2 participants
Noble du Reike
Usalka Laliatine
Messages : 28
crédits : 370
crédits : 370
Info personnage
Race: Élémentaire d'eau
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyale mauvaise
Rang: B
Gaaardes !? Elle venait de recevoir des mots exquis de la part du magistrat qui s’occupait de ses épreuves. C’était fini, Usalka avait enfin accès à la cour de l’empereur dans son entièreté, et en tant que Seigneur désormais pleinement reconnu. Extatique, elle avait tout planifié sur des jours durant pour que sa première entrée dans cette grande assemblée soit des plus remarquables, sans manquer d’une certaine touche d’humilité, bien entendu. La demoiselle aux cheveux d’écume s’était fait une joie de voyager et de séjourner à Kyouji avant de revenir à la capitale, le temps de faire concevoir une magnifique paire de boucles d’oreilles sertie de rubis. Tout était parfait, jusqu’au moindre détail, ne restait plus qu’à affronter ce grand jour à la cour. Elle n’arrivait pas seule, d’autres nobles se produisaient aussi. Elle profita de la crédulité d’une jeune dame de cour pour se faire accompagner jusqu’à l'endroit adéquat. Elle fit comme d’autres les courbettes idoines puis se rangea dans un coin de la foule de noble attendant l’arrivée du couple impérial qui ne se montra pas aujourd’hui. De ce que la belle entendait, cela arrivait quelques fois, et dans ces cas là sans urgence particulière, la session d’écoute était suspendue. Les nobles se retrouvaient livrés à eux-mêmes, libres de discuter, de quitter l’assemblée ou de profiter du cadre exceptionnel de la forteresse (autant que faire se peut, certains quartiers restant définitivement hors limites.). Aujourd’hui personne ne se sentait vraiment de rester. Certains faisaient la connaissance des nouveaux venus, et bien entendu l’élémentaire y prit part, mais dès lors qu’ils avaient fait le tour, les nobles les plus anciens de la cour s’éclipsèrent, ne laissant que les oisillons. Ces oisillons ci se lancèrent ensuite des regards gênés dans l’immense cour presque vide, puis partirent, faute de mieux. Usalka demeurait là, comme deux ou trois autres qui se parlaient entre eux. Des freluquets humains, nobles certes, mais si jeune que le dialogue manquerait sans doute d’intérêt, surtout aux vues des sujets abordés. Le Seigneur au Harpon fit un pas, puis un autre, et sortit de la grande salle pour se retrouver après quelques déambulations dans un couloir ouvert à demi vers une étendue d’herbe. Un patio étroit, foisonnants d’espèces rares ou utiles en alchimie, d’autres plus communes mais assorties élégamment au pied d’un arbre fin mais solide aux fruits pas encore mûrs. Ce n’était pas mirifique ou particulièrement exceptionnel à voir, mais la belle était quand même captivée par ce luxuriant espace à ciel ouvert. Elle s’approcha donc du muret qui la séparait de la petite étendue verte et se pencha pour s'asseoir dessus, profitant d’une colonne pour s’adosser. Un sont abrupt fit sursauter la mage et en levant les yeux, elle aperçut un oiseau qui se reprenait dans son vol, ayant apparemment heurté quelque chose. -Sans doute une barrière, murmura-t-elle pour elle-même. Le volatil en question fit un petit tour avant de revenir, se posant sur les tuiles adjacentes à l’ouverture avant de venir tâter la dite barrière du bec. Comprenant qu’il ne pourrait pas entrer pour picorer des fruits, il s’envola, frustré. La belle le regarda disparaître, soupirant intérieurement d’avoir plus ou moins vécu la même histoire auparavant. Pendant qu’elle pensait à ses déboires avec le magistrat et les nombreuses tâches qu’elle avait accomplies, quelqu’un avec une tâche apparemment importante arriva au double galop, manquant presque de tomber en renversant son seau. Usalka servit un faux sourire au jeune homme, qui détourna le regard en s’inclinant devant elle. Puis le garçon, sans doute un fils de servante, s’occupa d’arroser les diverses plantes à l’aide d’une écumoire pour éviter de les noyer. A en juger par sa concentration, la demoiselle devinait qu’il avait dû se faire remonter les bretelles une paire de fois par la personne qui cultivait les spécimens rares. Elle s’éloigna à un moment pour qu’il s'occupe de la section où elle se trouvait puis se fit saluer par deux servantes passant avec des bassines de linges. Usalka ne gênait personne apparemment, alors elle se rassit là où elle se trouvait à la base après que l’adolescent ne soit repartit. Au bout du couloir, une des servantes qui observait la noble après qu’une des lavandières ne lui en ait parlé décidait que tout cela était définitivement louche. Elle prit son courage à deux mains et chercha quelqu’un à qui rapporter la chose. Elle trouvait en quelques instants un des éléments de la garde Impériale, et fit moultes courbettes devant lui en exposant la chose tout en balbutiant de manière pas toujours compréhensible. Sans doute que ce Drakyn était habitué au fait d’intimider les serviteurs de ce domaine. Restait à savoir s’il pourrait comprendre la servante sans devoir lui demander de répéter quinze fois. Au bout du compte il pourrait en tirer qu’elle avait vu un noble dans la coursive d’un alchimiste. Cela n’était pas un endroit privé à proprement parler, mais les plantes rares étaient rares et il arrivait parfois que certains nobles peu scrupuleux ou désespérés soient pris la main dans le sac à voler des ustensiles ou de l’argenterie. L'appât du gain, le fait d’être invité dans la ruche et de voir du miel, fatalement, cela arrivait. La servante ne l’avait pas vu prendre quoi que ce soit, mais le doute quant aux intentions du noble était tout de même permis. Après tout, tout noble qui se respecte a son petit coin d’herbe même en plein désert s’il le souhaite. Tout cela était pour le moins suspect, ou pas, toute l’importance de cette donnée ne dépendait que de l’homme d’arme. |
Noble du Reike
Rage
Messages : 27
crédits : 298
crédits : 298
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique neutre
Rang: B
Gaaarde !?
Feat Usalka
Un gala d’aristocrate, comme il y en a des dizaines voir des centaines tous les ans. Le couple royal savait recevoir ses invités qui venaient des quatre coins du Reike, certains nobles en étaient des authentiques alors que d’autres n’ont que profité d’un lien de sang d’un oncle décédé avec des droits plus important que la plèbe. Comment les différencier ? Le costume ou la robe et surtout, les manières. Les nobles possèdent des manières très distincte de par leur rang dans la société alors c’est sous le regard écarlate du Drakyn que les choses se passent. Malheureusement pour lui, la vigilance est requise dans ce genre de soirée qui dissimule des envieux aux projets macabres, des extrémistes cherchant à changer le Reike à tout jamais en empoisonnant la reine ou en tuant le roi mais, ce soir le couple royal n’était pas présent sûrement protégé par un collègue garde royal bien que Tensai n’a besoin d’aucune protection.
Alors aujourd’hui ça n’était qu’une question de faire la sécurité au sein du palais, Rage n’eut aucun mal à reconnaître des habitués de la cour, des nobles présent bien avant le couronnement de Tensai Ryssen, des bourges connaissant bien les capacités du garde royal et sa capacité à dégager des gens de la soirée pour la moindre mauvaise manière mais, le plus amusant fut d’observer les jeunes pousses, des nouveaux nobles, titre gagné grâce à leur héritage ou leur mariage et si généralement, l’ennui était total, voir comment les jeunes nobles se débrouillent est le seul moyen de se divertir quand la concentration est à son paroxysme, des heures durant.
Déambulant dans les grands couloir de la maison d’Ayshara, l’impartial ne rate pas le moindre détail de ce qui se passe sous son nez, les serviteurs pressés de partout, préparer les amuse-gueule, nettoyer les crasses commises par les invités, le bonhomme fait d’écaille pose soudainement sa main ganté sur l’épaule du domestique bien pressé dans toute la demeure royale. “Arrête de courir, ça stress les invités, tu veux que je rapporte ton comportement au domestique en chef ? Marche rapide, un sourire jusqu’aux oreilles et n'oubliez pas les formules de politesse, que je vous reprenne pas deux fois.” Le petit humain déglutit devant la prestance du garde royal, si le comportement enfantin de Brak’trag ou la gentillesse de Nagisa ne font pas peur, les dents acérés et le regard en fente du Drakyn à tout pour impressionner même ceux qui ont des aptitudes au combat et de ce fait, le garde privé d’Ayshara en joue énormément pour mettre l’ordre au sein de la maison royale.
Puis les heures passent, les entrailles du palais se vide pour ne laisser que les amis proches du couple royal ou des nobles avec des requêtes et c’était très souvent le dragon immaculé qui se voyait recevoir les demandes les plus singulières des alliés du Reike. Dans la plupart du temps, ces demandes sont totalement ignorées, si les nobles ne savent pas gérer leurs pécules et leurs héritages, ils sont l’unique responsable de leurs échecs. Le dernier type de survivant de ces soirées très peu intéressante sont les nouveaux dont Rage remarqua quelques têtes qu’il n’avait jamais vu, alors qu’il semble apercevoir une noble particulière, une domestique s’approche du soldat et balbutie des phrases incomplètes, comme paniquée par ce qu’il avait vu. Faisant l’effort de comprendre sa demande, Rage conclut qu’une invité semblait s’intéresser aux plantations du palais.
Naturellement, l’endroit déborde de richesse, de rareté en tout genre alors découvrir à nouveau qu’un énième noble s’intéresse aux propriétés du couple royal lui était anodin, pour ce bon vieux Drakyn, faisant signe de la main de déguerpir à la domestique, le dragon lance le pas en direction des alentours du jardin, plus précisément en direction des pousses rares.
Le garde termine inéluctablement sa course vers le carré d’herbe protégé, avant que son regard rouge s’attarde sur la fameuse noble présente sur les lieux, il s’interroge sur le manque de garde dans les extérieurs du domaine Ryssen. C’était pas leur genre d’oublier des endroits de surveillance importante, encore un rapport à conclure à la caserne d’Ikusa mais ultimement, l'intérêt de Rage se porte pour la seule présence dans le coin.
Le regard draconique du garde fixe discrètement le regard de la noble, lui aussi d’un rouge profond, attirant presque le regard tant ses yeux brillent. S’intéressant à son corps, le Drakyn comprend que l’inconnue possède des propriétés unique, loin de la race Humaine, sa taille relativement grande et ses courbes intrigue le dragon blanc ainsi ce dernier se présente à cette nouvelle noble.
“Il ne faut pas grand-chose pour inquiéter les domestiques du palais, n’est-ce pas ?”
L’impartial observe par delà l’épaule de l’Élémentaire la parcelle de terre qui semblait inviolé malgré la crainte de la dame qui était venu déranger Rage pendant sa surveillance, l’homme souffle du nez, rassuré de savoir qu’il ne passera pas sa soirée à devoir enquêter sur la disparition d’une plante rare.
Finalement, Rage put s’éclipser du hall pour se présenter à cette nouvelle tête au sein du gigantesque échiquier qu’est la politique du Reike. Le Drakyn saisit doucement mais fermement la main de l’inconnue pour déposer un baiser dessus malgré sa longue gueule et sa dentition qui aurait repoussé n’importe quelle âme timide.
“Enchanté, je suis Rage. Garde royal du couple. C’est votre premier gala ici ? Suivez-moi, ne perdons pas de temps dehors, il commence à faire froid.”
Mensonge, les larges écailles du colosse sont totalement à l’épreuve du froid pourtant il ne perd pas de temps pour rejoindre l’intérieur du palais pour retrouver l’ambiance des festivités bien que les couloirs commencent par devenir désert.
CENDRES
Alors aujourd’hui ça n’était qu’une question de faire la sécurité au sein du palais, Rage n’eut aucun mal à reconnaître des habitués de la cour, des nobles présent bien avant le couronnement de Tensai Ryssen, des bourges connaissant bien les capacités du garde royal et sa capacité à dégager des gens de la soirée pour la moindre mauvaise manière mais, le plus amusant fut d’observer les jeunes pousses, des nouveaux nobles, titre gagné grâce à leur héritage ou leur mariage et si généralement, l’ennui était total, voir comment les jeunes nobles se débrouillent est le seul moyen de se divertir quand la concentration est à son paroxysme, des heures durant.
Déambulant dans les grands couloir de la maison d’Ayshara, l’impartial ne rate pas le moindre détail de ce qui se passe sous son nez, les serviteurs pressés de partout, préparer les amuse-gueule, nettoyer les crasses commises par les invités, le bonhomme fait d’écaille pose soudainement sa main ganté sur l’épaule du domestique bien pressé dans toute la demeure royale. “Arrête de courir, ça stress les invités, tu veux que je rapporte ton comportement au domestique en chef ? Marche rapide, un sourire jusqu’aux oreilles et n'oubliez pas les formules de politesse, que je vous reprenne pas deux fois.” Le petit humain déglutit devant la prestance du garde royal, si le comportement enfantin de Brak’trag ou la gentillesse de Nagisa ne font pas peur, les dents acérés et le regard en fente du Drakyn à tout pour impressionner même ceux qui ont des aptitudes au combat et de ce fait, le garde privé d’Ayshara en joue énormément pour mettre l’ordre au sein de la maison royale.
Puis les heures passent, les entrailles du palais se vide pour ne laisser que les amis proches du couple royal ou des nobles avec des requêtes et c’était très souvent le dragon immaculé qui se voyait recevoir les demandes les plus singulières des alliés du Reike. Dans la plupart du temps, ces demandes sont totalement ignorées, si les nobles ne savent pas gérer leurs pécules et leurs héritages, ils sont l’unique responsable de leurs échecs. Le dernier type de survivant de ces soirées très peu intéressante sont les nouveaux dont Rage remarqua quelques têtes qu’il n’avait jamais vu, alors qu’il semble apercevoir une noble particulière, une domestique s’approche du soldat et balbutie des phrases incomplètes, comme paniquée par ce qu’il avait vu. Faisant l’effort de comprendre sa demande, Rage conclut qu’une invité semblait s’intéresser aux plantations du palais.
Naturellement, l’endroit déborde de richesse, de rareté en tout genre alors découvrir à nouveau qu’un énième noble s’intéresse aux propriétés du couple royal lui était anodin, pour ce bon vieux Drakyn, faisant signe de la main de déguerpir à la domestique, le dragon lance le pas en direction des alentours du jardin, plus précisément en direction des pousses rares.
Le garde termine inéluctablement sa course vers le carré d’herbe protégé, avant que son regard rouge s’attarde sur la fameuse noble présente sur les lieux, il s’interroge sur le manque de garde dans les extérieurs du domaine Ryssen. C’était pas leur genre d’oublier des endroits de surveillance importante, encore un rapport à conclure à la caserne d’Ikusa mais ultimement, l'intérêt de Rage se porte pour la seule présence dans le coin.
Le regard draconique du garde fixe discrètement le regard de la noble, lui aussi d’un rouge profond, attirant presque le regard tant ses yeux brillent. S’intéressant à son corps, le Drakyn comprend que l’inconnue possède des propriétés unique, loin de la race Humaine, sa taille relativement grande et ses courbes intrigue le dragon blanc ainsi ce dernier se présente à cette nouvelle noble.
“Il ne faut pas grand-chose pour inquiéter les domestiques du palais, n’est-ce pas ?”
L’impartial observe par delà l’épaule de l’Élémentaire la parcelle de terre qui semblait inviolé malgré la crainte de la dame qui était venu déranger Rage pendant sa surveillance, l’homme souffle du nez, rassuré de savoir qu’il ne passera pas sa soirée à devoir enquêter sur la disparition d’une plante rare.
Finalement, Rage put s’éclipser du hall pour se présenter à cette nouvelle tête au sein du gigantesque échiquier qu’est la politique du Reike. Le Drakyn saisit doucement mais fermement la main de l’inconnue pour déposer un baiser dessus malgré sa longue gueule et sa dentition qui aurait repoussé n’importe quelle âme timide.
“Enchanté, je suis Rage. Garde royal du couple. C’est votre premier gala ici ? Suivez-moi, ne perdons pas de temps dehors, il commence à faire froid.”
Mensonge, les larges écailles du colosse sont totalement à l’épreuve du froid pourtant il ne perd pas de temps pour rejoindre l’intérieur du palais pour retrouver l’ambiance des festivités bien que les couloirs commencent par devenir désert.
CENDRES
Nameless
Le temps est la plus grande des douleurs, bien plus que l'humiliation que j'ai subis, je suis terrifié à l'idée d’avoir oublié mon nom
Noble du Reike
Usalka Laliatine
Messages : 28
crédits : 370
crédits : 370
Info personnage
Race: Élémentaire d'eau
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyale mauvaise
Rang: B
Qu'en pensez vous ? L’esprit de l’élémentaire était apaisé devant ce spectacle tout naturel de quelques herbes soufflées délicatement par le vent frais. Les domestiques ne passaient plus depuis un moment quand un son caractéristique se fit entendre, celui des mailles qui s’entrechoquent. Ce petit tintement et les diverses parties métalliques d’une armure détournèrent l’attention d’Usalka, dont le regard vira depuis les plantes à un relativement colossal Drakyn. Il suffit de quelques mots pour que l’élémentaire comprenne que quelqu’un avait été indiquer sa présence près d’essences rares et d’herbacées rares. Ce titanesque descendant de dragon ne faisait que son travail de garde en venant la voir, mais au moins osait-il engager la conversation, contrairement aux quelques servants trop intimidés par sa noblesse. Et en le voyant de plus près alors qu’il lui faisait l’honneur d’un baise-main courtois, Usalka put détailler son armure et son rang. Il s’agissait d’un garde rapproché du couple impérial, et à ce titre, était probablement une des personnes dont elle avait entendu parler. Avant même qu’elle ait pu réfléchir, il se présenta, lui facilitant le travail. Le soldat à écailles lui posait une question avant d'immédiatement la déloger de son perchoir peu élevé. La belle n’avait rien demandé qu’elle se faisait déjà entraînée en dehors du cadre où elle était paisible. “Oh, soit..” pensa-t-elle sans trop d’arrière pensées tout en suivant la créature à écaille dans son sillage. Il avait prétexté le froid, hors la demoiselle n’avait pas particulièrement la chair de poule. Il fallait dire que son habitude du climat nordique était plus que confirmée. Alors quoi ? Le drakyn avait-il froid ? Ou était-ce juste un prétexte pour l’éloigner du coin d’herbes rare ? Peut importait au final, la jeune femme devait bien se ranger derrière ce prétexte pour rejoindre les autres invités comme le garde le suggérait. Autres invités déjà partis.. L’élémentaire plongea son regard dans celui du colosse à écaille avec une expression à demi-dubitative, à demi-moqueuse avant de saisir ses mains squameuses. -Et maintenant, où comptez-vous m’emporter, sieur Rage ? demanda-t-elle. Le regard de la grande femme dévisagea l’endroit, une salle de bal bien vide, au parquet lisse et froid sous une voute aux proportions indécentes, striées d’incisions permettant sans doute au son de mieux se répercuter d’un coin à l’autre de la pièce. L’orchestre avait évidemment vidé l’assemblée, ne restait que quelques chaises pour les gens ayant besoin de se reposer et évidemment la place du couple royal, inoccupée. Un serviteur entra, jeta un œil au couple mains dans la main, et détourna le regard pour changer une bougie avant de repartir en longeant le mur opposé. La belle laissa échapper le début d’un rire avant de se raviser. Peut-être ne fallait-il pas se gausser de la bonne intention du garde d’élite. Elle s’écarta tout de même, de manière à ce que personne ne se méprenne sur eux si jamais quelqu’un se devait d’entrer à nouveau dans la pièce. -Je suis désolée si je vous ai perturbé dans vos obligations, maître Rage, s’excusa formellement l’élémentaire. Je pensais cette section du château ouverte, à l'évidence il doit s’agir d’une erreur bénigne et l’on m’aura mal renseignée. Ces mots-là étaient faits pour se dédouaner, elle n’était absolument pas sincère. Mais les artifices de mimiques et d’intonations ne laissaient rien présager du subterfuge qui de toute manière était insignifiant. Le tout était de demander pardon, la sincérité dans tout cela n’avait que peu d’importance pour les usages. Du reste… Le colosse l’avait extirpée de sa contemplation, et jusqu’à présent il n’avait pas vraiment remplacé cette occupation par autre chose de plus palpitant. Hors la raison pour laquelle elle s’était mise à déambuler dans les couloirs était précisément de tuer son ennui. Puisqu’elle ne pourrait pas s’occuper en regardant des plantes.. Elle se mit à sonder l’armure du soldat d’élite des yeux. Oui, sans doute que sa compagnie ferait l’affaire, s’il acceptait.. Mais aurait-il vraiment le choix ? -Sire…. Rage ? Rien de plus ? demanda-t-elle, curieuse. Les nobles sans noms de famille étaient souvent issus de lignées courtes ou tout juste anoblis. Il avait l’air pleinement adulte, quoi qu’un peu vieux pour prendre femme, peut-être était-il déjà marié. Après sa réflexion rapide, la belle s’adressa de nouveau au guerrier. -Permettez moi d’enfin me présenter, fit-elle en attrapant deux pans de sa robe. Je suis le Seigneur de Gankou, Usalka Laliatine, dit Seigneur au Harpon. Gankou était simplement le nom d’un village mineur au nord de la capitale, rien de bien extravagant. Le regard de l’élémentaire le focalisa sur le visage du grand Drakyn. -Nous avons des choses en commun, vous et moi, lâcha simplement la mage. Dans le regard, l’allégeance à l’empire, bien sûr, la noblesse, cela va de soi.. Mais j’imagine que je dois m’avouer vaincue si l’on vient à en parler d’expérience de guerre. Qu’en pensez vous ? demanda la femme d’un ton assez nonchalant. La question avait bien entendu plusieurs sous-textes, et tout en usant d’une manipulation simple, servait à découvrir ce que le colosse dévoilerait volontairement ou pas. Un “Homme du Reik, un fort, un vrai,” y verrais probablement la soumission d’une femme inférieure cherchant potentiellement à séduire en glorifiant leur faits d’armes. D’autres plus sophistiqués iraient probablement jusqu’à démentir, juste pour la forme, pour la politesse et montrer une certaine humilité, feinte ou non. Bien d’autres hommes auraient tout plein d’autres comportements, de la tristesse à la plus grande des colères, c’était pourquoi la question, même si d’apparence anodine, servait de test incomparable. |
#4E5682
Un excellent cru
Un excellent cru
Noble du Reike
Rage
Messages : 27
crédits : 298
crédits : 298
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique neutre
Rang: B
Gaaarde !?
Feat Usalka
Comme il l’espérait, cette rencontre se faisait tranquillement et le plus naturellement possible, habitué à être au contact des autres, le descendant de dragon a développé des talents sociaux à force de côtoyer des gens d’une classe sociale supérieure à sa personne. Tant bien même il devient le garde le plus talentueux, le plus fort ou que sais-je, l’homme n’aura jamais la stature d’un noble à cause de leurs mondes distincts, si différents dans la forme et le fond. Alors Sire Rage était bien heureux de pouvoir rassurer les bonnes inquiètes par le comportement lunaire de l’inconnue près du terrain d’herbe en lui dissimulant un ordre en rejoignant l’intérieur du palais. Sans lui adresser le moindre regard pendant quelque temps, le bonhomme déambule les grandes galeries de la maison royale, par moment il s’arrête pour contempler des peintures accrochées sur les gigantesques murs, exposé en sorte que les invités ne peuvent pas les rater tant les planches sont belles.
Arrivé à la fin d’un couloir pour donner sur le hall principal, une dernière peinture ne fut pas admirée par le Drakyn, à son habitude, une fois devant il range ses mains dans son dos pour contempler l'œuvre. Cette dernière représentait l’Empereur Tensai Ryssen suite à la victoire de sa campagne sur le Reike, l’impartial ressentait de la nostalgie face au cadre. Il se remémore tous les combats dans lesquels il a participé, les batailles dans le désert jusqu’à la prise de Kyouji, Tensai et finalement Ikusa. Depuis sa promotion en tant que gardien du couple, les hauts-faits se faisaient rares. Une frustration naissait dans le coeur froid du reptile, sa vie de guerrier était un plan très important dans sa vie personnelle, le fait d’évoluer en tant que combattant, d’apprendre de nouveaux arts martiaux, mélanger la magie à son style axé sur l'agressivité mais tout n’est que prototype, rêve et chimère. Ça lui arrivait de regretter sa condition de garde royal au détriment d’une évolution dans l’armée du Reike, discussion que Rage eu déjà avec la Tovyr Lyra Leezen, au paroxysme de leur discussion, un combat d’entraînement lui fit un grand bien et c’est grâce à la Sénéchale Leezen que Rage pu s’orienter sur un nouveau style de combat qui faisait cruellement défaut à la garde royale.
“-Et maintenant, où comptez-vous m’emporter, sieur Rage ?”
La douce voix de la noble finit par percuter les pensées profondes du Drakyn, s’il est capable d’être un type tout à fait extraverti il est très difficile de le sortir de ses méandres une fois entré dedans mais l’élémentaire réussit à attirer la curiosité de son interlocuteur. Prêt à répondre à la femme vêtu d’une robe, une servante s’interpose entre les deux membres de la soirée à pas de course “Messire Rage, est-ce que vous avez éloigner la femme de..-Oh.”
Le regard furieux de l’homme armuré fixe mortellement le regard fuyant de la domestique, il ne manquait plus que ça. D’un pas lourd, le gardien se dresse entre la noble et la travailleuse du palais, sa prestance aurait fait déglutir n’importe qui et avant même que Rage puisse ouvrir la bouche, son interlocutrice courba l’échine pour s’excuser et déguerpir aussitôt qu’elle est venue.
Se raclant la gorge, presque gêné, si l’erreur ne venait pas de lui, c’était l’image du palais et par extension le couple royale qui était entaché. Lui aussi ne manque pas de réaliser le peu de survivant de cette soirée, les gala organisé par le palais permettent souvent plein de choses, comme assuré des mariages pour des héritages futurs, des alliances de commerce, se mettre à jour sur les bruits de couloir de l’Empire, tout était bon à prendre et les plus vicieux restaient le plus longtemps pour tout savoir.
Remarquant la présence un peu trop forcé des serviteurs un peu partout dans le palais, comme une garderie de gamin, Rage pesta secrètement, le rapport allait être très chargé suite à cette soirée mais il n’y avait pas que lui pour tenir toute une ribambelle de fauteur de trouble. L’homme fait d’écailles avait une toute autre occupation pour finir la soirée, les phrases de l’inconnue sont intéressantes mais répondre à certaines d’entre elles, tue le mystère. Connaître la raison pour laquelle Gelmir s’appelle Rage est une preuve de confiance très profonde requise mais avant tout…
“Ne vous excusez pas, le domaine est accessible pour nos invités, que ce soit les halls ou nos jardins. Les serviteurs du palais sont très attachés à leur travail, très rapidement la paranoïa s’installe chez eux, veuillez les pardonner. Je ferai en sorte que vous soyez laissé en paix, la prochaine fois.” Ajoute t-il, sereinement.
Suffisamment entraîné pour ne pas tomber dans les pièges de modestie des nobles, le garde impérial savait à son tour utiliser le décor et le contexte pour se sortir de situation épineuse comme celle-ci et c’est en remarquant cette interaction avec l’élémentaire d’eau que Rage se rendit compte que les soirées d’aristocrate est composé que de fausses paroles, de faux personnages qui s’amusent à se donner des beaux rôles pour plaire mais ça ne correspondait point du tout au profil du dragon blanc, plus concret, plus droit.
Puis vient la question sur son prénom et l’absence de nom de famille.
“Ma tribu n’apporte aucune importance aux noms de famille.” Conclut sèchement le soldat.
Tout n’était que mensonge, impensable de révéler sa condition d'esclave d’autrefois. Si cet épisode tragique ne réveille que des plaies douloureuses qui n’ont que pour nom : Mirage, ce malheur fait sa force, à défaut d’avoir oublié son vrai prénom Gelmir dans les mines, il a tiré sa force, sa survie et son charisme de cette évasion. Un coup de pied dans un nid gigantesque en somme. Puis par politesse il comptait retourner la question donc pour l’inconnue mais cette dernière décida enfin de révéler son identité, enfin un nom sur ce joli minois, Usalka de Gankou. Une main sur la partie inférieure de sa gueule, le Drakyn réfléchit. Ayant longtemps voyagé sur les terres du Reike, ce petit village ne lui fut pas inconnu mais c’est bien la prochaine question de Dame Laliatine qui interpella un guerrier comme Rage.
C’était amusant de constater qu’une noble s’amusait à se comparer à un guerrier, généralement, ils font en sorte de bien démontrer leur supériorité grâce à leur statut hiérarchique dans la société mais Usalka semble détenir un petit quelque-chose en plus. Un cœur de flamme, un regard très extérieur à sa personne, une abnégation très surprenante et agréable à voir. Ils n’étaient pas rare de voir des nobles imbu de leur personne qu’ils en deviennent insupportables, plus d’une fois le fait divers à failli arriver entre Rage et un aristocrate mais le gardien répondit avec grand plaisir à la grande noble.
Curieux, le garde répondit aussitôt : “Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?”
Si elle faisait référence à ce duel de sexe, Rage connaissait de nombreuses guerrières très vaillante et bien supérieur à la norme des soldats.
“Je partage mes talents martiaux grâce à de nombreuses personnes, certains hommes m’ont appris à utiliser correctement mes muscles tandis que des femmes ont développé mes tactiques et mes stratégies en temps de guerre. Après tout, je suis un garde royal.”
De l’arrogance ? Usalka pourrait en voir mais Rage était très conscient de ses propres capacités tant son style de combat peut faire la différence contre des individualités bien plus fortes que lui, il en est persuadé. En contrôle sur sa personne, l’impartial ne dévoile pas de facette à explorer pour la noble. Il aime attiser le mystère autour de lui, n’en révelant que très peu et pourtant…
“Et vous, comment vous en êtes venu à devenir noble, Dame Laliatine ? Est-ce une fin en soi d'être une noble ?”
L’heure de voir si elle partage ce lourd fardeau de sa classe sociale, cette avidité de pouvoir qui détruit les nobles ou les confortent dans une richesse sans précédent. Depuis le début de leur discussion, Rage n’avait pas bougé tant la discussion était plaisante pour lui.
“Ou bien, songez vous à d’autres projets sur le plan personnel ? Devenir une combattante, pratiquer l’art ou bien êtes vous courtisane ? À la recherche de celui qui va pouvoir vous faire grimper les échelons du jeu politique du Reike ?”
Quel plaisir de se délecter des guerres politiques, Rage n’est qu’une arme après tout.
CENDRES
Arrivé à la fin d’un couloir pour donner sur le hall principal, une dernière peinture ne fut pas admirée par le Drakyn, à son habitude, une fois devant il range ses mains dans son dos pour contempler l'œuvre. Cette dernière représentait l’Empereur Tensai Ryssen suite à la victoire de sa campagne sur le Reike, l’impartial ressentait de la nostalgie face au cadre. Il se remémore tous les combats dans lesquels il a participé, les batailles dans le désert jusqu’à la prise de Kyouji, Tensai et finalement Ikusa. Depuis sa promotion en tant que gardien du couple, les hauts-faits se faisaient rares. Une frustration naissait dans le coeur froid du reptile, sa vie de guerrier était un plan très important dans sa vie personnelle, le fait d’évoluer en tant que combattant, d’apprendre de nouveaux arts martiaux, mélanger la magie à son style axé sur l'agressivité mais tout n’est que prototype, rêve et chimère. Ça lui arrivait de regretter sa condition de garde royal au détriment d’une évolution dans l’armée du Reike, discussion que Rage eu déjà avec la Tovyr Lyra Leezen, au paroxysme de leur discussion, un combat d’entraînement lui fit un grand bien et c’est grâce à la Sénéchale Leezen que Rage pu s’orienter sur un nouveau style de combat qui faisait cruellement défaut à la garde royale.
“-Et maintenant, où comptez-vous m’emporter, sieur Rage ?”
La douce voix de la noble finit par percuter les pensées profondes du Drakyn, s’il est capable d’être un type tout à fait extraverti il est très difficile de le sortir de ses méandres une fois entré dedans mais l’élémentaire réussit à attirer la curiosité de son interlocuteur. Prêt à répondre à la femme vêtu d’une robe, une servante s’interpose entre les deux membres de la soirée à pas de course “Messire Rage, est-ce que vous avez éloigner la femme de..-Oh.”
Le regard furieux de l’homme armuré fixe mortellement le regard fuyant de la domestique, il ne manquait plus que ça. D’un pas lourd, le gardien se dresse entre la noble et la travailleuse du palais, sa prestance aurait fait déglutir n’importe qui et avant même que Rage puisse ouvrir la bouche, son interlocutrice courba l’échine pour s’excuser et déguerpir aussitôt qu’elle est venue.
Se raclant la gorge, presque gêné, si l’erreur ne venait pas de lui, c’était l’image du palais et par extension le couple royale qui était entaché. Lui aussi ne manque pas de réaliser le peu de survivant de cette soirée, les gala organisé par le palais permettent souvent plein de choses, comme assuré des mariages pour des héritages futurs, des alliances de commerce, se mettre à jour sur les bruits de couloir de l’Empire, tout était bon à prendre et les plus vicieux restaient le plus longtemps pour tout savoir.
Remarquant la présence un peu trop forcé des serviteurs un peu partout dans le palais, comme une garderie de gamin, Rage pesta secrètement, le rapport allait être très chargé suite à cette soirée mais il n’y avait pas que lui pour tenir toute une ribambelle de fauteur de trouble. L’homme fait d’écailles avait une toute autre occupation pour finir la soirée, les phrases de l’inconnue sont intéressantes mais répondre à certaines d’entre elles, tue le mystère. Connaître la raison pour laquelle Gelmir s’appelle Rage est une preuve de confiance très profonde requise mais avant tout…
“Ne vous excusez pas, le domaine est accessible pour nos invités, que ce soit les halls ou nos jardins. Les serviteurs du palais sont très attachés à leur travail, très rapidement la paranoïa s’installe chez eux, veuillez les pardonner. Je ferai en sorte que vous soyez laissé en paix, la prochaine fois.” Ajoute t-il, sereinement.
Suffisamment entraîné pour ne pas tomber dans les pièges de modestie des nobles, le garde impérial savait à son tour utiliser le décor et le contexte pour se sortir de situation épineuse comme celle-ci et c’est en remarquant cette interaction avec l’élémentaire d’eau que Rage se rendit compte que les soirées d’aristocrate est composé que de fausses paroles, de faux personnages qui s’amusent à se donner des beaux rôles pour plaire mais ça ne correspondait point du tout au profil du dragon blanc, plus concret, plus droit.
Puis vient la question sur son prénom et l’absence de nom de famille.
“Ma tribu n’apporte aucune importance aux noms de famille.” Conclut sèchement le soldat.
Tout n’était que mensonge, impensable de révéler sa condition d'esclave d’autrefois. Si cet épisode tragique ne réveille que des plaies douloureuses qui n’ont que pour nom : Mirage, ce malheur fait sa force, à défaut d’avoir oublié son vrai prénom Gelmir dans les mines, il a tiré sa force, sa survie et son charisme de cette évasion. Un coup de pied dans un nid gigantesque en somme. Puis par politesse il comptait retourner la question donc pour l’inconnue mais cette dernière décida enfin de révéler son identité, enfin un nom sur ce joli minois, Usalka de Gankou. Une main sur la partie inférieure de sa gueule, le Drakyn réfléchit. Ayant longtemps voyagé sur les terres du Reike, ce petit village ne lui fut pas inconnu mais c’est bien la prochaine question de Dame Laliatine qui interpella un guerrier comme Rage.
C’était amusant de constater qu’une noble s’amusait à se comparer à un guerrier, généralement, ils font en sorte de bien démontrer leur supériorité grâce à leur statut hiérarchique dans la société mais Usalka semble détenir un petit quelque-chose en plus. Un cœur de flamme, un regard très extérieur à sa personne, une abnégation très surprenante et agréable à voir. Ils n’étaient pas rare de voir des nobles imbu de leur personne qu’ils en deviennent insupportables, plus d’une fois le fait divers à failli arriver entre Rage et un aristocrate mais le gardien répondit avec grand plaisir à la grande noble.
Curieux, le garde répondit aussitôt : “Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?”
Si elle faisait référence à ce duel de sexe, Rage connaissait de nombreuses guerrières très vaillante et bien supérieur à la norme des soldats.
“Je partage mes talents martiaux grâce à de nombreuses personnes, certains hommes m’ont appris à utiliser correctement mes muscles tandis que des femmes ont développé mes tactiques et mes stratégies en temps de guerre. Après tout, je suis un garde royal.”
De l’arrogance ? Usalka pourrait en voir mais Rage était très conscient de ses propres capacités tant son style de combat peut faire la différence contre des individualités bien plus fortes que lui, il en est persuadé. En contrôle sur sa personne, l’impartial ne dévoile pas de facette à explorer pour la noble. Il aime attiser le mystère autour de lui, n’en révelant que très peu et pourtant…
“Et vous, comment vous en êtes venu à devenir noble, Dame Laliatine ? Est-ce une fin en soi d'être une noble ?”
L’heure de voir si elle partage ce lourd fardeau de sa classe sociale, cette avidité de pouvoir qui détruit les nobles ou les confortent dans une richesse sans précédent. Depuis le début de leur discussion, Rage n’avait pas bougé tant la discussion était plaisante pour lui.
“Ou bien, songez vous à d’autres projets sur le plan personnel ? Devenir une combattante, pratiquer l’art ou bien êtes vous courtisane ? À la recherche de celui qui va pouvoir vous faire grimper les échelons du jeu politique du Reike ?”
Quel plaisir de se délecter des guerres politiques, Rage n’est qu’une arme après tout.
CENDRES
Nameless
Le temps est la plus grande des douleurs, bien plus que l'humiliation que j'ai subis, je suis terrifié à l'idée d’avoir oublié mon nom
Noble du Reike
Usalka Laliatine
Messages : 28
crédits : 370
crédits : 370
Info personnage
Race: Élémentaire d'eau
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyale mauvaise
Rang: B
Perspectives futures Le colosse lui assurait qu’elle n’avait point été visité des sections interdites du château. Cela ne rassurait pas particulièrement la grande élémentaire, après tout elle était déjà sûre d’être dans son droit. Elle avait pu comprendre l’inquiétude des serviteurs, tout comme la remarque peu discrète que le drakyn avait essayé de masquer. D’ordinaire la dame était rancunière, mais uniquement si l’intention y était à la base. Hors en voulant la soustraire à la parole blessante, même si l’évidence faisait qu’il était mêlé à tout cela, il n’en était apparemment pas responsable. Usalka avait ensuite abordé le patronyme du grand drakyn, pour obtenir la réponse qu’elle voulait, avec un certain détour. Si l’idée était de l’envoyer sur une fausse piste en parlant de tribu, alors pourquoi le dire si sèchement, sinon que cela l’avait froissé d’une manière ou d’une autre. Il était possible que Rage se frustre qu’on lui rappelle son absence de nom de famille, puisque cela voulait potentiellement dire pas d’alliance maritale. Par ailleurs, il aurait pu tout de même, avec la création de ses armoiries, trouver un nom adéquat. Mais cela était peut-être un choix habile quelconque, après tout, tous ne le faisaient pas. Quoi qu’il en était, la demoiselle prenait note qu’il ne souhaitait pas s’épancher sur le sujet, elle ne l'embêterait donc plus. Après ses paroles sur leurs expériences de la guerre, la belle élémentaire pu voir les engrenages d’une réflexion solide s’agiter dans l’esprit du colosse par le biais de ses mots. Cherchant sans doute à ne pas créer de vague, ses paroles voguaient entre les icebergs bien connus d’une conversation épineuse. -Mes premiers entraînements remontent à mon enfance auprès de maîtres d’armes, de tacticiens et de précepteurs arcaniques dans un manoir, répondait elle du tac au tac pour que Rage ait un élément à comparer à sa propre expérience. Le service m'a appris, bien sûr, peut-être moins que Drakstrang cela dit. En soit, les deux expériences se valaient dans ce cas là, mais la demoiselle ne parlait pas tant de l’apprentissage que… -En terme d’expérience de guerre à proprement parler en revanche, mis à part quelques batailles contre des peuples sauvages des mers sur le pont d’un navire et quelques embuscades de sauvageons du nord et des déserts, je crains de ne jamais avoir connu un véritable champ de bataille, aucun qui ne m’ait jamais proposé un combat digne de ce nom. Je gage que l’empereur vous a choisi pour vos qualités martiales, mais pour cela, il aura probablement dû voir vos faits d’armes ou en a entendu parler.. “c’est cela que je voulais sous-entendre, mais vous vous en doutiez sûrement, maître Rage.” pensa la belle. “Est-ce de l’humilité ou une ruse pour ajouter une mystique à votre stature imposante ? Je me refuse à croire qu’il s’agit là de timidité.” continua-t-elle dans ses pensées tout en écoutant le reste des paroles du garde. Celui-ci s’intéressait à ce qui l’avait menée à devenir noble, et au destin que cela représentait. Sans être peu pertinente, la deuxième partie de sa question était assez étonnante de la part d’un noble qui, par essence, devait au moins avoir sa propre réponse toute faite à celle-ci. La noble et modeste mage pouvait répondre sans détour à cette question, il n’y avait là aucun piège à déclencher, en principe. -La succession m’a nommé seigneur à la mort de mon père par défaut, sa lignée étant peu prolifique. Si devenir noble était une fin en soit, vous n’auriez probablement pas besoin de vous accoutrer de la sorte, vous en conviendrez. Il en va de même pour moi, si les affaires de ma famille ne m’avaient pas assuré d’avenir pérenne, il m’aurait fallu travailler comme tout autre personne, ou bien chercher une position dans l’armée, comme tout seigneur se doit de protéger son peuple. Comme toute fonction, cela implique des avantages et des obligations. Il faudrait bien répondre à toute la fin de la question du grand drakyn, l’élémentaire se permit de réfléchir à la question. Son père l’avait destinée à jouer aux intrigues de la cour et potentiellement de traiter avec d’autres horizons politiques. Elle avait fait un tour, bien sûr, du côté des éléments de l'ambassade, trouvant que tout était incroyablement surchargé de personnalités illustres au verbe bien acéré. Elle aurait pu elle-même s’y faire une place aisément, mais à l’instar de ses études ou de sa vie, la belle sentait qu’elle se devait d’être plus… versatile ? Usalka se concentra plus sur la forme de la question et trouva la composition forte adéquate à un décorticage en règle, tout d’abord.. -En un sens, je suis déjà tout cela. Je suis noble, il est important que je puisse entretenir une conversation sur n’importe quel sujet d’art, que j’en soit moi-même adepte ou non. Ainsi donc, l’art m’est quelque part acquis à moins que votre suggestion se portait sur les arts arcaniques et de sorcellerie. Les nobles nés dans des familles comme la mienne jouissent de précepteurs, par conséquent ma curiosité sur le sujet n’est pas peu développée. Je suis Rekoise, et chacun d’entre nous est tenu de savoir se défendre, ainsi ne suis-je pas déjà combattante ? Enfin, je suis femme, et qui mieux qu’une femme ou qu’un homme pour attiser la flamme d’une passion ? Ainsi donc, ne suis-je pas déjà courtisane ? La demoiselle se permit une pause avant de continuer. -Quand au parti, je gage que la question aurait été plus pertinente si vous parliez à un homme. Mis à part l’influence naturelle que peut exercer une femme sur son mari, me marier ne ferait qu’affaiblir mon pouvoir. Mes terres, mon négoce, mes économies, tout appartiendrait de fait à mon époux dès lors que je serais mariée, que je le veuille ou non. Ainsi donc, les deux seules manières de conserver mon patrimoine, serait de ne pas me marier ou de m’épouser d’un homme n’en étant pas un. Par là la dame sous entendait ce genre d’homme inconséquent, incapable de prendre des décisions, infantilisé par leur femmes et réduit à l’état de prolongateur involontaire de lignée, dont le seul loisir était de jouir de leur vie d’objet de maisonnée. Ca ou plus lugubre, d’un homme proche de succomber, afin que le veuvage prenne effet et qu’elle récupère le pouvoir juste après l’avoir perdu. Il y avait bien entendu quelques exceptions à cette forme d’alliance, comme dans le cas du couple impérial ou chacun des deux gardait un pouvoir qui lui était bien particulier. Même si un était toujours plus puissant que l’autre, personne ne pouvait nier que l’impératrice était tout de même bien plus influente que n’importe quelle noble mineur ou majeur. Restait que ce genre d’alliance était extrêmement rare et que même si Usalka représentait un bon parti, rien que de part la dot qu’elle apporterait, elle était loin d’avoir l'influence d’un seigneur majeur, mais Rage devait probablement déjà le savoir. La question était peut-être posée de manière à savoir si la belle était attachée au peu de pouvoir qu’elle avait, et si c’était le cas, il avait sa réponse. Elle ne nierait pas être confortable à l’idée de garder son pouvoir pour elle-même même si cela impliquait de terminer sa lignée. D’aucun noble parlerait sans doute de volonté d’héritage, de prolongation de sa vie par procuration avec la fondation d’une famille, d’engendrer des successeurs étant peu ou prou sa volonté projetée. La belle ne voulait pas simplement projeter sa volonté dans le futur, mais également sa propre existence. Elle n’avait pas l’intention de mourir, mais n'avait pas encore de solution prévue à cet effet. Il lui restait du temps, beaucoup de temps pour y réfléchir, pour trouver une solution à ce problème. Du reste.. -Peut-être que votre question était plus de savoir vers quel domaine je souhaite m’incliner dans des perspectives futures, et en vérité, je me sens capable de bien plus que de me focaliser sur un seul aspect de la vie. Vous en faites de même après tout, souligna Usalka en lui prêtant un regard. Vous êtes un homme d'armes, mais également prêtez votre attention et vos paroles soigneusement sélectionnées pour vous entretenir avec moi. Si je me fie à votre intérêt pour les peintures des corridors, vous n’êtes pas insensible à l’art. En vérité, il n’y a que les arts magiques que je ne vous vois pas posséder, mais avec tous les enchantements contre la magie dans le palais et l’absence de besoin d’en faire usage, ou étalage, c’est peut-être un des autres mystères qui vous entourent, sieur Rage. Maintenant qu’elle avait finit d’étudier la question et d’y répondre en quelque sorte, elle pouvait se permettre une petite pirouette verbale pour prolonger ce sujet de discussion. -Peut-être devrais-je y voir une invitation de votre part ? questionna la belle avec un ton commençant à devenir quelque peu racoleuse. Vous désirez peut-être m’aider à devenir une meilleure combattante, ou bien éprouver mes capacités d’artistes ou de mage, ou bien… La femme ne fermait pas sa phrase intentionnellement, cherchant à provoquer une réaction du grand Drakyn pour l’instant assez stoïque et mystérieux. Rougirait-il, serait-il décontenancé ou insulté par la remarque, ou bien était-ce spécifiquement l’intention qu’il avait derrière ? |
#4E5682
Un excellent cru
Un excellent cru
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum