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  • Jeu 17 Oct - 13:34
    Kyouji, an 3

    L’homme de Liberty pressait le pas dans les rues sinueuses de Kyouji. Régulièrement, il jetant des regards méfiants autour de lui. Chaque croisement, chaque ruelle, lui rappelait ce qu’il avait tenté d’oublier. Ses bottes impeccablement cirées martelaient les pavés irréguliers, un écho sourd qui, étrangement, semblait résonner dans sa tête plus qu’autour de lui. Son garde du corps, un colosse d’une stature intimidante, le suivait de près, mais même cette montagne de muscles ne suffisait pas à apaiser son malaise.

    Revenir ici, après cette tentative d’assassinat trois ans plus tôt, relevait presque de la folie. Certes, le pouvoir royaliste avait été balayé, et l’empire de Ryssen, solidement installé. Les fauteurs de troubles d’autrefois s’étaient soit exilés, soit fondus dans l’anonymat. Mais Didier savait que Kyouji avait ses propres fantômes, et qu’un homme comme lui, marchand et opportuniste, avait laissé des traces. La cité, toujours en ruines par endroits, grouillait d'une vie fiévreuse, mais dans les interstices de cette agitation, il percevait encore le souffle des menaces passées. Un souffle qui portait le nom du demi-Drakyn qui avait failli le tuer.

    Il passa près d’un marché improvisé, où les étals débordaient de fruits exotiques et d’épices aux couleurs vives. L'odeur du curcuma et du piment masquait à peine celle, plus âcre, de la sueur et de la poussière. Didier fronça les sourcils, accablé par la chaleur et l’humidité. La présence du Drakyn rôdait toujours dans son esprit, une ombre lourde, persistante. Cet homme, ou plutôt cette créature, l'avait traqué, et il avait fallu une chance insolente pour qu'il échappe à la mort.

    *Il est parti, on me l’a dit.*

    Se répétait-il en boucle, comme une litanie inutile. Mais même cette certitude ne parvenait pas à effacer la peur, celle qui vous saisit aux tripes et ne vous lâche plus. Après tout, les hommes mentent, et l’or peut racheter bien des serments. Le Drakyn pouvait très bien être caché dans l’ombre d’une échoppe, ou derrière l’un de ces masques d’argile que les marchands de Kyouji vendaient aux touristes naïfs. Un frisson lui parcourut l'échine, sans rapport avec la brise tiède qui tentait de percer l’épaisseur étouffante de l’air.

    Leur rendez-vous avec l’un des hommes de Caravage s’était pourtant bien déroulé. Les détails de la transaction avaient été réglés rapidement, avec une froide efficacité. Didier n’avait posé aucune question. Quand les marchandises à échanger comprennent des clochettes de la mort et d’autres réjouissances du même genre, mieux vaut garder les yeux fermés et la bouche close. Mais cette fois, cela lui laissait un goût amer. Non pas pour des questions de morale, qu'il avait depuis longtemps troquée contre le pragmatisme le plus absolu, mais parce que cette transaction en particulier sentait trop la mort. Ce Caravage, un nom soufflé à voix basse dans les cercles les plus obscurs de la pègre locale, restait pour Didier un mystère, un risque impossible à mesurer.

    Son homme de main, un colosse au visage indéchiffrable, marchait à ses côtés sans mot dire. Lui non plus n’inspirait pas vraiment la confiance. Sûrement payé par Caravage ou l’un de ses lieutenants pour servir de témoin autant que de protection. Après tout, dans cette ville, chaque homme semblait jouer un double rôle. Et même ses bottes, aussi impeccables soient-elles, semblaient moins fiables aujourd'hui, comme si leurs semelles pouvaient à tout moment le trahir et glisser dans le piège que pouvait être cette maudite cité.

    Alors qu’ils remontaient une rue bordée de vitrines, exhibant leurs joyaux et babioles éclatantes, Didier ralentit. Un bref éclat d’intérêt traversa son regard lorsqu’il reconnut l’enseigne d’un cordonnier renommé, spécialiste des créations en cuir fin, dont les bottes étaient prisées pour leurs finitions impeccables. Cela faisait un moment qu’il n’avait pas pris le temps de se préoccuper de ce genre de détails, aujourd’hui, peut-être, serait-ce le bon moment.

    Mais son esprit, malgré l’envie de s’attarder, restait fixé sur un autre objectif : Trouver quelque chose pour sa mère. Feignant l’indifférence, ses yeux glissait sur la boutique de bijoux d’à côté comme un simple observateur passant d’un étal à l’autre, mais déjà, il évaluait la qualité des parures, broches et autres bijoux en vitrine. Didier fit alors une pause.

    « Attends ici. »

    Avait lâché Didier d’un ton sec à son colosse de garde du corps avant que ses bottes impeccables ne foulent le seuil de la bijouterie. À l’intérieur, l’odeur légère du bois verni et de l’encens embaumait la boutique ou étaient rangés les bijoux avec minutie le changeait du tumulte extérieur. Ce parfum d’élégance et de calme contrastait brutalement avec l’agitation de ses pensées, mais il se força à se concentrer. Une broche, voilà pourquoi il était là. Un cadeau pour, Hirmgard, sa mère, un geste pour le maintenir du bon côté des bonnes grâces familiales – et, accessoirement, entretenir cette image parfaite de fils dévoué.

    Le bijoutier, un homme maigre et voûté, le salua d’un hochement de tête avant de l’inviter à observer les vitrines. Didier balaya rapidement les colliers, pendentifs et autres bijoux d’un œil expert. Rien de trop voyant, bien sûr – il fallait de la sobriété, un raffinement discret. Et, par la même occasion, un cadeau suffisamment coûteux pour qu’elle comprenne qu’il faisait toujours l’effort, même lorsqu’il naviguait entre des affaires bien plus dangereuses.

    Le républicain avait porté son choix sur un modèle finement ciselé d’une rose des vents, en argent, orné d’une petite émeraude parfaitement taillée. Didier était sur le point d’appeler le vendeur lorsque la porte de la boutique s’ouvrit. Par réflexe, il tourna légèrement la tête, pensant que son homme de main venait le chercher. Mais au lieu de la brute à laquelle il s’attendait, le marchand vit une femme et, immédiatement, l’atmosphère dans la boutique sembla changer, comme si l’air lui-même s’était tendu.

    Vêtue d’une longue cape noire, elle avançait avec la grâce d’un félin qui connaît son terrain. Ses yeux perçaient l’espace, évaluant les lieux d’un coup d'œil. Didier sentit une tension électrique le gagner, imperceptible à l’extérieur, mais bien présente en lui. Elle n’était pas une cliente ordinaire, il le devina d’un simple coup d’œil. Se détachant de l’énigmatique inconnue, Didier fit un signe au vendeur qu’il avait trouvé ce qu’il cherchait...
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  • Ven 18 Oct - 17:40
    Retour à Kyouji
    Kyouji - An 3 :


    Voilà longtemps que Athéris ne s’était pas rendu à Kyouji, cette ville qui jouit d’une position géographique des plus confortables, comportant une richesse faunique et florale particulièrement importante, caractéristique qui plaît bien à Atheris. En effet, selon elle, la diversité est un atout important dont une ville peut jouir. Kyouji remplit d’autant plus cette caractéristique quand on regarde la population : celle-ci est très variée et offre ainsi une approche culturelle très diversifiée. Mais la caractéristique qui attirait vraiment la démone dans cette ville importante était le commerce particulièrement varié et développé. En effet, la multiplicité des transactions économiques et la richesse font briller la ville et font donc d’elle un lieu incontournable pour Athéris. Là où se font les échanges, là où les bourses pleines passent de mains en mains, et là où les réseaux sont des plus importants : là est l’endroit rêvé de la démone pour étendre sa propre influence.

    Athéris arriva au centre de la ville de Kyouji sur les coups de midi. Ce jour là n’était pas des plus ensoleillé, ainsi s’était-elle vêtue d’une longue robe-cape noire au décolleté dégageant ses épaules, laissant une grande place pour un collier en cuir noir avec des reflet violet et une perle rouge écarlate en son centre. Son apparence était bien la chose qu’elle soignait le plus : le regard que les autres vous porte n’est pas une caractéristique à négliger lorsqu’on vient faire des affaires, convaincre et piéger des insectes dans sa toile. .

    [FB] Retour à Kyouji [Atheris] C8e19710

    Ainsi, Atheris parcourait les rues du Kyouji, mettant en action sa tactique favorite, qui avait déjà fait ses preuves auparavant à Liberty : celle-ci consistait à errer les rues tout en observant avec grande attention les mouvements des passants, leurs discussions et manigances : ainsi à la recherche d’informations importantes qui pourrait mener à y dénicher une relation profitable. En effet, dans des grandes villes comme celle-là, toutes personnes parlent et agissent en public sans discrétion, n’imaginant pas que certaines personnes prêtent attention à leur présence. Ainsi, d’un pas feignant l’insouciance et la simple promenade, Atheris parcourait les foules, divisant ses yeux et ses oreilles entre les commérages et les échanges physiques.

    Mais rien n’attire plus l'œil qu’un homme marchant d’un air suspect, jetant des regards peu tranquilles par-dessus son épaule et, cerise sur le gâteau, accompagné d’un garde du corps. Athéris pouvait clairement sentir une peur se dégageant de lui, ses poils s'hérissant sur ses bras et la peur lui tordant le ventre. C’était évident : il redoutait quelqu’un et seuls les hommes traînant dans des affaires louches finissent incapables de se promener tranquillement dans une ville qui a la réputation cachée d’être le cœur d’affaires louches, de commerce illégal et ainsi donc de réseau de personnes dangereuses. Cet homme devait être important : soit il baignait dans ces affaires, soit il connaissait des personnes qui y étaient. Dans les deux cas, cela signifiait qu’une seule chose : cet homme pouvait être une porte d’entrée d’un réseau important et Athéris devait légitimement s’en assurer.

    Avec une certaine distance, la démone le prit en filature, attendant de voir à quoi ou à qui cet homme pouvait la conduire. Elle le suivit un moment avant que ce dernier entre dans une boutique de bijoux…

    -  Attends ici.

    …sans son garde du corps. Parfait moment pour l’approcher. Ainsi, elle entra de même dans la boutique. Comme elle s’en doutait, il la remarqua de suite.
    Le premier contact fût : un simple regard et leur destinée était scellée. Cet homme avait le pouvoir de réaliser son souhait : élargir son vivier.  

    [FB] Retour à Kyouji [Atheris] Dd597f10

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    Didier Van Strijdonck
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  • Lun 21 Oct - 18:37
    Didier ajusta machinalement ses lunettes avant de se retourner vers le bijoutier. Ses doigts montrèrent l’écrin exposé dans la vitrine. Il avait choisi ce bijou avec soin, son prix suffisamment correct pour exprimer une attention mesurée tout en évitant l'excès. Un investissement nécessaire, plus symbolique qu’ostentatoire. Offrir cette broche à sa mère, c’était s’assurer qu’il reste dans ses bonnes grâces et continue d'entretenir l’image d’un fils soucieux de ses racines.

    « Je vais prendre cette broche. » Dit-il d'une voix ferme, un peu nerveuse. Le bijoutier, un homme maigre au regard vif, hocha la tête en silence, ses mains fines et expérimentées s’emparant de l'écrin avec une délicatesse presque chirurgicale. Il fit ensuite glisser l'objet à l'intérieur d’un sac en cuir en qui annonçant le prix avant de tendre l’ensemble à Didier, qui échangea le tout contre la somme requise.

    Alors qu’il allait refermer sa veste, prêt à quitter la bijouterie, un léger frottement de porte attira son attention. Un homme entra discrètement, une silhouette élancée, habillée simplement mais avec une certaine élégance. Il s’approcha de Didier d’un pas assuré, les yeux rivés sur lui avec une familiarité non dissimulée. Ce n’était pas n’importe qui : l’homme était un émissaire de Caravage. Une ombre parmi d’autres, toujours présente sans être remarquée, épiant les affaires de Didier pour le compte son maître.

    L’homme s'inclina légèrement avant de s’adresser à lui d’une voix basse et précautionneuse, à peine un murmure.

    « Caravage est d'accord pour conclure l'accord demain, au crépuscule. Tout sera en place pour finaliser. Vous savez où le retrouver. »

    Didier ne laissa rien paraître de la tension qu’il ressentait à ces mots mais aussi, un certain soulagement. Caravage, l’un des hommes les plus dangereux qu’il ait côtoyés, acceptais enfin de le rencontrer. Cela représentait une formidable opportunités pour le marchand d’implanter son réseau en ville et le propulser vers le sommet… ou le précipiter dans une chute irrémédiable et définitive. Mais c’était ce qu’il avait toujours cherché : il ne naviguait pas dans ces eaux troubles pour rester simple spectateur. Son ambition n'avait de limite que celles qu'il choisissait de prendre en compte.

    D’un signe de tête imperceptible, il indiqua à l’émissaire qu’il avait bien compris. L’homme ne s'attarda pas, s’éclipsant aussi rapidement qu’il était venu, laissant Didier seul au milieu des joyaux et des babioles précieuses qui scintillaient sous la lumière tamisée de la boutique.

    Mais alors que l’émissaire disparaissait, Didier sentit une présence. Un poids, léger mais indéniable, posé sur ses épaules. Il avait déjà remarqué cette sensation lorsque la cliente était entrée dans la boutique, comme une brise glacée qui caresse sa nuque.

    La femme, vêtue d'une longue robe noire au décolleté audacieux, se tenait à l’autre bout de la pièce. Ses yeux, perçant, semblaient le scruter avec une acuité presque surnaturelle. Didier n’était pas homme à se laisser impressionner facilement, mais il ne pouvait s’empêcher de ressentir un frisson désagréable. Ce n'était pas le regard d'une cliente ordinaire. Non, cette femme était une énigme, une présence dérangeante dans l'oasis de calme qu’était cette bijouterie.

    Elle ne se précipitait pas pour acheter quoi que ce soit, ni même pour consulter les vitrines. Au contraire, elle s’attardait, sa démarche lente et calculée. Chaque geste qu’elle faisait semblait orchestré, comme si elle attendait une invitation à entrer dans une danse invisible. Didier, lui, était habitué à lire les intentions des autres, mais là, il se retrouvait face à un mur de mystères.

    Avant de quitter la boutique, il fit un pas en sa direction, tentant de chasser cette sensation désagréable.

    « Mademoiselle. » Dit-il en inclinant légèrement la tête, ses mots soigneusement mesurés. « Pardonnez mon audace, mais… Je n’ai pas pu m’empêcher de voir que vous me fixiez aurions-nous déjà eu l’occasion de nous rencontrer quelque part ? »
    Message N°2
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    Atheris
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  • Lun 28 Oct - 9:48
    Retour à Kyouji
    Kyouji - An 3 :


    Les bijoux étincelants et les fleurs décoratrices faisaient de la boutique un commerce vraiment charmant. Mais Athéris ne faisait que feindre l'intérêt pour ces mondaines choses : son attention était complètement dirigée vers l’homme qui venait d’acheter un broche et qui se dirigeait vers la sortie. Hors, voilà qu’un homme vint à sa rencontre : restant discret et rendant l’écoute de leur discussion impossible, il fut furtif. Athéris reconnaissait ici l’habilité et l’efficacité d’un messager ; il travaillait pour quelqu’un d’important. Ainsi, l’homme qui venait de confirmer indirectement qu’il se trouvait au milieu d’un réseau important par un simple hochement de tête leva la tête en direction de la démone. Athéris ne lui envoya pas de regard insistant ni rien de tout cela, elle ne faisait que déambuler dans l’espace, ne considérant rien d’autre autour d’elle outre que sa propre personne et cet homme se tenant au pas de la porte, près à sortir, mais pour une certaine raison, ne bougeant pas d’un poil. Ainsi, seul leur deux corps, leur deux esprits existaient : la discussion devait se faire. Voilà ! Il bougea et planta son regard confus et incertain dans les yeux impassibles d’Athéris. Sa voix rauque prononça les premiers mots : toujours laisser parler l’autre en premier afin d’attiser sa curiosité et faire monter en lui un désir de comprendre ce que dégage la démone.

    -  Mademoiselle.

    Une marque de politesse : il me respecte.

    - Pardonnez mon audace…

    Voilà maintenant qu’il s’excuse de parler : ma personne le confuse, il ne sait comment m’adresser ses mots.

    Un très bon terrain pour démarrer une discussion dans laquelle Athéris pourra tirer toutes les ficelles : il les lui a bien tendues.

    - Je crois bien que cette rencontre est notre première, croyez-vous que vous m’auriez oublié ? Pour ma part, il se peut que je ne me souvienne pas de vous, car ce n’est pas vous qui m'intéressez mais bien celui qui vous dirige : en effet, ne négligions-nous pas le chemin pour se concentrer sur l’objectif ? Vous serez mon guide et me conduirai à celui qui pourra réellement m'offrir ce que je veux.

    [FB] Retour à Kyouji [Atheris] 9cc8b110

    Ainsi, aucune vraie question ne lui était posée : seulement des rhétoriques et des ordres. Comment allait-il réagir à cette audace ? Athéris n’avait pas le temps de se poser cette question : aussi avait-elle glissé dans ses mots son pouvoir de persuasion et de manipulation. Était-il résistant à ce type de magie ? Seule la réponse qu’il allait formuler le lui dirait.

    CENDRES


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  • Mer 30 Oct - 8:07
    Didier fronça les sourcils à la réplique de l’inconnue, sentant une vague de colère le gagner. Cette femme aux airs énigmatiques venait de franchir une limite : l'audace de ses mots, mêlée à cette assurance froide, le piqua au vif. Il n’avait pas pour habitude de se laisser marcher sur les pieds, surtout pas par une inconnue. La tension monta d'un cran lorsqu’il ouvrit la bouche, prêt à lui lancer une réplique cinglante et à remettre cette sotte à sa place.

    « D’accord. »

    Le mot s’échappa avant qu’il ne puisse le retenir, laissant un silence stupéfait dans son regard. Didier, pris de court par sa propre réponse, cligna des yeux, le visage soudain tendu par une expression d’incrédulité. Il n’avait jamais eu l’intention d’acquiescer et encore moins  de cette façon ; il se sentait subitement troublé, comme si une force invisible s’était insinuée dans son esprit.

    Se portant nerveusement une main aux lèvres, il détourna le regard, tentant de reprendre contenance. C’est alors qu’il perçut une présence familière près de lui. Une main puissante se posa fermement sur son épaule. Se retournant légèrement, levant les yeux, Didier put voir Yarosh, son imposant garde du corps, qui le fixait avec un mélange de calme et de tension. Yarosh avait suivi la scène depuis l’extérieur, prêt à intervenir si la situation l’exigeait, et à en juger par son regard perçant, il avait senti l’urgence du moment.

    Sans un mot, Yarosh resserra son emprise et tira Didier vers la sortie. Didier, encore marqué par le trouble de sa brève interaction avec l’inconnue, suivit Yarosh hors de la boutique sans résister, comme un homme sous emprise, s’éloignant de la démone sans se retourner.

    Dehors, dans les rues de Kyouji, l’air frais sembla lui rendre un peu de lucidité. Son garde du corps le pressa, murmurant d’un ton bas, mais teinté d’une urgence palpable :

    « Dépêchons-nous et ne vous retournez pas, monsieur Strijdonck. Cette femme est dangereuse. Je peux sentir sa magie qui pèse sur vous. »
    Didier grogna, lançant un regard furieux en direction de la boutique, désormais hors de vue.

    « Merde... Il ne manquait plus que ça, putain ! »

    Le marchand, visiblement tendu, accéléra le pas en suivant les indications de Yarosh, l’esprit encore embrouillé par l’étrange pouvoir de la démone. Il baissa la voix, un éclat d’inquiétude dans le regard alors qu’il s’adressait à son homme de main.

    « Il faut rejoindre la planque. Et prévenir Caravage, cette folle en a manifestement après lui. »

    Mais Yarosh ne répondit pas. Didier, intrigué par ce silence, tourna la tête pour l’interroger. Son garde du corps marchait toujours à ses côtés, mais son regard semblait étrangement vide, ses mouvements lents, comme s’il luttait contre une force invisible.

    « Yarosh ? Est-ce que ça va ? » Demanda-t-il, l’inquiétude remplaçant peu à peu l’agacement dans sa voix.

    Yarosh cligna des yeux, les mâchoires serrées comme s’il cherchait à articuler quelque chose, et parvint enfin à murmurer d'une voix rauque :« F... Fuyez ! »

    Il porta soudain la main à sa poitrine, un rictus de douleur tordant ses traits. Didier recula, sidéré, tandis que Yarosh s’effondrait au sol, le souffle coupé, des spasmes déformant son visage. Autour d’eux, quelques passants s’arrêtèrent, leur regard intrigué fixé sur l’homme en train de convulser par terre.

    Le cœur battant à tout rompre, Didier se ressaisit, s’éloignant à pas rapides, puis se mit à courir, ne prenant même pas la peine de vérifier si quelqu’un tentait de secourir son garde du corps. Sa priorité était claire : la planque, là où il pourrait avertir les hommes de Caravage. Il pressait alors le pas, il n’y avait plus de temps à perdre.

    Ses pensées tournaient à une vitesse affolante. Si cette démone était capable d’atteindre quelqu’un comme Yarosh à distance, qui sait ce qu’elle pourrait lui faire à lui, au cœur même de son réseau ? Chaque pas le rapprochait de la sécurité relative de l’auberge, mais une angoisse sourde s’insinuait dans ses entrailles, plus glaçante que jamais. Il devait avertir Caravage, comprendre ce qu’il venait de se passer, et surtout, savoir pourquoi cette femme semblait vouloir le pousser à la faute, à cette soumission insensée qu’il ne se pardonnait déjà pas.
    Message N°3
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  • Mar 5 Nov - 9:53
    Retour à Kyouji
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    Voilà une réponse qui plut à Athéris : “d’accord” montrait que l’homme devant elle était sensible à sa magie. Cela se voyait à son visage surpris : il n’avait pas eu pour intention de répondre par l'affirmative, hors, il ne pouvait résister au mots envoûtants et convaincants de la démone. Athéris esquissa un sourire : qu’est ce qu’elle aimait voir ses victimes dans l’incompréhension qu’est de se contredire soi-même, de ne pouvoir sortir les mots que l’on désire de sa propre bouche !

    Mais voilà que le garde du corps entrait dans la boutique : loin d’être un protecteur inutile et incompétant, il avait compris que son maître était dans une situation dont il fallait le sortir au plus vite pour son propre bien. Les voilà qui descendaient la rue à toute allure cherchant à s’éloigner de l’emprise d’Athéris. Mais hors de vue ne veut pas dire hors d'atteinte, la magie ne compte pas les murs comme frontières.

    La démone sortit alors sur le pas de la boutique et concentra son esprit sur le garde du corps. Elle sera sa main fermement comme si elle tenait dans celle-ci le cœur de l’homme. Son geste invoqua la magie et permit d’arriver à ses fins : la présence de l’escorte du marchand qui l'intéressait ne se ressentait plus : il s’était éteint.

    [FB] Retour à Kyouji [Atheris] 795da311

    Athéris put alors se diriger vers où les deux hommes étaient partis. Un corps baraqué allongé au sol, immobile confirmé que la magie avait fait effet : voilà que le garde du corps était éliminé. Pas de trace de l’autre homme autour, il n’avait pas dû tarder pour saisir l'urgence du moment et fuir. Nul doute, il devait se rendre à l’organisation pour laquelle il travaillait pour les avertir qu’un de leur homme était mort sous l’emprise d’une démonique femme manipulatrice. Qu’il fasse, Athéris n’allait pas le lui empêcher : si elle ne se trompait pas, ce réseau de contrebande avait tout intérêt à rentrer en contact avec elle et l’avoir comme alliée et non comme ennemie.

    Avant de déplacer le corps du garde, la démone le fouilla en recherche d’informations qui pourrait lui servir dans un futur proche. Lorsqu'elle souleva ses manches, elle trouva ce qu'elle voulait : l’avant-bras gauche du récent mort n’avait pas une peau neuve, il avait un tatouage qui indiquait son appartenance à un groupe de contrebande. Atheris le savait et en avait entendu parler : la pègre glissait ses affaires au sein de Kyouji et l’homme qui avait fui, laissant misérablement son garde du corps agoniser derrière lui, avait un lien étroit avec ce réseau, il n’y avait plus aucun doute. Athéris avait touché le gros lot.

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    Didier Van Strijdonck
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  • Ven 8 Nov - 18:11
    Didier sentait la sueur perler sur son front, et ce n'était pas uniquement à cause de la course effrénée qu'il venait de se taper. L’effroi serrait ses entrailles comme une mâchoire d'acier. La mort soudaine de Yarosh, son fidèle et solide garde du corps, restait un choc qui faisait battre son cœur à tout rompre. Il se doutait que l’inconnue ne le laisserait pas s’en tirer aussi facilement, surtout après cette mortelle démonstration. Elle l’avait pris pour cible et ne relâcherait sans doute pas sa poigne. Sa décision de se réfugier à l’auberge pour contacter les hommes de Caravage n’était plus une option :

    C’était une question de survie.



    Le marchand filait donc à travers les ruelles de Kyouji, sa main tremblante se glissant de temps à autre sur le pommeau de sa dague, plus pour se rassurer que pour véritablement songer à s’en servir. L’idée même de croiser à nouveau le regard de cette femme faisait remonter en lui cette même peur viscérale qu’il avait ressentie lorsqu'il avait du échapper à cet assassin de malheur.

    Il tourna à angle droit dans une venelle étroite, le dos courbé pour se rendre aussi invisible que possible. Mais chaque bruit de pas, chaque ombre allongée lui donnait l'impression qu'elle était là, à quelques mètres, prête à resserrer son piège. Au fond de lui, il se sentait piégé dans un mauvais rêve, où chaque pas le rapprochait de sa chute plutôt que de la liberté.

    « Bon sang mais où est cette putain de taverne! » Grogna-t-il entre ses dents serrées, les yeux fous cherchant une échappatoire dans ce labyrinthe Kyoujéen.

    Son regard se posa sur un groupe de personnes, jouant aux dés sous un auvent délabré. Un instant, il envisagea de se fondre dans l’ombre de ces personnes, espérant que le chaos urbain le couvrirait. Mais l’idée de mêler des innocents à cette fuite mortelle lui parut trop grotesque. Didier se contenta donc de jeter un regard à ce groupe avant de se hâter à travers une allée adjacente, plus déterminé que jamais à mettre de la distance entre lui et cette prédatrice.

    À mesure qu’il progressait, ses pensées se tournaient vers les hommes de Caravage. Ces derniers seraient des alliés puissants, mais hélas, distants. À quelques pâtés de maisons se trouvait l’auberge, et pourtant, un gouffre semblait le séparer de cet abri tant convoité. Un mendiant titubant le heurta, lui arrachant un juron étouffé. Didier le repoussa sans pitié, la tension dans ses muscles tendus dégageant presque une violence animale.

    « Laissez-moi passer, par tous les dieux ! » Siffla-t-il en serrant les dents, son regard allant de droite à gauche comme un fugitif, cherchant désespérément une issue.

    Plusieurs fois, il se retourna, incapable de s’empêcher de vérifier ses arrières, mais l’absence de l’énigmatique jeune femme dans son champ de vision ne faisait qu'accentuer son angoisse. Elle pourrait très bien surgir de l’ombre, un sourire carnassier aux lèvres, prête à le plonger dans une illusion sans fin comme le cavalier macabre ou encore lui infliger le même sort que Yarosh. Dans sa tête, les rouages tournaient à toute allure et dans ce moment d'adrénaline, une seule pensée guidait ses pas : survivre.

    Le marchand déboucha enfin sur une rue plus large et quasiment déserte. Les lanternes suspendues balayaient faiblement le pavé, et il avisa avec soulagement l’enseigne de l’auberge, balançant doucement au gré du vent. Didier eut un sourire tendu, ses muscles crispés par la peur et l’épuisement, mais une lueur d’espoir ravivant son regard.

    Il allait y arriver.



    À cet instant, une silhouette s’échappa de l’ombre. La démarche fluide et assurée, elle était là, au beau milieu de la rue, comme si elle avait tout son temps. Elle le fixait, un sourire placide aux lèvres, ses yeux fendant l'obscurité telle une lame d'argent. Elle semblait jouer avec ses nerfs, savourant l’instant.

    Le républicain s’arrêta net, son souffle court, la panique montant irrémédiablement en lui. Ses doigts glissèrent nerveusement le long de sa dague, mais il savait que le combat n’était pas une option. Elle semblait dotée d’une présence oppressante, si tangible qu’elle en devenait écrasante, rendant toute tentative de fuite ou de résistance futile ou dérisoire. Les badauds qui traînaient un peu plus loin s’étaient vite éclipsés, laissant les deux adversaires seuls dans cette rue désertée.

    «Q… Qui êtes vous?! » Lui lançait-il.

    Didier tenta un pas en arrière, sans quitter du regard cette femme qui représentait une menace certaine. Mais ses jambes refusèrent de bouger, comme envoûtées, prisonnières d’une magie invisible mais bien réelle.

    « Que… que me voulez-vous ? » Balbutia-t-il finalement, tentant de sauver les apparences, de retrouver son arrogance naturelle, mais sa voix trahissait son inquiétude, aussi palpable que le silence pesant de cette ruelle déserte.

    L’inconnue ne répondit pas immédiatement, se contentant de détailler le marchand, comme un chat analysant un oiseau blessé. Ses yeux froids et indéchiffrables glissèrent sur lui, chaque mouvement de son corps semblant respirer la menace, et pourtant, elle ne fit pas un geste. Il se sentait pris au piège, encerclé, comme si cette femme était parvenue à le réduire à un simple pantin. L’homme sentait son anxiété se renforcer et une profonde angoisse l’envahir. Déjà, il sentait sa main trembler et il serrait le point pour stopper le phénomène.
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  • Lun 11 Nov - 12:48
    Retour à Kyouji
    Kyouji - An 3 :


    Athéris laissa retomber le bras tatoué et éveilla ses sens aiguisés. Usant de sa magie, elle concentra son attention à la recherche d'un cœur battant la chamade dans les alentours : l'homme devait avoir extrêmement peur après avoir été témoin de l'agonisassion de son escorte. Elle ressenti plusieurs pouls près d'elle qui aller considérablement vite, mais ce n'était pas la peur qui les faisait battre rapidement. C'est alors qu'elle en repéra un qui pulsait à une vitesse hallucinante, plein de peur et d'angoisse. En effet, qu'est ce qui est plus effrayant que de ne pas voir la source de nos angoisses, comme une araignée qui disparait dans le coin d'une pièce.

    [FB] Retour à Kyouji [Atheris] Design10

    C'était lui, courant dans des ruelles à quelques centaines de mètres vers le Nord. Athéris l'avait retrouvé. Il cherchait surement un repère où se cacher le temps que la démone perde sa trace : mais si seulement il savait qu'elle ne pouvait pas le perdre tant qu'il penserait à elle. Craindre Athéris la faisait exister, ainsi donc impossible à semer.

    Enfin elle l'avait physiquement retrouvé : il était là, planté au milieu d'une rue déserte, crispé et regardant dans tous les sens, espérant relocaliser l'araignée pour savoir là où il devait aller pour l'éviter. Un sourire au lèvre, Athéris s'avança lentement vers lui puis se figea face à lui. Il ne bougea plus, laissant simplement sortir quelques mots interrogateurs de sa bouche :

    - Q… Qui êtes vous?!

    Maintenant qu'il l'avait dans son champs de vision, il ne pouvait plus la quitter des yeux, comme cela il savait où se localisait la menace.

    Que… que me voulez-vous ?

    Qu'est-ce que Athéris aimait voir l'effet qu'elle a sur certaines personnes. Le silence était lourd, seules leur deux présences existaient en ce moment même, on pouvait presque entendre le tremblement des os de l'homme effrayé. Après un petit moment durant lequel Athéris prenait un malin plaisir à détailler le marchant qui se tenait plein de questions en face d'elle, elle répondit :

    - Je ne veux pas forcément quelque chose de toi mais plutôt du réseau dans lequel tu te trouves. J'ai des intérêts personnels qui me pousse à rentrer en contact avec la Pègre. J'ai pu comprendre que tu étais étroitement lié à cette dernière. Tu vas donc me conduire à un membre avec qui je pourrais simplement discuter. Pourrais-tu faire ça pour moi ?

    Son sourire monta très haut sur ses joues blanches et ses yeux se plissèrent, faisant ressortir une lueur sombre dans ses pupilles rouges.

    [FB] Retour à Kyouji [Atheris] 44f6ea10

    Ou préfères-tu subir le même sort que ton ami que tu as lâchement laissé agoniser au sol ? Le choix te revient, je ne voudrait pas te forcer à faire quoi que ce soit bien sûr...

    CENDRES


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  • Mer 13 Nov - 8:29
    Il y a des jours où l’on aurait mieux fait de rester dans son lit, sous une couette bien épaisse. Didier Van Strijdonck l’avait ressenti depuis le premier pas sur les pavés de Kyouji : cette transaction avec la pègre sentait les ennuis à plein nez. Et si sa nature prudente aurait dû le pousser à se tenir loin de toutes ces ombres menaçantes, la perspective d’une bonne affaire l’avait emporté. Seulement, à présent, il était au prise avec cette femme qui se tenait face à lui, glaciale et patiente, comme un fauve qui prend son temps pour observer sa proie, laissant planer un silence terrible de sous entendu.

    Le républicain sentait ses mains trembler légèrement. Didier n’aurait pu dire si c’était la fraîcheur du moment ou la peur de celle qui lui faisait face et qui croyait en lui, dans sa mémoire, ce sourire cruel et ce regard perçant. L’infortuné marchand avait senti sa gorge se serrer alors qu’il tentait de rassembler ses pensées, de trouver une échappatoire dans cette toile, ce piège, qui se refermait autour de lui.

    « Ecoutez je… Je ne veux pas d’ennuis d’accord » Avait-il lâché d’une voix tremblante de terreur. « Ni avec vous… ni avec eux »  Ajoutait-il comme si cette formule lui éparngerait d'autres tourments.

    Didier chercha son souffle, chassant d’un revers de manche une perle de sueur glacée qui roulait sur sa tempe. Étrangement, plus il fixait Athéris, plus il avait l’impression de perdre pied, comme si son regard pénétrant vidait peu à peu ses pensées de toute logique pour ne laisser qu’un malaise indicible, une panique sourde et rampante. Il tenta de déglutir, mais sa bouche était sèche, comme scellée par une colle invisible.

    « Je… je peux peut-être arranger quelque chose, souffla-t-il, sentant les mots s’échapper de sa bouche malgré lui, comme arrachés par une force invisible. Mais… mais vous devez me croire, je ne suis qu’un humble marchand, un rouage insignifiant dans cette machine.» Balbutia-t-il, son ton oscillant entre l’angoisse et la soumission.
    Didier recula instinctivement, son pied heurtant un pavé mal fixé qui faillit le faire basculer en arrière. Le mouvement réveilla une vague de peur brute dans son esprit, mais il fit un effort pour se redresser, tâchant de préserver un semblant de dignité, un éclat de bravoure qui semblait de plus en plus inutile face à la présence hypnotique de la démone.

    « Écoutez, je… je vous conduirai à celui que vous souhaitez rencontrer. »  Murmura-t-il, bien conscient qu’il ne faisait que signer son propre arrêt de mort en prononçant ces mots. « Mais, je… je veux partir d’ici indemne, vous comprenez ? Vivant… S’il vous plaît.» Ajouta-t-il, presque implorant, dans un dernier éclat de lucidité.

    Le sourire d’Athéris s’élargit, ses yeux brûlant d’une satisfaction froide et cruelle, comme si elle savait que ce pacte scellait bien plus que les simples mots de Didier. La peur résonnait dans chaque battement de cœur précipité du marchand, comme un glas annonçant une marche funèbre. Une part de lui savait qu’il était condamné, qu’il venait de céder à une force bien plus puissante et impitoyable que lui. Mais une autre part, plus petite, plus fragile, espérait que sa docilité suffirait à calmer cette femme et lui permettrait de survivre à cet enfer

    Message N°5
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  • Ven 15 Nov - 17:02
    Retour à Kyouji
    Kyouji - An 3 :


    Voilà que la réponse de l'homme effrayé en face d'elle lui convenait à merveille. La peur des représailles le poussait à accepter, quel fou suicidaire ne ferai pas la même chose ? Après tout, sa réaction était des plus normales : quand tu ne possèdes aucun autre moyen que l'espoir pour te sortir d'une situation dangereuse comme celle-ci, tu agis selon ce que l'on te demande de faire.

    - Exactement ce que je voulais entendre. Je te remercie.

    Afin de sceller ce pacte, Athéris s'approcha d'autant plus de sa victime et lui tendit sa main aux doigts fins et aux ongles particulièrement longs. Un sourire au lèvre, elle savait très bien que ce rapprochement déstabiliserai encore davantage le pauvre marchand, qui, sans doute, voulait en finir avec tout cela au plus vite.

    Serre-donc moi la main, et ta vie sera sauve si tu tiens ta parole. Je ne tue pas les personnes qui agissent selon leur dire, les promesses tenues sont ce qu'il y a de pus courageux et honorables en ce monde chaotique. N'es-tu pas d'accord avec cela ?

    [FB] Retour à Kyouji [Atheris] E9cddc10

    De nouveau, un sourire se dessina sur les joue d'Athéris. Elle était tombé sur un profil qui ne devrait pas lui poser trop de problème : la peur de tenter quoique ce soit à l'encontre de la démone assurait le fait qu'il allait être docile.

    Mais Athéris savait qu'il ne fallait jamais trop prendre quelque chose pour acquis et toujours se méfier des apparences...  

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  • Dim 17 Nov - 10:24
    Il y a des défaites qui ressemblent à des victoires, et des victoires qui ressemblent à des chaînes. Le républicain, debout face à la démone Athéris, était bien conscient d’avoir échappé au pire… pour tomber dans une situation encore plus terrible. L’angoisse comprimait sa poitrine comme une main invisible, et son regard, toujours fixé sur cette créature aux pupilles rouges luisantes, trahissait une soumission totale, presque instinctive.

    Le pacte

    Didier observait la main tendue de la femme avec une répulsion mêlée de terreur. Ses doigts fins et ses ongles acérés semblaient prêts à griffer jusqu’à son âme. Chaque pas qu’elle avait fait pour réduire la distance entre eux avait comme effacé un peu plus l’espace vital du marchand, jusqu’à ce qu’il sente son souffle se mêler au sien.

    « Évidemment… évidemment que je suis d’accord, répondit Didier d’une voix tremblante. Vous avez raison, la loyauté est… tout ce qui reste dans ce monde chaotique. » Bafouilla-t-il, répétant les mots de la démone avec la docilité d’un écolier récitant sa leçon sous le regard sévère de son maître.

    Lentement, il tendit sa main, hésitant à croiser ces doigts pâles qui semblaient vibrer d’une énergie surnaturelle. Lorsqu’il la serra enfin, une décharge glaciale traversa son bras, comme si elle l’avait marqué d’un sceau invisible. Son sourire, cruel et satisfait, ne laissait aucun doute : elle avait pris le contrôle de cette transaction avant même qu’il ne puisse poser ses conditions.

    La proposition.


    Didier prit une profonde inspiration pour calmer ses nerfs. Il fallait transformer ce désastre en opportunité, ou du moins en quelque chose de moins létal. Il n’avait pas survécu jusqu’ici en jouant les héros ou en défiant l’autorité. Non, son arme avait toujours été sa ruse, et il comptait bien s’en servir pour sortir vivant de cette affaire.

    « Très bien… Je… Je pense que nous pouvons trouver un terrain d’entente qui conviendra à tout le monde. » Fit-il, s’efforçant d’adopter un ton plus professionnel et plus neutre.

    Didier recula légèrement, cherchant à mettre une distance symbolique entre lui et cette présence oppressante, sans pour autant paraître défiant.

    «  Demain, au lever du jour, je dois conclure la négociation finale de mon contrat avec les hommes de la pègre. Ce sera l’occasion idéale pour vous introduire auprès d’eux. Vous aurez ainsi l’opportunité de leur présenter vos… intérêts. » Avait-il déclaré avec un sourire qu’il voulait conciliant, mais qui ressemblait davantage à une grimace nerveuse. Il espérait que cette proposition suffirait à apaiser les intentions malveillantes de la démone.

    « Mais… Je dois vous avertir.» Ajouta-t-il rapidement. «Ce réseau est extrêmement prudent. Si vous arrivez seule, cela pourrait éveiller leur méfiance. En revanche, si je vous présente comme une associée… Nous aurons plus de chances de les convaincre. »

    Il força un rire nerveux, espérant que la démone prenne cette remarque pour un signe de bonne foi, et non comme une tentative de manipulation. En vérité, Didier essayait de poser les bases d’une alliance temporaire, une relation symbiotique qui pourrait, avec un peu de chance, lui permettre de s’en sortir entier.

    « Bien sûr, je n’ai aucun doute sur votre capacité à… à gérer cette situation. Vous avez clairement le dessus ici.» Dit-il, le regard baissé pour masquer la colère qu’il ressentait à l’idée de devoir flatter son bourreau.

    Le rendez-vous


    L'inconnue sembla réfléchir un instant, son sourire ne quittant jamais ses lèvres. Elle jouait avec lui de façon indécente, savourant chaque moment où il tentait désespérément de sauver les apparences. Didier ne le supportait pas, et pourtant, il ne pouvait se permettre de déraper.

    « Vous n’avez pas à douter de ma parole.» Reprit Didier d’un ton plus posé, bien qu’une pointe de désespoir transparaisse encore. « Je tiendrai ma promesse, comme vous avez dit. Les promesses tenues sont… honorables. »

    Le marchand était un homme de calcul, mais cette fois, les variables lui échappaient. Il n’était pas maître de l’équation, seulement un chiffre manipulé par la volonté implacable de cette créature surnaturelle.

    « Retrouvez-moi demain à l’aube, à l’auberge du Baillis. De-là  nous irons au lieu convenu de la réunion pour finaliser l’accord. Vous n’aurez pas à me demander, je serai déjà là. Mademoiselle? » Expliqua-t-il, espérant que ce détail suffirait à montrer sa bonne foi non sans tenter de savoir à qui il avait affaire.

    Didier savait qu’il venait de lier son destin à celui de cette femme des enfers, et qu’un faux pas pourrait lui coûter bien plus que sa vie.

    Une nuit sans repos

    Alors qu’Athéris s’éloignait enfin, satisfaite, Didier resta immobile un long moment, comme figé dans le froid de la nuit. Il sentait encore la poigne glaciale de sa main, comme une brûlure invisible gravée dans sa chair.

    Lentement, il reprit sa route, marchant à petits pas dans la pénombre des ruelles de Kyouji. Ses pensées tournaient en boucle, oscillant entre plans d’évasion et résignation. Il savait que la nuit serait longue, sans sommeil, hantée par l’image de ce sourire cruel et de ces yeux rouges perçants.

    Didier avait fait ce qu’il fallait pour survivre. Mais au fond de lui, il savait que ce pacte, scellé par une poignée de main glaciale, marquait peut-être le début de la fin.

    Au terme d’une nuit où le marchand n’avait pas pu fermer l’oei, il s’était retrouvé dans le hall de la taverne à attendre sa mortelle rencontre de la veille. Il s’était assis dans un des fauteuils, parcourant les journaux du matin…
    Message N°6
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  • Mar 19 Nov - 16:25
    Retour à Kyouji
    Kyouji - An 3 :


    Il serra sa main, hésitant mais contraint. Et voilà que les mots s’alignaient bien plus clairement et rapidement : un vrai homme d'affaires qui savait faire des propositions alléchantes. Il lui offrait la possibilité d’une introduction directe avec des membres de la Pègre, autrement dit, exactement ce qu’Athéris recherchait.

    Bien que l’homme était visiblement nerveux, il joua la carte du culot, lui proposant de se dire associés lorsqu’ils s’introduiraient au réseau. Il n’était pas dupe, il savait qu’il fallait qu’il lui garantisse la réussite dans cette infiltration de la Pègre, sinon il pouvait s’imaginer comment Athéris réagirait si tout ça finirait par être inutile. Il se ferait sûrement traiter de marchant incompétant, qui ne sait pas fournir à ses clients ce dont ils ont besoin. Quoi de pire pour un homme de son statut que de voir sa réputation de bon commerce démantelée ? Ainsi, tout cela garantissait à Athéris une certaine professionnalité chez son nouvel associé.

    Ainsi, il lui donna un lieu de rendez-vous, et, restant dans cette logique de garantie d’efficacité, il lui proposa de se rejoindre dès la prochaine aube.
    Athéris aimait celà, elle avait fait ressortir chez lui un homme de parole, efficace et professionnel. Pourvu seulement que cela durerait jusqu'à la fin de leur affaire : que lorsque la peur le quitterait petit à petit, s’habituant à la présence de la démone et prenant ses aises, il ne se défilerait pas ou ne tenterait rien en l’encontre d’Athéris. Elle devait s’en assurer et donc elle devait faire en sorte de ne pas le suivre aveuglément et ainsi être prête à toutes tentatives malencontreuses venant de sa part.

    Elle attendait de lui qu’il marche droit vers sa promesse sans trébucher et sans faux pas.

    Sans sortir un mot, Athéris s’éloigna, satisfaite de ce que l’homme lui avait promis. Elle rejoignit son logement qui se trouvait dans les hauteurs de la ville. Ainsi, elle ferma l'œil, consciente qu’une journée réussie venait de se conclure et confiante que la prochaine serait tout autant prometteuse.

    Aux premiers rayons de soleil qui imprègnèrent la chambre d’Athéris, cette dernière était déjà au pied de sa porte d’entrée, quittant les lieux pour en rejoindre un autre. Lorsqu'elle arriva à la taverne du Baillis, un seul homme était présent dans la salle. Malgré que son visage fut caché par le journal matinal, Athéris le reconnut. Il n’avait donc pas fui la ville et avait assumé sa proposition. La démone pénétra donc dans la taverne et s’assit dans un fauteuil proche de celui du marchand.

    [FB] Retour à Kyouji [Atheris] D474b310

    - Bien le bonjour.

    Faignant l'intérêt de ce que l’homme pouvait lire dans l’optique de voir comment le marchand s’exprimerait aujourd’hui, peut-être moins fébrile que la veille, elle ajouta :

    Que disent les nouvelles ?
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  • Mer 4 Déc - 18:03
    Didier, assis dans un coin de la taverne, semblait absorbé par le journal qu’il tenait devant lui. En réalité, les mots dansaient devant ses yeux sans qu’il parvienne à leur donner le moindre sens. Il avait passé une nuit blanche, chaque bruit dans l’auberge lui donnant l’impression qu’Athéris allait surgir de l’ombre, ses yeux rouges brûlant de malice.

    Pourtant, au petit matin, il était toujours là, bien vivant. Cela aurait dû le rassurer, mais il n’était pas dupe : cette survie avait un prix, et ce prix se manifestait sous la forme d’un pacte avec cette femme aussi imprévisible que dangereuse.

    Lorsqu’elle pénétra dans la taverne, sa silhouette drapée de noir et son sourire mystérieux suffirent à glacer le sang de Didier. Il ne leva pas immédiatement les yeux de son journal, espérant secrètement qu’elle ne le remarque pas. Mais ses talons résonnèrent sur le plancher, s’approchant lentement jusqu’à ce qu’elle prenne place dans un fauteuil à proximité.
    Elle le saluait.

    Didier abaissa légèrement son journal, affichant un sourire crispé qu’il espérait convaincant. Il tenta de répondre avec un trait d’humour, un mécanisme de défense qu’il avait souvent utilisé pour masquer son anxiété.

    « Les nouvelles ? Oh, rien d’extraordinaire, à part qu’un marchand respectable forcé de signer un pacte mortel avec un inconnue. On en parle à la quatrième page, je crois. »

    Il ponctua sa remarque d’un petit rire, mais la nervosité transparaissait dans ses yeux. Athéris, toujours impassible, le fixa un moment avant de hausser légèrement un sourcil, amusée par son effort pour détendre l’atmosphère. Elle ne répondit rien, se contentant d’un sourire en coin qui fit frissonner Didier.

    Prenant une profonde inspiration, il replia soigneusement le journal et se leva.

    « Très bien, mademoiselle. Si vous êtes prête, il est temps de nous mettre en route. Nos… amis nous attendent. »

    Il fit un geste vers la porte, l’invitant à le suivre, et ils quittèrent la taverne ensemble. Le chemin vers le lieu de rendez-vous se déroula dans un silence tendu. Didier, mal à l’aise, lançait de temps à autre un regard en coin à Athéris, cherchant à deviner ses pensées. Mais son visage restait impénétrable, comme si elle savourait chaque seconde de son emprise sur lui.

    Arrivés à destination, un entrepôt discret non loin de centre-ville, Didier poussa la porte d’un air nerveux. À l’intérieur, un homme massif, à la carrure impressionnante, les attendait. Sa barbe épaisse et ses yeux perçants témoignaient de son rôle : un des lieutenants de Caravage, chargé de veiller à ce que les affaires se déroulent sans accroc.

    L’homme toisa Athéris un instant, méfiant, avant de reporter son attention sur Didier.

    – C’est quoi ça ? Grogna le lieutenant, son regard perçant passant de Didier à Athéris, comme s’il essayait de deviner laquelle des deux figures était la plus suspecte.

    Didier sentit son estomac se nouer. Il savait que chaque mot comptait, que la moindre hésitation pouvait mettre en péril toute l’opération. Pourtant, il afficha un sourire désinvolte, ajustant machinalement son col.

    « Ah, eh bien, voici mon associée ! » déclara-t-il avec un enthousiasme légèrement forcé. « Elle est experte dans les produits que nous allons fournir voyez-vous. Vous savez ce qu’on dit, deux têtes valent mieux qu’une, non ? »

    Le lieutenant ne broncha pas, son sourcil se haussant légèrement en un geste qui oscillait entre le scepticisme et l’agacement. Après un silence pesant, il grogna, hochant la tête comme si cette explication lui convenait, puis pivota pour s’approcher d’une table couverte de papiers.

    – Tant que tout est en ordre, lâcha-t-il d’un ton bourru, sans même jeter un regard supplémentaire à Athéris.

    Didier exhala discrètement, un sourire de soulagement étirant ses lèvres. Il tourna la tête vers Athéris, qui se tenait impassible à ses côtés, et lui adressa un clin d’œil maladroit avant de lui murmurer discrètement.

    « Voilà, tout se passe comme prévu. Vous voyez ? Professionnalisme et discrétion. Je vous avais dit que vous pouviez me faire confiance. »

    Mais tandis qu’il se félicitait intérieurement de son coup de bluff, un détail le fit tiquer : le lieutenant n’avait pas bougé pour préparer la suite des négociations. Au lieu de cela, il s’était posté près de la table, les bras croisés, jetant des regards furtifs vers l’entrée.

    Un craquement derrière eux fit sursauter Didier. La porte de l’entrepôt venait de se refermer brusquement, et quatre hommes armés se tenaient désormais entre eux et la sortie.

    – Tu croyais vraiment qu’on allait avaler ton histoire d’associée ? Lança le lieutenant avec un sourire narquois.

    Didier blêmit, sentant la panique monter en lui. Il jeta un coup d’œil rapide à Athéris, dont l’attitude restait aussi imperturbable qu’inquiétante.

    « A… Attendez! Calmons-nous ok! Je peux vous expliquer… » Commença-t-il, mais sa voix se perdit dans le ricanement rauque du lieutenant.

    – Pas besoin. Tu sais comment ça marche, Didier : on n’aime pas les surprises. Et elle, c’est une sacrée surprise.

    Les hommes armés avancèrent, resserrant leur cercle autour du duo. Didier sentit son souffle se raccourcir. Il lançait des regards nerveux à Athéris...
    Message N°7
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    Atheris
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  • Ven 13 Déc - 13:55
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    Kyouji - An 3 :


    - Les nouvelles ? Oh, rien d’extraordinaire, à part qu’un marchand respectable forcé de signer un pacte mortel avec une inconnue. On en parle à la quatrième page, je crois.

    Le jeune homme avait un certain sens de l’humour, ou du moins était-ce un moyen naïf d’expier le malaise qui ne l'avait sans aucun doute pas encore quitté. Ce sentiment l'habiterait sûrement toujours tant qu’Athéris serait à ses côtés et ferait peser sur lui une responsabilité lourde à porter.

    Il se leva alors et invita Athéris à le suivre, la conduisant ainsi à son but. La démone ne prononça pas un mot sur le trajet, laissant l’homme à ses pensées. Ainsi avait-il le temps de réfléchir à comment faire rentrer sa commanditaire au sein de la Pègre et bien sûr devait-il penser au fait qu’il ne devait pas faire de faux pas, que s’il fallait trahir ou mécontenter quelqu’un, il valait mieux que ce soit les hommes d’affaires de la Pègre plutôt qu’Athéris.

    Ils arrivèrent à une sorte de hangar, pas forcément discret mais qui n’attirait pas spécialement l’attention, se fondant entre les autres bâtiments proches du centre-ville. Le marchand prit les devants et poussa la porte, plongeant les deux individus dans une salle vaste mais obscure. Un seul homme baraqué se tenait au milieu de la pièce, prenant ainsi possession des lieux. C’était bien un homme de la Pègre : fermé et suspicieux. Il n'aimait pas voir un visage inconnu et un marchand pantin pénétrer comme dans une simple taverne dans cet hangar qui servait de lieu de réunion et d’échange au réseau.

    La voix du marchand contrasta avec la voix grave et sévère du gardien. Il présenta Athéris comme son associée, lui vantant une expertise dans la vente de certains produits.

    Un silence. Puis un mouvement de l’homme vers une table couverte de papiers.
    - Tant que tout est en ordre.

    Le marchand sourit, pensant que l’homme avait bu ses paroles et qu’un certain marché était conclu. Hors, Athéris, qui avait un sens de l’observation et un instinct particulièrement développé, avait senti une certaine manœuvre dans les paroles du lieutenant. De plus, elle pouvait sentir qu'ils n'étaient pas seuls dans les environs : pourquoi un lieu de contrebande comme celui-ci serait surveillé seulement par un homme ? Et des hommes d’affaires comme eux ne feraient pas rentrer une femme suspecte dans leur cercle sous les seul dire de l’’un de leur associé de bas rang et certainement de courte durée.

    Son soit-disant associé avait pris cela pour acquis, se félicitant déjà de son professionnalisme, de sa discrétion et de sa fiabilité dont il avait fait preuve. Mais voilà que lui aussi avait compris que quelque chose clochait : son sourire s’effaca et son attention s’aiguisa.

    La porte s’ouvrit alors derrière eux, confirmant les suspicions d’Athéris et la décrédulation du marchand. Quatre hommes armés se rapprochèrent du duo, refermant peu à peu l’espace dont ils disposaient.

    L’homme à ses côtés tenta désespérément et sous le coup de la panique de négocier une nouvelle fois. Hors, celà se trouvait être sans effet : ce lieutenant et ses hommes avaient tout intérêt de se débarrasser au plus vite de ces deux personnes qui faisaient tâche dans leur démarches. Pourquoi prendre du temps à écouter deux personnes aussi insignifiantes qui ne pourraient surement leur rapporter que quelques échanges pauvres alors qu’ils pouvaient juste s’en débarrasser et ne pas risquer de compromettre leur réseau (et leur statut qu’ils pouvaient perdre par la même occasion si leurs supperieurs apprennaient qu’ils avaient fait naïvement affaire avec une femme étrangère dont les services leur étaient complètement inconnu).

    C’était au tour de la démone de prendre les choses en mains. Son “associé” l’avait conduit jusqu’ici comme demandé et il avait tenté d’établir un dialogue, en vain. Il se trouvait dorénavant impuissant, il lui passait indirectement les rênes, c’était à son tour de diriger la danse.

    Avant que les armes ne touchent de leur fers froids le dos des deux intrus, Athèris sourit au lieutenant, homme désarmé mais qui avait le pouvoir de décision, et dit :

    - Voyons, n'avez vous pas appris les bonnes manières ? Les hommes jacassent et les femmes n’ont pas le droit à la parole ? Quels marchands êtes-vous pour vous fermer à de possibles affaires qui vous rapporteraient gros ? Incompétents ? Je vais vous montrer ce que vous ratez.

    Sur ces mots, Athéris se retourna vivement et d’un éclair, trancha la gorge des hommes armés de ses doigts particulièrement aiguisés. Les corps tombèrent lourdement au sol sans qu’aucun d’eux n'eut le temps de réagir.

    Voyant qu’il avait contrarié la mauvaise personne, le lieutenant pris ses jambes à son coups et entama une course désespérée en direction d’une porte amenant vers l’arrière du hangar, s’éloignant ainsi de la femme enragée. Mais avant qu’il ne puisse pousser la porte, Athéris se déplaça d’une furtivité inouïe, surpassant la vitesse pauvre de l’homme. Il avait beau avoir des muscles, ses jambes n'égalaient en rien les foulées de la démone. Créant alors un contact physique, Athéris planta ses griffes dans le dos du fugitif, ancrant ainsi sa magie en son sang. L’homme tomba rapidement sous l’emprise d’Athéris, tout à coup séduit par la femme démone.

    [FB] Retour à Kyouji [Atheris] A66e5f10

    - Es-tu désormais enclin à écouter ce que j’ai à dire ?

    Le lieutenant, dont les pupilles étaient complétement dilatées devant la femme qui la charmait irationellement, balbutia :

    - Tout ce que vous voudrez femme divine. Je suis près à tout pour vous, pour que vous me regardiez, que vous me consid…

    Athéris le coupa avant que l’amour qui le consumait ne les noient tous dans son discours barbant.

    - Bien bien, alors contacte l’homme de plus au rang que tu connaisses et dis lui qu’il est urgent qu’il s’entretienne avec une femme qui pourrait être un atout hors pair pour le réseau.

    Elle se retourna vers le marchand, qui n’avait pas bougé d’un poil depuis qu’Athéris avait pris la parole.

    - Tu m’auras bien rendu service, mais ton devoir ne s'arrête pas là. Tu seras libéré que lorsque ma place en la Pègre sera entièrement assurée. D’ailleurs, quel est ton nom ? Ce serait bien utile que tu puisses te reconnaître si je te nomme.

    CENDRES


    [FB] Retour à Kyouji [Atheris] Atheri16

    Inspirations du personnage :

    - Evelynn (LoL)
    - Lilith (Diablo)
    - Severus Rogue (Harry Potter)
    - Lucius Malfoy (Harry Potter)
    - Saruman (LOTR)
    Citoyen de La République
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    Didier Van Strijdonck
    Didier Van Strijdonck
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  • Sam 14 Déc - 13:10
    Tout avait été très vite mais, face au spectacle macabre qui venait de se jouer sous ses yeux, Didier, dans un premier temps du moins, était incapable de prononcer le moindre mot, le soufle coupé. Les corps des hommes de Caravage gisaient au sol, ce dernier se souillant de leur sang. L’odeur métallique du sang vrillait ses narines, et la scène s’imprimait dans sa mémoire comme une tache indélébile: encore une. Le républicain avait cru jouer un jeu… différent, s’improvisant intermédiaire entre cette femme et la pègre, mais jamais il n’avait imaginé un tel déferlement de violence. Un frisson glacé remonta le long de sa colonne vertébrale, et il se sentit vaciller, le cœur battant à tout rompre.

    La voix d’Athéris, rauque et pourtant chantante, retentit. Elle venait de sauver sa mise, à sa manière, en soumettant le lieutenant après avoir exécuté ses sbires sans le moindre effort. Cette femme était un véritable cauchemar ambulant, une redoutable tueuse dont la main de fer s’était refermée sans hésiter autour de leurs ennemis. Lorsqu’elle se tourna vers lui, Didier sentit son estomac se nouer. L’espace d’un instant, il avait détourné le regard et fermé les yeux, comme pour se réveiller d’un mauvais rêve, mais non, c’était la réalité. Chaque muscle de son visage était crispé. Il fallait lui répondre, lui obéir avant de finir comme ce lieutenant de Caravage. Didier n’était pas en position de négocier.

    « Strijdonck… Didier Van Strijdonck… Mademoiselle ? » balbutia-t-il en tentant de paraître plus calme qu’il ne l’était, profitant de l’occasion pour connaître son nom également, trop concentré sur sa survie jusque-là. Son ton trahissait malgré tout une panique mal contenue, sa voix légèrement tremblante. Il prit conscience, en effleurant sa joue, qu’il avait du sang sur le visage. Ses doigts en frémirent. Un goût amer se forma au fond de sa gorge, lui donnant envie de cracher.

    La démone, elle, paraissait parfaitement à l’aise au milieu de ce carnage. Tandis que le lieutenant ensorcelé attendait ses ordres, Athéris posait sur Didier un regard qui semblait sonder son âme. Tout, chez le républicain, lui hurlait de prendre ses jambes à son cou, de déguerpir et de ne jamais revenir. Mais il savait que tourner le dos à Athéris, c’était prendre le risque d’être le prochain sur la liste. Il devait donc peser chaque mot, chaque geste.

    « Ecoutez je… Vous semblez bien maîtriser la situation. Je… Je vous ai amené ici comme convenu. » Se hasarda-t-il à dire, la voix faible, en essayant de masquer l’angoisse qui lui broyait le ventre. Il jouait sur les mots. L’idée d’être emprisonné dans un réseau criminel à la solde de cette démone était une perspective trop dangereuse. Lui, Didier Van Strijdonck, simple marchand devenu malgré lui homme de liaison pour cette créature infernale ?

    Mais il n’avait pas le choix. Son visage se décomposa lorsque Athéris s’approcha, effleurant du regard les dépouilles. Le lieutenant, hypnotisé, restait immobile, haletant d’une passion surnaturelle pour la démone. Il attendait, prêt à obéir. L’ironie frappa Didier : cette scène inversait les rôles, la Pègre, si crainte en ville, soumise aux caprices d’une femme venue d’ailleurs. Un véritable renversement de pouvoir.

    Le sourire qu’elle affichait n’avait rien d’apaisant, c’était un pli froid, distant, dénué de la moindre once de compassion ou d’empathie. Didier avait le sentiment d’être observé comme une simple ressource à exploiter, une pièce sans importance au sein d’une mécanique bien plus complexe et implacable. Le moindre de ses gestes semblait faire l’objet d’une évaluation silencieuse, comme si une marionnettiste expérimentée passait en revue les possibilités de sa prochaine mise en scène. Cela faisait flotter dans l’air une indifférence glaciale, si complète qu’elle rendait presque irréels les cadavres étendus dans la pénombre.

    La voix qui s’adressa à lui ne chercha pas à ménager sa sensibilité. Elle énonça les faits d’un ton neutre, sans colère ni empathie, comme on dresse un bilan comptable. Didier, les jambes flageolantes, écoutait chaque mot avec une obéissance forcée. Il avait amené cette femme ici, servi d’intermédiaire, et voilà qu’on l’informait qu’il appartenait désormais à cette alliance contre nature. Sa liberté d’action s’en trouvait grandement réduite, ses mensonges éventuels étouffés dans l’œuf par la menace d’une punition probablement définitive.
    Un aveu étranglé s’échappa de ses lèvres. Il comprenait, oui, il comprenait que sa survie dépendait à présent de sa capacité à coopérer. Ses yeux, fixés sur les débris de l’escarmouche, sur les corps qui n’étaient plus que des obstacles inertes, cherchaient en vain une issue, un miracle, n’importe quoi. Mais il n’y avait que ce silence lourd, cette présence ombrageuse, et cette pression intenable. On lui demandait de coopérer, de servir d’appui, d’enjoliver la réalité de mots suave­ment choisis. Il promit maladroitement de faire de son mieux, la gorge sèche, la peur lui tordant le ventre.

    Le lieutenant, transi d’adoration silencieuse, répondit promptement à l’ordre inaudible qui lui fut imposé. Une corne, un message codé, un écho étouffé dans l’obscurité. Didier avait l’impression de participer, contre son gré, à une scène arrangée, une farce sinistre où les rôles s’inversaient brutalement : la pègre, d’habitude si redoutée, se voyait manœuvrée comme un troupeau docile. Lui, le marchand, qui croyait pouvoir négocier, se retrouvait à peine digne d’un second rôle, un figurant condamné à suivre le scénario imposé.

    Et quand le silence tomba, plus oppressant que jamais, son regard croisa celui de la démone. Il y lut la satisfaction cruelle d’une bataille déjà gagnée. Le marchand comprit alors, dans ce face-à-face muet, que toute illusion de contrôle s’était envolée. Son destin n’était plus qu’un pion sur l’échiquier d’une puissance qui lui échappait. Ses épaules s’affaissèrent, signe d’une résignation sans appel, tandis qu’il se tenait là, au milieu des cendres et du sang, incapable de dresser la moindre objection.

    Au-devant d'eux, le lieutenant retournée par Athéris s'apprêtait à les emmener vers Caravage. Nulle doute que le sang se mettrait à couler à nouveau…
    Message N°8
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