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La louve me lança un autre de ses commentaires, un de ces commentaires qui me faisait rougir. Mon esprit bouillonnait alors que mon corps ne pouvait refuser cette attention. Le noir m'aidait à me laisser en faire, mais j'essayais surtout de ne pas faire de bruit face à ce contact. Elle avait repris son jeu et j'avais dû fermer les yeux, me mordant la lèvre pour retenir tout son de s'échapper d'entre celles-ci.
Le frisson qui suivit ses doigts, mon corps qui se contracta, espérant qu'elle n'aille pas trop loin. Je ne voulais pas que cela se passe comme ça. Mais elle, s'arrêta et je ne pus retenir un soupir.
- Ne va pas trop loin alors.
J'avais ensuite continué de dessiner sur sa peau. Jusqu'à ce qu'elle choisisse ses bouteilles. Je devrais attendre pour savoir si nous nous étions comprises. Ou si elle avait changé d'avis.
- Je te fais confiance, je ne vois que des silhouettes. Celle des bouteilles qui ne m'évoque rien et la tienne...
Ma voix s'interrompit, ma main avait continué de caresser sa peau, mais elle s'était tournée et mes doigts n'avaient pu s'éloigner de ce derme. Mais la forme qu'ils englobèrent, me fit me figer. Mon cerveau refusé de bouger, refusé de réfléchir un instant. Ma main glissa à nouveau sur son flanc, effleurant l'ornement de ce mont que j'avais aperçu plus tôt. À cette sensation, je me sentais rougir. Ce n'était pas le premier. Mais dans ce contexte, si. Moi qui n'avais jamais réellement pris le temps d'imaginer cette partie de ma vie. Mais j'étais loin d'avoir imaginé quelque chose qui se rapprochait de tout ça. Que la première caresse que je délivrerais serait dans l'arrière-boutique que je serais en train de voler.
Et en même temps, cela était plaisant se laisser place à l'inconnue, à cette femme que j'aurais peut-être laissé courir pour ne pas avoir de soucis il y à des années. Mais je serrais passé à côté de tellement de choses. Même si mon esprit ne soufflait que cela ne se terminerais pas bien, je voulais profiter de chaque seconde passé avec elle.
- Autant rester ici. C'est sûrement moins risqué que de courir de magasin en magasin avec une novice.
Mes doigts continuaient de caresser son flanc, délimitant cette cicatrice. J'imaginais sans grande peine la douleur qu'elle avait dû ressentir, ayant subi sensiblement la même chose sur mon aine. Puis ils étaient légèrement remontés le long de son flanc, effleurant la naissance de cette forme qui devait attirer tant de regards. Et enfin, ils rejoignirent son dos. J'avais réfléchi à ce que je pourrais prendre.
Ma deuxième ma main vint se poser de l'autre côté de son flanc pour la rapprocher de moi dans un élan de confiance. Ou alors c'était surtout pour me soustraire à ses yeux brillants qui devaient ne rien raté de mes rougeurs. Sentir son corps contre le mien n'arrangeait pas les choses. Je sentais la chaleur envahir tout mon corps. Une chaleur douce d'un cocon. Je posais la tête contre sa nuque. En laissant échapper quelques mots.
- J'aimerais être plus sûr de moi.
J'avais pris une inspiration, profitant de son odeur à nouveau. Ma main sur son flanc prit une nouvelle direction, remontant pour trouver son épaule, en contournant soigneusement son sein. Longeant ensuite son bras pour lui retirer la bouteille des doigts.
- Tu avais dit que deux bouteilles ne te suffiraient pas. Si tu peux me trouver du bourbon ou de l'eau-de-vie de pommes.
Je commençais à dessiner un B qui prenait une partie de son dos.
- Je te dessine le début de bourbon, si tu trouves quelque chose où une pomme est dessinée dessus dessine moi les lettres.
J'espérais qu'elle puisse trouver soit ce Bourbon soit de l'eau-de-vie. Bien que tous m'allaient au final. Tant que nous étions toutes les deux.
- Et après, je te laisse me guider dehors sans perdre plus de temps. Sans oublier nos chaussures.
Une fois la bouteille trouvée, j'espérais que nous puissions sortir rapidement, je pourrais retirer le blocage de la cloche et refermer la porte derrière nous.
Pour le moment, un détail m'échappait alors qu'il occupait toutes mes pensées.
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Se rapprochant alors de la soigneuse, ses doigts sur son ventre, elle glissa doucement le bout de ceux-ci dans le vêtement de la FMR, avant de se pencher à son oreille pour y murmurer.
-Tu sais bien ce qu'il va se passer si tu me dis ce que je ne dois pas faire.
Puis se reculant, elle tira le bouton du pantalon de la demoiselle, avant de se retourner pour se concentrer sur les bouteilles qu'elle devait trouver et les mots qu'essayer de lui épeler la demoiselle dans son dos aux bouffé de chaleur un peu trop intense dans ce genre d'endroit.
La louve avait un peu de mal à comprendre le fait que Kila ai autant de mal avec le noir, est-ce qu'elle jouait la comédie juste pour avoir l'occasion de passer ses doigts le long de son corps ? Ou est-ce que vraiment ses yeux avaient du mal à s'adapter au noir afin qu'elle puisse y voir quelque chose ? Enfin en même temps, elle avait du mal à comprendre la difficulté de la soigneuse...mais elle même voyait dans le noir comme elle pourrait voir en plein jour. Voir, peut être mieux qu'en plein jour, Enira était du genre facile à éblouir en plein soleil, et préféré l'ombre que les caresses du soleil sur sa peau, si bien, qu'elle avait assez souvent une capuche ou quelque chose pour couvrir ses yeux et son front quand elle sortait en plein jour.
Les deux bouteilles en main, la louve frissonna à cette main qui commençait à s'aventurer sur elle, venant sourire en coin, Enira ne bougea pas vraiment en regardant l'air béta de Kila entrain de découvrir ce que c'était que de parcourir le corps d'une femme du bout des doigts. La laissant découvrir la rondeur de son main, ou la fermeté de ses flancs, elle pencha la tête sur le côté avant de reprendre d'une voix un poils plus grave et roc qu'à l'habituel, mais toujours empli de malice qui lui était propre.
-Ce n'est pas toi qui a dis, qu'il fallait rester sage et ne pas aller trop loin ? Tu auras tout le temps de les voir et de les masser quand on sera de retour chez toi pour ce massage, mais pour l'instant on devrait surtout se dépêcher de choisir ce que l'on prend. Et non, je ne suis pas dans le liste de course
Un frisson bien plus intense quand les doigts de la soigneuse vinrent toucher cette cicatrice sur sa hanche, la sensation de doigts entrain de parcourir une brûlure était si étrange, elle pouvait les sentir, sans les sentir non plus, elle avait une certaine impression que cette partie de son corps ne lui appartenait plus. Elle voyait les doigts de la demoiselle toucher "sa" peau, mais avait la même sensation que si on toucher la peau de quelqu'un d'autre, c'était vraiment étrange.
Se retrouvant avec la demoiselle entre les bras, elle vint sourire en coin en ressentant ces monts, venir se presser aux siens, et ce corps ce coller à elle, posant doucement les bouteilles non loin d'elles, Enira revint, glisser ses mains à un endroit qu'elle avait longuement parcourue dans la rotisserie, retrouvant les rondeurs et la chaleur de la peau de la demoiselle. Empoignant de nouveau sa chair, avec un peu plus de fermeté que ce qu'elle avait déjà pu ressentir, alors qu'elle la laissa se blottir contre elle
-Tu as tout le temps qu'il te faut pour prendre confiance, mais je ne suis pas certaine que ce soit le meilleur endroit pour t'entrainer
Laissant une nouvelle griffure sur les fesses de la blonde, avant qu'elle ne recule de nouveau pour tourner la tête vers les bouteilles. Le bourbon était assez facile à trouver, la bouteille était assez spécifique, du moins dans sa forme, la bouteille devait ressembler un peu à une bouteille de whisky, avec les mêmes teintes brunes. Puis les premières lettres de la soigneuse la mire sur la piste de deux bouteilles, mais qui était bien en hauteur.
-Je les vois, mais elles sont là-haut. En haut de l'étagère.
S'approchant de l'étagère, elle vint se tendre de tout son long, laissant le plaisir à Kila de profiter de sa silhouette, tendue de tout son long alors qu'elle cherchait à attraper une bouteille aux dessus d'elle. Venant saisir la bouteille, elle vint ensuite sourire en coin.
-Je pense que ca fera un bon début ? On en prend une au hasard pour compléter et on s'en va ?
Après les trois bouteilles d'alcool fort, elle attrapa une quatrième bouteille, un magnum vue sa taille, mais d'un vin blanc, cela sera donc beaucoup plus doux et fruité. Puis laissant la soigneuse prendre deux bouteilles, elle vint prendre les deux autres, avant de passer à ses côtés pour reprendre la direction de la sortie. Ouvrant la porte, pourtant grinçante, dans un silence de cathédrale, elle jeta rapidement un oeil pour voir si personne ne les avait entendues, puis elle attira Kila pour retourner à leurs chaussures pour commencer.
-Reste assez basse jusqu'à que l'on sorte.
Enfilant ses bottes, elle garda l'oreille tendue, elle entendait toujours le souffle paisible à l'étage de la famille entrain de dormir, la rue semblait calme, la patrouille devait être passé ou n'était pas encore dans le secteur, elles n'allaient pas avoir de difficulté à sortir.
-Tu as encore ta clef ? Le mieux, serait de fermer la porte après notre passage...cela donnera un doute d'une erreur de compte et pas d'un vol
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Message 32
Comme à chaque fois, mes mots avaient traversé mes lèvres reflétaient ma pensée, mais ne reflétait pas la façon de penser de la louve. À peine avais-je parlé que je regrettais. Je vis sa silhouette se rapprochais encore, sentant à nouveau ses doigts sur ma peau, glissant plus loin que jamais, passant sous la seule barrière de tissu qu'il me restait. Celle que ses doigts auraient dû trouver ayant rejoint le sol de mon appartement.
Mon corps se contracta à nouveau, ne sachant pas quoi faire. Le souffle de la louve à mon oreille diffusa une onde de chaleur dans mon esprit. J'avais tenté de répondre, mais le seul mot que j'avais réussi partir en soupir.
- Mais...
J'étais déchiré entre l'envie de ceder à ce jeu, d'aller plus loin et de découvrir cette promesse de plaisir, mais aussi vouloir plus que cela, cherchait une raison plus émotionnelle. pour cela. Elle s'éloigna, joua avec le bouton de pantalon. J'avais espéré qu'il tienne, et heureusement, elle ne le retira pas, ne me mettant pas à nu au milieu dans cette réserve.
J'essayais sans cesse de garder un semblant de calme, un semblant de concentration, mais mon esprit se refuser de l'éloigner de mes pensées. Chaque millimètre de sa peau que parcouraient mes doigts ne m'aidait pas. Savourant plus que de raison cette sensation, ce corps que je te couvrais sans voir.
J'étais bien trop concentrée sur sa peau, sa cicatrice et ses frissons. Me délectant de découvrir son corps. Aucun mot n'arrivant à s'échapper de mes lèvres. Juste obnubiler par le fait de parcourir le corps de quelqu'un qui n'était pas une patiente, d'une femme que... qui faisait naître en moi des choses inconnues. Je ne savais pas combien de temps cela faisait que j'étais sur cette découverte. Que quand j'avais aperçu ses yeux sur moi. Je n'avais pas trouvé autre chose que me coller à elle.
Je sentais la chaleur de son corps se rependre sur le mien, se diffuser. Je l'avais senti bouger avant de sentir à nouveau ses mains sur mon corps, glisser pour se joindre cette partie qu'elle avait déjà prise soin à la taverne. J'avais lâché un autre soupir contre son cou. Ses mots me réchauffèrent le cœur, insufflant l'idée que nous avions le temps toutes les deux. Cela me fit souris en flammant aussi les sentiments que j'éprouvais. J'avais déposé un biaiser dans son cou, profitant une dernière fois de son odeur. ¢ - Je ne sais pas ce qui m'as pris, j'espère que tu pourras m'aider.
Ses griffes longèrent mes courbes pour s'échapper du tissu. Et puis, je m'étais éloigné, ayant fait mon choix sur ce que j'allais boire. Rapidement, elle avait trouvé la bouteille qui m'intéressait. Elle me l'indiqua avant de s'éloigner, elle se tendit pour atteindre la bonne bouteille, je pouvais admirer sa silhouette. Un sourire se dessina sur mes lèvres.
- ça devrait être bien. Je te laisse choisir.
Je la regardais se servir d'une nouvelle bouteille avant de commencer à sortir. Je m'étais lancé dans son sillage essayant de ne pas faire de bruit. Chacune avec ses bouteilles, je ne les avais posées que pour remettre mes chaussures. Essayant de rester baissé, essayant aussi de regarder ce que sa position m'offrait à la rue.
Nous étions sorties de l'établissement, et elle me demanda si j'avais encore la clé de cette porte. Un sourire tira mes lèvres. La porte se referma lentement, sans un bruit. J'avais placé la bouteille entre mes jambes avant d'appeler la terre pour dégager la cloche, reformer la clé et verrouiller la porte à nouveau.
Je me tournais alors vers elle, à nouveau dans la rue une bouteille dans chaque main et toujours cette impression que j'oubliais toujours quelque chose. Je souriais en la regardant, me remémorant la sensation de la découverte de sa peau.
- Ca fait plaisir de te revoir entièrement.
Je commençais à avancer pour rejoindre l'atelier. Ne me rendant pas compte de mon oubli. Le moment où Enira avait ouvert tous les boutons de ma chemise.
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Elles avaient pris quatres bouteilles, deux chacune, hydromel, bourbon, vin d'Hypokras, et une bouteille de vin blanc qui était encore à déterminé mais, qui semblait surtout particulièrement grosse. Alors qu'elles étaient entrain de sortir de l'arrière-boutique, la louve vint s'accroupir pour avancer en direction des chaussures et, jetant qu'un coup d'oeil dans son dos, elle remarqua assez rapidement, que la seul chose qui obnubilé la demoiselle derrière elle, ce n'était pas, de ne pas se faire remarquer, mais plutôt des courbes que pouvait offrir le pantalon particulièrement moulant qu'elle lui avait donné, mais surtout, la peau qu'elle pouvait laisser paraitre sur ses rondeurs depuis que le pantalon avait été déchirer de par sa transformation, elle la laissa donc se "régaler", avant de venir enfiler ses bottes et se redresser pour vérifier que personnes n'étaient entrain d'arriver.
La voie étant libre, elle vint sortir et laissa la soigneuse refermer derrières elles. Profitant de la vue sur le dos et les reins de la demoiselle, elle resta debout à patienter tout en gardant les bouteilles dans ses bras. Avoir une sorte de passe-partout avec elle était assez avantageux, refermer la porte comme-ci elles n'étaient jamais venues n''allait poser des problèmes à personnes, après tout elles n'avaient pas spécialement laissé de trace et elle doutait vraiment que le commerçant face le sol suffisamment souvent pour remarquer des traces de pieds nues chez lui inhabituel. Non, il n'y avait que très peu de chance que l'on remarque leurs passages et même si c'était le cas, qui saurait dire que c'était la louve et la responsable de la verrerie qui étaient responsable ? Non pour le coup, le coup était propre et il n'y avait que très peu de risque que cela tourne mal.
Les yeux d'Eni avaient souvent du mal quand elle revenait dans un endroit plus lumineux, se contractant d'un coup, elle tourna la tête en direction de la demoiselle dans son dos, avant, de perdre son regard sur une peau qu'elle avait pu voir dans le noir, mais que maintenant elle pouvait voir bien plus clairement et qui s'était plutôt assez vite recouvert d'une chair de poule. Kila avait oublié qu'elle avait la chemise complétement ouvert ? Ou...elle se fichait que ce soit le cas maintenant ? Après tout, Eni connaissait cette partie de son anatomie dan un détail que peux de monde pouvait se vanter de connaitre.
-Oh ? pourquoi, tu n'aimes pas les morceaux de moi que tu as pu voir ? Il y a des morceaux que tu préfères à d'autres ?
Les lambeaux de chemise qu'elle avait sur elle laissait passer qu'un peu plus de lumière et de vue sur sa peau, après tout Kila n'avait pas vraiment pris soin d'ouvrir ou de retirer sa chemise afin de passer ses doigts le long d'elle, probablement qu'elle était passé par les troues qu'elle avait faite en prenant forme animale. Mais pour le coup, la chemise ouverte de la soigneuse, elle, laisse voir beaucoup de chair qu'elle ne se privée pas vraiment à regarder, avant de commencer à la suivre en marchant à ses côtés dans la rue.
-Je sais que tu es toutes feu, toute flamme, flammèche, mais tu es sûr de vouloir te promener de la sorte ? ou tu préfères que l'on prenne des hauteur histoire de pouvoir continuer à te sentir libre d'exposer tes petits atouts ?
Elle, avait l'habitude de se faire regarder et d'attirer le regard, mais elle n'était pas sûr que ce soit le cas de Kila, après, il était tard, elles pouvaient très bien se balader un long moment dans les rues sans croiser personne, ou que personnes ne remarque sa tenue au vue du noir ambiant des rues plonger dns la nuit. Donc, c'était vraiment au bon vouloir de la soigneuse, est-ce qu'elle voulait continuer en prenant le risque ? continuer en passant par les toit et donc rester dans la tenue sans prendre de véritable risque ? ou simplement s'arrêter quelque secondes pour se couvrir convenablement.
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Message 33
Nous étions sorties du magasin sans soucis, gardant nos prises. J'avais l'impression de sentir son regard sur moi, où c'était l'envie que j'avais. Je ne savais plus vraiment, l'alcool avait débridé certaine de mes envies. Surtout celle d'avoir l'impression de n'exister qu'à travers ses yeux.
Je m'étais retournée vers elle et j'avais l'impression que j'avais réussi. Que ses yeux aimaient ce qu'ils voyaient. Mais ce fut moi qui fis le premier commentaire. Instinctivement à sa réponse, mon imagination repris partout où mes mains s'étaient aventurées. Et je dus à nouveau ressembler à une adolescente. Rouge, honteuse de ce que j'avais fait, mais je ne le regrettais pas.
- Pour le moment, tout me plaît. Mais je veux dire ne pas voir que ta silhouette.
Mon regard essaya de passer discrètement sur le corps d'Enira pour voir l'état réel de ses vêtements. Ils avaient tenu, mais pas complètement, offrant à mon regard et à celui des passants quelques bouts de peau supplémentaire. Son commentaire m'avait fait bugger. J'avais mis quelques instants à me rendre compte.
- De la sorte ? Mes petits...
Mon regard avait suivi le sien pour me rappeler que ses mains avaient joué avec les boutons. Je m'étais figée, devenue rouge comme jamais. Me promener dans les vices, à moitié nue. Cela ne m'était jamais arrivé, enfin si une fois, et ce n'était pas la même ambiance. Et mon esprit, alcoolisé se refit la scène. Sentant presque la pluie sur mon corps, sentant presque le regard de ces centaines de soldats. Mon corps s'était mis a frissonner un instant. Je n'arrivais pas à sortir de cette impression de revivre cette scène.
Mes yeux s'étaient embués à ce souvenir, mais ils arrivèrent à capter la louve qui me ramena à cet instant plus joyeux. J'avais posé les bouteilles au sol, mes mains tremblantes se levèrent pour refermer boutons après boutons le vêtements
- Non, j'avais la tête ailleurs. J'espère que tu en as profité pour le moment, du petit moment.
J'avais laché un soupir.
- Rentrons. Je ne veux être qu'avec toi ce soir.
J'avais douté au moment de refermez les boutons du hauts, mais au final, j'avais laissé les quatre du haut ouvert pour ne pas la priver complètement du spectacle, et essayer de combattre un peu ce passé qui me hantait. Je reprenais les bouteilles et essayais de sourire sans montrer l'ombre de tristesse qui était passée sur mon âme. J'avais repris le chemin pour aller jusqu'à l'atelier. Les rues étaient calmes désormais. Le chemin devrait pouvoir être rapide.
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-Oh si ce n'est que pour le moment...est-ce que cela vaut vraiment le coup de le montrer si c'est pour que tu finisses par t'en lasser et ne plus l'apprécier ?! Pertes de temps !
Elle soupira alors en croisant les bras sous sa poitrine tout en tenant les bouteilles, certes la scène était ridicule, mais il y avait de quoi ce vexer ! Depuis quand pouvait on prendre correctement un "Pour le moment ?!" Non mais vraiment ! Est-ce qu'elle souhaitait vraiment la ramener dans sa chambre pour ce massage ? Ou est-ce qu'elle souhaitait simplement se faire accompagner pour des bouteilles d'alcool et maintenant qu'elle retourne à ses occupations ?! C'était elle qui posait des lapins et laisser les autres en plan ! Pas l'inverse ! Non mais vraiment !
La louve était entrain de bougonner, et voir Kila refermer sa chemise après qu'elle l'ai prévenue que ce n'était pas forcément la meilleure des choses que de se promener dans l'état où elle était. D'une, elle venait de se faire dire qu'elle était en voie de devenir un boudin ou un laideron et en plus maintenant là soigneuse était en train de tirer la gueule tout en se rhabillant ! C'était à elle de tirer la gueule après ce qu'elle venait de dire !
Et maintenant...elle était en train de trembler après que la louve se soit "rincer" l'oeil ? Et c'était quoi ce commentaire ? 'J'espère que tu en as profité"...elle lui sortait cela comme-ci c'était un reproche...alors que c'était le programme depuis qu'elles étaient sortie de l'atelier...car effectivement, la louve n'avait qu'une envie de masser une chemise, donc si elle espérait la garder sur le dos une fois de retour dans la chambre...c'était peine perdue ! Il n'y avait pas moyen..
C'était quoi que cette ambiance qui s'installait depuis qu'elles étaient sortie du commerce ?! A croire que maintenant qu'elles étaient de nouveau à la lumière. Kila semblait être entrain de culpabiliser de ce qu'elle venait de faire...pourtant c'était elle qui avait ouvert la boutique et qui avait commencé à y pénétrer, c'était aussi elle qui l'avait poussé à chercher des bouteilles et avait commencé à la peloter pour lui "épeler" ce qu'elle devait chercher...alors pourquoi est-ce qu'il y avait cet air couple qui était entrain de lui traverser le visage et pourquoi est-ce qu'elle était en train de se rhabiller comme-ci elle était fautive de quoi que ce soit...alors que dans le noir elle avait littéralement collée sa poitrine et sa chair contre elle sans aucun problème.
Les bras toujours croisés sous sa poitrine, malgré l'invitation de Kila à rentrer et cet essai de faire passer la pastille comme-ci il ne s'était rien passé. Elle ne bougea pas, son regard fixé sur la demoiselle qui était en train de s'éloigner, sans même remarquer qu'elle ne la suivait pas, alors que quelques minutes plus tôt elle aurait été accrochée à son bras en blottissant son biceps au milieu de ces "atouts".
-Tu m'expliques ce qu'il se passe ? ou je vais devoir te passer à la question ? Car si c'est pour retourner à ton atelier dans cette ambiance de merde, je préfère encore retourner chez moi...qu'est ce qu'il se passe, j'ai l'impression d'avoir insulter ta famille sur trois générations ainsi que la prochaine alors que tu vas me sortir que tu es stérile et que tu ne pondras jamais rien...
Si tu voulais te balader les nibards à l'air, libre à toi, mais jusqu'à présent tu manquais toujours de faire une attaque que quelqu'un les voit...alors c'est quoi cette tête ?!
Enira, était Enira, elle n'avait pas l'habitude de macher ses mots, et si cela ne plaisait pas, elle s'en battait les ovaires, mais d'une force...Si Kila comptait l'emmener quelque part, elle allait devoir revenir dans le mood et réchauffer l'ambiance, sinon il y avait peu de chance que la louve continue de la suivre.
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Sans vraiment savoir pourquoi, ni comment je venais de la vexer. Je m'étais figée, réfléchissant à ma réponse.
- Hein. Mais non ! Quand je dis pour le moment, c'est pas comme ça. C'est juste que jusqu'à maintenant, rien ne m'as déçue. Je... Je...
Mon regard s'affolait, je ne savais pas quoi Sire.
- Je ne pense pas.:. Pouvoir me lasser de te regarder.
Ma main désigna le ciel.
- Je t'ai dit que tu es aussi belle que cette vue. En 232 ans, je l'aime toujours autant. Et je pense que dans autant de temps, j'aimerais autant m'asseoir à les regarder. Et ce sera pareil pour toi.
Je pensais pouvoir rattraper la situation, mais quand elle me fit remarquer que ma chemise était ouverte. Mon esprit avait vrillé complètement, me renvoyant dans le passé à la fameuse période qui me hantait. Et final, j'étais rentrée dans une spirale qui n'allait pas, emmener par l'alcool un peu plus loin. J'avais senti que la louve avait mal pris mon commentaire, sans comprendre ce qui m'arrivait. Et en même temps, comment aurait elle put.
J'avais continué ma route, sans me rendre compte qu'Enira ne m'avait pas suivi. Je m'étais stoppée me retournant, mes yeux qui trahissaient mon mal-être. La louve remarqua sans mal ce qui se passait et dans sa franchise habituelle, elle me lança tout ce qu'elle avait sur le cœur.
Je m'étais complètement figée face à elle, j'étais effondrée de m'être laissé tomber si bas malgré sa présence. Je m'étais approché du mur, posant les bouteilles contre celui-ci.
- Désolé. Ce n'est pas toi. Tu n'as rien fait de mal. Reste s'il te plaît.
J'avais lâché un soupir.
- Je t'ai dit que je faisais partie de l'armée. Pour éviter d'être rabaissé sur le fait d'être une femme, je me suis fait passer pour un homme. Cela a marché, j'ai réussi à devenir, Dunark. Dix ans de ma vie à combattre les bandits du dessert. Et puis, je me suis fait attraper. Mon supérieur qui ne me supportait déjà pas m'a fait défiler à demie nue dans la ville pour m'humilier. Et puis...
Je m'étais retourné en passant mes mains dans mon dos. Je commençais à lever le tissu en tremblant. Je lui laissais découvrir les marques de fouet.
- On m'a attaché à deux poteaux pour me fouetter. Et laissée sur la place toute la nuit. C'est un souvenir qui me hante. J'ai donné ma vie pour l'armée et c'est la façon dont on m'a remercié.
J'avais baissé mon vêtement, me retournant vers Enira.
- Et de me retrouver à moitié nue dans la rue m'a replonger dans cette période.
Je m'étais rapproché d'elle, souhaitant la prendre dans mes bras si elle se laissait faire.
- Je suis désolée. Tu as dû remarquer que je n'étais vraiment pas douée. Tu es la première personne avec qui j'ai envie d'être, que j'ai envie de regarder sans cesse.
Je me rapprochais encore d'elle, déposant un baiser dans son cou et mes mains pressaient son dos.
- La première que j'ai envie d'embrasser, qui en as vu autant de moi.
Je me reculais plongeant mon regard dans le sien, mes yeux brillaient sous l'émotion. J'avais envie de l'embrasser.
- Je ne veux être qu'à toi, le temps que tu voudras.
Encore une fois, j'avais l'impression d'avoir tout fait foiré, encore, que ma première allait me fuir.
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Levant le regard vers le ciel, à dire vrai les étoiles et la lune n'étaient pas vraiment quelque chose qu'elle appréciait réellement, même si cela venait du folklore populaire, cela la ramenait à la réalité de ce qu'elle était...une femme qui avait passé trop de nuit sous ces étoiles avec la peur au ventre de ne pas réussir à contrôler la bête en elle, La peur de se réveiller avec un goût de sang et de chair en bouche sans se rappeler ce qu'elle avait fait et de qui ou de quoi elle pouvait avoir le goût dans la mâchoire, et surtout, la nuit suivante et les flashback de la soirée précédente lui revenant dans ses songes.
Mais, malgré tout, elle comprenait d'une certaine manière, ce que la soigneuse souhaitait faire passer comme message. Même si Kila ne semblait pas avoir correctement suivie ses cours de lettre auprès de sa tutrice.
Cependant, la réaction que l'ex militaire avait eu quand elle l'avait prévenue que les regards allaient être sur elle si elle restait la chemise ouverte, l'avait drastiquement refroidi. L'observant en train de s'éloigner seul sans même remarquer qu'elle ne la suivait pas, la louve n'était pas dupe, elle savait que quelque chose n'allait pas et si elle ne lui expliquait pas la situation, elle ne prendrait pas la peine de la suivre. Elle n'était pas un bouchon ou un passe-temps, Kila était SON passe-temps, mais il était hors de question que ce soit l'inverse, on ne s'accaparer pas son attention si l'on ne restait pas totalement focus sur elle.
Enira arqua un sourcil à explication de la soigneuse. Déjà qu'elle n'aimait pas l'armée, ce qu'elle était en train de lui dire n'était pas là pour lui faire apprécier d'avantage l'armée, mais...Ce qu'elle comprenait encore moins...C'était pourquoi, elle avait préféré se faire passer pour un homme, plutôt que d'écraser la soi-disant suprématie masculine et de les faire taire à tout préjuger. Sans parler de la "punition" l'armée Reike était mixte, obligatoire, quel intérêt il y avait à faire défiler une femme à moitié nue dans les rues pour la "rabaisser"...c'était juste montrer que l'armée était puérile. Le Oh mon dieu une femme s'est fait passer pour un homme...allons la punir en place publique ca donnera un exemple. Bien-sûr un exemple du machisme inconditionné de ces hommes en armure se croyant supérieur à tous.
Regardant le dos de la jeune femme et les traces qu'il y avait dessus, elle pencha la tête sur le côté, vraiment ? Vraiment cela l'hanté de la sorte ? Au point d'oublier avec qui elle passait la journée simplement car, elle se retrouvait avec la chemise ouverte dans la rue ?
Soufflant longuement, elle regarda la demoiselle tout en se laissant enlacer. Puis enfin, elle vint ouvrir de nouveau la bouche tout en regardant la jeune femme dans ses bras.
-Tu sais Kilaea, tu n'as rien fait de mal, tu as fait ton devoir, comme on te l'a demandé...Certe dans le corps d'un autre, pour je ne sais quelle raison, mais ...c'est ce que tu as choisis, c'est la vie et le passé que tu as risquée de choisir, et tu en as payé le prix.
Se reculant un peu, la louve vint retirer son haut, les lambeaux de chemise qui couvrait légèrement sa chair, venant la jeter au sol se retrouvant haut nue et laissant Kila voir l'intégralité des diverses cicatrices la couvrant. Des traces de perforations, des traces de brûlures de possibles tortures, des entailles, des soins magiques ayant mal tournée, des plaies cicatrisé mais soigné de manière archaïque et encore, ce n'était que l'avant de son corps, elle n'avait pas encore vue son dos.
-Tu as une vague idée de comment je vie, de ce que je risque à chaque moment...que ce soit par la pègre, par la garde, par les gens que je vol...mais dis-toi, que les principales cicatrices que j'ai sur moi...ce ne sont pas des gens qui me pourchassaient qui me les ont faites...mais des gens que j'aidais, que je nourrissais, pour qui je volais afin de les aider à sortir de leur situations...parfois même depuis plusieurs mois...et qui a un moment ont décidé que ce que je faisais n'était pas assez et qu'ils en voulaient plus, que les autres n'en avait pas besoin et que tout leur revenait.
Ce sont les marques des choix que j'ai fait, et je n'ai d'autre choix que de les assumer...il en est de même de ces marques dans ton dos. Tu aurais pu intégrer l'armée simplement comme une femme, passé ton service militaire en te faisant siffler et reluquer, loin du front car "trop faible" pour le combat. Tu as préféré te faire passer pour un homme, prendre les même risque qu'eux, suivre les mêmes entrainements, la même vie...Et la seule chose qu'ils ont trouvé pour valoriser ce que tu as fait...c'est de te trainer dans la boue et de te rabaisser…donc...ce n'est pas de ta faute....et crois moi....que les FMR vont avoir du travaille car le nombres de soi-disant militaire avec des paquets broyer et arracher va affluer dans vos bureau
Puis s'approchant de la soigneuse qui avait boutonné sa chemise, elle vint, d'un coup sec non pas "ouvrir" mais faire sauter les boutons de sa chemise afin d'ouvrir cette chemise qui la couvrait avant de regarder la jeune femme
-Et toi tu vas me faire le plaisir de porter les stigmates de ta vie avec un peu plus de fierté ! Ou je peux t'assurer que l'explication pour la trace de pied que tu auras d'ancrer dans le cul sera beaucoup plus difficile à expliquer que ce que tu as dans le dos ! Contrairement à 99% des couards de l'armée ! Les seules cicatrices que tu portes dans le dos sont ceux infligé par des laches préférant la vue de ton dos...mais demande à voir le leur de dos...et tu n'y trouvera que des cicatrices de lâche ayant fuie le combat.
Puis levant un doigt pour faire taire tout commentaire de la femme
-Maintenant tu la ferme ! Et si tu me ressort tes conneries du passé je te montre la direction des baraquements...ce n'est pas avec ces connards que tu comptes passer la soirée et finir de te saoûler, mais avec moi et si tu espères que je te masse avec une chemise, ce sera uniquement pour t'attacher aux montant de ton lit !
Tes bouteilles et on y vas ! Et par la grande place !
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Message 35
La louve ne me quittait pas du regard. Pendant que je commençais à lui expliquer ce que j'avais traversé, même si je me doutais en partie qu'elle ne comprendrais pas mon choix stupide. Ce choix de me soustraire aux préjugés pour être seulement jugé par mes actes. Tout aurait pu être différent si je n'étais pas tombé sur un supérieur elfe, vieux de plusieurs centaines d'années, ancré dans ses traditions, son racisme et sa misogynie. Il n'avait pas supporté de s'être fait usurper par une femme toutes ces années.
Mais la louve se laissa prendre dans les bras pour un début d'excuse, pour que je puisse lui expliquer que même si jusqu'à maintenant, je n'avais su m'exprimer, que je ne pourrais me lasser d'elle. Déposant un nouveau baiser dans son cou. Elle commença à parler de nouveau, pour me rassurer, me confirmant aussi qu'elle ne comprenait pas. Ses mots qui me réchauffaient le cœur de ce sentiment nouveau.
Elle se dégagea de mes bras pour retirer complètement sa chemise, me laissant découvrir ce que j'avais aperçu dans mon appartement. Cette fois sans honte, mes yeux la détaillèrent parcourant ses formes, ses cicatrices qui formaient la tapisserie de sa vie. Je n'avais pas tout vue lors de mes œillades qui s'espéraient discrètes. Elle m'expliqua leur origine et une pointe de colère avait traversé mon regard. Je trouvais cela tellement ingrats, tellement égoïste. Et elle continuait de risquer sa vie pour eux.
Elle expliqua aussi que ces marques définissaient ce que nous étions, nos valeurs en sommes et non, nos faiblesses. Avant de me prévenir du sort qu'elle réservait au militaire.
- Pitié, non. Ou alors préviens moi que je n'ai pas à soigner toutes ses blessures. Peut-être que certaines de mes collègues apprécieront.
Je la regardais se rapprocher, espérant qu'elle me prenne dans ses bras à nouveau, mais au lieu de ça, ses mains avaient saisit le tissu de ma chemise pour l'ouvrir d'un coup sec. Mon corps se raidit à ce geste, à cette impossibilité à refermer le tissu. Sa voix m'empêcha de repartir dans ce cauchemar. Mes yeux restaient rivés dans les siens. Pendant que j'écoutais sa menace qui fis naître un sourire.
J'ouvris la bouche pour commencer à répondre, mais son geste me coupa. J'avais refermé la bouche souriante face à ses mots. Je m'étais retournée pour récupérer les bouteilles, le pas un peu plus léger. J'avais récupéré les bouteilles que j'avais laissées au coin du mur. Me retournant pour lui faire face écartant les bras, ce qui écarta un peu les pans de mon vêtement.
- Les regards ne sauront pas pour moi. Mes atouts sont plus petits que les tiens, après tout.
Je me rapprochais d'elle à nouveau en lui tendant mon bras. Je faisais tout mon possible pour passer au-dessus de l'épreuve, pour son sourire.
- Merci. Mais je me passerais de ton coup de pied, je pense que mes fesses sont déjà assez manquées comme ça.
Je commençais à marcher avec me blottissant contre elle sans cacher l'ouverture sur mon ventre et ma poitrine. Chaque pas fut un peu moins dur que le précédent, aidée par cette femme que je venais de rencontrer.
J'avais marqué un léger temps d'hésitation sur la grande place, serrant un peu plus Enira. Je lui avais jeté un regard, pour prendre un peu de son assurance.
L'heure était tardive, il y avait assez peu de monde, mais le peu de personne présente poseront les yeux sur nous. J'avais eu l'envie de dissimuler mon corps, mais un regard sur celui d'Eni me rappela que cette attention ne devait pas être pour moi. Mais pour elle, cette femme à la beauté sauvage, juste accompagnée d'une autre, oubliable. Je pris une grande inspiration pour rester concentrée sur elle. Tout cela n'avait pas d'importance, j'étais à son bras.
La place fut traversée sans empressement comme si de rien n'était. Alors que je voyais les regard se tournaient vers nous. Celui presque pervers des hommes, celui furieux pour les femmes, enfin pour la plupart. J'imaginais que certaine devait être envieuse des formes de celle qui marchait à mon bras. J'espérais juste ne pas attiré une bande de male en rut. Et une fois de l'autre côté, mon sourire s'agrandit. Je m'étais placé devant elle, la prenant à nouveau dans mes bras. Heureuse, j'avais réussi à faire ce premier pas. Je sentais la chaleur de son corps sur le mien.
- Merci, Enira. Sans toi, je n'aurais jamais réussi.
Dans l'euphorie du moment, je déposais un baser sur ses lèvres. Je m'étais figée, les rougeurs revenant sur mon visage. Je ne savais pas à quoi m'attendre par rapport à ce qu'elle m'avait dit chez moi.
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Pour le coup, maintenant qu'elle avait l'idée en tête, elle n'en démentirait pas et n''en changerait pas d'idée avant un long moment.
S'approchant de la demoiselle pour arracher les boutons de sa chemise, elle se doutait bien que la soigneuse ne s'attendait pas du tout à un tel geste après ce qu'elle venait de lui raconter, mais Eni n'était pas du genre à se morfondre sur ce qu'elle avait vécu, et encore moins sur ce que les autres avaient vécu. On subissait et on risqué tout ce que l'on avait décidé de faire et de vivre, si on ne prenait jamais aucun risque, la vie serait bien morne, mais sereine, sans marque sur le corps, sans marque dans l'esprit, elle aurait vécu comme un mouton dans une bergerie...mais elle avait choisi de prendre des risques et il était arrivé ce qui était arrivé, elle ne comprenait donc pas qu'elle le cache et qu'elle en ai honte de la sorte, il n'y avait pas de quoi l'être. Et ca, elle comptait bien lui entrer dans le crâne, même, si c'était à coup de bouteille sur le front et coup de pied au cul histoire que cela entre bien dans cette tête blonde.
La louve avait fait taire toute critique ou tout reproche, avant de ramasser ses bouteilles. Regardant du coin de l'oeil sa chemise dans le sable du désert, elle haussa les épaules, cela ne servait pas à grand-chose de ramasser, elle n'aurait fait que couvrir son corps d'une fine couche de poussière, ce qui n'aurait pas été agréable pour un possible massage, et allait dans une bain, même si il était proposé et chauffé par la soigneuse, n'était pas immédiatement dans son optique non plus, peut être un peu plus tard, après la glace, pour se dégriser et se réchauffer.
Regardant la demoiselle s'accrocher à son bras, elle vint caller son bras dans ces "atouts bien plus petits que les tiens", avant de prendre la direction de la rue la plus passante de Taisen, avant de regarder la demoiselle.
-Oh tu sais, les gros seins ne sont pas forcément toujours si apprécier...Et j'ai tendance à préférer les plus petits que les trop imposant et qui tombent.
Enira marcha et traversa la place sans grand soucie, les regards sur elle ne semblait lui faire ni chaud et ni froid, à croire qu'elle avait l'habitude de se genre de manœuvre, qui sait, si elle ne l'avait pas fait avec moins sur le dos encore.
-Tu sais, on va te regarder, on va te juger, puis on va t'oublier...à par pour toi, et pour certains cas, personne ne se souvient de se qu'il s'est passé, et il ne tient qu'à toi de faire taire ce qui sont assez con pour le faire remonter à ta mémoire. Pour les autres...tu es juste quelqu'un de bizarre qui n'a honte de rien...alors qu'est ce qui est le plus génant ? Marcher la queue entre les jambes en espérant qu'un truc du passé ne revienne pas après 10 ans ou je ne sais pas combien de temps...ou que l'on te juge pendant les cinq minutes que dur la traversé...Et qu'elle soit aussi tôt oublié ?
Une fois de l'autre côté, elle se laissa une fois de plus serrer, avant de se faire embrasser. Et pour le coup, même si elle savait que la femme en face d'elle attendait cela depuis un long moment, elle...n'y était pas préparé. Venant alors regarder la FMR, elle vint pousser un profond soupire, avant...De lui botter les fesses, ayant les deux mains occupées.
!maudit musique
-Allait avance au lieu de dire des conneries, je n'ai rien fait, on a juste marché dans une rue tu sais, tu aurais très bien pu le faire sans moi. Tu vois qu'il ne nous est rien arrivé, et de toute manière si il était arrivé quoi que ce soit...tu l'as dit toi même...tu n'es pas en sucre...Donc...tu fais cramer le problème....et tu pousses ce qu'il risque du pied histoire de te dégager le passage.
Enira ne s'était pas attardé sur le baiser, pour elle, ce n'était qu'une sorte de récompense que la soigneuse c'était octroyé pour un moment qui pourtant n'était pas si compliqué. Si elle souhaitait vraiment ce baiser, elle allait devoir attendre encore un peu de temps histoire qu'elle se mette en tête de le partager. Pour le moment, la louve était encore assez tendue sur ce qu'il venait de se passer à la sortie de cette boutique, et elle avait encore besoin d'évacuer et de se remettre en état de prédations et de flirt.
-Je regrette qu'une seul chose...c'est que cela va rendre ton strip tease beaucoup plus court !
Elle vint faire une moue et une grimace alors qu'elle continuait de marcher en direction de l'atelier. Puis arrivant prêt de la porte, elle vint la regarder, avant de reposer son regard sur la soigneuse.
-Je t'accompagne ? Tu entres seul, tu récupères la glace et je passe par le balcon histoire de ?
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Message 36
J'avais souri aux commentaires de la louve. C'était un drôle d'avertissement, c'était la première fois que j'entendais ce genre de menace. Et au fond de moi, j'espérais que cela avait un rapport avec ce qu'elle ressentait à mon égard, que je ne me faisais pas de faux espoirs. Et puis elle s'était rapproché pour ouvrir de force ma chemise. J'avais eu un moment de doute face à ce geste, mais je n'étais pas seule pour traverser ce moment.
Elle n'avait pas remis la chemise, et n'avait pas repoussé ma demande de sa présence, calant d'elle-même son bras entre ma poitrine. J'avais frissonné à cette sensation, ce contact qui était aussi le premier aussi intime. J'appréciais la chaleur de son bras sur ma peau. Je me sentais rougir, sentant mon cœur s'accélérais. Elle me guida dans les rues où on était sûr de rencontrer du monde. Son commentaire m'arracha un sourire.
- J'espère que je suis à ton goût alors.
Mon sang pulsait à travers mon corps, subissant les effets des sentiments qui naissaient en moi. J'avais envie de lui dire encore qu'elle était belle, mais elle se serait encore moquer que cela se voyait. Je ne pouvais qu'espérer que ce soit réciproque.
Nous avions traversé les rues, les places ou se trouvaient le plus de monde à cette heure, comme si elle tenait à ce que ce baptême sert réellement à mon blocage. Je me concentrais sur ce peau à peau pour ne pas trop penser à ces regards. Sans non plus les oublier, je tenais à ce que les efforts de la louve servent, lui montrer que je prenais la situation au sérieux, que je la prenais au sérieuse. Tous cela était trop naturelle pour elle, alors que chaque nouveau regard qui se posait sur nous me hérissait. Heureusement, la chaleur qui restait entre mes monts suffisait à me garder concentré sur mon épreuve.
J'écoutais son conseil sur sa façon de voir les choses. Elle n'avait pas tort sur ce sujet. Mon regard chercha le sien, un sourire timide sur mes lèvres.
- Tu as raison. Ce que j'ai fait, je l'ai fait pour être utile et à la place que j'estimais juste. Je vais essayer de ne plus avoir honte de mes choix. Et le pire, c'est que je ne regrette rien. Je ne devrais pas m'occuper de regards des autres.
(seulement du tien) Mais ça, je ne le dirais jamais. Tout cela était logique, facile à dire, mais est ce que je pourrais le faire aussi facilement. C'était le premier pas, le premier d'une longue série que j'avais fait ce soir. Grâce à ma voleuse de veste.
Et nous avions traversé cette place, avant que je la prenne dans mes bras, heureuse d'avoir réussi à faire cela et ce que ça représentait pour ma vie. Dans cet instant de bonheur, je ne m'étais pas contrôlé et j'avais déposé un léger baiser sur les lèvres, avant de me reculer. Figée en réalisant ce que je venais de faire. Sa réponse fut rapide, mon arrière-train aller s'en souvenir. Et mon ego aussi, j'avais oublié que je n'étais sûrement qu'un jeu pour elle, qu'il n'y avait que moi qui devais prendre tout cela au serieux. Une légère tristesse apparut en sentant la douleur irradiée dans mon arrière-train. Mais j'avais essayé de ne pas le faire voir et de passer au-dessus.
- Tu ne te rends pas compte de ce que cela représente pour moi. Et...
J'allais encore m'excuser, et cela ne marcherait pas, je ne pouvais pas dire que je ne savais pas ce qui m'avait pris. Je le savais très bien.
- Merci. Toute seule, je ne l'aurais pas fait.
J'avais souri à son commentaire, ne me laissant pas distraire par la tristesse. Préférant resté concentré sur elle.
- Je pourrais me rhabiller si cela te fait plaisir. Pour mieux l'enlever, ou que tu me l'enlèves.
Nous avions alors rejoint l'atelier et devant la porte, elle me posa une question qui m'étonna. J'avais un sourire.
- Viens, rentrons. Tu m'as dit qu'on se foutait des autres. Tu n'as pas besoin d'être discrète, tu es avec moi.
La porte s'ouvrit sur l'atelier et au lieu de me diriger vers l'appartement, j'avais plutôt choisi le fond de l'atelier. Allant vers un coffre doublé. J'avais posé les bouteilles pour faire appel à la magie. Créant une boité à partir de l'argile des fours. J'avais transféré un peu de carbonite et un des bacs de glace que l'on gardé pour les méthodes de trempes. Et enfin, je pus reprendre le chemin de l'appartement, la boite me suivant lentement.
Au moment de monter les marches, j'aperçus une silhouette par la fenêtre du contremaître et je lui fit juste un signe pour se taire. Cela ne regardait personne d'autre que la louve et moi. C'était mon moment.
Nous avions pénétré l'appartement, toujours suivit de cette boite. D'un geste de la main seule quelques bougies s'allumèrent pour créer une ambiance douce.
- Cela devrait suffire pour ma torture, non ?
J'avais posé sur la table les bouteilles avant d'aller dans la salle de bain. Il me fallut quelques instants pour diluer l'onguent avec un peu de l'huile qu'utiliser mes cousines, pour pouvoir l'allonger sans perdre ses effets. Et tout ramener dans la chambre.
- L'huile aura presque l'effet d'un glaçon, mais elle détend les muscles aussi.
Mon regard se défila un instant, imaginant ce qui allait se passer.
- J'imagine que je n'ai plus besoin de ça.
Je fermais les yeux, faisons glisser lentement ma chemise sur ma peau. Je me retrouvais dans la même tenue qu'elle, j'avais avancé en retirant mes chaussures. J'avais toujours ce sourire timide, me rapprochant d'elle, passant mes mains sur son flanc.
- J'imagine que garder mon pantalon est inacceptable aussi ?
Mes mains hésitèrent à descendre près du sien pour lui retirer. J'étais prête à suivre toutes ses demandes. Dans ce monde où nous n'étions que toutes les deux.
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-Je t'ai à peine goutter, pour me faire une réelle idée. Laisse-moi le temps de faire une dégustation plus approfondie afin que je te réponde...mais "pour le moment", tu n'étais pas mauvaise
Oui, elle avait bien appuyé sur les mots "pour le moment", après tout, c'était une manière comme une autre de se venger de ce qu'elle lui avait dis un peu plus tôt ! Oui, elle était rancunière ! En même temps, dans le milieu d'où elle venait, il n'y avait que la rancune qui tenait en vie, elle avait donc appris à la tenir comme il se devait, et surtout à l'utiliser à son avantage la plupart du temps et à la retourner vers les gens quand elle en avait besoin.
Marcher à travers la place, se faire regarder et juger par autant d'inconnus, cela ne semblait faire ni chaud et ni froid à la louve, qui marchait le plus simplement du monde, le bras callée contre la poitrine de la soigneuse qui marchait à ses côtés, et le bras et la main toujours charger des deux bouteilles qu'elles avaient prise, elle marcher le plus simplement du monde, comme-ci elle avait été habillée, ou que la rue était complétement déserte. En même temps, si cela géné quelqu'un, il n'avait qu'à venir lui dire, et vue que personne ne s'approchait ou ne disait quoi que ce soit, c'est que cela ne génait personne.
Par contre, elle, ne s'était vraiment pas attendue à la réaction de Kila après avoir simplement traversé une rue. Venant se tendre un peu à ce baiser qu'elle lui avait "volé", la réaction qu'elle avait eu n'était probablement pas celle que la FMR attendait. Mais Enira était du genre à beaucoup offrir, uniquement quand elle le souhaitait, oh la blonde l'aurait eu son premier bisous, mais pas de la sorte, et uniquement quand la voleuse l'aurait choisit, elle n'avait guère vraiment apprécié ce bisou forcé, alors qu'elle n'avait qu'a attendre encore quelques minutes, dans la chambre, pour possiblement le recevoir après quelques verres.
-En même temps, toute seul, tu n'aurais pas eu la chemise déchirée de la sorte.
Se rhabiller pour lui faire plaisir ? Hummm elle vint réfléchir alors, dans quelle tenue avait-elle envie de la voir le plus ? Il était vrai, qu'au final, ce qui lui donnait le plus envie pour le moment, c'était de la voir avec un tas de vêtements habillant ses chevilles, et guère plus. Donc est-ce qu'elle souhaitait qu'elle mette plus, pour ensuite l'enlever ?
-Hummm j'ai plus envie d'apprécier comment tu vas t'en débarrasser, que comment tu vas te couvrir un peu plus.
La réponse à sa question avait été rapide, se faisant entrainer à l'intérieur, il semblait que Kila se fiché de se faire voir en sa présence, après tout le contremaitre l'avait déjà vue sortir, la voir revenir après un repas et avec des bouteilles, n'était pas forcément si étonnant, le plus surprenant pour lui, était probablement de voir les deux femmes revenir, la poitrine à l'air, avec quatres bouteilles, et que sa "patronne" lui dise de se taire et de passer à tout commentaire sur leurs tenues et la présence de la voleuse en la compagnie de la soigneuse. La regardant faire encore ses tours pour créer une boite afin de transporter la carbonite encore fumante, elle ne frissonna rien qu'à l'idée de la fraicheur que cela pouvait avoir sur la peau et, les brûlures par le froid, étaient loin d'être plus agréable que les brûlures par le feu, qu'est ce que Kila comptait faire avec quelque chose d'aussi glacial ?
-Hummm peut être un poils trop extrême, je n'avais pas l'intention de déguster un sorbet de Kila sur son lit d'hydromel.
La voyant disparaitre dans la salle de bain, la louve vint s'étirer de tout son long, avant de retirer ses bottes qu'elle vint laisser trainer, puis, venant s'avachir avec l'aisance qui était sienne, une jambe sous ses fesses, et l'autre ramener vers sa poitrine, elle vint attendre dns le fauteuil, le retour de la Reikoise partie faire, elle ne savait quoi, dans la salle de bain. Leurs verres toujours sur la table basse, elle entreprit d'ouvrir la première bouteille, s'attaquant à l'hydromel dont elle extirpa le bouchon tout d'abord par télékinésie, avant de finir de l'extirper de ses doigts, puis de s'en servir un verre, avant de voir Kila revenir avec ce qui semblait un flacon d'huile ou d'onguent qu'elle avait du préparer.
-Mais qui a dit que je voulais te détendre ?
Regardant la chemise atteindre le sol, elle vint sourire en coin quand à sa remarque sur le pantalon qui restait encore un obstacle à la nudité total de l'élémentaire, et la laissant se rapprocher, elle vint cette fois la prendre entre ses bras, collant et pressant leurs monts l'un contre l'autre, alors que les mains de la louve retrouvèrent leur place quitter de par deux fois, sur les rondeurs de la soigneuse.
-Effectivement, comme tu peux le voir, l'accès n'est pas pratique pour un massage tant que tu l'as sur toi.
Puis, venant mordre la lèvre inférieure de la demoiselle, elle vint la suçoter, avant de poser un léger baiser dessus, puis, elle se recula venant se rasseoir et vint alors sourire en coin en regardant la jeune femme.
-Et si tu t'en débarrassais ? Tu pourras ensuite m'aider pour faire de même...mais pour l'instant, il n'était pas prévu, que tu me montre comment tu peux le retirer ?
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Message 37
Comme à chaque fois que nous nous aventurions sur ce terrain, la louve savait parfaitement jouer avec ses mots, me faisant rougir avec mon imagination trop fertile. Je n'avais pas relevé son pic, je l'avais vexé, il fallait que je rattrape le coup. Me plaindre n'aurait certainement pas aider. Il valait mieux que je lui montre ce que j'entendais par là au lieu d'essayer de défendre ma maladresse.
Elle ne comprenait toujours pas ce que je voulais lui dire. Voyant les choses de façon pragmatique et avec ses facilités
- Pas faux, mais je n'aurais pas avancé. Mais si tu ne veux pas que je te dise merci, je trouverais un autre moyen de le faire.
J'avais souri à son commentaire, essayant de me montrer sur de moi.
- Ça pourrait commencer par ça alors. J'essaierais de te plaire.
Et sans perdre plus de temps, nous avions rejoints l'atelier. Sans rien ajouter, elle m'avait suivi, pénétrant dans le bâtiment, me suivant le temps que je prépare la glace qui lui servirait à ma torture. Aucun commentaire ne vint appuyer notre passage devant le contremaître. Peut-être que j'irais le voir le lendemain pour discuter avec lui. Cela ne nous avait pas empêchées de filer à l'abri. Dans cette partie du monde qui n'était qu'à nous pour ce soir. Mon rire s'éleva en repense à son commentaire.
- On va éviter la carbonite sur mon corps. La, ce serait douloureux pour moi. Mais c'est juste pour maintenir les glaçons aux froids le temps qu'il faille.
J'essayais de ne pas traîner dans la salle de bain, plus le moment du massage approché, plus je stressais face à cette vérité. Elle voudrait sûrement que je me mette nue. Elle m'avait déjà vue presque nue, avait passé ses mains sur mon corps. Et même sa langue. J'avais dû fermer les yeux quelques instants pour me reprendre, pour calmer ma respiration. Pour le moment, elle était toujours là, même si par deux fois, j'avais failli la faire fuir. Une fois, avec mes mots, une fois en me laissant cours à une envie. Cette ombre aussi pesée, celle de la décevoir suffisamment pour me retrouver seule.
J'étais finalement revenue pour la retrouver assise avec un verre d'hydromel. Un frisson me parcourut en imaginant ou elle voulait en venir. L'excitation me faisait battre le cœur à toute vitesse. Celle d'être le centre d'attention d'une femme comme elle. Magnifique, sur d'elle, n'ayant peur de rien. J'aurais aimé me dire que je partageais les deux derniers, mais en face d'elle, je n'étais qu'une gamine timide.
- ça peut être pour toi. Pour détendre ses muscles qui ont été mis à contribution ce soir.
Sur ses mots, je m'étais libéré les mains avant de faire glisser ma chemise sur ma peau. Découvrant lentement mes épaules, fermant les yeux dans un premier temps, sentant la caresse du tissu, dévoilant à nouveau entièrement mon buste bronzé à ses yeux d'or. J'ouvris les yeux pour voir son regard et ne pus retenir mon sourire, appréciant qu'elle me voie ainsi. Je m'étais rapproché, elle avait répondu à mon appel. À nouveau, la chaleur de son buste se répandit sur le mien. Je soupirais au contact de ses mains qui retrouvaient le chemin de mon séant. Elle appuya le fait que mon dernier vêtement gênait ses mouvements.
- Je vais...
Je sentis ses dents sur ma lèvre, cela enflammait mon esprit, pendant qu'elle jouait avec. Et mon cœur rata un battement quand je sentis son baiser. Puis il se mit à battre à tout rompre. J'avais voulu lui rendre, mais j'avais peur de mal faire à nouveau. Son invitation me fit frissonner. Je m'étais d'abord reculé, essayant d'avoir le goût de ce baiser.
- C'est bien meilleur comme ça.
Mes mains se posèrent sur mes hanches, glissant pour atteindre mon vêtement, mes doigts se glissèrent dedans. Longèrent pour atteindre le bouton que j'ouvris lentement. Retenant l'habit de glisser trop vite. Me penchant lentement, lui faisant face, et le baissant pour lui faire passer la barrière des formes. J'essayais de tenir son regard, rougissante à la mise en scène que je lui offrais. En me penchant vers elle, je cherchais son contact. J'espérais que cela lui plaisait, je me relevais lentement lui offrant la vision sur ma poitrine, puis sur mon ventre et enfin sur ce que personne n'avait jamais vu. Ce que je gardais pour une personne unique
Je souriais en laissant le pantalon atteindre mes chevilles. Mes mains se croisèrent, un instant, la gêne m'empêchait de vraiment réfléchir. J'offrais la vision de mon corps, chaque muscle légèrement dessiné par les années d'entraînement, je l'offrais à une inconnue, même si je voulais offrir plus que ça, offrir ce qui enflammait ce qui battait dans ma poitrine. Je m'étais reculé me tournant vers la table. Me cambrant pour lui en offrir toujours plus et servir le deuxième verre d'hydromel. J'en bus deux grosses gorgées, comme si j'espérais que cela m'offre du courage pour la suite.
- Hmm. Très bon choix. C'est délicieux.
J'avais posé mon verre, me rapprochant de la louve, m'accroupissant devant elle pour me mettre à sa hauteur.
- J'espère avoir été à la hauteur. Et félicitations, tu es la première à en voir autant de moi.
Mon regard passait de ses yeux à ses lèvres que je discernais dans cette ambiance. Je me mordais la lèvre, désireuse de l'embrasser encore.
- Je crois que je dois t'aider pour le tien.
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Kila était finalement revenue avec les cubes et les morceaux de glace, là pour la torture qu'elle avait prévue pour cette demoiselle. Souriant en coin, elle commenca par prendre l'un des morceaux de glace, pour le faire glisser dans son verre. Avant de se lever pour rejoindre cette demoiselle qui s'était mise aussi "à l'aise" qu'elle, au final, elle n'avait fait que finir d'enlever cette chemise qu'elle avait d'ouverte et qui au final ne cacher rien qu'elle ne saurait voir et qui était bien mieux au sol, comme la sienne qui l'était, mais dehors dans une rue où quelqu'un finirait par la retrouver et se demander ce qu'il s'était passé et pourquoi est-ce que le tissu était autant en lambeaux.
Enira ne s'attendait pas a autant faire bug l'esprit de la soigneuse alors qu'elle était simplement venue lui mordre la lèvre inférieur, depuis le temps qu'elle attendait ce genre de "goutté", pourquoi est-ce qu'elle était si surprise que cela arrive maintenant qu'elles étaient seul et qu'elles se préparaient à boire, et à passer un moment de massage et de détente ensemble...du moins, elle n'était pas encore vraiment sûr que la jeune femme en face d'elle ne ferait que se détendre sous ses doigts, et pas complétement et entièrement l'inverse.
Alors qu'elle regardait la jeune femme se reculer après ce chaste "échange de salive", elle revint s'asseoir, son verre en main, pour regarder le spectacle que devait lui offrir la soigneuse. Venant porter son verre à ses lèvres, ses yeux restèrent river sur les mouvements de la demoiselle qui avait entrepris de se débarrasser de ce dernier tissu qu'elle avait sur le corps.
D'une certaine manière, la louve fut satisfaite du spectacle, tout en étant légèrement déçu aussi, en se penchant sur elle, Kila lui offrait certe toute la vue qu'elle pouvait le souhaiter sur son visage, l'avant de son corps, mais, lui bloqué aussi toute vue que ce qui était entrain de se passer et cette libération de cher. D'une certaine manière, elle avait pu admirer le spectacle, tout en s'en retrouvant complétement privée ce qui avait un don, d'être particulièrement frustrant.
Heureusement, la FMR s'était assez vite rattrapé en se redrescent, la laissant l'admirer de haut en bas, avant qu'elle ne s'éloigne de nouveau pour cette fois, lui offrir la vue sur des courbes nouvellement découvertes et...ces marques qu'elle avait pu y laisser tout au long de la journée, que ce soit les griffures, que les différentes frappes qu'elle avait pu y donner, rougissant son postérieur d'un rouge assez vif.
-Oh, mais je fais toujours des bon choix, et je peux dire aussi que ce que je vois est délicieux, même...si il va falloir que je lui apprenne à être un peu plus érotique dans ses stripteases
La regardant s'approcher d'elle pour s'accroupir à sa haut, elle vint alors l'accueillir plus ou moins entre ses jambes, attrapant le glacon qu'elle avait dans son verre d'hydromel, elle vint le faire glisser le long du cou et de l'épaule de l'élémentaire, tout en la regardant et en souriant en coin, avant de murmurer tout en descendant doucement le glacon vers l'un de ses mont, tout en regardant le léger liserait humide se former, et qu'elle s'amusa à faire passer l'eau glacer, autour d'une des pointes de la jeune femme, afin de voir si elle arriverait à le rendre que encore plus tendu.
-Hummm très frustrant, mais appétissant . Si tu es sage, je te laisserait prendre ma place pour que je te montre ce qu'il est important d'offrir comme vue quand on retire un pantalon
Ainsi, elle souhaitait l'aider à se débarasser du tissu qu'il lui restait ? Oh, elle le pouvait, mais, elle louperait aussi un spectacle qu'elle pourrait lui offrir un peu dans le genre de celui qu'elle lui avait offert.
-C'est toi qui voit...si tu préfères m'aider...ou profiter que je le fasse moi
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Info personnage
Race: Elementaire de lave
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Neutre bon
Rang: B
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Je faisais de mon mieux pour ne pas montrer que j'étais tendue en revenant. Alors qu'elle jouait avec son verre. Un instant, une pointe de remords d'avoir perdu trop de temps sans elle ou de ne pas lui avoir parlé. Mais je n'avais pas réussi à ce moment. Elle n'avait pas eu l'air de m'en vouloir, prenant un peu de cette glace pour la mettre sans son verre avant de me rejoindre.
Se retrouver dans la même tenue qu'elle, si proche l'une de l'autre, je pouvais sentir sa peau contre la mienne, sa respiration à travers ma poitrine, son souffle sur mon visage. Puis ce baiser, même si bref, aussi léger que celui que je lui avais donné. Cela restait le premier baiser que je recevais, bloquant complètement mes pensées. Mon cœur me faisait mal, son rythme, mais aussi la façon dont il s'enflammait. Souvent, je faisais la blague que j'avais un cœur de pierre ou de verre. Et jusqu'à ce soir, je l'avais cru. La pierre s'était révélé être le cœur d'un volcan endormi, qui n'attendait que son étincelle pour s'allumer. Une étincelle incarnée par cette louve.
Les yeux de la louve ne me quittaient pas, cela m'excitait, et me bloquait. Je voulais n'exister qu'à travers ses yeux et je ne savais pas comment faire. J'avais peur d'être ridicule, maladroite, pas assez intéressante, mais j'essayais que cette peur ne se voit pas, et je m'étais retrouvée sans rien pour me couvrir. Me retrouvant dans le plus simple appareil devant cette femme que je ne connaissais pas quelques heures auparavant. J'étais passée de l'optique d'une soirée tranquille parmi tant d'autres à celle que je ne pourrais jamais oublier.
Même pendant que je rassemblais mon courage que je pensais sans cette bouteille. J'essayais de lui en offrir un peu plus, ma cambrure tirer un peu sur une peau devenu plus sensible par le traitement qu'elle avait reçue. Un frisson me remonta l'échine à son compliment, et s'intensifia au reste de la phrase. J'étais curieuse de voir comment elle voulait m'apprendre.
La louve m'avait accueilli entre ses jambes, et pour commencer la torture, elle avait saisi le glaçon dans son verre pour le faire glisser sur ma peau. Un grognement de désagrément s'échappa de ma gorge, avant de finalement finir en soupir quand les mots rejoignirent le geste. Ma peau semblait s'assombrir à ce passage glacé. Mon regard devenu brillant cherchait celui de cette femme, mais je ne pus que l'admirer suivre le tracé humide de la glace. Cette sensation qui était si confuse, aux bords de la douleur, mais en même temps délicieuse entre ses doigts. Le passage sur mon sein me fit me mordre la lèvre, soufflant juste quelques syllabes.
- Eni... Je...
Mon corps réagissait visiblement à ce passage, se raffermissant, se ternissant. Mes mains se posèrent sur les flancs de la louve, les caressant, descendant jusqu'à la barrière de tissu.
- C'est tentant.
Mais au final, mes doigts continuèrent leur caresse en remontant, doucement, pour trouver la naissance de ses monts. J'avais envie de les caresser de lui rendre cette torture. J'avais réduit la distance entre nous, nos nez se rencontrèrent et cette fois, je me retins de l'embrasser, mais j'espérais qu'elle le fasse pour que je puisse lui rendre.
- Montre-moi ce que j'ai raté, apprend moi à te plaire.
Mon ton était chaud, mon souffle se perdait dans le sien. Je me relevais laissant mon corps à portée si elle voulait continuer cette caresse glacial avant de me retourner pour aller récupérer mon verre, en lui laissant apprécier mon dos et ses cicatrices, tout ce qu'elle voudrait voir en fait. Plus rien ne dissimuler les mouvements de mon corps. Et même ainsi, je n'arrivais pas à me défaire totalement de la rigidité militaire qui avait dirigé ma vie pendant si longtemps. Me penchant à nouveau pour saisir ce verre qui trônait sur la table.
Puis le chemin inverse en admirant ce que l'ambiance m'offrait de ses formes. Bientôt, je prendrai sa place sur le fauteuil. M'asseyant en tailleur et buvant lentement. Un spectacle qui je suis sure, me plairait et m'apprendrais à lui plaire.
Lui plaire. La seule chose importante à ce moment.
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