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Noble du Reike
Zéphyr Zoldyck
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- Note HRP:
- Mon post fait référence aux derniers événements qui ont secoué Melorn, c'est-à-dire l'attaque de divinistes et de l'Entité Sombre qui ont cherché à pervertir le coeur de la cité. La corruption a été repoussée, mais les conséquences sont lourdes pour la cité elfique, puisque des quartiers ont été détruits et qu'il y a eu des milliers de mort. L'ambassadrice reikoise est morte, et l'elfe qui a voulu collaborer avec l'Entité Sombre, Lormion, a été mis sous les barreaux par la chef du Conseil elfique, Lysandre, en attendant un développement RP qui sera lancé courant octobre o/
Pour plus d'infos, voir Cette destinée dont nous ne sommes pas maître et le groupe 1 et le groupe 2 du Coeur de Melorn. Mais la lecture n'est pas obligatoire évidemment, je recontextualisais juste la situation :p
Le Chaos avait été repoussé.
L’attaque des divinistes sur le Cœur de Melorn avait été avortée, mais n’importe quelle tempête laissait sa marque de désolation. La cité elfique, en proie à la tourmente, était presqu’abasourdie par ce qu’il s’était passé et, il fallait le dire, elle peinait à se réveiller.
Le réseau d’espionnage reikois était fort, mais les subordonnés de l’Oreille avaient quand même mis du temps à faire le tour de la métropole. A découvrir ce qui avait été détruit. A noter quelles personnalités avaient été blessées ou tuées. Il avait aussi fallu comprendre comment tout cela était arrivé, et Zéphyr devait bien l’avouer, cela avait été un sacré merdier. Ce Lormion… Cet elfe, un ancien du Conseil des Erudits, qui était allée voir l’ambassadrice du Reike… Avait-il compris ce qu’il faisait en s’alliant avec le Maître de Bénédictus ? Le vieillard avait-t-il eu des projets de rébellion depuis si longtemps ? Une part de l’assassin avait bien envie de l’interroger et d’obtenir les réponses par lui-même. Mais un mage télépathe l’avait averti d’un ordre royal. Le maître-espion devait rentrer à la capitale le plus tôt possible pour faire son rapport à la Couronne, pour rendre compte des derniers événements et établir qui devaient être envoyés sur place afin d’aider au redressement de Melorn. Une équipe pour retrouver les traîtres et les alliés de l’Entité Sombre serait alors constituée. Lormion, pour sa part, serait interrogé, et en attendant, il était dûment emprisonné dans une cellule de la métropole. Lysandre lui avait assuré qu’il n’en sortirait pas avant d’être jugé, mais le bretteur craignait malgré tout une aide extérieure. L’elfe était très âgé, et en conséquence, il avait une influence sur la ville, de la même manière qu’il avait de nombreux alliés. Rien ne disait qu’on n’agréait pas sous cape l’action des divinistes, d’autant que, rappelons-le, la race elfique avait depuis toujours un autre rapport particulier à la magie noire. Quant à son jugement… Difficile d’établir si le juré serait juste ou non. Il fallait en tout cas agir selon les traditions melornoises, même si l’Empire demanderait réclamation pour la mort subite de son ambassadrice, Katrina Valkirian.
Un soupir s’échappa des lèvres du ministre, qui marchait d’un pas vif dans les rues de la cité. Du coin de l’œil, il put voir les commerçants fermer les étals du marché. C’était logique : la journée commençait à tomber, et chacun retournerait à leurs maisons, même si énormément avaient été détruites durant l’attaque des croyants. Essentiellement à cause d’une « Bête monstrueuse qui avait été dirigée par une abomination de Puantrus », lui avait-on dit. Des quartiers entiers avaient été ravagés et comme si cela ne suffisait pas, des milliers de personne avaient succombé.
« Telle que je la connais, Ellynor va s’épuiser, » songea Zéphyr en voyant enfin apparaître la pancarte d’une taverne, qui avait heureusement été préservée du chaos de Melorn. « Et même si son frère lui aura dit de se ménager, il risque d’avoir mis la main à la pâte, en la voyant tant aider le peuple, » se dit le bretteur. Ses considérations ne l’empêchent toutefois pas de pousser la porte de l’auberge, et il n’est guère surpris de voir la salle commune pleine. Les gens ont besoin de se retrouver, de parler, de s’épauler, et l’alcool est un merveilleux remède pour enflammer les passions, mais aussi pour oublier ou pour se resserrer les coudes, quand l'épreuve s'abat sur une nation.
Contrairement à d’autres clients, Zéphyr va directement s’assoir au bar de l’établissement. Il sait que c’est là qu’il trouvera plus facilement Ellynor, et accessoirement, c’est dans ce coin-là aussi que passera sans doute Elerwyn, s’il chasse toujours ces derniers temps.
Il est peu probable que les jumeaux s’attendent à le voir. Zéphyr ne les a pas prévenus de son voyage jusque-là, sans doute parce que lui-même n’avait pas prévu d’aller sur place. Sans l’intervention de Savoir, il serait toujours au palais d’Ikusa. Mais le Reikois savait que le binôme avait eu depuis longtemps le projet de s’établir quelque part, et quand il devait faire des arrêts à la cité elfique, il prenait irrémédiablement plaisir à prendre une chambre chez les deux Fae. Peut-être parce que le contact était bien passé quand, des années plus tôt, ils avaient fait connaissance lors de la guerre titannide. Alors simple espion, la compassion d’Ellynor pour les blessés n’avait pu lui échapper. Il y avait ça, et puis, il y avait aussi les talents de son jumeau pour la traque. Ce dernier avait peut-être été méfiant, au début, mais, compte-tenu qu’ils considéraient tous la menace des Titans comme quelque chose de mauvais, le trio avait fini par sympathiser, et Zéphyr les avait même recommandés à des officiers de l’armée pour profiter de leurs talents, sans qu’ils ne soient ainsi déconsidérés.
Après avoir fait voyage ensemble un temps au Shoumei, ils avaient fini par se séparer quand la guerre avait cessé. Le temps avait ensuite filé, mais le maître-espion avaient appris que ses deux amis avaient trouvé leur place dans la cité elfique. Depuis, si son rôle et sa couverture le lui permettaient, l’homme aux yeux dorés appréciait s’arrêter dans leur auberge pour y passer la nuit. Ellynor lui racontait avec plaisir les dernières nouvelles de la ville – en jouant par là parfaitement son rôle d’espionne. Quant à son frère, son rôle de chasseur pouvait l’aider à savoir ce qu’il se tramait dans les environs – sans oublier son intérêt pour la pègre, à cause des enfoirés qui leur avaient coupé les ailes, des années plus tôt.
D’ailleurs, Zéphyr n’était pas sûr que lui faire voir Vaenys était une bonne idée. Mais le Baron était ici et le chef de la Pègre pourrait potentiellement lui donner une piste sur les responsable de leur tragédie. Peut-être… Il ne pouvait malheureusement savoir ce qu’en penserait le frère d’Ayshara.
Ce qui est certain, c’est que le guerrier met ses pensées de côté quand il voit apparaître une silhouette familière, qui le reconnaîtra rapidement.
- Ca fait longtemps, Ellynor.
Un sourire sincère, même si fatigué, apparaît sur les lèvres de l’espion.
- Comment vas-tu ? Où est ton frère ?
Il ménage bien sûr un silence pour la laisser répondre puis il ajoute :
- Je viens faire un tour chez vous, puisque je suis de passage avec les derniers événements. Melorn a bien été secouée... Vous n’êtes pas blessés ? Votre commerce semble ne pas avoir été touché mais… Zéphyr plisse un peu des yeux. Je vous connais, vous ne savez pas vous arrêter quand vous vous lancer dans quelque chose. Je suis sûr que ton frère a déjà dû te réprimander, ajoute-t-il avec une expression un peu espiègle.
Citoyen du monde
Ellynor Wingless
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Accalmie - Zéphyr / Elerwyn
Le sentiment de paix qu'avait ressenti Ellynor lors de son installation à Melorn lui semblait bien loin. Ces derniers jours, la ville était un vrai chaos. La panique, la destruction, les cris... Les évènements récents avaient tous conduits à la même direction : la peur. La jeune fae avait eu vent que l'ambassade s'était effondrée. Elle avait beau s'être coupée du monde pendant des années, depuis qu'elle avait vu les répercussions de la guerre des titans, elle ne pouvait plus fermer les yeux sur ce qui se passait autour d'elle. Ellynor avait traversé d'horribles évènements dans le passé qui l'avait forcée à se reconstruire, à présent elle savait qu'elle avait retrouvé la force d'aider les autres, ce n'était plus restreint à son frère ou à sa propre personne. Et cette force, elle la mettait en oeuvre à chaque seconde qui passait, surtout depuis quelques jours.
Elerwyn et elle avaient eu la chance que leur taverne ne soit pas touchée. Si tel avait été le cas, la fae savait pertinemment que cela aurait été le déclic d'un départ imminent. Les jumeaux avaient eu pour habitude de prendre la route à chaque évènement malheureux qui les touchaient personnellement. Ils resteraient certainement vagabonds dans l'âme jusqu'à la fin de leur jour, c'était ancré en eux à présent...
Toutefois il n'était pas question de ça actuellement. Du monde était venu trouver refuge au "Nectar des sens"... Beaucoup de monde ! Ellynor ne savait plus où donner de la tête, mais elle prenait tout de même le temps d'adresser quelques mots à chaque client qui la sollicitait. Chaque boisson était confectionnée avec soin et elles avaient toutes le don d'apporter force, soin, réconfort... Et oubli, du moins pendant quelques instants. Elle avait également la chance que ses fidèles compagnons les oiseaux, fredonnent pour elle, un chant de motivation incroyable. Poppy n'était d'ailleurs jamais bien loin pour l'aider comme il le pouvait en lui apportant les herbes qu'il lui manquait ou en lui signifiant les nouveaux clients qui n'avaient pas encore été servis.
Malgré toute cette effervescence, la fae ne perdait pas son sourire chaleureux. Elle faisait ce qu'elle aimait : venir en aide aux malheureux du mieux qu'elle le pouvait. Ils pouvaient tous se changer les idées : que ce soit en buvant une boisson réconfortante, en profitant du merveilleux sourire de la fae ou d'une légère tape amicale sur l'épaule... Et surtout ils pouvaient discuter et partager entre eux. Ellynor prêtait toujours attention à ce qui se disait autour d'elle... Etre à l'affût de chaque parole lui permettait de pouvoir partager des informations cruciales avec ceux qui en avaient le besoin. Après tout qui penserait qu'une fae aussi joviale et probablement trop crédule par moment, pouvait être aussi bien renseignée ? Certainement pas ses clients... Sauf ceux qui avaient déjà profité de ses services.
Alors qu'Ellynor revenait vers le bar avec son plateau vide, elle eut la belle surprise d'y découvrir un visage amical. Il ne lui fallut que quelques secondes pour lui sauter au cou dans un élan de joie incontrôlé. Après tout, il était bien connu qu'elle ne savait pas contrôler ses émotions.
"Zéphyr !! Quelle joie de te voir !"
Elle se détacha de lui pour scruter son visage avec attention, une main posée avec douceur contre sa joue. Son ami ne pouvait cacher la fatigue de ses traits. Prenant un peu de recul derrière le bar, ses mains s'activèrent machinalement pour lui préparer un fortifiant dont elle gardait le secret et elle lui servit son verre à une vitesse déconcertante avant même qu'il ne termine de lui demander comment elle se portait.
"A merveille ! Bien mieux que la plupart des personnes présentes dans la salle, je peux te l'assurer."
Ellynor savait que son ami ne la prendrait pas au sérieux, puisqu'il avait eu le temps d'apprendre à la connaître durant leurs aventures dans le passé. Il l'avait connue à l'époque où elle avait commencé à s'occuper des blessés durant la guerre des titans et il savait qu'elle avait la faculté d'oublier sa propre fatigue pour se consacrer aux autres. Tout comme lui. Elle avait pu le constater lorsqu'il était venu lui prêter main forte et au fil du temps. Elle appréciait énormément sa compagnie et chacune de ses visites depuis qu'ils avaient pris des routes séparées.
"Elerwyn n'était pas très bien ce matin, je lui ai dit d'aller se reposer. Mais depuis un moment, le nombre de personne a augmenté en flèche, je vais très certainement me faire gronder pour ne pas l'avoir réveillé effectivement..."
Ellynor ne pu s'empêcher de rire avant de continuer.
"Ne t'inquiètes pas, nous n'avons pas été blessés... Les étoiles connaissent nos aptitudes et c'est une chance de pouvoir continuer à les mettre à profit pour aider les plus faibles... Ou même pour rendre un petit coup de fouet aux plus forts."
A ces mots, la fae pointa du doigt le verre qu'elle lui avait servit plus tôt et lui fit un clin d'œil espiègle.
"A présent dis-moi tout. Comment te portes tu ? Quelles sont les nouvelles ? Est-ce que je peux t'aider avec des informations en particulier ? N'hésites pas à me le dire. Est-ce que tu restes ici quelques jours ? Il nous reste une chambre de disponible, je vais la préparer pour toi si tu le souhaites."
Comme d'habitude, la langue de la fae se déliait à ne plus savoir s'arrêter... Elle aurait d'ailleurs pu continuer longtemps si elle n'avait pas senti la présence de son frère dans son dos.
"Oh Elerwyn ! Tu te sens mieux ? Regardes qui voilà ! Zéphyr nous fait la bonne surprise de sa visite."
Ses mains enlacèrent avec joie le bras de son frère jumeau, cherchant le contact par habitude. Elle scrutait son visage en lui faisant un grand sourire, guettant ses réactions parfois imprévisibles. Ainsi positionnée, elle pouvait à tout moment retenir son frère si une pulsion le traversait, ou tout simplement profiter de sa présence à ses côtés.
CENDRES
Elerwyn et elle avaient eu la chance que leur taverne ne soit pas touchée. Si tel avait été le cas, la fae savait pertinemment que cela aurait été le déclic d'un départ imminent. Les jumeaux avaient eu pour habitude de prendre la route à chaque évènement malheureux qui les touchaient personnellement. Ils resteraient certainement vagabonds dans l'âme jusqu'à la fin de leur jour, c'était ancré en eux à présent...
Toutefois il n'était pas question de ça actuellement. Du monde était venu trouver refuge au "Nectar des sens"... Beaucoup de monde ! Ellynor ne savait plus où donner de la tête, mais elle prenait tout de même le temps d'adresser quelques mots à chaque client qui la sollicitait. Chaque boisson était confectionnée avec soin et elles avaient toutes le don d'apporter force, soin, réconfort... Et oubli, du moins pendant quelques instants. Elle avait également la chance que ses fidèles compagnons les oiseaux, fredonnent pour elle, un chant de motivation incroyable. Poppy n'était d'ailleurs jamais bien loin pour l'aider comme il le pouvait en lui apportant les herbes qu'il lui manquait ou en lui signifiant les nouveaux clients qui n'avaient pas encore été servis.
Malgré toute cette effervescence, la fae ne perdait pas son sourire chaleureux. Elle faisait ce qu'elle aimait : venir en aide aux malheureux du mieux qu'elle le pouvait. Ils pouvaient tous se changer les idées : que ce soit en buvant une boisson réconfortante, en profitant du merveilleux sourire de la fae ou d'une légère tape amicale sur l'épaule... Et surtout ils pouvaient discuter et partager entre eux. Ellynor prêtait toujours attention à ce qui se disait autour d'elle... Etre à l'affût de chaque parole lui permettait de pouvoir partager des informations cruciales avec ceux qui en avaient le besoin. Après tout qui penserait qu'une fae aussi joviale et probablement trop crédule par moment, pouvait être aussi bien renseignée ? Certainement pas ses clients... Sauf ceux qui avaient déjà profité de ses services.
Alors qu'Ellynor revenait vers le bar avec son plateau vide, elle eut la belle surprise d'y découvrir un visage amical. Il ne lui fallut que quelques secondes pour lui sauter au cou dans un élan de joie incontrôlé. Après tout, il était bien connu qu'elle ne savait pas contrôler ses émotions.
"Zéphyr !! Quelle joie de te voir !"
Elle se détacha de lui pour scruter son visage avec attention, une main posée avec douceur contre sa joue. Son ami ne pouvait cacher la fatigue de ses traits. Prenant un peu de recul derrière le bar, ses mains s'activèrent machinalement pour lui préparer un fortifiant dont elle gardait le secret et elle lui servit son verre à une vitesse déconcertante avant même qu'il ne termine de lui demander comment elle se portait.
"A merveille ! Bien mieux que la plupart des personnes présentes dans la salle, je peux te l'assurer."
Ellynor savait que son ami ne la prendrait pas au sérieux, puisqu'il avait eu le temps d'apprendre à la connaître durant leurs aventures dans le passé. Il l'avait connue à l'époque où elle avait commencé à s'occuper des blessés durant la guerre des titans et il savait qu'elle avait la faculté d'oublier sa propre fatigue pour se consacrer aux autres. Tout comme lui. Elle avait pu le constater lorsqu'il était venu lui prêter main forte et au fil du temps. Elle appréciait énormément sa compagnie et chacune de ses visites depuis qu'ils avaient pris des routes séparées.
"Elerwyn n'était pas très bien ce matin, je lui ai dit d'aller se reposer. Mais depuis un moment, le nombre de personne a augmenté en flèche, je vais très certainement me faire gronder pour ne pas l'avoir réveillé effectivement..."
Ellynor ne pu s'empêcher de rire avant de continuer.
"Ne t'inquiètes pas, nous n'avons pas été blessés... Les étoiles connaissent nos aptitudes et c'est une chance de pouvoir continuer à les mettre à profit pour aider les plus faibles... Ou même pour rendre un petit coup de fouet aux plus forts."
A ces mots, la fae pointa du doigt le verre qu'elle lui avait servit plus tôt et lui fit un clin d'œil espiègle.
"A présent dis-moi tout. Comment te portes tu ? Quelles sont les nouvelles ? Est-ce que je peux t'aider avec des informations en particulier ? N'hésites pas à me le dire. Est-ce que tu restes ici quelques jours ? Il nous reste une chambre de disponible, je vais la préparer pour toi si tu le souhaites."
Comme d'habitude, la langue de la fae se déliait à ne plus savoir s'arrêter... Elle aurait d'ailleurs pu continuer longtemps si elle n'avait pas senti la présence de son frère dans son dos.
"Oh Elerwyn ! Tu te sens mieux ? Regardes qui voilà ! Zéphyr nous fait la bonne surprise de sa visite."
Ses mains enlacèrent avec joie le bras de son frère jumeau, cherchant le contact par habitude. Elle scrutait son visage en lui faisant un grand sourire, guettant ses réactions parfois imprévisibles. Ainsi positionnée, elle pouvait à tout moment retenir son frère si une pulsion le traversait, ou tout simplement profiter de sa présence à ses côtés.
CENDRES
Citoyen du monde
Elerwyn Wingless
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Info personnage
Race: Fae
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
Alors que les jumeaux avaient pu trouver un quotidien reposant en trouvant refuge à Melorn, ce dernier avait été chamboulé. En effet, le chaos avait retenti dans toute la cité elfique. La ville sentait la mort et le désespoir, une odeur que connaissait trop bien Elerwyn. Bien évidemment, sa sœur ne put s’empêcher d’aider les victimes de ce chaos. Son cœur pur ne pouvait que faire en sorte qu’elle tende la main au premier passant démuni. Elerwyn aimait cet aspect de sa sœur. Elle était si belle et si lumineuse qu’elle ne pouvait que juste par sa présence illuminer le cœur de ses pauvres malheureux. Enfin, c’est ce que le jeune fae se disait. Malheureusement, il avait conscience également qu’elle avait cette fâcheuse tendance à ne pas prendre en compte sa fatigue ou à ne pas voir ceux qui désirait profiter d’elle. Elerwyn avait déjà dû casser quelques doigts ou mains. En effet, la beauté de sa sœur était telle que cela pouvait faire que certains sales rats souhaitait se l’approprier le temps d’un instant, d’une nuit ou d’une vie. Mais Elerwyn était à l’affut.
Personne ne touchera à sa sœur tant qu’il était encore en vie. Ces salops, ces êtres ignobles, voulant corrompre sa sœur ne mérite que mort et désolation. Non, souffrance avant tout. Leur couper les parties intimes ? Oui, mais les torturer autant mentalement que physiquement… Elerwyn ne songeait qu’à ça. Comment les faire souffrir ? Heureusement, ses pensés et ses actions étaient limité par sa sœur qui le canalisait ou le réprimandait quand cela était nécessaire. Nombreuse fois une de ses dagues fut sorti et à deux doigts de se planter dans différents membres (oui, principalement parties intimes) de divers individus, mais la bonté de sa sœur calma ses pulsions. Ils étaient ainsi chanceux que ce soit que les mains qui y soient passés.
Evidemment, Elerwyn aida sa sœur du mieux qu’il le pouvait. Il ne voulait pas qu’elle se fatigue. Limite les histoires de Melorn ne l’intéressait guère. Il voulait juste soulager sa sœur. Les seuls moments où le fae se souciaient de certains citoyens de la cité était lorsqu’il s’agissait d’enfants ou adolescents. Son cœur retrouvait une parcelle de son innocence et compassion. Malgré tout, il ne fallait pas qu’ils s’approchent de trop près de sa jumelle. Il était plus modéré mais très jaloux et méfiant.
A force de venir en aide et de subvenir aux besoins de l’auberge, Elerwyn travaillait sur tous les fronts. La fatigue fut ressentie et sa sœur l’envoya alors, dans un moment de calme, se reposer. Il obéit ainsi avec amour à sa sœur. Il aimait quand elle se souciait de son bien-être. Il aimait qu’il l’aime. Il aimait que sa sœur soit sa sœur jumelle. Il aimait tellement sa sœur de tout son être que le moindre sourire faisait fondre son cœur et il ne voulait que la câliner. Il s’endormi sur cette pensée, l’amour qu’il avait pour sa sœur. Malheureusement son repos fut agité.
Des cauchemars, comme à son habitude, rompait son repos. Avec les évènements de la cité, ses cauchemars devinrent plus violents et plus récurent. Ses nuits étaient difficiles. Il put sentir des mains se balader sur son corps meurtri, revivant des scènes ou des scènes créées et mêlées à son vécu. Il senti le désarroi, le désespoir le prendre, comme à cette époque. La terreur le pris puis il se réveilla en sursaut. Un sentiment de terreur le pris dès le réveil. Il se mit à sangloter et pleurer, recroquevillé sur lui-même. Il était en nage et les draps étaient tout aussi trempé. Il entendit alors du bruit venant d’en bas. Il comprit aussitôt qu’il y avait du monde.
Tremblant, il s’approcha d’une petite bassine en bois rempli d’eau. Il trempa ses mains et se rafraichit le visage. Des pensées intrusives lui vinrent.
« Pourquoi ne pas tuer toutes les personnes de la salle ? Ellynor doit avoir besoin de repos. Oui, tuons-les ! »
Un rire malsain s’échappa de sa bouche. Les ombres se mirent à trembler et une aura meurtrière commença à se dégager du fae. Il prit une de ses dagues et sorti alors de sa chambre.
« Fermez là » pensa-t-il en entendant le vacarme des consommateurs. « Je vais vous arracher la langue et vous la faire manger, vous allez… »
C’est alors qu’il arriva vers le comptoir et vit sa sœur au coup d’un individu. Son état empira alors. Des ombres commencèrent à émerger au niveau de son corps il s’approcha. Son regard sombre et son teint pâle, encore en sueur, tout indiquait que Elerwyn faisait une crise. Il s’approcha alors. Il n’entendait plus rien hormis le sang tapait à ses oreilles. Il pouvait sentir comme son esprit se faire happer par les ténèbres. Son regard se perdait. L’obscurité le prit. Le black-out commença à se faire sentir ainsi qu’une monté de chaleur. C’est alors que des mains enlacèrent les bras du fae. Cette douceur le ramena à lui. Il vit sa sœur qui le scruta, un grand sourire aux lèvres. Ellynor senti son cœur se calmer. Il n’avait pas entendu ce qu’elle avait dit, mais il voyait son regard, sa douceur, son amour. Un sourire se dessina alors sur les lèvres de Elerwyn.
« Pardon. Tu m’as dit quoi ? » demanda le fae avec une voix douce et tremblante.
Il leva les yeux et reconnu alors à qui elle avait sauté au coup. Il s’agissait de Zéphyr, un camarade de voyage pendant la période où ils vagabondaient à droite et à gauche. Il était une connaissance et un mentor pour Elerwyn. Il avait de l’affection pour cet humain vu le temps qu’ils avaient passé ensemble, bien que parfois l’envie de lui arracher la peau le prenait surtout lorsqu’il était trop proche de sa sœur jumelle.
« Zéphyr. » prononça-t-il froidement, en hochant la tête pour le saluer.
Personne ne touchera à sa sœur tant qu’il était encore en vie. Ces salops, ces êtres ignobles, voulant corrompre sa sœur ne mérite que mort et désolation. Non, souffrance avant tout. Leur couper les parties intimes ? Oui, mais les torturer autant mentalement que physiquement… Elerwyn ne songeait qu’à ça. Comment les faire souffrir ? Heureusement, ses pensés et ses actions étaient limité par sa sœur qui le canalisait ou le réprimandait quand cela était nécessaire. Nombreuse fois une de ses dagues fut sorti et à deux doigts de se planter dans différents membres (oui, principalement parties intimes) de divers individus, mais la bonté de sa sœur calma ses pulsions. Ils étaient ainsi chanceux que ce soit que les mains qui y soient passés.
Evidemment, Elerwyn aida sa sœur du mieux qu’il le pouvait. Il ne voulait pas qu’elle se fatigue. Limite les histoires de Melorn ne l’intéressait guère. Il voulait juste soulager sa sœur. Les seuls moments où le fae se souciaient de certains citoyens de la cité était lorsqu’il s’agissait d’enfants ou adolescents. Son cœur retrouvait une parcelle de son innocence et compassion. Malgré tout, il ne fallait pas qu’ils s’approchent de trop près de sa jumelle. Il était plus modéré mais très jaloux et méfiant.
A force de venir en aide et de subvenir aux besoins de l’auberge, Elerwyn travaillait sur tous les fronts. La fatigue fut ressentie et sa sœur l’envoya alors, dans un moment de calme, se reposer. Il obéit ainsi avec amour à sa sœur. Il aimait quand elle se souciait de son bien-être. Il aimait qu’il l’aime. Il aimait que sa sœur soit sa sœur jumelle. Il aimait tellement sa sœur de tout son être que le moindre sourire faisait fondre son cœur et il ne voulait que la câliner. Il s’endormi sur cette pensée, l’amour qu’il avait pour sa sœur. Malheureusement son repos fut agité.
Des cauchemars, comme à son habitude, rompait son repos. Avec les évènements de la cité, ses cauchemars devinrent plus violents et plus récurent. Ses nuits étaient difficiles. Il put sentir des mains se balader sur son corps meurtri, revivant des scènes ou des scènes créées et mêlées à son vécu. Il senti le désarroi, le désespoir le prendre, comme à cette époque. La terreur le pris puis il se réveilla en sursaut. Un sentiment de terreur le pris dès le réveil. Il se mit à sangloter et pleurer, recroquevillé sur lui-même. Il était en nage et les draps étaient tout aussi trempé. Il entendit alors du bruit venant d’en bas. Il comprit aussitôt qu’il y avait du monde.
Tremblant, il s’approcha d’une petite bassine en bois rempli d’eau. Il trempa ses mains et se rafraichit le visage. Des pensées intrusives lui vinrent.
« Pourquoi ne pas tuer toutes les personnes de la salle ? Ellynor doit avoir besoin de repos. Oui, tuons-les ! »
Un rire malsain s’échappa de sa bouche. Les ombres se mirent à trembler et une aura meurtrière commença à se dégager du fae. Il prit une de ses dagues et sorti alors de sa chambre.
« Fermez là » pensa-t-il en entendant le vacarme des consommateurs. « Je vais vous arracher la langue et vous la faire manger, vous allez… »
C’est alors qu’il arriva vers le comptoir et vit sa sœur au coup d’un individu. Son état empira alors. Des ombres commencèrent à émerger au niveau de son corps il s’approcha. Son regard sombre et son teint pâle, encore en sueur, tout indiquait que Elerwyn faisait une crise. Il s’approcha alors. Il n’entendait plus rien hormis le sang tapait à ses oreilles. Il pouvait sentir comme son esprit se faire happer par les ténèbres. Son regard se perdait. L’obscurité le prit. Le black-out commença à se faire sentir ainsi qu’une monté de chaleur. C’est alors que des mains enlacèrent les bras du fae. Cette douceur le ramena à lui. Il vit sa sœur qui le scruta, un grand sourire aux lèvres. Ellynor senti son cœur se calmer. Il n’avait pas entendu ce qu’elle avait dit, mais il voyait son regard, sa douceur, son amour. Un sourire se dessina alors sur les lèvres de Elerwyn.
« Pardon. Tu m’as dit quoi ? » demanda le fae avec une voix douce et tremblante.
Il leva les yeux et reconnu alors à qui elle avait sauté au coup. Il s’agissait de Zéphyr, un camarade de voyage pendant la période où ils vagabondaient à droite et à gauche. Il était une connaissance et un mentor pour Elerwyn. Il avait de l’affection pour cet humain vu le temps qu’ils avaient passé ensemble, bien que parfois l’envie de lui arracher la peau le prenait surtout lorsqu’il était trop proche de sa sœur jumelle.
« Zéphyr. » prononça-t-il froidement, en hochant la tête pour le saluer.
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