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Son retour en forme humaine était bien moins désagréable que sa métamorphose en animal...mais cela restait toujours désagréable, surtout cette sensation de courbature dans l'intégralité de tous les muscles et dans les os, la sensation des os entrain de raccourcir et se comprimer était quelque chose d'assez compliqué à expliquer, seul les personnes capable de changer de tailles pouvaient comprendre ce qu'elle ressentait...Et encore, la plupart des gens devaient le faire par magie et cela se passait tout en douceur pour eux, pour les lycans...ou du moins pour elle...cela était particulièrement désagréable à chaque fois.
Tournant lentement son regard sur Kila qui pensait avoir fait la bonne chose, elle croisa les bras sous sa poitrine largement plus visible que quand la chemise était simplement nouée sur son ventre. Actuellement, même si les tissus avaient mieux résisté que ce qu'elle ne pensait. Soupirant, elle passa une main dans ses cheveux avant de regarder la seconde blonde.
-Je m'en fout des ceintures...et de manière générale ils ne nous auraient pas suivie...du moins si ils comptaient rester en vie...c'est juste que rendre un truc que je vol...voilà quoi ! Est-ce que tu aimerais que l'on vienne te voir pour un diagnostic et que l'on te sorte..."ouais bah non en fait je vais aller voir une autre FMR"...
Puis Kila vint lui montrer une bourse...arquant un sourcil elle regarda ce qu'elle était en train de faire...vraiment ? Elle avait transféré l'argent des trois mecs dans une seul bourse avant de rendre les ceintures ? Elle n'était pas simplement entrain de lui montrer sa propre bourse pour essayer de la calmer ? Comment être sûr ? Certes il n'y avait pas grand-chose, en même temps à quoi s'attendre de personnes venues picoler et racoler dans une rotisserie ? Mais bon !
-Ouais ouais, ok...mais bon, ca ne change rien ! Dans le principe, on ne rend pas ce que l'on vol ! ...je fais pas ça simplement pour la blague !
Enfin elle soupira en passant l'éponge avant d'arquer un sourcil...de la carbonite ? Oui c'était sûr que si elle troquait la glace par de la carbonite, elle n'allait pas particulièrement apprécier ce qu'il allait se passer...au lieu de rendre quelques parties du corps de la jeune femme particulièrement sensible à cause du froid...elles les rendraient plutôt cassé.
-Je ne suis pas certain que la carbonite ce soit une bonne idée ...et pour l'alcool...pour l'hydromel j'ai bien une idée, il serait bon, mais peut-être un peu cher, et pour le reste, on verra en fonction de ce que tu aimes et de quoi tu as envie...tu as une idée ? Du vin ? Un bourbon ? Du cognac ? Un petit porto ?
La Louve s'y connaissait curieusement bien en alcool, probablement qu'on avait essayé de lui donner un grand nombre d'alcool différents probablement pour l'allonger plus facilement dans divers lits ou divers lieux.
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Message 24
Tous ces sons qui pouvaient être si écœurants pour la majorité des humains. Qui résonnaient dans ma mémoire, faisant remonter cette période de guerre. Mais cela devait être si douloureux pour elle. C'était plus cette partie qui me dérangeait que le spectacle macabre.
Mon regard détailla rapidement son corps à la recherche de signe de fatigue, de blessure où d'autres choses lié à la transformation. Elle passa sa main dans ses cheveux et je me concentrais sur son visage pendant qu'elle m'expliquait son point de vue. Je ne pouvais que hocher la tête en comprenant. Je lui avais montré ma prise, essayant de justifier mon geste.
Cela en l'air de la faire réfléchir, elle ne s'était pas attendu à ce que je fasse meure d'autre chose qu'être honnête. Mais ne lui avais-je pas dit que j'étais plus explosive habituellement. La soirée passée et j'arrivais un peu plus à me libérer peut être un peu grâce à l'alcool
Et évidemment, quand elle ne me poussait pas ses réactions que je ne maîtrisais pas. Je levais une main en souriant.
- Bien maîtresse voleuse. Je me suis douté que tu ne faisais pas ça pour le cuir. Et promis la prochaine fois, je ne foutrais pas tes principes en l'air.
Enfin, je n'espérais pas forcément qu'il y ai un prochain vol de ceinture, mais il semblait que j'avais compris son principe.
Je vis sa surprise quand j'avais abordé la carbonite et je me demandais à quoi elle avait pensé.
- Mais non, il y a un coffre doublé de ce minerais pour maintenir certains matériaux très froid, je revois mes cousines prendre la glace qui s'y trouve pour leur boisson et se faire engueuler.
Aimsir n'était pas tendre avec ses deux pestes de sœurs et je la comprenais. Peut-être parce que nous partagions une partie de notre parcours. Je souriais autant à ce souvenir qu'à son choix d'alcool. Mon choix se fit assez vite.
- Tu n'as pas peur que je prenne feu avec l'hydromel ? Ou tu seras là pour gérer.
Mon sourire se fit plus gêné et j'espérais qu'elle ne me voyait pas trop rougir avec sa vision nocturne.
- Que dirais-tu d'un bourbon ? C'est celui qui me fait le plus envie. En espérant que cela se marie avec nos goûts.
J'avais envie de rire, de me cacher et de me dévoiler en même temps. Mon esprit alcoolisé reprenant facilement le cheminement de ce jeu auquel nous nous adonnions depuis le débat.
- D'ailleurs, tu fais quoi de ce que tu arrives à voler ? J'ai du mal à croire qu'avec des talents comme les tiens, tu as encore besoin de voler des ceintures, le goût du risque ? Tu redistribues ? Une passion pour les hamsters de shoumei albinos et unijambiste ?
Où alors, c'était mon esprit trop fleur bleue qui refusait de la voir comme une simple voleuse. Même si ce qu'il se passait entre nous était un jeu à ses yeux, je me disais qu'elle aurait pu juste me voler, me laisser aux mains des autres malfrats. Enfin, bon, il fallait peut-être juste profiter sans se prendre la tête.
- Enfin, tu n'es pas obligé de répondre. Tu ne me dois rien, en vrai.
J'avais saisi sa main à nouveau, ce qui devenait un réflexe étrange, mais qui était comme rassurant. Je n'avais jamais éprouvé un besoin tel que celui-là, comme si j'avais peur qu'elle disparaisse. Mais je me disais qu'elle n'aurait peut-être pas envie de ce contact plus... romantique, je n'avais pas d'autre mot qui me venait en tête. Ou alors, peut-être que cela avait été éprouvant pour elle. Je m'étais retournée, marchant à reculons en souriant.
- Je ne t'ai pas demandée, mais tes transformations ne sont pas trop éprouvantes ? Tu veux peut-être te reposer où je peux peut-être faire quelque chose pour t'aider.
J'espérais qu'elle n'abuse pas sur ce qu'elle demanderait et j'essaierais bien sur de le faire avec plus ou moins se gêne.
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-Ecoutez ça, elle essaie de faire de l'humour. Je pense que tu manques encore un peu d'entrainement, il va te falloir un peu plus d'entrainement avant que l'on ne te laisse essayer ça en publique.
Récupérer des glaçons, dans la boite qui servait à conserver la carbonite ? Pourquoi pas, elle ne connaissait pas vraiment le principe, après tout, c'était le genre de chose qu'elle ne croisait pas tous les matins et qu'elle n'avait pas l'occasion d'employer...même si glacer une serrure avant de la briser était un moyen comme un autre de crocheter une fermeture qui était bloqué ou que l'on n'arrivait pas à ouvrir.
Peur qu'elle brûle avec l'hydromel ? Pourquoi donc plus avec l'hydromel qu'avec un autre alcool plus fort ? Tout ca à cause de l'origine du miel ? Du fait qu'il était dis qu'il avait des vertus aphrodisiaque ? Tout cela dépendait des croyances, le miel allait peut être avoir un peu d'effet, mais cela serait très loin de ce qu'elle pouvait imaginer et puis, elle n'avait pas tellement besoin de chat pour manger de cramer.
-Tu risques surtout de sentir le caramel, ca reste du miel, si tu surchauffes, tu vas le faire caraméliser.
Je suis plus alcool un peu sucré, mais pourquoi pas si tu as envie de bourbon, c'est toi qui paie après tout, autant que tu prennes ce qui te donnes envie.
Pourquoi est-ce qu'elle avait l'impression que les deux verres de liqueur, le demi-litre de bière, et ce qu'elles avaient pu consommer un peu autour avait déjà débridé un peu la demoiselle ? A croire qu'elle n'était pas vraiment résistante à l'alcool, pourtant...le vin était l'eau des bourgeois habituellement. Même si le vin était bien plus fruité qu'alcoolisé.
Ce qu'elle faisait de ce qu'elle volait ? La louve n'avait pas vraiment à le cacher, de toute manière ce n'est pas car elle le disait que cela allait l'empêcher de continuer comme elle le faisait actuellement. Le tout...était de voir la précision qu'elle donnait.
-J'achète des esclaves.
Ce qui était vrai, elle volait dans une ville, se rendait dans les égouts pour revendre ce qu'elle récupérait dans une autre ville, et une fois l'argent en poche, quand elle le pouvait, elle acheté une, deux, une famille d'esclaves, avant de leurs donner de quoi repartir que ce soit chez eux, ou de quitter le pays, ou de se racheter de leurs fautes, ou de payer de quoi se faire leur tatouage et elle passait. Du coup, la redistribution était aussi en partie ce qu'elle faisait de ce qu'elle dérobait…et parfois elle acheté un peu d'équipement pour elle...mais à voir ce qu'elle avait, on voyait que ce n'était pas tellement sa priorité de se loger, se mettre à son aise et vivre dans l'oisiveté.
Mais bon, est-ce que Kila était intéressée par plus de détails de ce qu'elle pouvait faire de "son" argent ? Ou est-ce qu'elle avait simplement posé la question par curiosité, sans vraiment se soucier de la réponse. Même si...Acheter des esclaves, cela devait être particulier, surtout quand on connaissait la réaction qu'elle avait eu en disant...qu'elle avait été une fille d'esclave.
Est-ce que ses transformations étaient fatigantes ? Elle haussa les épaules avant de regarder la FMR
-Tout dépend, si j'ai bien mangé, que je n'ai pas faim et que je veux la transformation, en soit ca va, ce n'est pas trop fatiguant, juste un gout de sang en bouche et des douleurs musculaires. Si je n'arrive à me retenir ou que la transformation n'est pas voulue, c'est une toute autre histoire...bien plus douloureux et fatiguant...Et surtout je ne sais pas ce qu'il s'est passé pendant que j'étais transformé...du coup, je peux juste avoir fait un massacre dans une fermer....que dans un orphelinat, dns une école, ou dans un manoir.
Cela était maintenant beaucoup moins fréquent qu'elle lâche prise, qu'elle n'arrive pas à retenir sa transformation, même quand elle était affamé, mais, cela pouvait toujours arriver et quand cela arrivait, ce n'était vraiment pas un moment agréable...se réveiller avec des vêtements déchirer, quand elle en avait encore...un fort gout de viande et de sang en bouche...D'origine inconnue...Et des douleurs dans tout le corps...ce n'était pas la chose la plus agréable
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Message 25
Encore une fois, mes paroles furent accueillies par une moquerie. Décidément, cette femme n'en raté pas une. Étrangement, c'était plaisant, mon sourire s'élargit encore un peu.
- Tu es prête à me supporter encore un peu pour m'aider à m'améliorer ?
J'avais essayé de continuer sur cette lancée, commentant aussi l'hydromel, même si elle avait dit que je devrais peut-être éviter, choisissant un alcool que j'appréciais.
- Je ne pensais pas dans ce sens, mais peut-être que cela changera le goût de ta dégustation. Après si toi, tu as des envies particulières, on peut essayer... D'en trouver, car ce sera une première pour moi.
Mon regard s'échappa face à cet aveu. Même si je lui avais déjà fait une partie d'aveux plus tôt. Il fallait que je fasse attention, les mots traversée mes lèvres avant que je ne me rende compte réellement de ce que cela impliquait. L'alcool poussait mes limites, et ne m'aidait pas à réfléchir convenablement. Et j'avais tendance à trop en dire.
Je n'avais pu retenir ma surprise quand elle lâcha la raison pour laquelle elle avait besoin d'argent. J'avais ouvert la bouche, mais je m'étais retenue. Est-ce que j'avais vraiment envie de savoir, était ce une partie sombre de son histoire, j'avais du mal à l'imaginer ? Je tournais toujours la pièce du bon côté sans mon esprit.
- Oh, je vois. Peut-être... Que je ... Pourrais t'aider.
Mon esprit avait rendu les choses plus compliquées, un blocage pour m'éviter de mettre les pieds dans un milieu qui ne pardonnait pas. Mais J'espérais que cela concerné la libération d'esclave, comme celle que j avais fait plus jeune. Et parfois, je regrettais de ne pas avoir fait plus, parce que, malgré tout, mon nom muselait mes envies.
- Enfin...
Je marchais toujours à reculons, manquait de peu de tomber dû à un pavé qui dépassait. Je m'étais rattrapé. Je m'étais un peu emballé sur quelque chose dont je ne savais rien.
- Enfin, si tu voudras bien me faire confiance.
J'espérais vraiment partir dans la bonne direction. Cela permettrait de faire tout ce que je n'avais jamais eu le courage de faire. Rachèterais peut être ses années où je n'avais que mon devoir militaire et pas le devoir d'améliorer le monde. Enfin, elle n'aurait peut-être pas envie d'une petite bourgeoise dans ses pattes ou dans ses plans. Je ne lui avais pas montré un côté très dégourdi.
Ma curiosité médicale avait quand même pris le dessus un moment, me demandant ce que cela faisait de se transformer ainsi. Et la louve m'apporta quelques réponses.
- Je comprends. Tu veux que je fasse quelque chose ? Des douleurs à enlever ?
Mon sourire se fit plus confiant.
- Un goût à faire passer peut-être ?
Je n'imaginais pas tout ce que cela impliquait, ce qu'elle avait su vivre. J'essayais de reprendre un côté plus sérieux. Alors que mon regard trahissait la honte de m'être laissée emporter.
- Je te l'ai déjà dis, mais peut être que l'on pourrait t aider, tu pourrais même me demander, Kilaea Sliabh.
Mon regard c'était encore mis a la fuir pendant que je rougissant encore une fois.
- Enfin, si tu veux.
Je m'étais retourner pour repartir à la recherche de l'hydromel, fuir son regard suite à cette blague, puis cette demande étranges. J'avais dû vérifier que ma chemise ne s'était pas ouverte un peu plus en sentant l'air sur ma peau, mais ce n'était que le fait du manque d'habitude d'une telle ouverture. Rapidement, je l'avais laissé prendre la tête pour ce qui était de trouver la boisson recherchée.
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-On verra cela, tout dépendra des malaises que tu arrives à installer. Mais il va falloir que tu fasses quelques efforts aussi.
Une idée de ce qu'elle voulait déguster sur la demoiselle comme alcool, ou peut être autre sur la demoiselle ? C'est vrai qu'elle avait pensé à l'alcool, mais elle pouvait très bien se mettre à déguster autre chose sur la jeune femme, par contre, si elle commençait à mettre des morceaux de viande ou de bacon sur la FMR, probablement qu'elle allait recevoir quelques morsures dont elle ne s'attendait pas particulièrement.
-On verra bien quand on sera sur place. Disons que mes goûts, risques de rendre les choses un peu...glauque si je dois les déguster sur toi...disons que l'alcool ca passe...les fruits à la limite, mais ca ne fait pas vraiment partie de mon alimentation si tu vois ce que je veux dire...et si je commence à t'envelopper dans du bacon ou du jambon, je ne suis ps certaine que tu finisses avec tous les morceaux.
La louve arqua un sourcil quand à la réaction de la jeune femme quand elle lui dit ce qu'elle faisait de l'argent qu'elle se faisait de ses vols. Elle voulait l'aider, mais ne semblait pas particulièrement surprise et curieuse de savoir ce qu'elle faisait avec ses esclaves. Est-ce qu'elle augmenté les effectifs de la pègre ? Se faisait un garde-manger ? les revendais mais plus cher ? Leurs trouvé un endroit avec un travail ? Les envoyais dans des arènes pour faire gladiateurs et gagner que plus d'argent ? Les choix étaient tellement variés qu'elle était assez surprise que la soigneuse prenne ça aussi bien. Est-ce qu'elle se faisait des idées qu'elle ne pourrait pas faire de mal à des esclaves, simplement car elle l'avait été durant son enfance ? En soit, elle l'avait été que les 6 premières années de sa vie, et encore, elle ne se souvenait pas vraiment de cette époque, lui revenait que de vagues souvenir...et...il s'agissait principalement de sa traversé du désert, que ce qu'elle avait pu faire avant.
Kila souhaitait l'aider ? Elle n'était pas vraiment contre, simplement, est-ce qu'une famille "noble" pouvait vraiment l'aider ? Peut-être qu'elle pouvait placer des esclaves chez elle le temps qu'elle trouve un moyen de les "libérer" et les faire sortir pour les républicains où ceux qui devaient changer de villes.
-Je ne sais pas, peut être oui que tu pourrais m'aider. Juste je ne sais pas encore vraiment comment pour le moment.
La louve volait et faisait du troc avec la pègre, si elle se mettait à ne plus vendre ses acquisitions, cela allait paraitre louche et les transactions seraient bien moins facile à effectuer et surtout, elle même serait bien plus en difficulté. Du coup si Kila voulait l'aider, fallait juste qu'elle trouve comment le faire.
Est-ce qu'elle souhaitait que Kila fasse passer ses douleurs dû à sa transformation ? A dire vrai elle y été habituée avec le temps, il est vrai que cela n'était pas vraiment agréable, mais elle n'en souffrait pas vraiment non plus...puis faire user de la mana à la soigneuse pour faire passer des courbatures, c'était une perte de temps non ?
-On verra bien lors du massage, peut être que tu arriveras à me faire passer quelques noeuds aussi. Ca n'a pas vraiment d'intérêt à te faire utiliser de la mana pour ça...et pour ce qui est du goût en bouche, comment tu as envie de me faire passer ça ? Tu as encore de la bière sur toi ?
Faire passer le goût métallique du sang, demandait quelque chose d'assez fort en gout pour réussir à le couvrir, ou sinon de suffisamment liquide pour qu'elle arrive à se rincer la bouche, sinon et bien elle allait rester avec son goût de sang en bouche pendant un certain temps.
La louve reposa son regard sur la FMR, elle voulait l'aider ? Mais à quoi en réalité ? a réussir à surmonter ses transformation quand elle n'arrivait pas à les contrôler ? Est-ce qu'elle se rendait compte à quel point c'était dangereux ?
-M'aider ? Tu sais que quand je me transforme, le fait que je ne te bouffe pas les miches et juste à la limite de ma résistance...alors si en plus c'est à un moment que je ne contrôle pas...la seule chose qui se passera c'est que tu auras une bestiole de 200kg qui se jettera sur toi avec dix griffes longues comme des poignards et qui n'aura que comme idée..De t'ouvrir le bide pour déguster tes entrailles...je ne suis pas certaine que ce soit vraiment ce dont tu ais envie.
Et si je te fais appeler...je ne suis pas certaine que les coursiers que je peux me payer, soit très bien vue dans l'atelier ou les lieux où tu peux trainer.
Enfin, on verra...qui sait peut-être qu'un jour je pourrais en avoir besoin...je t'aurais bien dis que si tu as besoin de moi, tu n'as qu'a demander Enira...mais il doit y en avoir plein en ville...et je n'ai pas de nom à mettre dessus...je suis juste "Enira" des rues de Taisen.
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Message 26
J'avais souri à son commentaire. J'avais envie de lever la main.
- Promis. Je ferais un effort pour ne pas te mettre trop mal à l'aise.
La lycan continua sur la lancée de ce choix de dégustation, déjà imaginer cette séance me faisait rougir, revoyant la scène de la rôtisserie ou de la chambre. Mais l'imaginer me poser de la viande sur le corps me fit rire un instant, l'alcool ne débridant pas que mes paroles.
- Soit il me manquera des morceaux, soit ta viande seras trop cuite pour ton goût. Ce n'est qu'une idée. Mais m'imaginer te servir de table de cuisson ne me plaît pas plus que ça. J'ai d'autres préférences.
Et puis ma curiosité générale fut vite assouvi, je ne savais pas si je voulais creuser et découvrir des choses qui pourraient détruire le monde que j'avais construit ce soir. Je n'avais pas me retenir au final, espérant vraiment ne pas idéaliser encore les choses. J'avais du mal à imaginer une esclave alimenter ce réseau, mais le monde était cruelle, parfois loin de ce que l'on pouvait imaginer.
Sa réponse me fit me poser la question si cela rentrer dans ce que j'avais imaginé.
- Je voulais juste le dire si jamais tu as besoin. Je serais là.
Une ombre passa dans mon regard, est ce que je pouvais me lancer dans une aventure comme ça sans vraiment être sûr.
- J'espère ne pas mettre mis dans le mauvais camp.
Je préférais ce sujet essayé de me rendre utile, en l'instant. Si je pouvais aider cette femme avec un des effets secondaire de ses transformations, autant le faire. Mon sourire revint, accompagné d'autre idée dans mon esprit en proie aux flammes de l'alcool et de l'excitation du moment.
- Nous verrons alors qui masse le mieux. Pour le goût, je n'ai que moi, je ne suis pas d'avoir assez le goût de bière pour que cela t'efface celui du sang.
Je préfère faire preuve de confiance cette fois, bien que je n'avais toujours utilisé le massage que sur certaines zones et de manière professionnelle. Jamais dans un moment comme celui-là, mais je ne préférais, pas trop appuyer sur ce sujet. La peur qu'elle se lasse de moi, ou qu'elle se moque encore.
Et à ma proposition d'aide, la louve en une réponse étrange. Cherchant à me rappeler les risques d'approcher un lycan en fureur. Où peut être de me faire peur. Je savais que les lycans étaient dangereux. Mais pas inarrêtable. Cela me rappelait l'image que je lui avais présentée jusque-là. Elle me rappela aussi qu'elle ne pourrait pas se payer les bonnes personnes pour transmettre les messages.
J'avais lâché un soupir, en espérant que ce ne soit que pour me faire réfléchir. Mon visage quitta enfin son air timide, pour reprendre un au plus sérieux. M'arrêtant pour lui dire sérieusement.
- Je sais à quoi tu ressembles en lycan. Tu ne seras pas la pire menace que j'ai dû affronter, je t'assure.
La pire des menaces que j'avais affrontées, m'avait vaincue. Et aujourd'hui, il était notre empereur. Et une autre étape m'attendait d'ici quelques jours, étape qui me pousserait à bout à bien des égards.
- Ce soir, je peux te promettre que c'est différent. Je te l'ai dit. Je ne me ferais pas avoir une deuxième fois. Mais c'est gentil de t'inquiéter.
Mon sourire moqueur apparut nettement.
- Pour ce qui est des coursiers. Tu peux demander aux postes de FMR de me trouver. Ou dans les ateliers de verres. Il y'en a un dans chaque ville, le plus important est à Kyouji, ils sauront où me trouver.
Mon expression s'était attristée sur la fin de la phrase. Même si cela allait avec ce qu'elle m'avait raconté.
- Même si c'est pour une soirée pour te faire passer pour ma moitié ? Mon père me lâcherait peut-être les bottes, ou m'enfermerait.
J'avais ri à ce dernier commentaire. Et en même temps, je ne savais même pas pourquoi j'avais dit ça. Enfin, à ce moment.
- Mais des Enira tel que toi, je suis sur qu'il y en as pas beaucoup et que tu marques les esprits. Pour le reste, je suis une FMR. Cela fait partie de mon devoir d'aider tout le monde sans distinction du Noble à l'esclave. De la petite fée qui se démange à la lycan qui veut me croquer les miches.
J'avais commencé à reprendre notre chemin, ne hachant pas sa main pour se diriger vers notre cible.
- Et ne pense pas que je te sous-estime. Je me doute, de ce que cela implique, les risque. Et je ne te le propose pas par devoir. J'ai envie de t'aider. Vraiment. Tu ne me feras pas changer d'avis.
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-Mais tu me met déjà mal à l'aise ! Tu es trop cringe comme meuf ! Arrête de t'excuser toutes les deux secondes !
Ce servir de l'élémentaire comme d'une plancha pour faire cuir de la viande ? Ses yeux vinrent parcourir le corps de la jeune femme, entièrement, comme-ci elle était en train d'imaginer quel morceau irait bien à quel endroit, et quel partit de son corps serait le mieux pour servir de table de cuissons, surtout que la chaleur allait être uniforme sur l'intégralité de son corps, donc cela pourrait cuir à la perfection quelques morceaux de viande parfois compliquer de saisir dans une poêle qui ne la chaufferait pas intégralement.
-Dommage, cela pourrait être une expérience vraiment sympa...j'imagine bien des longes de porc le long de tes cuisses, et un bon steak sur ces abdos, et là j'étais en train de réfléchir à que mettre sur ta poitrine mais il est vrai que rien ne me vient...mais...ouais ce sera à essayer ! tu vas me servir de pierre de cuissons à un moment où un autre !
L'aider si elle en avait besoin, et se mettre dans le mauvais camp ? Elle arqua un sourcil en regardant la soigneuse, avant de revenir croiser les bras sous sa poitrine pour la regarder, d'une, elle n'avait pas de camps, la louve achetée aussi des bien Reikois, que des Républicains ou différentes espèces sans distinctions, du coup c'était surtout de savoir si cela allait à la FMR ou non, même...si elle n'était pas obligée de lui dire tout ce qu'elle faisait et de qui ou quoi il s'agissait.
-Le bon camp ? Je n'ai pas de camps...je choisis simplement ce que j'ai envie d'aider...
Elle passa les doigts sur le symbole dans son cou...parfois elle le regretté, parfois non, elle aurait aimé avoir celui des espions qui pouvaient changer d'apparence à la volonté de son propriétaire ce qui lui aurait permis d'approcher bien plus facilement différents groupes...mais bon, elle ne faisait pas partie de l'armée et n'en avait aucune envie.
Voir laquelle des deux masses le mieux ? Elle vint sourire en coin, avant de s'approcher de Kila, se collant de nouveau à elle, une de ses mains glissant sur une des fesses de la femme pour venir l'empoigner à travers ce tissu qui faisait encore barrage pour accéder de nouveau à sa chair, alors qu'elle posa son regard très proche dns celui de la demoiselle.
-Oh j'ai déjà bonne idée de qui masse le mieux Mais je vais te laisser ta chance, on verra bien si tu te débrouille et ce que l'on t'a appris dans ces académies
Puis elle se pencha à l'oreille de la jeune femme, écrasant sa poitrine contre la sienne, en lui murmurant à l'oreille.
-Moi...je n'ai pas appris auprès de médecins
Est-ce qu'elle allait comprendre ce que cela voulait dire ? Oh vue l'imagination de la jeune femme, elle n'en doutait pas. Venant poser un baiser sur sa joue et un coup de langue le long de son cou, venant y laisser un sillon rose au vue du sang qu'elle avait encore en bouche, elle vint se reculer de nouveau reprenant ses distances.
La pire menace qu'elle avait vécu ? Oui elle l'avait vue sous forme lycan, mais est-ce qu'elle l'avait vue se battre ? Du moins réellement ? La louve n'avait absolument pas une manière de combattre dis "académique" ce qui rendait pour les gens de l'armée, sa manière de combattre extrêmement dangereux, bien plus que deux chevaliers qui s'affrontaient après avoir suivie des années d'entrainement en suivant des enchainements. On apprenait à parer ce que l'on connaissait, mais, un mouvement complétement inédit et imprévisible était bien plus dur à contrer.
-Ne sous-estime pas une fille de la rue, peut être que je ne peux pas tout enflammer d'un simple pet, mais je ne suis pas aussi inoffensive que tu pourrais le croire. Enfin, si tu le dis...j'y penserais au besoin. Mais j'espère quand même aussi bien pour moi, que pour toi, ne pas avoir besoin de faire appel à toi de la sorte, je peux t'assurer, que ce n'est pas la chose la plus agréable qui soit, et que si tu n'arrives pas à m'arrêter et que je ne peux m'en prendre à toi...il n'en sera pas de même aux personnes présente dans tes cabinets ou atelier.
Si son instinct animal lui dictait qu'il ne fallait pas attaquer l'élémentaire car elle était dangereuse, ou pour une autre raison, rien ne l'empécher de "fuir" pour aller chercher la viande et le sang dont elle avait besoin, chez les personnes présentes là où elle se trouverait et, elle n'était pas certaine que Kila soit aussi rapide qu'elle pour arrêter une bête de plusieurs kilo lancé à pleine vitesse pour aller se nourrir quelque part.
Faire appel à elle pour une soirée pour se faire passer pour ? ...mais qu'est ce qu'elle racontait ?! Arquant un sourcil elle pencha la tête sur le côté avant de croiser poser une main sur sa hanche
-Me faire passer pour ta moitié ? Tu veux me faire disparaitre à ce point-là ? Si ton père le découvre, il ne va pas tout faire en sorte pour que je change de continent ?
Des Enira comme elle ? Pour le coup elle n'était pas certaine que beaucoup de monde ne sache son véritable prénom, elle ne le donnait pas si souvent, que ce soit des diminutifs, des surnoms, ou encore tout simplement de faux noms, on pouvait l'appeler sous bien des formes, il n'était pas si facile de la trouver, du moins, c'était plutôt elle qui trouvait les gens quand on elle apprenait que l'on était entrain de la chercher.
-On en reparlera, pour l'instant, ce n'est pas le sujet de la soirée ! Et si tu veux m'aider, achète plus qu'une ou deux bouteilles ! Et ne me fait pas trainer dans cette rue à raconter des âneries.
La louve ne donnait pas aussi facilement sa confiance, et surtout n'acceptait pas aussi facilement que l'on se mette en difficulté pour elle...elle avait l'habitude de se sacrifier pour les autres, que ce soit en se privant, qu'en se blessant, mais le sens inverse n'était pas quelque chose qu'elle laissait faire aussi facilement. Oh si l'élémentaire voulait s'exploser le crâne dans un mur ou se prendre des coups, grand bien lui fasse, elle n'allait pas l'en empêcher...mais qu'elle ne le fasse pas en son nom par envie de "l'aider"
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Voleuse 27
La louve me sermonna sur mes excuses, surtout, car elle ne servait à rien, étirant mes joues pour me tirer une grimace. Je lui souris, ouvrant la bouche pour m'excuser à nouveau. Je l'avais refermé en me rendant compte de la stupidité de la chose.
- D'accord. Je vais essayer.
Le sujet de la nourriture en l'air d'alimenter son imagination. Cette idée qui ne m'attirait pas plus que ça. Son regard qui passa sur moi ne me rassura pas, même si cela aurait pu me plaire plus tôt, sans l'avouer, la situation était plutôt étrange.
- Sympa pour toi. Je ne sais pas si pour moi, ce serait plaisant de juste servir de table de cuisson. Après, tu as réussi à me surprendre jusque-là.
J'avais que le commentaire ne lui avait pas plus, j'arrivais à passer au-dessus de sa position. De mes vêtements qui en dissimulaient encore moins sa peau et ses formes. Mais ce sujet méritait que je reste concentrée.
- Tu as répondu à ma question. Le bon camp, c'est celui qui aide. Mais je ne t'embêterais pas plus. Tu me diras ce que tu voudras quand tu voudras. Ce n'est peut-être pas un sujet que l'on aborde au premier rendez vous.
J'avais regardé ses doigts passé le long du tatouage, j'avais l'envie de joindre mes doigts aux siens, juste un instant. Avant que l'on ne reprenne un sujet qui correspondait plus à la situation. Elle prit un air plus sérieux en réponse à mes mots, souriante en venant se blottir contre moi. Sa main qui réchauffait ma peau à travers le tissu. Cette fois, je soutenais son regard. Puis au son de sa voix, elle se colla contre moi. Ma main effleura son flanc pour se coller dans le bas de son dos. J'avais frissonné à ses derniers mots. Je n'avais pas pu m'empêcher de lui répondre, la pressant un peu plus.
- J'ai hâte de le découvrir.
Mes lèvres déposèrent un baiser dans son cou.
- Tu n'as pas peur que je tombe a... Sous ton charme ?
Je n'avais pas réussi à dire ce mot. On ne pouvait pas l'être en un soir. Et je ne l'imagine pas sensible à ça. Pendant que le reste de mon esprit s'embrasait par l'alcool et l'effet de cette femme magnifique. Frémissant à la sensation de cette langue qui sillonnait dans mon cou. Je l'avais laissé s'éloigner, une pointe de tristesse étrange à l'idée que tout ceci n'était qu'un jeu et que cela ne représentait rien.
J'essayais de ne pas le montrer, de garder cette facette qu'au final, je n'avais pu lui montrer. Mon visage se ferma un peu. Quand elle reprit, tournant en ridicule mon pouvoir.
- Je pensais que les dents des lycans n'étaient là que pour la déco... Si je te le dis. Je sais très bien que c'est dangereux, que je ne t'arrêterais pas en t'offrant une fleur. Mais crois moi quand je te dis que tu n'as rien vu.
Heureusement que le sujet qui suivait était plus léger, enfin en apparence. Le sujet familial n'était pas simple. Mon sourire illumina à nouveau mon visage.
- Je ne veux pas que tu disparaisses. Au mieux, il me laissera tranquille car en couple. Au pire, ce sera moi le problème. Et soit il me casera dans un mariage forcé pour entrer dans le rang, soit il me reniera. Et puis... Voilà. Ce ne sera pas la première fois...
En parlant de sujet qui ne convenait pas à un premier rendez-vous, celui-là était peut-être le pire.
- Pensons à autres choses tu as raison. Mais je n'ai qu'une parole.
J'avais commencé à passer dans les rues, cherchant l'endroit qu'Enira voulait pour l'hydromel. J'essayais de ne pas laisser mon esprit vagabonder, mais cela devenait compliqué. La brume l'aidait à s'enflammer pour la blonde, mais était parasitée par mes mauvaises idées.
- C'est le fameux hydromel avec le miel du désert ? Ils doivent avoir d'autres alcool, de quoi nous assomer si il faut non ?
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Regardant l'élémentaire, apparemment l'idée de lui servir de pierre chauffante pour cuir divers aliment, ne semblait pas l'emballer plus que ça...Ce qui était dommage, l'idée était plaisante, surtout pour une louve, mais bon, elle n'allait pas l'attacher et l'obliger à chauffer...d'une, si elle ne le souhaitait pas elle ne le ferait pas...Et de deux si elle la forçait, la viande serait bien trop cuite, ainsi que le lit et probablement le reste de l'atelier également...la louve vint donc faire une moue assez déçu de ne pas pouvoir, ne serait-ce qu'essayer l'idée.
-Ok ok...pas de pierre chauffante…Dommage
Elle avait répondu à sa question ? La demoiselle arqua de nouveau un sourcil, curieusement, depuis qu'elle était sortie de cette taverne, elle avait eu l'impression de passer plus de temps à hausser un sourcil, qu'à vraiment marcher en direction de ce vendeur d'alcool. A force il allait fermer avant qu'elles n'arrivent !
Regardant la soigneuse, apparemment le simple fait qu'elle n'avait pas réellement de camps, avait répondu à la question de si elle avait choisi le bon ?
-Tu sais...le camps de celui qui aide n'est pas forcément le mieux...car ensuite les gens en profite pour en demander toujours plus...quand on facilite les choses aux gens, ils en attendent toujours plus en venant en faire le moins possible...donc...je peux me retrouver tout aussi à aider quelqu'un pendant un temps...Avant de tout simplement l'ignorer comme-ci il n'avait jamais existé...voir être plus radicale
La louve avait subit suffisamment de traitrise et coup dans le dos, pour ne plus prendre de risque dorénavant, dès qu'elle estimait avoir suffisamment aidé quelqu'un, elle passait à autre chose...Et si on revenait vers elle en lui demandant de recommencer à aider...elle étudiait la question et recommençait si vraiment il le fallait, ou sinon...elle faisait bien comprendre que c'était terminée, ou mettre fin à toute possibilité de marchandage si les gens étaient beaucoup trop insistant.
Oh ? La soigneuse était curieuse de savoir si elle avait les doigts aussi habile que ce qu'elle puisse l'imaginer ? Pour le coup, la louve avait la dextérité de femmes du travail le plus vieux du monde. Comment elle avait apprise cela ? il valait mieux éviter de le savoir, après tout, la louve n'avait pas forcément un passer tout rose.
-Je n'en ai pas peur, je sais que c'est déjà le cas depuis que tes yeux ont commencé à se poser sur moi sans se détourner et te faire devenir plus rouge qu'une écrevisse en pleine cuissons
Les dents d'une lycan ? là que pour la déco ? Le grognement sourd qu'elle avait émise au préalable dans la taverne pour calmer les gens qui étaient en train de les regarder, était cette fois destinée à l'élémentaire. En effet elle ne connaissait pas l'ampleur de son entrainement et de ses pouvoirs, mais elle non plus n'avait pas la moindre idée de ce que pouvait faire la louve venant de la rue. Enira n'avait prise de cours de combat, ce qui faisait que ses coups étaient à la fois violents, fourbe, et sournois, ne cherchant pas à désarmer, mais directement les coups qui faisaient le plus mal et étaient les plus efficace.
Préférant ce taire et passer le sujet...elle plissa les yeux, alors comme-ça elle ne voulait pas la voir disparaitre, et si père allait surement la marier de force, l'enfermer, ou la déshériter si il apprenait son existence ? Elle haussa les épaules avant de reprendre le plus simplement du monde
-Je suis fille, d'une femme esclave...mais je n'ai aucune idée de qui est mon père...est-ce que c'était un garde chiourme, ou quelqu'un suffisamment riche pour se payer une vingtaine d'esclaves et les faire se déplacer jusqu'à lui ? je n'en ai pas la moindre idée...mais si ca se trouve, je suis peut-être une riche héritière, de famille bien plus noble que celle de ce paternel si désireux de te marier au meilleur partie.
Ce qui n'était possiblement pas faux...la louve ne connaissait pas du tout son paternel, est-ce qu'il s'agissait d'un noble, d'un autre esclave, ou d'un des vendeurs d'esclave ? Elle ne savait pas du tout, mais peut être qu'elle avait du sang bleu de noble qui coulait dans ses veines sans même qu'elle le sache...ou simplement était elle un déchet jusqu'au plus profond de son adn.
-Oui c'est le fameux hydromel, mais il va peut être falloir le réveiller, je ne suis pas certaine qu'à cette heure le magasin soit ouvert, il semblerait qu'il soit assez difficile de te faire avancer un poil plus vite !
Il est vrai que la nuit était bien avancé, mais bon, la louve était tout à fait apte à faire connaitre sa présence, et à forcé quelqu'un à aller ouvrir son magasin pour qu'elle puisse acheter dont elle avait besoin...sinon tant pis, elles allaient ouvrir les portes, se servir, et Kila verrait à son bon vouloir si elle souhaitait payer ou s'en passer.
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Message 28
La louve en l'air déçue quand j'avais refusé de lui servir de planche de cuisson. J'avais souri.
- Après, on peut toujours être surpris de la tournure des événements. Mais n'y pense pas ce soir. Une prochaine fois peut-être
La louve repris pour expliquer le risque de trop aider les gens. Je partageais une partie de cette pensée.
- Je suis d'accord. Trop aider ce n'est pas les aider. Mais au moins, tu les aides, c'est plus que beaucoup. Moi y compris.
J'aurais voulu faire plus, mais je n'avais pas pris le temps d'essayer de faire plus que les soigner gratuitement. Je pouvais comprendre l'agacement, la louve faisait déjà beaucoup, prenait beaucoup de risque, pour des gens qui à la fin préférait l'oublier que la remercier. Comme je le faisais avec ma mauvaise période, allant parfois jusqu'a vouloir oublier certains visages que j'avais connu.
Nous avions d'autres choses sur le feu, comme cette histoire de massage, de charmes. La louve ne releva pas mon hésitation, me confia juste qu'il était visible qu'il était déjà trop tard. J'avais lâché un rire léger teinté de gêne.
- Moi qui pensais avoir été discrète. Il n'y a pas que ton physique. Je t'ai déjà dit que je te trouvais belle, et plus encore. Mais quelque chose... M'attire. Je ne sais pas pourquoi :
J'essayais de mettre les mots sur ce qui en flammes mon esprit, qui faisait s'accolera mon cœur à chaque fois qu'elle m'approchait. Cette sensation agréable et en même temps nouvelle.
Ma petite blague n'eut pas l'air de faire son effet, au lieu de créer un malaise comme à chaque fois, j'eus l'impression de l'avoir vexé. Un progrès dans le mauvais sens en sommes. La louve ne releva pas et j'avais fait de même après avoir déjà rendu le sujet vexant. Je m'en voulais un peu, mais heureusement, elle préféra rebondir avec humour à ma situation. J'avais souri à l'idée.
- Peut-être, si tu veux, on peut essayer les tenues plus nobles de mes cousines. Robe et tresses, ça t'irait ? Après, tu peux juste rester plus dans ton style, mais en fermant les boutons, enfin pour les autres.
Mon regard avait glissé sur le côte en prononçant ses mots, avouant une autre fois une partie de mes pensées.
- Dis-toi au moins que tu as échappé à toutes ses règles débiles, à rentrer dans un rôle qui n'est pas forcément le tiens. Tu n'aurais pas été... Toi.
Après elle aurait aussi évité de vivre dans la rue, les blessures et des choses que je ne voulais pas imaginer. Ce soir, pas de tout ça, nous avions d'autres projets que j'étais en train de retardé bêtement. J'avais envie de lui faire échapper à tout ça, au moins ce soir et le pire. Je ne savais pas pourquoi.
Arrivée devant l'échoppe, plus aucune lumière n'éclairait l'intérieur. J'avais l'impression d'avoir raté, mon coup, encore une fois de ne pas avoir fait assez bien. Mais ça, c'était pour la gentille petite fille.
J'avançais vers la porte dans un soupir, levant la main pour frapper, mais je m'étais figée juste avant d'agir.
Et si j'essayais un peu de cet autre monde. Aider par la présence de la jeune femme et de l'alcool. La décision fut rapide a prendre.
Je plaqua ma main sur la serrure, invoquant la magie de terre. Sentant la magie s'accumuler et prendre forme dans la serrure. Ma main tourna et le bruit de la serrure se fit légèrement entendre. La porte s'ouvrit très légèrement, lentement.
- Hors de question que je rate cette soirée.
C'était autant pour moi que pour elle. Je ne voulais pas que cela se termine, et surtout pas comme ça. D'un geste de la main, une petite boule de terre vint figer la cloche de l'entrée avant qu'elle ne sonne. Et je fis le premier pas dans l'échoppe. La lumière de la rue éclairée suffisamment la pièce pour se repérer. J'avais juste invoqué une toute petite flamme un peu au-dessus du sol pour ne rien heurter en marchant. Il fallait trouver l'alcool qui nous intéressait rapidement. Déjà, près du comptoir, il y avait des caisses avec les séparations de bouteille, je m'étais approché d'Enira pour lui murmurer.
- Au final, je vais te laisser choisir. Je ne vois rien. Et je vais pas allumer la lumière.
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Trop aider les gens n'était pas une bonne chose, ils avaient tendance à se complaire dans la facilité, à attendre que tout leur tombe dans les mains, ou encore...ils en demandaient que toujours plus sans ne rien faire ou ne rien donner en retour. L'humanité était tous fait à la même image...en vouloir le plus tout en n'en faisant le moins possible...ce qui avait assez tendance à irriter la louve.
La louve pencha la tête sur le côté avant de regarder la demoiselle, oh elle savait que son physique y était pour pas mal, que l'alcool avait fait beaucoup du reste, après tout, Kila avait commencé à se débrider et retirer ce baton qu'elle avait dans les fesses, uniquement depuis la liqueur et la bière. On voyait clairement que la demoiselle avait un peu de mal à résister à l'alcool, pourtant, son métabolisme en constante évolution, devait réussir à éliminer et inhiber toute trace d'alcool, elle ne comprenait donc pas vraiment pourquoi elle se garder dans cette conditions.
-Tu me diras tout ça quand tu auras décuvé ma belle, car pour l'instant, j'ai surtout l'impression, qu'à part une bonne gueule de bois, tu ne te souviendras pas de grand-chose demain. Enfin, en même temps je comprends pourquoi j'ai autant de succès si tu me vois en double
Lui faire essayer les tenues plus nobles de ses cousines afin de savoir si elle avait du sang bleu ? Quelle était l'idée ? De voir si elle allait entrer dans les chaussures et les tenues de princesses afin de savoir si elle était comme Cendrillons ?
-Mouais, non pas sûr qu'enfiler un truc qui me ferais ressembler à un sac à poubelle rose avec des paillettes et des froufrous me mettent vraiment en valeur...et fermer la chemise est négociable, mais aussi une perte de temps, après tout tu as l'intention de l'ouvrir et de me la faire perdre, donc...à quoi cela servirait de la fermer ?
Echapper à toutes les régles débiles d'une vie en famille qui l'aurait empêcher d'être elle ? La louve regarda la bourgeoise, avant d'hausser les épaules.
-Tu penses que grandir dans la rue, c'est tout rose ? Que l'on fait ce que l'on veut, que je n'ai eu aucune obligation, aucune règle à suivre ? Au contraire...j'ai du voler pour me nourrir...voler pour survivre...pour parfois avoir un toit où dormir, éviter de prendre des coups, de me faire égorger ou violer dans un coin de rue. Et toute les guetter dans le genre...Dont la garde se fiche bien et ferme les yeux...ou participe en taisant le problème.
Il est vrai, je n'ai pas de mariage forcé, je ne dois pas participer à des soirées avec des gens que je n'ai pas envie de voir, ou à faire la conversation avec des gens qui ne pensent qu'à l'argent...non...j'ai troquer tout cela par l'odeur des égouts, les agressions et les menaces de morts, le fait de s'endormir le dos contre un mur pour espérer qu'un couteau ne s'y plante pas, et par des accusations pour des choses dont je ne suis pas couple...mais ce n'est pas grave, parmi le reste cela passera très bien, je ne suis plus à un assassinat ou une agression organisé en plus...tu penses, que pour l'altercation que l'on a eu dans la rue...qui sera la responsable de tout cela et à qui on va faire porter le chapeau d'une "agression sans aucune raison, d'une malade psychotique, violente et dangereuse" ?
Je n'ai personne pour couvrir mes arrières, ou faire passer mes erreurs pour les mettre sur le dos de quelqu'un d'autre, afin de ne pas salir le long de la famille...je suis plutôt le quelqu'un d'autre que l'on accable afin de redorer le blason de personne que je ne verrais jamais de ma vie et qui espèrent simplement, que je termine sous la hache d'un bourreau ou à pendre au bout d'une corde comme un poisson que l'on mettrait à sécher.
Pour le coup, elle n'était pas certaine qu'échapper à des règles de bonne conduite, de bien séance, ou des soirées mondaine, soit tellement mieux que ce qu'elle a pu vivre elle durant son enfance et en grandissant...et pourtant, elle avait facilement dix fois moins longtemps de l'élémentaire avec qui elle se trouvait. Combien de personne son paternel, ses cousines, ou sa maternelle avaient-ils fait tomber pour couvrir le blason de la famille ou étouffer une sombre histoire ?
Alors qu'elles marchaient en direction du magasin d'alcool, Enira ne fût guère vraiment étonnée de voir porte close, par contre, elle fût bien plus surprise de voir la jeune femme s'adonner au banditisme pour forcer la porte. Est-ce qu'elle avait une mauvaise influence à se point ? La regardant alors faire, elle pencha la tête sur le côté avant de faire une moue, mince, avec sa magie élémentaire, elle avait gacher tout le plaisir d'un vol, non mais où était le frisson de prendre du temps à crocheter une porte ? A glisser quelque chose pour bloquer la sonnette ? A essayer d'entrer par une fenêtre pour ne pas risquer de déclencher une possible alarme avec la porte ?
Entrant dans le magasin à la suite de l'élémentaire, ses pupilles se contractèrent instantanément quand elle commença à émettre une petite lumière
-Mais...! Eteint ça tout de suite ! Ferme un oeil et garde l'autre ouvert pour t'habituer au noir...mais n'allume rien ! Dans le noir, la plus petite flamme, même au sol, éclaire comme-ci tu avais allumée un brasier. Si ce n'est pas à l'intérieur, c'est de l'extérieur que l'on va nous voir.
Alalalalala ces débutants. Elle tourna la tête en direction des caisses et des rayons. Certes il y avait du choix, mais elle savait que les meilleures bouteilles n'étaient pas présenté en boutique, elles devaient se trouver en arrière-boutique dans la réserve, et que s'y déplacer en ne voyant rien, c'était le risque à faire tomber quelque chose et créer un capharnaüm.
-Bouge pas, fait le guet, je vais chercher ce qu'il faut.
La louve quittant ces bottes qu'elle ne connaissait pas vraiment, pour les laisser à la soigneuse, avant de se diriger vers l'arrière-boutique. Se déplaçant telle une souris fantôme, ses pas n'émettaient aucun bruit, aucun grincement, elle était souple, agile, rapide, et elle avait su se glisser vers cette porte en arrière-boutique, pour venir l'ouvrir et jeter un oeil à l'intérieur avant de faire une grimace...le mélange des odeurs avait de quoi monter à la tête. Le problème qu'elle avait maintenant...c'était de trouver les bouteilles à l'odeur, vue qu'elle ne savait pas lire, elle n'avait pas la moindre idée de ce qui pouvait se trouver marquer sur les caisses ou les bouteilles. Elle marcha donc...en prenant quelques bouteilles...mais les bouchons étaient tellement bien scellés...qu'a par une odeur de cires, de liège, elle n'arrivait pas à avoir la moindre odeur.
-Mais...Ce sont lesquelles ?!
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Message 29
La louve n'avait pas pris mon aveu au sérieux. Malgré ce qu'il m'avait fallu pour lui avouer. J'essayais de ne pas montrer la pointe de peine qui m'avait traversé.
- Je n'ai pas assez bu pour te voir double. Il n'y a pas besoin. Mais je te le redirais.
Le sujet de sa tenue noble en l'air partant dans les clichés des princesses. Et je ne pouvais que sourire à ses mots.
- Te mettes en valeur ? Non, clairement pas. Mais fermer la chemise pour les autres... Pour apprécier un peu plus le moment où je l'enlève. ¢ Cette fois, mon regard avait presque réussi à soutenir le sien, ne fuyant plus à mes paroles. Mais ce fut avant la douche froide, parler mes problèmes à la mauvaise personne. Elle m'expliqua de quoi avait été faite sa vie. Même si je ne l'avais pas imaginé comme dans les contes de fées, je n'avais osé imaginé.L'horreur que cela avait su être. Cette fois, j'avais dit la bêtise de trop. J'avais passé un instant à me refaire ses mots comme pour les assimiler, les yeux sombres.
- Je suis désolée, je ne me rendais pas compte.
Je relevais les yeux, un sourire mal assurée en me rendant compte que je me tous excusée à nouveau. Cela accentua mon envie de lui faire passer une soirée loin de tout ça. En profiter pour s'échapper de tout ça, juste toutes les deux. Raison de plus pour qu'arriver devant cette porte fermée, la décision fut rapide à prendre.
Première fois où j'entrais par effraction pour voler quelque chose. Après quelques tours de passe-passe, nous avions pu rentrer. À peine la lumière fut allumée, Enira me somma de l'éteindre. Je n'avais pas vraiment réfléchi sur ce coup. J'avais éteint cette flamme et j'avais écouté son conseil, essayant de m'habituer au noir. ¢ La laissant partir pour essayer de trouver nos bouteilles. J'avais récupéré ses bottes et si je n'aurais pas vu sa silhouette s'éloigner, j'aurais cru qu'elle avait disparu ! Sans un bruit.
La boutique était silencieuse, et le temps me paraissait long à ce moment.
Mon regard passa sur les silhouettes des bouteilles qui se ressembler toutes. Et je ne pouvais pas lire les étiquettes.
Lire...
Enira m'avait confié qu'elle ne le savait pas vraiment. J'avançais doucement, retirant mes chaussures à mon tour pour sentir tout ce qui pourrait faire du bruit. J'avais mis un certain temps pour la rejoindre essayant d'être la plus discrète possible. Arrivé, à l'entrée de la réserve, me glissant lentement auprès de la louve, pour me guider, ma main avait glissé sur son dos, puis son flanc. Je m'étais contre elle pour lui murmurer.
- Toujours pas de lumière, j'imagine. Tu...
Je bloquais, comme si lui dire revenait à se moquer. Et je ne voulais pas. Ma main revint se placer sur son dos, j'avais attrapé la sienne pour la poser dans l'ouverture de ma chemise. Au-dessus de ma poitrine.
- Dessine-moi ce que tu vois d'écrit, ou je peux le faire pour ce que tu cherches.
Ma main se replia pour ne laisser qu'un doigt se promener sur sa peau dessinant lentement un H, même si j'essayé que ce soit plus sensuel qu'une simple lettre.
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Apparemment Kilaea ne s'attendait pas à ce que la vie que la louve, voleuse et "indépendante" soit aussi peu idéal que ce qu'elle pouvait imaginer. Que finalement subir les pressions familial n'était pas si horrible que cela, surtout si on pouvait profiter de tout le confort que cela offrait, la protection, et le bien-être, chose que Enira n'avait jamais connue, elle n'avait personne sur qui s'appuyer, sur qui se tourner en cas de soucie ou simplement pour venir la voir ou s'inquiéter si elle n'allait pas bien ou si elle devait résoudre un problème. Elle était seul, l'avait toujours été, ce qui avait forgé chez elle un caractère qui lui était propre, mais surtout une indépendance. Oui Enira n'avait aucune réelle pression familiale, mais, la pègre, les "territoire" de différents groupes, les "j'étais dans ce secteur avant toi", les menaces de morts et autres joyeusetés dans le genre étaient quelque chose qu'elle recevait une bonne dizaines de fois par jours.
Et ce rendre compte de cela, avait une sorte de malaise chez là soigneuse qui se rendait probablement compte, que malgré tout, sa situation n'était pas être pas si mal, même si elle avait bien d'autre soucis que la louve ne connaitrait pas...quoi que les pressions pour se mettre en couple avec quelqu'un afin d'accéder a une statue ou des libertés, faisaient aussi partie de certaines menaces et pressions qu'elle avait reçu.
Enira ne s'attendais pas vraiment à ce que Kila ouvre la porte du magasin de la sorte, elle s'attendait plutôt à la voir faire demi-tour, ou trouver un moyen pour appeler et faire descendre le vendeur, mais...qu'elle se lance dans un cambriolage de la sorte, ce n'était pas vraiment prévue dans son programme. Venant la suivre à l'intérieur, elle vint lui dire assez rapidement de ne pas créer de source de lumière, même si c'était une toute petite flamme, vers le sol, dans un noir complet cela se voyait très bien de l'extérieur, donc on n'allait pas vraiment y voir plus, par contre elle se ferait rapidement remarquer. Pour mieux y voir dans le noir, il y avait la méthode du cache oeil des pirates. La plupart du temps ils ne l'utilisaient pas pour cacher un oeil crever ou une blessure, mais pour que l'un des deux yeux soit habitué au noir complet, alors que l'autre l'étais à la lumière, et quand ils entraient dans une pièce plongé complétement dans le noir, ils n'avaient qu'a faire glisser le cache d'un oeil à l'autre afin que l'adaptation se fasse en une fraction de seconde.
Retirant ses chaussures pour les laisser à la FMR, la belle blonde avait presque disparue dans le noir pour s'avancer vers l'arrière salle, mais très vite elle s'était retrouver dans une situation assez complexe...comment savoir que prendre sans emmener toutes les bouteilles, les ouvrir, et renifler leurs contenant. Mais bon quitte à sortir autant de bouteilles, autant tout emmener, mais, cela serait une perte assez conséquente pour le marchand qui n'avait pas prévue de se faire piller ses stocks.
Alors qu'elle s'apprêter à prendre des bouteilles, l'odeur et le bruit caractéristique d'une élémentaire de lave en train de s'approcher vinrent la faire s'arrêter et tourner la tête, avant de reposer son regard sur elle. De la lumière ? Dans une réserve d'alcool ? Est-ce...qu'elle plaisantait ?
-Effectivement...on va éviter. Tu vois les lucarnes là sur le côté...C'est à la fois pour faire entrer la lumière en plein jour, mais aussi pour aérer la pièce...c'est rempli de vapeur d'alcool entrain de fermenter...si tu allumes une petite flammèche ou chauffe un peu trop...et nous terminons en poulettes bien plus rôties et carbonisé que ce que l'on a pu déguster à la rotisserie
Frissonnant en sentant les mains sur elle, mais surtout cette main, que la soigneuse avait prise pour la glisser sur sa peau, elle reposa les yeux sur Kila, avant de venir descendre sa main non pas au-dessus de sa poitrine, mais sur celle-ci, venant l'envelopper de ses doigts afin de la masser et profiter d'un jeu qu'elles avaient obligé de stopper à cause de regard indiscret alors qu'elles diné.
-Dessiner ce que je vois ?
Son regard était posé sur cette chemise ouverte, et était descendu, pour finir d'ouvrir le chemisier, avant...de passer ses doigts sur le ventre, les abdos, et faisait le contour d'un corps de la jeune femme, avant de tourner son regard sur une bouteille.
Elle avait bien ressenti son doigt sur elle...et cherchait dorénavant les bouteilles avec un H pour commencer. Et elle en voyait trois, dont deux commencé par la même chose...un H, puis un Y, seul la troisième changeait, un c'était D et l'autre un P...ce qui ...pouvait semblait très similaire sur la peau.
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Message 30
J'avais rejoint la lycan à petit pas, talonnant le sol de mes pieds nus pour ne pas faire de bruit. Enfin, le moins possible. Le temps de la rejoindre m'avait paru si long, alors que je n'aurais pas pu faire plus rapide dans l'état actuel des choses. Déjà, le conseil que m'avait donné la louve m'avait bien aidé.
Une fois dans la réserve, je m'étais dirigé vers la silhouette de la femme. Me collant à elle dans un premier temps, pour lui souffler une idée ridicule. Elle appuya le fait que les vapeurs ne seraient pas compatibles avec moi. Et j'avais eu une autre idée pour combiner nos avantages.
- On va éviter, les brûlures ne me font pas peur, mais la louve flambée n'est pas au programme. Je te rassure.
Je l'avais senti frissonner sous mes doigts. C'était une sensation si agréable de sentir cette réaction.
Cette fois, ma réaction était moins gênée, le noir ambiant me donnant un peu plus confiance. J'oubliais qu'elle voyait tout. Je me délectais du contact de sa peau, mais ce fut à mon tour de frissonner quand je sentis ses doigts descendre pour rejoindre les formes qu'elle avait commencées a s'occupes dans la taverne. Je m'étais mordu la lèvre pour retenir le son qui allait s'échapper de ma bouche. Sentant les légères pressions qui diffusaient cette chaleur séduisante sur cette partie de mon corps qui était explorée pour la première par des mains autres que les miennes. Je m'étais rapproché un peu d'elle, mes doigts légèrement tremblant dans son dos.
Mes mots transmettaient cette gêne, cette excitation qui s'emparait de moi.
- Eni... Ce n'est pas... Le moment.
Elle avait fini d'ouvrir ma chemise, et mon corps se laissa faire pendant que mon esprit partait dans tous les sens. Et si elle allait plus loin, est ce que je pourrais ? Et si l'on se faisait attraper ? L'excitation de la situation enflammée ce que je ressentais.
- Comment veux-tu que ne chauffes pas ?
Sa main qui avait délaissé mon sein pour longer mon corps, dessinant mes muscles légèrement dessinée. Heureusement, elle n'allait pas plus loin et se concentra sur les bouteilles qui lui faussaient face. Mes doigts dessinaient les lettres sur le creux de son dos. Pendant que mon esprit essayait de dissiper la pression qui s'était accumulée.
J'avais commencé par un H, un y, appréciant ce mode de communication atypique. Je continuais en dessinant le d, reprenant sa forme en remontant le long de sa colonne.
- Promis, ce n'est pas ma façon de masser. Mais j'aime bien.
Je lui tendis ma deuxième main pendant que la première continuait de dessiner le mot Hydromel. Je pourrais récupérer les bouteilles qu'elle me tenterait si elle avait choisi.
- Veux-tu que j'agrandisse mes gestes ?
À la manière du "d", j'effleurait sa peau dans des grandes caresses prenant tout son des découverts.
- Ou si tu veux autre chose ?
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-J'espère bien ne pas être au programme de cuissons, la seul qui surchauffe, c'est toi
Oh ? La demoiselle semblait plus détendue à sa main intrusive, en même temps, mise à par devoir garder le silence et que personne ne les entende, il n'y avait aucun regard qui était posé sur elles, elles avaient donc, tout le loisir de pouvoir s'adonner à ce genre de petits jeux sans que des regards vicieux se pose sur eux (hrp : Oui oui je vois vous les lecteurs !), ses doigts glissant lentement sur les monts de chair de l'élémentaire, tout en venant s'amuser à réellement cette fois, tendre les petites perles de chair avant de descendre le long de son ventre, s'arrêtant, juste à la limite de son pantalon. Elle aurait pu descendre bien plus bas, surtout qu'elle s'avait qu'aucun autre tissu ne se trouvait sous ce léger barrage à ses doigts.
-Je n'ai jamais dis que je ne voulais pas que tu chauffes...j'ai dis que je ne souhaitais pas que tu t'embrases
Sentant les doigts le long de son dos entrain de former les lettres les unes après les autres, elle se concentra à "lire" ce qu'il y avait de marqué sur les bouteilles. Hypocras...Hydromel...ok les deux bouteilles étaient l'une à côté de l'autre, ce qui pour quelqu'un qui ne savait pas lire, était vraiment compliqué. Ensuite, un vin d'Hypocras n'était pas mauvais non plus, mais il fallait aimer le goût des épices et du miel, cela était au final très proche de l'hydromel, mais quelque peu différents aussi. Elle vint alors prendre les deux bouteilles, avant de regarder la demoiselle dans son dos.
-Et si on partait sur ces deux-là pour moi ? ...Et pour toi, je n'ai aucune idée d'où sont les bouteilles. Mais tu as peut-être un fournisseur que tu préfères ? Sinon on peut regarder ce qu'il y a ici, mais je ne garantis pas qu'il soit aussi bon que ce que tu attendais.
La louve bien se tourner, frissonnant en sentant cette main qui était sur son dos, se poser sur sa poitrine à son tour, mais elle ne bougea pas ou ne recula pas. Elle gardait simplement ses yeux posait sur la soigneuse attendant de savoir si elle souhaitait une bouteille, ou si deux bouteilles allait faire l'affaire pour cette soirée apparemment bercée sous le thème du miel.
-Je check si il y a autre chose qui te vient en tête ? Ou on s'éclipse comme on est venue ?
L'oreille toujours tendue, la demoiselle écoutait que rien n'était en approche, qu'elles n'aient pas fait trop de bruit pour ne pas réveiller un possible garde ou le vendeur, tout comme elle faisait attention à la garde qui pouvait passer dans la rue et qu'ils ne les voient pas sortir du magasin encore plongé dans le noir. Oui Kila voulait jouer les petites voleuses, mais il y avait bien plus à faire que d'entrer par effraction et voler ce qu'elles souhaitaient, elles devaient aussi faire en sorte de ne pas se faire prendre en ressortant et que l'on ne remarque ps forcément la disparition. Du coup, il ne fallait pas oublier de ramasser les chaussures avant de sortir.
Tournait cette fois face à la soigneuse, son regard parcourait la chair de la jeune femme, qu'elle voyait parfaitement bien dans cette chemise ouverte, son regard venant monter et descendre, tout en attendant une réponse. Est-ce que Kila avait une autre idée pour égayer un peu leurs soirées ? un truc à déguster, un rajouter au massage ? ou à boire pendant la soirée.
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