5 participants
Citoyen de La République
Didier Van Strijdonck
Messages : 69
crédits : 2577
crédits : 2577
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique neutre
Rang: C
L’air était saturé des odeurs boisées et riches de la forêt. Le chant des oiseaux s’évanouissait peu à peu, laissant place aux murmures des feuilles agitées par la brise de cette fin d’après-midi. Dans ce décor forestier, un petit groupe était arrivé au bord de la rivière où ils s’apprêtaient à bivouaquer pour la nuit. Leurs montures étaient fatiguées, et leurs esprits alourdis par une journée de voyage sous un soleil plus que généreux.
Didier Van Strijdonck descendit de son cheval avec l’assurance d’un homme habitué aux longues distances, bientôt imité par ses compagnons : Yvar, un militaire réformé, et Fritz, un ex-garde-caravanier. Didier, bien qu’il ne fût pas le plus imposant du groupe, dégageait une force tranquille. Ses cheveux marron ondulaient légèrement au gré du vent, encadrant un visage aux traits clairs, rehaussé par des yeux bleu cristallin. Une barbe naissante ajoutait à son air de globe-trotter du Sekaï. Son tricorne sombre, un manteau léger noir en tissu épais orné de boutons argentés, et des bottes en cuir usées par des kilomètres de marche complétaient son allure de voyageur aguerri.
En déchargeant ses affaires, Didier poussa un soupir de soulagement avant de jeter un regard en coin à ses compagnons de route. Yvar Le Broc, un colosse balafré à la quarantaine bien entamée, luttait avec sa monture, visiblement agacé. Sa carrure imposante et son visage marqué par les combats racontaient une vie de violence. C’était un homme rustre, qui manquait de patience mais qui était terriblement efficace en combat. Les vêtements de ce dernier étaient tachés de terre et de sueur, révélant une attention relative pour son apparence.
« Laisse-toi faire, sale bête ! Ou je vais te montrer de quel bois j’me chauffe ! » grogna Yvar, tirant sur les rênes avec la délicatesse d’un bûcheron.
Didier esquissa un sourire narquois. « Calme tes nerfs, Yvar ! Un cheval mort, ça complique toujours le voyage… »
Fritz Raefleeth, plus petit et nettement plus svelte, bougeait avec une agilité qui contrastait avec l’armoire à glace qu’était Yvar. Dans le début de la trentaine, Fritz était le genre d’homme qu’on sous-estime facilement avec son physique frêle. Mais ses mouvements étaient précis et ses yeux bruns, toujours en alerte, trahissaient un certain éveil et une vigilance constante. Tandis qu’Yvar arrachait la selle de son cheval en maugréant, Fritz inspectait les environs avec prudence.
« Super, on bivouaque dans un trou paumé. Dis-moi, Didier, tu comptes nous faire assassiner avant d'arriver à Courage ou c’est juste pour le fun ? » lança Fritz avec sarcasme. Les trois hommes se connaissaient suffisamment pour se permettre une certaine familiarité.
Didier, s’approchant du bord de la rivière, y plongea sa main, savourant la fraîcheur réconfortante de l'eau. « Ferme-la, Fritz. Ce n’est pas ma faute si la dernière auberge était pleine. Ici, c’est parfait. » Puis, plus sérieusement, il ajouta : « Occupe-toi du feu et veille à ce qu’il ne soit pas trop visible depuis la route. »
Fritz acquiesça et se mit en quête de bois sec pendant que Didier installait le camp. Yvar, de son côté, s’éloigna pour voir s’il ne pouvait pas trouver quelque chose à chasser et agrémenter le repas du soir. Le calme régnait autour du camp, chacun occupé à ses tâches…
Mais ce calme ne dura pas longtemps. Soudain, un énorme bruit retentit dans la forêt, suivi d’une sorte d’explosion et des cris d’Yvar. Didier se redressa d’un bond.
« Bon sang, mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ?! » s’écria-t-il, le regard fixé dans la direction des cris.
Fritz, sans perdre son ton mordant, rétorqua : « Cet imbécile a sans doute retrouvé la flamme du combat… »
Didier leva les yeux au ciel, exaspéré. « J’espère que non ! J’aimerais éviter d’avoir à payer la caution sur sa tête en cas de décès… »
Mais avant qu’ils ne puissent aller plus loin dans leur échange, les cris d’Yvar et les flashs des explosions se rapprochèrent dangereusement du camp.
« Génial… Maintenant, il nous ramène les ennuis à domicile, » souffla Fritz, en enfilant sa dague dans sa ceinture, prêt à l’action.
Didier, d’un ton plus grave, lui lança un dernier regard. « Prépare-toi, on va sûrement devoir gérer ses conneries. Et surtout, essaie de ne pas te faire sauter en morceaux… »
Les deux hommes se mirent en position, l’ambiance passant d’un bivouac paisible à une tension palpable. Les cris d’Yvar se faisaient plus proches, tout comme le danger qu’il semblait traîner dans son sillage. On pouvait également entendre d’autres cris venir des bois, sans pouvoir déterminer s’ils suivaient Yvar ou non…
Didier Van Strijdonck descendit de son cheval avec l’assurance d’un homme habitué aux longues distances, bientôt imité par ses compagnons : Yvar, un militaire réformé, et Fritz, un ex-garde-caravanier. Didier, bien qu’il ne fût pas le plus imposant du groupe, dégageait une force tranquille. Ses cheveux marron ondulaient légèrement au gré du vent, encadrant un visage aux traits clairs, rehaussé par des yeux bleu cristallin. Une barbe naissante ajoutait à son air de globe-trotter du Sekaï. Son tricorne sombre, un manteau léger noir en tissu épais orné de boutons argentés, et des bottes en cuir usées par des kilomètres de marche complétaient son allure de voyageur aguerri.
En déchargeant ses affaires, Didier poussa un soupir de soulagement avant de jeter un regard en coin à ses compagnons de route. Yvar Le Broc, un colosse balafré à la quarantaine bien entamée, luttait avec sa monture, visiblement agacé. Sa carrure imposante et son visage marqué par les combats racontaient une vie de violence. C’était un homme rustre, qui manquait de patience mais qui était terriblement efficace en combat. Les vêtements de ce dernier étaient tachés de terre et de sueur, révélant une attention relative pour son apparence.
« Laisse-toi faire, sale bête ! Ou je vais te montrer de quel bois j’me chauffe ! » grogna Yvar, tirant sur les rênes avec la délicatesse d’un bûcheron.
Didier esquissa un sourire narquois. « Calme tes nerfs, Yvar ! Un cheval mort, ça complique toujours le voyage… »
Fritz Raefleeth, plus petit et nettement plus svelte, bougeait avec une agilité qui contrastait avec l’armoire à glace qu’était Yvar. Dans le début de la trentaine, Fritz était le genre d’homme qu’on sous-estime facilement avec son physique frêle. Mais ses mouvements étaient précis et ses yeux bruns, toujours en alerte, trahissaient un certain éveil et une vigilance constante. Tandis qu’Yvar arrachait la selle de son cheval en maugréant, Fritz inspectait les environs avec prudence.
« Super, on bivouaque dans un trou paumé. Dis-moi, Didier, tu comptes nous faire assassiner avant d'arriver à Courage ou c’est juste pour le fun ? » lança Fritz avec sarcasme. Les trois hommes se connaissaient suffisamment pour se permettre une certaine familiarité.
Didier, s’approchant du bord de la rivière, y plongea sa main, savourant la fraîcheur réconfortante de l'eau. « Ferme-la, Fritz. Ce n’est pas ma faute si la dernière auberge était pleine. Ici, c’est parfait. » Puis, plus sérieusement, il ajouta : « Occupe-toi du feu et veille à ce qu’il ne soit pas trop visible depuis la route. »
Fritz acquiesça et se mit en quête de bois sec pendant que Didier installait le camp. Yvar, de son côté, s’éloigna pour voir s’il ne pouvait pas trouver quelque chose à chasser et agrémenter le repas du soir. Le calme régnait autour du camp, chacun occupé à ses tâches…
Mais ce calme ne dura pas longtemps. Soudain, un énorme bruit retentit dans la forêt, suivi d’une sorte d’explosion et des cris d’Yvar. Didier se redressa d’un bond.
« Bon sang, mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ?! » s’écria-t-il, le regard fixé dans la direction des cris.
Fritz, sans perdre son ton mordant, rétorqua : « Cet imbécile a sans doute retrouvé la flamme du combat… »
Didier leva les yeux au ciel, exaspéré. « J’espère que non ! J’aimerais éviter d’avoir à payer la caution sur sa tête en cas de décès… »
Mais avant qu’ils ne puissent aller plus loin dans leur échange, les cris d’Yvar et les flashs des explosions se rapprochèrent dangereusement du camp.
« Génial… Maintenant, il nous ramène les ennuis à domicile, » souffla Fritz, en enfilant sa dague dans sa ceinture, prêt à l’action.
Didier, d’un ton plus grave, lui lança un dernier regard. « Prépare-toi, on va sûrement devoir gérer ses conneries. Et surtout, essaie de ne pas te faire sauter en morceaux… »
Les deux hommes se mirent en position, l’ambiance passant d’un bivouac paisible à une tension palpable. Les cris d’Yvar se faisaient plus proches, tout comme le danger qu’il semblait traîner dans son sillage. On pouvait également entendre d’autres cris venir des bois, sans pouvoir déterminer s’ils suivaient Yvar ou non…
Affilié à la République
Klak-Klak Boom
Messages : 127
crédits : 1159
crédits : 1159
Info personnage
Race: Hybride
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
Dans un couinement humide, la paupière de la bête infernale s'ouvrit subitement lorsqu'elle fut arrachée à sa sieste par une curieuse et surtout désagréable sensation de picotement. Etrangère ou presque à la véritable douleur, elle avait toutefois suffisamment de proprioception pour comprendre que quelque chose clochait quelque part lorsqu'on venait grossièrement lui flanquer un croc ou un coup de bec droit dans le fessier et c'était justement ce qui venait visiblement de se produire.
Etirant sa queue chitineuse dans un mouvement disgracieux, Klak-Klak ne prit pas le temps de s'étirer convenablement en vue de l'urgence -toute relative- de la situation et après un grognement furtif, la Salamandre vint inspecter son popotin pour y découvrir y intrus; à savoir une flèche logée un poil trop près d'une porte usuellement réservée aux sorties. Se dressant sur ses quatre pattes, l'hybride au cuir épais porta sa petite gueule jusqu'à son arrière-train et vint retirer à grand coup de dents l'objet étranger, ce dans une brève effusion de sang brûlant.
Quel genre de bipède imbécile avait eu la riche idée de s'en prendre à un prédateur aussi diablement puissant que le terrible Klak-Klak, qui avait eu l'audace de se dire qu'il pouvait impunément se repaître de la chair du Dragon -junior- du Razkaal en usant en guise d'arme d'une vulgaire flèche de bois et de pierre taillée ? Détruisant le projectile inutile d'un simple coup de mâchoire, la Salamandre pivota sur ses appuis en laissant ses poils denses se hérisser de frustration puis, après avoir fait le gros dos, elle se plaça face au perturbateur qui la mirait d'un air aussi surpris qu'idiot. Apercevant l'air renfrogné de sa "victime", le chasseur peu débrouillard tendit une main en avant pour signifier ses excuses et lança, confus :
"Pardon, p'tit bidule ! Je t'ai pris pour autre chose !"
Non seulement le dialogue ne menait pas bien loin lorsqu'on discutaillait après avoir tiré plutôt que l'inverse, mais l'imbécile à l'arc se frottait aujourd'hui à une créature magiquement indisposée à comprendre la langue commune. Les sourcils froncés et la queue crépitante, Klak-Klak parut toutefois se soustraire aux barrières linguistiques en indiquant d'une façon certes bestiale mais néanmoins tout à fait compréhensible qu'il s'apprêtait à faire un sacré grabuge. La queue cuirassée se dressa haut par dessus le corps de l'hybride, émettant lors de tremblements secs des crissements inquiétants puis, dans une gerbe lumineuse soudaine; les crocs charbonneux du petit monstre se mirent à fumer alors que ses mâchoires claquaient.
"Et merde..."
Yvar tourna les talons et ce fut par pur miracle qu'il esquiva un premier tir embraser en voulant déserter la zone; il s'était attendu à un éventuel projectile mais la puissance purement démentielle du rayon de flammes lui fit écarquiller les yeux de stupeur. Par les Titans, ce petit être venait littéralement de perforer un tronc d'arbre centenaire... Le mercenaire avait eu un fichtrement bon instinct en dépit de sa méconnaissance de l'adversaire car bien qu'il mesurait plus de trois fois la taille de l'animal mystérieux, il n'avait factuellement pas la moindre chance de survivre face à ce dernier.
Klak-Klak n'était pas un danger pour tout le monde mais lorsqu'il élisait une cible comme un nouvel opposant, il était bien rare que cette proie s'en tire à bon compte. Ce fut encore une fois avec une chance inouïe qu'Yvar bondit de côté pour esquiver dans une miraculeuse pirouette une seconde impulsion brûlante, manquant de peu de se faire griller la couenne. Le traqueur réalisa tout juste qu'il avait cessé de respirer et poussa ensuite, de façon purement instinctive, un hurlement de détresse. La panique reprit le pas sur l'adrénaline et il se mit à zigzaguer, poursuivi par une Salamandre au postérieur ensanglanté qui n'avait visiblement qu'une envie : le mettre définitivement hors d'état de nuire.
Didier et Fritz eurent à peine le temps d'apercevoir la silhouette d'Yvar qui filait droit sur eux qu'ils distinguèrent ensuite de fulgurantes lueurs accompagnées de détonations tonitruantes. Détruisant la forêt elle-même dans sa progression, Klak-Klak ne s'encombrait pas du moindre obstacle et c'était donc avec sauvagerie qu'il démolissait racines et broussailles au gré de ses pulsions barbares. Les aventuriers s'attendirent sans doute à voir apparaître depuis les fourrées un monstre aux proportions colossales et ce fut pourtant, dans un frémissement feuillu, la silhouette minuscule d'une boule de poils sacrément en colère qui apparut face à eux dans un saut gracieux.
Klak-Klak s'immobilisa face au trio, les oreilles plaquées et le regard vif. Il était sur le qui-vive et ses grognements ne laissaient rien présager de bon.
Etirant sa queue chitineuse dans un mouvement disgracieux, Klak-Klak ne prit pas le temps de s'étirer convenablement en vue de l'urgence -toute relative- de la situation et après un grognement furtif, la Salamandre vint inspecter son popotin pour y découvrir y intrus; à savoir une flèche logée un poil trop près d'une porte usuellement réservée aux sorties. Se dressant sur ses quatre pattes, l'hybride au cuir épais porta sa petite gueule jusqu'à son arrière-train et vint retirer à grand coup de dents l'objet étranger, ce dans une brève effusion de sang brûlant.
Quel genre de bipède imbécile avait eu la riche idée de s'en prendre à un prédateur aussi diablement puissant que le terrible Klak-Klak, qui avait eu l'audace de se dire qu'il pouvait impunément se repaître de la chair du Dragon -junior- du Razkaal en usant en guise d'arme d'une vulgaire flèche de bois et de pierre taillée ? Détruisant le projectile inutile d'un simple coup de mâchoire, la Salamandre pivota sur ses appuis en laissant ses poils denses se hérisser de frustration puis, après avoir fait le gros dos, elle se plaça face au perturbateur qui la mirait d'un air aussi surpris qu'idiot. Apercevant l'air renfrogné de sa "victime", le chasseur peu débrouillard tendit une main en avant pour signifier ses excuses et lança, confus :
"Pardon, p'tit bidule ! Je t'ai pris pour autre chose !"
Non seulement le dialogue ne menait pas bien loin lorsqu'on discutaillait après avoir tiré plutôt que l'inverse, mais l'imbécile à l'arc se frottait aujourd'hui à une créature magiquement indisposée à comprendre la langue commune. Les sourcils froncés et la queue crépitante, Klak-Klak parut toutefois se soustraire aux barrières linguistiques en indiquant d'une façon certes bestiale mais néanmoins tout à fait compréhensible qu'il s'apprêtait à faire un sacré grabuge. La queue cuirassée se dressa haut par dessus le corps de l'hybride, émettant lors de tremblements secs des crissements inquiétants puis, dans une gerbe lumineuse soudaine; les crocs charbonneux du petit monstre se mirent à fumer alors que ses mâchoires claquaient.
"Et merde..."
Yvar tourna les talons et ce fut par pur miracle qu'il esquiva un premier tir embraser en voulant déserter la zone; il s'était attendu à un éventuel projectile mais la puissance purement démentielle du rayon de flammes lui fit écarquiller les yeux de stupeur. Par les Titans, ce petit être venait littéralement de perforer un tronc d'arbre centenaire... Le mercenaire avait eu un fichtrement bon instinct en dépit de sa méconnaissance de l'adversaire car bien qu'il mesurait plus de trois fois la taille de l'animal mystérieux, il n'avait factuellement pas la moindre chance de survivre face à ce dernier.
Klak-Klak n'était pas un danger pour tout le monde mais lorsqu'il élisait une cible comme un nouvel opposant, il était bien rare que cette proie s'en tire à bon compte. Ce fut encore une fois avec une chance inouïe qu'Yvar bondit de côté pour esquiver dans une miraculeuse pirouette une seconde impulsion brûlante, manquant de peu de se faire griller la couenne. Le traqueur réalisa tout juste qu'il avait cessé de respirer et poussa ensuite, de façon purement instinctive, un hurlement de détresse. La panique reprit le pas sur l'adrénaline et il se mit à zigzaguer, poursuivi par une Salamandre au postérieur ensanglanté qui n'avait visiblement qu'une envie : le mettre définitivement hors d'état de nuire.
Didier et Fritz eurent à peine le temps d'apercevoir la silhouette d'Yvar qui filait droit sur eux qu'ils distinguèrent ensuite de fulgurantes lueurs accompagnées de détonations tonitruantes. Détruisant la forêt elle-même dans sa progression, Klak-Klak ne s'encombrait pas du moindre obstacle et c'était donc avec sauvagerie qu'il démolissait racines et broussailles au gré de ses pulsions barbares. Les aventuriers s'attendirent sans doute à voir apparaître depuis les fourrées un monstre aux proportions colossales et ce fut pourtant, dans un frémissement feuillu, la silhouette minuscule d'une boule de poils sacrément en colère qui apparut face à eux dans un saut gracieux.
Klak-Klak s'immobilisa face au trio, les oreilles plaquées et le regard vif. Il était sur le qui-vive et ses grognements ne laissaient rien présager de bon.
Citoyen de La République
Xera
Messages : 183
crédits : 598
crédits : 598
Info personnage
Race: Fae (Mi-humaine)
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal Neutre
Rang: C
Même quand vous possédez une paire d’ailes et que vous pouvez vous en servir, il y a bien un moment où vous devez dormir sur les longs trajets. La dernière auberge qui avait croisé sa route s'était révélée archi bondée, même plus de place dans les écuries. L’herboriste de Nareim en route pour rejoindre la cité de Courage avait continué sa route pour faire halte dans un bois un peu plus loin. Dormir en extérieur ne lui faisait pas peur, spécialement dans un bois ou une forêt. La rousse s'était trouvé une jolie petite clairière avec une source d’eau pure à proximité, et avait modelé une partie du sol pour se créer une petite yourte de terre juste assez grande pour elle et ses affaires de voyage. Elle avait ensuite “motivé” un buisson de ronces à se développer tout autour histoire de passer une nuit de repos tranquille bercée par la douce mélopée du vent dans les feuilles.
Mais l’esprit sylvestre en avait décidé autrement, alors qu’elle s’apprêtait à passer à table en puisant dans ses rations de voyage, une détonation et un cri se fit entendre un peu plus loin. Le phénomène se répéta plusieurs fois et semblait s’éloigner. Elle sortit de son abri, ressentant avec toute les fibres de son être, la peur et la douleur du bois et de ses habitants. En tant que Demi-fae face à un incendie le réflexe naturel était la fuite, mais Xera n’était pas n’importe quelle fae. Malgré sa peur des flammes, elle était une gardienne de la nature et ne pouvait rester les bras croisés.
La rousse déploya ses ailes et décolla pour dépasser la cime des arbres afin de mieux repérer la zone des dégâts, ce qu’elle découvrit fit monter une froide colère en elle. Le ou les responsables des dégâts occasionnés allaient subir sa colère, mais avant cela, elle fit appel à ses pouvoirs afin d’éteindre les flammes avec sa magie élémentaire et soigna l'arbre centenaire. La piste fut aisée à suivre, mais longue à remonter, cela devait être un étrange spectacle de voir les foyers de flammes disparaître les uns après les autres dans des panaches de vapeur nés de la rencontre de l’eau largué depuis les airs sur les flammes.
Mais l’esprit sylvestre en avait décidé autrement, alors qu’elle s’apprêtait à passer à table en puisant dans ses rations de voyage, une détonation et un cri se fit entendre un peu plus loin. Le phénomène se répéta plusieurs fois et semblait s’éloigner. Elle sortit de son abri, ressentant avec toute les fibres de son être, la peur et la douleur du bois et de ses habitants. En tant que Demi-fae face à un incendie le réflexe naturel était la fuite, mais Xera n’était pas n’importe quelle fae. Malgré sa peur des flammes, elle était une gardienne de la nature et ne pouvait rester les bras croisés.
La rousse déploya ses ailes et décolla pour dépasser la cime des arbres afin de mieux repérer la zone des dégâts, ce qu’elle découvrit fit monter une froide colère en elle. Le ou les responsables des dégâts occasionnés allaient subir sa colère, mais avant cela, elle fit appel à ses pouvoirs afin d’éteindre les flammes avec sa magie élémentaire et soigna l'arbre centenaire. La piste fut aisée à suivre, mais longue à remonter, cela devait être un étrange spectacle de voir les foyers de flammes disparaître les uns après les autres dans des panaches de vapeur nés de la rencontre de l’eau largué depuis les airs sur les flammes.
Citoyen de La République
Ruby Draglame
Messages : 232
crédits : 1072
crédits : 1072
Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique bon
Rang: C
Ruby se trouvait à l’arrière d’une carriole et elle dormait tranquillement, car son aventure nocturne dans la réserve l’avait profondément fatigué. Elle dormait profondément, mais elle rêvait du culte des ombres. Elle semblait se voir ajuster sa tenue noire notamment la capuche et elle se préparait à faire un rituel. La future fidèle du culte voyait la lune qui brillait dans le ciel étoilé. Elle constatait un grand nombre de fidèles qui se rassemblaient vers le lac Rebirth, et cette image sortait de son esprit et il y avait une raison. La carriole était passée un moment vers ce passage, mais l’odeur caractéristique du lac avait marqué l’odorat fin de la rousse en tenue verte encapuchonnée.
Le transport de Ruby était assez simple, car il s’agissait d’une livraison qui partait de Justice pour aller vers la cité Courage. Toutefois, suite aux travaux effectués sur Liberty, la traversée était compliquée et quelques transports faisaient un détour notamment pour la destination des îles paradisiaques. La commandante des troupes d’assaut du Parangon de Justice était là pour protéger les marchandises et en contrepartie, l’orc l’emmenait vers Courage. Son rêve avait un petit souci, car il n’y avait pas de son notamment quand elles s ‘apprêtaient à exécuter les chants. La rousse entendait une voix masculine qui l’interpellait et la sœur Ruby se réveillait en sursaut. L’orc lui montrait du doigt dans le ciel, un début de feu semblait se déclenchait sur plusieurs endroits. Cependant quelques minutes plus tard, il n’eut plus de fumée et l’espionne particulière de la République pensait qu’une personne avait agit pour éradiquer le début du sinistre dans cette partie de cette petite forêt de la République. Cet incident lui fit penser à son aventure dans la réserve et les montagnes.
La sœur Ruby se levait et elle demandait à l’orc de continuer le chemin, car celui-ci traversait une petite forêt et le début de feu se trouvait sur la droite du chemin. La commandante civile de la marine décidait d’aller en éclaireuse, car elle avait l’obligation de protéger la carriole. L’espionne particulière de la République utilisait le vol et la magie élémentaire de l’air pour accélérer sa vitesse de déplacement. Elle mettait sa main vers sa garde, pour déclencher son attaque élémentaire mêlée à une technique d’art martial avec son katana. Au bout d’une demi-heure, elle commençait à percevoir un petit groupe de personne qui étaient placés de manière particulière. Elle constatait une rousse qui se trouvait entre un immense arbre et un groupe de trois personnes. Au fur et à mesure, de son avancée rapide, la sœur Ruby observait un petit être qui semblait porter un masque singulier sur le dos. Ruby se rendait compte que la rousse était celle qui l’avait soigné quand elle était brûlée et elle s’arrêtait à son niveau.
La commandante civile de la marine ne pouvait pas utiliser son autorité de la marine dans ce cas et la petite créature avec les oreilles baissés lui rappelait un être. Néanmoins, le masque sur le dos De Klak-Klak le différenciait un peu aux yeux de Ruby. Toutefois, elle prenait Klak-Klak et le groupe de trois comme de potentiels menaces. L’espionne avait une petite connaissance basique en nature et quand elle voyait les oreille de Klak-Klak baissée avec son corps en position d’attaque. Ruby synthétisait la situation et elle voyait le face à face entre Klak-Klak et le trio. L’espionne particulière de la République décidait de montrer une certaine autorité et elle dégainait son katana rapidement. Didier et ses compagnons allaient constater une petite tranchée qui se dessinait juste devant leurs pieds. La sœur Ruby lançait un petite avertissement :
« Messire, veuillez ne pas dépasser cette ligne, sinon je vais devoir retravailler la mode de vêtements dans cette partie de forêt. Vous allez répondre à la Dame sur cette situation, ne vous inquiétez pas la petite boule. Je vais veiller sur elle, mon katana va vite la calmer. »
Klak-Klak et le marchand pouvait remarquer une épée dorée avec uniquement avec un côté tranchant. La garde cette armé était particulière, car en son centre on pouvait remarquer un médaillon qui arborait les signes des études effectuées dans la Magic University. Ils voyaient une sorte d’aura rouge qui omdulait dans son corps et aussi dans son arme tranchante. La sœur Ruby était légèrement devant de la soigneuse rousse et elle avait le genoux droite légèrement pliés. Elle tenait son arme avec sa main gauche et elle reprenait son discours de présentation :
« Dame, allez, commencer donc votre interrogatoire. Ma Justice solide veille sur vous que soit pour la petite boule et le trio de manants. »
La sœur Ruby avait préparé son attaque à distance qui pouvait rivaliser avec les attaques élémentaires et elle avait aussi l’arcanegis qui permettait de gérer une attaque qui était proche d’un titan. Elle esquissait un sourire et elle maintenait son regard vers Klak-Klak, mais ouie l’avertissait du moins déplacement. Toutefois, elle se rendait compte qu’elle avait fait une petite erreur d’analyse. Notamment, quand elle voyait les légères traces d’eau sur l’arbre et elle remarquait Xera n’était pas juste une soigneuse, mais une mage puissante. Si il devait avoir un affrontement alors Ruby s'occupait de Klak-Klak et elle espérait que la soigneuse rousse pouvait se protéger avec sa magie élémentaire. L''espionne particulière de la République lançait un petit message télépathique à Xera :
" Ravie de te revoir Xera, je vais pouvoir t'aider maintenant, comme tu l'as fait avec mes blessures. Toutefois, le destin nous a réuni, alors disons que disons que je suis son bras qui veille sur toi."
Ruby rengainait son arme sur le côté gauche. Toutefois, elle pouvait toujours utiliser son pouvoir élémentaire comme une mage mais sans prononcer une formule et elle mettait sa main avec les doigts écartés. Klak-Klak, Didier et son groupe observaient une femme rousse avec une immense capuche verte qui semblait montrer une certaine autorité envers eux ou supériorité notamment son regard froid.
Citoyen de La République
Didier Van Strijdonck
Messages : 69
crédits : 2577
crédits : 2577
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique neutre
Rang: C
Didier sentit son cœur s'accélérer alors que la tension se répandait dans chaque fibre de son corps. Les hurlements d'Yvar résonnaient entre les arbres, suivis d'une série de détonations sourdes. Le sol sous ses pieds semblait trembler de plus en plus, signe que la créature se rapprochait. Mais, à ce stade, ce n'était pas la peur du monstre qui dominait l'esprit de Didier. Non, c'était cette maudite fatigue, cette lassitude qui pesait sur ses épaules après des jours de voyage harassant, combinée à une anxiété latente qui menaçait de le submerger.
Mais le libertéen serrait les dents : Ce n'était pas le moment de flancher. Pourtant, il la ressentait, cette fichue panique qui se répandait en lui comme un poison. Il devait se reprendre. Y céder était une faiblesse qu’il ne pouvait pas se permettre. Serrant les poings, il ferma les yeux une seconde, tentant de retrouver son calme. Puis, rassemblant tout le sang-froid dont il pouvait faire preuve, il ouvrit les yeux et fixa Fritz.
Fritz, qui peinait à masquer sa propre anxiété, semblait tout aussi tendu. L’homme tripotait nerveusement sa fronde, luttant contre ses instincts qui lui criaient de fuir. Didier se força à parler d’une voix qu’il espérait ferme, bien que la tension fût perceptible.
« Fritz, prends l’arc ! » Ordonna-t-il sèchement.
« L'arc ? » Répliqua Fritz, sa voix trahissant sa nervosité. « C’est l’autre con qui l’a ! » rétorqua-t-il avant d’ajouter : « Mais vu ce qui arrive… un arc ne nous servirait à rien ! »
Didier poussa un soupir, l'exaspération prenant le dessus. Cette fichue situation, cette bande d’imbéciles… Comment en étaient-ils arrivés là ? Un monstre infernal sur le point de leur tomber dessus et un groupe totalement désorganisé... L'anxiété redoubla d'intensité, rendant sa respiration encore plus irrégulière.
« Bon !» Répliqua-t-il, plus pour lui-même que pour Fritz, cherchant un moyen de reprendre le contrôle. « Alors arme ta fronde. » Ajoutait-il avec humeur à l'aattention de son homme de main. Mais constatant que ce dernier manquait de réactivité, il ajoutait : « Tout de suite ! »
Fritz sursauta avant de s’exécuter, à contrecœur. Ses gestes maladroits trahissant la précipitation et le stress du moment. Didier aurait aimé pouvoir lui dire quelque chose de plus... motivant, mais ils lui manquaient, et l'urgence de la situation ne permettait pas de faire dans le social.
Un autre problème attirait son attention : les chevaux. Dans cette cacophonie, il avait négligé ces pauvres bêtes… Elles étaient prises de panique et menaçaient de fuir dans la forêt, risquant de les abandonner tous à leur sort. Si les chevaux se perdaient ou étaient tués, c'en serait fini de leur escapade. Les rations, les armes, tout serait perdu.
« Merde ! Les chevaux ! » jura Didier avant qu'il ne se précipite vers les canassons et d’attraper par les rênes, les mains tremblantes, essayant de calmer leur agitation. Mais l’anxiété se lisait autant dans leurs yeux que dans les siens. Mais pour autant, celle-ci s’apaisa quelque peu chez Didier à leur contact.
Soudain, un bruit de branches craquées et de feuillages malmenés se fit entendre. Didier, laissant les chevaux attachés derrière lui s'était retourné juste à temps pour voir Yvar débouler à toute allure, le visage déformé par la panique et l’effort d’une course effrénée. L'homme, habituellement si sûr de lui, était désormais une caricature d'effroi, ses yeux écarquillés et sa respiration haletante trahissant l'ampleur du désastre qu'il avait déclenché. Didier n’eut pas besoin de demander ce qui se passait : l’air terrifié de son compagnon disait tout.
Yvar, sans s'arrêter, jeta un coup d'œil paniqué par-dessus son épaule, puis hurla à plein poumons : « Elle arrive ! Par les Titans, elle arrive ! »
Il n’eut pas le temps de reprendre son souffle que la forêt derrière lui s'ouvrit soudainement, comme si un ouragan venait de s’y abattre. Mais alors qu’il s’attendait à voir émerger une créature énorme, Didier, qui s'était rapproché de Fritz, écarquilla les yeux en voyant apparaître une bête de petite taille, étrange, au physique… particulier évoquant une salamandre de la taille d’un chien de taille moyenne. Elle portait un masque dans son dos, ajoutant une touche encore plus bizarre à son apparence singulière.
Le regard du marchand fut brièvement attiré par un phénomène étrange : un incendie semblait s’être déclaré sur le passage de la créature, mais sans vraiment prendre de l’ampleur. Il y avait quelque chose qui clochait. Mais pour l’heure, Didier reporta son attention sur la bête qui avait poursuivi Yvar.
Le silence tomba soudainement sur la clairière, brisé seulement par le souffle lourd d’Yvar et les grognements bas de la créature. La tension était palpable, chaque seconde semblait prête à exploser en un déchaînement de violence. Didier avait le sentiment que ce moment décisif déterminerait leur sort. Il devait agir, mais comment, face à un tel cauchemar incarné ?
Soudain, une légère fissure se forma un peu devant lui et ses hommes, avant qu’une voix féminine ne se fasse entendre. Didier fronça les sourcils en tentant de déchiffrer le langage de l’inconnue, comprenant vaguement qu’elle parlait de la créature qui avait attaqué Yvar.
« Putain, mais de quoi elle parle c’te gueuze ? » Murmura Fritz à l’oreille de Didier.
« Vous y comprenez quelque chose Didier? » Ajouta Yvar, perdu, haletant toujours de sa course.
« Elle… Elle doit être en communication avec un autre monde… » Répondit le libertéen.
Sentant que la situation semblait aller vers plus de diplomatie, il avait d’ordonné discrètement : « Allez vite seller les chevaux. On doit se barrer d’ici ! »
« Tout de suite ! » fit Fritz avant de ranger sa fronde et de se diriger vers les chevaux toujours stressés. « J’le savais que c’était une décision d’con de venir ici… » Avait-il tout de même lâché, non content que les fait lui donnent raison.
« Ferme-la, Fritz ! Concentre-toi sur ce que je te dis ! » Répliqua le républicain d’un ton plus autoritaire, traduisant un certain agacement.
Didier reportait ensuite son attention sur la scène aussi inattendue que surréaliste qui se présentait à lui…
Mais le libertéen serrait les dents : Ce n'était pas le moment de flancher. Pourtant, il la ressentait, cette fichue panique qui se répandait en lui comme un poison. Il devait se reprendre. Y céder était une faiblesse qu’il ne pouvait pas se permettre. Serrant les poings, il ferma les yeux une seconde, tentant de retrouver son calme. Puis, rassemblant tout le sang-froid dont il pouvait faire preuve, il ouvrit les yeux et fixa Fritz.
Fritz, qui peinait à masquer sa propre anxiété, semblait tout aussi tendu. L’homme tripotait nerveusement sa fronde, luttant contre ses instincts qui lui criaient de fuir. Didier se força à parler d’une voix qu’il espérait ferme, bien que la tension fût perceptible.
« Fritz, prends l’arc ! » Ordonna-t-il sèchement.
« L'arc ? » Répliqua Fritz, sa voix trahissant sa nervosité. « C’est l’autre con qui l’a ! » rétorqua-t-il avant d’ajouter : « Mais vu ce qui arrive… un arc ne nous servirait à rien ! »
Didier poussa un soupir, l'exaspération prenant le dessus. Cette fichue situation, cette bande d’imbéciles… Comment en étaient-ils arrivés là ? Un monstre infernal sur le point de leur tomber dessus et un groupe totalement désorganisé... L'anxiété redoubla d'intensité, rendant sa respiration encore plus irrégulière.
« Bon !» Répliqua-t-il, plus pour lui-même que pour Fritz, cherchant un moyen de reprendre le contrôle. « Alors arme ta fronde. » Ajoutait-il avec humeur à l'aattention de son homme de main. Mais constatant que ce dernier manquait de réactivité, il ajoutait : « Tout de suite ! »
Fritz sursauta avant de s’exécuter, à contrecœur. Ses gestes maladroits trahissant la précipitation et le stress du moment. Didier aurait aimé pouvoir lui dire quelque chose de plus... motivant, mais ils lui manquaient, et l'urgence de la situation ne permettait pas de faire dans le social.
Un autre problème attirait son attention : les chevaux. Dans cette cacophonie, il avait négligé ces pauvres bêtes… Elles étaient prises de panique et menaçaient de fuir dans la forêt, risquant de les abandonner tous à leur sort. Si les chevaux se perdaient ou étaient tués, c'en serait fini de leur escapade. Les rations, les armes, tout serait perdu.
« Merde ! Les chevaux ! » jura Didier avant qu'il ne se précipite vers les canassons et d’attraper par les rênes, les mains tremblantes, essayant de calmer leur agitation. Mais l’anxiété se lisait autant dans leurs yeux que dans les siens. Mais pour autant, celle-ci s’apaisa quelque peu chez Didier à leur contact.
Soudain, un bruit de branches craquées et de feuillages malmenés se fit entendre. Didier, laissant les chevaux attachés derrière lui s'était retourné juste à temps pour voir Yvar débouler à toute allure, le visage déformé par la panique et l’effort d’une course effrénée. L'homme, habituellement si sûr de lui, était désormais une caricature d'effroi, ses yeux écarquillés et sa respiration haletante trahissant l'ampleur du désastre qu'il avait déclenché. Didier n’eut pas besoin de demander ce qui se passait : l’air terrifié de son compagnon disait tout.
Yvar, sans s'arrêter, jeta un coup d'œil paniqué par-dessus son épaule, puis hurla à plein poumons : « Elle arrive ! Par les Titans, elle arrive ! »
Il n’eut pas le temps de reprendre son souffle que la forêt derrière lui s'ouvrit soudainement, comme si un ouragan venait de s’y abattre. Mais alors qu’il s’attendait à voir émerger une créature énorme, Didier, qui s'était rapproché de Fritz, écarquilla les yeux en voyant apparaître une bête de petite taille, étrange, au physique… particulier évoquant une salamandre de la taille d’un chien de taille moyenne. Elle portait un masque dans son dos, ajoutant une touche encore plus bizarre à son apparence singulière.
Le regard du marchand fut brièvement attiré par un phénomène étrange : un incendie semblait s’être déclaré sur le passage de la créature, mais sans vraiment prendre de l’ampleur. Il y avait quelque chose qui clochait. Mais pour l’heure, Didier reporta son attention sur la bête qui avait poursuivi Yvar.
Le silence tomba soudainement sur la clairière, brisé seulement par le souffle lourd d’Yvar et les grognements bas de la créature. La tension était palpable, chaque seconde semblait prête à exploser en un déchaînement de violence. Didier avait le sentiment que ce moment décisif déterminerait leur sort. Il devait agir, mais comment, face à un tel cauchemar incarné ?
Soudain, une légère fissure se forma un peu devant lui et ses hommes, avant qu’une voix féminine ne se fasse entendre. Didier fronça les sourcils en tentant de déchiffrer le langage de l’inconnue, comprenant vaguement qu’elle parlait de la créature qui avait attaqué Yvar.
« Putain, mais de quoi elle parle c’te gueuze ? » Murmura Fritz à l’oreille de Didier.
« Vous y comprenez quelque chose Didier? » Ajouta Yvar, perdu, haletant toujours de sa course.
« Elle… Elle doit être en communication avec un autre monde… » Répondit le libertéen.
Sentant que la situation semblait aller vers plus de diplomatie, il avait d’ordonné discrètement : « Allez vite seller les chevaux. On doit se barrer d’ici ! »
« Tout de suite ! » fit Fritz avant de ranger sa fronde et de se diriger vers les chevaux toujours stressés. « J’le savais que c’était une décision d’con de venir ici… » Avait-il tout de même lâché, non content que les fait lui donnent raison.
« Ferme-la, Fritz ! Concentre-toi sur ce que je te dis ! » Répliqua le républicain d’un ton plus autoritaire, traduisant un certain agacement.
Didier reportait ensuite son attention sur la scène aussi inattendue que surréaliste qui se présentait à lui…
Affilié à la République
Klak-Klak Boom
Messages : 127
crédits : 1159
crédits : 1159
Info personnage
Race: Hybride
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
Comme un chat face à un concombre, Klak-Klak accentua l'angle de son gros tout en maugréant puis se mit à se déplacer latéralement lorsque ses adversaires s'activèrent. Sa queue cuirassée, dressée au dessus de sa tête, se mit à vibrer tout en émettant le son curieusement menaçant, en ce contexte particulier, d'un bâton de pluie étrangement bruyant. L'organe situé au bout de l'excroissance blindée de la Salamandre se mit à briller de plus en plus fort et de la fumée, furtivement, commença à en émaner.
Les oreilles de Klak-Klak changèrent subitement de direction lorsque des bruits assimilables à de puissants torrents se firent entendre au loin. L'eau, ennemie jurée de la minuscule Salamandre, s'était vraisemblablement frayée un chemin jusqu'ici et c'était donc la crainte la plus primale qui s'ajoutait désormais à la colère du petit monstre. Après quelques secondes de flou et d'attente, l'hybride fut surpris de voir arriver sur les lieux une première demoiselle à la longue chevelure rousse et en vue de l'angle par lequel elle parvint jusqu'à lui, il en déduit qu'elle était responsable de l'extinction des incendies qu'il avait inconsciemment provoqué.
Sifflant et vociférant de plus belle tout en secouant sa queue chitineuse, Klak-Klak détourna passagèrement son attention des visages des trois hommes qu'il jugeait coupables par associations pour venir adopter une posture défensive tout en s'éloignant de quelques pas, marquant une respectueuse distance entre lui et l'étrangère. Ce fut à cet instant qu'arriva encore une nouvelle protagoniste et si Klak-Klak parut sur ses gardes de prime abord, il s'apaisa sommairement en reconnaissant d'office le faciès de la bretteuse fraîchement parvenue sur les lieux. Se dressant sur ses pattes arrière, Klak-Klak lança de sa voix suraiguë :
"Wooby ?"
Son ancienne camarade de mésaventure tira pourtant une arme à son fourreau et la Salamandre, toujours sur le qui-vive, sentit un frisson d'excitation guerrière parcourir son échine. N'étant pas entièrement sûr des intentions de Ruby malgré son usuel côté sociable, Klak-Klak se montra prudent par nécessité car la situation était passablement incompréhensible pour lui; ce sans compter sur la blessure sanguinolente qui décorait le haut de sa cuisse et qui ne l'incitait pas à la confiance.
Comme d'habitude, les mots échangés entre bipèdes ne l'atteignirent aucunement et ce fut donc en orientant ses petits yeux malins d'une cible potentielle à l'autre que Klak-Klak resta là, immobile mais prêt à frapper.
Les oreilles de Klak-Klak changèrent subitement de direction lorsque des bruits assimilables à de puissants torrents se firent entendre au loin. L'eau, ennemie jurée de la minuscule Salamandre, s'était vraisemblablement frayée un chemin jusqu'ici et c'était donc la crainte la plus primale qui s'ajoutait désormais à la colère du petit monstre. Après quelques secondes de flou et d'attente, l'hybride fut surpris de voir arriver sur les lieux une première demoiselle à la longue chevelure rousse et en vue de l'angle par lequel elle parvint jusqu'à lui, il en déduit qu'elle était responsable de l'extinction des incendies qu'il avait inconsciemment provoqué.
Sifflant et vociférant de plus belle tout en secouant sa queue chitineuse, Klak-Klak détourna passagèrement son attention des visages des trois hommes qu'il jugeait coupables par associations pour venir adopter une posture défensive tout en s'éloignant de quelques pas, marquant une respectueuse distance entre lui et l'étrangère. Ce fut à cet instant qu'arriva encore une nouvelle protagoniste et si Klak-Klak parut sur ses gardes de prime abord, il s'apaisa sommairement en reconnaissant d'office le faciès de la bretteuse fraîchement parvenue sur les lieux. Se dressant sur ses pattes arrière, Klak-Klak lança de sa voix suraiguë :
"Wooby ?"
Son ancienne camarade de mésaventure tira pourtant une arme à son fourreau et la Salamandre, toujours sur le qui-vive, sentit un frisson d'excitation guerrière parcourir son échine. N'étant pas entièrement sûr des intentions de Ruby malgré son usuel côté sociable, Klak-Klak se montra prudent par nécessité car la situation était passablement incompréhensible pour lui; ce sans compter sur la blessure sanguinolente qui décorait le haut de sa cuisse et qui ne l'incitait pas à la confiance.
Comme d'habitude, les mots échangés entre bipèdes ne l'atteignirent aucunement et ce fut donc en orientant ses petits yeux malins d'une cible potentielle à l'autre que Klak-Klak resta là, immobile mais prêt à frapper.
Citoyen du monde
Doudou Marimba
Messages : 27
crédits : 677
crédits : 677
Info personnage
Race: Hybride
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique neutre
Rang: D
Doudou avait plusieurs défauts. Il était de mauvaise foi, peu patient, avare mais surtout, il avait une fâcheuse tendance à s’endormir n’importe où quand il avait trop bu. Le petit pirate revenait de son repérage un peu rocambolesque de Courage, qui s’était au final résumé en une tournée des tavernes du Port. Il avait fait la connaissance de plusieurs types plutôt sympas et il avait quasiment pas payé ses consommations. Bien pratique quand on tient à ses petits sous. La java s'était éternisé jusqu'au petit matin, et Doudou plutôt que de regagner son repaire par la mer, avait pensé que c'était une super idée de passer par la forêt. Que voulez-vous, il pouvez pas toujours avoir de bonnes idées.
C’est donc avec une nausée certaine et le crâne engourdie qu’il fut réveillé en fanfare dans ce qu’il semblait être un arbre. Il y eut plusieurs bruits d’explosions et des cris de porcins qu'on égorge. Pas le réveil le plus agréable qu'il ait connu, pas le pire non plus. Bon. Pris au dépourvu, il n'eut pas vraiment le temps de comprendre ce qui se passait et faillit se casser la margoulette la tête la première. Aussi, il se rattrapa comme il put dans les branches du grand chêne dans lequel il avait sombré la veille. Vociférant comme un beau diable, il reçut d’abord quelques flammèches venues de nulle part qui roussirent le bout de sa blouse, pour tout de suite après se prendre un pelleté d’eau sur la tronche. C’était à ne rien n'y comprendre.
- MAIS C’EST PAS BIENTÔT FINI LA OUI OH !
L’hybride se balançait, accroché à sa branche, cherchant à se hisser sur son arbre, sans succès. Il pouvait entendre tout un vacarme en dessous, et pouvait apercevoir plusieurs silhouettes apparaîtraient les unes après les autres, dont une particulièrement…particulière. Ce fut donc sans surprise qu’il tomba lourdement à terre, les quatre fers en l’air.
- Bordel à cul de nonne de bordel à cul de…
Le pirate, encore l’esprit embué par l’alcool, ne réalisait pas de suite dans quelle situation il s’était fourré. Il se releva en pestant comme un beau diable, en s’époussetant et vérifiant qu’il ne s’était pas fait mal. Pour se figer bien vite. Il était en plein milieu d’un duel de branquignoles.
Deux gonzesses se tenaient pas loin, dont une à l'air un peu pédant et trois mecs se tenaient face à lui, l'air fort étonnés. Y’avait des chevaux aussi, dont un qui le regardait franchement mal. Il écarquilla ses grands yeux verts, les rendant ainsi encore plus globuleux. Il resta ainsi un petit instant, et put sentir une présence derrière lui. Effectivement il pouvait entendre une respiration et sentir une forte odeur de fauve. Avec beaucoup de précaution, il se retourna doucement sans gestes brusques. Au vu de la tronche de l'assemblé, il avait peur de tomber sur une sacrée bête féroce.
Il découvrit une créature bien singulière. C’était un hybride ? Roh non, c’était trop mignon pour être un hybride. M’enfin, elle était armée, la peluche, et avait l’air pas très jouasse. Elle crépitait de ça et là et Doudou comprit bien vite que c’était ce machin qui avait dû provoquer tout ce bordel. Doudou se détendit rapidement, et se mit à rigoler.
- Salut. C’est toi qui fait des boom boom partout dans la forêt là ? Pas cool mon pote, tu m’as réveillé. Rabroua Doudou en mettant ses petites pattes sur ses hanches. Il se retourna vers les autres. Et vous là, z’avez pas honte d’attaquer la faune locale ?
Marimba secoua la tête d’un air faussement contrit et reporta son attention sur la salamandre. C’était peut-être un hybride. Mais alors bien, bien dilué l’hybride hein.
C’est donc avec une nausée certaine et le crâne engourdie qu’il fut réveillé en fanfare dans ce qu’il semblait être un arbre. Il y eut plusieurs bruits d’explosions et des cris de porcins qu'on égorge. Pas le réveil le plus agréable qu'il ait connu, pas le pire non plus. Bon. Pris au dépourvu, il n'eut pas vraiment le temps de comprendre ce qui se passait et faillit se casser la margoulette la tête la première. Aussi, il se rattrapa comme il put dans les branches du grand chêne dans lequel il avait sombré la veille. Vociférant comme un beau diable, il reçut d’abord quelques flammèches venues de nulle part qui roussirent le bout de sa blouse, pour tout de suite après se prendre un pelleté d’eau sur la tronche. C’était à ne rien n'y comprendre.
- MAIS C’EST PAS BIENTÔT FINI LA OUI OH !
L’hybride se balançait, accroché à sa branche, cherchant à se hisser sur son arbre, sans succès. Il pouvait entendre tout un vacarme en dessous, et pouvait apercevoir plusieurs silhouettes apparaîtraient les unes après les autres, dont une particulièrement…particulière. Ce fut donc sans surprise qu’il tomba lourdement à terre, les quatre fers en l’air.
- Bordel à cul de nonne de bordel à cul de…
Le pirate, encore l’esprit embué par l’alcool, ne réalisait pas de suite dans quelle situation il s’était fourré. Il se releva en pestant comme un beau diable, en s’époussetant et vérifiant qu’il ne s’était pas fait mal. Pour se figer bien vite. Il était en plein milieu d’un duel de branquignoles.
Deux gonzesses se tenaient pas loin, dont une à l'air un peu pédant et trois mecs se tenaient face à lui, l'air fort étonnés. Y’avait des chevaux aussi, dont un qui le regardait franchement mal. Il écarquilla ses grands yeux verts, les rendant ainsi encore plus globuleux. Il resta ainsi un petit instant, et put sentir une présence derrière lui. Effectivement il pouvait entendre une respiration et sentir une forte odeur de fauve. Avec beaucoup de précaution, il se retourna doucement sans gestes brusques. Au vu de la tronche de l'assemblé, il avait peur de tomber sur une sacrée bête féroce.
Il découvrit une créature bien singulière. C’était un hybride ? Roh non, c’était trop mignon pour être un hybride. M’enfin, elle était armée, la peluche, et avait l’air pas très jouasse. Elle crépitait de ça et là et Doudou comprit bien vite que c’était ce machin qui avait dû provoquer tout ce bordel. Doudou se détendit rapidement, et se mit à rigoler.
- Salut. C’est toi qui fait des boom boom partout dans la forêt là ? Pas cool mon pote, tu m’as réveillé. Rabroua Doudou en mettant ses petites pattes sur ses hanches. Il se retourna vers les autres. Et vous là, z’avez pas honte d’attaquer la faune locale ?
Marimba secoua la tête d’un air faussement contrit et reporta son attention sur la salamandre. C’était peut-être un hybride. Mais alors bien, bien dilué l’hybride hein.
Bouge toi de là, poiscaillon !
Citoyen de La République
Xera
Messages : 183
crédits : 598
crédits : 598
Info personnage
Race: Fae (Mi-humaine)
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal Neutre
Rang: C
Xera arriva finalement à la lisière d’une clairière, mais elle eut à peine le temps de réaliser que 3 hommes se tenaient debout, et sur leur garde, autour de leur bivouac, faisant face à une étrange créature qu’elle ne connaissait qu'une autre femme rousse la rejoignit dans les airs. Xera faillit bien lui balancer sa sphère d’eau en pleine face avant de la reconnaître, Ruby Draguelame lui faisait face et avait trouvé le moyen de se faire soigner. Elle la laissa donc parler, profitant de ce laps de temps pour mieux observer ce qui se passait en bas.
La demi-fae, sentait la colère et la peur émaner de l’étrange animal en bas diminuer quelque peu depuis l'arrivée de la sœur Hématie. Elle remarqua surtout que la créature saignait de la cuisse. Du trio en bas, des échanges verbaux avaient lieu, mais elle était trop loin pour entendre distinctement ce qu’ils disaient. Par contre elle entendait parfaitement les hennissements de panique de leurs chevaux.
Mais alors que la situation commençait à mieux se révéler un autre protagoniste chuta littéralement d’un arbre. La patience de Xera venait d’arriver à bout, sans doute trop de vagues d’émotions diverses et variées qui partaient dans tous les sens. L’herboriste de Nareim resta en vole et usa de son contrôle des émotions pour calmer les émotions négatives de tout le monde, humanoïde, hybride et chevaux compris. Et s’adressa en même temps à tous dans leur esprit.
- J'ai été réveillé par des explosions, j’ai dû ensuite éteindre de multiples départs d’incendie, soigner un arbre centenaire, alors autant vous dire que ma patiente a été déjà bien entamée. Je vais me poser et m'occuper des blessures de tout le monde, en commençant par la cuisse de cette étrange salamandre. Je m'appelle Xera.
La fidèle de l’Esprit Sylvestre, fait confiance aux compétences martiales de Ruby pour assurer sa protection pendant qu’elle s’approche doucement de l’étrange hybride rouge pour le soigner, elle s’adresse à lui mentalement.
- Je veux soigner ta cuisse, je suis herboriste et je maîtrise la magie de soins élémentaire, accepte tu mon aide ? jai déjà vu ce genre de masque, généralement ce sont des limiers qui en porte
La demi-fae, sentait la colère et la peur émaner de l’étrange animal en bas diminuer quelque peu depuis l'arrivée de la sœur Hématie. Elle remarqua surtout que la créature saignait de la cuisse. Du trio en bas, des échanges verbaux avaient lieu, mais elle était trop loin pour entendre distinctement ce qu’ils disaient. Par contre elle entendait parfaitement les hennissements de panique de leurs chevaux.
Mais alors que la situation commençait à mieux se révéler un autre protagoniste chuta littéralement d’un arbre. La patience de Xera venait d’arriver à bout, sans doute trop de vagues d’émotions diverses et variées qui partaient dans tous les sens. L’herboriste de Nareim resta en vole et usa de son contrôle des émotions pour calmer les émotions négatives de tout le monde, humanoïde, hybride et chevaux compris. Et s’adressa en même temps à tous dans leur esprit.
- J'ai été réveillé par des explosions, j’ai dû ensuite éteindre de multiples départs d’incendie, soigner un arbre centenaire, alors autant vous dire que ma patiente a été déjà bien entamée. Je vais me poser et m'occuper des blessures de tout le monde, en commençant par la cuisse de cette étrange salamandre. Je m'appelle Xera.
La fidèle de l’Esprit Sylvestre, fait confiance aux compétences martiales de Ruby pour assurer sa protection pendant qu’elle s’approche doucement de l’étrange hybride rouge pour le soigner, elle s’adresse à lui mentalement.
- Je veux soigner ta cuisse, je suis herboriste et je maîtrise la magie de soins élémentaire, accepte tu mon aide ? jai déjà vu ce genre de masque, généralement ce sont des limiers qui en porte
Citoyen de La République
Ruby Draglame
Messages : 232
crédits : 1072
crédits : 1072
Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique bon
Rang: C
La femme rousse fut surprise par le fait que la créature avec le masque bizarre sur le dos semblait crier un mot qui lui paraissait familier. Elle essayait de déchiffrer le mot woody et il n’avait pas de sens. Toutefois, cela lui rappelait une autre créature qui avait causé une sorte de malédiction qui se traduisait par une dette ou un service à rendre au monde du crime. Elle regardait de nouveau la petite créature et elle voyait une certaine ressemblance avec Klak-Klak. Elle se demandait si Klak-Klak l’avait décrit physiquement à cette petite créature. Elle tentait de voir si cette salamandre était Klakl-Klak, mais la venue d’une nouvelle créature blanche la stoppait dans son élan.
La sœur Ruby écoutait l’accusation de la créature blanche et son langage châtié. Elle avait une petite idée de son environnement, celui du monde de la taverne avec ses engueulades et les propos vulgaires. Toutefois, celle-ci était composée de plusieurs parties, dont certaines se cachaient dans les coins reculés emprunts d'un soupçon d'ombres mélangés de mystères dangereux d 'un établissement de boisson. Pour le moment, Ruby supposait que la petite créature blanche avait côtoyé un alcoolique, nostalgique de son passé. Elle voulait lui donner une petite leçon de savoir vivre, mais la soigneuse ordonnait tout le monde de se calmer. La commandante ressentait une sorte de relâchement et elle n’agissait pas quand elle voyait tardivement deux perturbateurs qui se retrouvaient près des chevaux. Elle comprenait de suite l’intention de se déguerpir pendant que le troisième faisait diversion en parlant. La commandante allait agir uniquement en parlant suite à l’effet magique du pouvoir psychique de Xéra qui agissait sur l’attitude. La commandante des troupes d’assaut du Parangon de Justice commençait par interpeller la petite créature avec le nom suivant :
« Klak-Klak ? C’est bien toi, je vois que tu est encore dans les ennuis un chauds et fumants n’est-ce pas ! »
La rousse regardait la réaction de la petite salamandre et si Klak-Klak lui répondait alors elle enchaînait de la manière suivante :
« Ravie, de te revoir, tu est maintenant lié à une personne, ton masque est très joli. Sache que si tu as fait une bêtise alors ton nouveau ami va devoir payer par ta faute. IL faut mieux contrôler ton feu, tu risques de te brûler aussi ».
Elle s’arrêtait de le taquiner, mais elle n’avait pas fini son discours moralisateur et elle se tournait cette fois vers les compagnons de Didier Van Strijdonck. Elle lançait d’une voix forte :
« Messieurs, vous souhaitez fausser compagnie, vous le pourrez le faire, mais une bonne explication envers la dame présent, pendant qu’elle vous soignera. Sinon je m’occupe de vous faire parler moi-même »
Elle revenait vers le commerçant et elle lui lançait un avertissement :
« si vos amis tentent un autre mouvement, vous serez le premier à ressenti mon courroux, suis-je assez clair ? »
L’espionne particulière de la République stoppait pour le commerçant et elle continuait son regard vers la créature blanche et elle répliquait :
« Bonjour, à vous, je vois que vous n’avez pas eu l’éducation pour vous énerver proprement et surtout vous présenter devant des étrangers. Je vais vous montrer par moi-même, je m’appelle Ruby, sachez que j’ai des connexions avec le Gar et L’OR. Je pourrai faire un rapport et croyez-moi ils me croiront. Donc présentez-vous tous maintenant je vous en remercie par avance quand la Dame vous soignera. »
La sœur émanait une petite énergie rouge qui ondulait son corps. Elle était prête à utiliser son déplacement rapide combinée avec sa vitesse pour juste effrayer en mettant le plat de sa lame vers celui ou celle qui voulait jouer au malin. Elle se concentrait sur la petite créature blanche et le trio. Sa main gauche était proche du manche de l’arme, mais elle tendait son oreille pour mieux percevoir les paroles en douce.
Ruby partait du principe que Klak-Klak allait se calmer, mais elle se méfiait de la créature blanche. La femme rousse encapuchonnée émettait que Doudou Marimba devait avoir des capacités particulières et elle hypothesait que la petite créature blanche était peut-être touchée par la corruption. Toutefois, elle pensait que Klak-Klak était une exception et elle se basait sur son côtoiement avec la petite salamandre. Elle décidait d’appliquer une autre action concernant la situation et elle appliquait la stratégie de garde de corps envers Xera. Elle allait suivre la soigneuse rousse dans son suivi de soins à travers les personnes et les créatures présentes. Toutefois, elle était prête à la déplacer rapidement sa bienfaitrice avec un déplacement rapide. Cependant elle décidait d’avertir dans l’esprit de la soigneuse rousse :
« Xera, si je pressens un danger, alors nous prendrons la poudre d’escampette pour te protéger. Je vais te suivre donc »
Elle était aux aguets et elle restait derrière juste derrière la soigneuse rousse. Elle attendait que Xera commençait ses soins et elle se demandait qui allait le premier à bénéficier du diagnostic de le demi-fae rousse.
La sœur Ruby écoutait l’accusation de la créature blanche et son langage châtié. Elle avait une petite idée de son environnement, celui du monde de la taverne avec ses engueulades et les propos vulgaires. Toutefois, celle-ci était composée de plusieurs parties, dont certaines se cachaient dans les coins reculés emprunts d'un soupçon d'ombres mélangés de mystères dangereux d 'un établissement de boisson. Pour le moment, Ruby supposait que la petite créature blanche avait côtoyé un alcoolique, nostalgique de son passé. Elle voulait lui donner une petite leçon de savoir vivre, mais la soigneuse ordonnait tout le monde de se calmer. La commandante ressentait une sorte de relâchement et elle n’agissait pas quand elle voyait tardivement deux perturbateurs qui se retrouvaient près des chevaux. Elle comprenait de suite l’intention de se déguerpir pendant que le troisième faisait diversion en parlant. La commandante allait agir uniquement en parlant suite à l’effet magique du pouvoir psychique de Xéra qui agissait sur l’attitude. La commandante des troupes d’assaut du Parangon de Justice commençait par interpeller la petite créature avec le nom suivant :
« Klak-Klak ? C’est bien toi, je vois que tu est encore dans les ennuis un chauds et fumants n’est-ce pas ! »
La rousse regardait la réaction de la petite salamandre et si Klak-Klak lui répondait alors elle enchaînait de la manière suivante :
« Ravie, de te revoir, tu est maintenant lié à une personne, ton masque est très joli. Sache que si tu as fait une bêtise alors ton nouveau ami va devoir payer par ta faute. IL faut mieux contrôler ton feu, tu risques de te brûler aussi ».
Elle s’arrêtait de le taquiner, mais elle n’avait pas fini son discours moralisateur et elle se tournait cette fois vers les compagnons de Didier Van Strijdonck. Elle lançait d’une voix forte :
« Messieurs, vous souhaitez fausser compagnie, vous le pourrez le faire, mais une bonne explication envers la dame présent, pendant qu’elle vous soignera. Sinon je m’occupe de vous faire parler moi-même »
Elle revenait vers le commerçant et elle lui lançait un avertissement :
« si vos amis tentent un autre mouvement, vous serez le premier à ressenti mon courroux, suis-je assez clair ? »
L’espionne particulière de la République stoppait pour le commerçant et elle continuait son regard vers la créature blanche et elle répliquait :
« Bonjour, à vous, je vois que vous n’avez pas eu l’éducation pour vous énerver proprement et surtout vous présenter devant des étrangers. Je vais vous montrer par moi-même, je m’appelle Ruby, sachez que j’ai des connexions avec le Gar et L’OR. Je pourrai faire un rapport et croyez-moi ils me croiront. Donc présentez-vous tous maintenant je vous en remercie par avance quand la Dame vous soignera. »
La sœur émanait une petite énergie rouge qui ondulait son corps. Elle était prête à utiliser son déplacement rapide combinée avec sa vitesse pour juste effrayer en mettant le plat de sa lame vers celui ou celle qui voulait jouer au malin. Elle se concentrait sur la petite créature blanche et le trio. Sa main gauche était proche du manche de l’arme, mais elle tendait son oreille pour mieux percevoir les paroles en douce.
Ruby partait du principe que Klak-Klak allait se calmer, mais elle se méfiait de la créature blanche. La femme rousse encapuchonnée émettait que Doudou Marimba devait avoir des capacités particulières et elle hypothesait que la petite créature blanche était peut-être touchée par la corruption. Toutefois, elle pensait que Klak-Klak était une exception et elle se basait sur son côtoiement avec la petite salamandre. Elle décidait d’appliquer une autre action concernant la situation et elle appliquait la stratégie de garde de corps envers Xera. Elle allait suivre la soigneuse rousse dans son suivi de soins à travers les personnes et les créatures présentes. Toutefois, elle était prête à la déplacer rapidement sa bienfaitrice avec un déplacement rapide. Cependant elle décidait d’avertir dans l’esprit de la soigneuse rousse :
« Xera, si je pressens un danger, alors nous prendrons la poudre d’escampette pour te protéger. Je vais te suivre donc »
Elle était aux aguets et elle restait derrière juste derrière la soigneuse rousse. Elle attendait que Xera commençait ses soins et elle se demandait qui allait le premier à bénéficier du diagnostic de le demi-fae rousse.
Citoyen de La République
Didier Van Strijdonck
Messages : 69
crédits : 2577
crédits : 2577
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique neutre
Rang: C
Didier sentit l’effet du sort de Xera s’insinuer en lui, tel un baume invisible. Une étrange chaleur apaisante, presque douce, se diffusa dans son corps. Derrière lui, le marchand put entendre les chevaux s’apaiser quelque peu. Néanmoins, le libertéen accueillit ce changement avec une méfiance instinctive. En effet, cette tentative de s’immiscer en lui et de contrôler ses émotions en pleine zone de chaos… ça pouvait sentir le piège. Face à ce tourbillon de sentiments ambivalents, il ne put s’empêcher de laisser échapper un soupir, ses muscles ne parvenant pas à se libérer complètement de leur tension, due au qui-vive et à la fatigue accumulée durant la journée.
Cela ne dura qu’un bref instant, car son regard se posa à nouveau sur Ruby, et toute la quiétude offerte par Xera s'évapora comme une mauvaise plaisanterie. Cette fille… Cette rougeaude au tempérament de feu et aux répliques acerbes, lui tapait franchement sur les nerfs.
« Une vraie terreur des clairières... » murmura-t-il d'un ton sarcastique, plus pour lui-même que pour les autres. « Écoute, ma grande, tes menaces, aussi croustillantes soient-elles, et balancées par des inconnues, me laissent de marbre.» Il agita la main d’un geste las, comme pour chasser une mouche invisible. « Si tu voulais vraiment en découdre, tu aurais déjà laissé ton petit monstre là-bas me bouffer. »
Il lança un coup d'œil vers la salamandre, toujours en train de recevoir des soins de la part de la rousse. « Et honnêtement, je ne m'attendais pas à ce qu'une salamandre déguisée en bête de cirque vienne foutre la pagaille dans notre bivouac. » Le sarcasme dans sa voix était palpable.
Didier pouvait sentir son regard flamboyant lui percer le dos, mais il n’en avait cure. Bon sang ! Pourquoi fallait-il toujours qu'il tombe sur ce genre de personnages aussi fantasques que dramatiques ?
Pendant qu’il échangeait des regards aussi méfiants qu’acérés avec Ruby, le bruissement de feuilles annonça l’arrivée d’un autre… joyeux luron. Un bruit sourd attira l’attention de Didier, qui se retourna juste à temps pour voir une figure sortir des fourrés dans une explosion de branches. L’homme – si on pouvait encore appeler cela un homme – avait une allure grotesque. Un mélange étrange entre une créature d’aquarium et un aventurier égaré. La gueule d’un Axolotl humanoïde, des branchies frémissantes et une expression qui hésitait entre la contrariété et l’embarras. Didier se pinça l’arête du nez. Ce cauchemar n’avait donc pas de fin…
« Et voilà le clou du spectacle ! » s’exclama-t-il, incapable de contenir un rire nerveux. « Sérieusement, c’est quoi la prochaine étape ? Un crapaud géant en robe de chambre ? » Il secoua la tête, l’air désabusé.
Le nouveau venu, visiblement moins menaçant que Ruby et sa troupe de joyeux monstres, se contenta d’avancer d’un pas décidé. Didier croisa les bras, regardant l’étrange créature avec une méfiance amusée. « Bon. Qui que tu sois, l’ami, je te conseille de rester en dehors de tout ça. On a déjà suffisamment de gueules cassées dans cette pièce de théâtre. »
Mais, au fond, Didier n’en pouvait plus. Cette scène surréaliste le dépassait. Il avait signé pour une simple négociation commerciale, pas pour un freakshow en pleine forêt avec des créatures étranges et une enragée prête à tout faire sauter. Il glissa un coup d'œil rapide vers ses compagnons. Fritz, malgré sa fronde armée, semblait encore hésiter à fuir. Yvar, lui, transpirait la terreur, ses jambes flageolant dangereusement. Pas un pour rattraper l’autre.
Serrant les dents, Didier reprit le contrôle de la situation comme il pouvait. Il lui fallait une sortie, et vite. Se tirer de là, voilà l’objectif. Mais la moindre tentative de fuite à la hâte risquait d'attirer l’attention de cette bande d’allumés. Alors, il opta pour la discrétion, une manœuvre plus subtile. Un regard en coin vers Fritz, un signe de tête presque imperceptible. Les chevaux étaient déjà prêts, il suffisait d’un mouvement fluide pour se mettre en selle et disparaître dans la nuit.
Mais avant ça, une dernière chose. Didier s’avança d’un pas, bras levés en signe de paix. « Écoutez... tout ça devient franchement absurde. Vous ne voulez pas discuter entre vous de ce qui se passe ici ? Allez-y, mais sans nous. » Il sourit, un sourire faussement désinvolte. « Nous, on va juste... dégager. » D'un geste, il fit signe à ses compagnons de se préparer. « On était juste de passage, après tout. »
Tout en se déplaçant lentement vers les chevaux, il lança une dernière pique à Ruby. « Allez, ma grande, reste calme. Une scène d’action, c’est toujours plus classe sans un bain de sang inutile. » Puis, discrètement, sans un bruit, il fit signe à ses hommes de monter en selle. La tension dans l’air était encore palpable, mais Didier espérait que la folie ambiante les épargnerait, au moins pour cette fois.
Cela ne dura qu’un bref instant, car son regard se posa à nouveau sur Ruby, et toute la quiétude offerte par Xera s'évapora comme une mauvaise plaisanterie. Cette fille… Cette rougeaude au tempérament de feu et aux répliques acerbes, lui tapait franchement sur les nerfs.
« Une vraie terreur des clairières... » murmura-t-il d'un ton sarcastique, plus pour lui-même que pour les autres. « Écoute, ma grande, tes menaces, aussi croustillantes soient-elles, et balancées par des inconnues, me laissent de marbre.» Il agita la main d’un geste las, comme pour chasser une mouche invisible. « Si tu voulais vraiment en découdre, tu aurais déjà laissé ton petit monstre là-bas me bouffer. »
Il lança un coup d'œil vers la salamandre, toujours en train de recevoir des soins de la part de la rousse. « Et honnêtement, je ne m'attendais pas à ce qu'une salamandre déguisée en bête de cirque vienne foutre la pagaille dans notre bivouac. » Le sarcasme dans sa voix était palpable.
Didier pouvait sentir son regard flamboyant lui percer le dos, mais il n’en avait cure. Bon sang ! Pourquoi fallait-il toujours qu'il tombe sur ce genre de personnages aussi fantasques que dramatiques ?
Pendant qu’il échangeait des regards aussi méfiants qu’acérés avec Ruby, le bruissement de feuilles annonça l’arrivée d’un autre… joyeux luron. Un bruit sourd attira l’attention de Didier, qui se retourna juste à temps pour voir une figure sortir des fourrés dans une explosion de branches. L’homme – si on pouvait encore appeler cela un homme – avait une allure grotesque. Un mélange étrange entre une créature d’aquarium et un aventurier égaré. La gueule d’un Axolotl humanoïde, des branchies frémissantes et une expression qui hésitait entre la contrariété et l’embarras. Didier se pinça l’arête du nez. Ce cauchemar n’avait donc pas de fin…
« Et voilà le clou du spectacle ! » s’exclama-t-il, incapable de contenir un rire nerveux. « Sérieusement, c’est quoi la prochaine étape ? Un crapaud géant en robe de chambre ? » Il secoua la tête, l’air désabusé.
Le nouveau venu, visiblement moins menaçant que Ruby et sa troupe de joyeux monstres, se contenta d’avancer d’un pas décidé. Didier croisa les bras, regardant l’étrange créature avec une méfiance amusée. « Bon. Qui que tu sois, l’ami, je te conseille de rester en dehors de tout ça. On a déjà suffisamment de gueules cassées dans cette pièce de théâtre. »
Mais, au fond, Didier n’en pouvait plus. Cette scène surréaliste le dépassait. Il avait signé pour une simple négociation commerciale, pas pour un freakshow en pleine forêt avec des créatures étranges et une enragée prête à tout faire sauter. Il glissa un coup d'œil rapide vers ses compagnons. Fritz, malgré sa fronde armée, semblait encore hésiter à fuir. Yvar, lui, transpirait la terreur, ses jambes flageolant dangereusement. Pas un pour rattraper l’autre.
Serrant les dents, Didier reprit le contrôle de la situation comme il pouvait. Il lui fallait une sortie, et vite. Se tirer de là, voilà l’objectif. Mais la moindre tentative de fuite à la hâte risquait d'attirer l’attention de cette bande d’allumés. Alors, il opta pour la discrétion, une manœuvre plus subtile. Un regard en coin vers Fritz, un signe de tête presque imperceptible. Les chevaux étaient déjà prêts, il suffisait d’un mouvement fluide pour se mettre en selle et disparaître dans la nuit.
Mais avant ça, une dernière chose. Didier s’avança d’un pas, bras levés en signe de paix. « Écoutez... tout ça devient franchement absurde. Vous ne voulez pas discuter entre vous de ce qui se passe ici ? Allez-y, mais sans nous. » Il sourit, un sourire faussement désinvolte. « Nous, on va juste... dégager. » D'un geste, il fit signe à ses compagnons de se préparer. « On était juste de passage, après tout. »
Tout en se déplaçant lentement vers les chevaux, il lança une dernière pique à Ruby. « Allez, ma grande, reste calme. Une scène d’action, c’est toujours plus classe sans un bain de sang inutile. » Puis, discrètement, sans un bruit, il fit signe à ses hommes de monter en selle. La tension dans l’air était encore palpable, mais Didier espérait que la folie ambiante les épargnerait, au moins pour cette fois.
Affilié à la République
Klak-Klak Boom
Messages : 127
crédits : 1159
crédits : 1159
Info personnage
Race: Hybride
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
Visiblement satisfait d'être reconnu par "Wooby", Klak-Klak opina vivement du chef en tirant bêtement la langue; ce juste avant de reprendre un sérieux tout relatif lorsque le trio d'explorateurs se remit en mouvement. N'ayant aucune confiance -à juste titre- en ces types là, l'hybride conservait d'exemplaires précautions face à eux ainsi qu'à tout nouveau venu.
"Klak-Klaaaaaaaaaaak ! Bordel mais quelle petite saloperie.... Klak-Klaaaaaaak ! T'es où, merde ?!"
La Salamandre tendit l'oreille, s'intéressant visiblement au son de cette voix lointaine qu'elle paraissait reconnaître à en juger par la nonchalance avec laquelle elle traitait la chose. Le bruit des pas de la soigneuse ramena néanmoins l'hybride à une posture défensive et, tout en arquant le dos et en faisant à nouveau frémir sa queue iridescente, il fit savoir qu'il n'avait aucune intention de se laisser approcher et que, de surcroît, il n'avait strictement rien compris à la tentative pourtant bienveillante de lui venir en aide. L'intrusion mentale, il connaissait; puisque c'était ainsi que s'adressait à lui l'un de ses plus grands amis. Ce n'était pas pour autant qu'il catégorisait automatiquement comme alliés tous ceux qui se risquaient à l'exercice.
Sa plaie ne figurait de toute façon pas dans la liste de ses inquiétudes du moment, à en juger par son absence intégrale de complainte orale ou gestuelle. Interpelé par trop d'individus pour qu'il puisse suivre la cadence convenablement, Klak-Klak avait bien du mal à gérer un afflux de nouvelles têtes ininterrompu et s'il faisait déjà des efforts pour comprendre les mots de celle qu'il identifiait comme une camarade -à savoir Ruby- il n'avait pas les facultés requises pour traiter équitablement toutes les incompréhensibles palabres des bipèdes locaux. Ce fut donc après avoir rassemblé ses esprits au mieux qu'il répondit au marin ivrogne :
"Bledi'Goh Blmph. Iksh Poo."
Ayant désormais clarifié la situation, il estima qu'il n'avait rien de plus à apporter à la conversation, sa concentration étant dans tous les cas bien détournée par le départ potentiel du trio de fanfarons qui s'apprêtaient à mettre le voile. Pas bien maligne, la Salamandre avait déjà plus ou moins oublié à qui elle en voulait et pourquoi et ce fut donc en toute tranquillité que l'humble Yvar put entreprendre de seller sa bête en vue de prendre la poudre d'escampette.
Histoire d'ajouter encore une figure à cette sauterie improvisée, une silhouette se dessina alors une fois encore au travers des fourrées. Encapuchonné et masqué, ce qui semblait être un jeune traqueur venait d'apparaître en bataillant contre lianes et ronces et ce fut avec une pincée de feuilles logées dans ses habits qu'il fit son apparition. Cape longue, uniforme sombre fait de cuir surmonté par endroits de renforts métalliques, le petit gars à l'allure sinistre était précisément ce qu'il avait l'air d'être, à savoir un Limier du Razkaal.
"Oh. Be'dgar."
"Edgar, petit monstre. J'te l'ai dit cinquante fois mais ça rentre pas. Arrête de cavaler partout, Kieran va me massacrer si j'te ramène pas entier."
L'étranger masqué sonda du regard l'ensemble des personnalités présentes. Plutôt chevronné sur le plan professionnel, le Limier comblait les lacunes du jeune âge par une exemplarité à toute épreuve et c'était donc avec un sérieux indiscutable qu'il traitait tout dossier relatif aux évènements clé de la République. Il ne reconnut pas Ruby, qui avait œuvré lors de l'attaque des engeances de Kaiyo sous un alias; mais eut néanmoins la présence d'esprit de remettre Xera qui, pour le coup, était considérée par beaucoup comme une véritable héroïne pour la Nation Bleue. Saluant bien bas cette dernière par une humble révérence tout en tapotant dans le même temps la tête de son petit monstre de compagnie, le traqueur des ombres lança :
"Dame Xera, c'est un honneur. Je me présente : Edgar Nirnroot, du Razkaal. Messieurs dames, je vous prie de m'excuser si cette créature s'est rendue responsable d'un quelconque écart. Elle est sous ma responsabilité et ne se montre usuellement pas hostile envers l'Homme... à moins d'être directement provoquée."
Après cette brève introduction, Nirnroot qui n'avait pas encore remarqué la plaie ornant la cuisse de son compagnon balaya l'assemblée des yeux puis, curieusement; il s'immobilisa abruptement lorsque son regard croisa celui du fameux Doudou Marimba. Un silence légèrement pesant s'installa et ne fut coupé que par les bruits de bouche disgracieux d'un Klak-Klak qui, visiblement, avait tout juste redécouvert qu'il était capable de produire des bruits de flatulence en faisant vibrer sa langue entre ses lèvres.
"Klak-Klaaaaaaaaaaak ! Bordel mais quelle petite saloperie.... Klak-Klaaaaaaak ! T'es où, merde ?!"
La Salamandre tendit l'oreille, s'intéressant visiblement au son de cette voix lointaine qu'elle paraissait reconnaître à en juger par la nonchalance avec laquelle elle traitait la chose. Le bruit des pas de la soigneuse ramena néanmoins l'hybride à une posture défensive et, tout en arquant le dos et en faisant à nouveau frémir sa queue iridescente, il fit savoir qu'il n'avait aucune intention de se laisser approcher et que, de surcroît, il n'avait strictement rien compris à la tentative pourtant bienveillante de lui venir en aide. L'intrusion mentale, il connaissait; puisque c'était ainsi que s'adressait à lui l'un de ses plus grands amis. Ce n'était pas pour autant qu'il catégorisait automatiquement comme alliés tous ceux qui se risquaient à l'exercice.
Sa plaie ne figurait de toute façon pas dans la liste de ses inquiétudes du moment, à en juger par son absence intégrale de complainte orale ou gestuelle. Interpelé par trop d'individus pour qu'il puisse suivre la cadence convenablement, Klak-Klak avait bien du mal à gérer un afflux de nouvelles têtes ininterrompu et s'il faisait déjà des efforts pour comprendre les mots de celle qu'il identifiait comme une camarade -à savoir Ruby- il n'avait pas les facultés requises pour traiter équitablement toutes les incompréhensibles palabres des bipèdes locaux. Ce fut donc après avoir rassemblé ses esprits au mieux qu'il répondit au marin ivrogne :
"Bledi'Goh Blmph. Iksh Poo."
Ayant désormais clarifié la situation, il estima qu'il n'avait rien de plus à apporter à la conversation, sa concentration étant dans tous les cas bien détournée par le départ potentiel du trio de fanfarons qui s'apprêtaient à mettre le voile. Pas bien maligne, la Salamandre avait déjà plus ou moins oublié à qui elle en voulait et pourquoi et ce fut donc en toute tranquillité que l'humble Yvar put entreprendre de seller sa bête en vue de prendre la poudre d'escampette.
Histoire d'ajouter encore une figure à cette sauterie improvisée, une silhouette se dessina alors une fois encore au travers des fourrées. Encapuchonné et masqué, ce qui semblait être un jeune traqueur venait d'apparaître en bataillant contre lianes et ronces et ce fut avec une pincée de feuilles logées dans ses habits qu'il fit son apparition. Cape longue, uniforme sombre fait de cuir surmonté par endroits de renforts métalliques, le petit gars à l'allure sinistre était précisément ce qu'il avait l'air d'être, à savoir un Limier du Razkaal.
"Oh. Be'dgar."
"Edgar, petit monstre. J'te l'ai dit cinquante fois mais ça rentre pas. Arrête de cavaler partout, Kieran va me massacrer si j'te ramène pas entier."
L'étranger masqué sonda du regard l'ensemble des personnalités présentes. Plutôt chevronné sur le plan professionnel, le Limier comblait les lacunes du jeune âge par une exemplarité à toute épreuve et c'était donc avec un sérieux indiscutable qu'il traitait tout dossier relatif aux évènements clé de la République. Il ne reconnut pas Ruby, qui avait œuvré lors de l'attaque des engeances de Kaiyo sous un alias; mais eut néanmoins la présence d'esprit de remettre Xera qui, pour le coup, était considérée par beaucoup comme une véritable héroïne pour la Nation Bleue. Saluant bien bas cette dernière par une humble révérence tout en tapotant dans le même temps la tête de son petit monstre de compagnie, le traqueur des ombres lança :
"Dame Xera, c'est un honneur. Je me présente : Edgar Nirnroot, du Razkaal. Messieurs dames, je vous prie de m'excuser si cette créature s'est rendue responsable d'un quelconque écart. Elle est sous ma responsabilité et ne se montre usuellement pas hostile envers l'Homme... à moins d'être directement provoquée."
Après cette brève introduction, Nirnroot qui n'avait pas encore remarqué la plaie ornant la cuisse de son compagnon balaya l'assemblée des yeux puis, curieusement; il s'immobilisa abruptement lorsque son regard croisa celui du fameux Doudou Marimba. Un silence légèrement pesant s'installa et ne fut coupé que par les bruits de bouche disgracieux d'un Klak-Klak qui, visiblement, avait tout juste redécouvert qu'il était capable de produire des bruits de flatulence en faisant vibrer sa langue entre ses lèvres.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum