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Noble du Reike
Rage
Messages : 27
crédits : 298
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Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique neutre
Rang: B
Écho nocturne
Feat Afosios
Sous les coups de minuit, alors que le vent frigorifiant a rameuté les plus faibles dans leurs foyers, certains continues d’arpenter les entrailles vides d’Ikusa à la recherche de besognes ou de bétises à faire et pourtant ils le savent, la dangerosité de leurs actions alors que la garde du Reike est omniprésente et ce, même de nuit. Mais malheureusement le crime n’attend pas d’être prévenu pour commettre ses atrocités. Dans une ruelle à la luminosité très tamisée à cause des lanternes avec en leur sein des bougies tant leurs cires ont coulées qu’elles illuminent mal l’endroit. Ainsi tous les éléments sont regroupés pour que le mal se produise non ?
Un alcoolique qui sort de la taverne, le nez rouge, titubant à cause de sa propre condition est la cible parfaite, la bourse pleine d’argent accroché à sa ceinture réveille les envieux et il suffit de quelques dizaines de secondes de marche pour voir une ombre surgir. Tant sa vitesse d’exécution est parfaite que le démuni n’a pas senti le moindre contact et la disparition de son sac d’or et comme sa venue, le voleur disparaît en coup de vent, ne laissant de trace que la légère brise que l’alcoolique ressent sur ses mains tremblantes.
La fine silhouette ébène se faufile dans des trous de rats pour disparaître de la zone d'intérêt, s’éloignant le plus possible pour qu’on ne puisse plus jamais remonter à lui, arrivé au dernier recoin d’Ikusa pour s’enfuir définitivement de la ville, le criminel franchit une barricade lui amenant une ruelle étroite donnant sur un grand boulevard de la capitale du Reike, alors qu’il déboule aussi vite qu’un calèche, une main immaculée saisit brusquement la gorge du brigand. Si ce dernier n’avait en aucun cas vu qu’il était suivi, du point de vue de son opposant c’était une autre histoire. Le Drakyn avait vu dès le début le vol jusqu’à maintenant alors, le suivre était une autre histoire mais impossible pour le valeureux qui venait tout juste de récupérer le voleur dans sa gigantesque poignée. Si l’envie d’écraser toutes ses forces dans ses doigts pour ôter la vie au criminel était tentant, il se contentera uniquement de le reposer à l’aide de son bras pour l'amener au sol. Le pied sur le buste pour s’assurer que le cafard ne s'enfuit point, Rage se penchera en avant pour récupérer la bourse d’or avant de la glisser dans sa propre poche avant de tabasser à l’aide de ses phalanges le visage de l’ombre.
Quelques minutes plus tard, l’impartial quitte la ruelle en se frottant les mains tentant d’essuyer les gouttes de sang sur ses fermes écailles, si faire sa propre justice lui avait fait un bien fou, cette action réveilla en lui des envies athlétiques, faire du sport plus ou moins. Quittant alors l’extrémité d’Ikusa pour rejoindre la caserne du palais royal là où de nombreux outils pour prendre soin de sa musculature attendait le garde royal.
…
Par chance, là où se trouvaient les équipements de musculation, le calme demeurait. Les seuls soldats en service faisaient des rondes pour surveiller le palais du couple royal, ainsi Rage était seul pour son plus grand plaisir à l’entraînement. Ses écailles, suffisamment épaisses pour que la brise glaciale ne le dérange pas, le Drakyn s’arme de courage et commence divers exercices pour améliorer sa condition physique, biceps, abdos, cuisses et fessiers. Il lui suffit de quelques minutes d’effort pour qu’il ôte son haut de soie révélant un corps irréprochable. S’il ne pouvait pas vraiment protéger Tensai à l’aide de capacités magiques ou autres, son corps serait sa meilleure arme.
Puis un bruit quitte la pénombre, alertant aussitôt le garde royal pendant sa séance.
Qui va là ?
D'une voix gutturale.
CENDRES
Un alcoolique qui sort de la taverne, le nez rouge, titubant à cause de sa propre condition est la cible parfaite, la bourse pleine d’argent accroché à sa ceinture réveille les envieux et il suffit de quelques dizaines de secondes de marche pour voir une ombre surgir. Tant sa vitesse d’exécution est parfaite que le démuni n’a pas senti le moindre contact et la disparition de son sac d’or et comme sa venue, le voleur disparaît en coup de vent, ne laissant de trace que la légère brise que l’alcoolique ressent sur ses mains tremblantes.
La fine silhouette ébène se faufile dans des trous de rats pour disparaître de la zone d'intérêt, s’éloignant le plus possible pour qu’on ne puisse plus jamais remonter à lui, arrivé au dernier recoin d’Ikusa pour s’enfuir définitivement de la ville, le criminel franchit une barricade lui amenant une ruelle étroite donnant sur un grand boulevard de la capitale du Reike, alors qu’il déboule aussi vite qu’un calèche, une main immaculée saisit brusquement la gorge du brigand. Si ce dernier n’avait en aucun cas vu qu’il était suivi, du point de vue de son opposant c’était une autre histoire. Le Drakyn avait vu dès le début le vol jusqu’à maintenant alors, le suivre était une autre histoire mais impossible pour le valeureux qui venait tout juste de récupérer le voleur dans sa gigantesque poignée. Si l’envie d’écraser toutes ses forces dans ses doigts pour ôter la vie au criminel était tentant, il se contentera uniquement de le reposer à l’aide de son bras pour l'amener au sol. Le pied sur le buste pour s’assurer que le cafard ne s'enfuit point, Rage se penchera en avant pour récupérer la bourse d’or avant de la glisser dans sa propre poche avant de tabasser à l’aide de ses phalanges le visage de l’ombre.
Quelques minutes plus tard, l’impartial quitte la ruelle en se frottant les mains tentant d’essuyer les gouttes de sang sur ses fermes écailles, si faire sa propre justice lui avait fait un bien fou, cette action réveilla en lui des envies athlétiques, faire du sport plus ou moins. Quittant alors l’extrémité d’Ikusa pour rejoindre la caserne du palais royal là où de nombreux outils pour prendre soin de sa musculature attendait le garde royal.
…
Par chance, là où se trouvaient les équipements de musculation, le calme demeurait. Les seuls soldats en service faisaient des rondes pour surveiller le palais du couple royal, ainsi Rage était seul pour son plus grand plaisir à l’entraînement. Ses écailles, suffisamment épaisses pour que la brise glaciale ne le dérange pas, le Drakyn s’arme de courage et commence divers exercices pour améliorer sa condition physique, biceps, abdos, cuisses et fessiers. Il lui suffit de quelques minutes d’effort pour qu’il ôte son haut de soie révélant un corps irréprochable. S’il ne pouvait pas vraiment protéger Tensai à l’aide de capacités magiques ou autres, son corps serait sa meilleure arme.
Puis un bruit quitte la pénombre, alertant aussitôt le garde royal pendant sa séance.
Qui va là ?
D'une voix gutturale.
CENDRES
Nameless
Le temps est la plus grande des douleurs, bien plus que l'humiliation que j'ai subis, je suis terrifié à l'idée d’avoir oublié mon nom
Noble du Reike
Afosios Smaragdi
Messages : 62
crédits : 3585
crédits : 3585
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique neutre
Rang: B
Le Drakyn se déplaçait avec une puissance brute et une précision mortelle, ses muscles tendus sous l’effort, la sueur coulant le long de sa peau écailleuse et scintillante. Son corps, une œuvre d’art reptilienne, se contractait à chaque coup porté, chaque mouvement un témoignage de sa force.
Au-dessus de la scène, presque invisible dans les ombres projetées par les larges poutres du plafond, un éphèbe était suspendu, inversé, pendu par les pieds sans effort apparent. Son regard perçant, illuminé par une lueur à peine contenue, suivait avec une fascination grandissante chacun des mouvements de Rage. Il ne savait pas exactement pourquoi il était là. Il n’avait aucun ordre de mission, aucune justification claire pour épier ce garde, mais quelque chose dans cet homme-reptile le captivait.
Est-ce son ascendance reptilienne qui résonne étrangement avec la prophétie de la Lune et du Soleil ? Afosios, prophète autoproclamé de cette prophétie, savait que la lignée des dragons détenait une signification cosmique. Ayshara, l’Impératrice qu’il vénérait et qu'il avait pour douce amie, descendait elle-même des dragons anciens. Ce Rage, avec ses écailles et sa force implacable, semblait être un écho, un reflet primale de ce pouvoir sacré. Était-il un signe, une manifestation supplémentaire de cette prophétie qu’il cherchait à interpréter ?
Ou peut-être est-ce simplement parce que Rage est l'un des hommes de Tensaï. Un homme qu'il exécrait avec une froideur discrète, mais implacable. Voir l’un de ses gardes personnel, si puissant et si impressionnant, éveillait en lui un mélange de jalousie et de curiosité malveillante. Comment un être aussi magnifique pouvait-il servir un homme aussi fade que l'Empereur à la Poigne Rouge ?
Ou alors, était-ce cette perfection physique qui le captivait ? Il ne pouvait pas ignorer cette beauté quasi divine, cette perfection musculaire qui se dessinait sous chaque mouvement, chaque flexion. Il y avait quelque chose d’envoûtant, de primitif dans cette démonstration de force. Le pouvoir contenu dans ces muscles, la grâce qui se dégageait de cette silhouette puissante … tout cela éveillait chez le jeune homme encore esclave de ses propres pulsions des pensées qu’il n’avait pas forcément prévues.
Peut-être était-ce un peu de tout cela.
Un sourire à la fois amusé et libidineux s'étira lentement sur ses lèvres, alors qu'il observait l'homme-dragon, fasciné. Rage, concentré dans son entraînement, ne semblait pas avoir conscience du regard intense qui le suivait depuis les hauteurs. Et c'était là une situation qu'Afosios appréciait grandement. Il aimait l’idée de rester un spectateur invisible, une ombre silencieuse au-dessus de la plèbe.
Le moment où Rage fit tomber sa chemise fut comme une petite victoire pour Afosios. Ses yeux, pleins de malice et de désir, capturèrent chaque détail de ce torse sculpté, de ces muscles se mouvant sous la peau écailleuse avec une harmonie presque surnaturelle. C’était une œuvre d’art vivante, et l'éphèbe ne put s’empêcher de ressentir un regain d’intérêt, ses sourcils s’arquant en signe de cette fascination grandissante.
Et alors, dans un geste presque instinctif, il laissa échapper un léger sifflement. Un son doux, mais suffisamment distinct pour que sa cible, tout absorbé par son entraînement, s’immobilise un instant. Ses sens de prédateur s'éveillèrent immédiatement, sa tête pivotant brusquement, les narines dilatées, comme s'il sentait une présence inhabituelle.
Toujours pendu par les pieds, c'est dans un sourire encore plus prononcé qu'il accueillit l'injonction du soldat.
Le monde sembla ralentir un instant tandis que son corps glissait dans l’air avec une fluidité parfaite. Ses longs cheveux dansaient derrière lui, emportés par la chute, et alors qu’il descendait en direction de Rage, un rire éclata de ses lèvres, clair et vibrant, un éclat sonore qui aurait pu être perçu comme de la folie. Un rire incontrôlable, presque joyeux, qui trahissait l'excitation qui l'étreignait à l'idée du chaos qu'il s'apprêtait à semer.
Au cours de cette chute, ses mains se portèrent à ses flancs, dégainant deux dagues. Les lames, fines et affûtées comme des crocs, scintillèrent sous la lumière des torches, ne laissant aucun doute sur leur utilité : elles étaient faites pour faire couler le sang.
Au-dessus de la scène, presque invisible dans les ombres projetées par les larges poutres du plafond, un éphèbe était suspendu, inversé, pendu par les pieds sans effort apparent. Son regard perçant, illuminé par une lueur à peine contenue, suivait avec une fascination grandissante chacun des mouvements de Rage. Il ne savait pas exactement pourquoi il était là. Il n’avait aucun ordre de mission, aucune justification claire pour épier ce garde, mais quelque chose dans cet homme-reptile le captivait.
Est-ce son ascendance reptilienne qui résonne étrangement avec la prophétie de la Lune et du Soleil ? Afosios, prophète autoproclamé de cette prophétie, savait que la lignée des dragons détenait une signification cosmique. Ayshara, l’Impératrice qu’il vénérait et qu'il avait pour douce amie, descendait elle-même des dragons anciens. Ce Rage, avec ses écailles et sa force implacable, semblait être un écho, un reflet primale de ce pouvoir sacré. Était-il un signe, une manifestation supplémentaire de cette prophétie qu’il cherchait à interpréter ?
Ou peut-être est-ce simplement parce que Rage est l'un des hommes de Tensaï. Un homme qu'il exécrait avec une froideur discrète, mais implacable. Voir l’un de ses gardes personnel, si puissant et si impressionnant, éveillait en lui un mélange de jalousie et de curiosité malveillante. Comment un être aussi magnifique pouvait-il servir un homme aussi fade que l'Empereur à la Poigne Rouge ?
Ou alors, était-ce cette perfection physique qui le captivait ? Il ne pouvait pas ignorer cette beauté quasi divine, cette perfection musculaire qui se dessinait sous chaque mouvement, chaque flexion. Il y avait quelque chose d’envoûtant, de primitif dans cette démonstration de force. Le pouvoir contenu dans ces muscles, la grâce qui se dégageait de cette silhouette puissante … tout cela éveillait chez le jeune homme encore esclave de ses propres pulsions des pensées qu’il n’avait pas forcément prévues.
Peut-être était-ce un peu de tout cela.
Un sourire à la fois amusé et libidineux s'étira lentement sur ses lèvres, alors qu'il observait l'homme-dragon, fasciné. Rage, concentré dans son entraînement, ne semblait pas avoir conscience du regard intense qui le suivait depuis les hauteurs. Et c'était là une situation qu'Afosios appréciait grandement. Il aimait l’idée de rester un spectateur invisible, une ombre silencieuse au-dessus de la plèbe.
Le moment où Rage fit tomber sa chemise fut comme une petite victoire pour Afosios. Ses yeux, pleins de malice et de désir, capturèrent chaque détail de ce torse sculpté, de ces muscles se mouvant sous la peau écailleuse avec une harmonie presque surnaturelle. C’était une œuvre d’art vivante, et l'éphèbe ne put s’empêcher de ressentir un regain d’intérêt, ses sourcils s’arquant en signe de cette fascination grandissante.
Et alors, dans un geste presque instinctif, il laissa échapper un léger sifflement. Un son doux, mais suffisamment distinct pour que sa cible, tout absorbé par son entraînement, s’immobilise un instant. Ses sens de prédateur s'éveillèrent immédiatement, sa tête pivotant brusquement, les narines dilatées, comme s'il sentait une présence inhabituelle.
Toujours pendu par les pieds, c'est dans un sourire encore plus prononcé qu'il accueillit l'injonction du soldat.
Le monde sembla ralentir un instant tandis que son corps glissait dans l’air avec une fluidité parfaite. Ses longs cheveux dansaient derrière lui, emportés par la chute, et alors qu’il descendait en direction de Rage, un rire éclata de ses lèvres, clair et vibrant, un éclat sonore qui aurait pu être perçu comme de la folie. Un rire incontrôlable, presque joyeux, qui trahissait l'excitation qui l'étreignait à l'idée du chaos qu'il s'apprêtait à semer.
Au cours de cette chute, ses mains se portèrent à ses flancs, dégainant deux dagues. Les lames, fines et affûtées comme des crocs, scintillèrent sous la lumière des torches, ne laissant aucun doute sur leur utilité : elles étaient faites pour faire couler le sang.
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