crédits : 144
Info personnage
Race: Fae
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
Question de Sang-Froid
Elerwyn marchait dans les contrées enneigées des Terres du Nord. Il avait quitté Melorn suite à plusieurs informations entendues à la taverne par lui comme par sa sœur. Des rumeurs de brigands et barbares, kidnappant des voyageurs et sévissant dans une des grottes de ces terres, non loin du Grand Nord. Des rumeurs racontent qu’ils vendraient des butins divers au marché noir. De plus, certains voyageurs avaient donné des renseignements sur où se trouver leur camp. Ces informations ne furent pas tombées dans l’oreille d’un sourd.
Bien évidemment, il avait pris son mal en patience avant de se lancer. Préparer ses armes, de quoi manger et boire, ses poisons dont certaines de ses flèches et ses dagues étaient enduites. Il avait des vêtements chauds, une couverture et de quoi allumer un feu, le tout dans un sac. Une fois que tout était prêt, il avait attendu que sa sœur dorme pour partir et ne pas l’inquiéter. Il avait même pris le temps de lui faire un bisou sur le front. Il partit ainsi dans la nuit, fermant la taverne au passage le temps du repos de sa sœur.
Il savait très bien qu’elle allait houspiller lorsqu’il rentrerait, mais il était prêt à l’entendre. Il l’aimait dans ces moments. Il savait que c’était de l’inquiétude et son amour qui passait à travers ça. Sa sœur lui manquait déjà. Mais il voulait retrouver les personnes qui avaient osé leur faire du mal coûte que coûte.
Marchant dans le froid intense de la nuit, Elerwyn avait l’habilité de pouvoir y voir. Bien évidemment, il savait que la décision de marcher dans la nuit était inconsciente, mais peu importe. Il n’était pas parfois le plus rationnel des individus.
Il tenta donc de repérer des traces de pas dans la neige. Utilisant ses sens développés pour repérer le moindre indice, il continua sa marche en direction du Grand Nord. L’horizon était principalement une étendu de blanc obscurcit par la nuit mordante du Nord. Elerwyn senti que ses pas lui demandèrent énormément de ressources. S’enfonçant même parfois dans la neige, il se devait de faire attention pour ne pas finir totalement enseveli, surtout que plus il s’approchait du Grand Nord, plus le froid était mordant et la neige vicieuse.
En effet, certaines zones de neige étaient plus profondes que d’autres, pouvant enfoncer totalement un individu en fonction des zones. Le jeune fae fit ainsi de son mieux à chacun de ses pas, ce qui lui fallu énormément de patiences et de temps. Bien évidemment, ce n’était pas sans conséquence. Cela le fatiguait mentalement et des pulsions violentes traversaient son esprit à certains moments. Cela lui arrivait alors de se baisser et de frapper dans la neige avec ses poings de toutes ses forces et de rire nerveusement. Cependant il savait qu’il devait garder des forces pour détruire ces brigands bout par bout.
Aaaaah. Rien qu’à l’idée, un sourire se dessina sur le visage de Elerwyn. Son corps se réchauffa et son cœur palpita. Il rigola ainsi de plus belle pouvant effrayer le moindre passant, si passant il y avait. C’est alors que l’aurore pointa le bout de son nez. Malheureusement, ce ne fut pas le seul à pointer le bout de son nez. Elerwyn vit à l’horizon, les prémices d’une tempête de neige. Il tourna alors le regard vers les montagnes et vit une grotte. Selon les indications des voyageurs, le camp des barbares ne devrait pas être très loin. Malheureusement, pour pouvoir les éviscérer et soutirer des informations, il fallait survivre à la tempête et donc faire une halte.
Il marcha du mieux qu’il le put jusqu’à la grotte. Une fois arrivé, il utilisa sa capacité de nyctalopie, lui permettant d’observer la grotte et de s’enfoncer le plus possible pour ne pas être proche de la sortie et donc de la tempête lorsqu’elle commencera. Une fois au fond, il mit son corps dos à l’entrée et posa son sac au sol. Il commença à allumer un feu avec le bois sec qu’il avait mis dans son sac, deux silex et un peu de paille. Le feu prit alors et il sorti ensuite de son sac une couverture dans laquelle il se mit le temps de la tempête de neige. Il put sentir ses membres se réchauffer grâce au feu qui faisait de son mieux pour trouver des forces face au froid mordant de ces contrés. Elerwyn fit de son mieux pour le nourrir avec ce qu’il avait et cela fonctionna. Il put enfin se poser contre son sac qu’il calla contre un des murs de la grotte et fixa le feu danser.
- Je me demande si Ellynor est réveillée et ce qu’elle fait ? Est-ce qu’elle a remarqué mon absence ? Ou est ce qu’elle pense que je dors ? Elle me manque tellement…
Des larmes perlèrent sur ses joues qu’il essuya en reniflant légèrement. Puis d’autres pensées survinrent, en multitude.
- Qui te dit que tu les trouveras ? T’as même pas su protéger ta sœur comme il le fallait ! T’es un moins que rien, un incapable.
Elerwyn attrapa alors ses cheveux puis se tapa la tête. Une rage immense monta alors.
- Non, c’est eux le problème. Je vais les étriper et leur faire manger leurs boyaux. Certains je les émasculerais. Oui, c’est bien. Qu’ils hurlent. Que je n’entende plus tout cela dans ma tête !
Elerwyn se recroquevilla sur lui-même, pris dans un tourbillon d’émotions et de pensées le dévorant de l’intérieur. C’est alors qu’il entendit un son vers l’entrée de la grotte. Il prit alors son arc et ses flèches, fixant de son regard turquoise vers l’entrée et en entendant des bruits de pas.
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Message 1
Cette petite excursion au Reike commençait sérieusement à me faire perdre patience. Plus le temps passé, plus je me disais que cette piste était foireuse. Pourquoi ces fumiers serraient partis se planquer si loin de la civilisation. Mais bon, maintenant que j'étais perdu aussi loin au nord, autant vérifier si les informations étaient vraies.
Ces terres étaient inhospitalières, froides, balayées par le vent. Je refermais le col de mon manteau pour que le froid ne s'y engouffre pas. Avançant au rythme de ma monture, une jument noire qui ressortait sur le paysage. Comme son cavalier, mon long manteau noir qui recouvrait mon corps, mes verres rouges toujours sur mes yeux, diminuant l'effet des rayons de cet astre maudit. Heureusement, mes boucles d'oreilles faisaient parfaitement le travail, réduisant la sensation à un léger picotement. Mais bientôt, même ces picotements furent bientôt un mauvais souvenir, les nuages qui avaient rempli le ciel, dissimulant assez ses rayons pour ma peau.
Fola renâcla, comme si elle sentait que quelque chose, mais je voulais avancer à tout prise. Et évidemment, ce fut une erreur, le temps se dégrade à grande vitesse, la visibilité qui diminuait au fur et à mesure que le vent se renforçait. Charriant de plus en plus de neige.
- Putain, c'est bien ma chance.
J'avais repéré une grotte avant que même ma vision ne suffise plus, et j'avais dirigé les pas de la Shire dans sa direction. Mes pensées se tournaient vers mon apprentie, celle que j'avais laissée dans sa famille pour ne pas l'embarquer dans un périple inutile pour elle. Enfin, bref, rapidement, je n'y voyais plus rien à moins d'un mètre et je fus obligé de descendre de selle pour venir guider la jument par les rennes pour finir le chemin menant jusqu'à un abri qui nous protégerons. Même si je n'avais pas de quoi allumer un feu. Je verrais ce que cela donnerait.
Je m'étais stoppé à l'entrée, à un endroit où mon ouïe ne serait pas parasitée par le vent, essayant d'entendre ce qui pouvait m'attendre à l'intérieur. Une voix qui me parut jeune. Je n'avais pas saisi les mots à cause de l'écho et de la tempête. Dans ce que j'avais compris, il parlait d'étriper quelqu'un. Peut-être pourrions-nous nous entraider, où au moins, j'aurais l'opportunité de me nourrir. La faim ne me tiraillait pas encore, mais à l'occasion, pourquoi refuser.
J'avais commencé à entrer dans la grotte, attrapant ma canne qui était restée sur la selle. Reprenant cette démarche qui souvent inspirait la confiance. Un homme boiteux qui tirait son cheval. Un bruit de flèche que l'on secoue.
- Hey, ne tirez pas ! Vous allez pas abattre un pauvre handicapé qui cherche un peu de chaleur pour son cheval.
J'espérais que m'annonçant comme ça ne lui faisais pas tirer sa flèche. Même si je pourrais me défendre et je pense vite venir à bout de ce qui se trouvait un jeune fae. Je m'approchais lentement, ressentant déjà la chaleur du feu me parvenir. Mon sourire aimable s'afficha et je repris, sans mentir comme à mon habitude.
- Qu'est-ce qu'un jeune homme comme vous fait dans le coin ? Il parait qu'il y a des gens mal attentionné dans le coin, cela peut être dangereux.
C'était la vérité, mes cibles n'étaient pas des êtres aux bonnes mœurs et moi non plus.
- Est ce que je peux juste reposer ma jument et ma jambe ?
Et dans une autre de mes habitudes, je sorti l'étui a cigare de ma poche, pour en porter un a mes lèvres. Amenant le briquet d'electrum a porté, quand les deux pierre se séparèrent l'arc alluma le bout du tabac. La fumée a l'odeur de vanille, s’éleva pour se mélanger a celui du feu déjà en place.
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Valefor : Hey, ne tirez pas ! Vous allez pas abattre un pauvre handicapé qui cherche un peu de chaleur pour son cheval.
Un homme apparut alors. Plus grand que Elerwyn et plus massif, il boitait à chacun de ses pas, le tout muni d’une canne. Pour la race humaine, il était clairement un adulte. D’une mâchoire carrée, le jeune fae pu constater qu’il s’agissait d’un bel homme. Malgré tout, ses sens étaient en alertes. Il tourna alors le regard vers le cheval qui illumina légèrement son regard. Il garda malgré tout sa flèche encochée à son arc, mais baissa légèrement ce dernier.
L’homme s’approcha alors, un sourire aimable sur son visage. Il pu observer davantage les traits et la carrure de l’individu qui était une menace pour lui à ce moment précis. Que faisait-il ici ? Elerwyn ne savait pas s’il pourrait le tomber, mais il était prêt à tout pour survivre. Le problème étant qu’ils sont tous les deux dans une grotte, et qu’à l’extérieur se trouve une tempête de neige. Si un combat a lieu, la fuite serait aussi meurtrière. Mais était-il aussi aimable que son sourire ? Avait-il des intentions cachés.
Valefor : Qu'est-ce qu'un jeune homme comme vous fait dans le coin ? Il parait qu'il y a des gens mal attentionné dans le coin, cela peut être dangereux.
Pour Elerwyn, c’était la bonne blague. Il pourrait très bien faire parti du groupe d’individu qu’il recherchait. Heureusement, il avait la capacité de détecter les mensonges.
- Qu’est ce qui me dit que vous n’êtes pas malintentionnés et tout aussi dangereux qu’eux ? demanda-t-il en étant prêt à détecter le moindre mensonge.
Elerwyn était de nature méfiante et avait peu foi en les individus. Pour le moment les seuls choses qu’avaient cet homme pour lui était sa beauté qui bien évidemment plaisait au jeune fae, et son cheval, car malgré son métier de chasseur, il aimait les animaux davantage que les gens. Mais bien sûr, sa sœur était au-delà de tout. Il pensa pendant une seconde à sa sœur mais son attention revint rapidement sur l’homme.
Valefor : Est ce que je peux juste reposer ma jument et ma jambe ?
- Votre jument peut se reposer. Vous et votre jambe j’y réfléchis encore.
Car oui, Elerwyn n’avait pas de pitié même pour un handicapé adulte. Vu sa carrure il savait se battre, c’était évident et cette canne ne réduirait pas sa méfiance. Il en fallait plus pour que le jeune fae puisse relâcher sa garde.
Malgré tout, son raisonnement le poussa à accepter. En effet, un animal choisira de se mettre à l’abri plutôt qu’affronter cette tempête… Donc de quoi serait capable cet homme pour être à l’abri. Cela le surprendrait énormément qu’il sorte sans rien dire dans ce froid violent.
- Très bien… vous pouvez reposer votre jambe, dit-il en montrant le feu d’un mouvement de tête.
L’homme alluma un cigare ayant une odeur de vanille tandis qu’Elerwyn baissa son arc, mais sorti une de ses dagues de son fourreau pour la garder proche de ses mains. Il s’emmitoufla de nouveau dans sa couverture puis fixa le feu tout en ayant chacun de ses sens en alerte vis-à-vis de l’homme. De temps à autre il regarda l'homme du coin de l'œil. Il ne put s'empêcher de regarder le moindre détails, que ce soit son grain de peau, ses mains, ses lèvres avec le cigare, ses cheveux. Il prenait le plus d'informations possible. Il pouvait ainsi savoir à quoi s'attendre potentiellement, jauger le niveau d'attention ou de concentration, mais aussi tenter d'analyser l'expérience de l'individu. Malheureusement, les vêtements empêcher de voir la musculature correctement. De la curiosité vis à vis de la corpulence de l'homme à titre purement personnel en venait à le titiller. Malgré tout, il resta sur ses gardes et concentra son objectif sur ses proies d'origines. Point positif, cette rencontre confirma la présence des barbares. Maintenant, il ne restait qu'à savoir si cet homme faisait parti de ses proies ou non.
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Au départ, le jeune fae ne me répondit pas, comme s'il voulait d'abord vérifier que mes paroles étaient vraies. Et elles l'étaient, j'aurais été seul, j'aurais pu continuer mon chemin, mais pour son bien-être, je ne pouvais pas.
Il m'avait laissé approcher un peu plus, ne prenant presque pas son arc au sérieux. Pendant que je parlais, il me détaillait. Et enfin, il ouvrit la bouche, sa question me fit rire. Et mon médaillon s'était mis à frémir sans que je ne comprenne pourquoi sur ce coup.
- Bonne question. Le fait que je me présente pourrait être un indice. Et je ne pourrais pas dire qui est le véritable danger. Dans cette équation, je ne connais que moi. En ce moment, le danger vient de ton arc.
J'affichais toujours mon sourire, j'avais écarté les bras, et comme à mon habitude, je n'avais pas menti, juste dirigé la vérité. Et quand, je lui avais demandé pour le repas, ça repart me fit rire à nouveau. Ma main se posa sur l'encolure de Fola pour la flatter un peu.
- Tu as du succès ma belle. Profite, réchauffes toi.
Je lui avais laissé un peu de temps, se savait que pousser un homme méfiant ne donnait souvent rien de bon. Et il fut preuve de sympathie en m'autorisant à m'installer près du feu.
- C'est bien aimable, jeune homme.
D'un pas lent, j'avais rejoint le côté opposé du feu, la question sur le gout de son sang m'effleura l'esprit, mais je la repoussai rapidement. Je n'étais pas une bête, et j'essayais de me nourrir sur ceux qui le méritaient. Avant de m'asseoir, j'avais lâché un soupir presque amusé.
- Hmm, un détail. Je suis armé, mais tu devais t'en douter. Je vous les poser entre nous, tu les récupères si tu veux
J'avais ouvert mon manteau pour laisser apparaitre ma paire de ceintures, chacune d'elles portait une épée de taille différente. Dans des gestes lents, j'avais défait les boucles de la première ceinture la tirant et la refermant, je fit de même sur la deuxième, et grâce à ma canne, je pus les éloigner de moi, en preuve de bonne foi. Même si j'en avais réellement besoin. Et enfin, je pus m'installer loin de mes armes, dos au mur. Mon manteau désormais ouvert laissait apparaitre une veste sans manche bleu et une chemise blanche. Je continuais de tirer sur mon cigare.
Un nouveau soupir, cette fois emplit de fumée brisa mes pensées.
- En vrai, tu es là pour eux non ?
J'avais laissé, mes mots planés, retirant mes lunettes aux verres rouges pour fixer les flammes de mon regard bleu.
- Moi oui. Je pense que ce sont qui m'ont pris quelque chose où au moins qu'ils ont des informations. Même si je sais que je ne pourrais pas le retrouver.
Peut-être que balancer ma motivation l'aiderait à avoir confiance, et au pire m'aiderait à connaitre sa motivation, de quoi était fait ce petit chasseur. Est-ce que nous pourrions nous aider la dessus ? Mon regard ne quittait pas les flammes, je n'avais pas besoin de ça, mes autres sens surveillaient les environs, ma main jouait avec le médaillon à tête de hyène qui servait à canaliser mon senseur.
- Foutu tempête.
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Elerwyn avait écouté les mots de l’homme sans réaction précise. Il ne mentait pas, c’était une évidence, malgré tout, la méfiance restait de mise. L’homme s’assit de l’autre côté du feu, permettant ainsi de garder une distance de sécurité.
Valefor : Hmm, un détail. Je suis armé, mais tu devais t'en douter. Je vous les poser entre nous, tu les récupères si tu veux.
L’homme ouvra sa veste ce qui attira l’œil d’Elerwyn. Il y vit alors sa tenue mais également les armes se trouvant en dessous. Il se doutait bien qu’il était armé, bien évidemment. Se promener dans ces terres sans armes seraient de l’inconsciences au vu des bêtes et barbares qui y trainent. L’homme déposa alors ses armes et les poussa avec sa canne. Elerwyn fixa la distance les séparant de cet individu. Malgré tout, le jeune fae ne bougea pas d’un centimètre. Il était méfiant, pour autant, il n'allait pas récupérer les armes. De plus, pour lui, la vigilance était limite une seconde nature.
En effet, son corps avait pris l’habitude d’être sur ses gardes dès que la taverne qu’il tenait avec sa sœur ouvrait ses portes. Quiconque rentrait à l’intérieur était une menace potentielle, tout d’abord de violence, mais aussi d’intérêt sur sa sœur. Il avait donc l’habitude d’agir et se poser tout en gardant ses sens en alerte. Une conséquence de ses traumas passés.
Elerwyn retourna le regard vers les flammes et les contempla. Ces flammes et cette fumée lui rappelaient des souvenirs. C’est alors que l’homme attira de nouveau son regard en brisant le silence.
Valefor : En vrai, tu es là pour eux non ?
L’homme retira ses lunettes, laissant apparaître de magnifiques yeux bleus fixant les flammes avant de renchérir.
Valefor : Moi oui. Je pense que ce sont qui m'ont pris quelque chose où au moins qu'ils ont des informations. Même si je sais que je ne pourrais pas le retrouver.
Il écouta ses mots, le fixant juste du regard, sans bouger un seul autre muscle. Que cherchait-il ? A m’amadouer ? A me tromper ? Voulait-il profiter du jeune fae ? Tant de questions dans son esprit qui l’envahissait, amplifiant son état de méfiance et de vigilance. Un brouhaha vint à naître dans son esprit, entrainant alors la naissance d’une vague d’émotions envahissante. Si l’homme n’avait pas été là, il en aurait profité pour dormir. Quoi que… vu ses nuits, il aurait surement fait un cauchemar qui ont tendance à être pire lorsqu’il s’éloigne de sa sœur. Ce n'était peut être pas plus mal que cette homme soit arrivé, même si cette situation imprévue pouvait le rendre plus instable que ce qu'il l'était déjà. Le jeune fae se décida à prendre la parole malgré tout le chaos intérieur qu’il ressentait.
- Je veux des informations également, quitte à leur arracher , prononça-t-il en fixant l’homme.
Son regard était rempli d’une volonté inébranlable et d’une conviction à toute épreuve. Sa voix en eut même laissé transparaître une émotion tapis dans l’ombre : la rage. Il ne désirait à ce moment-là qu’une chose : être au camp et les mettre en pièce pour leur soutirer toutes les informations possibles.
Il fixa alors l’humain en levant la tête, montrant ainsi une ouverture physique à l’idée potentielle de converser. Cela lui permettrait d’en oublier tout ce qu’il se passait en lui. Bien évidemment, il fallait profiter du moment car le jeune fae pourrait de nouveau finir dans un mutisme fort présent.
Valefor : Foutu tempête.
- Pas de la région ? demanda le fae avec une voix plus distante que précédemment.
Bien évidemment, il se doutait que l'homme n'était pas de la région, mais il le demanda malgré tout.
- Il est vrai qu’elle arrive au mauvais moment. Mais de ce que j’'observe, vous n’avez pas l’air outillé pour le froid de ces terres.
Elerwyn lança à nouveau des branches qu’il tira de son sac pour alimenter le feu. La flamme sembla ravie malgré la tempête qui faisait rage à l’extérieur. Il tira également de son sac une ou deux baies mit en bouche et avala. Il fixa l’homme, se demandant s’il n’en voudrait pas. Mais pourquoi penser ça ? L’homme avait qu’à se débrouiller et s’organiser. C’est alors qu’il pensa à sa sœur. Celle-ci proposerait au moins et le houspillerait également d’en proposer. Un léger sourire à cette pensée se dessina. Elle lui manquait déjà énormément et pourtant, il n’était parti que dans la nuit.
- Est-ce que vous en voulez ? demanda-t-il en montrant des baies.
Oui ! C’est ce que sa sœur aurait fait. Bon, elle aurait surement souri de toutes ses dents mais le jeune fae faisait face à cette situation imprévue et à la violence intérieure qui criait dans tout son corps et tout son esprit. Après, peut être qu'il refusera. Elerwyn avait remarqué que les humains aimaient énormément la viande.
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Message 3
Je m'étais attendu à ce qu'il récupère l'acier qui trainait au sol, mais il n'en fit rien. Mais bon, cela ne lui aurait rien donné. Il ne bougeait pas, je me doutais que c'était plus pour ne pas s'exposer, réagir qu'autre chose. S'il avait eu l'intention de me tuer, il aurait tenté de tirer. Et moi, en théorie, je ne me serais pas présenté.
C'était une situation tendue. Deux inconnus enfermés au même endroit, dans un contexte ou chacun d'eux cherchait un motif pour la violence, mais avec un minimum de civilisation. Comme une vieille habitude, je n'avais pas laissé trainé cette situation. Lâchant des mots lourds d'un ton neutre. Essayant de savoir si on allait mettre le feu aux poudres ou si nous avions moyen de nous attendre. Il ne répondit pas à ma première phrase, j'avais continué donnant une partie de qui m'amenais par ici.
J'avais laissé mes mots planer, ne voulant pas forcer le jeune homme. Chaque seconde qui passait me rapprocher de la fin de cette tempête, de la reprise de ma route, et peut être, de sa survie. Et puis, il lâcha sa motivation, d'une voix frappée par sa conviction. Je souriais à ses mots, il était franc. Peut-être trop. Dans cette situation, avouer cette motivation à un inconnu, cette possibilité d'avoir recours à la violence
- Tu n'as pas peur que cet aveu te mette dans une position dangereuse. Tu as de la chance, ce n'est pas le genre de méthode que je renie. C'est malheureusement une solution qui est trop régulièrement utilisée. Enfin, j'imagine que j'aurais moins de travail si les gens la délaissée.
Ce temps me fatiguait, j'aurais voulu reprendre la route pour en finir de cette histoire. J'avais lâché ce commentaire alors que le fae semblait s'ouvrir un peu. Mon sourire continua de tordre mes lèvres. Mes vêtements ne me paraient pas du grand froid, mais ma condition de mon vivant me permettait de tenir des températures beaucoup moins élevait que la plupart des mortels.
- Non, je suis de République, enfin dernièrement. J'ai trainé un peu partout sinon. Et je reconnais que j'aurais pu prendre une écharpe en plus.
Mon rire s'échappa un instant, avant que je ne reprenne.
- Oh, c'est surtout pour Fola que je m'arrête. Tout seul, j'aurais continué.
Mon regard se déporta vers l'entrée de la grotte, j'apercevais juste les tourbillons blancs qui tournaient à pleine vitesse.
- ça n'aurait pas été ma meilleure idée, mais pas ma pire.
Le jeune fae s'était mis à grignoter des baies pendant que je regardais à nouveau les flammes en tirant sur mon cigare. Cet élément qui avait toujours protégé les hommes, des bêtes, des tendres, des monstres. J'étais passé de celui qui le portait à celui qui le craignait. Sa voix me tira de cette analyse. Je relevais la tête, toujours souriant.
- Non merci. Je ne mange jamais entre les repas.
Outre le fait que je n'avais plus ce genre de besoin, et manger quelque chose avec du jus m'ouvrait plus l'appétit qu'autre chose. J'avais tiré une dernière fois sur mon cigare avant de le jeter dans le feu. Je regardais mes mains, cela faisait partie des moments où une légère douleur se diffusait dans mon squelette, conséquence des expérimentations de ces fumiers. Mes doigts se serrèrent avant que je ne reporte mon regard sur le jeune fae
- Je n'ai pas beaucoup d'info sur eux. À part qu'ils sont nombreux, et un peu plus au nord, et de ton côté ?
Je le détaillais un peu plus, les fae n'avaient jamais eu des carrures de guerrier et cela ne facilite pas à jaugé leur aptitude, contrairement aux hommes où je pouvais le faire plus facilement.
- Tu comptais leur faire face seul ? Tu avais un plan au moins ?
Je lui posait la question, alors que moi aussi, j'y allais seul et sans plan. Peut être avais je trop confiance dans mes capacités.
Ou pas...
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Valefor : Tu n'as pas peur que cet aveu te mette dans une position dangereuse. Tu as de la chance, ce n'est pas le genre de méthode que je renie. C'est malheureusement une solution qui est trop régulièrement utilisée. Enfin, j'imagine que j'aurais moins de travail si les gens la délaissée.
- Pas spécialement, répondit-il en haussant les épaules. Ce n’est pas comme si je n’avais pas l’habitude.
Elerwyn regarda l’humain. Il remarqua que tous deux se jaugeaient mais ne s’étaient pas encore présenter l’un à l’autre. Cependant, le fae n’était pas du genre fort sociable, mais il avait appris malgré tout grâce à son travail à la taverne, bien que certains consommateurs pouvaient finir dans un sale état par ses soins. En tout cas, s’il avait pu partir de la grotte, il l’aurait fait malgré la beauté de l’homme. Mais là, il fallait faire avec. L’homme en face continua ainsi de sourire et enchaina.
Valefor : Non, je suis de République, enfin dernièrement. J'ai trainé un peu partout sinon. Et je reconnais que j'aurais pu prendre une écharpe en plus.
Un voyageur lui aussi il semblerait. Le fae commença à gigoter sur place en entendant les mots de l’hommes. Toutes ses tensions intérieures commençaient à le peser. Dans cette situation, son seul désir était soit de tuer soit de coucher, voir même les deux. Lorsqu’il était comme ça à la taverne, sa sœur le canalisait et si elle ne le pouvait pas pour x raisons, il attrapait le premier homme intéressant ou exaspérant à ses yeux. Souvent il finissait mal par la suite, qu’importe la finalité de l’histoire, dans les bras de sa sœur et puis se stabilisait. Malheureusement, là rien ne pouvait le canaliser hormis lui-même et il tenta de concentrer toutes ses pensées et ses pulsions sur les barbares.
Valefor : Oh, c'est surtout pour Fola que je m'arrête. Tout seul, j'aurais continué.
- Elle s’appelle donc Fola. Depuis quand l’as-tu ? Demanda-t-il en prenant énormément sur lui.
Son regard commença légèrement à s’obscurcir. Il fallait qu’il s’occupe. Malgré tout il tenta de tenir ses pulsions. Il continua de faire de son mieux pour écouter l’homme. Certaines phrases passèrent un peu à la trappe, d’autre au contraire, furent entendu. Il réussit à entendre le refus vis-à-vis des baies. L’homme regarda de nouveau le fae, tandis que la respiration et le rythme cardiaque de ce dernier s’accélérèrent petit à petit de plus en plus.
Valefor : Je n'ai pas beaucoup d'info sur eux. À part qu'ils sont nombreux, et un peu plus au nord, et de ton côté ?
Le fait qu’il posa cette question permis à Elerwyn de se concentrer et se calmer légèrement. Se focaliser sur ses proies lui permit ainsi de reconnecter son esprit sur ses objectifs et calmer alors son chaos intérieur. Petit à petit, sa respiration se stabilisa.
- Ce que je sais, c’est qu’ils ont élu domicile plus précisément dans une grotte. Ils agresseraient les passant pour récupérer autant leur affaires et butins que potentiellement des, comme ils le qualifient, « reliques rares ». Par reliques rares, j’entends des bouts d’individus ou d’animaux, tel que des crocs, des cornes, des yeux… il s’arreta un instant avant de reprendre. Des ailes et bien d’autres pour les revendre aux plus offrants sur les marchés noirs. Je ne connais actuellement ni leur nombre, ni leurs armes. Je sais qu’ils sont également composés de plusieurs races.
Le fae détourna le regard et des douleurs dans son dos se réveillèrent en prononçant le mot « ailes ». Il prit un instant, se mordant l’intérieur des lèvres, se faisant ainsi légèrement saigner pour calmer le tout. Il avala ce sang, puis retourna le regard vers l’homme.
Valefor : Tu comptais leur faire face seul ? Tu avais un plan au moins ?
- Où est le problème de leur faire face seule ? Il semblerait que vous comptiez le faire, sauf si Fola cache bien son jeu ?
Il regarda froidement l’humain puis souffla. L’homme pouvait être un atout de choix, et au pire, un sacrifice pour arriver à ses fins. Mais vu ce qu’il dégageait, il y avait peu de chance qu’il soit un sacrifice mais bel et bien un atout. Au cas où, il pourrait toujours lui planter une flèche empoisonner dans la jambe valide et partir en courant pendant qu’il se fera récupérer par les barbares ? Cela peut être une idée de secours. A voir. Il souffla alors, repensant à sa sœur qui lui ferait une leçon de moral avec un grand sourire sur les lèvres. Il souffla alors, souri et leva les yeux vers l’humain.
- Mon plan était de les éliminer un par un en usant de ce dont je suis bon. Et vous ? Vous aviez un plan ?
Sur le coup, Elerwyn savait ce qu’il pouvait faire en termes d’assassinat. User de ses capacités et de ses charmes pour les descendre les uns après les autres, voir tous en même temps en fonction de la tournure. Il savait maintenant s’enfuir avec beaucoup plus d’agilité et d’habilité et que son physique plaisait énormément. Il pouvait s’en sortir surtout qu’il avait apprit à connaître ces terres glaciales et s’en servir si besoin.
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Toujours ce sourire, cette réaction à ses mots. Il avait l'habitude de se retrouver dans des situations dangereuses. Peut-être qu'il pourrait réellement être utile pour ce qui m'attendait. Nous verrons bien ce qu'il pourra faire au moment venu. Je ne pouvais pas le jauger réellement dans ces conditions, il ne semblait pas à l'aise. Il sembla se tendre au fur et à mesure de là discutions. Mais le sujet de Fola sembla l'aider à se détendre.
- C'est ça, Fola, cela me semblait bien. Je l'ai depuis ma dernière affectation. Cela doit faire six, peut être sept ans qu'elle me suit dans mes galères.
C'était une des seules juments qui n'avait pas tenté de me botter ou de s'enfuir. Cela faisait partie de ma malédiction. La plupart des chevaux, chien au chat me fuyait. Souvent, une simple bourse de fleurs séchées suffisait à fausser leur odorat. Je sentais la nervosité chez celui qui me faisait face, sentant son cœur s'accélérer et je ne pouvais pas passer, à côte de ce détail. Je restais là, sans bouger et faisant semblant de ne pas voir. Cela risquait de ne pas bien se terminer si rien que ma présence le mettais dans cet état, mais le sujet de discussion qui suivit eu l'air de le calmer, comme si l'appel de la violence l'aider à se concentrer. Était-il de confiance où non ? Je verrais bien, j'étais assez sûr de mes capacités pour ne pas prendre la menace au sérieux. Enfin, pas suffisamment pour ne pas la traiter en préventive.
Il me donna les informations qu'il avait réussi à recueillir. Au départ, j'avais perdu mon sourire, ce n'était pas ceux que je cherchais. Je m'étais paumé dans ce coin de merde pour rien. Je n'étais pas chez moi, c'est gens n'intéresser pas le Razhaal, donc ne m'intéressait pas beaucoup plus. Puis il m'expliqua ce qu'était une relique rare pour les bandits du coin.
Un petit effort ? Pour ne pas rendre ce voyage inutile. Pour rendre le monde meilleur, cela m'avait donné envie de rire, pour le plaisir de terroriser des hommes qui se pensaient au-dessus de ça.
Ça. Ça valait la peine. Et je pourrais me nourrir.
Mon sourire avait commencé à naître à cette idée séduisante, puis se déforme.
Le sang sucré des Faes. Du nectar.
J'avais fermé les yeux, inspirant profondément. La parole m'aide à éloigner la soif, qui se réveillait. Demandant son plan, et j'eut l'impression qu'il l'avait mal pris. Même si cela me donnait envie de rire. Ce que je n'avais pas fait, pour le moment.
- Peut-être. Il faut toujours se méfier des apparences.
Je n'en avais pas rajouté plus, le laissant me jauger si cela lui faisait plaisir. Et il changea légèrement d'attitude se mettant à sourire pour la première fois. J'avais hoché la tête à l'énonciation de son plan.
- Plan simple et potentiellement efficace. À peu près le même. Je comptais peut-être aller frapper à leur porte pour aller leur poser des questions.
J'avais laissé échapper mon rire. Ce plan était nul, mais pas loin de la vérité.
- Heureusement, elle a de meilleurs plans que moi.
D'un signe de la main, j'avais désigné Fola.
- Et oui, elle cache bien son jeu. Regarde.
J'avais claqué des doigts et la jument se brouille pour se transformer, en une femme barbare. Cheveux court blanc, yeux gris acier, simplement vêtu d'un pantalon blanc et d'une tunique brune. Elle posa un genou à terre. Pendant ce temps, c'est moi qui avais changé de forme pour prendre celle du fae.
- Je ne suis pas vraiment seul. Mais elle ne sait pas parler.
La réplique de son visage se tordit dans mon sourire.
- Et puis peut-être pouvons nous entendre sur un petit ménage. Je ne pense pas que ces cons soient ceux que je cherche, mais quelque chose me dit que ça peut être intéressant de s'en occuper.
Le sourire que j'affichais se fit légèrement plus cruel, sombre.
- -Qu'en dis-tu ? On se couvre et après, je disparais comme si on s'était jamais vu.?
- Petite info:
- Les transformations en sont que des illusions pour ce tour
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Question de Sang-Froid
Elerwyn ressenti à un moment la sensation qu’il était potentiellement en danger pendant un court instant, mais cela se calma rapidement au fur et à mesure que les deux parlaient des barbares et de leurs intentions.
Valefor : Plan simple et potentiellement efficace. À peu près le même. Je comptais peut-être aller frapper à leur porte pour aller leur poser des questions.
Lorsque l’humain évoqua son plan, ce dernier se mit à rire. Alors un sourire se dessina sur le visage du jeune fae, suivit d’un rire à son tour. Le fae rigola à plein poumons, limite il en eut un fou rire au point d’en avoir les larmes aux yeux. Frapper à leur porte et leur poser des questions. S’en était limite loufoque. Elerwyn ne s’y était pas attendu à un plan pareil et n’avait pas ri comme ça, hormis avec sa sœur, depuis bien longtemps. Il reprit son sérieux de son mieux et écouta l’homme, malgré une envie de pouffer de rire. Malheureusement, ce rire ne dura point lorsque Fola changea d’apparence sous ses yeux. Son visage ne put camoufler sa surprise en voyant une femme apparaître sous ses yeux. Des cheveux blancs et courts, des yeux gris acier, elle était semblable à une barbare qui savait se battre.
Cette surprise entraina un mouvement de recul, se méfiant alors de Fola. Était-ce un cheval ? Était-ce une femme ? Il tourna son regard puis vit alors son reflet. Face à lui, l’humain avait changé d’apparence et avait pris les traits du jeune fae. Son cerveau se stoppa alors en voyant ses traits. Seule une pulsion commença à grandit : l’envie de faire du mal à ce visage qui était le sien.
C’est alors que l’humain, sous les traits du fae, proposa une idée.
Valefor : Qu'en dis-tu ? On se couvre et après, je disparais comme si on s'était jamais vu ?
Elerwyn prit le temps. Son souffle et son rythme cardiaque s’étaient accélérés et le sang tapait dans son crâne. Il se remit alors à mordre l’intérieur de sa bouche, serrant également le manche de sa dague au point que les muscles de sa main fassent mal tellement ils étaient contractés.
Son visage se déforma alors. Un sourire et un regard malsain se dessina. Une lueur naquit dans ce regard. C’était comme si la folie était en train de le ronger de l’intérieur et prendre le dessus. Quel plaisir se serrait de pouvoir se planter soi-même en même temps qu’exterminer ces barbares. Qu’importe le sens, que ce soit lui qui le fasse souffrir ou inversement, il en aurait limite un plaisir jouissif, quitte à aller jusqu’à se tuer.
- Cette idée me va à ravir. Peut être pourrions nous mêler nos deux plans pour les exterminer.
Elerwyn n’était plus méfiant de Fola tellement il était conquis par l’idée de se faire le plus grand mal. Du sang coula légèrement de ses lèvres, ce qu’il ne remarqua pas tellement son esprit était absorbé par l’idée perverse de se détruire.
Il tendit alors son autre main vers l’homme, ne faisant plus attention au feu les séparant. Il était comme hypnotisé à l’idée de se détruire. Quels bienfaits cela pourrait-il lui apporter ? C’est alors que sa main passa dans les flammes, ce qui brula son gant et légèrement sa main. La douleur le ramena alors à la raison, desserrant sa main d’une de ses dagues et ramenant la seconde vers lui. Il observa la brulure et sourit, lorsqu’il vit une goutte de sang tomber sur sa brulure. Il n’avait pas pris conscience du sang qu’il avait en bouche. Il leva alors la tête et essuya le sang de sa bouche.
- Quel est donc cet artifice ? demanda le fae, son sourire plus innocent que précédemment.
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Message 5
Le jeune fae accompagna mon rire, devant ce plan qui ne donnait pas beaucoup de chance de survie, mais le plus d'effet de surprise. Mais son rire ne dura pas longtemps, il disparut complètement au changement d'apparence de Fola et l'inquiéta. Puis se figer en découvrant que j'avais emprunté ses traits. Écoutant ma proposition et prenant le temps s'y réfléchir. L'odeur du sang revenait chatouiller mon odorat, titillant cette faim qui pouvait me faire basculer.
Une ombre s'installa sur son visage. Je devrais me méfier de lui, le but étant de ne pas se retrouver avec un couteau dans le dos. Mais au moins, il accepta ce plan, au moins verbalement. C'est surtout à partir du moment où l'assaut commencerait. Encore une fois, j'avais suffisamment confiance en mes talents pour attendre et m'adaptait plutôt que de forcement tout anticipé.
Il me tendit la main en étant complétement hypnotisé par une idée ce je ne connaissais pas. Une odeur de viande cuite se dégagea dans la grotte. S'il comptait que je mette la main le dedans, il y finirait sûrement avant que je ne la mette. Au moins, cela avait semblé lui remettre les idées en place. Essayant ce liquide qui me nourrissait, et son sourire pris une teinte plus innocente.
J'avais claqué des doigts fous ont disparaître la barbare et ce visage, reprennent mon apparence.
- Ce n'est qu'une illusion, mais je ne pensais que tu t'aimais autant. J'ai d'autres tours dans ma manche.
Je jetais un œil sur Fola qui grattait le sol de son sabot. Je continuais à fumer lentement. Regardant la fumée s'élever lentement. Je m'étais levé, me décalant du feu pour lui tendre la main.
- Tu peux m'appeler Valefor, jusqu'à leur mort.
Je m'étais éloigné du feu, pour jeter un œil à l'extérieur voir si la tempête se calmait.
- Quels sont tes atouts ? Pour nous aider.
J'avais soupiré, me retournant pour lui faire face.
- Je n'étais pas très loin en parlant de frapper à la porte, je n'étais pas très loin. Je pensais arriver et vraiment m'adapter, m'infiltrer et les éliminer, dans la peur et dans le bruit.
Mon sourire se fit cruel, et je soufflais la fumée longuement, posant les mains sur mon ceinturon. Attendant sa réaction, voulant voir s'il arrivait à se concentrer ou partait encore un peu plus dans son déséquilibre.
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Question de Sang-Froid
Elerwyn vit alors le visage de l’homme réapparaitre en un claquement de doigts ce qui calma davantage le jeune fae. Il sourit à l’homme et continua de remarquer la beauté de ses traits. C’est alors qu’il se présenta. Valefor. Tel était son prénom. Il lui tendit la main tout en se présentant.
- Elerwyn, prononça le fae. Elerwyn Wingless.
Il tendit sa main qui avait légèrement brulé. Cette dernière ne l’était plus. Il serra ainsi en retour la main tendue de Valefor. Il senti alors la force qui se trouva dans ses muscles. C’était évident, il était plus que capable de se défendre et d’aider à éradiquer ce camp. Valefor s’éloigna pour regarder la tempête. Il devait vouloir que cette dernière se calme. Elerwyn fixa l’homme. Son état d’instabilité s’était calmé pour le moment. Le fait qu’il reprenne sa forme d’origine avait fait en sorte. Limite, il était encore plus détendu que lorsque l’homme était arrivé. Cela ne l’empêchait pas pour autant d’être sur ses gardes. Rares étaient les moments où il ne l’était pas.
Valefor : Quels sont tes atouts ? Pour nous aider.
Elerwyn entendit alors ces mots et se demanda qu’est ce qu’il pourrait faire pour un peu exposer ses atouts. L’homme se retourna vers lui pour lui faire face et continua à parler en évoquant le plan. Son sourire devint cruel tout en fumant. Malgré son sourire cruel, Elerwyn ne put s’empêcher d’être détendu. Il fixa le feu, jeta du bois sec dans le feu, se leva, regarda de nouveau Valefor et se mit à sourire. C’est alors qu’il disparut.
Le fae était devenu invisible. Il marcha, contourna le feu et s’approcha de Valefor rapidement et silencieusement. C’est alors qu’il réapparut devant l’homme tout en gardant une certaine distance. Il aurait pu pointer une de ses dagues vers Valefor, mais l’envie de lui faire du mal n’était plus présente pour le moment. Cependant, le fait de s’être rapproché entraina de voir d’encore plus près les traits de son visage, sa nuque. Elerwyn ne put s’empêcher de regarder chaque parcelle de peau dénudé. Il senti une chaleur monter dans son corps et son cœur s’accélérer.
Il utilisa alors sa capacité de séduction, tout en regardant droit dans les yeux Valefor et en s’approchant. Il alla pour toucher du bout des doigts son torse lorsqu’il senti que quelque chose n’allait pas. Il senti que l’homme n’avait pas changé d’attitude. Il n’avança alors pas plus sa main et la baissa.
- Bizarre, prononça Elerwyn. D’habitude cela fonctionne.
Il avait toujours son regard turquoise plongé dans le regard bleu de l’humain. Il sourit malgré tout. La chaleur de son corps et le rythme cardiaque se calmèrent suite à cet échec.
- Comme tu peux le constater, j’ai plus d’un tour dans mon sac également. De plus, la tempête ne devrait pas tarder à s’arrêter au vu des nuages et de l’odeur.
Elerwyn avait pris l’habitude de la météo extérieure comme tout bon chasseur qui se respecte. La traque allait bientôt reprendre et le sang couler à flot. Il sentait qu’il avait un allié de taille et espérait ainsi pouvoir soutirer les informations qui l’intéressait.
Il s’éloigna de l’entrée et de Valefor avant de s’assoir de nouveau à l’endroit où il était. Il prit son sac et rangea sa couverture et son sac de baies. Il laissa quelques baies au fond de la grotte, pour remercier la nature de cet abri et offrir à une autre vie de quoi trouver refuge ici. Il remercia les astres et referma son sac. Il se tourna alors vers Valefor et le fixa de nouveau. Elerwyn était prêt au départ et n’attendait qu’une chose, la fin de la tempête qui ne saurait tarder.
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Message 6
Le fae se présenta en réponse, me tendant une mai qui ne sentait plus la chair brûlée. J'essaierais de me souvenir de son nom. Je le sentais essayer de me jauger à chaque regard, à ce contact. Sans vraiment savoir si cela n'était que pour l'épreuve qui nous attendait, cette instabilité ne m'aidant pas.
A ma question sur ses talents, il opta pour une démonstration. Disparaissant, mes yeux continuait de fixer son ancienne place, alors que mon ouïe suivait difficilement ses pas. Il était doué, je ne pouvais pas lui retirer. Son corps réapparut devant moi, assez proche pour être menaçant s'il l'aurait voulu. Mais il n'avait rien fait. Heureusement, pour l'un d'entre nous.
Quelque chose effleura mon esprit, une sensation chaude à la recherche d'une faille, pas pour y planter ses griffes comme lors d'une attaque, mais pour y insuffler une caresse. De la séduction. Malheureusement pour le jeune homme, mon esprit n'était plus en état pour ce genre de jeu. Il avança la main et j'étais resté immobile, il s'était stoppé avant de me toucher. Il ne fonçait pas tête baissée dans son action, connaissant les limites de son sort. Je n'avais pas bougé, juste mon sourire qui s'était agrandi.
- Oui tu as plus d'un tour dans ton sac, j'en conviens, dommage, cela ne marche pas sur les lycans.
Mon regard passa sur l'entrée de la grotte, si la tempête se calmait, se serrait un bon point, aller calmer l'appel du sang.
- Tant mieux, moins elle durera, plus nous nous rapprochons d'eux.
Elerwyn fit volte-face pour retourner au fond de la grotte, ranger ses affaires pour repartir. J'avais rejoint Fola de ma démarche bancale. Flattant ses côtés
- On retourne chez nous après, fini de cette chasse aux fantômes pour le moment.
J'avais fini par délaisser la jument pour aller récupérer mes armes, prenant d'abord la noire et son épée courte, presqu'aussi fine qu'une rapière. Puis la ceinture bleue portant l'épée la plus longue, copie de style de la première. Je savais que certains donnée des noms à leurs armes. J'aurais pu aussi, ombre et mort, perte et fracas où une autre ânerie dans ce genre, mais elles n'étaient que des outils pour mon métier. Et pas ce que je considérais comme mon arme de prédilections. Cette arme, je la cachais précieusement, ce que personne ne pouvait voir avant l'action.
Une fois mes épées retournées à mon flanc, je pouvais reprendre cette canne simple. Un os long, à la tête taillé au couteau. Quelque chose de simple, mais l'on pouvait presque se demander d'ou venait cet os. J'avais tiré une dernière bouffée de mon cigare avant de jeter la fin dans le feu. Chacun se préparait au départ, mes lunettes retrouvèrent leur place sur mon nez, dissimulant à nouveaux mes yeux.
- Dès que c'est fini, on y va. Je te laisse me guider jusque-là bas. Si tu veux poser des questions, le mieux serait que tu trouves le chef. Mais je te préviens. Ce ne sera pas beau à voir. On est d'accord ?
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Question de Sang-Froid
Il était donc un lycan ? Cela était intéressant à entendre dans l’esprit du fae. Il observa encore Valefor et son comportement avec Fola. Il semblait doux avec cette dernière. Que chassait-il au juste ? Que cherchait-il ? La curiosité digne d’un fae commença à naître chez Elerwyn. Curieux, joueur, taquin, plein de malices, c’était les caractéristiques de son village natal.
Valefor : Dès que c'est fini, on y va. Je te laisse me guider jusque-là bas. Si tu veux poser des questions, le mieux serait que tu trouves le chef. Mais je te préviens. Ce ne sera pas beau à voir. On est d'accord ?
D’accord ? D’accord ? Elerwyn était tout ce qu’il y a de plus d’accord à cette idée. Son cœur s’était mis à battre la chamade. Il sentit la chaleur monter dans tout son corps et une excitation le prendre dans chaque parcelle de son corps. Un sourire innocent se dessina alors sur son visage tandis que la tempête de neige commença à se calmer.
- Bien sûr que je suis d’accord.
Il souriait d’une innocence semblable à celle d’un enfant. Il ne désirait que cela, le sang, le chaos, la destruction. Cela lui fera oublier et au pire, il y passera. Quoi que… Ellynor serait triste, il ne peut lui infliger cette perte. Il devait survivre pour elle. Survivre pour les retrouver et les détruire.
Il remit son sac sur le dos et son carquois rempli de flèche. Il remit sa capuche sur la tête, ses dagues dans leurs fourreaux et prit en main son arc. Il s’approcha de Valefor et Fola, tout en gardant une certaine distance et sourit à la jument rempli d’une douceur naturelle et profonde. Il tourna son regard vers Valefor puis vers la tempête se calmant au fur et à mesure. La curiosité monta et il ne put alors s’empêcher de le questionner tout en continuant de fixer l’extérieur en même temps que le feu commença à s’éteindre petit à petit.
- Une chasse aux fantômes donc ? Quel genre de fantômes ? Peut-être pourrais-je te renseigner.
Il se mit alors à neiger normalement. Elerwyn savait que même cette neige ne durerait pas. Il tourna alors la tête vers Valefor et rajouta.
- Je tiens une taverne pour les voyageurs de tous horizons. Peut-être j’ai des renseignements pour toi, même si c’est surtout ma sœur qui sera la meilleure à pouvoir le faire.
Était-ce un élan de bonté ? Ou sa curiosité qui chercha à manipuler l’homme ? Peut être un peu des deux. Et puis, cela faisait de la pub pour leur taverne à sa soeur et lui. Haaa, le fait de citer Ellynor et de penser à elle le fit sourire davantage. Qu’est ce qu’elle lui manquait. Il avait hâte de la retrouver, qu’importe son humeur.
- Nous pouvons y aller, la neige devrait bientôt cesser.
En effet, le ciel était en partie nuageux, mais à l’horizon, le bleu du ciel pouvait se faire voir.
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Message 7
J'avais posé mes conditions, que ce ne serait pas beau, cela ne pouvais pas l'être. Des gens comme eux ne méritaient pas une mort douce, mais de connaître ce que c'était d'affronter la peur. Et ça, c'était mon boulot de leur faire ressentir. Il accepta et j'espérais surtout qu'il ne change pas d'avis. Bien que cela ne changerait rien tant qu'il ne s'interposait pas. Sinon cela ferait une victime de plus, que dire s'autre.
Son expression était en complet décalage avec ce qui allait arriver. Cela m'aidait à jauger son instabilité. L'appel de la violence le calmait. Nous nous étions réequiper en attendant que la tempête disparaisse. Je m'étais placé à côté de Fola par habitude. Regardant la neige qui se calmait annonçant la reprise de notre chasse. Le fae essaya d'ailleurs de se renseigner sur cette chasse. Cela me tira un sourire.
- Peut-être, ce sont des fantômes parce qu'ils ne laissent aucune trace. Ce ne sont que des vampires qui m'ont volé quelque chose. Je ne pourrais pas le récupérer, mais je cherche juste ma vengeance.
Mon regard resta concentrer sur la neige qui tombait, sans regarder le jeune fae.
- Ce voyage ici ne me sert à rien. C'était la seule piste que j'ai et il faut que je retourne en République. Je reviendrais peut-être dans cette terre froide. On verra de quoi de main est fait.
Le jeune annonça la fin de la tempête et peu de temps après, la situation s'améliora pour nous laisser le champ libre. J'avais emmené Fola jusqu'à l'extérieur, avant de monter en selle pour "reposer "ma jambe.
- On te suit.
J'avais suivi le chasseur dans la neige, l'environnement était calme, aucun bruit d'animaux ne venait perturber notre avancée. Je restais silencieux, le calme avant la tempête, mon esprit se concentrait avant de se déchaîner. Nous étions arrivés près de la grotte. J'avais trouvé un coin pour laisser ma monture à l'abri. J'avais retiré mon manteau, ne gardant que mon gilet gris et ma chemise blanche. Même ma canne se retrouva attachée à ma selle.
J'avais étiré ma nuque en faisant une rotation de la tête, avançant ensuite sans boiter, une démarche plus féline. Mon regard se tourna sur le fae.
- Je peux aussi me rendre invisible. Choisis ta voie. À partir du moment où la violence commence, j'interviens.
Mes mains se posèrent sur ma ceinture, me rendant invisible et me préparant a le suivre.
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Question de Sang-Froid
Valefor n’avait pas réellement répondu à sa question. Des fantômes avait-il répondu. Mais cela manquait de détails. Il ne pourrait pas le renseigner sans plus d’informations et plus de précisions. Enfin, cela lui appartenait. Elerwyn ne chercha donc pas davantage d’informations de sa part. S’il tenait à réellement répondre, il le ferait. Malgré tout, l’humain avait souri.
Le jeune fae retrouva son sérieux et la neige s’arrêta de tomber. Ils purent ainsi reprendre leur route comme si de rien était. Ils avancèrent dans la neige, tandis que le chasseur montra la voie. Ils arrivèrent assez rapidement à la fameuse grotte.
Elerwyn posa son sac, ne gardant que son arc, son carquois sur son dos et ses dagues au niveaux des hanches. Il observa Valefor. Ce dernier mis en sureté sa jument et se mit à marcher… normalement. Il simulait donc son boitement. Etrangement, le fae ne fut pas surpris. Il ne s’en souciait guère. Il observa, simplement, sans jugement.
C’est alors que Valefor se rendit invisible et que la chasse, ou plutôt le massacre put commencer. Il marcha, voyant dans l’obscurité de la grotte sans besoin de lumière. Il ne sorti pas de suite ses armes, juste il continua de marcher, suivi par l’homme invisible. La grotte était immense. Il était logique que de vulgaires barbares vivent ici. Il avança, se fondant dans l’ombre d’un pas fluide et léger. Son poids et son entrainement d’assassin aidaient fortement à sa discrétion. Le jeune fae pouvait entendre grâce à ses sens développés des voix. Il savait quel chemin prendre lorsqu’il y avait une bifurcation.
Il marcha, tranquillement et simplement, puis se mit derrière un gros rocher. Là, une immense voute rocheuse hébergée les barbares. Le fae put observer différentes tentes en cuir et de la fumée. Les barbares rigolaient et se reposaient. La tempête avait fait en sorte qu’ils ne puissent partir et aller à leurs occupations. Certains par contre étaient en train de travailler. Elerwyn ne savait pas s’il y avait des prisonniers ou non. Dans tous les cas, ils étaient nombreux. Deux hommes gardaient l’entrée de ce camp, non loin du rocher où il se trouvait.
Il ferma alors les yeux, respira et pensa à sa sœur. Il devait rentrer pour elle, il le devait. Il se tourna, sourit vers le vide pour sourire à Valefor et avança, lançant sa capacité de séduction. Il s’approcha alors des gardes.
- Excusez-moi messieurs, chuchota-t-il
Les deux hommes se retournèrent et furent alors pris sous son charme avec facilité. Ils s’approchèrent comme subjugué.
- Je me suis perdu, pouvez-vous m’aider ? Je n’ai pas mangé et la tempête m’a complètement frigorifié.
Les deux gardes se trouvaient à ce moment là proche du fae qui leur souriait avec un regard rempli de désir. Ils étaient grand, musclé mais d’une laideur digne de barbares amochés ne prenant pas soin d'eux.
- Pensez-vous qu’il y aurait moyen de me réchauffer ?
Les deux barbares se regardèrent et rigolèrent.
- Bien sûr, on va se faire un plaisir de te réchauffer.
L’un d’eux s’approcha encore plus prêt, tandis que Elerwyn sourit. Son visage de porcelaine aux traits fins faisait comme à son habitude plein succès. Homme ou femme ? Ils ne le savaient pas encore. C’est alors que l’un d’eux posa son arme et commença à s’approcher tout en commençant à défaire son pantalon. Elerwyn s’approcha, de lui et le tira vers le second garde qui était plus timide malgré tout. C’est alors que brusquement, le fae sorti un de ses dague et la planta dans la gorge du barbare qui avait gardé sa main, avant de se tourner et de planter sa seconde dague dans la tête, en faisant attention de passer en dessous du menton pour éviter les os du crane. Les deux n’eurent pas le temps ni la possibilité de crier ou de réaliser cette action. Elerwyn rattrapa les corps qui pesaient leur poids et fit de son mieux pour les poser au sol le plus silencieusement possible. Du sang sur le visage, le carnage pouvait commencer.
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