait partie, à leur mener la vie dure, tout en respectant la loi bien sûr. Mais maintenant que la politique d'accueil commençait à changer de paradigme avec le nouveau gouvernement Génova, Arès allait faire preuve de plus d'ardeur à bouter les shoumeïens en dehors de sa ville.
CENDRES
Personnages similaires à Konrad
Tenax (Those about to Die) - Lord Larys (House of the Dragon) - Sigismund Dijkstra (The Witcher) - Takeshi Kovacs (Altered Carbon) - Syril Karn (Andor) - Marcus (Arcane) - Doug Stamper (House of Cards)
Thème musical de Konrad
Noble de La République
Arès B. Wessex
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Info personnage
Race: Humain x Elfe
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B
« Toujours le mot flatteur, mon ami. » S’amusa le Maire, durant quelques instants, tout en regardant autour de lui, faisant des mouvements avec son bassin, au lieu de pivoter totalement. Puis, son regard océanique revint dans celui de Konrad, un regard déterminé, presque mauvais, étant donné le sujet abordé. Extraire les shoumeïens de la ville, précisément. Mais, vois-tu, j’ai une image à tenir. Je ne peux pas juste les massacrer gratuitement, déjà parce que le Razkaal m’attendrait, mais aussi parce que je n’ai pas l’intention de les tuer. Ils veulent venir en République ? Très bien, mais qu’ils ne viennent pas me faire chier dans ma ville. » S’exclama le bâtard elfique, tout en se retournant et, en commençant à marcher dans le laboratoire flottant.
« Déjà, il faut les parquer dans des quartiers, pour minimiser les dégâts collatéraux. C’est… disons plus ou moins le cas à l’heure actuelle, n’est-ce pas ? Mais les pousser davantage dans cette direction, les plus irréductibles qui sont déjà bien installés dans les quartiers chics, ce n’est pas impossible. Il suffit de le jouer intelligemment, de payer les contrôleurs, de les engager dans des affaires louches. Il y a un milliard de possibilités, tu vois. Et, c’est précisément là-dessus que je vais m’appuyer pour tous les entasser dans des quartiers délabrés. Les plus malins partiront d’eux-mêmes et, les plus têtus resteront. C’est là qu’intervient le projet Annihilus. » Continua Arès, tout en se retournant directement vers son ami de longue date.
Le Projet Annihilus porte bien son nom, du moins, il devrait bien le porter.
« Comme son nom l’indique, le Projet Annihilus doit… annihiler. Marrant, n’est-ce pas ? Bon, c’est peut-être extrême, mais, parfois, il faut savoir faire des sacrifices pour arriver à ses fins et, les shoumeïens sont ce genre de sacrifice. Peut-être trouveront-ils la mort ? Ce serait mérité, pour des idiots qui croient dur comme fer que les Titans sont des dieux. Des destructeurs, oui. » Palabra-t-il, tout en s’approchant de son interlocuteur, d’un pas léger, presque inaudible à l’oreille nue. Il détestait les shoumeïens, ce n’était un secret pour personne, même si son cœur penchait en ce moment même pour une ancienne shoumeïenne devenue républicaine mais, s’il devait la sacrifier pour parvenir à ses fins, il n’hésiterait pas une seule seconde.
Le Maire de Courage était un homme pragmatique. Il ne s’agissait pas seulement de ses convictions personnelles, mais bien de l’avenir de sa Nation, la République, mais aussi de sa race, l’humanité. Il savait que mettre la vie en danger de Leonora ou même de Kieran lui briserait littéralement le cœur, car ce sont des étrangers à qui il s’est attaché. Mais, il n’avait pas le choix, il n’aurait probablement pas le choix. La politique est un terrain glissant et, pour être un parfait politicien et suivre ses convictions, il faut savoir faire… des sacrifices, même si cela devait nous ronger jusqu’à notre mort.
« Les exterminés, en mettant au point une arme bactériologique afin de répandre des maladies mortelles dans les quartiers shoumeïens. Pour brouiller les pistes de l’accident voulu, il faudra probablement sacrifier des personnes… beaucoup de personne. Que ce soit des Officiers Républicains, des médecins, des espions, des Limiers ou même, des proches. Nous n’avons pas le choix, je n’ai pas le choix. Bien entendu, les scientifiques qui travailleront ici seront triés sur le volet, ne verront pas le monde extérieur tant que l’arme bactériologique n’aura pas vu le jour et, ils mourront. Ce n’est pas un choix facile que j’ai à faire, j’en suis conscient, mais, je n’ai pas le choix. Alors, qu’en penses-tu, Konrad ? » Demanda le Maire, laissant son regard capter celui de son ami de toujours. Les risques étaient présents, certes, mais, c’était pour le bien de la République. Arès en était persuadé et, c’est cela qui le rendait terriblement dangereux. Bien sûr, le risque de finir au Razkaal n'était pas exclu.
« Déjà, il faut les parquer dans des quartiers, pour minimiser les dégâts collatéraux. C’est… disons plus ou moins le cas à l’heure actuelle, n’est-ce pas ? Mais les pousser davantage dans cette direction, les plus irréductibles qui sont déjà bien installés dans les quartiers chics, ce n’est pas impossible. Il suffit de le jouer intelligemment, de payer les contrôleurs, de les engager dans des affaires louches. Il y a un milliard de possibilités, tu vois. Et, c’est précisément là-dessus que je vais m’appuyer pour tous les entasser dans des quartiers délabrés. Les plus malins partiront d’eux-mêmes et, les plus têtus resteront. C’est là qu’intervient le projet Annihilus. » Continua Arès, tout en se retournant directement vers son ami de longue date.
Le Projet Annihilus porte bien son nom, du moins, il devrait bien le porter.
« Comme son nom l’indique, le Projet Annihilus doit… annihiler. Marrant, n’est-ce pas ? Bon, c’est peut-être extrême, mais, parfois, il faut savoir faire des sacrifices pour arriver à ses fins et, les shoumeïens sont ce genre de sacrifice. Peut-être trouveront-ils la mort ? Ce serait mérité, pour des idiots qui croient dur comme fer que les Titans sont des dieux. Des destructeurs, oui. » Palabra-t-il, tout en s’approchant de son interlocuteur, d’un pas léger, presque inaudible à l’oreille nue. Il détestait les shoumeïens, ce n’était un secret pour personne, même si son cœur penchait en ce moment même pour une ancienne shoumeïenne devenue républicaine mais, s’il devait la sacrifier pour parvenir à ses fins, il n’hésiterait pas une seule seconde.
Le Maire de Courage était un homme pragmatique. Il ne s’agissait pas seulement de ses convictions personnelles, mais bien de l’avenir de sa Nation, la République, mais aussi de sa race, l’humanité. Il savait que mettre la vie en danger de Leonora ou même de Kieran lui briserait littéralement le cœur, car ce sont des étrangers à qui il s’est attaché. Mais, il n’avait pas le choix, il n’aurait probablement pas le choix. La politique est un terrain glissant et, pour être un parfait politicien et suivre ses convictions, il faut savoir faire… des sacrifices, même si cela devait nous ronger jusqu’à notre mort.
« Les exterminés, en mettant au point une arme bactériologique afin de répandre des maladies mortelles dans les quartiers shoumeïens. Pour brouiller les pistes de l’accident voulu, il faudra probablement sacrifier des personnes… beaucoup de personne. Que ce soit des Officiers Républicains, des médecins, des espions, des Limiers ou même, des proches. Nous n’avons pas le choix, je n’ai pas le choix. Bien entendu, les scientifiques qui travailleront ici seront triés sur le volet, ne verront pas le monde extérieur tant que l’arme bactériologique n’aura pas vu le jour et, ils mourront. Ce n’est pas un choix facile que j’ai à faire, j’en suis conscient, mais, je n’ai pas le choix. Alors, qu’en penses-tu, Konrad ? » Demanda le Maire, laissant son regard capter celui de son ami de toujours. Les risques étaient présents, certes, mais, c’était pour le bien de la République. Arès en était persuadé et, c’est cela qui le rendait terriblement dangereux. Bien sûr, le risque de finir au Razkaal n'était pas exclu.
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Konrad Lightborn
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Partie 4
À l'ombre de la lanterne lancinante qui plongeait les lieux dans une semi-pénombre, suffisante pour en distinguer les dimensions, le visage de Konrad Lightborn ne trahissait pas la moindre émotion, faisant honneur à l'espion qu'il était. Dissimuler ce qu'il pensait et surtout ce qu'il savait en toute circonstance constituait tout l'art de sa profession. Or, derrière sa mine atone mais attentive, bien des pensées se bousculaient, son esprit-bibliothèque traitant toutes les nouvelles informations apportées par le maire et les recoupant instinctivement avec ce qu'il savait déjà. Il cherchait également à créer des pontages mentaux entre le projet Annihilus et d'autres opérations en cours, cherchant compatibilités ou conflits là où il y en avait.
Il déboutonna alors le haut de son pourpoint, en proie à la chaleur moite de la calle. De plus, Konrad n'avait jamais été un grand marin, préférant la terre ferme aux navires houleux, ce tangage permanent ne le rendant pas malade pour autant l'indisposait tout de même. Quant aux paroles de son chef, autant dire qu'elles étaient plus qu'impressionnantes, il fallait reconnaitre qu'en développant une telle arme insidieuse, il s'abaissait au niveau des Titans, et dire qu'il les qualifiait de destructeurs alors que lui-même tenait de tels propos. Il était prêt à dévaster tout une quartier de sa ville juste pour le nettoyer de la diaspora shoumeïenne. Konrad était prêt à parier que même Sétoria Wessex n'aurait pas eut la perniciosité d'élaborer un tel plan.
Comme à son habitude, le commissaire marqua un instant de silence avant de répondre à la dernière question du maire. Tout comme l'habitus de sonder les lieux à la recherche d'issues par simple précaution, Konrad avait également la sage manie de peser et choisir ses mots avant d'ouvrir la bouche. Et si cela prenait un certain temps, cela lui permettait de ne jamais débiter de fadaises comme beaucoup le faisaient à outrance. Enfin, cela l'empêchait également de lâcher trop d'informations sans le vouloir.
- Avec le dernier projet de loi bientôt en vigueur, les réfugiés shoumeïens déjà implantés en République pourront faire venir de l'étranger leurs proches, à condition de les accueillir et qu'ils s'intègrent rapidement à notre société. Il parait évident qu'une fois en vigueur, cette loi fera voir le jour à un... déferlement de shoumeïens au sein de votre ville. Mais en éliminant rapidement et surement ceux déjà installés ici, vous coupez l'herbe sous le pied à Genova. Enfin, tout du moins cela n'empêchera pas la diaspora shoumeïenne de se développer à Liberty et Justice ou ils le sont déjà considérablement. Quoiqu'il en soit, pour mettre en œuvre votre projet, il va falloir déployer pas mal de ressources, que ce soit pour cloisonner ce quartier ou pour maitriser les émeutes qui ne manqueront pas d'éclater... Je commence justement à comprendre pourquoi vous me partagez tout cela, possédant maintes ressources allant dans ce sens. Mais si vous me permettez une critique : Ne craigniez-vous pas de perdre la confiance des hautes instances républicaines par la même occasion ? Le gouvernement Genova est en partie axé Humaniste, Monsieur. Quant au Vice-Président, je redoute son influence.
Il se frotta un œil, surement à cause de la poussière ambiante.
CENDRES
Personnages similaires à Konrad
Tenax (Those about to Die) - Lord Larys (House of the Dragon) - Sigismund Dijkstra (The Witcher) - Takeshi Kovacs (Altered Carbon) - Syril Karn (Andor) - Marcus (Arcane) - Doug Stamper (House of Cards)
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