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Stadzank
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Lente, lente, lente dépression, la tête en bas, dans l'syphon...
Depuis que Zéphyr l’avait récupéré, le gobelin n’était plus que l’ombre de lui-même. Dans sa petite cellule qui lui avait été attitré il y a quelques mois, allongé sur son lit, ce n’était plus l’Epée-lige du Couple Impérial... Mais un petit être meurtri, piégé dans un corps d'enfant mutilé. Ravagé par la honte et la culpabilité, dans un état physique pitoyable, il décalait sans cesse les convocations de ses suzerains prétextant qu’il n’était pas “en état” de rendre des comptes. Mais ce qui commençait à agacer au “Palais”, c’est qu’il refusait tous les soins qu’on lui proposait comme s’il tentait d’échapper à son destin en se laissant mourir. Stadzank ne tolérait que ses Arlequins auprès de lui et refusait toutes les autres visites, même celle de son ami et sauveur. Car que valait les liens d'amitiés d'un Ministre reikois lorsque les affaires du royaume étaient en jeu ? Le gobelin avait sa petit idée sur la question et ne voulait pas mettre l'Oreille dans l'embarras en se contentant de le maintenir à distance...
Il passait ses journées au lit à dormir et à méditer. Le plus clair de son temps, celui qui était il y a peu encore un assassin capable d'enfiler tous les costumes pour atteindre sa cible, regardait son luth qui trônait fièrement à côté de son petit bureau avec une infinie tristesse. Il finit même un jour par s’en saisir, tenter de jouer un morceau et le jeter contre le mur : comme si sa colère pouvait atténuer la douleur qu’il éprouvait désormais en frottant les cordes, comme si sa colère pouvait l’aider à vivre avec deux extrémités en moins.
*De toute façon je ne suis plus qu’un infirme, plus bon à rien. Plus capable de tenir un couteau, de sortir une note... Moi qui me voyais l’égal des plus grands du Royaume, me revoilà revenu au point de départ et je n’ai vraiment plus la force d’affronter cette nouvelle réalité, c'est trop dur. Comment en suis-je arrivé là ? *
Si autrefois sa colère était constamment dirigée vers le clan Treagveeld qui avait massacré celui de Stadzank dans un autre temps, elle n’était étonnement pas non plus dirigée vers ses bourreaux qui lui avaient infligé les pires souffrances : non, il se détestait d’avoir échoué, de ne pas avoir su se sortir tout seul du traquenard qui s’était refermé sur lui... C’était encore sa colère qui l’avait tiré vers le bas, blessé d’avoir été accusé, blessé d’avoir été démasqué, blessé d’avoir dû se révéler à ceux qu’il était censé tromper.
Le petit homme ne finissait plus les assiettes que ses serviteurs lui apportaient, et les bandages qui avaient été refait à son arrivée alors qu’il était encore inconscient et incapable de refuser quoique ce soit, suintaient le “pu” et dégageait une odeur nauséabonde : la gangrène le guettait et ses hommes avaient fait remonter l’information jusqu’à l’Oreille pour qu’il intervienne. Mais le gobelin refusait de le voir et le conseiller royal avait eu la délicatesse de ne pas intervenir contre son grès : c’était un combat contre lui-même qu’il devait gagner et s’il avait besoin d’aide, c’était à lui de la réclamer car toute aide extérieure pourrait nuire à sa reconstruction.
Patron, faut vous soigner. Si vous continuez à traîner ces bandages vous z’allez choper la mort. J’connais un herboriste muet comme une carpe qui vous soignera sans vous perturber dans vos pensées.
Comme d’habitude, il n’eut qu’un silence en guise de “non”. Mais, contre toute attente, la tête du gobelin s’orienta lentement vers l’homme de main qui décela tout de suite un changement dans le regard de l’Epée-Lige.
Trouve-moi Dame Qwellaana. Je veux être soigné par elle et par personne d’autre...
Certes l’Arlequin avait désormais une porte de sortie pour que son maître ne se laisse pas mourir mais pourquoi elle ? Ne l’avait-il pas déjà trop tourmenté avec la séance de questions-réponses à la sauce "boucherie chevaline" dans les souterrains ? N'était-elle pas partie fâchée de cette sombre expérience ?
Mais vous savez très bien ce qu’il s’est passé la dernière fois, peut-être qu’elle refusera de vous aider ?
Alors c’est qu’il est temps de me laisser partir... Je ne veux uniquement que Dame Qwellaana.
Bien, bien... Euh j’file essayer de la trouver. Et finissez votre assiette patron, j’l’ai piqué dans les plats destinés à la famille royale. J'l'ai gouté, c’est vach’ment bon.
Le gobelin était déjà reparti à sa contemplation du plafond avec un léger rictus de douleur visible sur son visage : la souffrance physique était devenue une bien maigre punition pour compenser la honte de lui-même qu’il éprouvait au plus profond de son âme. Si la FMR acceptait de venir jusqu'à lui, il aurait peut-être l'occasion de soulager un peu de sa conscience grâce à l'ironie de la situation qui sait ?
Il passait ses journées au lit à dormir et à méditer. Le plus clair de son temps, celui qui était il y a peu encore un assassin capable d'enfiler tous les costumes pour atteindre sa cible, regardait son luth qui trônait fièrement à côté de son petit bureau avec une infinie tristesse. Il finit même un jour par s’en saisir, tenter de jouer un morceau et le jeter contre le mur : comme si sa colère pouvait atténuer la douleur qu’il éprouvait désormais en frottant les cordes, comme si sa colère pouvait l’aider à vivre avec deux extrémités en moins.
*De toute façon je ne suis plus qu’un infirme, plus bon à rien. Plus capable de tenir un couteau, de sortir une note... Moi qui me voyais l’égal des plus grands du Royaume, me revoilà revenu au point de départ et je n’ai vraiment plus la force d’affronter cette nouvelle réalité, c'est trop dur. Comment en suis-je arrivé là ? *
Si autrefois sa colère était constamment dirigée vers le clan Treagveeld qui avait massacré celui de Stadzank dans un autre temps, elle n’était étonnement pas non plus dirigée vers ses bourreaux qui lui avaient infligé les pires souffrances : non, il se détestait d’avoir échoué, de ne pas avoir su se sortir tout seul du traquenard qui s’était refermé sur lui... C’était encore sa colère qui l’avait tiré vers le bas, blessé d’avoir été accusé, blessé d’avoir été démasqué, blessé d’avoir dû se révéler à ceux qu’il était censé tromper.
Le petit homme ne finissait plus les assiettes que ses serviteurs lui apportaient, et les bandages qui avaient été refait à son arrivée alors qu’il était encore inconscient et incapable de refuser quoique ce soit, suintaient le “pu” et dégageait une odeur nauséabonde : la gangrène le guettait et ses hommes avaient fait remonter l’information jusqu’à l’Oreille pour qu’il intervienne. Mais le gobelin refusait de le voir et le conseiller royal avait eu la délicatesse de ne pas intervenir contre son grès : c’était un combat contre lui-même qu’il devait gagner et s’il avait besoin d’aide, c’était à lui de la réclamer car toute aide extérieure pourrait nuire à sa reconstruction.
Patron, faut vous soigner. Si vous continuez à traîner ces bandages vous z’allez choper la mort. J’connais un herboriste muet comme une carpe qui vous soignera sans vous perturber dans vos pensées.
Comme d’habitude, il n’eut qu’un silence en guise de “non”. Mais, contre toute attente, la tête du gobelin s’orienta lentement vers l’homme de main qui décela tout de suite un changement dans le regard de l’Epée-Lige.
Trouve-moi Dame Qwellaana. Je veux être soigné par elle et par personne d’autre...
Certes l’Arlequin avait désormais une porte de sortie pour que son maître ne se laisse pas mourir mais pourquoi elle ? Ne l’avait-il pas déjà trop tourmenté avec la séance de questions-réponses à la sauce "boucherie chevaline" dans les souterrains ? N'était-elle pas partie fâchée de cette sombre expérience ?
Mais vous savez très bien ce qu’il s’est passé la dernière fois, peut-être qu’elle refusera de vous aider ?
Alors c’est qu’il est temps de me laisser partir... Je ne veux uniquement que Dame Qwellaana.
Bien, bien... Euh j’file essayer de la trouver. Et finissez votre assiette patron, j’l’ai piqué dans les plats destinés à la famille royale. J'l'ai gouté, c’est vach’ment bon.
Le gobelin était déjà reparti à sa contemplation du plafond avec un léger rictus de douleur visible sur son visage : la souffrance physique était devenue une bien maigre punition pour compenser la honte de lui-même qu’il éprouvait au plus profond de son âme. Si la FMR acceptait de venir jusqu'à lui, il aurait peut-être l'occasion de soulager un peu de sa conscience grâce à l'ironie de la situation qui sait ?
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Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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Délicatement, mon index caressa les pétales d'un Gardenia qui diffusa son parfum,l'écartant pour laisser place à une abeille qui s'y poser. Je m'étais redressée, le sourire aux lèvres, ayant hâte que d'autres fleurs s'ouvrent, afin de pouvoir confectionner moi même un bouquet pour Cyradil. Certes,je pouvais tout à fait un acheter un chez un marchand ou tout autre chose. Mais cela perdrait tout intérêt,cette valeur que seuls les gestes qui venaient du coeur pouvaient donner.
Oui,elle était bien assez riche pour s'offrir tout ce qu'elle voulait,je le savais.De toute façon,ce n'était pas le prix qui comptait,mais l'attention particulière,le message que l'on voulait transmettre. Tout ce qui touche aux sentiments,valait la peine d'attendre, d'être découvert au bon moment. Il y en avait parfois d'autres qui venaient à nous en nous surprenant, nous rappelant que d'autres jours avaient été beaucoup moins empreint de bonheur. Nous plongeant dans l'horreur que l'on tentait d'oublier et qui aujourd'hui,me rattrapait.
Quelqu'un vint à moi en écrasant des oeillets, soupirant intérieurement en me disant que mes jardiniers allaient surement me faire une remarque comme ''Evitez d'amener vos patients dans le jardin, à chaque fois, ils arrachent les fleurs,surtout les enfants'' Sauf que là ,la personne en question,n'avait aucun trait enfantin. Sans détour, il était venu quérir mon aide,afin que je guérisse une personne qui refusait d'être soigné sauf par mes mains. Intriguée,comprenant l'urgence dans les yeux de mon interlocuteur,il ne m'en fallut pas plus pour le suivre.
Quelle ne fut pas ma surprise lorsque l'on m'amena à un endroit qui me rappela des mauvais souvenirs,à une cellule ou un gobelin était enfermé,un que je n'étais pas prête d'oublier. Oui,dès cet instant, mes dioptases devinrent farouches, me demandant si j'allais recroiser ce géant cornu,s'il serait encore question de torture. Je pris un instant avant d'entrer,endossant mon rôle de Shekhikh quand j'aperçus ces bandages dans un état lamentable, son corps meurtri par je ne sais quel supplice.
Je m'étais approchée,observant l'étendue de ses plaies qui suppuraient,le condamneraient à mourir si rien n'était fait. Tant de question se bousculaient,ne comprenant pas pourquoi il avait tenu à ce que ce soit moi qui vienne,après tout ce que j'avais dû taire lors de cette mission confidentielle. Je me rappelais toujours de celui à qui j'avais tenu tête, des dents que j'avais dû recoller à cette vieille dame ne laissant aucun doute sur la méthode qu'ils avaient employé pour obtenir ce qu'ils voulaient,laissé la bouche de cette personne ensanglantée.Pourtant,j'étais incapable de rester les bras croiser.
Finalement, les circonstances restent à peu près les mêmes. Me dis-je en repensant à l'une de ses dernières phrases qu'il m'avait dit, préférant éviter de lui faire part de ce commentaire. Il y avait bien plus urgent à faire. Je devais d'abord m'assurer qu'il allait se laisser faire,ne sachant dans quel état psychologique il était. Je ne tenais pas à ce que l'on m'arrache une nouvelle fois un morceau de chair pendant que prodiguerais des soins. Je devinais que s'il avait tenu à ce que je vienne et pas un autre,c'était pour une raison importante à ses yeux dont je tentais d'amarrer mes dioptases inquisiteurs:
-Bonjour. Je marquais un pause,préférant être direct et sincère.- Je dois vous avouer que je suis quelque peu étonnée que vous ayez fait appel à moi compte tenu de notre première...rencontre. Si l'on peut appeler ça ainsi.
Une collaboration qui avait semble il,porté ses fruits. Ceux que je préférais de prendre part une nouvelle fois,de près ou de loin. Je ne pouvais imaginer ce qu'il avait subi,ne distinguant que ce que ses bandages poisseux,ses habits me permirent de voir. L'odeur m'indiqua que cela ne pouvait plus vraiment attendre, remarquant qui lui manquait des doigts que je ne pouvais malheureusement pas refaire pousser. Encore une fois,il m'apparut nécessaire que je tente de confectionner une potion permettant de régénerer les tissus.
Puisque je n'avais rien de tel dans ma ceinture médicale, je sortis un linge propre, un identique à celui que j'avais utilisé pour la vieille dame afin de la nettoyer,l'alléger de ce tourment qu'elle subissait. Je le gardais en main, m'accroupissant à une distance raisonnable du gobelin,demandant en restant professionnel:
-Puis-je vous ausculter?
Avais-je vraiment le droit de le regarder ainsi? De le juger alors qu'il était vulnérable et dans ce état? J'en doutais,demandant que l'on apporte une bassine d'eau,qu'importe ce qu'il me répondrait. Je ne comptais pas entamer le moindre soin avant qu'il m'ait donné son accord,pensant que cela lui ferait du bien,de passer un peu d'eau sur le visage pour commencer. Un premier contact entre nous ou je ferais preuve douceur s'il acceptait, refusant de me comporter autrement, qu'importe si le méritait ou non.
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Lorsque la Valkyrie rentra dans le misérable petite cellule du gobelin, ce dernier ressentit immédiatement l’aura bienfaitrice de Qwellaana. Pourtant le regard du membre d’élite des Forces Médicales Reikoises était dur : comme lorsqu'ils s'étaient quittés lors de leur dernière rencontre.
*Bien sûr, comme si ces quelques semaines avaient pu effacer toutes les horreurs que nous avons vécu ensemble...*
Effectivement, le souvenir de leur mission commune était vif. Pourtant, la politesse resta de mise : la valkyrie resta professionnelle jusqu’au bout des ongles. De son souvenir, elle avait été parfaite avec leur prisonnière alors qu'on lui avait sciemment avoué les horribles crimes dont la mamie était coupable... Et ça ne l'avait pas empêché de la soigner avec toute la bonté et la douceur dont elle était capable.
Bonjour... Dame Qwellaana , dit-il péniblement. Les mots avaient tout simplement du mal à sortir de cette bouche qui avait été un peu trop été traumatisé. Lui aussi se remémora les dernières phrases qu'ils avaient échangé, enfin, plutôt que le gobelin lui avait donné... La valkyrie semblait trop contrariée pour recevoir le moindre compliment et pour discuter avec le petit être vert.
*Même si le contexte peut à première vue sembler le même, les circonstances sont tout de même bien différentes... Au moins pour moi.*
A la question implicite qui résultait de la stupéfaction de la jeune femme, le gobelin préféra ne pas répondre, gardant ainsi le mystère sur le pourquoi de sa demande. Si la jeune femme insistait, il lui répondrait, mais pour l’instant, le petit être préféra profiter pleinement du sentiment de réconfort qu’il éprouvait à son contact. Avait-il envié la vieille fae lorsqu’elle se faisait soigner par la FMR ? Peut-être un peu... Quelque part dans son inconscient, il y avait une part de lui qui le suppliait de se rapprocher du monde réel pour trouver du réconfort auprès des autres humanoïdes. Le petit garçon en lui criait fort mais les aléas de la vie avait fait que, malheureusement, le gobelin s’était cloisonné dans une carrière d’assassin et d’espion. Une vie de solitude, forcément, qu'on pouvait regretter lorsqu'on était au fond du trou.
La médecin constata rapidement l’étendue des dégâts entre les plaies des doigts coupés qui avaient été cautérisé à la torche ainsi que les hématomes qui parsemaient son corps résultant du déchaînement des membres du Conclave du Crime à son égard lorsqu’il fut découvert, il y avait vraiment de quoi faire. Et après avoir demandé si elle pouvait intervenir, Qwellaana n’attendit même pas sa réponse avant de réclamer une bassine d’eau pour réaliser son office, ce qui amusa l’Epée-lige du Couple Impérial.
Bien sûr... Qui suis-je pour vous empêcher de soigner les maux du Sekaï de toute façon ?
Rien que l’application de ce petit linge humide lui fit un bien fou. La douleur et le mal-être qui le clouait au lit semblait déjà un petit peu s'évaporer. Plus pour sa psyché que pour son corps mais qu’importe ! Déjà elle semblait accepter de le soigner, peut-être n’était-il pas une cause perdue après tout ?
*Bien sûr, comme si ces quelques semaines avaient pu effacer toutes les horreurs que nous avons vécu ensemble...*
Effectivement, le souvenir de leur mission commune était vif. Pourtant, la politesse resta de mise : la valkyrie resta professionnelle jusqu’au bout des ongles. De son souvenir, elle avait été parfaite avec leur prisonnière alors qu'on lui avait sciemment avoué les horribles crimes dont la mamie était coupable... Et ça ne l'avait pas empêché de la soigner avec toute la bonté et la douceur dont elle était capable.
Bonjour... Dame Qwellaana , dit-il péniblement. Les mots avaient tout simplement du mal à sortir de cette bouche qui avait été un peu trop été traumatisé. Lui aussi se remémora les dernières phrases qu'ils avaient échangé, enfin, plutôt que le gobelin lui avait donné... La valkyrie semblait trop contrariée pour recevoir le moindre compliment et pour discuter avec le petit être vert.
*Même si le contexte peut à première vue sembler le même, les circonstances sont tout de même bien différentes... Au moins pour moi.*
A la question implicite qui résultait de la stupéfaction de la jeune femme, le gobelin préféra ne pas répondre, gardant ainsi le mystère sur le pourquoi de sa demande. Si la jeune femme insistait, il lui répondrait, mais pour l’instant, le petit être préféra profiter pleinement du sentiment de réconfort qu’il éprouvait à son contact. Avait-il envié la vieille fae lorsqu’elle se faisait soigner par la FMR ? Peut-être un peu... Quelque part dans son inconscient, il y avait une part de lui qui le suppliait de se rapprocher du monde réel pour trouver du réconfort auprès des autres humanoïdes. Le petit garçon en lui criait fort mais les aléas de la vie avait fait que, malheureusement, le gobelin s’était cloisonné dans une carrière d’assassin et d’espion. Une vie de solitude, forcément, qu'on pouvait regretter lorsqu'on était au fond du trou.
La médecin constata rapidement l’étendue des dégâts entre les plaies des doigts coupés qui avaient été cautérisé à la torche ainsi que les hématomes qui parsemaient son corps résultant du déchaînement des membres du Conclave du Crime à son égard lorsqu’il fut découvert, il y avait vraiment de quoi faire. Et après avoir demandé si elle pouvait intervenir, Qwellaana n’attendit même pas sa réponse avant de réclamer une bassine d’eau pour réaliser son office, ce qui amusa l’Epée-lige du Couple Impérial.
Bien sûr... Qui suis-je pour vous empêcher de soigner les maux du Sekaï de toute façon ?
Rien que l’application de ce petit linge humide lui fit un bien fou. La douleur et le mal-être qui le clouait au lit semblait déjà un petit peu s'évaporer. Plus pour sa psyché que pour son corps mais qu’importe ! Déjà elle semblait accepter de le soigner, peut-être n’était-il pas une cause perdue après tout ?
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Qwellaana Airdeoza
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Ce premier échange me permit par sa réponse,de conclure qu'il avait toujours la capacité de parler. Ce n'était pas forcément le cas,ayant déjà dû faire face à des individus à qui on leur avait sectionné leur outil du langage. Je restais un peu méfiante,car cela ne m'assurait pas qu'il n'avait pas été atteint psychologiquement. Vu ce que j'apercevais,ce n'était pas en faisant du jardinage qu'il avait eu ses doigts sectionnés sans parler du reste. Rien que la pièce ou il se tenait était un indice révélateur.
C'était plutôt étrange,car il n'avait pas l'air d'avoir été malmené ici,ne voyant aucune trace de lutte ou de sang séché. Mais alors,pouquoi était-il derrière des barreaux ? Qu'avait-il fait pour qu'on l'enferme,en lui privant de sa liberté? Je gardais ces questions pour moi comme lui sur les raisons qui l'avaient poussé à me faire appeler. Je n'allais pas insister car après tout, le plus important,était de le soigner.Avant cela, une fois qu'une bassine me fut apportée, je décidais de faire cette première approche avec Stadzank en lui demandant sa permission.
-Un individu qui à son mot à dire.Répondis-je en passant doucement le linge sur son visage,afin de l'apaiser,de tester s'il était prêt à se faire approcher et toucher pendant que j'utiliserais ma magie. -Je vais devoir enlever tous ces bandages et nettoyer. Cela risque d'être douloureux et de mettre votre peau à nu mais je vais tâcher de faire vite.
Autant être honnête et vu la nature de ses plaies,pour le peu que j'avais aperçu, il n'était pas nécessaire de tenter d'amoindrir la réalité. Une fois son visage exempt de toute saleté,ses traits moins tirés, je posais le tissu plus loin puis je sortis un baume fait à partir d'extrait de menthe. Je fis pivoter le couvercle puis je trempais mon index à l'intérieur, appliquant celui-ci en dessous de mon nez d'un geste. Je ne me rendis pas compte que je l'avais mal étalé,me faisant littéralement une moustache blanche.
-Rien de personnel.
Dis-je en fermant le petit pot, m'étant permise d'en appliquer pour éviter que les mauvaises odeurs ne m'indisposent plus longtemps.Certains utilisaient cette méthode pour étudier des corps en décomposition. Stadzank était loin d'être dans cet état mais si je ne faisais rien, il allait fatalement sentir plus mauvais que maintenant.
- Bien , commençons par votre bras.
Je sortis grâce à ma télékinésie une petite pince, l'imprégnant de ma magie lumineuse pour la rendre totalement stérile par précaution, attrapant ensuite un morceau de bandage qui était dans un piteux état,le déroulant avec délicatesse. Mon instrument répéta l'opération,déposant les pansements souillés dans un coin pour aller en détacher d'autres,jusqu'à ce que toutes les blessures qui suintaient soit totalement visible et que je puisse procéder à la suite:
-Je vois que vous avez commencé à vous infecter...et pas qu'un peu. Je scrutais les parties concernées:-Mais rien que je ne puisse pas guérir. Néanmoins,il va me falloir nettoyer tout ça avant d'employer ma magie. Je vous suggère de ne pas regarder et de rester le plus immobile possible. Je pris un linge propre et le trempait dans l'eau clair, l'approchant de la zone en demandant pour détourner son attention ailleurs que sur la douleur qu'il allait ressentir quand j'enlèverais le pu:-Ou êtes vous né ?
J'avais entamé un sujet des plus anodins pour en apprendre plus sur ce gobelin. Je n'avais pas beaucoup d'espoir qu'il me réponde malgré cela,j'étais curieuse de savoir un peu son histoire,comprendre qui il était vraiment. Je ne prétendais pas pouvoir le cerner juste pendant une séance de soin seulement,désirant au moins avoir une idée de son parcours. Celui qui l'avait mené a de multiples reprises dans des geôles pour des raisons complètement différentes visiblement.
On ne m'avait pas plus renseigné sur lui, connaissant plus la surface de sa peau verdâtre que les reste. Quand je parvins à nettoyer la surface de l'une d'elles, j'utilisai ma magie de la guérison. Ma paume émit une lueur dorée et verte pour ensuite rester aussi lumineuse que le soleil,quand j'usais de mon pouvoir de soin afin de refermer ses plaies qui ne risquaient pas de s'infecter à nouveau. Je recommençais à nettoyer une autre zone ajoutant qu'il m'ait répondu à ma précédente question ou non:
- Cela fait combien de temps que vous êtes ici ?
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*Un individu qui a son mot à dire*
Voilà quelques mots qui résonnèrent dans son esprit et qui déclenchèrent en guise de réponse une grande question : avait-il seulement son mot à dire sur quoi que ce soit ? Certes, il faisait le “fanfaron” avec toutes ses identités mais ce n’était qu’un exutoire pour cacher ce que cette phrase venait de révéler : il était prisonnier de son destin. Tous ses choix, il avait eu l’impression de les subir toute sa vie. D’abord c’était la vengeance qui l’avait porté de l’enfance jusqu’à il y a un an, l’embarquant dans une vie dans l’ombre, une vie d’assassin. Puis la rédemption l’avait poussé à se mettre au service du Couple Impérial... Il leur devait la vie et en bonus, d’avoir permis de mettre à l'abris son clan. Désormais il était leur "Arme" et n’avait aucun choix si ce n’est de suivre les ordres. Ses mots n’étaient désormais que poudre aux yeux et puisqu’il n’avait qu’une parole, que jamais il ne romprait son serment, il n’aurait plus jamais d’autre choix que de suivre ce que les autres avaient décidé pour lui. Au moins il avait l’impression d'être au service d’une cause noble et encore, était-il capable seulement de la servir après l’échec qu’il avait subi ?
Le gobelin regarda la valkyrie se passer du baume sous le nez, une odeur agréable de menthe se dégageait du pot. Ah oui la puanteur de l’infection surement... C’est vrai que ces derniers jours les Arlequins qui passaient régulièrement le voir se mettait un foulard sur le nez. Lui s’était habitué à la putréfaction, le petit être vert attendait sagement que la maladie fasse son œuvre peut-être. En voyant la petite moustache qui se dessinait avec le baume au-dessus de la bouche de Qwellaana, l’assassin sourit puis porta une de ses mains jusqu’à sa propre bouche pour mimer une petite moustache.
Je crois que vous avez eu la main un peu lourde.
Puis elle commença à s’occuper d’enlever les bandages de son bras. Ourf, purée ça mal... Il avait beau avoir subi les pires souffrances lors de son tête à tête avec le Serpent dans les geôles de Kyouji, la douleur avait toujours ce même impact désagréable sur lui, surtout que désormais il anticipait d’avoir toujours plus mal. Stadzank grimaçait et serrait les dents mais refusait de se plaindre devant son médecin. Lorsque cette dernière eut fini d’enlever les bandages, elle constata l’étendue des dégâts et commença le nettoyage de la plaie en l’encourageant à ne pas regarder. Voilà qui devrait l’empêcher d’anticiper les douleurs, bonne suggestion. Et elle tenta de commencer une conversation, pour distraire son esprit peut-être ? Au moins cette première question, il n’était pas obligé de lui mentir.
Ici, même. Aïe... A Ikusa j’veux dire, pas dans les souterrains du Palais ! Par contre vous, je parierai que vous n’êtes pas reikoise de naissance.
Sa douceur n’était effectivement pas une vertu des peuples du désert même si bizarrement leur Impératrice en était pourvue et pas qu'un peu. Non, à part dans l’enceinte du Palais, tout ce qui ressortait du Reike était bien trop brutal pour donner naissance à un tel tourbillon de douceur.
Puis la magie de guérison opéra, une magie lumineuse qui réparait les tissus meurtris par tant de souffrances et de négligences. Et elle continua à le questionner.
Une semaine ou deux peut-être... Trop longtemps pour ma santé mentale je crois bien. Peut-être que quand vous m’aurez remis sur pied j’aurai la force d’aller me ressourcer loin de la Capitale, auprès des miens.
Oui, Stadzank était loin de se douter que son médecin le pensait en prison. Il faut dire que la décoration laissait à désirer et qu’autrefois, surement, la pièce avait servi de cellule de détention pour les services reikois. Mais une prison d’où on peut sortir quand on veut, est ce que c’est vraiment une prison, Qwell ?
Voilà quelques mots qui résonnèrent dans son esprit et qui déclenchèrent en guise de réponse une grande question : avait-il seulement son mot à dire sur quoi que ce soit ? Certes, il faisait le “fanfaron” avec toutes ses identités mais ce n’était qu’un exutoire pour cacher ce que cette phrase venait de révéler : il était prisonnier de son destin. Tous ses choix, il avait eu l’impression de les subir toute sa vie. D’abord c’était la vengeance qui l’avait porté de l’enfance jusqu’à il y a un an, l’embarquant dans une vie dans l’ombre, une vie d’assassin. Puis la rédemption l’avait poussé à se mettre au service du Couple Impérial... Il leur devait la vie et en bonus, d’avoir permis de mettre à l'abris son clan. Désormais il était leur "Arme" et n’avait aucun choix si ce n’est de suivre les ordres. Ses mots n’étaient désormais que poudre aux yeux et puisqu’il n’avait qu’une parole, que jamais il ne romprait son serment, il n’aurait plus jamais d’autre choix que de suivre ce que les autres avaient décidé pour lui. Au moins il avait l’impression d'être au service d’une cause noble et encore, était-il capable seulement de la servir après l’échec qu’il avait subi ?
Le gobelin regarda la valkyrie se passer du baume sous le nez, une odeur agréable de menthe se dégageait du pot. Ah oui la puanteur de l’infection surement... C’est vrai que ces derniers jours les Arlequins qui passaient régulièrement le voir se mettait un foulard sur le nez. Lui s’était habitué à la putréfaction, le petit être vert attendait sagement que la maladie fasse son œuvre peut-être. En voyant la petite moustache qui se dessinait avec le baume au-dessus de la bouche de Qwellaana, l’assassin sourit puis porta une de ses mains jusqu’à sa propre bouche pour mimer une petite moustache.
Je crois que vous avez eu la main un peu lourde.
Puis elle commença à s’occuper d’enlever les bandages de son bras. Ourf, purée ça mal... Il avait beau avoir subi les pires souffrances lors de son tête à tête avec le Serpent dans les geôles de Kyouji, la douleur avait toujours ce même impact désagréable sur lui, surtout que désormais il anticipait d’avoir toujours plus mal. Stadzank grimaçait et serrait les dents mais refusait de se plaindre devant son médecin. Lorsque cette dernière eut fini d’enlever les bandages, elle constata l’étendue des dégâts et commença le nettoyage de la plaie en l’encourageant à ne pas regarder. Voilà qui devrait l’empêcher d’anticiper les douleurs, bonne suggestion. Et elle tenta de commencer une conversation, pour distraire son esprit peut-être ? Au moins cette première question, il n’était pas obligé de lui mentir.
Ici, même. Aïe... A Ikusa j’veux dire, pas dans les souterrains du Palais ! Par contre vous, je parierai que vous n’êtes pas reikoise de naissance.
Sa douceur n’était effectivement pas une vertu des peuples du désert même si bizarrement leur Impératrice en était pourvue et pas qu'un peu. Non, à part dans l’enceinte du Palais, tout ce qui ressortait du Reike était bien trop brutal pour donner naissance à un tel tourbillon de douceur.
Puis la magie de guérison opéra, une magie lumineuse qui réparait les tissus meurtris par tant de souffrances et de négligences. Et elle continua à le questionner.
Une semaine ou deux peut-être... Trop longtemps pour ma santé mentale je crois bien. Peut-être que quand vous m’aurez remis sur pied j’aurai la force d’aller me ressourcer loin de la Capitale, auprès des miens.
Oui, Stadzank était loin de se douter que son médecin le pensait en prison. Il faut dire que la décoration laissait à désirer et qu’autrefois, surement, la pièce avait servi de cellule de détention pour les services reikois. Mais une prison d’où on peut sortir quand on veut, est ce que c’est vraiment une prison, Qwell ?
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Pendant que je le soignais, il me sembla apercevoir un sourire se dessiner sur le visage de mon patient. Sur le moment, je ne le compris, inclinant légérement mon visage sur le côté quand il fit le geste sous son nez. Ce ne fut qu’après qu’il insista avec des mots que je finis par saisir qu'il m'avait tout simplement mimé. Avec une charrette de retards tout me parut clair, ressentant une certaine gêne maintenant que je savais que j'avais mal étalé le baume. Au lieu de simplement le remercier et de mieux l'étaler,la valkyrie prit le dessus:
-Oh..euh...c'est tout à fait normal...mais merci.
Ma fierté, surtout face aux mâles, m’empêchait parfois d’assumer mes maladresses ou mes faiblesses, quitte à frôler le ridicule. Ne voulant pas être la seule à le ressentir,je sortis le pot de pommade, lui traçant une moustache en guise de ''vengeance''. Je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire alors que je tentais de contenir mon sérieux, reprenant ensuite là où j'en étais. La réponse maladroite de Stadzank ne fit que l'agrandir, apprenant qu'il avait poussé son premier cri de nouveau né à la capitale,suivi de près par un de douleur :
-Vous devez connaître Ikusa comme votre poche j'imagine. Quant à sa question,qui était plutôt une affirmation,je répondis:-Je me demande ce qui vous fait dire ça. Je bougeais légèrement mes ailes, sachant pertinemment que ce n'était pas habituel qu'une valkyrie se retrouve à vivre ici alors y naître,c'était encore moins probable:-Il est vrai que ce n'est pas la première destination que les valkyries auraient tendance à choisir pour s'établir.Je suis née bien plus à l'Est.
Je préférais rester vague, car nous étions si peu nombreuses qu'instinctivement,je muselais toutes informations permettant de retrouver celles qui m'avaient vu grandir.Sans compter que quiconque tenterait de les approcher risquerait d’y perdre la vie.Moi la première. Le gobelin tenta de faire bonne figure mais je voyais bien qu'il souffrait, appréhendant chaque contact avec ses plaies. Une réaction assez courante chez ceux qui avaient subi des sévices.
J'appris par la suite que cela ne faisait même pas une lune qu'il était ici, sous entendant indirectement par la suite de ses propos,qu'il était resté cloitrer dans cette pièce. Ce n'était que des suppositions,qui concordaient bien avec le fait que personne ne soit intervenu pour changer ses bandages ou le soigner convenablement. Je restai silencieuse un moment, cherchant à faire le lien, à comprendre pourquoi il m’avait choisie moi plutôt qu’une autre.
-Vous auriez pu l'être bien avant. Fis-je remarquer, reprenant:-Les vôtres se trouvent si loin ? J'attrapais sa main et la posais dans la mienne, fixant l'endroit où il lui manquait des doigts,avant d'ancrer mes dioptases dans ses orbes:-Je me demande ce qui pousse une personne à s'éloigner autant des siens,à se couper...Je regardais de nouveau l'endroit ou avait été sectionné les doigts:-De ceux qui lui le rends heureux.
Oui,si j'avais eu la chance de ne pas avoir été rejetée par mes congénères, j'aurais fait en sorte de les voir régulièrement,peu importe la voie que j'aurais emprunté où le temps que cela m'aurait pris.Je pensais ne plus jamais connaitre le bonheur d'avoir une famille à cet instant,mais un futur événement allait permettre d'en retrouver une que dont je ne soupçonnais pas de l'existence. En attendant, je me redressais,m'éloignant de lui pour désigner d'un geste ample l'endroit où se trouvaient deux chaises et une petite table:
-Et si nous nous asseyons ici? ça sera plus facile pour moi de m'occuper de votre main.
Je m'installais,attendant qu'il fasse de même pour tendre ma dextre,paume vers le ciel,afin qu'il repose sa main meurtrie par-dessus.Cela n'allait pas être une partie de plaisir pour lui car j'allais devoir vérifier si aucun corps étranger ne s'était incrusté dans ses chairs,ce qui pourrait provoquer de graves infections. Avant de commencer, je voulais m'occuper de cette douleur invisible qui l'avait sûrement poussé à rejeter des soins jusqu'à présent.
-Vous n'avez pas un proche, ami qui pourrait vous soutenir ? Je ne sais pas ce qui vous est arrivé mais si je comprends bien,vu dans quel état étaient vos bandages, vous vous êtes refermé sur vous-même,au point de refuser toute aide. Je marquais une pause,cherchant des réponses dans le comportement de mon interlocuteur,reprenant avec douceur:- Vous séjournez dans un endroit où vous êtes apparemment libre de partir, et pourtant… vous semblez comme emprisonné. Par vous-même.Dis-je en scrutant la pièce où nous étions:-Certains individus,pour se protéger de la souffrance qu'ils ont subie,s'isole dans une prison mentale.Cela raviva en moi le souvenir de ces deux longues années ou j'avais été retenue dans un navire ,ma peau portant à de nombreux endroits les marques de ce passé:-Une que l'on a peur ou beaucoup de mal à en sortir,parce que cela signifierait prendre le risque de souffrir à nouveau, d'exposer sa vulnérabilité aux yeux des autres. Je posais mon regard bienveillant sur ce petit être,ne pouvant deviner ce qu'il avait dû traverser.
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Race: Gobelin
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: D
La Shekhikh ne manqua pas de riposter, faisant du gobelin le deuxième humanoïde moustachu présent dans la pièce, ce qui amusa le petit homme vert. Voilà qui lui donnait presque des idées, ça faisait bien longtemps qu’il n’avait pas utilisé cet outil indispensable pour se grimer : pour une future identité peut-être ? Encore faudrait-il qu’il y ait d’autres missions pour ça... Et voilà que ses idées noires revenaient en même temps que son petit sourire disparaissait.
La conversation reprit sur sa supposée connaissance de la ville. Si lorsqu'il était adolescent il avait écumé tous les bas-fonds de la Capitale, il avait vite atterri à Kyouji qu’il connaissait encore mieux. Ceci dit, depuis qu’il avait accès aux souterrains de la Capitale, le gobelin connaissait désormais “tous” les recoins de la ville. Et pour son plus grand malheur, c’était pareil pour Kyouji.
Effectivement, la Capitale n’a que très peu de secrets pour moi. Néanmoins il y a des lieux qu’on préférerait ne pas connaître...
Les yeux plongés dans ceux de Qwell, le regard rouge globuleux sonda la réaction de la jeune valkyrie puisqu’il faisait évidemment référence à leur tumultueuse rencontre précédente. Puis elle répondit à sa remarque concernant le fait qu’elle n’était pas reikoise “pur souche”.
Et bien disons que notre Royaume n’a pas pour habitude d’enfanter des êtres capables de tant de douceur et de bonté que vous. Mise à part quelques exceptions, j’imagine.
Puis la Shekhikh lui révéla qu’effectivement, elle n’était pas née ici, confirmant sa sombre prédiction. Même si elle lui révéla quelques indices concernant le mode de vie de ses congénères, le gobelin n’était pas vraiment curieux de la question : déjà il avait une grosse déprime sur les bras et quand il n’était pas en mission, il respectait que chacun puisse garder sa part de mystère puisqu’il en attendait de même des autres en retour.
Enfin le médecin se demanda pourquoi il n’avait pas commencé les soins avant, pourquoi s’était-il isolé de son clan, de tout le monde en fait. Le gobelin la laissa quelques minutes sans réponse, acceptant d’abord de la rejoindre à son petit bureau. Se lever de son lit lui était pénible. Qwellaana pourrait alors constater à quel point le petit être vert était maigre. Déjà qu’il n’était pas bien épais en temps normal, logique pour un assassin affûté pour l’exercice, là on était vraiment plus sur un squelette ambulant. Mais le cheminement des pensées de la valkyrie mit le doigt sur une des questions les plus essentielles concernant sa présence ici : pourquoi elle et pas quelqu'un d'autre ?
Il me semble qu’à vous, je suis bien obligé de l’avouer... Je pense que je ne devrais plus être de ce monde.
Silence de mort qui dura quelques longues secondes.
Disons que je suis arrivé à un point où mon dernier échec aurait été moins compliqué à assumer si j’avais emporté avec moi mes secrets. Du coup, j’ai mis un peu de temps avant de me décider et puis je me suis souvenu de votre dernier regard que vous m’avez porté à la fin de notre... mission commune.
Nouveau silence, l’Epée-lige cherchait ses mots. Et le fait d’avoir du mal à parler l’arrangeait bien pour le coup.
Je me suis dit... Qu’une bonne personne comme vous, pas intéressée par quoique ce soit, qui connaissait mon plus sombre de mes nombreux visages, était la plus apte à savoir si je “méritais” d’être sauvé. Tout simplement.
Les médecins, comme les guerriers, pouvaient avoir le droit de vie ou de mort suivant les situations. Mais Qwellaana avait déjà rendu son jugement en sauvant le gobelin, sans s’en rendre compte.
La conversation reprit sur sa supposée connaissance de la ville. Si lorsqu'il était adolescent il avait écumé tous les bas-fonds de la Capitale, il avait vite atterri à Kyouji qu’il connaissait encore mieux. Ceci dit, depuis qu’il avait accès aux souterrains de la Capitale, le gobelin connaissait désormais “tous” les recoins de la ville. Et pour son plus grand malheur, c’était pareil pour Kyouji.
Effectivement, la Capitale n’a que très peu de secrets pour moi. Néanmoins il y a des lieux qu’on préférerait ne pas connaître...
Les yeux plongés dans ceux de Qwell, le regard rouge globuleux sonda la réaction de la jeune valkyrie puisqu’il faisait évidemment référence à leur tumultueuse rencontre précédente. Puis elle répondit à sa remarque concernant le fait qu’elle n’était pas reikoise “pur souche”.
Et bien disons que notre Royaume n’a pas pour habitude d’enfanter des êtres capables de tant de douceur et de bonté que vous. Mise à part quelques exceptions, j’imagine.
Puis la Shekhikh lui révéla qu’effectivement, elle n’était pas née ici, confirmant sa sombre prédiction. Même si elle lui révéla quelques indices concernant le mode de vie de ses congénères, le gobelin n’était pas vraiment curieux de la question : déjà il avait une grosse déprime sur les bras et quand il n’était pas en mission, il respectait que chacun puisse garder sa part de mystère puisqu’il en attendait de même des autres en retour.
Enfin le médecin se demanda pourquoi il n’avait pas commencé les soins avant, pourquoi s’était-il isolé de son clan, de tout le monde en fait. Le gobelin la laissa quelques minutes sans réponse, acceptant d’abord de la rejoindre à son petit bureau. Se lever de son lit lui était pénible. Qwellaana pourrait alors constater à quel point le petit être vert était maigre. Déjà qu’il n’était pas bien épais en temps normal, logique pour un assassin affûté pour l’exercice, là on était vraiment plus sur un squelette ambulant. Mais le cheminement des pensées de la valkyrie mit le doigt sur une des questions les plus essentielles concernant sa présence ici : pourquoi elle et pas quelqu'un d'autre ?
Il me semble qu’à vous, je suis bien obligé de l’avouer... Je pense que je ne devrais plus être de ce monde.
Silence de mort qui dura quelques longues secondes.
Disons que je suis arrivé à un point où mon dernier échec aurait été moins compliqué à assumer si j’avais emporté avec moi mes secrets. Du coup, j’ai mis un peu de temps avant de me décider et puis je me suis souvenu de votre dernier regard que vous m’avez porté à la fin de notre... mission commune.
Nouveau silence, l’Epée-lige cherchait ses mots. Et le fait d’avoir du mal à parler l’arrangeait bien pour le coup.
Je me suis dit... Qu’une bonne personne comme vous, pas intéressée par quoique ce soit, qui connaissait mon plus sombre de mes nombreux visages, était la plus apte à savoir si je “méritais” d’être sauvé. Tout simplement.
Les médecins, comme les guerriers, pouvaient avoir le droit de vie ou de mort suivant les situations. Mais Qwellaana avait déjà rendu son jugement en sauvant le gobelin, sans s’en rendre compte.
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Lors de cet échange de regards, j’eus l’impression de replonger dans ces geôles où s’était déroulée notre première rencontre. Bien que nous nous trouvions dans un environnement en apparence tout à fait différent, celui-ci me ramenait irrémédiablement à cet abîme . Celui qu’un gobelin avait creusé par ses choix et que lescons"quences n'avaient fait qu'agrandir .
Je gardais ma bouche close bien que de multiples questions brûlaient mes lèvres. Ces dernières refusaient toutefois de les laisser échapper de manière précipitée. Tout n’était qu’une question de temps, d’équilibre et d’opportunité . Celle qui ne se présenterait que s’il le souhaitait. On ne cueillait pas les fleurs pour en faire de beaux bouquets tant qu’elles restaient fermées.
On ne pourrait pas deviné non plus qu’une partie d’entre elles étaient le fruit de l’union de deux êtres diamétralement opposés à ces mots qu’il utilisa pour me décrire. Pas les pires en leur genre, mais suffisamment pour que j’ai été emprisonné ,utilisé dans un trafic de sang dont mon père était en partie mêlé.
-Il y en a bien plus que vous ne le pensez. Cependant la plupart des individus prêtent davantage attention à ceux qui en sont dépourvus. Vous avez sans doute déjà remarqué qu’une bonne action mettra des années à parvenir aux oreilles d’une autre nation. En revanche, l’inverse ne prendra qu’une journée ou deux tout au plus, pour que le sekai entier soit informé.
Je l’observais se déplacer, son corps efflanqué portant les stigmates de la malnutrition. Il allait falloir que je remédie à cela pas à pas en commençant par le guider vers la guérison de son âme. À ma grande surprise celle-ci se livra plus facilement que je ne l’aurais cru, son aveu nous plongeant dans un silence chargé de sens. De souffrance.
Le penser était une chose mais l’avouer à voix haute en était une autre. Cela revenait à prendre pleinement conscience qu’il avait préféré dépérir plutôt que d’affronter cette déception . Envers lui-même mais aussi envers les autres, si je ne me trompais pas. Je me demandais ce qu’il avait voulu dire en évoquant cette dernière fois où nos regards s’étaient croisés. Cette fois où j’avais souhaité ne plus jamais le revoir. Pourtant j’étais là,fidèle à mon post et à mes convictions:
-Le simple fait que vous vous soyez posé cette question prouve qu’une lumière brille encore en vous Stadzank. Vacillante certes mais toujours présente. Le plus grand des combats ne se livre pas nécessairement sur les champs de bataille mais dans les replis de notre cœur.
Je marquais une pause, consciente que la bonté exigeait une force bien supérieure à celle de ces monts qui dominaient le sekai, un monde qui année après année accumulait des vilenies sans nom. Le gobelin devait affronter les siens ainsi que cet échec cuisant dont lui seul connaissait les véritables conséquences. Un poids qu’il porterait à chaque seconde de son existence.
-Je suis persuadée que derrière l’un des nombreux masques que vous portez comme vous le dites ,se cache une part de votre humanité. Celle que vous avez tenté de protéger et qui est aujourd’hui tourmentée.
Brisé, à la limite qu’il ne s’effrite pour disparaître à jamais. J’avais beau avoir vu certaines des atrocités qu’il avait commises,je ne pouvais prendre cette décision qu’il avait déposée entre mes mains qu’il avait jugé immaculé .
- Je vous remercie de m’accorder cette confiance. Sachez cependant qu’à mes yeux, tout le monde mérite d’être sauvé, à condition de ne pas nuire volontairement à autrui et encore moins d’y prendre plaisir. On ne naît pas vil, on le devient. Et l’inverse est plus rare cependant, tout à fait possible.
Je retirais délicatement à l’aide d’une petite pince ces corps étrangers incrustés dans ses plaies, refermées de la manière la plus cruelle qui soit. Il allait souffrir, saigner à nouveau, tandis que je m’attaquais à son enveloppe, miroir de son état intérieur. Je tentais de capter son regard dans le mien,en espérant qu’il se concentre sur mes paroles qui avec un peu de chance, lui permettraient de fixer le nouvel horizon qui s’offrait à lui s’il daignait à relever son visage:
-Si vous vous laissez mourir, c’est simplement la fin. Mais si vous persistez à vivre avec ce fardeau, vous pourrez le transformer en une force, en un tremplin qui vous permettra d’aller plus loin et de changer ce qui vous a fait défaut. Vous pourrez atteindre ce but, celui qui sommeille au plus profond de vous et qui est un bien meilleur juge que je ne le serais jamais. C’est à vous de décider si cela vaut la peine de vous relever pour lui et pour ceux qui tiennent et croient en vous.
Oui, je l’aiderais à se relever mais encore faudrait-il qu'il fasse ce premier pas crucial dans sa guérison. S’il y parvenait sans se mentir à lui-même, alors il pourrait avancer tout en étant soutenu et entouré. Il pourrait toucher ce bonheur que beaucoup ignoraient mais qui existait pourtant dans notre quotidien sous différentes formes, prenant celle d’un rire, d’un sourire échangé comme celui que je lui offrais.
-Il y aura toujours une aurore même après les nuits les plus longues. Je serais toujours du côté de cette lueur. Non pas pour décider si vous méritez ou non de vivre mais pour tendre ma main tant que l’espoir subsiste en vous. Vous seul avez ce pouvoir. Celui d’attraper la mienne.
Je fis en sorte qu’avec la sienne mutilé, nos phalanges se croisent malgré l’absence des siennes. Afin d'accompagner mes propos sincères,de diffuser une douce lumière pendant que je le soignais, son sang cessant de perler dans ce geste symbolique . Ancrant mes dioptases dans ses orbes carmins je repris avec volonté :
-Je vous aiderais. Cependant vous ne me ferez pas changer d’avis . Vos proches sont les mieux placés pour vous épauler.
Mon regard s'arrêta sur une détail:
-Par hasard, vous ne jouez-vous pas d’un instrument à cordes ? Je lui montrais la zone de sa main où la peau semblait plus épaisse, typique de ceux qui jouent de la musique avant de rompre ce lien.-J'espère que cela ne vous empêchera pas d'en jouer. Il vous faudra apprendre à composer avec l'autre sinon.
Je me rappelais de l'enthousiasme de certains enfants que j'avais soignés à l’approche d’un événement, ou il était question d’un bonhomme barbu venant des terres du Nord.
-Peut-être qu'en adressant une lettre à ce fameux homme du Nord, il vous offrira un instrument assez confortable pour vos mains qui sait ?
Dis-je avec une pointe d’amusement, pensant plus qu’il s’agissait d’une légende plus qu’autre chose. Une liche allait finir par me convaincre sans le savoir de faire ma propre lettre à ce dernier. Me recentrant sur le gobelin ,je poursuivis les soins,tendant mes bras pour encadrer son visage de mes paumes en usant de ma magie de guérison pour enlever tous les maux s’il en existait :
-En attendant,je vous suggére de vous remplumer. J'agitais mes ailes pour plaisanter,faisant bien sur référence au fait qu'il devait se nourrir convenablement:-Peut-être que bientôt ce sera à votre tour d’apporter votre aide. Alors faites en sorte de vous remettre sur pied avant que ce jour n’arrive. Il se peut que ce soit moi qui fasse appel à vous qui sait ?
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