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Sentinelle Nocturne
Corvus Sanariel
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crédits : 381
crédits : 381
Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Suite directe de Vespéral Mirage
« Qwellaana… Faites attention à vous, s’il vous plaît. » Ce sont les derniers mots que Corvus Sanariel adressa à Qwellaana, avant d’accoster non loin de la capitale Reikoise. Il s’était battu, il était faible. Il pouvait se guérir sans le moindre problème et pourtant, il n’y arrivait pas. Non, il ne le voulait pas. Il voulait rejoindre sa famille et partir en paix de ce monde, après avoir fait une chose de bien. Il ne savait pas où ils étaient, si ce n’est sur un bateau. Il faisait sombre dans cette cale, mais, grâce à sa nature vampirique, le Cœur du Reike était plus ou moins capable de voir autour de lui et alors, il se releva, tant bien que mal, puis se dirigea vers ce qui ressemblait à un bureau. De là, il attrapa une pile de feuilles, des enveloppes et, une plume, puis il s’assit, tout en maintenant une main sur la plaie ouverte qui rongeait son torse.
Il commença à écrire, il devait survivre pour écrire ses dernières volontés.
La première lettre fut adressée à Alaric, un homme qui, par les loyaux services rendus, avait su obtenir le respect de Corvus.
La seconde, à Cyradil, sa seule amie qui a su l’écouter lorsqu’il en avait besoin.
La troisième, à Lyra Leezen, une Tovyr qui n’avait pas froid aux yeux et avec qui il avait de nombreux projets pour un avenir qui partait en fumée à chaque seconde qui s’écoulaient.
La quatrième, à Ayshara, l’Impératrice du Reike et sa supérieure directe. Une femme pour qui il éprouvait un immense respect.
La cinquième, à Qwellaana, une récente rencontre mais qui pourtant, avait eu un impact sur la vie de Corvus, sur son ancienne vie comme sur celle-ci.
Une fois les six lettres écrites, il les scella à l’aide de sa magie du sang et de son sceau et, le Cœur du Reike retourna s’allonger sur une planche de bois, profitant des derniers instants de lucidité qui s’offraient à lui, des instants précieux. Il ne remercierait jamais assez la Valkyrie, pour ce qu’elle était en train de faire en ce moment même à l’étage. Elle se battait, elle permettait à tout un navire de survivre pour arriver jusqu’à bon port, pendant que Corvus, lui, restait allongé comme un faible dans une cale pourrie. C’était une fin bien médiocre pour un tel être, mais c’est celle qu’il avait choisie. Se racheter, auprès de lui-même, en faisant au moins une bonne action.
Les coups de canon retentissaient en même temps que son cœur battait. Les battements de son cœur, ralentissant à chaque fois, marquaient la fin imminente du Cœur du Reike. Pourtant, il devait tenir et, il tiendrait le temps qu’il faudrait, jusqu’à arriver chez Cyradil. Les six lettres étaient dans sa main, elles ne s’en détachèrent pas un seul instant, même les secousses ne pouvaient le lui prendre.
- - -
Il était encore en état de voler, alors, il déploya ses ailes, les lettres bien rangées là où il le pouvait et, il s’envola. Les nuées de flèches n’arrangeaient rien, pourtant, la demeure de Cyradil n’était plus très loin, il pouvait la voir, de ses prunelles perçantes. Son regard alla tout de même se perdre sur Qwellaana, qui était pour ainsi dire, collée à lui. La plaie, il l’observa quelques instants, avant d’enfin prendre la parole. Seulement, un flèche vint se loger dans son dos, une flèche empoisonnée qui empêcherait tout soin possible. Mais, il ne broncha pas, pas une seule fois.
« La plaie... il faut vous soigner. » Déclara-t-il, d’une voix persuadant son acolyte que tout allait pour le mieux.
Une fois arrivés au-dessus de la demeure de l’Esprit, la Valkyrie et le Vampire atterrirent en catastrophe, Corvus prenant soin de cacher le trou béant qu’il avait encore dans le torse. Oui, le trou n’était pas si grand que cela, il pouvait encore tenir mais, plus très longtemps. Ce n’était qu’une histoire de minutes avant que le Cœur ne rende son dernier souffle. Ce n’était plus qu’une histoire de minutes avant que Corvus Sanariel disparaisse à tout jamais.
Cette fois-ci, c’était au tour de Corvus d’aider Qwellaana à marcher. Plus il feintait, moins on s’occuperait de lui et, c’était exactement ce qu’il voulait, qu’on le laisse enfin périr. Il avait fait ce qu’il avait à faire. Et la première personne qu’il vît n’était autre que Cyradil Ariesvyra. Il ne pouvait pas le cacher, il était heureux de la voir, aussi bien parce que la situation nécessitait son aide que parce qu’il retrouvait enfin son amie, après tant de temps sans la voir.
« Cyradil ! Je suis content de vous voir, mon amie… Hélas, je suis bien navré des circonstances dans lesquelles nous nous retrouvons, mais il faut à tout prix que vous aidiez Qwellaana. Elle est blessée et… » Annonça-t-il, marquant une légère pause. Là encore, il ne savait pas quoi dire ni comment s’y prendre. « Je suis profondément désolé, Cyradil. J’ai fait du mieux que j’ai pu, mais j’étais loin d’imaginer que cette enquête nous mènera dans une telle issue. Je vous prie de me pardonner et, j’espère de tout cœur qu’elle se rétablira vite. Puis-je vous aider à la transporter à l’intérieur ? » Demanda Corvus, avec un léger sourire aux lèvres. Ses yeux, ils étaient redevenus d’acier.
« Qwellaana… Faites attention à vous, s’il vous plaît. » Ce sont les derniers mots que Corvus Sanariel adressa à Qwellaana, avant d’accoster non loin de la capitale Reikoise. Il s’était battu, il était faible. Il pouvait se guérir sans le moindre problème et pourtant, il n’y arrivait pas. Non, il ne le voulait pas. Il voulait rejoindre sa famille et partir en paix de ce monde, après avoir fait une chose de bien. Il ne savait pas où ils étaient, si ce n’est sur un bateau. Il faisait sombre dans cette cale, mais, grâce à sa nature vampirique, le Cœur du Reike était plus ou moins capable de voir autour de lui et alors, il se releva, tant bien que mal, puis se dirigea vers ce qui ressemblait à un bureau. De là, il attrapa une pile de feuilles, des enveloppes et, une plume, puis il s’assit, tout en maintenant une main sur la plaie ouverte qui rongeait son torse.
Il commença à écrire, il devait survivre pour écrire ses dernières volontés.
La première lettre fut adressée à Alaric, un homme qui, par les loyaux services rendus, avait su obtenir le respect de Corvus.
La seconde, à Cyradil, sa seule amie qui a su l’écouter lorsqu’il en avait besoin.
La troisième, à Lyra Leezen, une Tovyr qui n’avait pas froid aux yeux et avec qui il avait de nombreux projets pour un avenir qui partait en fumée à chaque seconde qui s’écoulaient.
La quatrième, à Ayshara, l’Impératrice du Reike et sa supérieure directe. Une femme pour qui il éprouvait un immense respect.
La cinquième, à Qwellaana, une récente rencontre mais qui pourtant, avait eu un impact sur la vie de Corvus, sur son ancienne vie comme sur celle-ci.
Une fois les six lettres écrites, il les scella à l’aide de sa magie du sang et de son sceau et, le Cœur du Reike retourna s’allonger sur une planche de bois, profitant des derniers instants de lucidité qui s’offraient à lui, des instants précieux. Il ne remercierait jamais assez la Valkyrie, pour ce qu’elle était en train de faire en ce moment même à l’étage. Elle se battait, elle permettait à tout un navire de survivre pour arriver jusqu’à bon port, pendant que Corvus, lui, restait allongé comme un faible dans une cale pourrie. C’était une fin bien médiocre pour un tel être, mais c’est celle qu’il avait choisie. Se racheter, auprès de lui-même, en faisant au moins une bonne action.
Les coups de canon retentissaient en même temps que son cœur battait. Les battements de son cœur, ralentissant à chaque fois, marquaient la fin imminente du Cœur du Reike. Pourtant, il devait tenir et, il tiendrait le temps qu’il faudrait, jusqu’à arriver chez Cyradil. Les six lettres étaient dans sa main, elles ne s’en détachèrent pas un seul instant, même les secousses ne pouvaient le lui prendre.
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Il était encore en état de voler, alors, il déploya ses ailes, les lettres bien rangées là où il le pouvait et, il s’envola. Les nuées de flèches n’arrangeaient rien, pourtant, la demeure de Cyradil n’était plus très loin, il pouvait la voir, de ses prunelles perçantes. Son regard alla tout de même se perdre sur Qwellaana, qui était pour ainsi dire, collée à lui. La plaie, il l’observa quelques instants, avant d’enfin prendre la parole. Seulement, un flèche vint se loger dans son dos, une flèche empoisonnée qui empêcherait tout soin possible. Mais, il ne broncha pas, pas une seule fois.
« La plaie... il faut vous soigner. » Déclara-t-il, d’une voix persuadant son acolyte que tout allait pour le mieux.
Une fois arrivés au-dessus de la demeure de l’Esprit, la Valkyrie et le Vampire atterrirent en catastrophe, Corvus prenant soin de cacher le trou béant qu’il avait encore dans le torse. Oui, le trou n’était pas si grand que cela, il pouvait encore tenir mais, plus très longtemps. Ce n’était qu’une histoire de minutes avant que le Cœur ne rende son dernier souffle. Ce n’était plus qu’une histoire de minutes avant que Corvus Sanariel disparaisse à tout jamais.
Cette fois-ci, c’était au tour de Corvus d’aider Qwellaana à marcher. Plus il feintait, moins on s’occuperait de lui et, c’était exactement ce qu’il voulait, qu’on le laisse enfin périr. Il avait fait ce qu’il avait à faire. Et la première personne qu’il vît n’était autre que Cyradil Ariesvyra. Il ne pouvait pas le cacher, il était heureux de la voir, aussi bien parce que la situation nécessitait son aide que parce qu’il retrouvait enfin son amie, après tant de temps sans la voir.
« Cyradil ! Je suis content de vous voir, mon amie… Hélas, je suis bien navré des circonstances dans lesquelles nous nous retrouvons, mais il faut à tout prix que vous aidiez Qwellaana. Elle est blessée et… » Annonça-t-il, marquant une légère pause. Là encore, il ne savait pas quoi dire ni comment s’y prendre. « Je suis profondément désolé, Cyradil. J’ai fait du mieux que j’ai pu, mais j’étais loin d’imaginer que cette enquête nous mènera dans une telle issue. Je vous prie de me pardonner et, j’espère de tout cœur qu’elle se rétablira vite. Puis-je vous aider à la transporter à l’intérieur ? » Demanda Corvus, avec un léger sourire aux lèvres. Ses yeux, ils étaient redevenus d’acier.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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J'avais ignoré sur le coup la remarque du Coeur concernant ma blessure à l'abdomen qui n'allait pas tarder à s'ouvrir complétement,colorant un peu plus ma tunique déjà déchirée à de multiples endroits. Pas autant que le vampire, qui tenait bon sans sourciller, alors que nous savions tous les deux que c'était lui qui avait été le plus sérieusement blessé. Mais je ne me doutais pas à quel point, serrant les dents en le soutenant contre moi,fatiguée par cet affrontement,cette lutte acharnée pour protéger le bateau qui a duré des jours,pour éviter qu'il ne coule et ne condamne l'immortel à brûler sous l'astre du jour:
-Ce n'est rien.
Dis-je sans donner plus d'importance à cela, reportant mon attention sur la demeure de Cyradil qui se dessinait au loin. J'espérais qu'elle avait entendu mon appel par télépathie, ne sachant si elle était encore dans les environs. Il s'était écoulé environ trois semaines depuis la dernière fois que j'avais pu caresser ses mèches blondes. Par son titre, il était probable qu'elle soit ailleurs,en déplacement. Cela valait le coup d'essayer, étant celle qui serait la plus à même de nous aider,nous protéger.
Le bruissement de nos plumes s'intensifia quand on perdit de l'altitude, mes forces commençant à m'abandonner alors que nous étions si près de but. J'aurais voulu nous poser sur le balcon,comme j'avais l'habitude de faire lorsque j'étais seule pour rendre visite à la porteuse du bandeau. Je devais me rendre à l'évidence que nous allions devoir nous contenter de son jardin,assez vaste pour nous garantir une large zone d'atterrissage,qui ne se passerait pas aussi bien qu'a l'accoutumé.
En effet, avec des mouvements incertains,rappelant ceux d'oiseaux apprenant à se poser pour la première fois, on se rapprocha d'un tapis de fleur rouge sur le point d'éclore. Ce fut notre dernière promenade dans les airs ensemble avec Corvus,qui se termina dans des Lycoris rouges en bouton entouré d'Alysse blanc. Un nuage de pétales se souleva sur notre passage quand nous les avions fauchés, sans savoir qu'elles ne seraient pas les seules à ne plus voir d'autres jours se lever.
Je m'étais écroulée sur mes appuis, reprenant mon souffle,exténuée,tombant à genoux quand je tentais de me relever.Au prix d'un grand effort,je parvins à me tenir sur mes pieds, mes ailes retombant jusqu'à presque toucher le parterre fleuri,trop faible pour restée repliée dans mon dos. Quand je relevais mon regard, une joie intense brilla dans mes dioptases de voir s'approcher ma bien-aimée. Elle était toutefois masquée,en parti par mon inquiétude pour Corvus, qui essaya d'atténuer ma crainte en prenant les devants,tout en omettant qu'il était grièvement blessé en s'adressant à la liche.
-Cyradil....dis je d'une voix douce. Dans d'autres circonstances,je n'aurais pas perdu de temps pour la prendre dans mes bras, endossant mon rôle de FMR au lieu de ça,tandis qu'une légère brise fit virevolter quelques pétales de mes cheveux en partie maculée de sang par une plaie sur le haut du front :-Ça peut attendre. Il faut que l'on s'occupe de vous en premier.
Dis-je à l'intention du Coeur. Je n'avais pas oublié que le sculpteur l'avait transpercé,ni qu'il avait l'un de son bras profondément entaillé. Cela depuis plusieurs jours, sa nature l'ayant bien aidé à tenir jusque-là, plus que je ne l'aurais espéré. Quand il s'excusa de m'avoir ramené ainsi,la culpabilité m'étreignit, m'en voulant d'avoir mis en danger l'ami de Cyradil ,alors qu'a la base, je voulais juste discuter avec lui . Dépasser ma peur des vampires et nous avions plutôt bien réussi. La preuve était que nous étions l'un à côté de l'autre, inquiète uniquement pour sa vie:
-Ce n'est absolument pas votre faute Sire Sanariel.Je n'aurais pas dû vous mêler à cette histoire,je suis la seule fautive. Puis à sa proposition de m'aider avec Cyradil à regagner la demeure, j'ajoutais:-Je peux y arriver seule...nous devrions nous dépêcher de nous mettre à l'abri au cas ou l'on..Je m'interrompis en voyant quelque chose dépasser du dos de Corvus:-Vous ...cette flèche...J'avais cru les avoirs toutes esquivées sauf celle fichée dans mon aile :-Pourquoi vous ne me l'avez pas dit?
-Ce n'est rien.
Dis-je sans donner plus d'importance à cela, reportant mon attention sur la demeure de Cyradil qui se dessinait au loin. J'espérais qu'elle avait entendu mon appel par télépathie, ne sachant si elle était encore dans les environs. Il s'était écoulé environ trois semaines depuis la dernière fois que j'avais pu caresser ses mèches blondes. Par son titre, il était probable qu'elle soit ailleurs,en déplacement. Cela valait le coup d'essayer, étant celle qui serait la plus à même de nous aider,nous protéger.
Le bruissement de nos plumes s'intensifia quand on perdit de l'altitude, mes forces commençant à m'abandonner alors que nous étions si près de but. J'aurais voulu nous poser sur le balcon,comme j'avais l'habitude de faire lorsque j'étais seule pour rendre visite à la porteuse du bandeau. Je devais me rendre à l'évidence que nous allions devoir nous contenter de son jardin,assez vaste pour nous garantir une large zone d'atterrissage,qui ne se passerait pas aussi bien qu'a l'accoutumé.
En effet, avec des mouvements incertains,rappelant ceux d'oiseaux apprenant à se poser pour la première fois, on se rapprocha d'un tapis de fleur rouge sur le point d'éclore. Ce fut notre dernière promenade dans les airs ensemble avec Corvus,qui se termina dans des Lycoris rouges en bouton entouré d'Alysse blanc. Un nuage de pétales se souleva sur notre passage quand nous les avions fauchés, sans savoir qu'elles ne seraient pas les seules à ne plus voir d'autres jours se lever.
Je m'étais écroulée sur mes appuis, reprenant mon souffle,exténuée,tombant à genoux quand je tentais de me relever.Au prix d'un grand effort,je parvins à me tenir sur mes pieds, mes ailes retombant jusqu'à presque toucher le parterre fleuri,trop faible pour restée repliée dans mon dos. Quand je relevais mon regard, une joie intense brilla dans mes dioptases de voir s'approcher ma bien-aimée. Elle était toutefois masquée,en parti par mon inquiétude pour Corvus, qui essaya d'atténuer ma crainte en prenant les devants,tout en omettant qu'il était grièvement blessé en s'adressant à la liche.
-Cyradil....dis je d'une voix douce. Dans d'autres circonstances,je n'aurais pas perdu de temps pour la prendre dans mes bras, endossant mon rôle de FMR au lieu de ça,tandis qu'une légère brise fit virevolter quelques pétales de mes cheveux en partie maculée de sang par une plaie sur le haut du front :-Ça peut attendre. Il faut que l'on s'occupe de vous en premier.
Dis-je à l'intention du Coeur. Je n'avais pas oublié que le sculpteur l'avait transpercé,ni qu'il avait l'un de son bras profondément entaillé. Cela depuis plusieurs jours, sa nature l'ayant bien aidé à tenir jusque-là, plus que je ne l'aurais espéré. Quand il s'excusa de m'avoir ramené ainsi,la culpabilité m'étreignit, m'en voulant d'avoir mis en danger l'ami de Cyradil ,alors qu'a la base, je voulais juste discuter avec lui . Dépasser ma peur des vampires et nous avions plutôt bien réussi. La preuve était que nous étions l'un à côté de l'autre, inquiète uniquement pour sa vie:
-Ce n'est absolument pas votre faute Sire Sanariel.Je n'aurais pas dû vous mêler à cette histoire,je suis la seule fautive. Puis à sa proposition de m'aider avec Cyradil à regagner la demeure, j'ajoutais:-Je peux y arriver seule...nous devrions nous dépêcher de nous mettre à l'abri au cas ou l'on..Je m'interrompis en voyant quelque chose dépasser du dos de Corvus:-Vous ...cette flèche...J'avais cru les avoirs toutes esquivées sauf celle fichée dans mon aile :-Pourquoi vous ne me l'avez pas dit?
Qwellaana discute en 009966
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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Cyradil se leva précipitamment de sa chaise à la seconde où elle entendit ce brève message qu’elle reconnut tout de suite. Cette voix, elle la reconnaitrait parmi des centaines et peu importe ce que faisait la liche à ce moment précis, il n’y avait plus aucune autre importance que de voler à la rescousse de sa bien-aimée et de son cher ami. La liche canalisa sa magie, accentuant ses sens jusqu’à leur paroxysme, s’accordant une parfaite vision et ouïe de son entourage. A l’étage, la jeune blonde ne daigna même pas sortir par des moyens conventionnels. Fixant, par le biais d’une fenêtre son jardin en contrebas, il ne fallut guère plus de quelques instants avant qu’elle ne se matérialise en bas, commençant immédiatement à scruter le ciel en recherche des deux figures familières. Puis, elle entendit un bruit provenant de ses parterres de fleur et se rua presque instantanément encore jusqu’à la provenance exacte de la source. Voyant le couple en piteux état, la jeune femmes s’approcha d’eux tandis que Martha, son amie de toujours, l’avait suivie de près.
« Gardons les détails pour plus tard, Corvus, il faut vous soigner dans les plus brefs délais ! » le coupant dans ses excuses.
Jetant un regard plus attendrissant à sa dulcinée, elle sentait néanmoins une immense colère bouillonner en elle. Pourtant, l’heure n’était pas aux explications et compte tenu de l’état de la valkyrie, si elle n’avait pas pu traiter ses blessures, c’est qu’elle était dans l’incapacité de le faire. Cyradil se chargea alors d’aider Qwellaana à regagner sa demeure tandis que Martha aidait Corvus à faire de même. Dans la précipitation, Cyradil demanda à qui était encore debout d’aménager une pièce pour qu’elle puisse les examiner tous les deux. Il semblait que les deux continuaient à discuter entre eux et l’Esprit se demandait bien dans quels ennuis ils s’étaient fourrés pour revenir ainsi. De prime abord, la liche chercha évidemment toute blessure qui puisse engager le pronostic vital des blessés, ne laissant pas la chance à qui que ce soit de refuser son auscultation. Son regard était froid, presque sévère, un peu comme si elle devait soigner des enfants qui s’étaient blessés à cause de leur insolence.
Des décennies à œuvrer au sein des FMR faisaient qu’il était impossible de la tromper quant à l’état de santé d’un patient. En examinant les blessures de Corvus et en regardant la blessure béante dans sa poitrine, la jeune liche se figea un instant. Aussi puissante que les magies de guérisons étaient, il n’était malheureusement pas possible de réaliser tous les miracles. Quant bien même, la magie de Cyradil était bien moins puissante qu’elle ne l’était jadis et face à la gravité de cette blessure, la liche n’avait même pas de quoi ne serait-ce que donner un semblant de sursis au Cœur. La flèche dans son dos avait bien sûr causé des dégâts mais c’était bien ridicule comparé à ce qui allait sans doute mettre fin à ses jours sous peu.
Se détournant de cette triste réalité pour l’instant, la liche se tourna vers Qwell, examinant la valkyrie avec bien plus d’inquiétude. Elle pria, tout au long de son auscultation de ne rien trouver de similaire et fut frappée de stupeur en découvrant sa blessure au ventre. Face à ce trop plein d’émotions, la liche perdit ses moyens un instant face au sang qui s’écoulait de cette plaie mais reprit très vite ses esprits, canalisant sa magie de soin dans cette dernière. Retrouvant son sang-froid, Cyradil, au contact de la blessure comprit bien rapidement que cela n’avait pas endommagé les organes de manière sérieuse au point de condamner la valkyrie. Un soupir de soulagement s’échapper de sa bouche avant de venir embrasser tendrement la joue de sa bien-aimée.
« Qwell… » Dit-elle, au bord des larmes. « Qu-est-ce qui s’est passé… »
Mais bien vite, la dure réalité des choses la rattrapa. Lorsque la jeune liche put s’assurer de l’arrêt de l’hémorragie, alors même que la blessure n’était même pas encore tout à fait cicatrisée, elle se tourna pour s’enquérir de l’état de son collègue et ami de la Main. Son cas (elle en était maintenant persuadée) était hautement critique et si elle savait les pouvoirs de régénération de son ami, elle n’était pas sûre que ces derniers puissent le sauver aujourd’hui. Essayant de retrouver son calme, Cyradil retira le bandeau qui lui entravait les yeux, désirant voir son ami sans voile pour ce qui semblait être la dernière fois. D’un ton froid, presque académique comme elle l’avait de maintes fois annoncé par le passé à une pléthore de gens et s’emparant d’une de ses mains libres, l’Esprit abattit sa conclusion d’apparence inévitable
« Corvus. Mon cher ami. J’ai bien peur que vous ne puissiez voir le prochain lever du jour. » Dit-elle en enserrant sa main, bouleversée malgré sa tentative de garder toute contenance.
« Gardons les détails pour plus tard, Corvus, il faut vous soigner dans les plus brefs délais ! » le coupant dans ses excuses.
Jetant un regard plus attendrissant à sa dulcinée, elle sentait néanmoins une immense colère bouillonner en elle. Pourtant, l’heure n’était pas aux explications et compte tenu de l’état de la valkyrie, si elle n’avait pas pu traiter ses blessures, c’est qu’elle était dans l’incapacité de le faire. Cyradil se chargea alors d’aider Qwellaana à regagner sa demeure tandis que Martha aidait Corvus à faire de même. Dans la précipitation, Cyradil demanda à qui était encore debout d’aménager une pièce pour qu’elle puisse les examiner tous les deux. Il semblait que les deux continuaient à discuter entre eux et l’Esprit se demandait bien dans quels ennuis ils s’étaient fourrés pour revenir ainsi. De prime abord, la liche chercha évidemment toute blessure qui puisse engager le pronostic vital des blessés, ne laissant pas la chance à qui que ce soit de refuser son auscultation. Son regard était froid, presque sévère, un peu comme si elle devait soigner des enfants qui s’étaient blessés à cause de leur insolence.
Des décennies à œuvrer au sein des FMR faisaient qu’il était impossible de la tromper quant à l’état de santé d’un patient. En examinant les blessures de Corvus et en regardant la blessure béante dans sa poitrine, la jeune liche se figea un instant. Aussi puissante que les magies de guérisons étaient, il n’était malheureusement pas possible de réaliser tous les miracles. Quant bien même, la magie de Cyradil était bien moins puissante qu’elle ne l’était jadis et face à la gravité de cette blessure, la liche n’avait même pas de quoi ne serait-ce que donner un semblant de sursis au Cœur. La flèche dans son dos avait bien sûr causé des dégâts mais c’était bien ridicule comparé à ce qui allait sans doute mettre fin à ses jours sous peu.
Se détournant de cette triste réalité pour l’instant, la liche se tourna vers Qwell, examinant la valkyrie avec bien plus d’inquiétude. Elle pria, tout au long de son auscultation de ne rien trouver de similaire et fut frappée de stupeur en découvrant sa blessure au ventre. Face à ce trop plein d’émotions, la liche perdit ses moyens un instant face au sang qui s’écoulait de cette plaie mais reprit très vite ses esprits, canalisant sa magie de soin dans cette dernière. Retrouvant son sang-froid, Cyradil, au contact de la blessure comprit bien rapidement que cela n’avait pas endommagé les organes de manière sérieuse au point de condamner la valkyrie. Un soupir de soulagement s’échapper de sa bouche avant de venir embrasser tendrement la joue de sa bien-aimée.
« Qwell… » Dit-elle, au bord des larmes. « Qu-est-ce qui s’est passé… »
Mais bien vite, la dure réalité des choses la rattrapa. Lorsque la jeune liche put s’assurer de l’arrêt de l’hémorragie, alors même que la blessure n’était même pas encore tout à fait cicatrisée, elle se tourna pour s’enquérir de l’état de son collègue et ami de la Main. Son cas (elle en était maintenant persuadée) était hautement critique et si elle savait les pouvoirs de régénération de son ami, elle n’était pas sûre que ces derniers puissent le sauver aujourd’hui. Essayant de retrouver son calme, Cyradil retira le bandeau qui lui entravait les yeux, désirant voir son ami sans voile pour ce qui semblait être la dernière fois. D’un ton froid, presque académique comme elle l’avait de maintes fois annoncé par le passé à une pléthore de gens et s’emparant d’une de ses mains libres, l’Esprit abattit sa conclusion d’apparence inévitable
« Corvus. Mon cher ami. J’ai bien peur que vous ne puissiez voir le prochain lever du jour. » Dit-elle en enserrant sa main, bouleversée malgré sa tentative de garder toute contenance.
Sentinelle Nocturne
Corvus Sanariel
Messages : 238
crédits : 381
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Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Maintenant en lieu sûr, Corvus commençait à doucement partir. Tout se passa extrêmement vite pour lui. La transition de l’atterrissage dans le champ de Lycoris rouge à la table mortuaire était passée quasiment instantanément. Lui qui, habituellement, trouvait le temps long, à cause d’une immunité à la vieillesse, prenait enfin du plaisir à voir le temps défiler. Il aurait pu se laisser partir plus tôt, il aurait pu laisser ce trou béant qui occupait son torse pourrir et le ronger de l’intérieur… Pourtant, il avait lutté, il avait usé de ses pouvoirs pour se maintenir en vie et lui permettre de, non seulement faire des adieux à une amie qui lui était chère, mais aussi dire au revoir à Qwellaana, cette nouvelle rencontre qui semblait signifier bien plus pour lui.
Ô non, il ne pleurait pas, il n’affichait aucune moue triste, loin de là. Son visage à la pâleur surnaturelle affichait un large sourire qui étirait sa peau sans ride. Ses prunelles, ayant adopté une lueur écarlate depuis sa rencontre avec la Danse-Mort, ou plutôt, Isolde, avaient pris une teinte d’acier, comme elles l’avaient toujours eu par le passé. Finalement, il n’était pas triste, il n’avait aucun regret. Il avait bien vécu, il avait su profiter de la longue vie qui lui avait été offerte contre ce sacrifice qu’il n’avait eu d’autre choix que de l’accepter. Mais, le jour était enfin venu pour lui de se libérer de cette immortalité qu’il voyait, finalement, comme une prison. Pour lui, dès lors qu’il était devenu un vampire, il s’était senti prisonnier de cette enveloppe charnelle. Mais aujourd’hui, c’est terminé. Enfin la liberté lui tendait les bras, enfin il allait pouvoir rejoindre sa famille, enfin il allait pouvoir répondre à l’appel d’Aelys.
Son regard, devenant de plus en plus vitreux… sa vision, de plus en plus trouble, se posa une dernière fois sur sa précieuse amie… Cyradil. Il fit un effort surhumain pour aller chercher les lettres qui étaient soigneusement cachées dans son manteau, puis tandis celle nommée par le prénom de son amie à cette dernière.
« Tenez, Cyradil. Cette… cette lettre est pour vous. Vous êtes une… une personne humble… De mon vivant, je n’avais pas tant de chose à vous offrir, si ce n’était mon amitié… Mais, j’espère que ce cadeau vous sera utile… pour le reste de votre longue vie… Je vous remercie, pour cette lueur d’espoir que vous avez apportée dans ma vie… pour cette amitié que vous m’avez généreusement offerte… Merci pour tout. » Déclara le cœur du Reike, d’une voix faiblarde, par un ton saccadé par le manque d’oxygène qui commençait à se faire ressentir pour lui.
Puis, sa tête tomba lourdement, dirigée en direction de Qwellaana qui était à moins d’un mètre de lui. Il sortit s’empara des lettres restantes, avec tant bien que mal, puis les tendit à celle qu’il pensait être sa fille d’une autre époque… ou du moins, au souvenir qu’il avait de cette personne. Ces dioptases… ce regard empli de bienveillance… Il était certain de les avoir déjà vu quelque part et pourtant, ce n’était pas de son vivant, il pouvait le garantir.
« Qwellaana, je… je n’ai plus assez de temps devant moi pour vous partager tout cela, alors, je vous ai écrit une lettre. Mais, s’il vous plaît, distribuez les autres à leur destinataire, dès que vous irez mieux et, ensuite, rendez-vous dans mon manoir, à Kyouji, puis ouvrez votre lettre. Je vous remercie pour m’avoir fait vivre une belle aventure pour la dernière fois et, surtout, pour m’avoir apporté ce dont j’avais besoin pour enfin, pouvoir partir en paix. Et… je… je suis désolé de ne pas avoir pu vous protéger contre vos démons… j’espère que vous réussirez un jour à les vaincre… sans perte. » Fit-il, à bout de souffle. Heureusement, il avait encore suffisamment d’oxygène pour prononcer ces dernières paroles, avant de définitivement rendre l’âme.
« Adieux, mes amies. »
- - -
Une pluie de sang s’abattit sur le champ de Lys Blanc, les transformant petit à petit en Lys d’une couleur écarlate… une couleur qui pouvait rappeler les prunelles de Corvus, lorsqu’il était en quête de sang, lorsqu’il essayait simplement de survivre, dans ce monde cruel.
« Tu as pu leur faire tes adieux ? » Demanda une voix douce, paisible, qui inspirait la tranquillité.
« Oui. » Répondit simplement un Corvus, qui, semblait-il, était toujours assis sur cette chaise, au milieu du champ de Lys, qui commençait petit à petit à le dévorer.
« Le regrettes-tu ? » Demanda-t-elle, son visage commençant à apparaître, petit à petit, devant le regard d’acier d’un Corvus bien plus maigre.
« Non. » Rétorqua-t-il, tout en levant la tête pour faire face à son passé, à son présent, à son avenir.
« Très bien… tu es libre, maintenant. » Déclara Aelys, désormais complète devant Corvus, avant de lui tendre la main. Les liens qui, durant ces 2500 longues années, entravaient le vampire, sont maintenant rompus et, enfin, il pouvait saisir la main que lui tendait sa fille, morte depuis toutes ces années. « Allons-y. » Conclut-elle, emportant l’âme de son père avec elle.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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Comprenant l'urgence de la situation,Cyradil ne perdit pas de temps, m'aidant à regagner sa demeure, Martha faisant de même avec le Coeur. Une fois là-bas, on nous installa, ma bien-aimée s'occupant de celui qui ne laissait pas paraitre la gravité de ses blessures. C'était même le contraire, son regard d'acier paraissant plus paisible que jamais, alors qu'au vu de ce qui lui était arrivé, je craignais de connaitre,d'effleurer cette possibilité que je refusais d'envisager.
Lorsque Cyradil eut fini, elle s'occupa de mon cas, la laissant faire sans omettre la moindre objection ni lui dire ou regarder. Car si j'avais été à sa place,j'aurais voulu moi aussi vérifier de mes propres yeux si elle n'avait rien,qu'importe ce qu'elle m'aurait dit.En la voyant troublée de découvrir l'endroit où j'avais perdu pas mal de sang, j'attendis qu'elle se reprenne,posant ma main sur la sienne pour tenter de la rassurer pendant qu'elle refermait ma blessure. Elle le fut réellement en constatant par elle même que je ne risquais pas de mourir.
Je fermais légèrement les yeux par ce geste d'affection qu'elle me donna,les rouvrant en caressant sa joue de ma main libre en guise de réponse,sans parvenir à sortir le moindre mot. J'avais moi-même du mal à croire ce qui s'était passé, toute cette folie que l'on avait dû affronter juste en voulant découvrir la vérité sur ceux qui m'avaient retenu avec d'autres dans ce maudit bateau. Puis,je n'avais pas le coeur à parler tout de suite. Car je m'en voulais pour ce qui s'était passé,de la voir si inquiète et surtout, parce que j'avais du mal à me détacher de cette peur concernant le diagnostic que Cyradil avait dû faire concernant Corvus.
Elle ne tarda pas à le donner, après avoir retiré son bandeau,voyant bien qu'elle avait essayé de se contenir du mieux qu'elle pouvait. Au moment ou elle dit à voix haute ce que je redoutais, une immense peine m'affligea. Je tentais de ne rien laisser paraitre mais, une partie de moi s'était effondrée,sans que je ne comprenne pourquoi cela me touché autant alors que je connaissais le vampire depuis peu de temps. Contrairement à Cyradil qui venait tout juste d'annoncer à son ami que je devinais de longue date,qu'il n'y avait plus d'espoir.
Je m'étais légèrement rapprochée de Corvus, voyant bien que son regard avait du mal à rester rivé sur nous, ne pouvant signifier qu'une chose. Je déplaçais ma main pour encercler les épaules de Cyradil qui devaient lui paraitre bien lourde, faisant de mon mieux pour compartimenter, devinant la tristesse qui devait la traverser. Je ne pouvais me permettre de me reposer sur ma dulcinée, car c'était elle qui en avait le plus besoin.
J'écoutais en silence les dernières paroles du Coeur qui ne le serrait plus, ne m'attendant pas à ce qu'il m'en adresse ensuite.Je ne comprenais pas tout à fait ce qu'il insinuait ni pourquoi il tenait à ce que je regagne sa demeure à Kyougi. J'allais accéder à son souhait sans poser de question,convaincue que j'obtiendrais des réponses là-bas. J'attrapais les lettres qu'il me tendit avec difficulté,les déposant à côté de moi,reposant mon regard sur lui :
-Je le ferais,je vous le promets. Aucune larme ne parvenait à couler de mes dioptases tant elles étaient lourdes quand je lui dis en attrapant son autre main glacée:-Je suis heureuse de vous avoir rencontré Corvus.Vous m'avez protégé et apporté bien plus que vous le ne croyez. Je vous remercie pour ça et de m'avoir...Ma voix s'étrangla, incapable de dénouer ce noeud qui serrait ma gorge,lui disant par télépathie * De m'avoir regardé comme si j'étais votre fille*
Je le regardais s'éteindre,écoutant ses derniers mots qui me touchèrent au plus haut point.J'enveloppais avec douceur Cyradil de mes ailes, l'entourant de mes bras pour la serrer contre moi quand ce fut la fin. Je fermais mes yeux un instant,m'interdisant de pleurer car c'était entièrement ma faute si le vampire avait péri et que ma bien-aimée souffrait d'avoir perdu un ami. Quand je parvins à retrouver la parole,je dis d'une petite voix en regardant le regard cristallin de celle qui comptait plus que tout au monde:
-Je suis désolée Cyradil...J'aurais aimé pouvoir venir avant qu'il ne soit trop tard pour lui...si tu veux que je parte, je ....je comprendrais.
Oui,je craignais qu'elle ne me renie.De lui avoir retiré une personne qui lui était chère et de nous avoir mis en danger. Je ne savais exactement depuis combien de temps ils s'étaient côtoyé ni l'attachement qu'elle avait pour lui. Dans out le cas,je ne pourrais lui en vouloir de me rejeter, désirant seulement me faire pardonner et plus que tout,l'aider à traverser cette épreuve.Seul Corvus avait eu l'air d'être prêt pour cela, son visage paraissant si serein maintenant qu'il était libéré de cette immortalité aux côtés de ses amies.
Lorsque Cyradil eut fini, elle s'occupa de mon cas, la laissant faire sans omettre la moindre objection ni lui dire ou regarder. Car si j'avais été à sa place,j'aurais voulu moi aussi vérifier de mes propres yeux si elle n'avait rien,qu'importe ce qu'elle m'aurait dit.En la voyant troublée de découvrir l'endroit où j'avais perdu pas mal de sang, j'attendis qu'elle se reprenne,posant ma main sur la sienne pour tenter de la rassurer pendant qu'elle refermait ma blessure. Elle le fut réellement en constatant par elle même que je ne risquais pas de mourir.
Je fermais légèrement les yeux par ce geste d'affection qu'elle me donna,les rouvrant en caressant sa joue de ma main libre en guise de réponse,sans parvenir à sortir le moindre mot. J'avais moi-même du mal à croire ce qui s'était passé, toute cette folie que l'on avait dû affronter juste en voulant découvrir la vérité sur ceux qui m'avaient retenu avec d'autres dans ce maudit bateau. Puis,je n'avais pas le coeur à parler tout de suite. Car je m'en voulais pour ce qui s'était passé,de la voir si inquiète et surtout, parce que j'avais du mal à me détacher de cette peur concernant le diagnostic que Cyradil avait dû faire concernant Corvus.
Elle ne tarda pas à le donner, après avoir retiré son bandeau,voyant bien qu'elle avait essayé de se contenir du mieux qu'elle pouvait. Au moment ou elle dit à voix haute ce que je redoutais, une immense peine m'affligea. Je tentais de ne rien laisser paraitre mais, une partie de moi s'était effondrée,sans que je ne comprenne pourquoi cela me touché autant alors que je connaissais le vampire depuis peu de temps. Contrairement à Cyradil qui venait tout juste d'annoncer à son ami que je devinais de longue date,qu'il n'y avait plus d'espoir.
Je m'étais légèrement rapprochée de Corvus, voyant bien que son regard avait du mal à rester rivé sur nous, ne pouvant signifier qu'une chose. Je déplaçais ma main pour encercler les épaules de Cyradil qui devaient lui paraitre bien lourde, faisant de mon mieux pour compartimenter, devinant la tristesse qui devait la traverser. Je ne pouvais me permettre de me reposer sur ma dulcinée, car c'était elle qui en avait le plus besoin.
J'écoutais en silence les dernières paroles du Coeur qui ne le serrait plus, ne m'attendant pas à ce qu'il m'en adresse ensuite.Je ne comprenais pas tout à fait ce qu'il insinuait ni pourquoi il tenait à ce que je regagne sa demeure à Kyougi. J'allais accéder à son souhait sans poser de question,convaincue que j'obtiendrais des réponses là-bas. J'attrapais les lettres qu'il me tendit avec difficulté,les déposant à côté de moi,reposant mon regard sur lui :
-Je le ferais,je vous le promets. Aucune larme ne parvenait à couler de mes dioptases tant elles étaient lourdes quand je lui dis en attrapant son autre main glacée:-Je suis heureuse de vous avoir rencontré Corvus.Vous m'avez protégé et apporté bien plus que vous le ne croyez. Je vous remercie pour ça et de m'avoir...Ma voix s'étrangla, incapable de dénouer ce noeud qui serrait ma gorge,lui disant par télépathie * De m'avoir regardé comme si j'étais votre fille*
Je le regardais s'éteindre,écoutant ses derniers mots qui me touchèrent au plus haut point.J'enveloppais avec douceur Cyradil de mes ailes, l'entourant de mes bras pour la serrer contre moi quand ce fut la fin. Je fermais mes yeux un instant,m'interdisant de pleurer car c'était entièrement ma faute si le vampire avait péri et que ma bien-aimée souffrait d'avoir perdu un ami. Quand je parvins à retrouver la parole,je dis d'une petite voix en regardant le regard cristallin de celle qui comptait plus que tout au monde:
-Je suis désolée Cyradil...J'aurais aimé pouvoir venir avant qu'il ne soit trop tard pour lui...si tu veux que je parte, je ....je comprendrais.
Oui,je craignais qu'elle ne me renie.De lui avoir retiré une personne qui lui était chère et de nous avoir mis en danger. Je ne savais exactement depuis combien de temps ils s'étaient côtoyé ni l'attachement qu'elle avait pour lui. Dans out le cas,je ne pourrais lui en vouloir de me rejeter, désirant seulement me faire pardonner et plus que tout,l'aider à traverser cette épreuve.Seul Corvus avait eu l'air d'être prêt pour cela, son visage paraissant si serein maintenant qu'il était libéré de cette immortalité aux côtés de ses amies.
Qwellaana discute en 009966
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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Il ne fallut malheureusement pas longtemps pour que le vampire succombe à ses blessures, non sans avoir laissé derrière lui quelque chose aux deux femmes. Une lettre, contenant peut-être ses dernières volontés avait été remise à la liche tandis que la valkyrie hérita du reste des messages, sans doute destinées à d’autres personnes. A vrai dire, Cyradil ne l’avait pas connu depuis très longtemps et même si elle ne partageait pas toujours ses points de vue, la liche savait que le vampire ne méritait pas de finir ainsi. Pourtant, dans ses derniers instants, il parut heureux, sans doute la première fois que Cyradil voyait un sourire parfaitement sincère sur son visage. Peut-être que son ami souhaitait réellement rejoindre celles qu’il avait du laissé derrière lui lorsqu’il avait entamé cette vie d’immortalité ? En tout cas, le Cœur avait semble-t-il tenu sa promesse et lui avait, du mieux qu’il le pouvait, ramené Qwellaana. Et pour cela, Cyradil lui serait éternellement reconnaissant.
« Adieu mon ami…puisse-tu reposer en fin en paix. » Dit-elle en jetant un drap sur son corps en signe de respect.
Elle sentit ensuite cette douce étreinte l’envelopper. La valkyrie semblait terriblement s’en vouloir alors que la liche savait qu’elle n’y était pour rien. Sans doute que si Corvus avait réellement voulu se sauver, il aurait pu trouver la force de le faire en lui. Peut-être avait-il utilisé ce prétexte comme une raison de s’en aller de ce monde. Demander à la valkyrie de partir ? Certainement pas et puis la forgeronne n’avait même pas fini de la soigner. Plus encore, Cyradil avait terriblement besoin de sa présence dans l’immédiat. La liche répondit à l’étreinte de sa bien-aimée en se blottissant un peu plus contre elle, veillant à faire attention à ne pas ouvrir ses blessures. L’on viendrait certainement réclamer le corps du vampire et elle ne pouvait évidemment pas le laisser chez elle. Sans doute que l’on essaierait d’enquêter sur sa mort en inspectant sans corps mais Cyradil n’avait certainement pas envie de trifouiller la dépouille de son amie et laisserait certainement le FMR s’en occuper.
D’ailleurs, la forgeronne s’occupa d’en informer Martha qui lui assurait qu’elle s’occuperait de tout et que sa maitresse ferait mieux d’aller se reposer auprès de sa bien-aimée après ce terrible choc émotionnel. Et c’est ce que Cyradil fit. Il était évident qu’il ne fallait pas rester ici à se morfondre davantage. C’était triste mais l’on pouvait plus rien pour Corvus alors continuer à observer son cadavre ne ferait qu’accentuer leur mélancolie. Aussi, la jeune blonde aida la valkyrie à se relever, la conduisant à une salle d’eau dans laquelle elle finirait par examiner ses blessures. Evidemment, Cyradil n’eut pas grand-chose à faire puisque même dans la situation chaotique dans laquelle elle s’était trouvée, on avait fait en sorte de lui préparer la salle en conséquence. La forgeronne prit le visage de sa bien-aimée entre ses mains, essayant d’esquisser un sourire.
« Ce n’est pas de ta faute, Qwell. Je pense que Corvus s’était toujours préparé à cette éventualité…le fait de quitter ce monde sur…une bonne action. Enfin, je pense. » Dit la jeune femme un peu troublée. « En tout cas, je suis heureuse qu’il t’ait ramenée à moi saine et sauve. Sans quoi…sans quoi…je ne sais pas ce que j’aurais fait. »
Elle passa son regard sur sa tunique ensanglantée, regardant les multiples blessures. Dans l’heure, la jeune femme était surtout en proie au chagrin mais sans doute que, dès lors que celui-ci sera passé, ce sentiment se transformerait en une profonde colère envers quiconque les avaient causé. Délicatement, la liche souleva la tunique, la passant au-dessus des bras de la valkyrie avant de la retirer complètement, faisant de même avec ce qui aurait pu potentiellement être en-dessous. Puis, avec la même douceur, elle passa sur les nombreuses plaies, utilisant son soin gelé pour les refermer une à une. Celle sur son ventre prit un peu plus de temps mais avec de la patience, elle arriva à recomposer les chairs non s’en y laisser une légère cicatrice en raison de l’incomplétude de sa maitrise de la magie de guérison. Plus tard, Qwellaana pourrait faire mieux lorsqu’elle aura récupéré sa mana mais pour l’heure, elle n’était plus en danger.
« Ecoute…tu n’es pas obligée de me raconter tout, tout de suite. Prends le temps qu’il faudra, j’attendrais. Mais peu importe ce qui s’est passé, sache que je ne te détesterais pas. » Avoua-t-elle tandis qu’elle passa dans son dos pour s’occuper des ailes meurtries.
Bon, sans doute qu’elle finirait par la réprimander un peu, voire de bouder lorsque tout ceci sera derrière eux et qu’elles auraient surmonté le deuil vis-à-vis de Corvus mais globalement, les paroles de Cyradil étaient absolument sincères. Il n’y avait que Qwellaana qui comptait pour elle de cette façon.
« Adieu mon ami…puisse-tu reposer en fin en paix. » Dit-elle en jetant un drap sur son corps en signe de respect.
Elle sentit ensuite cette douce étreinte l’envelopper. La valkyrie semblait terriblement s’en vouloir alors que la liche savait qu’elle n’y était pour rien. Sans doute que si Corvus avait réellement voulu se sauver, il aurait pu trouver la force de le faire en lui. Peut-être avait-il utilisé ce prétexte comme une raison de s’en aller de ce monde. Demander à la valkyrie de partir ? Certainement pas et puis la forgeronne n’avait même pas fini de la soigner. Plus encore, Cyradil avait terriblement besoin de sa présence dans l’immédiat. La liche répondit à l’étreinte de sa bien-aimée en se blottissant un peu plus contre elle, veillant à faire attention à ne pas ouvrir ses blessures. L’on viendrait certainement réclamer le corps du vampire et elle ne pouvait évidemment pas le laisser chez elle. Sans doute que l’on essaierait d’enquêter sur sa mort en inspectant sans corps mais Cyradil n’avait certainement pas envie de trifouiller la dépouille de son amie et laisserait certainement le FMR s’en occuper.
D’ailleurs, la forgeronne s’occupa d’en informer Martha qui lui assurait qu’elle s’occuperait de tout et que sa maitresse ferait mieux d’aller se reposer auprès de sa bien-aimée après ce terrible choc émotionnel. Et c’est ce que Cyradil fit. Il était évident qu’il ne fallait pas rester ici à se morfondre davantage. C’était triste mais l’on pouvait plus rien pour Corvus alors continuer à observer son cadavre ne ferait qu’accentuer leur mélancolie. Aussi, la jeune blonde aida la valkyrie à se relever, la conduisant à une salle d’eau dans laquelle elle finirait par examiner ses blessures. Evidemment, Cyradil n’eut pas grand-chose à faire puisque même dans la situation chaotique dans laquelle elle s’était trouvée, on avait fait en sorte de lui préparer la salle en conséquence. La forgeronne prit le visage de sa bien-aimée entre ses mains, essayant d’esquisser un sourire.
« Ce n’est pas de ta faute, Qwell. Je pense que Corvus s’était toujours préparé à cette éventualité…le fait de quitter ce monde sur…une bonne action. Enfin, je pense. » Dit la jeune femme un peu troublée. « En tout cas, je suis heureuse qu’il t’ait ramenée à moi saine et sauve. Sans quoi…sans quoi…je ne sais pas ce que j’aurais fait. »
Elle passa son regard sur sa tunique ensanglantée, regardant les multiples blessures. Dans l’heure, la jeune femme était surtout en proie au chagrin mais sans doute que, dès lors que celui-ci sera passé, ce sentiment se transformerait en une profonde colère envers quiconque les avaient causé. Délicatement, la liche souleva la tunique, la passant au-dessus des bras de la valkyrie avant de la retirer complètement, faisant de même avec ce qui aurait pu potentiellement être en-dessous. Puis, avec la même douceur, elle passa sur les nombreuses plaies, utilisant son soin gelé pour les refermer une à une. Celle sur son ventre prit un peu plus de temps mais avec de la patience, elle arriva à recomposer les chairs non s’en y laisser une légère cicatrice en raison de l’incomplétude de sa maitrise de la magie de guérison. Plus tard, Qwellaana pourrait faire mieux lorsqu’elle aura récupéré sa mana mais pour l’heure, elle n’était plus en danger.
« Ecoute…tu n’es pas obligée de me raconter tout, tout de suite. Prends le temps qu’il faudra, j’attendrais. Mais peu importe ce qui s’est passé, sache que je ne te détesterais pas. » Avoua-t-elle tandis qu’elle passa dans son dos pour s’occuper des ailes meurtries.
Bon, sans doute qu’elle finirait par la réprimander un peu, voire de bouder lorsque tout ceci sera derrière eux et qu’elles auraient surmonté le deuil vis-à-vis de Corvus mais globalement, les paroles de Cyradil étaient absolument sincères. Il n’y avait que Qwellaana qui comptait pour elle de cette façon.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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Cyradil ne me repoussa pas durant l'étreinte, ne me sommant pas non plus de m'en aller sur le champ. Au lieu de cela,elle demanda à Martha de prendre les dispositions nécessaires,suivant les conseils de l'élémentaire. Je m'appuyais contre la liche,lançant un dernier regard sur cette silhouette recouvert d'un drap,n'imaginant pas a quel point sa perte allait m'impacter plus tard.Pendant ce temps, je me laissais guider,sentant mes forces m'abandonner à chaque pas que je faisais.
Nous étions parvenu dans une salle où nous serions laissé seules, ou je pourrais me laver de tout ce sang séché, ce malheur. Avant cela, les mains fraiches de ma bien-aimée encerclèrent mon visage jusque-là, penché vers le bas, coupable. En le relevant, en plongeant dans les joyaux emplit de tristesse de mon âme soeur, cela me fendit le coeur. Je ne pus complètement me délester,malgré ses paroles réconfortantes, de cette culpabilité, la terrant plus profondément pour lui dire:
-Tu as peut-être raison....Je caressais l'une de ses mains:-Je ne sais pour quelles raisons il a tenu à me protéger mais...je suis sûre d'une chose. C'était une personne tourmentée qui avait du bon en lui.
En voyant qu'elle scrutait mon corps pour, je devinais,chercher d'éventuelles blessures à refermer, je ne fus pas surprise qu'elle veuille me déshabiller. Je la laissais faire même si cela me couté un peu de lui révéler dans quel état affligeant j'étais. J'aurais préféré lui épargner ça, détournant mon regard, honteuse, tandis que sa magie opérait en me donnant des frissons. Je n'aimais guère me montrer si faible,surtout devant elle. Je lui dis avant qu'elle ne reprenne la parole :
-Nous autres, les valkyries,sommes plutôt coriaces tu sais.Tu n'as pas à t'en faire mon flocon.
Un faible argument,maladroit même, pour tenter de lui faire sous-entendre qu'elle ne devait pas craindre que l'on terrasse si facilement. Si j'étais parvenue jusqu'ici à ne pas flancher, je sentais que j'atteignais mes limites,ayant de plus en plus de mal à illustrer mes propos. J'eus encore plus difficulté à résister quand elle me dit ce que je souhaitais plus que tout entendre, m'apportant une vague d'apaisement intérieur tel que mes ailes et mes épaules s'affaissèrent un peu plus,soulagée.
-Merci infiniment.
Cela comptait énormément pour moi qu'elle le dise,déposant un baiser sur sa joue avant qu'elle ne s'occupe de mes ailes si ternes que l'on ne voyait plus les légères dorures sur mon plumage plus gris que blanc. Je dépliais celle où une flèche était encore logée dedans puis, ressentant un froid intense lié à la fatigue, je décidais d'enlever mes autres vêtements. Je sentais que j'allais d'une minute à l'autre m'écrouler alors je dis pour ne pas trop l'inquiéter:
-Je te raconterais quand...j'irais mieux. J'ai besoin de me réchauffer un peu et me reposer je crois.
C'était peu de le dire,n'ayant presque rien mangé depuis des jours et ayant usé beaucoup trop de mana,en frôlant à nombreuses reprises de tomber inconsciente pour protéger le bateau qui nous avait ramené à la capitale. Sans tarder, je m'étais rapprochée de rebord du bain,me laissant glisser dans l'eau chaude que Cyradil ait finie ou non,car mon corps commençait à être pris de tremblement. Je posais ma tête sur le rebord avec mes bras,mes paupières s'abaissant :
-Je...tu m'as tellement manqué mon...mon amour...
Même sur le point de sombrer, je me montrais pudique d'exprimer ces sentiments sincères que j'avais à l'égard de Cyradil, espérant ne plus lui causer de souci et que lorsque je rouvrirais les yeux, mes dioptases tomberaient sur elle. L'origine première de ce bonheur qui me faisait vibrer,tout en me donnant la force nécessaire de me dépasser et affronter mes peurs. Car oui,désormais, je ne craignais plus les vampires, l'un d'eux ayant même gagné une place sous ma poitrine,plus que je ne le soupçonnais.Mais ça,je ne le saurai que plus tard.
Nous étions parvenu dans une salle où nous serions laissé seules, ou je pourrais me laver de tout ce sang séché, ce malheur. Avant cela, les mains fraiches de ma bien-aimée encerclèrent mon visage jusque-là, penché vers le bas, coupable. En le relevant, en plongeant dans les joyaux emplit de tristesse de mon âme soeur, cela me fendit le coeur. Je ne pus complètement me délester,malgré ses paroles réconfortantes, de cette culpabilité, la terrant plus profondément pour lui dire:
-Tu as peut-être raison....Je caressais l'une de ses mains:-Je ne sais pour quelles raisons il a tenu à me protéger mais...je suis sûre d'une chose. C'était une personne tourmentée qui avait du bon en lui.
En voyant qu'elle scrutait mon corps pour, je devinais,chercher d'éventuelles blessures à refermer, je ne fus pas surprise qu'elle veuille me déshabiller. Je la laissais faire même si cela me couté un peu de lui révéler dans quel état affligeant j'étais. J'aurais préféré lui épargner ça, détournant mon regard, honteuse, tandis que sa magie opérait en me donnant des frissons. Je n'aimais guère me montrer si faible,surtout devant elle. Je lui dis avant qu'elle ne reprenne la parole :
-Nous autres, les valkyries,sommes plutôt coriaces tu sais.Tu n'as pas à t'en faire mon flocon.
Un faible argument,maladroit même, pour tenter de lui faire sous-entendre qu'elle ne devait pas craindre que l'on terrasse si facilement. Si j'étais parvenue jusqu'ici à ne pas flancher, je sentais que j'atteignais mes limites,ayant de plus en plus de mal à illustrer mes propos. J'eus encore plus difficulté à résister quand elle me dit ce que je souhaitais plus que tout entendre, m'apportant une vague d'apaisement intérieur tel que mes ailes et mes épaules s'affaissèrent un peu plus,soulagée.
-Merci infiniment.
Cela comptait énormément pour moi qu'elle le dise,déposant un baiser sur sa joue avant qu'elle ne s'occupe de mes ailes si ternes que l'on ne voyait plus les légères dorures sur mon plumage plus gris que blanc. Je dépliais celle où une flèche était encore logée dedans puis, ressentant un froid intense lié à la fatigue, je décidais d'enlever mes autres vêtements. Je sentais que j'allais d'une minute à l'autre m'écrouler alors je dis pour ne pas trop l'inquiéter:
-Je te raconterais quand...j'irais mieux. J'ai besoin de me réchauffer un peu et me reposer je crois.
C'était peu de le dire,n'ayant presque rien mangé depuis des jours et ayant usé beaucoup trop de mana,en frôlant à nombreuses reprises de tomber inconsciente pour protéger le bateau qui nous avait ramené à la capitale. Sans tarder, je m'étais rapprochée de rebord du bain,me laissant glisser dans l'eau chaude que Cyradil ait finie ou non,car mon corps commençait à être pris de tremblement. Je posais ma tête sur le rebord avec mes bras,mes paupières s'abaissant :
-Je...tu m'as tellement manqué mon...mon amour...
Même sur le point de sombrer, je me montrais pudique d'exprimer ces sentiments sincères que j'avais à l'égard de Cyradil, espérant ne plus lui causer de souci et que lorsque je rouvrirais les yeux, mes dioptases tomberaient sur elle. L'origine première de ce bonheur qui me faisait vibrer,tout en me donnant la force nécessaire de me dépasser et affronter mes peurs. Car oui,désormais, je ne craignais plus les vampires, l'un d'eux ayant même gagné une place sous ma poitrine,plus que je ne le soupçonnais.Mais ça,je ne le saurai que plus tard.
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