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Sentinelle Nocturne
Corvus Sanariel
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crédits : 381
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Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Qwellaana,
À l’heure où je t’écris cette lettre, tu es en train de te battre pour notre survie pendant que moi, je suis en train de me cacher dans la cale de notre navire. Je crains de ne pas survivre à la blessure que j’ai reçue en plein dans le torse, même si je pourrais facilement m’en guérir. Non seulement parce que je n’ai pas envie d’utiliser mes dernières forces pour cela, mais aussi parce que je veux mourir. Tu ne vas peut-être pas le comprendre comme ça et, tu ne dois certainement pas comprendre pourquoi je me permets de te tutoyer à travers cet écrit, alors je vais me permettre d’expliquer tout cela.
Bien, commençons par le début. Il faut savoir qu’avant de devenir un vampire, j’ai bel et bien eu une vie, une vie magnifique, en partie. Je suis à la base l’enfant de deux paysans reikois, Jeritza Hrym est mon véritable prénom, dernier né de la famille et donc, de ce fait, mes parents n’ont jamais jugé bon de me nourrir correctement. J’ai en quelque sorte passé mon enfance à survivre plus qu’à vivre et j’admirais mes frères qui, eux, avaient une chance de faire briller la famille et notre nom. Je les admirais si bien que l’un d’entre eux accepta de m’apprendre l’art du combat à l’épée, malgré les interdictions de mon paternel.
Bien, c’est le début des problèmes, comme tu t’en doutes, parce que mon père n’était pas un tendre et, en apprenant cela, il a décidé de me mettre à mort par un combat à l’épée. Seulement, il ne savait pas, tout comme moi, que j’avais un grand facteur d’auto-guérison et donc, j’ai réussi à le mettre en déroute avant de le… tuer, à l’âge de neuf ans, si je me souviens bien.
Pour le moment, tu dois certainement me prendre pour un monstre et, c’est compréhensible, mais s’il te plaît, ne t’arrêtes pas de lire. Lors de la mort de mon père, ma mère a prévenu les autorités et un contrôleur, un certain Corvus Sanariel, a fait son apparition. Au lieu de m’exécuter, il a plutôt choisi de me prendre sous son aile, pensant que mon facteur auto-guérisseur pouvait avoir un réel intérêt pour ses projets futurs. Corvus Sanariel semblait être un homme bien, même s’il m’avait simplement enlevé à ma famille. D’ailleurs, d’après ce que je sais, il a décimé l’intégralité de ma famille, après m’avoir mené jusqu’à son manoir la première fois et, figure-toi que tu es dans le manoir en question. Enfin bref, tout ce que tu as à retenir pour le moment, c’est qu’à l’âge de neuf ans j’étais déjà un meurtrier, mais aussi, que le noble du domaine sur lequel je vivais, Corvus Sanariel, semblait être un homme bien et, m’a enlevé à ma famille, pour le mieux.
J’ai été entraîné durant des années durant dans un seul but, être envoyé en tant que soldat dans le domaine d’un autre noble de Kyouji, Sieur Aegir. Mais alors, j’ai vécu de longs mois là-bas, avant que ce dernier m’envoie en expédition avec ses hommes et ses servantes, afin que nous trouvions un remède pour sa femme qui était mourante, du moins, c’est ce qu’il aimait raconter. Bref.
Durant une nuit où l’on dormait paisiblement dans notre campement, dans la forêt séparant le Reike de la République, nous nous sommes fait attaquer par un Béhémoth. Je préfère de passer les détails, je pense que tu as vu et lu assez d’horreur comme cela dans ta vie mais, sur dix, nous étions deux survivants, Edelgard, une esclave et moi-même. Je me suis sortie du combat avec deux jambes en moins qui, heureusement pour moi, ont fini par repousser, comme tu t’en doutes. Nous avons voyagé des jours durant pour retourner au domaine Aegir et, nous sommes même tombés amoureux, si je puis dire. Enfin bref, je ne vais pas m’étaler davantage sur le sujet, revenons-en à la suite.
En revenant, j’ai eu une petite discussion avec Aegir et, grâce à mes talents de négociateur, j’ai réussi à faire libérer Edelgard et à m’enfuir avec elle, en direction du domaine Sanariel.
Après quoi, mon père adoptif m’a confié une dernière mission et, m’a enfin libéré. J’ai pu alors laisser tomber les armes et ma vie d’assassin pour partir demander en mariage ma bien-aimée, Edelgard, qui a immédiatement accepté. Nous nous sommes mariés et avons eu une enfant, Aelys, la personne qui a été la prunelle de mes yeux dès sa naissance. À trois, nous avons vécu une vie épanouie, j’étais contrôleur royal au sein du domaine Sanariel et Aegir et, un mauvais jour, les révolutions éclatèrent. Le domaine de mon Père adoptif ne fut pas épargné et, me sentant toujours redevable pour la vie qu’il m’avait offerte, je me suis rué jusqu’à son manoir, pour m’assurer que tout allait bien pour lui et, après, ce fut le vide.
Maintenant, ce que je vais te raconter pourrait presque paraître horrible, même pour une personne comme moi, et pourtant, tu as dû déjà comprendre que je n’avais pas besoin d’être un vampire pour être un monstre assoiffé de sang.
À mon réveil, j’étais dans une pièce qui m’était alors inconnue. J’observais tout autour de moi et, j’ai tout de suite eu une vision d’horreur… Des instruments de torture, partout. J’ai donc immédiatement tenté de fuir, mais je me suis vite rendu compte que cela était inutile, étant donné que j’étais enchaîné à une chaise dont le bois humide commençait à ronger mes jambes. En me penchant en avant, j’ai découvert un seau rempli de… de doigts, d’oreilles. J’ai immédiatement compris que c’était les miens et alors, j’ai tenté de me débattre, mais c’était complètement inutile.
Après quelques minutes… ou quelques heures, je ne sais plus, impossible de le dire, mon bourreau entra enfin dans la pièce. Il était masqué, possédait une voix métallique et surtout, il avait peur, peur que je ne sois plus. Peut-être cela aurait été mieux pour moi, quand j’y repense… Sa peur fut vidée par du soulagement, lorsqu’il avait vu la chaise bouger, à cause de mes débattements. Je te passe les détails atroces de la suite, la manière dont il aimait se servir de sa tenaille rouillée sur mon corps, la même qui devrait être à tes côtés, en ce moment même. Et même, je vais me passer de te raconter comment il s’y prenait pour me nourrir, mais sache qu’il n’y avait que les parties de mon corps qui étaient comestibles dans la pièce.
Il m’a ensuite laissé pendant plusieurs jours seul, sans me nourrir, afin de pousser mon instinct de nouveau vampire à son paroxysme. En revenant, il était accompagné de deux personnes, elles aussi masquées et, il ne lui fallut pas longtemps pour retirer le voile qui couvrait leur visage. Il s’agissait de ma femme et de ma fille, Edelgard et Aelys. Tu te doutes de la suite… il m’a détaché et m’a laissé seul avec elle. Poussé par la soif de sang, j’ai d’abord mis un violent coup à Edelgard, qui l’a propulsé contre un mur et lui a brisé la colonne vertébrale, l’empêchant de bouger… Seulement, elle pouvait encore me voir… encore nous voir. J’ai ensuite… dévoré ma fille, vivante, sous les yeux de ma femme. Ma fille est morte et, ma femme a supposément succombé de chagrin. Et tout cela pour quoi ? Pour nourrir les plaisirs de ce pervers de bourreau. Il est ensuite revenu en m’applaudissant et m’a maîtrisé pour me forcer à m’asseoir. Il jouait avec mon mentale et, de nouveau, il s’en allait.
À son retour, il enleva enfin son masque et, dévoila son identité. Il s’agissait de Corvus Sanariel, mon père adoptif, celui pour qui j’étais prêt à me battre, à mourir. Il avait décidé de plonger un terrarus dans mon oreille, avant de me laisser de nouveau seul pendant plusieurs jours. Je le suppliais de me tuer, mais il refusait, il continuait son jeu sordide, il continuait de se jouer de moi, sans que je sache ce qu’il allait advenir de moi. C’est là que je me suis évanoui et, que ma mère m’est apparue, en plein rêve, et m’a poussé à me surpasser, à tuer cet homme qui me malmenait depuis bien trop longtemps.
C’est enfin la fin de ce pan de mon histoire, Qwellaana. Il est revenu, une dernière fois, dans le but de me tuer, de me dévorer, de m’arracher ma vie pour prolonger la sienne. Mais, il ne s’attendait pas à ce que je sois capable de briser les liens qui me retenaient prisonnier depuis toutes ces journées et, un combat commença. J’étais capable d’user de la magie du sang, la même que tu as pu voir quelques minutes avant que nous montions sur le bateau depuis lequel j’écris cette lettre. Je parvins à le vaincre, du moins, c’est aujourd’hui ce que je crois, mais je n’en suis plus si sûr. Je ne sais pas s’il est mort, s’il est en vie. Après tout, son corps avait disparu, c’est pour ça que je te mets en garde aujourd’hui. S’il te plaît, fais attention à toi, à cet homme, je le sens, son cœur bat toujours, quelque part.
Une fois l’ennemi vaincu, je suis remonté à l’étage, à l’air libre après plusieurs jours de séquestration et, le manoir était en feu. J’ai lancé ce que je croyais être sa tête vers le peuple et, j’ai déclaré être moi-même Corvus Sanariel, avant d’affranchir les esclaves de mon père adoptif. C’est là qu’elle commença, ma nouvelle vie de Vampire.
Elle n’a rien de palpitant, je n’ai aucune chose à te raconter à son sujet. Je voulais surtout que tu comprennes bien qui je suis et, comment j’en suis arrivé à être… comme je suis. Je pense que nous sommes liés et, c’est bien pour cela que j’ai choisi de me battre pour que tu puisses vivre. Mais, pour que tu le comprennes, il faut que tu te rendes dans le sous-sol de mon… plutôt de ton manoir, à Kyouji. Tu trouveras toutes mes recherches sur ma vie antérieure et donc, tu y trouveras également des réponses.
Rends-toi dans la pièce au fond du couloir, sous le manoir.
J’espère sincèrement que tu parviendras à vivre une vie paisible avec Cyradil, malgré toutes les horreurs de ce monde. J'espère également que, grâce à moi, tu as pu combattre cette phobie qui te rongeait et, que tu seras capable d'éliminer les vampires qui te tourmentent depuis bien trop longtemps maintenant. Prends soin de toi.
- - -
Chère Cyradil,
C’est avec un poids lourd sur le cœur que je prends la plume et, je le sais, ce sera la dernière fois de ma vie. Même si ta magie pourrait me soigner dans l’état actuel des choses, je le refuserais et, je suis certain que tu seras en mesure de comprendre pourquoi. J’aurais aimé passer l’éternité à tes côtés, à échanger des mots et des pensées comme nous l’avons fait par le passé. Il ne m’a jamais été simple de me confier sur mon passé et sur certaines facettes de ma personnalité que j’ai toujours préféré garder pour moi, seulement, avec toi mon amie, c’était différent.
Hélas, mon sort en a décidé autrement et, je vais bientôt rendre mon dernier souffle, à tes côtés je l’espère. Toi, mieux que quiconque, comprendras pourquoi j’ai pris cette décision, pourquoi j’ai décidé de me battre pour que Qwellaana puisse au moins s’en sortir en vie. Ce n’était pas par pur héroïsme, mais bien par rédemption. Quoi qu’il en soit, je ne vais pas t’embêter plus qu’il ne le faut avec les sentiments.
Lorsque tu liras cette lettre, j’aimerais que tu te rendes en direction de mon manoir, à Ikusa. Prends quelques personnes avec toi et, de quoi être capable de transporter des livres. Car oui, je t’offre l’intégralité des ouvrages présents dans la bibliothèque de mon manoir à Ikusa. Quitte à faire, tu peux même prendre ceux de Taisen. J’espère que ce cadeau te permettra d’atteindre ton but, qu’il te permettra de passer le temps. Je ne suis pas en mesure de t’offrir davantage.
Je suis désolé de ne pouvoir passer l’éternité en ta compagnie, mon amie. Prends soin de toi et de celle qui t’est chère, vous méritez de vivre une vie heureuse et épanouie.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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Peu de temps après les funérailles, comme promis Corvus, je décidais de me rendre à Kyougi, dans la demeure du Coeur qui ne l'était plus. Je proposais à ma bien-aimée de m'accompagner, me demandant si elle avait déjà lu sa lettre de son côté. Je gardais la mienne dans ma main, un peu perplexe qu'il m'en ait écrite une, ne pensant pas quelque part, en mériter une. Je me sentais toujours coupable et à la fois,incapable de me renfermer dans ce sentiment. J'allais passer au-dessus de cela, car c'était la moindre des choses,par respect pour le vampire qui m'avait protégé, de profité de chaque instant sans laisser plus de place à ces tracas.
La chaleur s'était bien installée dans cette fin de matinée quand je posais le pied devant la superbe bâtisse qui comme je m'attendais, était aussi belle qu'immense. Avant de gravir les marches qui menaient à une porte tout aussi joliment ouvragée, je me tournais vers Cyradil,ne sachant pas vraiment à quoi m'attendre de l'autre côté. Mon visage n'était plus empreint de tristesse désormais. Les rayons de l'astre du jour éclairèrent si bien ce fait que je paraissais lumineuse,mes dioptases brillant d'une lueur liée aux sentiments que j'avais pour la liche devant moi:
-Tu n'es pas obligée de venir à l'intérieur avec moi. J'imagine que tu dois avoir de nombreuses affaires à régler ici,entre ta forge et ton devoir en tant qu'Esprit.
Je ne lui en voudrais pas du tout,déjà heureuse d'avoir pu faire le chemin ensemble. Capable d'utiliser la magie de l'illusion,je lui pris les mains sans que des regards indiscrets puissent le voir. Une première étape pour dépasser ma timidité, lui adressant un sourire en me demandant si un jour, je parviendrais à faire ces gestes anodins sans vouloir me cacher. J'étais convaincue que oui, juste, je ne pouvais pas effacer en quelques lunes toutes ces années ou j'avais dû me faire toute petite. Puis il fallait avouer que j'avais du mal à réaliser que je comptais pour quelqu'un aussi.
-J'espère que je ne vais pas me perdre là-dedans.
Plaisantais-je,n'étant pas du genre à être déboussolée facilement. En attendant, je gravissais la distance qui me séparait du porche puis j'entrais, sans plus d'hésitation.
***
Comme je m'y attendais,l'intérieur était richement décoré,rien avoir avec sa demeure à Ikusa. Le bâtiment n'avait pas du tout l'air abandonné et reflété une grande noblesse. Mes pas résonnèrent sur le marbre du sol, sans savoir ou me diriger vraiment. Je décidais de ne pas plus m'avancer,ne jugeant pas nécessaire de tout visiter pour ouvrir cette lettre qu'il m'avait demandé de lire ici, chez lui. Je soulevais le rabat en brisant le sceau proprement grâce à ma télékinésie, sortant la feuille qui était à l'intérieur. Il y en avait plusieurs à mon grand étonnement,commençant par poser mes dioptases sur la première.
Il s'adressa à moi de façon familière, sans que cela ne me déplaise, attristée de savoir que s'il n'avait pas survécu,c'était parce qu'il avait voulu partir. Les révélations ne s'arrêtèrent pas là,découvrant son véritable nom,son histoire qu'il avait voulu me raconter en rentrant de notre séjour à Mael. Il l'avait fait par écrit, retraçant son parcours sans détour, sans cacher les atrocités qu'il avait vécues,avant et après avoir commis l'impardonnable.
-Jeritza...
Murmurais-je,mes yeux s'imprégnant de chaque mot qui avait été inscrits, trouvant son écriture particulièrement jolie et raffinée. Pas autant que celle de Cyradil je dirais. Je ne savais pas si c'était l'amour qui me faisait penser cela, haussant des épaules sans m'avouer à moi même que j'étais peut-être pas très objective. Il n'y avait rien de mal à ne pas l'être une fois toutes les dix lunes non ? Là n'était pas la question, me recentrant sur ce début difficile que Jeritza à connu,qui était aux antipodes de tout ce luxe qu'il avait connu ensuite. Plus je parcourais la lettre, plus les atrocités s'étaient accumulées. Un cauchemar qui ne semblait pas avoir de fin:
-Oh non...
Je posais ma main sur ma bouche, interdite en lisant qu'il avait tué sa femme et sa propre fille,qu'il m'avait dit me ressembler. Je m'étais doutée au vu de son comportement qu'il avait enduré de nombreux tourments mais pas commis de tels actes ignobles.De ses propres mains, de leur propre sang. Est-ce pour ça qu'il voulait retrouver les vampires avec moi? Pour se venger de ce qu'il est devenu,de ce Corvus dont il a pris le nom ? Que j'obtienne ou non les explications avec les prochaines lignes,je pouvais entrevoir à quel point sa vie devait être un supplice, ne pouvant qu'effleurer ce qu'il avait vécu, que peu auraient pu endurer sans perdre la tête.
Maltraité, manipulé, torturé et condamner à avoir la mort sur sa conscience des êtres les plus chers à ses yeux à jamais, voilà qui pouvait expliquer son comportement, son envie de se laisser mourir sur le bateau que j'avais défendu. Oui,il n'avait pas été simple avec moi, mais est-ce que la vie l'avait été avec lui ? Cela n'excuser pas tout,juste, donner de la profondeur là où il ne semblait pas y en avoir. Je supposais que Cyradil était déjà au courant de tout ça.
Je relevais mon regard pour faire une pause, quelque chose attirant mes dioptases sur un mur. Je m'en approchais,découvrant plusieurs tableaux dont un représentant il semblerait,de sa femme et sa fille. Je le scrutais longuement, continuant ma lecture, qui reprit dans le présent, levant un sourcil quand il me dit que nous étions en quelque sorte , lié.Il voulait que je regagne son sous-sol de son manoir ou plutôt:
-Mon manoir ?!
Lis-je à haute voix, interloquée. J'avais bien une idée de ce qu'il voulait insinuer mais cela me paraissait tellement improbable que je secouais ma tête, balayant cette possibilité. Puis le fait qu'il parle de sa vie antérieure avait attisé ma curiosité, répondant sans avoir d'interlocuteur,touchée par ces dernières phrases :
-Vous avez un meilleur fond que vous ne le pensez.
Je me dirigeais alors vers l'endroit qu'il m'avait indiqué, sous l'escalier de l'entrée. Là je suivis les instructions, utilisant le cachet de la lettre sur le verrou magique,qui devait répondre à l'empreinte magique de Jeritza. Celle-ci s'ouvrit,entrant dans une première petite pièce puis une autre,menant à des escaliers. Je laissais les portes ouvertes, sait on jamais, faisant apparaitre un oiseau de lumière sur mon épaule pour éclairer les marches que je descendais. J'étais à la fois pressée de découvrir ce sous-sol et un peu craintive, n'ayant aucune idée de ce qui pourrait se trouver là dessous ou,je ne préférais pas y penser.
Codage par Libella sur Graphiorum
Qwellaana discute en 009966
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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Plusieurs jours après les funérailles de Corvus, les deux femmes avaient recouvert suffisamment de force pour gérer ce que le vampire leur avait laissé comme héritage. Entretemps, Cyradil avait lu la lettre qu’il lui avait laissée et avait donc décidé de se rendre à son manoir comme il était convenu. Au-delà des livres dont elle avait hérité, c’était surtout pour accompagner Qwellaana. La mort de Corvus lui avait fait comprendre encore davantage que c’était important de chérir les personnes qui nous étaient chères et l’Esprit se disait qu’elle devait saisir ces moments pour passer le plus de temps avec sa bien-aimée même si elle aurait préféré que cela soit dans d’autres circonstances. Lorsqu’ils arrivèrent au manoir et que Qwellaana commença à lire sa lettre, la liche découvrit qu’elle était au courant de bien des choses qui y étaient écrites puisqu’elle avait longuement discuté avec le vampire sur cette partie de sa vie. Elle posa une main sur l’épaule de la valkyrie, compatissant à sa tristesse. C’était une raison de plus pour rester.
« J’ai fait tout ce chemin jusqu’ici, je ne vais pas repartir maintenant. Mon devoir attendra. D’abord, il faut s’assurer que les dernières volontés de Corvus soient respectées et je n’ai aucune envie que ses possessions ne tombent entre de mauvaises mains. »
Mais Cyradil n’eut pas tellement à s’inquiéter puisque le vampire lui avait visiblement fait don de son manoir. Si cela ravissait beaucoup la liche que la valkyrie eut droit à son propre domaine, elle commençait à entrapercevoir des boutades se former dans son esprit.
« D’accord mais…cela veut dire qu’on devra se contenter d’une relation à longue distance ? On ne se voit déjà pas aussi souvent qu’on le voudrait mais en étant dans deux villes différentes, ce serait carrément ingérable ! Enfin…sauf si un jour on arrive à élaborer des portails de téléportation stables… » ajouta-t-elle avec une pointe de plaisanterie.
En tout cas, Qwellaana le méritait sans doute. Avec un tel patrimoine, même si Cyradil disparaissait, elle serait apaisée de savoir la valkyrie en sécurité financièrement. Suivant la valkyrie jusqu’à l’endroit indiqué, Cyradil se demanda bien ce qu’ils trouveraient là-dessous. La jeune femme priait pour que le vampire n’ait pas caché l’une de ces salles de torture sordides là-dessous et qu’il n’avait pas raconté toutes les horreurs qu’il avait perpétré dans sa lettre à la valkyrie. Le fait qu’il ait involontairement causé la mort de sa femme et de sa fille était déjà assez horrible comme cela. Il y avait également cet être vile qui avait après sa bien-aimée. Quelqu’un qui aurait sans doute l’occasion d’affronter son courroux le temps venu. Et c’était bien le genre d’affaire que la magicienne était désireuse de prendre en main. Si elle avait dédié une partie de sa vie à aider les gens, soigner leurs morts et les extirper aux bras de la mort, une autre s’était consacrée à débarrasser le monde de la vermine qui le pourrissait…
« J’ai fait tout ce chemin jusqu’ici, je ne vais pas repartir maintenant. Mon devoir attendra. D’abord, il faut s’assurer que les dernières volontés de Corvus soient respectées et je n’ai aucune envie que ses possessions ne tombent entre de mauvaises mains. »
Mais Cyradil n’eut pas tellement à s’inquiéter puisque le vampire lui avait visiblement fait don de son manoir. Si cela ravissait beaucoup la liche que la valkyrie eut droit à son propre domaine, elle commençait à entrapercevoir des boutades se former dans son esprit.
« D’accord mais…cela veut dire qu’on devra se contenter d’une relation à longue distance ? On ne se voit déjà pas aussi souvent qu’on le voudrait mais en étant dans deux villes différentes, ce serait carrément ingérable ! Enfin…sauf si un jour on arrive à élaborer des portails de téléportation stables… » ajouta-t-elle avec une pointe de plaisanterie.
En tout cas, Qwellaana le méritait sans doute. Avec un tel patrimoine, même si Cyradil disparaissait, elle serait apaisée de savoir la valkyrie en sécurité financièrement. Suivant la valkyrie jusqu’à l’endroit indiqué, Cyradil se demanda bien ce qu’ils trouveraient là-dessous. La jeune femme priait pour que le vampire n’ait pas caché l’une de ces salles de torture sordides là-dessous et qu’il n’avait pas raconté toutes les horreurs qu’il avait perpétré dans sa lettre à la valkyrie. Le fait qu’il ait involontairement causé la mort de sa femme et de sa fille était déjà assez horrible comme cela. Il y avait également cet être vile qui avait après sa bien-aimée. Quelqu’un qui aurait sans doute l’occasion d’affronter son courroux le temps venu. Et c’était bien le genre d’affaire que la magicienne était désireuse de prendre en main. Si elle avait dédié une partie de sa vie à aider les gens, soigner leurs morts et les extirper aux bras de la mort, une autre s’était consacrée à débarrasser le monde de la vermine qui le pourrissait…
Sentinelle Nocturne
Corvus Sanariel
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Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Le cachet déposé soigneusement par la Valkyrie sur le verrou ouvrit immédiatement la porte sous l’escalier, une ouverture accompagnée d’un bruit sourd, comme si des pierres se déplaçaient. Elle était donc là, la cachette de Corvus. Celle qui scellait ses secrets, des plus sombres aux plus tristes. Les protagonistes, une Valkyrie et une Liche, éclairées par un oisillon de Lumière créé grâce à la magie de Qwellaana, s’avancèrent dans la pénombre. En temps normal, des pièges se seraient certainement activés. Elles pouvaient certainement sentir les dalles s’abaisser quand elles passaient dessus, signe de la potentielle présence d’une activation magique. Le cliquetis qui s’ensuivit, d’ailleurs, en était la preuve. Mais, rien ne se passait.
Effectivement, le fait d’avoir déverrouillé la porte à l’aide du sceau de Corvus avait désactivé l’intégralité des pièges présents dans les souterrains du manoir et ce, jusqu’à ce que cette même magie les réactive, ce qui, avec la mort du propriétaire, était impossible.
Au bout de quelques pas, les voilà arrivés devant trois portes. L’une au fond, l’autre à gauche et, la dernière à droite. Comme indiqué dans la lettre, Qwellaana décida de se rendre derrière la seconde porte et, en compagnie de son amante, elle y découvrit une immense pièce rescellant bon nombre d’ouvrages. Une centaine, peut-être beaucoup plus. Mais aussi, un grand bureau et quelques peintures. Il s’agissait en réalité de la pièce où se rendait Corvus pour laisser sa créativité parler. Tous ces ouvrages, c’était lui qui les avait écrits, tout comme ces tableaux, peints de sa propre main. Mais alors, les prunelles de nos protagonistes se posèrent directement sur le bureau du Vampire, là où il y avait un ouvrage portant un nom écrit en elfique : Vita Antiqua. Qwellaana prit alors les devants en allant directement y lire son contenu, comme indiqué à la fin de la lettre de Corvus.
Il y avait rédigé l’intégralité de ses recherches sur sa vie antérieure car, oui, l’ancien Cœur possédait en réalité une âme réincarnée. La Valkyrie se pencha alors dessus, mais, il semblait manquer des morceaux sur cette histoire, des bouts de pages qui s’étaient comme volatilisés.
Jour 17843 – 15 Avril de l’an -765
Numéro de la recherche : 9459
Je viens ici pour noter tout ce que j’ai retenu de l’étrange rêve que je viens de faire. Alors, par où commencer. J’avais l’impression d’être en possession d’un corps qui n’était pas le mien et de le contrôler, comme si ces souvenirs m’appartenaient. C’était… plutôt déroutant. J’avais une femme, oui, une femme qui m’appelait Charles. Personne ne m’avait jamais appelé comme cela auparavant. Mais, ce n’était pas tout. J’avais également une fille, une petite Valkyrie portant le nom de « Lewel ». Ah, elle était magnifique. Elle possédait des dioptases envoûtantes comme jamais je n’en ai vu auparavant.
Quoi qu’il en soit, je semblais déjà avoir bien vécu et, pourtant, en me voyant dans un miroir, j’étais encore de première jeunesse. Mais, je n’avais pas les traits d’un vampire, j’étais bel et bien humain. Aurais-je pu trouver le moyen de devenir immortelle sans finir mort-vivant ? C’est tout à fait possible et, cela ne m’étonnerait guère de moi, même dans une autre vie.
Bref, dans ce rêve, il y avait le bouclier, l’Égide Étincelant qui semblait être en possession de Lewel. Je ne sais pas vraiment ce qu’il ne faisait là ni comment il a réussi à traverser les âges, mais je suis en mesure d’affirmer que c’est le bouclier que je m’apprête à acquérir, cet après-midi. Je ne sais pas si c’est un signe, mais, honnêtement, cela commence à faire beaucoup. Quoi qu’il en soit, s’il a bel et bien un lien avec une vie antérieure, je ne peux pas me permettre de le garder ici, non. Je vais le dissimuler dans la tombe de Jeritza Hrym. J’y ai récemment fait construire un passage qui mène dans une pièce secrète sous le cimetière, rien de bien fameux.
Je compte le…
Effectivement, le fait d’avoir déverrouillé la porte à l’aide du sceau de Corvus avait désactivé l’intégralité des pièges présents dans les souterrains du manoir et ce, jusqu’à ce que cette même magie les réactive, ce qui, avec la mort du propriétaire, était impossible.
Au bout de quelques pas, les voilà arrivés devant trois portes. L’une au fond, l’autre à gauche et, la dernière à droite. Comme indiqué dans la lettre, Qwellaana décida de se rendre derrière la seconde porte et, en compagnie de son amante, elle y découvrit une immense pièce rescellant bon nombre d’ouvrages. Une centaine, peut-être beaucoup plus. Mais aussi, un grand bureau et quelques peintures. Il s’agissait en réalité de la pièce où se rendait Corvus pour laisser sa créativité parler. Tous ces ouvrages, c’était lui qui les avait écrits, tout comme ces tableaux, peints de sa propre main. Mais alors, les prunelles de nos protagonistes se posèrent directement sur le bureau du Vampire, là où il y avait un ouvrage portant un nom écrit en elfique : Vita Antiqua. Qwellaana prit alors les devants en allant directement y lire son contenu, comme indiqué à la fin de la lettre de Corvus.
Il y avait rédigé l’intégralité de ses recherches sur sa vie antérieure car, oui, l’ancien Cœur possédait en réalité une âme réincarnée. La Valkyrie se pencha alors dessus, mais, il semblait manquer des morceaux sur cette histoire, des bouts de pages qui s’étaient comme volatilisés.
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Jour 17843 – 15 Avril de l’an -765
Numéro de la recherche : 9459
Je viens ici pour noter tout ce que j’ai retenu de l’étrange rêve que je viens de faire. Alors, par où commencer. J’avais l’impression d’être en possession d’un corps qui n’était pas le mien et de le contrôler, comme si ces souvenirs m’appartenaient. C’était… plutôt déroutant. J’avais une femme, oui, une femme qui m’appelait Charles. Personne ne m’avait jamais appelé comme cela auparavant. Mais, ce n’était pas tout. J’avais également une fille, une petite Valkyrie portant le nom de « Lewel ». Ah, elle était magnifique. Elle possédait des dioptases envoûtantes comme jamais je n’en ai vu auparavant.
Quoi qu’il en soit, je semblais déjà avoir bien vécu et, pourtant, en me voyant dans un miroir, j’étais encore de première jeunesse. Mais, je n’avais pas les traits d’un vampire, j’étais bel et bien humain. Aurais-je pu trouver le moyen de devenir immortelle sans finir mort-vivant ? C’est tout à fait possible et, cela ne m’étonnerait guère de moi, même dans une autre vie.
Bref, dans ce rêve, il y avait le bouclier, l’Égide Étincelant qui semblait être en possession de Lewel. Je ne sais pas vraiment ce qu’il ne faisait là ni comment il a réussi à traverser les âges, mais je suis en mesure d’affirmer que c’est le bouclier que je m’apprête à acquérir, cet après-midi. Je ne sais pas si c’est un signe, mais, honnêtement, cela commence à faire beaucoup. Quoi qu’il en soit, s’il a bel et bien un lien avec une vie antérieure, je ne peux pas me permettre de le garder ici, non. Je vais le dissimuler dans la tombe de Jeritza Hrym. J’y ai récemment fait construire un passage qui mène dans une pièce secrète sous le cimetière, rien de bien fameux.
Je compte le…
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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Cyradil avait pris la nouvelle concernant l'acquisition du manoir avec un certain amusement. Au point de faire une petite plaisanterie, bien que j'étais certaine qu'elle y avait une part de vérité sur le fait qu'elle ne souhaitait pas que l'on s'éloigne l'une de l'autre. Cela me toucha bien évidemment, souriant en la regardant un instant, ayant du mal à réaliser qu'un tel endroit allait m'appartenir, si j'en croyais ces écrits. Si c'était bien le cas, il allait falloir effectivement que je me rende ici parfois. Avant que nous nous enfoncions plus dans le secret de ce manoir,je me rapprochais de Cyradil, lui attrapant les mains en laissant la lettre flotter dans l’air à côté de nous:
-Il en est hors de question mon flocon. En attendant qu'une telle avancée voit le jour, je trouverais un moyen de n'être jamais loin de toi. Je déposais un baiser sur sa joue me reculant légèrement-J'y parviendrai,soit en sûre.
Je me détachais d'elle, prête à découvrir à ses côtés ce qui était plus bas. A débuter bientôt cet entraînement que j'avais laissé de côté mais qui à présent, me sera indispensable. Pour ne pas rater un seul instant avec la liche qui avait décidé de rester avec moi plutôt que de rejoindre sa forge. Oui,je comptais apprendre le clonage,qui me paraissait nécessaire,vital maintenant. Car je ne supporterais pas de passer mon temps loin de celle qui partageait ma vie. J'avais déjà de plus en plus de mal à me séparer de ses bras,muselant ce besoin sans jamais lui montrer. Alors imaginer des semaines sans la voir, ce n'était pas envisageable:
-En attendant,découvrons ce que Jeritza cache là dessous. Dis-je pour qu'elle ne s'aperçoit pas que cela me rendait soucieuse rien que de penser au sujet précédent,espérant parvenir à me cloner rapidement:-C'est décidément un vampire plein de mystère.
C'était peu de le dire, marchant avec précaution, préférant passer devant pour assurer la sécurité de la porteuse du bandeau. En voyant qu'après avoir ''déclenché'' certains mécanismes en marchant dessus et que rien ne se produisait,je continuais en avançant d'un pas plus assuré. Je devinais que le sceau que j'avais utilisé auparavant avait désactivé les protections ou les pièges qui, normalement, empêchaient tout intrus de pénétrer cet endroit qui contenait des secrets que le vampire ne souhaitait pas partager.
-Nous ne craignons rien il semblerait.
Dis-je en finissant par tomber sur une pièce ou il y avait trois portes. Mes yeux pétillaient de curiosité, les abaissant vers la lettre qui me demanda de traverser la seconde. Je m'y dirigeais sans plus attendre, l'ouvrant en laissant passer Cyradil après avoir jeté un œil pour m'assurer qu'il n'y avait aucun danger. Une fois à l'intérieur, j'avais pris un instant pour regarder ce qui s'y trouvait, étonnée de voir autant d'ouvrages et des peintures, soulevant un drap en découvrant l'un d'eux. Je le contemplais, relevant ensuite mes yeux sur ce qui trônait sur le bureau.
-Vita Antiqua…
Il n'était point difficile de deviner ce que cela voulait dire, comparé à la raison qui avait poussé le vampire à cacher cet épais ouvrage ici. Je m'assis sur le rebord du bureau, laissant de la place à Cyradil si elle voulait elle aussi lire son contenu. Je le levais avec ma télékinésie , tournant les pages tandis que je croisais mes bras sous ma poitrine. J'avais l'étrange impression qu'il y avait des parties manquantes, lisant avec attention ce que l'ancien Coeur avait écrit de ses propres mains,qui faisait référence à ses rêves:
-L...Lewel…
J'avais caressé du bout de mon index ce prénom, en me sentant étrange juste en le lisant, le prononçant, comme si je le connaissais depuis toujours au fond de moi. Un léger frisson me parcourut, suivit d'un vertige.D'un écho. Je posais ma main sur mon visage en fronçant les sourcils, me rappelant maintenant complètement de ce qui s'était passé le jour ou avec Ersa,nous étions allées chercher des Nordiques en tombant sur une pièce étrange. Je secouais ma tête, un peu confuse que toutes ces informations voulaient se lier d'un coup,faire surgir une vérité d'un autre âge.
Ne sachant quoi penser, je poursuivais la lecture en écartant ma main, un peu perdue,intriguée par l ''Égide Scintillante'', un bouclier que Jeritza avait fait en sorte d'acquérir car il l'avait vu dans ses songes. Étonnement, j'eu cette même envie de retrouver cet objet que la fois ou j'avais découvert ce casque au Nord,n'ayant pu récupérer qu'un morceau après une certaine péripétie. Sauf que là, il faudrait trouver un passage sous des sépultures. Ce qui ne serait pas chose aisée.
-Tu étais au courant qu'il voyait ce genre de chose?
Demandais-je à ma bien-aimée,la fixant de mes dioptases qui devaient être les même que cette valkyrie décrite dans la lettre, sans toutefois parvenir à accepter que j'étais bien rattachée à elle comme Jeritza l'était avec Charles. Je le refusais en quelque sorte,car cela expliquerait pourquoi j'avais été si touché par sa mort, que je m'étais aussi vite attachée à lui. Oui, je repoussais ce fait, celui qu'il aurait pu être mon père dans une autre vie,pour me protéger de cette douleur qui n'était pas totalement la mienne.Je n'arrivais pourtant pas à m'enlever de l'esprit ces mots qu'il m'avait dit non sans me faire de la peine''Vous me faites penser à ma fille''
-Qu'il avait eu..... une vie antérieure ? Qu'est ce que tu sais à ce propos ? Tu as déjà étudié ce genre de phénomène ? C'est potentiellement dangereux d'être...Je n'arrivais pas à le dire ,inquiète juste de l'envisager sans savoir ce que cela impliquerait,reprenant:-Excuse moi de t'assieger de questions comme ça....j'ai du mal à réaliser tout ça...Je fis un geste ample vis-à-vis du manoir,pointant ensuite de mon index le livre que je maintenais à hauteur de nos yeux:- Que possiblement....Je détournais mes doptases pour regarder le creux de ma main. Je n'étais pas complétement dépassée,juste un peu déboussolée,m'étant attendu à beaucoup de chose. Sauf à ça.
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Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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Décidément, Corvus avait vraiment pris toutes les précautions pour garder cet endroit hors de portée des curieux. Attentive, Cyradil, avait bien vite compris que de nombreux pièges avaient été disposés dans la pièce, s’attardant sur les orifices muraux pour essayer d’en saisir le mécanisme. Des dalles au sol permettaient de les activer et la liche s’arrêta en quelques occasions, mue par une certaine curiosité. Puis, elle suivit sa bien-aimée jusqu’au moment où celle-ci s’arrêta devant trois portes. Conformément à ce qu’il y avait écrit dans la lettre, les deux femmes se dirigèrent vers la seconde porte. A l’intérieur, il y avait un nombre impressionnant de livres et un drap que Qwellaana s’empressa de soulever. Dessous, un autre bouquin marqué du titre Vita Antiqua, présumablement relatant du récit de la vie du Cœur. Comme il l’avait indiqué et au fur et à mesure que les pages se tournaient, des déchirures dans le livre indiquait clairement qu’il était incomplet. Quelqu’un avait volontairement soustrait le bouquin de certaines de ses feuilles.
Le récit qu’y était raconté parlait d’une personne ne se sentant pas complètement maitre de ses actes, comme si on l’y avait placé là contre son gré. Ses lignes évoquèrent vaguement quelque chose à la liche qui fut, dans un court instant, prise de souvenirs épisodiques qu’elle croyait avoir perdu. Oui, cela ressemblait très étrangement au processus qu’elle avait elle-même utilisé pour se transformer en liche. Une extraction d’âme de son propre corps pour tromper la mort avant de la réintégrer dans une version plus jeune de ce dernier. Cyradil ne se souvenait pas de tous les détails mais…maintenant qu’elle s’en rappelait, cela lui paraissait vraiment évident. Dans l’instant, Cyradil ne se rendit pas compte que ce regain de souvenir s’accompagna également d’une levée partielle du verrou magique qu’il y avait sur ses pouvoirs. En effet, la prochaine fois que cette dernière fera appel à ses pouvoirs ou qu’elle observerait les tatouages sur son corps, ceux-ci auraient recouvert davantage de surface, signe distinctif de son gain de puissance.
« Non…Corvus ne m’avait jamais expliqué les choses de cette manière. Je savais pour sa femme et sa fille mais pas pour ce sentiment d’habiter dans un autre corps. Je…je pense connaitre les grandes lignes de ce procédé. Parce que…parce que c’est similaire à celui que j’ai utilisé pour devenir une liche. » Avoua-t-elle, encore sous le coup de ses propres révélations.
Et Cyradil n’était pas au bout de ses surprises puisque le reste du récit était tout à fait surprenant. On y apprenait l’identité de celui-ci qui était supposé habiter le corps du vampire. Toutes ces vies entremêlées…il y avait de quoi se perdre là-dedans et il était difficile pour la liche de distinguer le vrai du faux.
« Attends, j’ai besoin de réfléchir. » Dit-elle en réponse au choc de Qwellaana et en allant s’asseoir sur une table poussiéreuse.
En supposant que la datation soit vraie, l’on était sur un récit datant de huit siècles environ. Peu importe ce que sa bien-aimée pensait, il ne pouvait y avoir de relation directe entre Lewel et elle. A moins que la valkyrie aussi possède une âme implantée mais ce serait quand même extrêmement impressionnant. Même pour elle, qui était une magicienne d’exception dans sa précédente vie savait que ce genre de rituels, peu importe les âges (ou du moins ceux dont on avait des sources), n’étaient certainement pas à la portée de tous. Restait l’hypothèse de la mémoire d’une vie oubliée mais encore une fois, compte tenu de la date, Qwellaana n’aurait pas pu survivre aussi longtemps ou alors elle avait avalé un élixir d’immortalité par inadvertance mais depuis le temps, elle l’aurait sans doute su. Peut-être une descendante alors ?
« Je ne sais pas comment c’est possible Qwell. Enfin, si mais l’on parlerait d’une sorte d’héritage spirituel. Tu sais qui est cette Lewel ? Est-ce que Corvus t’a donné plus de précisions à ce sujet ? »
Tout ceci devenait beaucoup trop obscur pour la liche et elle se demandait comment, même après son départ, Corvus arrivait encore à leur cacher des secrets. Sans doute qu’une nuit n’avait pas suffi à raconter près de deux millénaires et demi d’existence. En tout cas, Cyradil ne regrettait pas de s’être embarquée là-dedans. Il valait mieux, pour le bien de tous qu’elle soit la première à découvrir tout cela.
Le récit qu’y était raconté parlait d’une personne ne se sentant pas complètement maitre de ses actes, comme si on l’y avait placé là contre son gré. Ses lignes évoquèrent vaguement quelque chose à la liche qui fut, dans un court instant, prise de souvenirs épisodiques qu’elle croyait avoir perdu. Oui, cela ressemblait très étrangement au processus qu’elle avait elle-même utilisé pour se transformer en liche. Une extraction d’âme de son propre corps pour tromper la mort avant de la réintégrer dans une version plus jeune de ce dernier. Cyradil ne se souvenait pas de tous les détails mais…maintenant qu’elle s’en rappelait, cela lui paraissait vraiment évident. Dans l’instant, Cyradil ne se rendit pas compte que ce regain de souvenir s’accompagna également d’une levée partielle du verrou magique qu’il y avait sur ses pouvoirs. En effet, la prochaine fois que cette dernière fera appel à ses pouvoirs ou qu’elle observerait les tatouages sur son corps, ceux-ci auraient recouvert davantage de surface, signe distinctif de son gain de puissance.
« Non…Corvus ne m’avait jamais expliqué les choses de cette manière. Je savais pour sa femme et sa fille mais pas pour ce sentiment d’habiter dans un autre corps. Je…je pense connaitre les grandes lignes de ce procédé. Parce que…parce que c’est similaire à celui que j’ai utilisé pour devenir une liche. » Avoua-t-elle, encore sous le coup de ses propres révélations.
Et Cyradil n’était pas au bout de ses surprises puisque le reste du récit était tout à fait surprenant. On y apprenait l’identité de celui-ci qui était supposé habiter le corps du vampire. Toutes ces vies entremêlées…il y avait de quoi se perdre là-dedans et il était difficile pour la liche de distinguer le vrai du faux.
« Attends, j’ai besoin de réfléchir. » Dit-elle en réponse au choc de Qwellaana et en allant s’asseoir sur une table poussiéreuse.
En supposant que la datation soit vraie, l’on était sur un récit datant de huit siècles environ. Peu importe ce que sa bien-aimée pensait, il ne pouvait y avoir de relation directe entre Lewel et elle. A moins que la valkyrie aussi possède une âme implantée mais ce serait quand même extrêmement impressionnant. Même pour elle, qui était une magicienne d’exception dans sa précédente vie savait que ce genre de rituels, peu importe les âges (ou du moins ceux dont on avait des sources), n’étaient certainement pas à la portée de tous. Restait l’hypothèse de la mémoire d’une vie oubliée mais encore une fois, compte tenu de la date, Qwellaana n’aurait pas pu survivre aussi longtemps ou alors elle avait avalé un élixir d’immortalité par inadvertance mais depuis le temps, elle l’aurait sans doute su. Peut-être une descendante alors ?
« Je ne sais pas comment c’est possible Qwell. Enfin, si mais l’on parlerait d’une sorte d’héritage spirituel. Tu sais qui est cette Lewel ? Est-ce que Corvus t’a donné plus de précisions à ce sujet ? »
Tout ceci devenait beaucoup trop obscur pour la liche et elle se demandait comment, même après son départ, Corvus arrivait encore à leur cacher des secrets. Sans doute qu’une nuit n’avait pas suffi à raconter près de deux millénaires et demi d’existence. En tout cas, Cyradil ne regrettait pas de s’être embarquée là-dedans. Il valait mieux, pour le bien de tous qu’elle soit la première à découvrir tout cela.
Sentinelle Nocturne
Corvus Sanariel
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Les recherches de nos protagonistes semblaient avancer à grand pas. Cyradil comme Qwellaana avaient bien évidemment de quoi être choquées face à de telles révélations. La vie passée de l’ancien Cœur de l’Empire Reikois. Comme quoi, la réincarnation était peut-être bien réelle, quand bien même dans le cas de Corvus, il ne s’agissait que de simples rêves qu’il reportait à l’écrit, de recherches qu’il faisait au sujet de ces derniers. Alors, peut-être que ces rêves n’en étaient pas ? Peut-être qu’ils étaient simplement d’anciens souvenirs du dénommé Charles qui semblait s’être réincarné dans le corps de Corvus. Peut-être que le Vampire millénaire lui-même se réincarnerait tôt ou tard dans une nouvelle âme… qui peut le savoir, après tout ?
Malheureusement, l’ouvrage que Qwellaana tenait était bien trop vieux, les pages manquantes rendaient les révélations de ce qui y était écrit certainement bien trop compliquées. Alors, nos protagonistes sortirent de la pièce pour se rendre dans celle d’en face. Une grande porte de bois se dressait désormais devant elle. Une porte bien plus imposante et épaisse que la précédente. Pour ce dernier point, c’était simplement devinable, rien qu’en tapant dessus. L’une d’elles enclencha le mécanisme permettant l’ouverture de la porte et alors, une tout autre pièce se présenta à elle.
La chose la plus flagrante se dévoilant aux amantes était sûrement cette immense carte représentant la cité de Kyouji et sa périphérie. Sur cette carte, il y avait plusieurs gribouillages, indiquant des points nommés « point de retrait ». Un lieu était entouré, un lieu situé dans la bordure sud-est de la ville Cosmopolite. Une flèche le pointait avec comme nomination : « Edelgard ; Aelys et Jeritza Hrym ». Il s’agissait sans l’ombre d’un doute du cimetière où étaient enterrées la femme et la fille de Corvus, mais aussi où il aurait dû être enterré. Sa tombe, était-ce celle dont il parlait plus tôt ? Celle révélant un effroyable secret ? Ce n’était pas impossible.
Enfin, sur la bordure est, aux abords de la forêt, était entouré un village. D’après les informations présentes sur la carte, il s’agissait du village d’Arianrhod, le lieu où étaient supposés vivre Charles et sa fille, Lewel. Il y avait également un troisième nom, mais celui-ci semblait rayé, tant qu’il en était imperceptible.
Hormis cette imposante carte, le décor était plutôt chaleureux. Des murs rouges semblant être faits de velours. De nombreuses armes entreposées, ce qui n’était pas étonnant lorsque l’on connaissait la passion première du Cœur. Il y avait également une armure, décrite comme étant celle du Bourreau de Jeritza. Un sombre artéfact témoignant, sans l’ombre d’un doute, de son violent passé.
La dernière fois qu’il fut venu ici était lors de son précédent échange avec Lyra Leezen, la Tovyr en place dans la grande cité cosmopolite. Aux dernières nouvelles, elle serait en proie au poste de Seigneur de Kyouji, ce qui serait une grande nouvelle. Une femme à ce titre ? Corvus n’aura pas eu la chance de voir une telle prouesse de son vivant, espérons que cette femme y parvienne alors.
Malheureusement, l’ouvrage que Qwellaana tenait était bien trop vieux, les pages manquantes rendaient les révélations de ce qui y était écrit certainement bien trop compliquées. Alors, nos protagonistes sortirent de la pièce pour se rendre dans celle d’en face. Une grande porte de bois se dressait désormais devant elle. Une porte bien plus imposante et épaisse que la précédente. Pour ce dernier point, c’était simplement devinable, rien qu’en tapant dessus. L’une d’elles enclencha le mécanisme permettant l’ouverture de la porte et alors, une tout autre pièce se présenta à elle.
La chose la plus flagrante se dévoilant aux amantes était sûrement cette immense carte représentant la cité de Kyouji et sa périphérie. Sur cette carte, il y avait plusieurs gribouillages, indiquant des points nommés « point de retrait ». Un lieu était entouré, un lieu situé dans la bordure sud-est de la ville Cosmopolite. Une flèche le pointait avec comme nomination : « Edelgard ; Aelys et Jeritza Hrym ». Il s’agissait sans l’ombre d’un doute du cimetière où étaient enterrées la femme et la fille de Corvus, mais aussi où il aurait dû être enterré. Sa tombe, était-ce celle dont il parlait plus tôt ? Celle révélant un effroyable secret ? Ce n’était pas impossible.
Enfin, sur la bordure est, aux abords de la forêt, était entouré un village. D’après les informations présentes sur la carte, il s’agissait du village d’Arianrhod, le lieu où étaient supposés vivre Charles et sa fille, Lewel. Il y avait également un troisième nom, mais celui-ci semblait rayé, tant qu’il en était imperceptible.
Hormis cette imposante carte, le décor était plutôt chaleureux. Des murs rouges semblant être faits de velours. De nombreuses armes entreposées, ce qui n’était pas étonnant lorsque l’on connaissait la passion première du Cœur. Il y avait également une armure, décrite comme étant celle du Bourreau de Jeritza. Un sombre artéfact témoignant, sans l’ombre d’un doute, de son violent passé.
La dernière fois qu’il fut venu ici était lors de son précédent échange avec Lyra Leezen, la Tovyr en place dans la grande cité cosmopolite. Aux dernières nouvelles, elle serait en proie au poste de Seigneur de Kyouji, ce qui serait une grande nouvelle. Une femme à ce titre ? Corvus n’aura pas eu la chance de voir une telle prouesse de son vivant, espérons que cette femme y parvienne alors.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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Ainsi donc, Cyradil n'est pas au courant de ce qui était écrit dans le Vita Antiqua. Elle avait l'air même pensive, ailleurs. Ce qui ne manqua pas de m'intriguer,ce qu'elle ajouta d'autant plus. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle fasse le rapprochement avec la méthode qui lui avait permis de devenir une liche. Je ne lui avais jamais posé de question là-dessus, pour des raisons évidentes de sécurité. Cependant, là ,ma curiosité avait pris le dessus.
J'avais commencé à émettre des suppositions en silence, sans vouloir trop m'avancer. Comme par exemple que si elle avait réagi, c'était à cause de cette histoire de vie antérieure, d'âme ou un détail similaire. Oui,j'aurais bien aimé qu'elle me parle de ce qu'elle avait en tête,sans toutefois me résoudre à le lui demander. Je préférais autant que cela vienne d'elle, ne souhaitant pas qu'elle se sente obligée,me contentant juste de dire:
-Ça semble logique que ça t'y fasse penser.
En voyant que je n'étais pas la seule à être déroutée, prenant en compte ce que la porteuse du bandeau m'avait dit, j'eus la sensation que cet épais brouillard de mystère ne serait pas si facile à dissiper. Je la laissais prendre du temps pour réfléchir, repensant à ces symboles que j'avais vu dans cette pièce cachée au milieu d'un dédale de tunnel il y a des lunes de ça, à ce qui s'était produit quand j'avais posé le casque encore intact sur ma tête,qui avait eu l'air d'être fait pour moi.
Je relevais mon regard vers Cyradil qui tenta d'expliquer de quoi il pouvait s'agir. Je n'avais pas eu l'opportunité d'effleurer ce genre de sujet, l'écoutant attentivement,en ouvrant mon esprit autant que possible. Il y avait quelque chose de passionnant dans le peu qu'elle me racontait, ne pouvant m'empêcher de me trouver chanceuse de découvrir tout cela en sa compagnie, de pouvoir profiter de son savoir.Me surprenant à continuer de la caresser d'admiration avec mes dioptases alors qu'elle m'avait posé une question, je braquais mes yeux sur l'ouvrage que j'avais laissé retomber doucement sur le bureau:
-Je n'ai ni entendu parler de cette Lewel,ni d'aucun ''héritage spirituel'' avant aujourd'hui. Dis-je en me recentrant,continuant à être inquiéte en avouant:-Juste....quand j'ai lu ce prénom,ça m'a fait vraiment étrange. Comme si je le connaissais alors que je ne l'avais jamais vu écrit nul part avant ,j'en suis certaine.Aussi.....Je marquais une pause,ne parvenant à décrire,comprendre exactement ce que j'avais ressenti. Je reportais mon attention sur la liche:-Je crois aussi que ça a réveillé un souvenir qui avait été effacé jusqu'à maintenant. Un qui s'est déroulé avant que je te rencontre. Craignant que cela ne nous embrouille plus que ça nous aide,j'ajoutais-Si tu ne vois pas d'inconvénient,je t'en parlerai plus tard, quand j'aurais vérifié quelque chose. Je m'avançais vers elle,lui tendant ma main pour qu'elle l'attrape et descend du bureau,poursuivant:-Il ne m'a absolument rien dit de vive voix. Je ne savais même pas qu'il avait rédigé ces lettres dans le bateau.J'approchais ce que le vampire avait écrit :-Avec un peu de chance, Jeritza nous en dévoilera davantage dans ses prochaines lignes sur ces personnes et cette ....Je redoutais de prononcer ce qui pourrait être synonyme de danger:- ''Vie antérieure''.Sinon,il faudra creuser par nous même.Je n'aurais pas su mieux dire,surtout avec ce qui nous attendait dans l'autre pièce.
En effet, après avoir dépassé l'épaisse porte que j'ouvris avec ma télékinésie,nous avons fait face à une grande représentation de Kyougi. Je m'en étais rapprochée,levant un sourcil en observant ce qui avait été écrit dessus, mémorisant tout dans les moindres détails avec facilité car je faisais moi même des cartes et plans de chaque endroit que je visitais. Un passe temps qui pourrait être utile dans l'avenir, sûre quand dans le nôtre, nous allions devoir nous rendre au cimetière et un endroit qui m'était inconnu.
-Je crois que nous allons devoir vérifier ce qui se trouve dans sa tombe. Je me tournais vers la liche un bref instant,essayant de distinguer ce nom rayé:-Tu es déjà allée dans le village d'Arianrhod ?
Demandais-je en tapotant l'endroit en question sur la carte.Ça me brûle les ailes de m'envoler vers ces destinations tout de suite. Songeais-je,les déployant légèrement avant de les replier complètement. Il me tardait d'en apprendre davantage sur Charles et Lewel, sur cet'' Egide scintillante''. Un enthousiasme que je devais contenir, car la précipitation ne servait à rien,surtout que nous n'avions pas fini de lire ce que l'ancien Coeur avait écrit.J'allais vers l'armure,comprenant à qui elle appartenait en fronçant les sourcils.
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Cyradil Ariesvyra
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Le mystère s’épaississait. Le nom de Lewel semblait lui évoquer quelque chose. Un évènement datant d’avant leur rencontre. Il est vrai qu’à part l’incident où la valkyrie avait été retenue captive aux mains de vampires, Cyradil ne connaissait pas en détail ce que sa bien-aimée avait vécu avant cela. Jusqu’à maintenant, la jeune blonde n’avait pas jugé utile de le lui demander, se disant que la valkyrie dévoilerait sans doute ses secrets en temps et en heure. Pour l’instant, la liche quitta la pièce et suivit Qwellaana dans l’autre, observant ce nouvel environnement. La liche fut attirée par l’armure entreposée, y jetant un coup d’œil d’abord. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre que cette dernière était sans doute l’œuvre d’un grand artisan. Sans doute qu’il fallait l’emporter et voir si elle contenait quelques minerais précieux. Cela pouvait toujours être utile pour sa forge et de futures confections.
Mais la vraie attraction centrale était sans doute cette imposante représentation de la ville de Kyouji. Le niveau de détail était assez impressionnant quoiqu’un peu différent des cartes actuelles. Cyradil fit la supposition qu’il s’agissait sans doute d’une ancienne carte, jugeant par les lits de rivières légèrement déviés par rapport à leur position actuelle ou l’emplacement de certaines localisations. Plusieurs points sur la carte étaient rayés sans que la liche ne sache pourquoi. Un lieu semblait néanmoins être indiqué. Une petite ville où les supposés corps de la famille du Cœur avaient été inhumés. Une bien triste histoire à chaque fois que Cyradil y songeait mais pour l’instant, les deux femmes ne pouvaient rien faire d’autre que suivre ce parcours fléché que Corvus leur avait laissé. Fallait-il considérer révéler ce genre d’informations à qui de droit afin de tenter de lever ce mystère ? A en juger par les précautions que son ami avaient prises pour dissimuler ces informations, il était clair que les deux femmes étaient sans doute les seules à qui tout ceci était destiné. De ce fait, et jusqu’à ce que Cyradil en sache plus, il ne fallait rien révéler. Le fait est que la liche avait déjà entendu parlé de ce village mais...il y avait un problème.
« Oui…mais le problème c’est qu’il est fort probable que celui-ci n’existe plus. » Annonça-t-elle.
En effet, si l’on se référait à la campagne militaire qu’avait mené Tensai, beaucoup de villes avaient été assiégées. Certaines avaient été pillées, détruites voire même vidées de leur population. Le chaos et la désolation qu’avait causé ces guerres de conquête avaient laissé une profonde marque dont certains villages ne se sont jamais relevées. Sans doute trouveraient-elles des vestiges et certainement les tombes recherchées, les soldats n’ayant que faire de défunts morts depuis plusieurs siècles.
« Ce n’est pas très loin d’ici. Une petite heure en vol tout au plus mais j’ignore ce qu’on y trouvera qui tienne encore debout. Sans compter que Corvus était bien déterminé à ne révéler son passé qu’à des personnes bien spécifiques. Au départ, quand je t’ai envoyée chez lui, je l’ai fait simplement parce que je m’attendais à ce qu’il te guérisse de ton trouble mais jamais je ne n’aurais pensé que cela mènerait à un tel développement. Le genre de scénario qui pourrait faire croire qu’il y a bien quelqu’un quelque part qui tire les ficelles. »
Cyradil n’était pas très à l’aise des situations où elle avait l’impression que les évènements échappaient à son contrôle. Cela l’obligeait à agir avec encore davantage de prudence. Qui sait, dans un village poussiéreux comme Arianrhod, qui sait ce que les deux femmes trouveraient. La liche espérait juste qu’elle ne tomberait pas dans un de ces vieux guet-apens aux scénarios très prévisibles où elle réveillerait une entité endormie ou attirerait la convoitise d’une personne qui était, par un heureux hasard, sur la même piste qu’elles…
Mais la vraie attraction centrale était sans doute cette imposante représentation de la ville de Kyouji. Le niveau de détail était assez impressionnant quoiqu’un peu différent des cartes actuelles. Cyradil fit la supposition qu’il s’agissait sans doute d’une ancienne carte, jugeant par les lits de rivières légèrement déviés par rapport à leur position actuelle ou l’emplacement de certaines localisations. Plusieurs points sur la carte étaient rayés sans que la liche ne sache pourquoi. Un lieu semblait néanmoins être indiqué. Une petite ville où les supposés corps de la famille du Cœur avaient été inhumés. Une bien triste histoire à chaque fois que Cyradil y songeait mais pour l’instant, les deux femmes ne pouvaient rien faire d’autre que suivre ce parcours fléché que Corvus leur avait laissé. Fallait-il considérer révéler ce genre d’informations à qui de droit afin de tenter de lever ce mystère ? A en juger par les précautions que son ami avaient prises pour dissimuler ces informations, il était clair que les deux femmes étaient sans doute les seules à qui tout ceci était destiné. De ce fait, et jusqu’à ce que Cyradil en sache plus, il ne fallait rien révéler. Le fait est que la liche avait déjà entendu parlé de ce village mais...il y avait un problème.
« Oui…mais le problème c’est qu’il est fort probable que celui-ci n’existe plus. » Annonça-t-elle.
En effet, si l’on se référait à la campagne militaire qu’avait mené Tensai, beaucoup de villes avaient été assiégées. Certaines avaient été pillées, détruites voire même vidées de leur population. Le chaos et la désolation qu’avait causé ces guerres de conquête avaient laissé une profonde marque dont certains villages ne se sont jamais relevées. Sans doute trouveraient-elles des vestiges et certainement les tombes recherchées, les soldats n’ayant que faire de défunts morts depuis plusieurs siècles.
« Ce n’est pas très loin d’ici. Une petite heure en vol tout au plus mais j’ignore ce qu’on y trouvera qui tienne encore debout. Sans compter que Corvus était bien déterminé à ne révéler son passé qu’à des personnes bien spécifiques. Au départ, quand je t’ai envoyée chez lui, je l’ai fait simplement parce que je m’attendais à ce qu’il te guérisse de ton trouble mais jamais je ne n’aurais pensé que cela mènerait à un tel développement. Le genre de scénario qui pourrait faire croire qu’il y a bien quelqu’un quelque part qui tire les ficelles. »
Cyradil n’était pas très à l’aise des situations où elle avait l’impression que les évènements échappaient à son contrôle. Cela l’obligeait à agir avec encore davantage de prudence. Qui sait, dans un village poussiéreux comme Arianrhod, qui sait ce que les deux femmes trouveraient. La liche espérait juste qu’elle ne tomberait pas dans un de ces vieux guet-apens aux scénarios très prévisibles où elle réveillerait une entité endormie ou attirerait la convoitise d’une personne qui était, par un heureux hasard, sur la même piste qu’elles…
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Corvus Sanariel
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Rang: B
La seconde salle désormais connue de nos protagonistes, il ne manquait plus qu’à aller dans la dernière. Après discussion, elles firent le déplacement, tout en prenant soin de s’emparer de ce qu’elle souhaitait si elle le désirait, puis fermant la porte derrière elle.
La dernière porte était bien plus imposante, bien plus mystérieuse que les deux autres. Le revêtement n’était pas de bois, mais de métal, comme si l’entièreté de la porte était faite de métal. Pourtant, ce n’était pas le cas. Il y avait un trou au centre, légèrement relevé pour être à hauteur d’homme, qui permettait de voir l’intérieur de la pièce. Mais, il semblait avoir été obstrué il y a des années de cela. Au centre, il y avait une tête de dragon dont les yeux semblaient être fait d’une pierre de rathonite, mais sans la moindre lueur s’en échappant.
Qwellaana ouvrit la porte.
Cette dernière grinçait, le bois qui la composait frottant contre le plancher tâché de sang.
L’intérieur était sombre, légèrement éclairé par les torches des couloirs. Pourtant, une lueur se faisait visible.
Deux lueurs écarlates, semblables à des yeux observaient les jeunes femmes qui vinrent de pénétrer dans ce qui avait été autrefois, la salle de torture de Corvus Sanariel, premier du nom.
Une question qui résonna dans l’esprit des protagonistes, simultanément.
Cyradil pouvait le voir, grâce à sa vision perçante, capable de voir à travers les ténèbres. Il y avait un homme enchaîné à une chaise, assis au centre de la pièce. Une longue chevelure blanche tombait en cascade le long de son corps et, terminait sur le sol. Sa bouche avait été cousue, comme si quelqu’un voulait l’empêcher de parler, de dire le moindre mot. Ses prunelles, écarlates, faisant penser à s’y méprendre à celle du Cœur désormais décédé, étaient ancrées sur Cyradil.
L’homme n’était pas nu, il portait des vêtements crasseux et déchirés. Il n’avait pas la possibilité de montrer le moindre sentiment sur ce visage terni par la haine.
Il répéta une nouvelle fois sa question, n’attendant pas vraiment de réponse.
Soudain, les bougies s’allumèrent tout autour de lui, éclairant cette pièce morbide. Un plancher souillé, tâché par le sang. Un sceau contenant des doigts et des orteils découpés, pour la plupart en décomposition. La scène était atroce. La scène était similaire à ce qu’avait vécu l’ami de Cyradil, 2500 ans en arrière.
Bon nombre d’instruments de torture avaient été mis en évidence. Parfois grand, parfois petit, chacun avait une utilité propre et, chacun semblait déjà avoir servi sur l’homme qui était assis au centre de la pièce. Il y avait des traces de lutte visibles tout autour de nos protagonistes, qui devaient certainement hésiter entre pénétrer davantage dans la pièce ou se contenter de regarder et de savoir quoi faire.
Les chaînes attachées à l’individu semblaient être reliées aux quatre coins de la pièce. Des chaînes mélangeant la rouille et le noir. L’homme dont la bouche était cousue ne se débattait pas, il ne se débattait plus depuis fort longtemps.
CENDRES
La dernière porte était bien plus imposante, bien plus mystérieuse que les deux autres. Le revêtement n’était pas de bois, mais de métal, comme si l’entièreté de la porte était faite de métal. Pourtant, ce n’était pas le cas. Il y avait un trou au centre, légèrement relevé pour être à hauteur d’homme, qui permettait de voir l’intérieur de la pièce. Mais, il semblait avoir été obstrué il y a des années de cela. Au centre, il y avait une tête de dragon dont les yeux semblaient être fait d’une pierre de rathonite, mais sans la moindre lueur s’en échappant.
Qwellaana ouvrit la porte.
Cette dernière grinçait, le bois qui la composait frottant contre le plancher tâché de sang.
L’intérieur était sombre, légèrement éclairé par les torches des couloirs. Pourtant, une lueur se faisait visible.
Deux lueurs écarlates, semblables à des yeux observaient les jeunes femmes qui vinrent de pénétrer dans ce qui avait été autrefois, la salle de torture de Corvus Sanariel, premier du nom.
- « Qui êtes-vous ? »
Une question qui résonna dans l’esprit des protagonistes, simultanément.
Cyradil pouvait le voir, grâce à sa vision perçante, capable de voir à travers les ténèbres. Il y avait un homme enchaîné à une chaise, assis au centre de la pièce. Une longue chevelure blanche tombait en cascade le long de son corps et, terminait sur le sol. Sa bouche avait été cousue, comme si quelqu’un voulait l’empêcher de parler, de dire le moindre mot. Ses prunelles, écarlates, faisant penser à s’y méprendre à celle du Cœur désormais décédé, étaient ancrées sur Cyradil.
L’homme n’était pas nu, il portait des vêtements crasseux et déchirés. Il n’avait pas la possibilité de montrer le moindre sentiment sur ce visage terni par la haine.
- « Qui êtes-vous ? »
Il répéta une nouvelle fois sa question, n’attendant pas vraiment de réponse.
Soudain, les bougies s’allumèrent tout autour de lui, éclairant cette pièce morbide. Un plancher souillé, tâché par le sang. Un sceau contenant des doigts et des orteils découpés, pour la plupart en décomposition. La scène était atroce. La scène était similaire à ce qu’avait vécu l’ami de Cyradil, 2500 ans en arrière.
Bon nombre d’instruments de torture avaient été mis en évidence. Parfois grand, parfois petit, chacun avait une utilité propre et, chacun semblait déjà avoir servi sur l’homme qui était assis au centre de la pièce. Il y avait des traces de lutte visibles tout autour de nos protagonistes, qui devaient certainement hésiter entre pénétrer davantage dans la pièce ou se contenter de regarder et de savoir quoi faire.
Les chaînes attachées à l’individu semblaient être reliées aux quatre coins de la pièce. Des chaînes mélangeant la rouille et le noir. L’homme dont la bouche était cousue ne se débattait pas, il ne se débattait plus depuis fort longtemps.
- « Qui êtes-vous ? »
CENDRES
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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La réponse de Cyradil ne m'avait pas ôté tout espoir de retrouver ce lieu qui avait été inscrit sur la carte. Nous allions devoir redoubler d'effort, enfin,si Cyradil voulait bien se joindre à moi pour cette quête. Je ne souhaitais pas l'importuner en l'entrainant dans ces histoires. La dernière fois que j'avais fait cela, la seule aussi, le Coeur avait fini par mourir. D'ou cette appréhension au fond de moi d'être accompagnée,craignant de mettre en péril sa vie,elle qui n'était pas n'importe qui.
La porteuse du bandeau avait raison, ce n'était pas si loin de notre position. Il était aisé d'y aller car il n'y avait pas vraiment d'obstacle,surtout en empruntant la voie des airs. S'il restait la moindre trace d'une ruine d'Arianthod, cela n'échapperait pas à ses cristallins .Ni que Jeritza, à priori, avait tenu à ce que ces informations ne soient divulguées qu'à nous. À Cyradil en réalité, ne m'étant ajoutée à l'équation au dernier moment ,un imprévu dont le vampire avait décidé d'accorder du temps,s'investissant pour une raison qui paraissait moins obscure si j'admettais ce que nous avons appris précédemment:
-Je suis autant surprise que toi qu'on en soit arrivé là. Surtout que nos débuts avaient été...assez compliqués disons. Il n'avait pas été tendre avec moi, c'est certain. C'était peut être ce qu'il m'avait fallu pour faire émerger ma combativité, au lieu de continuer à trembler:-Je pense que ce n'était qu'à toi qu'il voulait révéler tout ça au départ.Ça me paraissait logique, car elle était la seule qui était au courant à l'origine.Je n'étais que la feuille tombée d'un arbre et qui avait suivi un courant d'eau plus bas en se faisant emporter au passage-Dès que nous avions commencé à enquêter à Mael, j'ai remarqué qu'il était devenu très protecteur.Il m'a même comparé à ...sa fille..c'est peut-être pour ça qu'il a décidé de me mettre dans la confidence aussi.
J'avais détourné mes dioptases,gênée de voir que toutes ces informations se recoupent inéluctablement,les posant sur l'armure qui avait l'air d'attirer l'attention de Cyradil en entrant dans la pièce. En tant que forgeronne, il était clair que ces armures et ces armes devaient grandement l'intéresser. S'il s'avérait que tout ceci venait à m'appartenir, je laisserais volontier Cyradil prendre tout ce qu'elle voudra.Une fois que j'aurais remis toutes les lettres à leurs destinataires pour être certaine qu'il n'avait pas légué certains de ses biens présent ici.
-Humm...J'attrapais le bras d'une armure ou il n'y avait aucune annotation dessus, le pliant pour relever sa main au niveau de bas de son casque ,afin de lui donner une pose qui imitait une personne en pleine réflexion:- Il va falloir l'avis d'une experte pour tout ça. Je me demande ou je vais pouvoir trouver une forgeronne. Je lui fis un clin d'oeil avec un léger sourire au lévres:-Et pour l' ''Egide Scintillante'',si nous parvenons à mettre la main dessus.
J'essayais de détendre un peu l'atmosphère étrange qui régnait ici, qui jonglait entre le mystère, le doute et bientôt, l'effroi. Avant de découvrir cela, j'attendis que Cyradil finisse de regarder ce qu'elle désirait, lisant la suite de la lettre qui nous disait sans surprise, d'ouvrir la dernière porte. Sauf que cette fois-ci, il n'y avait eu aucun commentaire. Cela m'interpella, m'avançant avec prudence vers cette porte décorée d'un dragon ornée de pierres sombres.
Avec appréhension,je décidais de jeter un œil à l'intérieur de l'espace prévu à cet effet qui,malheureusement,avait été obstrué. Je finis par ouvrir lentement la porte, dans un bruit aussi sinistre que la vue de ce sol maculé de sang. En relevant mes dioptases, en captant ces lueurs écarlates, instinctivement, j'avais légérement déployé mes ailes sans bloquer la vision de Cyradil.Un geste protecteur né de cette surprise de voir que quelqu'un ou quelque chose était présent au fond,dans l'obscurité. Je les avais replié dans mon dos,non sans garder une certaine inquiétude:
-Qu'est-ce que...
J'avais fait disparaître l'oiseau de lumière qui était resté sur mon épaule jusque là, ne sachant de quelle nature était la chose là bas.Car oui,j'étais dans l'incapacité à déterminer ce qui était accroché à des chaînes,ni d'où provenait cette odeur épouvantable. J'avais bien ma petite idée ,qui fut vite coupée quand une voix pénétra dans mon esprit soudainement, me faisant presque sursauter.
-Tu l'entends toi aussi ?Questionnais-je la liche en la regardant brièvement, préférant fixer celui qui nous transmettait ce message à répétition:-Nous vous voulons aucun mal ,ne...
Mais il continuait,encore et encore à demander en boucle qui nous étions. Je compris pourquoi il n'usait pas de sa propre voix pour communiquer avec nous,lorsque des torches s'allumèrent pour éclairer la pièce. Car il ne le pouvait tout simplement pas,regardant les mutilations à sa bouche et sur tout son être en gardant mon sang froid. Oui,ce spectacle me rappelait en quelque sorte mon intervention dans la prison sous le palais, repensant ensuite à ce que Jeritza avait écrit dans ses premières lettres.
-Se pourrait-il que ce soit...
Murmurais-je en utilisant sans me rendre compte, mon bouclier psychique alors que je n'en avais pas besoin pour empêcher son intrusion dans mon esprit. Je ne parvenais pas totalement à le contrôler car je ne l'avais utilisé qu'une seule fois avant. L'individu continuait de répéter cette même phrase qui ne devait plus avoir aucun sens pour lui. La folie l'avait emporté par tous ces sévices visibles et ceux que je ne préférais pas imaginer. Des tortures qui avaient été commises vraisemblablement par l'ancien Coeur. Les mêmes qu'il avait subit avant de tuer sa femme et sa fille.
-S'il vous plait, arretez, vous allez finir par mourir....
Se consumer tout entier, voyant sur plusieurs parties de son corps visible, sa peau se faire dévorer, disparaître petit à petit tel un parchemin que l'on mettrait sur des braises. Je n'avais jamais vu ce genre de phénomène,supposant que ce qui se déroulait devant nous, était le résultat d'une utilisation extrême de mana, conduisant à utiliser sa propre essence,son propre corps comme combustible pour utiliser sa magie. Ce n'était qu'une hypothèse,me demandant s'il n'était pas déjà trop tard. Je commençais à m'avancer vers lui sans vraiment quoi faire ni comment aider.
Codage par Libella sur Graphiorum
Qwellaana discute en 009966
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