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Noble du Reike
Ben le Bouc
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crédits : 1453
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Loyal mauvais
Rang: B - Contrôleur royal
Le Bureau des Pleurs
Feat. Les quémandeurs de sou
La nuit tombait sur le Joyau du Désert, et déjà l’effervescence de la vie nocturne de la capitale se faisait sentir. Entre les marchés nocturnes bondés et l’agitation des tavernes, le Reike ne semblait pas vouloir dormir tout de suite, le tout sous la vigilance du Palais impérial. Contrairement au reste de la ville, le siège de la couronne impériale s’était quant à lui vidé d’une bonne partie de son personnel non essentiel. Seuls restaient les gardes royaux en faction et les fonctionnaires les plus zélés.
De rares bruits troublaient le silence des lieux. Des cliquètements d’armure de soldats, qui changeaient de position et faisaient leurs rondes. Le bruit du vent qui se levait au dehors. Le crissement d’une plume sur du papier, provenant d’un bureau clos. Une pièce froide, meublée au strict minimum, à l’image de son occupant assis derrière son bureau, en train de griffonner sur un rapport. La lumière émise par la bougie se reflétait sur son crâne chauve, projetant des ombres sur son visage aux traits fermés. L’homme au long manteau brun finit par ranger le rapport sur lequel il travaillait en poussant un sifflement désapprobateur.
La journée n’était pas encore fini pour ce fonctionnaire, dont le regard s’arrêta sur une pile de missives qui trônait sur un coin de son bureau. Remplies de doléances et de demandes de subventions pour diverses raisons, et il était de son devoir de toutes les examiner pour arbitrer l’allocation, ou non, d’un budget. Une tâche qui faisait partie du quotidien du Contrôleur royal Ben le Bouc, un rituel. Un rituel journalier qu’il gardait pour la fin de la journée, quand personne ne venait le déranger. Le moment où l’officier impérial se faisait juge, jury et exécuteur.
Oh, pour sûr, certaines des demandes étaient tout à fait légitime, et méritaient une réponse positive. Beaucoup, en revanche, n’étaient qu’un ramassis de supplications indigne de vrais citoyens reikois, et le logothète au bouc grisonnant se faisait un plaisir à leur asséner un refus par retour de lettre. Ce soir, grâce à de simples mots sur un bout de papier, des vœux allaient être refusés, des rêves allaient être brisés, des ambitions allaient être écrasées face au besoin prédominant de l’Empire lui même. Seuls les plus méritants verraient les cordons de la bourse du Cœur s’ouvrir pour réaliser leurs projets.
Bienvenue au Bureau des Pleurs !
De rares bruits troublaient le silence des lieux. Des cliquètements d’armure de soldats, qui changeaient de position et faisaient leurs rondes. Le bruit du vent qui se levait au dehors. Le crissement d’une plume sur du papier, provenant d’un bureau clos. Une pièce froide, meublée au strict minimum, à l’image de son occupant assis derrière son bureau, en train de griffonner sur un rapport. La lumière émise par la bougie se reflétait sur son crâne chauve, projetant des ombres sur son visage aux traits fermés. L’homme au long manteau brun finit par ranger le rapport sur lequel il travaillait en poussant un sifflement désapprobateur.
La journée n’était pas encore fini pour ce fonctionnaire, dont le regard s’arrêta sur une pile de missives qui trônait sur un coin de son bureau. Remplies de doléances et de demandes de subventions pour diverses raisons, et il était de son devoir de toutes les examiner pour arbitrer l’allocation, ou non, d’un budget. Une tâche qui faisait partie du quotidien du Contrôleur royal Ben le Bouc, un rituel. Un rituel journalier qu’il gardait pour la fin de la journée, quand personne ne venait le déranger. Le moment où l’officier impérial se faisait juge, jury et exécuteur.
Oh, pour sûr, certaines des demandes étaient tout à fait légitime, et méritaient une réponse positive. Beaucoup, en revanche, n’étaient qu’un ramassis de supplications indigne de vrais citoyens reikois, et le logothète au bouc grisonnant se faisait un plaisir à leur asséner un refus par retour de lettre. Ce soir, grâce à de simples mots sur un bout de papier, des vœux allaient être refusés, des rêves allaient être brisés, des ambitions allaient être écrasées face au besoin prédominant de l’Empire lui même. Seuls les plus méritants verraient les cordons de la bourse du Cœur s’ouvrir pour réaliser leurs projets.
Bienvenue au Bureau des Pleurs !
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- Fonctionnement:
- Pour ce RP libre, j’aimerais vous proposer une interaction plus « formelle » avec l’administration reikoise, sous la forme d’échanges épistolaires.
Votre PJ à la possibilité d’adresser une lettre à l’attention de l’administration en répondant à ce RP. Les sujets peuvent être divers et variés, mais voici quelques exemples que j’ai en tête :
- Réclamation concernant les impôts
- Solutionner un litige dont vous avez été victime / dont vous êtes l’instigateur
- Demande de subvention pour un projet personnel / professionnel
- Délation d’un mauvais payeur
- Tout autre sujet qui vous vient en tête que que vous souhaiter porter à l’attention de l’administration
Une fois fait, Ben le Bouc vous répondra de la même manière pour accepter ou non votre demande ! N’hésitez pas à donner pleins de détails pour agrémenter votre demande, la réponse n’en sera que meilleure :p Si jamais plusieurs personnes ont postés avant une réponse de Ben le Bouc, je ferai tout en même temps dans un unique post, donc n’hésitez pas à poster quand bon vous semble
Le ton peut être humoristique ou sérieux, il n’y a pas de restrictions de rôle ou de faction tant que ça a du sens pour votre PJ d’écrire à l’administration ! Cela pourra même donner des idées de RP dans le futur, et des raisons pour nos PJ respectifs de se rencontrer si ce n’est pas déjà fait !
Amusons-nous
CENDRES
Affilié au Reike
Alaric Nordan
Messages : 324
crédits : 1610
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Et forcément, bien des lettres ne pouvaient qu'arriver en masse sur la surface boisée du Bureau des Pleurs, ainsi bien nommé. Il y avait des situations qui ne permettaient pas d'exiger une rencontre en vis à vis. La méthode écrite, bien qu'impersonnelle et plus distancielle, offrait quand même un moyen de faire remonter son mécontement. Ou juste pour faire chier les concernés ? Qui sait.
À l’attention de l’Administration Reikoise,
Je me permets de vous écrire pour exprimer mon plus profond mécontentement quant à la conduite, que je considère inacceptable, du contrôleur royal, Messire Ben le Bouc, lors de sa récente visite à la caserne de ******** à Ikusa. Servant la nation actuellement au sen des forces militaires de l'Empire, je suis accoutumé à la discipline et au respect des procédures. Cependant, ce que j’ai vécu lors de cet entretien dépasse l’entendement et requiert, à mon avis, une réévaluation sérieuse de la manière dont cet agent est formé à traiter avec les citoyens, peu importe leur situation ou leur condition !
Pour replacer les faits dans leur contexte, ce n'est pas la première fois que Messire le Bouc et moi avons été en contact. Lors de son "inspection" précédente, déjà, il avait fait preuve d’une attitude désobligeante, comme s'il se complaisait à chercher la moindre faute pour me mettre en défaut. Or, cette fois-ci, son comportement a franchi les limites de l'acceptable. Bien qu'il est vital pour l'Empire de dispenser au mieux ses ressources financières, qu'il faille garder un regard acéré sur la moindre dépense, il n'y a pas d'excuses à manquer d'un minimum de respect envers les rangs des soldats. D'ordinaire, les contrôles des casernes par les services des impôts sont délégués à des personnes au rang suffisant pour le faire. Messire le Bouc ne devait donc avoir rien à faire pour se permettre une balade d'agrément.
De ce fait, il me semble que l’on pourrait attendre de la part d’un agent de l’administration une conduite plus respectueuse. Messire le Bouc n'a pas hésité à insinuer mon manque de compétences et jouait de sa supériorité personnelle, pour régler ses comptes lors de notre précédente entrevue. Ses réflexions étaient teintées d’une malveillance claire, ce qui, selon moi, témoigne d’un manque flagrant de professionnalisme.
Je sollicite donc de votre part une enquête sur les méthodes et l’attitude de Messire le Bouci lors de ses contrôles fiscaux. Un tel manque de considération ne fait que renforcer le sentiment d’injustice chez ceux qui, comme moi, sont malmenés par son besoin viscérale de dominer les autres.
Avec toute ma modeste considération, "Alaric Nordan"
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