DiscordDiscord  
  • AccueilAccueil  
  • CalendrierCalendrier  
  • FAQFAQ  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • GroupesGroupes  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • bienvenue
    ×
    navigation rapide
    lore
    général
    systèmes
    jeu

    menu
    Top-sites
    Votez!
    top sitetop sitetop sitetop site

    Derniers messages

    Avatar du membre du mois
    Membre du mois
    Tulkas

    Prédéfinis

    PrédéfiniPrédéfiniPrédéfini
    [Event] Le Temple du Dragon - Page 5 QIZeEX7
    Gazette des cendres
    Automne 2024
    Lire le journal
    #8
    RP coup de coeurCoeur

    RP coup de coeur

    Le Temple du Dragon
    Derniers sujets
    [Event] Le Temple du DragonAujourd'hui à 20:31Bélial
    Les braises d'un songe [La Sainte]Aujourd'hui à 20:22Ezekiel
    [Questions] La RépubliqueAujourd'hui à 19:53Falconi Genova
    Prosélytisme [PA]Aujourd'hui à 19:31Qultarn
    [FB] Retour à Kyouji [Atheris]Aujourd'hui à 18:03Didier Van Strijdonck
    Pour la gazette hivernale Aujourd'hui à 17:57Ruby Draglame
    Le Cétus et l'Ondine - PAAujourd'hui à 17:38Arès B. Wessex
    Validation de Noël 2024Aujourd'hui à 17:36Ruby Draglame
    +18
    Nazg-Sash
    Rachelle Virsce
    Kassandra
    Stadzank
    Enira
    Herendil
    Bélial
    Nirlys Alzae
    Usalka Laliatine
    Brak'Trarg
    Lyra Leezen
    Kilaea Sliabh
    Shawn Fraldarius
    Qwellaana Airdeoza
    Alaric Nordan
    Draven Deadeye
    Ben le Bouc
    PNJ
    22 participants
    Aller en bas
    Affilié au Reike
    Affilié au Reike
    Kassandra
    Kassandra
    Messages : 162
    crédits : 1341

    Info personnage
    Race: Humaine
    Vocation: Mage élémentaliste
    Alignement: Chaotique Neutre
    Rang: D
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t2446-kassandra-whype-mage-malgre-elle-terminee
  • Jeu 21 Nov - 12:52
    Le dragon me toisait, il jubilait face à la futilité de mes résolutions. Ses mots étaient toujours aussi autoritaires que les précédents, toujours aussi pesants, toujours aussi… absolus. Il n’y avait pas de lutte possible face à lui et cela, il me le fit vite comprendre. En un battement de cil, le décor nappé de brume s’estompa et je me retrouvais plongée de nouveau dans le chaos.


    En fond de toile brûle une cité, que je crois reconnaître comme étant Benedictus, le domaine de… Son domaine. La ville est assiégée, vaincue, écrasée et effacée. Partout, des symboles de l’Empire dominent, rayonnant comme un millier de soleils. Je suis prise à la gorge par une odeur de brûlé. Celui du bois et de la pierre, évidemment, mais aussi ce puissant relent de chair carbonisée, aussi étouffante que enivrante. La corruption a été repoussée, mais à quel prix. Mon regard se perd sur d’innombrables charniers jusqu’à ce qu’une silhouette familière ne se détache du reste.

    C’est ainsi que je découvre Son corps.

    “ Oh non… ”

    Mon visage blêmit, devient livide. Toute cette assurance vainement regagnée s’évapore en un instant.

    “ Non. Non non non non non… NON ! NOOOOON ! ”

    Elle ne bouge plus. Elle est morte. Ses traits sont encore vifs, saisissants, marqués par la lutte. Ses beaux cheveux argentés sont en bataille, sa peau douce est salie par la terre et ses lèvres… entrouvertes dans un souffle ultime et muet. La mort lui va mal, si mal. Elle ne devrait pas être là. Je devrais…

    “ Je devrais être à sa place… ”

    C’est là que je le remarque enfin, ce trou béant dans la poitrine de ma mère.

    C’est une scène que j’ai déjà vécue, je ne la connais que trop bien. Seulement cette fois-ci je suis seule. Celle qui devait m’accompagner et me consoler gît devant moi. Alors que mes mains se crispent de terreur, je sens une chose rouler entre mes doigts. Je baisse les yeux et je découvre avec effroi un cœur. Son coeur. C’est vrai, je l’ai tuée… Je m’en souviens maintenant. J’ai arraché la chair de ses entrailles et je m’en suis nourrie et abreuvée.

    “ P-P-Pardon… Je… Je ne voulais pas… pas comme ça… ”

    Je m’approche, chancelante, aveuglée par la peine, la douleur, les larmes. Je gémis plus que je ne parle. Je finis par m’effondrer à genoux, mes jambes ne trouvant plus la force de me porter plus loin. Il ne me reste plus qu’à ramper pour parcourir les derniers mètres qui me séparent de Sa dépouille.

    Je me tiens à son chevet, aussi vulnérable et chancelante que la flamme d’une bougie. Je la touche, lui palpe les joues, les bras, les jambes. À la manière d’une enfant, je lui insuffle une vie artificielle, feinte et vaine, comme s’il s'agissait d’une poupée. Je veux rendre ce cœur qui n’est pas à moi. Je le caresse, l’embrasse, puis le replace innocemment dans la cage thoracique ouverte. D’une main hasardeuse et tremblante, je rassemble les lambeaux de peau et de muscle éparpillés sur sa robe. Je les empile à la manière d’un château de sable et je m’imagine que tout est réparé, comme si rien ne s’était jamais passé.

    “ Tu v-vois… Tout…T-Tout va bien… Alors… Réponds moi… Réponds moi… RÉPONDS MOI !!

    La femme reste terriblement muette à mes suppliques et mes sanglots.  

    Mes paupières sont gonflées de larmes, mes lèvres moites de mucus. Je veux m’essuyer le visage, me libérer de cette crasse culpabilisante mais mes mains sont couvertes de sang. Son sang. Comme une teinture indélébile, elle s’étale et s’imprègne. Plus je frotte, plus la marque s’étend. Bientôt tout devient rouge. Je suis aveugle.

    Je m’agace, je m’acharne.

    J’enrage.

    “ TU AVAIS PROMIS ! TU AVAIS PROMIS QUE TU SERAIS TOUJOURS AVEC MOI !

    La colère s’ajoute à la tristesse. Elles se mêlent, se confondent. tant est si bien que je ne sais plus faire la différence.

    RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!

    Je lève un poing, prête à réduire en bouillie tout semblant d’humanité sur cette face figée et froide. Ce ne serait pas la première fois. Pourtant, j’en suis incapable. Mon bras se bloque au milieu de sa chute et ma main retombe mollement contre sa joue, à la manière d’une feuille morte. Comment pourrais-je lui faire plus de mal… Comment pourrais-je profaner davantage sa mémoire, son temple…

    Je tends les doigts pour refermer ses paupières au-dessus de ses orbites livides. Je dois sans doute fantasmer car je vois un millier de mains, de différentes tailles, couleurs et horizons se superposer aux miennes. Tantôt assassines, tantôt aimantes. Un millier de vies poursuivant le même but.

    “ Tu as dû tellement souffrir, toute seule… ”

    Mes lèvres se tordent, défigurent mon visage. Seul un souffle strident parvient encore à sortir de ma gorge en une complainte déchirante. Je me recroqueville et m’enroule autour de mes genoux car mon monde rétrécit et la place vient à manquer terriblement. Je n’ai plus ni avenir ni désir. J’étouffe…

    Le théâtre autour de nous s’efface, se contracte et bientôt, il ne reste plus que nous. Nos deux corps baignent dans une piscine de lumière, entourée de ténèbres. Dans l’ombre, deux yeux perçants me guettent et attendent. C’est à peine si je bouge, c’est à peine si je respire. J’ai échoué. Il ne me reste plus qu’à me laisser dépérir et accomplir mon serment dans la mort.

    Puis soudain, une troisième entité fait irruption. Elle terrasse la nuit, la repousse de ses flammes et se fraie un chemin jusqu’à moi. Du moins, c’est ce que je devine, car un voile brouille mes sens. Pourtant elle m’éblouit, à mesure que la silhouette se précise. Je perçois le son de sa voix sans pour autant en saisir l'essence. L’ombre radieuse s’avance, toujours plus près. Je m’agite, grogne et siffle comme un chaton apeuré.

    Je crains que le brasier ne me consume, je crains qu’il n’emporte le souvenir du seul être à m’avoir jamais aimé loin de moi. Je devine que des bras se tendent vers moi. Je veux reculer mais je suis acculée. J’ai déjà atteint les limites de ma réalité. Des flammes argentées glissent inéluctablement sur ma peau, mes bras, mes épaules. Ça…

    “ …Ça ne fait pas mal… “

    Leur chaleur s’étend à mon dos, et je devine que l’on m’enlace, que l’on m’embrasse. Du moins c’est ce que j’imagine car à peine nos cœur se frôlent-ils que déjà l’illusion disparaît et avec elle, sa lumière. Pourtant, en ce court instant, cette infime seconde, une étincelle vibre en moi. Je l’ai sentie, je l’ai vue… Sa présence. Légère, délicate. Son affliction.

    La sensation est infime, à peine perceptible, mais largement suffisante pour que j’y accroche tous mes espoirs, toute la force qui me reste. Elle n’est pas morte. Elle est envie ! Pour la première fois, depuis ce qui me semble être des heures, je prends une profonde inspiration.

    Je me souviens à présent.

    Le temple, le dragon, les épreuves… Tout cela ne fait partie que de mon imagination. Tout cela n’est qu’une illusion. On joue avec mon esprit. On se moque de mes convictions.
    Instantanément, toute tristesse disparaît, toute peine s’envole. La pression autour de moi se fait plus forte. L’air frémit, vibre. L’acier de mon armure grince. Il rugit.

    Mon regard est mauvais. Il brille d’une haine sans nom à l’égard de ceux qui se jouent de mes sentiments. Mes armes me reviennent en main, elles sont animées de la même colère, de la même soif de sang. Du sang de dragon. Il faudrait au moins ça pour étancher la pulsion meurtrière qui nous agite comme un seul être.

    Je ne l’ai même pas remarqué, mais la lumière est revenue et le corps a disparu. Un intense duel de regards se joue entre la créature et moi.

    “ Toi. ”

    La machination s’active, elle bat avec une vigueur retrouvée derrière ma poitrine.

    “ Bouge pas de là, parce que je vais te botter le cul. ”

    L’espace d’un instant, je crois lire de la satisfaction dans le regard du dragon,  tandis que je m’élance. Je me jette à l’assaut de la bête qui me domine de toute sa hauteur. Evidemment, il ne bronche pas. Un cri d’exultation retentit dans la pièce. Lorsqu’enfin ma lance vient à frapper sa peau écailleuse, il s’évapore. Et avec lui, je suis jetée hors de cette réalité.


    Le bruit d’une inspiration aussi soudaine que paniquée se fit entendre, alors que je m’extrayais enfin de ce cauchemar. Si je me tenais droite comme un piquet jusqu’à présent, prisonnière de mes songes, tous les muscles de mon corps semblèrent se relâcher d’un coup et je crus chuter. Heureusement, mes deux pieds étaient toujours fermement ancrés dans le sol.

    Je haletais, le front transpirant et les joues humides de larmes. Mes paupières papillonnèrent de longues secondes le temps que je m’habitue à la lumière des torches. Autour de moi, le reste de mes compagnons m’apparût peu à peu. Certains semblent encore en transe, tandis que d’autres se remettaient comme moi, plus ou moins bien de leurs émotions.

    Enfin, mon regard croisa le sien. Celui de Tulkas. Sans pouvoir en être certaine, je reconnaissais en lui une chaleur familière, réconfortante. J’eus été bien incapable de dire à quel point il avait joué un rôle dans ma rémission, mais j’étais certaine d’une chose en revanche. Il la connaissait.

    Je parcourais les quelques mètres nous séparant et je lui tapais sur l’épaule, attendant qu’il se retourne. Je n’avais pas fière allure, mais au moins je retrouvais un peu de contenance.

    “ Luteni. ”

    J’essuyais mes yeux rougis d’un revers de la manche.

    “ Tu te trompes, Tulkas. Tu te trompes. ”

    Je voulais lui dire. Lui avouer ce que j’avais sur la conscience. Lui assurer que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour La libérer de son fardeau, pour qu’il ne lui arrive rien. J’étais prête à lui jurer sur ma vie comme je l’avais fait auparavant face à Elle. Hélas, je n’en eus pas le temps.

    “ Je vais… ”

    Une soudaine vague d’humeurs me prit à la gorge. Un haut le cœur si puissant que je retrouvais complètement désarmée face à ce torrent de bile acide. J’eus tout juste le temps de faire un pas de côté que déjà, le contenu de mon estomac se vidait sur le sol visqueux et détrempé du temple.

    Et je restais là de longues minutes, appuyée contre la présidentialité d’un mur à vomir mes tripes face à l’homme qui m’avait sans doute sauvée de la folie.


    Résumé:
    Affilié au Reike
    Affilié au Reike
    Alaric Nordan
    Alaric Nordan
    Messages : 399
    crédits : 897

    Info personnage
    Race: Humain
    Vocation: Mage soutien
    Alignement: Loyal Neutre
    Rang: E
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t2761-alaric-nordan-termine
  • Jeu 21 Nov - 16:41
    Après que les derniers mots eurent franchi ses lèvres, Alaric, le cœur tambourinant dans sa poitrine, guettait le verdict du Dragon. La créature se dressait toujours devant lui, le dominant de toute sa puissance féline et majestueuse. D'un seul éclat de sa volonté, le sort de l'humain pouvait être scellé. Le géomancien était parfaitement conscient de ce qui pourrait arriver. D'autres expéditions avaient eu l'audace de pénétrer dans le temple pour tenter de percer ses secrets. Aucune n'était revenue.

    Le cou musqué de la Bête se tendit vers Alaric. De nouvelles étoiles scintillaient sur les écailles qui glissaient les unes sur les autres dans une grâce silencieuse. Ses paroles découlaient à nouveau de tout son être. Il ne pouvait y avoir qu'une seule réponse à toutes les interrogations qui tourbillonnaient dans l'esprit du mortel qu'il fixait de ses prunelles. L'obscurité de ces dernières était profonde, sombre... Mais il n'y avait rien de malveillant. Un instant, le FMR déchu crut voir une lueur dans le tréfonds de ces obsidiennes. Il resta concentré sur les mots que lui révélait le saurien, manquant d'avoir la bouche ouverte devant les révélations des épreuves qui les guettaient déjà. Voilà pourquoi d'autres des précédents "explorateurs" n'étaient pas revenus témoigner de ce qu'ils avaient pu contempler dans ce Temple. Ce qu'ils avaient supposé et étudié avant leur propre départ se concrétisait.

    Maintenant, c'était son tour. Maintenant, c'était à lui de prouver qu'il pouvait passer cette première épreuve. Ses mâchoires se crispèrent à s'en faire mal. Il ne pouvait nier qu'il avait peur. Qu'allait-il devoir affronter ? Quelque chose qui concernait l'esprit. L'inconnu était une force effrayante.

    Le dragon se redressa avant de doucement disparaître du regard du mage. Quelques derniers scintillements stellaires moururent avec lui quand l'espace où se trouvait l'humain changea. L'humain recula d'un pas, une profonde crainte qu'il croyait vaincue ressurgit en lui, tel un geyser arrachant tout sur son passage. Tous ses muscles tremblèrent d'un coup. Il était comme tétanisé.

    Non ! Ce n'était pas possible ! Il avait réussi à sortir de là. Il était toujours dans la réalité.

    Autour de lui, il n'y avait qu'une plaine de désolation au sol poussiéreux et craquelé, couvert d'arbres rachitiques, secs et tordus. Les ronces envahissaient tout autour de lui. Leurs tiges sinueuses et piquantes interdisaient toute fuite.

    Non ! C'était impossible.

    Il se tourna encore et encore, ne pouvant que constater qu'il se retrouvait à nouveau dans ce cauchemar.

    Lamentation, cette engeance bâtarde de Zeï et de X'O-Rath... elle avait été tuée !

    Quand il se retourna, elle était là, immonde, infâme... Cette chose odieuse qui était pire qu'une insulte à la vie même, qui violait toutes les règles de l'existence. Des chairs putrides s'écoulaient lentement, comme de la boue gluante qui s'échapperait sur une pente. Des boyaux et des restes de ses victimes s'en échappaient. Des mains squelettiques tressautaient, se tendant vers le mage comme un ultime appel à l'aide. Les yeux écarquillés de terreur, Alaric recula d'un pas. Lamentation tendait son faciès dénudé et momifié de tout visage vers sa proie.

    Non ! Non ! Non !

    Il avait réchappé à Lamentation ! Avec Myriem, Ersa, Nora, Lune, Ronchon, Trésor, Vaesidia... Ils avaient lutté ensemble pour l'anéantir, la renvoyer au Néant !

    Il n'avait jamais quitté le Chant des Ronces... il y était encore. Lamentation avait réussi à le duper ! Toute cette souffrance, tous ses doutes, toute cette lutte pour revenir à la réalité... cela n'avait servi à rien ? Il avait échoué ! Il n'y avait pas d'échappatoire, il n'y en avait jamais eu ! Et les autres ? Où sont les autres ? Il se retourna. Ils étaient tous là, la mine attristée ou anéantie. Lune sanglotait, roulée en boule dans les bras d'une Myriem au visage résigné... Nora et Ersa, reculant dans l'ombre, comme pour se faire avaler par les ténèbres... Ils s'avouaient vaincus... Quelques-uns le regardaient, lui lançant un air accusateur.

    Le mage déchu tomba à genoux, les deux mains serrant ses tempes, le regard hagard... Jamais il n'était parti de ce cauchemar. Fuir... dans ses propres méandres... c'était tout ce qui était possible. Après que tous ses compagnons avaient agi pour s'entraider, s'encourageant les uns les autres à ne pas lâcher prise. Et cette entité, comment pouvait-elle s'octroyer un nom ? Maîtresse des mensonges, du silence et de l'oubli... qu'avait dit Luven, alias Trésor... De ce qu'il avait vécu après avoir cru réussir... La dévoreuse de souvenirs avait un nom. Cela ne tenait pas debout, ce qu'il était en train de vivre.

    Secoué par les tremblements, luttant pour ne pas s'effondrer, bravant son propre esprit pour qu'il n'implose pas, il peinait à réfléchir. Il le devait pourtant ! Ce n'était pas vrai ce qu'il subissait là. Ce n'était pas Lamentation. Cette chose puante était crevée ! Dans sa panique et sa rechute, frôlant la folie, il y eut les paroles du Dragon... Et il y avait une faille... Il redressa son regard écarquillé vers ses compagnons d'infortune. Qwellaana ? Que faisait-elle là ? Les bras croisés, elle fixait le FMR déchu avec un regard empli de reproches. Comment... pouvait-elle se retrouver là ? Elle n'avait jamais été dans le Chant des Ronces. Elle l'avait aidé et... comme les autres. Qwell, comme les autres, l'avait été à s'extirper des restes fangeux de Lamentation. Il n'était pas dans le Chant des Ronces ! Ce n'était qu'une illusion !

    Il eut pourtant un doute. Ses tripes se serrèrent. Ce fut à ce moment-là qu'il sentit une présence familière dans son esprit.

    C'était une nouvelle ancre qui s'accrocha au fond de sa volonté, pour le contraindre à stopper sa descente d'incertitude. La première s'était déjà agrippée quand il avait saisi que ce n'était qu'un artifice imposé à son esprit.

    *Alaric, c'est Qwell. Tout se passe bien de ton côté ? J'ai été victime d'une sorte d'illusion et ceux m'accompagnant aussi visiblement.*
    *Qwell ??? Qu'est-ce que... mais, je t'ai en face de moi, ce n'est pas...*

    C'était une nouvelle ancre qui s'accrocha au fond de sa volonté pour le contraindre à stopper sa descente d'incertitude. La première s'était déjà agrippée quand il avait saisi que ce n'était qu'un artifice imposé à son esprit. Qwell n'avait jamais été présente dans ce monde néfaste. Et qui était cette silhouette qui n'était pas loin d'elle ? Non, ce n'était pas possible ! Mais comment le géomancien pouvait-il considérer que cet individu, présent parmi ses autres âmes charitables, avait contribué à l'aider ? Parce qu'il lui avait laissé la possibilité de se racheter... Voilà pourquoi... Il avait déjà la réponse et il venait de la saisir maintenant....

    *Ce n'est pas réel, Alaric. Je ne suis pas à côté de toi.*

    En même temps, une étrange émanation lumineuse attira son attention. Les sourcils froncés, il la fixa. Cela avait tout d'une sorte de sylphe étoilée. Il ne se rappelait pas en avoir vu dans le Chant des Ronces.

    "La vie… est un chemin, Alaric... Parsemé d’embûches et de ronces qu’il nous faut surpasser..."

    D'où venait cette voix, qui s'éloignait déjà ? Elle réveillait bien des souvenirs... et des paroles censées de ses compagnons d'infortune du Chant des Ronces.

    Il se redressa, encore tremblant de cette peur viscérale qui l'avait envahi. Il regarda les illusions qui mimaient les autres prisonniers de Lamentation. Leur affliction s'envola en même temps que leur présence. Il se retourna, dardant un regard glacial vers l'entité qui s'était approchée, se mouvant comme elle pouvait, à l'agonie, avec son apparence monstrueuse. Elle finit par se ratatiner, s'étaler comme de la vase, avant de totalement disparaître... Et il se retrouva dans la salle de tantôt.

    Alaric cligna plusieurs fois des yeux. Oui ! Ce n'était qu'une illusion ! Il se surprit à inspirer d'un coup. Bordel, il avait été en apnée ou quoi ? À croire que oui. Il ressentit toujours la présence de Qwellaana et s'empressa de lui répondre télépathiquement.

    *Je crois que j'ai passé cette... illusion. Bordel de... oh pardon... Continue à être vigilante. Le Dragon ou le Gardien nous teste. Il a testé l'esprit... Il y aura la force et le travail d'équipe pour les prochaines épreuves ; la dernière épreuve sera bien pire que la deuxième... pour mériter d'atteindre le cœur du sanctuaire, pour l'héritage dangereux qui s'y trouve...*

    Il y eut quelques secondes de silence.

    *Voilà les mots du Dragon... avant l'illusion. Fais attention à toi, Qwell. Que les étoiles te protègent.*

    *Merci, je suis sûre que cela nous aidera à réussir la prochaine étape. Je compte sur toi pour y parvenir. Si jamais j'apprends quelque chose de mon côté, je te le transmettrai. Fais attention à toi également et si tu as le moindre doute, n'hésite pas à communiquer avec moi, d'accord ? Courage, petite marmotte.*

    Il manqua de ricaner. Elle avait définitivement opté pour celui-là. Prenant le temps d'inspirer plus profondément, il ferma les yeux pour chasser les derniers reliquats de la frayeur subie durant cette épreuve. Lamentation était morte ! Plus rien ne le ramènerait dans cette existence. Ni demain, ni plus tard. Plus jamais ! Des âmes l'avaient aidé à supporter cette épreuve, à la surmonter. À lui de faire pareil, pour les êtres qu'il connaissait, pour les autres. Ses pensées se portèrent encore vers la jeune Valkyrie. Elle avait bien "grandi" depuis ce jour où il s'était jeté à l'eau pour la sauver. D'un acte de bienveillance, elle avait pu devenir celle qu'elle était aujourd'hui.

    Tour à tour, il regarda les autres membres de la cohorte, cherchant déjà à voir qui avait besoin d'aide ou de soins. Les visages marqués par bien des émotions, une fois réveillés, laissaient entrevoir que chacun d'entre eux avait eu leur part difficile dans cette première épreuve.

    En quelques pas, il s'approcha du Luteni, portant un poing serré au niveau de son cœur.

    "Merci..."

    De qui d'autre pouvait venir la voix de tantôt ?

    "Luteni... Je me permets de venir à vous pour ce que j'ai pu... apprendre. Je ne sais ce que le Dragon vous a révélé, mais pour ma part, il m'a fait savoir que nous serons tous testés. Nous avons eu à affronter la première épreuve : celle de l'esprit. Nous serons jugés dans les prochaines, qui seront celles de la force et du travail d'équipe, pas une mais par deux fois. Et la dernière épreuve sera bien pire que la deuxième... Ainsi étaient ses mots, pour mériter d'atteindre le cœur du sanctuaire, pour l'héritage dangereux qui s'y trouve, et pour savoir si nous saurons l'utiliser avec sagesse ou malveillance."

    Il inclina légèrement la tête.

    "Pardonnez-moi si vous saviez déjà avant que je ne reprenne conscience en dehors de mon illusion..."

    Un râle se fit entendre. Une membre de l'expédition se retenait contre le mur, penchée en avant, terminant de cracher un fond d'estomac. Elle avait déjà dégobillé. Ses bottes devaient avoir pris cher... mais ce n'était pas cela la préoccupation première du mage.

    Alaric se rapprocha d'elle. Il reconnut Kassandra. Ne voulant pas la brusquer, il se contenta d'user de sa magie pour soulager ses hauts-le-cœur et même un peu plus, s'il venait à percevoir autre chose.


    Résumé:
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Jeu 21 Nov - 21:25
    Le Temple du Dragon


    Et sa réponse vint... Il semblait... Satisfait ? Peut être... A peine avais je pensé cela qu'il ajouta des éléments plus sombres... Gramah... Une peur lancinante croisée avec une haine profonde se mit à danser dans mon esprit, comme autour d'une feu de joie. Assez rapidement, une serre se mis à gratter toute seule à la base d'une de mes bois. Un battement de paupière, et je voyais presque la cabane... je sentais presque le froid me dévorer...  Tout me reprendre ? Tout me voler ? C'est voler l'Empire lui même... On... on ne laisserait pas faire, pas vrai ? Dans le fond, une mort dans un endroit de ce genre, une obscurité calme, la chaleur de ma Maitresse, la protection des Gardiens... c'est pas si désagréable. Je pouvais même me faire assez facilement à l'idée d'une fin de cette teneur. Mais lui... Lui... C'était pire que la mort en fait. Je ne serais jamais "assez bien" pour son petit sacrifice égoïste ! Ca durerais... encore et encore... Certains ne sont juste jamais satisfaits des choses... Et que celui là aille se faire mettre.
    Alors que je tachais de rester le plus calme possible, acceptant la crainte tout en la maitrisant, le dragon sonna son dernier glas, allant jusqu'à... l'absurde ! Pas vrai ? C'est... stupide de penser cela possible non ? Un léger doute me ferma les yeux une seconde...
    "Non !"
    Mais trop tard. La scène se jouait déjà devant moi. Un test, juste un test. Ca ne pouvait être autre chose non ? C'était... pas possible... Laissant même tomber ma canne, je crispais mes griffes sur le petit poignard en obsidienne, symbole qu'elle m'avait donné pour... me défendre. Et elle était là, devant moi... en train de me vendre ? Amers, je grattais toujours plus fort, j'allais approcher du sang... Je regrettais même un instant d'apporter autant d'importance à un symbole offert en de telle circonstances, au vu du triste spectacle devant moi... Ce dragon... ne faisait que de l'illusion... C'était impossible de me montrer un fait réel... ayant bien lieu, si ? Elle n'allait pas me vendre, alors même que je risquais ma vie... juste pour elle ? Ca devait être être possible !
    "Peut être que la confiance, c'est pas ton truc..."
    "Silence..."
    "Après tout, quel prédateur se repose sur autrui pour survivre ?"
    "Silence..."
    "Je te l'avais dit. Tu ne devrais avoir confiance qu'en tes serres... tes armes... Nous en gros !"
    "Silence !"
    Tout c'était passé si vite... Tout avait fusé à une vitesse telle que je n'avais fait que répéter ces mots. Cette discussion m'étais exclusive... et m'avait tellement captivé que je remarquais à peine la silhouette dorée à coté de moi. Les mots de notre dirigeant pour l'expédition, éthérés, diffus et harmonieux me parvinrent tout de même. Le parallèle était... saisissant. Et si une infime part de moi ne pouvait se retenir de ressentir une once de pudeur, soucieux de ne pas faire étalage de mes malheurs passés à une personne à peine rencontrée, je reste était rassuré par ses propos. Juste pour cette fois, sa voix à lui était bien plus salvatrice que celle des ombres... Alors autant la suivre ! Sortant de ma tétanie, je tournais vers lui un regard encore emprunt de larmes naissantes, mais brulant de volonté à présent. Un hochement de tête alors qu'il disparaissait. Cet homme pouvait il réellement contrer les maléfices de ce temple pour nous porter secours ? C'était un sain ! J'avais.. autre chose à penser. On verrait cela plus tard...

    J'aurais bien détruit toute cette illusion -puisqu'il ne pouvait s'agir que de cela- dans une déferlante de plumes corvidés. Mais il ne méritait même pas une once de ma magie. C'était lui porter trop de considération. Puis... cette histoire ne méritais pas que je blesse ma Maitresse, même si ce n'est qu'une image d'elle. Cessant de me gratter, je repris ma canne d'une serre, tenant toujours ma dague de l'autre. Avançant à pas comptés et tout de même difficiles, j'hésitais un instant... Devais je d'abord m'occuper du gêneur, ou pas ? Non... Ma Maitresse était plus importante. Je bifurquais alors vers elle, et sans un seul mot, je lui fis un câlin. Peut importait que cette vulgaire illusion continue son échange, ou qu'elle stoppe, je m'en moquais. Je la serrais dans mes ailles de toutes mes forces, ignorant toute nuisance sonore néfaste.
    "Maitresse, je suis désolé. J'ai douté, une légère seconde, de la véracité de cette stupide farce. Avoir douté de vous, c'est déjà trop. Vous ne ferriez jamais ça, pas vous. De toute manière, je saurais me défendre, avec ou sans vous. C'est vous qui m'en avez convaincu. Et le seigneur nous dirigeant pour tout dire ! M'enfin... ça ne peut être que vrai, du coup."
    La relâchant, je me tournais vers cet odieuse créature difforme et déformé par la vilénie. Lui ne méritait rien de plus qu'un geste. Dans le mouvement, je sortis ma dague pour la lui planter en plein cœur. Dans la même dynamique un filin de mana avait même levé une ombre pour le bloquer, assez pour qu'il ne puisse pas réagir, reculer, et qu'il subisse le coup.
    "Toi dégages. Tu n'est rien d'autre qu'un indésirable : un nuisible. Si les titans ne t'ont pas déjà piétinés à Sancta, je m'en chargerais moi même. Alors vient pour voir."
    La colère grondais en moi, comme cette nuit à Melorn. Une fureur sourde, profonde, intense. Celle qui me convainquais d'une chose : je peux être la terreur même et ce quand je le souhaite. La peur est une maitrise à ma portée... une arme infinie. La nuit, tous les chat sont gris, et les oiseaux nocturnes sont seuls rois de leurs arbres.

    résumé:
    Codage par Libella sur Graphiorum
    Noble du Reike
    Noble du Reike
    Ben le Bouc
    Ben le Bouc
    Messages : 125
    crédits : 1710

    Info personnage
    Race: Humain
    Vocation: Mage élémentaliste
    Alignement: Loyal mauvais
    Rang: B - Contrôleur royal
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t2959-ben-le-bouc-terminehttps://www.rp-cendres.com/t3211-ecritures-comptables#27862
  • Ven 22 Nov - 9:54
     
    Le Temple du Dragon
    Feat. Les payeurs d'impôts

    En entendant le cri divin du Prince héritier, Ben se retourna, son visage affichant un air stupéfiant mais également une profonde révérence pour le futur souverain. Une illusion ? Probablement, car l’Empereur n’avait pas emmené sa progéniture avec lui, et pourtant le Stellaire ne pouvait s’empêcher de se comporter avec toute la déférence qui était due à son dieu en le voyant. Déjà que l’officier impérial se considérait comme extrêmement chanceux d’avoir pu l’apercevoir pendant son audience avec la Couronne, poser les yeux une nouvelle fois sur le Prince héritier en si peu de temps était un signe divin ! Les Stellaires étaient véritablement bénis, et rien de pourrait ….

    « NON ! »

    Le sang de l’officier impérial se glaça dans ses veines, alors que son saint patron chutait, l’aile transpercée par une flèche assassine. Mais que faisait la garde royale ? Où étaient les guerriers d’élites ayant juré de défendre les dirigeants du Reike ? Incapables ! Traitres ! Le Contrôleur royal se chargerait personnellement de leur faire regretter leur inattention !

    La glace enveloppait le corps divin du Dieu, tel un linceul mortel, aussi le logothète au bouc grisonnant leva ses mains, bras tendus droit devant lui, commandant à l’air environnant de combattre l’étau glacial et libérer le Prince héritier, avec une ferveur telle que le mana rugit avec une violence inouïe autour de lui. Ou du moins, c’est la sensation que Ben le Bouc aurait dû ressentir, car les flux magiques ne répondirent pas à son appel.

    L’air environnant, ayant refusé l’appel du stellaire, se contentait de regarder avec un désintérêt moqueur, alors qu’une silhouette encapuchonnée apparaissait dans le champ de vision de l’officier impérial. Un hérétique, indigne de poser ses mains impies sur la progéniture divine de la Couronne, et pourtant il s’approchait encore et encore, au plus grand désarroi du Contrôleur incapable de le réduire en charpie en déchainant des vents meurtriers.
    La mort dans l’âme, le logothète au bouc grisonnant fit la seule chose qu’il lui était possible de faire : se ruer sur sa cible en courant le plus vite possible, tout en cherchant à attirer son attention :

    « HERETIQUE ! PARJURE ! TU MOURRAS DE LA MAIN DES STELLAIRES ! LA PRIMA STELLA OFFRIRA TON CŒUR COMME PITANCE AU PRINCE HERITIER ! TES TOURMENTS NE CONNAITRONT PAS DE FIN ! »

    Ben le Bouc hurlait à tue-tête, au risque d’érailler sa voix, mais il n’en avait cure, car son dieu était en danger à mesure que l’étranger se rapprochait, sur le point d’enlever le futur de l’Empire, sur le point de le priver de sa destinée !

    Malheureusement, le destin pouvait parfois se montrer ô combien cruel ! Un craquement sec se fit entendre, alors que le pied droit de Ben le Bouc, ratant sa réception sur le sol, se tordait dans un angle bizarre, faisant basculer le stellaire vers l’avant jusqu’à ce qu’il s’écrase sur le sol, emporté par son propre élan. Une entorse, une fichue entorse à un moment pareil ! Hurlant de rage, l’officier impérial eut à peine le temps de relever la tête pour voir le pire des scénarios se produire : L’étranger encapuchonné tenant le Prince héritier sans ses mains, en train de se retirer dans les ténèbres.

    Les hurlements du Contrôleur se murent en une plainte emplie de désespoir, à mesure que la vision se troublait. Il était de retour dans la pièce, en compagnie de tous les autres membres du groupe. Le logothète au bouc grisonnant, son visage encore défiguré par l’horreur de ce qu’il venait de voir, se releva avec difficulté, poussa un sifflement rageur en tentant de s’appuyer sur son pied droit, qui commençait à enfler, tout en tentant de retrouver son calme.

    Seulement, une lueur désespérée se tapissait au fond de son regard : Ben le Bouc, sans doute le contrôleur royal le plus zélé de tout l’Empire, celui qui ne tolérait pas la moindre erreur, venait lui-même de connaitre l’échec ! Un véritable calvaire, une vérité qui le déchirait de l’intérieur, un point de non-retour pour le stellaire !

    Si tôt dans l’expédition, qui était loin d’être terminée !
    Résumé:


    CENDRES
    Citoyen du Reike
    Citoyen du Reike
    Kasha Bataivah
    Kasha Bataivah
    Messages : 15
    crédits : 146
    https://www.rp-cendres.com/t4157-kasha-a-million-mile-from-home-i-m-walking-a-way
  • Ven 22 Nov - 20:52

    Kasha Bataivah

    @"Le Groupe de la Lune"

    -Dans ce cas, dis-moi comment tu vas aller chercher cette estime de tes pairs.

    Je redresse le visage. Les larmes sèchent, mais la rage est toujours là. Tu plaisante, Dragon ? Allez la chercher ? J'ai passé quatre siècles à aller la chercher. Avec mes dents, avec mes griffes, avec mes cornes, avec mes tripes. J'ai vidé, égorgé, écorché mes ennemis et ceux du Reike, j'ai tourné le dos à toute les personnes dont j'aurai pu espérer de l'affection, j'ai empoisonné des enfants et poursuivi des vieillards.

    Mes genou tremblent de colère en me relevant, mon visage tourné vers la créature, les dents serrées. Une voix en moi s'indigne, s'offusque, se choque de mon attitude car on ne peut défier les dieux. Mais depuis que j'ai fait tomber le masque, je ne peux plus arrêter ce qui se trouve derrière.

    C'est une présence sur ma gauche qui y parvient.

    Un instant, je retrouve Varsati, belle comme au temps de ma jeunesse. Un instant ma colère fond comme neige au soleil, mes yeux s'écarquillent et ma bouche bée. Un instant seulement, car je perçois enfin son sourire. Son sourire éternel, juste un coin de lèvre à peine haussé. Et aujourd'hui je sais qu'elle se moque de moi, sur le cadavre du plus grand guerrier que j'ai jamais vaincu.

    Ça non plus ça n'a pas suffit ? Que fallait-il que je fasse, Varsati-Loramenor-très-haute-et-belle-putain-du-Reike ? Qu'est-ce que j'aurai dû sacrifier de plus pour que tu ne m'abandonne pas, que tu ne me laisse pas seule devant les remparts de Melorn ? Qu'aurais-je dû faire de plus pour que tu daigne au moins me dire où tu allais ?

    Un grondement sourd sort de ma bouche, les babines retroussées, quand le Dragon reprend la parole et qu'une autre vision se fait jour.

    -Dis-moi comment tu comptes t’élever après avoir tout sacrifié.

    Les cadavres jonchent le sol. Mais il ne s'agit pas d'un champ de bataille. Il s'agit d'une pièce de bois lustré, dont le luxe insulte la face bleuie des morts. Ils sont tous là, plus d'une dizaine, je sais encore leur prénom. La tristesse n'a pas le temps de s'installer car je revois la face de celui qui m'a infligé ça. Celui pour qui je me suis infligée ça.

    Cette fois la voix me cueille épée en main, les épaules contractées, les doigts serrés sur le manche.

    -Dis-moi comment tu considères tes camarades qui sont à tes côtés. Sauras-tu lutter contre la rivière qui à chaque fois a voulu t’emporter ?

    Mes camarades ? Je n'en ai jamais eu. Ou plus depuis si longtemps. Et lutter je n'ai jamais fait que cela, pour quel résultat ? Entre le désespoir et la colère la plus noire, je choisis la deuxième, car c'est celle qui m'autorise à survivre. Encore. Je fiche mes yeux dans ceux du dragon, pour la toute première fois, ses prunelles sombres reflètent mon visage et pendant moins d'une seconde je me fais peur à moi-même.

    -Si tu veux être reconnue, cesse de vivre dans l'ombre. Le Luteni est là. Il a besoin d'aide. Pour être reconnue, il faut parfois s'avancer vers la Lumière. Mais seras-tu prête à le faire ?

    -ALORS LAISSE-MOI PARTIR DRAGON ! IL N'Y A AUCUNE LUMIÈRE ICI !

    Les mots m'arrachent la gorge. J'y mets beaucoup de ce que je n'ai jamais dit. Mon épée tremble dans ma main et pourtant, quelque part au fond de moi, il y a un nœud qui se relâche. C'est alors que le guerrier est arrivé.

    -Nos vies sont des combats.

    Je tressaille, incapable de comprendre comment l'homme si imposant et lumineux a pu s'approcher si prêt sans que je l'aperçoive.

    -Si c’est la gloire que tu cherches, Oni, il ne te suffira pas de la saisir.

    Ce n'est qu'en suivant son mouvement des yeux que je découvre l'Intendant de Maël. Et que je reconnais le gladiateur.

    -Je suis là, aujourd’hui, devant toi en portant les couleurs du banneret de la griffe et décoré du blason de Maël. D’esclave, je suis devenu seigneur !

    Ma raison peine à accepter la situation, alors que mon regard passe sans cesse des deux Tulkas au colosse.

    -J’ai quitté l’ombre de l’arène qui m’a vu naître et grandir pour affronter un monde nouveau dont j’ignorais tout ! J’ai saigné et j’ai tué, j’ai vaincu et j’ai été défait mais j’ai toujours continué à avancer dans ce nouveau monde de lumière en affirmant ma volonté.

    Je finis par m'intéresser à ce qu'il dit, à entendre les échos de ma propre vie, le sang me bat les tempes et souffle est haletant, j'ai l'impression de sortir d'un combat à mort.

    -J’ai suivi l’exemple d’hommes bien plus glorieux et puissant que moi pour devenir qui je suis aujourd’hui, alors si l’esclave enchaîné aux traditions que j’ai été à pu s’élever, pourquoi toi ne le pourrais-tu pas ? Tu dois choisir la voie que tu veux prendre, Kasha ! Celle de l’ombre, ou celle de la lumière !

    C'est donc ça ? Il n'est venu que pour exprimer sa réussite ? Souligner mon échec ? Dans un hurlement j'abats ma lame des deux mains sur lui, mais il n'est déjà plus là. Privée de cible, je me retourne à nouveau vers le Dieu vivant.

    -Est-ce là tout ce que tu as à me dire ? Tu n'as que des illusions à m'offrir ? Dis ce que tu attends de moi, Dragon, ou écarte toi de ma route.

    Un froid glacé tombe sur moi. J'ai choisis l'affrontement. J'abaisse mon centre de gravité, lève l'épée en garde haute. Ma main gauche passe sur mon baudrier, sélectionne deux couteaux.

    J'imagine que le cadavre d'un dragon serait un bon ticket pour entrer dans la lumière ?



    Résumé:
    Noble du Reike
    Noble du Reike
    Mirage
    Mirage
    Messages : 33
    crédits : 299

    Info personnage
    Race: Elémentaire
    Vocation: Guerrier assassin
    Alignement: Neutre Neutre
    Rang: B
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t3968-les-vices-du-desert-mirage-en-cours
  • Sam 23 Nov - 20:29
    Le Temple du Dragon
    A l’entrée du Temple…


    Le dragon l’observait. Questionnant son choix et son raisonnement, son logos. Après tout c’était vrai. Personne n’était ressorti d’ici vivant auparavant. Qui pensait-il être pour prétendre être capable d’en réchapper en un seul morceau ? Ou même vivant. L'Élémentaire restait silencieux. Le regard de la créature légendaire se faisait pesante, il ne parvenait pas à le maintenir. L’espace d’un instant, il déviera le regard. Il n’avait prononcé que quelques mots et pourtant ressentait une sécheresse dans la gorge, comme un enfant s’étant époumoné pour la première fois. Lentement, il apporte sa seule main au niveau de sa pomme d’Adam. Sa respiration, d'abord trouble, se stabilisait davantage inspiration après expiration, les mots du dragon ayant presque réussi à lui faire perdre le peu de confiance qu’il avait en cette expédition mais…

    “Avez-vous déjà connu la peur de la mort ?” La respiration encore pénible, quelques mots parviendront à quitter ses lèvres tandis que son regard restait perdu dans la distance, loin de l’être mythique à qui il venait de retourner cette interrogation. “Peut-être l’avez vous connue, auparavant, peut-être la connaissez vous encore, j’en doute. Mais pour répondre à votre question, non, même cette escouade de puissants guerriers ne suffit pas à apaiser mon esprit, je ne pense pas survivre là où tant ont échoués.”

    Là où les premiers mots de l'ambassadeur se trouvaient fébriles, son intonation semblait se stabiliser vers la fin de ses dires. Comme si, étrangement, l’assurance qu’il portait envers sa mort prochaine le… Rassurait ? Pourquoi craindre l’inévitable après tout. “Me pensez-vous orgueilleux de me présenter devant vous sans l’honneur que vous me réclamez ? Je n’ai pas le cœur d’un brave. Mais ceux de tant de braves nourrissent les vautours qui arpentent les champs de batailles. En attendant, le mien bat toujours. Tant de braves voient leurs noms oubliés par l’histoire, éclipsés par ceux de héros aux circonstances plus favorables. Je suis plus puissant que tant de ces braves et pourtant, vous me jugez ici, à raison probablement. Peut-être méritaient-ils ma force plus que moi-même.”

    Le regard de l’ambassadeur se perdra sur la prothèse qui ornait son avant bras droit, la teinte surnaturelle du phantacier le captivant alors qu’il s’échappait de ses pensées, de ses propres mots l’espace d’un instant. Combien de courage? Combien d’honorables ? Combien de forts lui servaient d’arme à ce moment même ? Le métal vivant recouvrant son corps à l’instant même, quel genre d’homme avait-il été ? Lui-même l’ignorait. Les mots du dragon reprendront. Puis une apparition. Celle d’une silhouette plus que familière : Bélial. Le démon, source de tant de ses ennuis, tout comme le garde du corps supposé assurer sa sûreté. Un atout aussi imprévisible qu’appréciable selon la situation. Aux prises avec… La créature de Courage ?

    “...” L’Ambassadeur restera silencieux, s’il s’agissait bien de Bélial et non pas d’une illusion, il était facile de deviner que les intentions et propos du démon face au dragon auraient pu le mettre face à une telle situation. L’expression précédemment perturbée de l’ambassadeur semblera.. Se stabiliser. L’angoisse s’effaçant avant de peu à peu redevenir neutre, presque lasse. Pourrait-il abandonner cet homme pour avancer ? Ou bien tordrait-il ses principes pour le sauver ? Principe.. Mais quels principes ce dragon pensait-il qu’il possédait ?

    “Je ne vois pas de dilemme, Dragon.” Déclarera simplement l’ambassadeur, tandis qu’un cliquetis métallique se fera entendre depuis sa prothèse. La lame s’évanouissant dans l’avant-bras artificiel de l’élémentaire, une arbalète de poing la remplaçant bien assez tôt, un carreau prêt à être tiré que… L’ambassadeur extirpera paisiblement du mécanisme, le glissant entre son auriculaire et son annuaire. Le regard rivé vers le combat. “Mes hommes, mes richesses, mes armes, mes magies. Toutes sont des ressources. Certaines sont plus simples à remplacer que d'autres. Chacune de mes ressources, ma capacité à les sacrifier, à les utiliser correctement… Cela contribue à ma survie. Pensez vous qu’un stratège manque de force, de courage et d’honneur, Dragon ?”

    Alors, une flamme apparût, comme un intru. Comme une chose étrangère à ce défi. A cette réalité qui leur avait été imposée. Le Feu du Dragon. Un visage et une silhouette se tenaient derrière cette présence incandescente, mais l’élémentaire y était aveugle. L'arbalète de poing se recharge par automatiste. Mirage glisse le second carreaux entre son annuaire et son majeure, un regard prudent dirigé vers la flamme qui approche Bélial et… Embrase sa lame. La flamme s’adresse à lui. Lui parle d’aide. Comme la seconde voix du Dragon, comme s’il savait quoi que ce soit de ce combat qui était en train d’être combattu. Comme s’il n’avait pas saboté le démon par son seul geste d'altruisme.

    “Vous ne l’avez en rien aidé.” Répondra simplement l’élémentaire, la lassitude et l’irritation parasitant son regard doré tandis qu’il dirigeait les yeux vers la lueur qu’il ignorait être le luteni. L'arbalète se recharge automatiquement. Mirage place le troisième et dernier carreau entre son majeur et son index. “Cette créature absorbe toute magie, l’amplifie, et la réutilise de maniére plus létale contre leurs manieurs. Vous venez de priver mon garde de son épée dans ce combat à cause de votre ignorance et vos beaux sentiments.”

    Un brin de mépris se ressentira dans la voix du diplomate, peut-être de l’exaspération. Enfin, peu importait. Lentement, il viendra tendre la main en direction de la créature, ajustant la pointe de ses carreaux vers cette dernière d’un mouvement de phalanges presque nonchalant. De la mana s’accumulant dans la paume de sa main.

    “Ce n’est pas un choix. Cet homme est un de mes pions. Face à une menace que nous avons déjà connu et combattu. Pourquoi sacrifierais-je un pion qui peut être préservé sans efforts ? Pourquoi un stratége menerait-il ses hommes dans une charge suicide sans rien gagner en échange ?” La mana devient vapeur. Se condensant et se condensant. Perdant de sa nature caustique pour gagner en puissance. L’ambassadeur ajustait sa visée.

    “Ne vous méprenez pas. Cet homme mourra pour moi. Quand je le jugerais nécessaire. Avant qu’il n’échappe de mon contrôle.” Alors, il relâchera la pression. L’énergie de la vapeur condensée dans sa paume projetant ses trois carreaux à haute vélocité en direction du Rassasié. La magie donnait sa puissance à son attaque; Mais jamais ne rentrerais en contact avec sa cible. Alors, le phantacier mordra l'œil de la créature. Le premier projectile. Puis ira se loger dans sa gorge. Le second projectile. Tandis que le troisième ira percer son cœur. Résonnait à travers l’âme de cette créature qui n’était pourtant qu’une pâle copie de l’originale.

    “Mais ce jour n’est pas aujourd’hui; Dragon.”

    Résumé:

    CENDRES


    "La pensée sans action est un vain mirage, l'action sans pensée un vain effort."
    [Event] Le Temple du Dragon - Page 5 QZRStAd
    Aphorismes du temps présent - Gustave Le Bon
    Citoyen du Reike
    Citoyen du Reike
    Bélial
    Bélial
    Messages : 31
    crédits : 66

    Info personnage
    Race: Démon
    Vocation: Guerrier combattant
    Alignement: Neutre mauvais
    Rang: C
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t4006-naissance-obscure-termine
  • Sam 23 Nov - 23:53
    Expédition dans le Temple du Dragon
    Feat. Groupe Lunaire

    Bélial se retrouva projeté dans une réminiscence altérée du passé, au cœur du Port de Courage ravagé par les flammes et les ruines. L’air était saturé d’une énergie oppressante, et le sol craquait sous ses pas comme pour le narguer. Mais ce n’était pas la désolation qui retenait son attention. Là-bas, au milieu du chaos, une ombre monstrueuse se détachait de l’horizon, son corps noirâtre luisant d’un éclat sinistre.

    Le Rassasié était là, gigantesque, bien plus imposant qu’il ne s’en souvenait. Sa silhouette dégoulinante d’une matière liquide semblait défier les lois de la lumière, absorbant son environnement pour en faire une aura de ténèbres palpables. Chaque mouvement de la créature émettait un grondement sourd, et ses multiples bras serpentaient dans l’air comme des fouets prêts à frapper.

    [Event] Le Temple du Dragon - Page 5 DAN8Ibp

    Bélial s’avança sans hésiter, l’épée en main, ses yeux brûlant de la même fureur qui l’animait jadis. Mais à peine son arme effleura-t-elle l’air qu’une chaleur étrangère la parcourut, des flammes éblouissantes s’y enroulant en spirales. Il s’immobilisa, les sourcils froncés, sentant une force extérieure tenter de s’immiscer dans son combat.

    — RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH

    Un rugissement sort du casque du garde en armure, sa rage, sa colère, ses pulsions néfastes s'étalent contre les parois de son armure avant de s'échapper et de s'en prendre de plein fouet à l'être invisible comme un avertissement.
    Il planta violemment l’épée dans le sol, le métal vibrant sous l’impact. Bélial leva les poings, défiant le Rassasié de l’approcher. Il n’avait besoin ni d’arme ni de magie. Tout ce qu’il possédait, c’était son corps, forgé dans les flammes du chaos et indomptable.

    La bête ne tarda pas à répondre. Un de ses bras jaillit dans sa direction, s’étirant démesurément pour tenter de l’écraser. Le géant en armure bondit de côté, esquivant l’attaque qui pulvérisa une structure déjà à moitié effondrée. Il se glissa sous la créature, esquiva un autre coup frôlant son casque, et frappa son poing contre la carapace, laissant une onde de choc se répercuter dans l’air. Mais la surface absorbait l’impact, tout comme elle avait jadis aspiré sa magie.

    Le démon affrontait la bête avec une férocité implacable lorsque, dans un moment critique, une intervention discrète mais décisive de Mirage, l’Ambassadeur, se fit sentir. Depuis les ombres du port, ce dernier relâcha la pression accumulée dans sa paume. Une vapeur condensée projeta trois carreaux à une vitesse foudroyante, propulsés par une magie subtile qui s’arrêtait avant de toucher directement la créature.

    Le premier carreau, un projectile de phantacier, perça l’œil factice du Rassasié, le privant de sa vision artificielle. Le deuxième fila droit dans sa gorge, coupant un hurlement de douleur avant qu’il ne s’échappe. Enfin, le troisième se logea dans la région approximative de son cœur, frappant non seulement la masse corporelle mais résonnant dans l’essence même de la créature, comme si l’impact allait bien au-delà de la chair et des os.

    Ces tirs précis déséquilibrèrent momentanément la bête, offrant à son garde du corps un instant pour passer à l’offensive. Mais ce dernier, conscient de l’assistance, n’offrit qu’un bref regard derrière ce casque, méprisant vers l’endroit où se tenait Mirage avant de se recentrer entièrement sur son combat.

    Le Rassasié répondit par un rugissement terrifiant, projetant une vague d’énergie corrompue par ses bras s'allongeant qui engloutissaient tout sur son passage. Le garde plongea à travers une ouverture, évitant de justesse le flot destructeur. Mais la créature ne s’arrêtait jamais, ses bras multiples frappant à une vitesse surprenante pour sa taille. Chaque coup manqué pulvérisait le décor, réduisant des bâtiments entiers en débris qui faillirent à plusieurs reprises engloutir le démon.
    Le combat contre le Rassasié atteignit un paroxysme de chaos lorsque la créature, après avoir absorbé les flammes de l’épée de Baal, libéra une attaque dévastatrice. Une vague de feu, intensifiée par sa nature corrompue, frappa de plein fouet le démon. L'enfant du chaos fut projeté violemment contre un bâtiment.

    Mais à l’instant crucial...
    Son armure en acier des miséreux...

    Sembla réagir d’elle-même, sous la volonté d'un être ne jurant que par la destruction.

    Se détachant de son corps, le métal se reforma en un bouclier massif, robuste et infrangible face à des flammes aussi dévastatrices.
    Ces dernières éclatèrent sur cette barrière semblant inébranlable comme l'esprit de l'âme à laquelle elle est liée, dissipant leur rage autour de cette dernière. Protégé par cette défense, le démon fut projeté en arrière, mais indemne, son corps exempt de brûlures.

    [Event] Le Temple du Dragon - Page 5 G1lAcN5

    Il se releva, le regard toujours aussi perçant.

    D’autant que tu me parles de violence, mais qui a pris cher lors du dernier combat sur les terres de l’ouest ? Il est inutile de me parler de violence…


    Cette voix intérieure lui murmurant ce qui semble être un fruit de son échec, de sa faiblesse, un point noir dans son avancée. Mais il n’était pas là pour se laisser dominer. Il laissa un pan de son armure, faisant apparaître une autre plus fine et plus naturelle. Tandis et le métal qui s'en est détaché commença à vibrer et se placer dans le creux de sa main, réagissant à sa volonté. L’acier des miséreux, un matériau maudit mais malléable, répondit de nouveau à son appel. L’armure se métamorphosa en une épée longue et fine, lisse comme un miroir d’acier liquide. Puis l'humanoïde s'exprima.

    "Je n'ai nullement besoin de ta considération.
    Encore moins de ta validation.
    Tu n'es qu'un spectateur

    Cherchant à semer le doute, la confusion, la colère, la rage, dans le passé des autres. Leur offrant sans doute le choix d'aller de l'avant ou de tomber dans l'échec. Au final..."


    Le démon reprend sa posture, prêt à combattre l'abomination, un rictus s'affichant fièrement sur ses lèvres.

    - Tu n'es qu'une mauvaise réplique de ma race.

    Sans attendre, il s’élança à nouveau, l’arme dans une main, l’autre prête à parer. La lame fendit l’air avec une précision mortelle, tranchant net un des bras de la créature qui s’écrasa lourdement. Un autre membre tenta de le saisir, mais Bélial pivota avec une agilité presque surnaturelle, sa lame coupant encore.

    Chaque bras amputé laissait place à une giclée de matière noire, mais la bête n’était pas abattue. Elle contre-attaqua, déchaînant des coups rapides et brutaux, forçant Bélial à reculer, esquivant de justesse les appendices qui s’écrasaient autour de lui. À chaque coup manqué, le Rassasié semblait s’impatienter, sa silhouette tordue par une rage croissante, semblable à celle d'un démon du chaos. Tandis que ce dernier portant réellement ce nom, affichait un sourire, grand, et vainqueur, aspirant chaque instant que cet affrontement lui offre pour asseoir son autorité.

    Et lorsqu'il trouva une ouverture, Baalthazar hurla de rage, chaotique mais contrôlée, et plongea son épée profondément dans le torse de la créature. L’acier des miséreux s’étendit, s’infiltrant dans les profondeurs du Rassasié, prenant racine comme une malédiction.

    — Tu n'es que l'ombre d'un pouvoir que je briserai. Disparaît.

    Soudain, l’épée explosa à l’intérieur de la bête. Des lames fines jaillirent dans toutes les directions, perforant ses membres et son torse. Une déflagration métallique éclata, éparpillant des morceaux du Rassasié tout autour. La créature titanesque s’effondra lentement, son corps noirâtre se désagrégeant en une flaque inerte.

    Essoufflé, Bélial recula, observant la carcasse avec mépris. Il se redressa, son regard se tournant vers les ombres où l’Ambassadeur se trouvait encore. Mais il n’adressa aucune parole, préférant savourer son triomphe silencieux.


    Tandis qu'à l'extérieur de l'illusion, avant que le démon n'émerge, sa respiration était lourde, et ses muscles étaient encore tendus par la rage du combat qu'il venait de livrer, son armure n'avait pas changé si ce n'était que le casque, et il tenait fermement son épée, tendue vers l'avant, prêt au combat, telle une statue. Il y'avait sa troupe qui l'entouraient, prêt à le défendre en cas d'attaque surprise.
    Les dix soldats d'élite formaient un cercle défensif autour de lui, leurs armes prêtes, leurs postures droites et en alertes.


    L'enfant du chaos avait triomphé sans magie, sans l’aide des flammes ni des faux dons qui avaient tenté de s’imposer. Ce n’était pas une victoire glorieuse. C’était une affirmation. Rien ni personne ne pouvait se dresser sur son chemin.

    Pas même les vestiges de l’Arbre-Monde.

    Résumé:

    CENDRES


     

    Bélial

    Là où je passe, je laisse naître le chaos sur mon sillage.



    PNJ
    PNJ
    Messages : 650
    crédits : 1781

    Info personnage
    Race:
    Vocation:
    Alignement:
    Rang:
    qui suis-je ?:
  • Jeu 28 Nov - 10:21
    Groupe du Soleil


    Lyra – Brak – Ben – Nazg-Sash – Herendil – Shawn – Qwellaana – Kilaea – Usalka – Nirlys – Enira

    Usalka:

    Enira:

    Nirlys:

    Kilaea:

    Brak:

    Qwellaana:

    Herendil:

    Nazg-Sash:

    Lyra:

    Shawn:

    Ben:

    Quand on l’aborde, Tensai se retourne instinctivement vers Brak, son garde royal, qui semble être sorti de l’illusion. Le protecteur de la famille royale demande en effet comment le roi se porte et il souligne par ailleurs la magie opérant dans la salle. Une remarque logique et naturelle, auquel répond le monarque sans aucun détour.

    - Il ne semble y avoir rien d’autre qu’une épreuve psychique en ces lieux. Nous allons avancer le plus tôt possible. Comme tu le vois, je vais bien, mais il faut attendre que tous sortent de cette épreuve dans laquelle vous avez été plongés les uns après les autres.

    L’Empereur ne développe pas plus sa réponse, car voilà qu’une femme s’approche de lui. Rapidement, il la reconnaît : c’est Nirlys, l’elfe qui a fait des suppositions sur la fresque, et qui lui demande à son tour comme il se porte. Un instant, l’Empereur croit qu’elle vient avant tout pour confirmer son état – en tant que FMR et guérisseuse – et le colosse répond par un grognement.

    - Je n’ai pas été blessé, soldate. Tu peux retourner à l’arrière de l’expédition.

    Mais en fait, ce n’est pas si simple que cela. Apparemment, la belle a des informations à transmettre, et sa voix grave montre qu’elle ne souhaite pas lui faire perdre son temps. Tensai la dévisage une courte seconde, pendant laquelle il prend sa décision.

    - Parle. Cela permettra à tes camarades d’avoir un léger répit en attendant de découvrir la zone suivante. Et ça permettra, pour ceux qui sont emprisonnés de l’illusion, d’en sortir également. Sinon, je les tirerais de là comme je l’ai fait avec Lyra – ou toi avec ta magie de l’eau, déclare-t-il, en lançant un œil à Kilaea, qui ne sera plus mouillée très longtemps cependant.

    Et Nirlys s’exécute en racontant ce qu’elle a vu. Son discours laisse l’Empereur naturellement circonspect – après tout, il vient tout juste d’apprendre l’existence d’un Dragon grâce à sa générale – mais il ne remet pas en doute ses propos.

    - L’histoire peut se répéter, dit-il ? Le Conquérant fait la moue. Les Reikois sont arrogants. C’est notre point commun avec Melorn et le peuple d’Azshary, je l'ai déjà dit. Mais ta découverte est une leçon. Et d’une voix plus forte : Les fresques peuvent, visiblement, déclencher une vision qui vous fait voir, jusqu’à présent, des scènes du passé. Soyez prudents avec cette magie. Nirlys était une observatrice, mais rien ne dit que ces illusions ne nous deviendront pas hos...

    Impossible pour l’Empereur de continuer plus loin. Car, sous son regard pour une fois surpris, voilà que Nazg-Sash saute sur l’elfe sans crier gare et se met à l’étrangler avec toute la force de son âme. L’elfe, prise de court, n’a aucune chance de se défendre, ce qui n’empêche pas le monarque de durcir le ton aussitôt.

    - Nazg-Sash !

    Le ton est froid, glacial, et est surtout une réprimande absolue, pendant que, d’un même geste, le monarque lui-même a brandi son bras pour attraper la vampire par les cheveux, telle une simple poupée de chiffon. Pourtant, l’hystérique s’accroche encore au cou de Nirlys, et c’est dans un accès de lucidité horrifiée qu’elle la lâche enfin, avant que Tensai ne décide lui-même à lui broyer les poignets sans aucun état d’âme. Insensible à son regard prosterné pendant qu’elle voit Nirlys s’écrouler,  l’homme-dragon la jette en arrière sans aucun ménagement pour son bras-droit. Cela laisse au moins l’occasion à l’elfe de toussoter et de respirer.

    - FMR ! tonne-t-il à l’attention de Qwellaana ou de Kilaea. Donnez-lui des soins !

    Sa servante, elle, est à terre, et esquisse des gestes maladroits vers sa pauvre victime. Visiblement, elle est enfin revenue à elle et l’Empereur la toise durement.

    - Il s’agit d’une de nos soigneuses, en plus d’être une de tes sœurs d’armes. Es-tu faible au point de ne pas discerner l’illusion de la réalité ? Heureusement, fort fort heureusement, l’homme-dragon ne demandera pas les détails de sa vision à Nazg-Sash. Je t’impose et t’ordonne de faire amende honorable auprès d’elle tant que nous serons dans ce temple. Et je préviens. Il n’y aura pas de deuxième fois.

    Tensai est particulièrement exigeant envers la plupart de son entourage, spécialement ceux sur qui il doit pouvoir compter. Le fait d’être sévère pourra non seulement la motiver à réparer sa faute et à se dépasser, mais surtout, il faut comprendre que ce temple est éminemment dangereux et que les circonstances ne pourront pas l’aider à être si magnanime que maintenant.

    Qu’importe la réaction des deux demoiselles, le Conquérant ordonnera à tous de se rassembler ou d’aider ceux encore emprisonnés dans les illusions du Dragon. Quand il sera sûr que tout le monde sera revenu à lui, il n’ordonnera néanmoins pas le départ de l’expédition directement. Au contraire, il prendra le temps de regarder ses soldats, avant de leur accorder quelques mots.

    - Je ne sais pas ce que vous avez vu et ce que vous a dit cette créature. La vérité pure et dure. Cela vous appartient et je ne m’enquerrai pas des détails. Cependant, si vous avez été choisi, c’est parce que je crois moi-même que vous pouvez faire la différence face à la multitude de candidats qui se sont proposés jusqu'ici. Ce temple contient un Dragon ? Un ricanement. Il découvrira lui-même que le Reike est un dragon qui ne plie l’échine devant personne. Avançons. En étant sur nos gardes. Mais en étant prêt à avancer jusqu’au cœur de ce temple. Je m’occuperai moi-même de la créature dans la prochaine zone.

    Comment, lui-même ne saurait peut-être pas répondre, mais ce qu’il pense, il le dit, et nul n’osera sans doute remettre sa volonté en question. Après avoir ordonné au mage télépathe d’informer leur progression à l’autre groupe, Tensai donne ses ordres et cette fois, la marche reprend. La porte gravée d’un soleil s’ouvre sans difficulté sous la poigne de Brak, qui entre le premier dans la première pièce.

    De nouveau, vous arrivez sur une vaste salle, dotée cette fois d’une unique gravure dessinant un vaste dragon face à deux personnages minuscule en conséquence. Il n’est pas compliqué pour le groupe d’avancer tranquillement jusqu’au milieu de ce hall gigantesque, mais, à l’approche des aventuriers, la gravure draconique semble s’illuminer, comme si elle invitait quelqu’un à s’approcher. D’autre part, les éclaireurs repéreront qu’il y a des salles – deux à gauche, une à droite – qui mènent vers des pièces inexplorées jusqu’à alors.

    Après avoir accordé un regard à Lyra, pour voir si elle avait des conseils à fournir, Tensai ne tarda pas à donner ses ordres.

    - Je m’occupe de la gravure, là-bas. Elle semble réagir à la présence humaine, sinon au mana alentour. J’en profiterai pour me confronter au Dragon, puisqu’il doit nous observer en ce moment-même. Formez des groupes dotés d’un éclaireur pour ouvrir la voie, d’un FMR pour vous soigner, puisque nous avons trois guérisseurs.

    Inutile de dire d’être prudents. Les protagonistes auront en tout cas toute latitude pour s’organiser et pour aller de l’avant. C’est alors trois pièces qu’ils découvriront les uns après l’autre.

    Pièces:

    Objectifs:
    PNJ
    PNJ
    Messages : 650
    crédits : 1781

    Info personnage
    Race:
    Vocation:
    Alignement:
    Rang:
    qui suis-je ?:
  • Jeu 28 Nov - 10:52
    Groupe du de la Lune
    Tulkas – Stadzank – Rachelle – Kasha – Kassandra – Mirage – Bélial – Draven – Noctalys – Alaric

    Rachelle:

    Tulkas:

    Stadzank:

    Kassandra:

    Alaric:

    Noctalys:

    Kasha:

    Mirage et Bélial:

    Et le calme revint, seulement coupé par les respirations courtes et les doux hauts-le-cœur de Kassandra. Dans la salle, aucun piège ne semble se profiler, et tout semble indiquer que le Dragon ne se manifestera plus dans cette partie du Temple. Il revient maintenant au commandant de décréter quelles seront leurs prochains mouvements. Peut-être serait-il bon aloi de se reposer, de laisser chacun de se concerter, ou encore serait-il bon d’avancer directement dans la partie médiane du sanctuaire. Ce qui est sûr, c’est que le mage télépathe réclamé par Tulkas vient faire son rapport, probablement sous les impulsions du roi. Il confie ainsi au Luteni que le groupe du Soleil a passé la même épreuve qu’eux, et bien qu’ils n’aient pas tous les détails, tous semblent s’être rééchappés de ces visions plus ou moins affreuses. A présent, l’Empereur a décidé d’avancer, et il donnera des nouvelles quand la situation le permettra.

    Draven lui aussi s’avance, tout comme Alaric, pour confier ce qu’ils ont vu ou entendu. Chacun pourra y aller de s théorie, mais l’essentiel est de vaincre ce que leur prépare le Dragon plus loin dans le temple.

    Quand vous vous franchirez la somptueuse porte de la Lune, vous aboutirez rapidement sur une grande salle. Tout au fond se trouve une première fresque du même type que celles que vous avez rencontrées. Elle est grande, représente une nuit étoilée, et surtout, elle met en avant un portail qui semble mener vers l’inconnu. Contrairement au groupe du Soleil, aucune réaction ne semble se déclencher quand vous vous en approchez, mais cela vous permet également de découvrir qu’il y a trois autres pièces dans les environs.


    Pièces:

    Objectifs:
    PNJ
    PNJ
    Messages : 650
    crédits : 1781

    Info personnage
    Race:
    Vocation:
    Alignement:
    Rang:
    qui suis-je ?:
  • Jeu 28 Nov - 11:04
    Règles générales pour ce tour:

    Les dés:

    Les paliers, les bonus et les malus pour chaque dé:


    Dés d'exploration:

    Règles HRP:
    La Sénéchale
    La Sénéchale
    Lyra Leezen
    Lyra Leezen
    Messages : 380
    crédits : 140

    Info personnage
    Race: Humaine
    Vocation: Guerrier assassin
    Alignement: Loyal Mauvais
    Rang: B - Tovyr
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t3068-lyra-leezen-la-senechalehttps://www.rp-cendres.com/t3299-lyra-leezen-chronologie
  • Ven 29 Nov - 21:29

    Partie 4


    [Event] Le Temple du Dragon - Page 5 Thomas13

    L'apparition avait disparue, l'Empereur avait agis en conséquence, usant de sa force brute pour dissiper l'illusion qui persista malgré tout par télépathie. Lyra n'aimait pas qu'on joue avec son esprit, si elle avait fini par accepter les mages - qu'elle abhorrait autrefois - elle méprisait les psychomanciens qui jouaient avec les esprits. En dépit de son bâton anti-magie, le dragon parvenait à pénétrer ses pensées, prouvant à la Tovyr que ce lieu allait se montrer plus retors que prévu à explorer. Mais l'assurance du souverain la rassurait, il comptait bien aller au bout de l'expédition, et Lyra serait à ses côtés pour l'y accompagner. Elle avait reçut l'insigne honneur d'être son bras droit, elle serait à la hauteur.

    Et lorsque Tensai lui donna l'ordre de s'enquérir de l'état des troupes, elle vit d'emblée la silhouette rachitique, courbée sur elle-même, de Ben le Bouc, contrôleur de son état. Elle l'avait certe déjà croisé, mais ç'avait été peu plaisant pour les deux partis. Mais que l'Empereur lui donne expressément l'ordre de l'aider, rendait la retrouvaille inéluctable. Enfin, ils s'étaient rencontrés par la maladresse d'Erwin - le cousin à présent disparu de Lyra - qui n'avait pas franchement instigué la bonne entente entre la Tovyr et le contrôleur. La situation était bien différente aujourd'hui.

    La Sénéchale fit alors claquer ses solerets et tourna les talons pour aller droit à Ben. Se plantant devant lui, elle mira un instant la cheville du vieil homme avant de renifler bruyamment pour signaler sa présence au contrôleur.

    - Tout au plus une entorse. Debout, on doit avancer. Suivez-moi.

    Sur les ordres de Tensai et Lyra, les groupes d'expédition furent formés, scindant la troupe pour découvrir au plus vite ce que renfermait les trois salles qui se présentaient à eux. Lyra entendit alors le grabuge du côté de Tensai, apercevant subrepticement l'attaque de la vampire sur une esculape elfe. Peu importe, l'Empereur semblait maitriser la situation, comme à son habitude. Surement une nouvelle illusion, des clameurs que percevait la Sénéchale depuis sa position. La Tovyr passa devant une guerrière aux yeux jaunes, une certaine Enira selon l'état de service qu'elle avait lu à son sujet - Lyra ayant eut une fiche descriptive de tous les mercenaires engagés pour l'occasion, il fallait connaitre ses effectifs. Elle lui fit signe de lui emboiter le pas, elle semblait un bon élément, juste pour compenser l'écloppé. Elle fit simplement, accompagné d'un regard aussi sombre que la nuit :

    - Avec moi.

    Et finalement, en arrivant sur le porche de la salle des héros, Lyra se retourna et mira Ben qui clopinait jusqu'à elles, non sans un regard empreint de froideur à l'encontre de la Tovyr, elle le lui rendit. Il fallait faire quelque chose pour cette vieille baderne, sinon elle allait lui claquer entre les doigts. Lyra zieuta alors l'assemblée et ancra son regard dans celui de l'elfe qui venait tout juste d'être remise sur pieds après son étranglement. Une certaine Nyrlis, mais Lyra s'en fichait, elle voulait juste une mire dans son commando. Elle capta son regard et l'invita à s'approcher. Lorsque Nyrlis fut intégrée à son groupe, la Sénéchale pivota en faisant claquer sa cape de Grande Officière et ouvrit la marche, disparaissant dans la succursale aux immenses statues.

    En traversant le hall, Lyra put utiliser sa maitrise de l'elfique pour lire rapidement les noms des géants qui les observaient. Elle n'en reconnu aucun, surement trop anciens pour sa connaissance générale de l'Histoire du Sekaï. De surcroit, ces gens étaient assurément morts et, de facto, inintéressants. Au fond de la salle, les iris d'ébène de la Tovyr impériale se braquèrent sur la bibliothèque accueillant de nombreux bréviaires en tout genre. Flûte ! Encore des bouquins... décidément, cette mission allait lui rappeler la fastidieuse tâche de l'inventaire du trésor. Ouvrir des livres poussiéreux, chercher une info, la reporter ailleurs, et les refermer. Elle n'avait pas choisi la bonne pièce.

    - Chargez-vous donc de la fresque, je vais fouiller la bibliothèque.

    Ordonna-t-elle. Mais en s'approchant des étagères, elle sentit son joyau d'adamantine - serti dans son bâton de combat - s'illuminer subrepticement. Un sort de protection était à l'œuvre autour des grimoires. Une chance qu'elle avait son bâton anti-magie, sans quoi elle aurait été affectée. Lyra s'immobilisa alors, au pied de la marche menant à la bibliothèque, et observa. Elle vit alors un grimoire grand ouvert sur un pupitre... Elle aurait jurée avoir vu scintiller une rune sur l'une des pages visibles l'espace d'une seconde. Mais elle ne vit plus rien, c'était peut-être ce lieu qui lui jouait des tours. Elle fit un pas en avant et son joyau anti-magie tressauta de nouveau. Il fallait trouver la source du sort qui le faisait réagir, et vite.

    Lyra plissa ses yeux déjà bridés de nature et abaissa son regard vers un guéridon près d'elle, rien dessus. Etrange. Il y avait une certaine couche de poussière, mais à un endroit, un rond parfaitement propre était discernable à la lumière de la torche. Lyra approcha alors doucement son bâton du cercle. Soudain, une sorte de vasque en terre cuite contenant une petite pierre grise gravée d'une rune magique apparue sous l'effet de l'adamantine, faisant disparaitre le sort d'invisibilité. Heureusement que Lyra n'avait pas fait un pas de plus, sinon elle aurait pénétré la zone d'effet du piège.

    Il fallait donc le détruire. Lyra canalisa alors sa foudre et envoya une éclair droit sur la vasque, la détruisant aussitôt... Mais pas la pierre runique.

    Résumé :

    CENDRES



    Tout savoir sur Lyra Leezen
    Dynasties & Dystopies

    Personnages similaires à Lyra
    Emhyr var Emreis (The Witcher) - Dedra Meero (Andor) - Lord Shen (Kung-fu Panda) - Stormfront (The Boys) - Tywin Lannister (GoT) - General Grievous (Star Wars) - Coriolanus Snow (Hunger Games) - Tanya Degurechaff (Tanya the Evil)

    Thème musical de la Sénéchale
    Citoyen du Reike
    Citoyen du Reike
    Nazg-Sash
    Nazg-Sash
    Messages : 41
    crédits : 226

    Info personnage
    Race: Vampire
    Vocation: Guerrier assassin
    Alignement: Loyal neutre
    Rang: C
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t4292-nazg-sash-la-lame-des-dragons
  • Sam 30 Nov - 16:14
    Le Temple du Dragon
    Feat "Groupe Soleil"


    Nazg-Sash demeurait au sol, ses genoux heurtant durement la pierre froide du temple. Sa poitrine se soulevait violemment sous l’effet de la panique encore présente, et ses mains, qui avaient quelques instants plus tôt tenté de broyer la gorge de Nirlys, tremblaient comme des feuilles au vent. Elle baissa les yeux, incapable de soutenir le regard perçant de Tensai, cet Empereur dont l’autorité pourtant si délectable semblait à présent peser sur elle comme une montagne de rancune. Le poids de ses paroles résonnait encore, plus tranchant que n’importe quelle lame.

    Faible.

    Le mot résonnait comme une sentence. Un poison qui s’insinuait dans ses veines. Elle, l'Immortelle, bras droit du plus grand guerrier de l'Histoire, assassin sans pitié, désormais réduite à une créature pitoyable à genoux devant sa victime. La honte l’enserrait, suffocante, plus étouffante encore que la colère de Tensai. Ses doigts tâtonnèrent maladroitement vers Nirlys, mais la soigneuse recula légèrement, le regard méfiant et lointain, tout en reprenant difficilement son souffle. Nazg détourna les yeux, incapable de soutenir cette vision.

    Les paroles de Kilaea tombèrent alors, inflexibles, et la poigne ferme sur son bras la rappela brutalement à la réalité. Elle releva les yeux vers la femme, un éclat de défi scintillant brièvement dans ses prunelles rouges. Mais cet éclat vacilla aussitôt. La fermeté dans le regard de Kilaea, la gravité de son ton, ne laissaient aucune place à la rébellion.

    Pour le moment, vous avez fait assez de dégâts. Restez avec moi et si vous touchez à nouveau un cheveu de mon équipe, ce temple sera le dernier de vos soucis.

    La Vampire hocha imperceptiblement la tête, incapable de formuler une réponse. Les mots lui échappaient, tout comme son courage. La poigne de Kilaea était étrangement apaisante, une ancre dans la tempête de son esprit, mais chaque seconde passée sous son regard accusateur était une torture.

    Qu’ai-je fait ?

    Le murmure hantait son esprit, revenant encore et encore. L’illusion du dragon avait ouvert une faille en elle, une fracture qu’elle n’avait jamais soupçonnée. La terreur, la rage, le besoin irrépressible de survivre … Tout cela avait fusionné en un acte qu’elle ne pouvait ni expliquer, ni excuser. Elle avait vu l'impératrice en l’elfe, l'avait assimilée à une cible glorieuse et elle s’était jetée sur elle sans réfléchir. Mais maintenant, elle voyait la scène avec une clarté brutale : Nirlys étouffant sous sa poigne, le regard terrifié de la soigneuse, et le ton glacial de Tensai, plus tranchant que tout.

    Elle déglutit avec difficulté, une boule de honte nouée dans sa gorge. Les paroles de l’Empereur étaient une sentence, un ordre auquel elle ne pouvait se soustraire. Faire amende honorable. Comment ? Elle, la fière Nazg-Sash, vampire inébranlable, devrait s’excuser, montrer sa faiblesse. La pensée seule la faisait frémir. Mais les regards autour d’elle, de Tensai, de Nirlys, de Kilaea, pesaient plus lourd encore que son orgueil.

    Quand l’ordre fut donné d’avancer, elle se releva avec raideur, gardant la tête basse. Ses jambes semblaient de plomb, mais elle suivit le groupe, le silence pesant comme une chape autour d’elle. Kilaea restait proche, une ombre vigilante. Les tremblements de ses mains ne s’arrêtaient pas, pas plus que le murmure lancinant dans son esprit. Faible. Faible.

    Et pour la première fois depuis longtemps, elle se sentit réellement vulnérable.

    Lorsque son nom fut prononcé pour accompagner l'élementaire et le géant vert, elle ne protesta pas, ne montra ni réticence ni affirmation. Ses lèvres restèrent closes, ses mains croisées devant elle pour masquer leur léger tremblement. Elle inclina la tête, comme si l’accepter sans mot dire pouvait suffire à apaiser la tension dans l’air. La honte restait accrochée à elle, une cape pesante dont elle ne parvenait à se défaire, et elle évitait soigneusement les regards de l'une et l'autre.

    Lorsque le groupe atteignit la Salle d’Arme, l'assassin ne put retenir une brève inspiration. La pièce, malgré son âge, dégageait une grandeur intacte, presque intemporelle. Les armes, étincelantes sous la fine couche de poussière, semblaient inviter à la convoitise. Chaque lame, chaque tête de hache brillait comme un joyau forgé pour des mains dignes, des mains qu’elle ne s’autorisait pas à considérer comme les siennes. Ses yeux glissèrent sur la fresque ornant les murs, s’arrêtant sur l’image du guerrier auréolé par le soleil. Une sensation familière d’admiration teintée de jalousie surgit en elle, mêlée à une peur irrationnelle des secrets que cette pièce semblait dissimuler.

    Puis vinrent les ordres. Les regards se tournèrent vers elle. Cette fois, ce n’était pas une réprimande, mais une attente. C’était sa chance, peut-être la seule, de prouver qu’elle avait encore sa place ici. Nazg se redressa légèrement, ravala sa nervosité et força sa voix à ne pas trembler.

    - Laissez-moi chercher les pièges, déclara-t-elle. Sa propre audace la surprit, mais elle sentit une flamme vacillante s’allumer en elle, une opportunité de se racheter.

    Elle ferma les yeux un instant, appelant à elle les dons qui faisaient d’elle une prédatrice. Ses sens s’aiguisèrent, la lumière de la salle devenant plus vive, chaque grain de poussière suspendu dans l’air prenant une texture, chaque odeur se mêlant en une symphonie d’informations. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, le monde autour d’elle semblait plus net, plus précis.

    Elle s’avança lentement, ses bottes effleurant à peine le sol. Ses prunelles rouges balayèrent la pièce, cherchant la moindre anomalie. Ses narines frémirent, captant une odeur particulière, celle d'une roche qu'elle avait apprit depuis longtemps à craindre. Elle repéra alors la première menace : trois arbalètes dissimulées dans les recoins. Leur mécanisme était astucieux, presque invisible, mais leurs pointes empoisonnées brillaient d’une lueur sinistre.

    Nazg esquissa un sourire fin, plus pour elle-même que pour les autres. Elle désigna les arbalètes à Brak’ et Kilaea. Mais lorsqu’elle se rapprocha du centre de la pièce, un frisson parcourut son échine. Elle sentit une force, un poids s’accumuler insidieusement, pressant son corps comme si l’air lui-même devenait une entrave. La gravité. Elle recula aussitôt, levant une main pour signaler le danger.

    - La gravité… Elle s’intensifie près des armes. Sa voix était calme, maîtrisée, mais son regard trahissait une nervosité qu’elle ne pouvait totalement dissimuler. Elle recula prudemment, ses gestes précis, presque félins. Elle avait trouvé les pièges, mais chaque muscle de son corps lui hurlait que le vrai danger était encore à venir.

    Elle inspira profondément alors qu’elle se tenait devant le premier mécanisme. Les arbalètes étaient astucieusement dissimulées, mais ses sens aiguisés avaient décelé le danger. Normalement, elle aurait considéré cette tâche avec une nonchalance méprisante, réduisant le piège à un simple exercice pour sa finesse. Mais cette fois, tout était différent. Le poids des regards derrière elle, le souvenir cuisant de sa faute précédente et, pire que tout, l’écho du mot "faible" résonnant dans son esprit comme une sentence, l’immobilisa un instant.

    Elle se força à bouger, s’accroupissant pour examiner les rouages de la machinerie. Ses doigts effleurèrent le métal, glissant avec une précision millimétrée sur les parties mobiles. Mais un détail infime, un frémissement presque imperceptible, trahissait son état. Ses mains tremblaient. Pas assez pour qu’un œil non averti le remarque, mais pour elle, chaque mouvement devenait un combat.

    Tu ne peux pas échouer.

    Elle pinça les lèvres, son esprit se répétant cette injonction comme une prière.

    Tu ne DOIS pas échouer.

    Pourtant, à chaque tentative de maintenir sa concentration, la sensation de son échec précédent revenait comme une vague implacable. L’image de Tensai, son ton glacial, son mépris voilé … Elle ferma brièvement les yeux pour chasser ces pensées parasites. Lorsqu’elle les rouvrit, elle repéra le ressort principal, celui qui retenait les trois carreaux prêts à être libérés.

    Sa main s’avança pour désamorcer le piège. Elle ajusta légèrement son angle, pinça le levier entre ses doigts … et c’est à cet instant qu’elle fit l’erreur.

    Un déclic. Froid. Final.

    Ses yeux s'écarquillèrent et son souffle se bloqua dans sa gorge. Elle comprit immédiatement ce qu’elle avait fait. Une erreur si petite, si stupide, qu’elle aurait été risible dans d’autres circonstances. Mais ici, dans cette salle de mort et de silence, cela signifiait une seule chose : les carreaux allaient voler.

    Elle tourna la tête vers Kilaea, ses pupilles brillantes d’une peur qu’elle ne chercha même pas à masquer.

    - Merde, souffla-t-elle, un mot qui s’échappa de ses lèvres comme une prière inutile.

    Le mécanisme s’enclencha dans un grondement métallique, et trois traits d’arbalète fusèrent à une vitesse fulgurante. La vampire, déjà tendue, ferma les yeux, s’attendant à la douleur, à la déchirure du métal à travers sa chair.

    Mais un souffle brûlant traversa la pièce.

    Lorsqu’elle rouvrit les yeux, un anneau incandescent de lave flottait dans les airs, traçant une trajectoire nette à travers les projectiles. Il intercepta les carreaux un à un, les désintégrant dans une pluie de cendres avant de terminer sa course contre le mur opposé, y laissant une marque noire fumante.

    Elle cligna des yeux, désorientée. La chaleur résiduelle réchauffait encore sa peau tandis qu’elle tournait la tête vers Kilaea.

    La mage se tenait là, immobile, ses bras levés dans une posture d’autorité absolue, un éclat incandescent dans les paumes. Mais ce n’était pas terminé. Alors que Nazg fixait Kilaea, fascinée, cette dernière rassemblait ses pouvoirs, des volutes de lave et de feu dansant autour d’elle, menaçant d’engloutir tout ce qui se trouvait sur son chemin.

    L'air semblait vibrer sous la puissance qu'elle concentrait. Nazg sentit son souffle se bloquer à nouveau, mais cette fois, ce n'était pas la peur. C'était de l'émerveillement. Une fascination pure, brutale.

    Elle n’avait jamais vu une telle débauche de puissance, et encore moins une maîtrise si terrifiante. Si le temple devait brûler, pensa-t-elle, ce serait par sa main. Et, étrangement, cette idée ne lui déplut pas.
    CENDRES
    -

    Résumé:


    Noble du Reike
    Noble du Reike
    Brak'Trarg
    Brak'Trarg
    Messages : 423
    crédits : 1753

    Info personnage
    Race: Oni/Drakyn
    Vocation: Guerrier - Combattant
    Alignement: Chaotique Bon
    Rang: B - Garde royal
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t104-brak-trarg-la-creature-du-reike-termine
  • Sam 30 Nov - 19:09
    Alors que Tensai réagissait dans la salle aux différents membres du groupe sortant de leur illusion respective, Brak ressentit une sensation glacée sur son tatouage du reike. Bien qu'il ne puisse pas le voir sous son armure (et de toute façon, la salle ne comportait pas de miroir), Brak avait la sensation que le tatouage s'étendait un peu sur son épaule. Mais ce qui marqua Brak au cœur fut les paroles du dragon. Comment pouvait-il être aussi méchant ? Ce n'était quand même pas la faute de Brak s'il n'était pas né dragon, et pourquoi rêver de devenir un dragon serait-il forcément une mauvaise chose ?

    Sous son heaume, Brak perdit son sourire et sentit ses neuneuils devenir humides de tristesse, tandis que sa crinière retombait également, comme éteinte. En peu de mots, Brak était maintenant tristoune et un peu dépressif, blessé au cœur de voir son rêve si vite jugé par un dragon méchant. Afin de surmonter son chagrin, Brak tenta de se recentrer sur son travail et ce qu'il avait à faire. Après quelques phrases d'encouragement destinées à tout le groupe, Tensai désigna Brak pour ouvrir la porte donnant accès à la zone suivante. (En même temps, quand on a sous la main un monstre géant tout en hyper muscles, peu de portes osent encore vous résister.)

    La salle suivante était un grand hall, sur lequel donnaient trois salles à explorer, avec une grande gravure de dragon devant laquelle se tenaient deux humanoïdes. Alors que le groupe atteignait le milieu de la salle, la gravure du dragon et des deux humanoïdes s'illumina, réagissant à leur présence. Tensai prit de nouveau la parole, disant qu'il se chargerait de la gravure du dragon et leur demandant de partir explorer les trois salles donnant sur la pièce où ils se trouvaient. Tensai assigna à chaque salle à explorer un petit groupe de trois ou quatre, et Brak fut désigné pour aller explorer la salle d'armes aux côtés de deux dames : l'une nommée Nazgh, qui avait contrarié Tensai juste avant, et l'autre nommée Kilaea. Brak ne connaissait pas vraiment ces deux dames, à part peut-être qu'il avait souvent vu de loin Nazgh dans le palais.

    Ce fut Nazgh qui entra la première dans la salle des armes, suivie par Brak, Kilaea fermant la marche de leur trio. Nazgh signala à haute voix qu'elle rechercherait les pièges et désigna assez vite la zone du fond de la salle comme agissant sur la gravité, tout en informant le trio de la présence d'arbalètes cachées dans la salle et de leur emplacement exact, avant de tenter visiblement de les neutraliser.

    Brak, de son côté, une fois arrivé dans la salle, activa ses super sens de dragon et mit à contribution toutes ses connaissances de l'art du combat et des armes que sa vie et son expérience de gladiateur comme de guerrier lui avaient enseignées. Il s'intéressa dans un premier temps aux armes présentes dans la salle, leur type, leur utilisation possible, et surtout, à quel moment elles avaient été entreposées là, et si elles étaient disposées d'une manière particulière ou non. Il voulait même savoir pour qui ou quoi elles avaient été forgées. Dans un second temps, il posa ses super neuneuils de dragon sur la fresque du guerrier devant le soleil, avec une grande épée et un ennemi de grande taille vaincu. Tout à son intérêt pour la fresque, l'armure du guerrier, son épée et l'ennemi qu'il avait vaincu, il entendit soudainement...


    Le dragon reparla à Brak dans sa tête.


    Un peu plus tard, quand Brak eut fini d'entendre et de digérer ce que le dragon lui avait dit, il tenta de savoir s'il n'y avait pas d'autres pièges que les arbalètes signalées plus tôt par Nazgh. De simples arbalètes lui semblant quelque peu légères comme seul piège. Justement, lors de son examen des différentes armes, Brak se souvint qu'un certain nombre d'entre elles avaient été disposées de manière à surgir soudainement sur un ennemi qui serait dans la salle plutôt que posées ou rangées sur un ratelier. De plus, les dites armes avaient un résidu d'odeur d'ingrédients non identifiés, mais dont la gamme d'odeurs appartenait aux ingrédients utilisés pour les enchantements, et un léger et presque imperceptible cliquetis de métal, comme si les armes voulaient bouger et surgir.

    C'étaient de faibles indices, mais d'instinct de survie d'Oni, et en les mettant bout à bout, Brak parvint à la seule conclusion qui s'imposait : ces armes avaient été rendues "vivantes" par un enchantement pour attaquer les intrus dans la pièce.

    Brak se tourna vers Kilaea et Nazgh et, du bout de la pointe de Drakny, sa grande épée en bronze divin qu'il avait dégainée, il désigna les armes qu'il avait repérées en leur disant :

    "Prenez garde à ces armes-là, là, là, et ici celle du fond, là-bas. Elles ont été piégées pour surgir sur nous, comme pendant le Vent d'Acier avec le vilain archonte. Et je serais vous, je n'approcherais absolument pas des armes en matériau légendaire du fond de la salle. Elles sont trop ostentatoires pour être honnêtes et je ressens quelque chose de mauvais autour de l'endroit où elles sont."

    Brak, ayant ressenti plus par instinct que par ses sens, savait que les armes légendaires du fond étaient mauvaises pour une raison qui lui échappait. Cependant, Brak, toujours tristoune sous son heaume, les neuneuils larmoyants, fit un demi-pas de sa grosse patte de trop, déclenchant sur lui les armes vivantes qui, à cet instant, surgirent pour couper en rondelles un gentil monstre en armure de justice solide.

    Ayant une revanche personnelle à prendre depuis la confrontation de la Forge des Âmes contre des armes vivantes fondant sur Brak et ses compagnons d'aventure, c'est avec Drakny, sa grande épée dragon en bronze divin, que Brak se jeta sur les armes vivantes en poussant un beau :

    "WWAARRGGHH !"

    Ce cri lui fit oublier sa tristesse et lui offrit une belle petite revanche. Après quelques coups de Drakny dans les vilaines méchantes armes vivantes, Brak vit ces dernières fondre en tas de métal fondu inoffensif, touchées par des boules de lave lancées par Kilaea.

    Résumé :

    _ Brak est tout tristoune, touché au cœur par les paroles du méchant dragon qui méprise son rêve d'être un dragon. Ce n'est pas de la faute de Brak s'il n'est pas né dragon, et quel mal y a-t-il à avoir un rêve.

    _ Dans la salle des armes, Brak explore attentivement la salle avec ses super sens de dragon activés, s'intéressant de près aux armes et à la fresque quand, soudainement... le dragon entre en communication avec Brak pour lui révéler quelque chose.

    _ Après son exploration de la salle, Brak détecte les armes vivantes. S'il parvient à définir un danger près des armes légendaires, il échoue à le discerner davantage, et déclenche sans le faire exprès les armes vivantes qui l'attaquent, auxquelles Brak se défend en les cognant comme il faut avec Drakny, prenant une chouette petite revanche avant que Kilaea ne les termine à la lave.

    pouvoir utilisé ce tour :

    - toutes les connaissance et experience de Brak sur les armes et le combat au Reike pour explorer la salle.
    - super sens de dragon palier 1 (ouie / odorat / vue surhumain palier 1 )
    - "wargh" de vengence contre les vilaines armes vivantes , avec le green smile Smile

    paliers de Brak :

    paliers 1 : 9 /infini
    paliers 2 : /20
    paliers 3 : /12
    paliers 4 : /2

    résultats des dès :

    94 a l'exploration (+0) = 94

    42 pour detecter le piege moyen ( a 50 ) + le bonus a +15 = 57

    31 pour detecter le grand piège ( a 75) + le bonus a +15 = 46


    voix et thème de Brak'Trarg:


    Bric à Brak (inventaire de Brak'Trarg:


    [Event] Le Temple du Dragon - Page 5 W84111
    Noble du Reike
    Noble du Reike
    Kilaea Sliabh
    Kilaea Sliabh
    Messages : 292
    crédits : 1153

    Info personnage
    Race: Elementaire de lave
    Vocation: Mage élémentaliste
    Alignement: Neutre bon
    Rang: B
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t3922-dossier-kilaea-sliabhhttps://www.rp-cendres.com/t4159-chronologie-de-kilaea#39558
  • Sam 30 Nov - 23:59
    image rp

    Message 4

    J'étais aux côtés de la louve, écoutant si elle allait bien. Mais un geste attira mon attention, celui de Nazg qui commençait à étrangler Nirlys, mon corps se tendit et mon regard eut son reflet orange, mais avant que je ne bouge, l'empereur gérer déjà le souci. Mon attention s'était reportée sur la louve. Son regard qui reflétait ses émotions, celle qui serait traversée le mien aussi. La rage. Mes mains saisir ses épaules

     

    - Enira. Reste avec moi. L'empereur à gérer, mais j'ai besoin que tu gardes le contrôle pour que je la soigne. D'accord ?

     

    Je lui avais adressé un sourire confiant et dès qu'elle m'avait confirmé que ça irait, je l'avais lâché pour rejoindre Nirlys. La colère pulsant dans mes tempes. Heureusement, les paroles de l'empereur m'aidaient à garder ma réserve, me concentrant sur la blonde.

     

    - Hey, ça va aller. Laisse-moi voir.

     

    Je m'agenouillais auprès d'elle pour placer mes mains sur sa mâchoire pour lever sa tête délicatement. Je dégageais ses cheveux pour libérer complètement sa gorge, laissant apparaître les marques de la strangulation. Un sourire rassurant se dessina sur mes lèvres. Mes doigts effleurèrent la marque avant de glisser pour recouvrir la blessure.

     

    - Par contre, ne m’arrosez pas cette fois. Les soins d’un élémentaire peuvent être surprenants.

     

    Un instant, alors que je riais à sa réponse, mes yeux se fermèrent, avant de se rouvrir presque aussi rouge que ceux de l'elfe, de fine craquelure parcourait mon visage et mes mains s'illuminèrent pour diffuser une chaleur douce, un peu comme les pierres de massage, détectant les blessures externes et internes qu'elle avait subit. Mais contrairement à ce que j’avais l’habitude, aucune peur, aucun doute, juste les effets de cette attaque et une curiosité qui l’animait. Sa main se leva, hésitante, attirée par le changement que subissait mon corps.

     

    - Vous pouvez toucher si vous voulez. Ce ne sera pas douloureux pour vous.

     

    Si elle cédait à sa curiosité, elle découvrirait juste une sensation de pierre chaude, la peau s’étant transformée, et ce qu’elle verrait sûrement, c’est une légère rougeur colorée mes joues sûr. Puis l'effet curatif prit le relais, s'insinuant dans ses chairs pour soigner l'elfe rapidement.

     

    Quand le soin se termina, la chaleur s'était dissipée, mon regard redevenu brun pailleté, et mon visage sans marque. Mes lèvres se tordirent un peu plus dans un sourire sincère.

     

    - Je ne pensais pas inverser les rôles aussi vite. Mais ça ne recouvre pas ce que je vous dois.

     

    Je me redressais, lui tendant la main pour l'aider à se relever. Mais ma bonne humeur s’envole aussitôt que je croise le regard de Nazg-Sash, serrant les poings et faisant réapparaître la lueur rouge dans mon regard. Nirlys m'arrête lors de mon premier pas, posant sa main sur mon bras et mon attention se reporta sur elle, un souvenir revint frapper ma mémoire, dessinant un sourire doux sur mon visage, mon regard était revenu à la normale.

    - Je comprends mieux, j’aurais dû m'en rendre compte avant. Tu es la sœur d’Astal, non ? Vous avez les mêmes yeux. Il m’a un peu parlé de toi, quand je l’ai soigné.

    J’avais penché la tête sur le côté légèrement.

    - Je ne ferais rien d’excessif, mais je ne peux pas laisser passer ça, c’est mon rôle. Tu comprends ?

    J'avançais d’un pas le visage redevenu sérieux, attrapant Nazg-Sash par le bras, lui glissant doucement. Je prenais pleinement le rôle que je m’étais toujours attitré, le cerbère des FMR, leur ligne de défense.

    - Pour le moment, vous avez fait assez de dégâts. Restez avec moi et si vous touchez à nouveau à un cheveu de mon équipe, ce temple sera le dernier de vos soucis. 

     

    Nous nous étions rassemblés face au conquérant écoutant son discours, avant de reprendre la marche pour nous enfoncer dans le temple. Je m’étais rapproché de l’empereur, la phrase du dragon qui continuait de résonner dans mes pensées. Une solution effleura mon esprit.

     

    - Majesté, j’aurais une demande à vous faire. Au vu de ce qu’il vient de se passer et ne sachant pas ce qui nous attend. Je souhaiterais prendre place à l'avant-garde. Échanger ma place avec un garde, cela permettra de séparer les FMR et d’être moins vulnérable en cas d’un autre manque de vigilance.

     

    De mon côté, je pourrais assurer le soutien de l’avant-garde, autant en soin qu’en réaction. J’imagine que sans parler de mon ancienne vie, les éléments de Melorn ont suffisamment prouvé que je serais plus utile plus en avant du groupe. Enfin, si vous m’y autorisez.

    Aux paroles de l'élémentaire, Tensai prit le temps de la considérer un instant avant de lui répondre de manière brève et concise.

    - On m'a tenu au courant de vos actions à Melorn. Étant donné vos capacités de soins, je continue à penser que votre expertise peut être précieuse et que vous devez rester debout le plus longtemps possible. Mais je ne suis pas sans savoir que vous avez été Dunark et que vos autres pouvoirs sont tout autant utiles. De plus, dans cette expédition, il nous faut faire preuve de souplesse. Allez, mais gardez à l'esprit que vous devez plus que quiconque soutenir vos camarades.

     

    - Évidemment, mon rôle sera de les soutenir, pas de prendre leur place. D’être le bouclier de cette ligne.

    J’avais rejoint mes collègues soigneuses, mon sourire fier qui s’affichait, celui que Qwell avait put remarquer à chaque fois que je me rapprochais de l’action, ou quand elle me connaissait sous un autre diminutif.

    - Je vais soutenir la première ligne. Je compte sur vous pour prendre soin des enfants. Surtout protéger mes arrières, j'empêche le reste de vous atteindre.

    Et je repartis en avant saisissant ma lance, trouvant du réconfort dans le fait de porter une arme et de me rapprocher du danger. Même si le danger pouvait aussi venir de nos collègues.

    J’avais rejoint l’avant du groupe, me positionnant derrière le guerrier géant, pour arriver sur une salle immense avec une gravure, plusieurs portes. Les groupes se formèrent rapidement. Mon regard se porta sur les deux blondes qui partaient avec Lyra.

    - Faites attention à vous. On se retrouve à la sortie.

    Puis sur la fratrie qui partait dans l’autre salle.

    - Cette fois, l’aventure se fera séparée.

    Il n’y avait plus qu'à entrer dans la salle d’armes, découvrir ce qui nous y attendait. Comptant sur l’expertise de Brak et Nazg pour ouvrir la voie, l’empereur avait été clair, je devais soutenir l’avant-garde, pas être la première ligne.

    - Avancez et restez sur vos gardes, je suis juste derrière.

    L’assassin passa devant, nous indiquant qu’elle ouvrirait la voie. Je restais à l’arrière, regardant la femme reprendre une posture un peu plus féline, pendant qu’elle se mouvait dans la salle. J’avais suivi, détaillant la pièce rapidement, passant mon regard sur ce qui devait être la première guerre contre les titans. Ne m’attardant pas sur les armes, je commençais à canaliser ma magie. 

    Le repérage n'avait jamais été mon rôle. Je m'adaptais et réagissais à ce qui arrivait, pas toujours comme il fallait. Rapidement, celle que j'avais menacée nous indiqua un premier piège. 

    Mes yeux passèrent au rouge, les craquelures passeront sous mon armure le long de mes bras. Une légère odeur de cuir chaud se dégagea autour de moi. Un deuxième piège, différent. Le premier était basique, le deuxième, assez surprenant, la gravité, sérieusement. ? Le guerrier de Jade s'était penché sur la fresque alors que l'assassin essayé de désamorcer le mécanisme des arbalètes. 

     Mes mains se mirent à tourner lentement, préparant une décharge de mon élément. Je vis la panique dans les yeux de la femme et j'avais commencé à faire un tour sur moi-même, comme les lanceurs de disque. Mes doigts s'agitaient, créant l'élément chaud, le modelant dans une forme de rondache. Et je le projetai de toutes mes forces. Il file, continuant de grandir à chaque centimètre qu'il avait parcouru.

     Heureusement, elle nous avait indiqué l'emplacement des armes et mon lancer fut assez précis pour protéger celle que j'avais voulu frapper, il n'y a pas si longtemps. 

    Je m'étais figée, vérifiant mon lancé, et la magie continuait de modifier mon corps. La voix du géant me parvenait sur les armes, jusqu'à ce que les armes se mettent à vibrer, et à se jeter sur nous. Mon corps se couvrit de craquelures une aura de flamme se dégageait de mon armure. Dans un geste vif, un fouet se lave claqua sur une épée qui me fonçait dessus, la projetant au sol. D'un claquement de talon, un mur se dressa devant Nazg-Sash pour intercepter une lance et une dague qui fondirent au contact de cette protection incandescente. 

     Puis dans une chorégraphie martiale, mon corps entra en fusion, brillant comme un incendie en pleine nuit. Mon armure craqua sous la chaleur. Des flots de magma se dégagèrent autour de moi se projetant sur toutes les armes volantes, les attirants au sol dans un fracas métallique et un grondement de magma. Telle une éruption volcanique dans la pièce. Les braises s'envolaient, les volutes d'air chaud déformaient notre réalité. Toutes les armes furent rapidement fondues dans des lingots inutilisables. 

    [Event] Le Temple du Dragon - Page 5 St2b

     Je m'étais déplacé à chaque mouvement, me rapprochant des fameuses armes pour m'occuper du dernier pièges. Je ne pouvais le laisser en fonction, pour moi, pour mes collègues. Chaque nouveau pas était de plus en plus difficile alors que le poids de mon corps augmenté. J'avais lâché, posant un genou au sol sous l'effort. Mon corps encore en fusion qui laissait échapper des gouttes de lave qui crépitait au sol. 

    Je ne pouvais plus avancer, c'était trop dur. Mon regard se posa sur les armes, une idée traversa mon esprit. Mes mains s'illumineront et dans un mouvement rendu lent par la gravité. Deux fouets attrapèrent les armes. J'avais tiré de toutes mes forces, sans arriver à les faire bouger d'un millimètre. La rage explosa et mon deuxième genou frappa le sol. Une colonne de magma explosa et projeta les armes. Tirées par mes liens, les armes me percutèrent sous cette gravité augmentée. Le manche de la hache me frappa le nez et j'étais tombé à la renverse. Mes doigts attraperont les deux armes tombèrent en poussière. La gravité revint à la normale et à mon corps aussi. 

     Le sang commença à couler sur mon visage et j'avais lâché un soupir de soulagement. Me redressant lentement, le cuir de mon armure craqua, certains fermoirs tombèrent au sol sans un tintement sonore. Ma lance put retrouver sa place dans ma main pendant que je reprenais mon souffle. 

    - Qu'est-ce que ce putain de temple nous réserve encore. Je vais finir par tout faire fondre pour arriver au cœur. 

    J'espérais que les autres groupes s'en sortaient aussi bien que nous. D'un mouvement de la main, j'avais essayer d'essuyer le sang qui avait coulé de mon nez et du coin de mon oeil, ne faisant surement que l'étaler.

    

    [Event] Le Temple du Dragon - Page 5 331v

    résumé:

    Affilié au Reike
    Affilié au Reike
    Enira
    Enira
    Messages : 125
    crédits : 1333

    Info personnage
    Race: Lycanthrope
    Vocation: Guerrier assassin
    Alignement: Chaotique neutre
    Rang: D
    qui suis-je ?:
  • Dim 1 Déc - 1:03
    Temple du Dragon


    FT. Groupe Soleil



    -Ca va....Ca va....je ne comprend pas comment j'ai fait pour tomber dans un piège aussi...grotesque...Je savais qu'il n'était pas là, je sentais qu'il n'était pas là, mais...j'ai mis tellement longtemps à en sortir...c'est...pathétique pour une Lycanthrope....Je n'aurais pas dû me faire infecter par cela....et...je me suis retrouvé plongé dans cette catatonie comme tout le monde...Et toi...ça va ? La douche froide t'a remis les idées en place ?
    Qu'est-ce qu'il s'est passé pour que tu t'enflamme de la sorte ? Il t'a proposé de te refaire vivre l'histoire de ton passé militaire ?


    Ses paroles adressées à la FMR de lave qui s'était rapprochée d'elle, elle vint se relever lentement, ses muscles étaient engourdis comme lors d'une de ses transformations, un goût métallique en bouche, elle ne crachat cependant qu'une salive parfaitement claire au sol...Pourquoi avait-elle tous les symptômes d'une métamorphose subite dans les deux sens, sans pour autant les avoir réellement faites ? Elle le savait, sa tenue n'était pas déchirée, son visage n'était pas couvert de sang...et...elle était encore en vie...la louve n'était pas dupe...Elle savait parfaitement qu'aucuns des hommes ou des femmes dans son dos...n'hésiteraient un seul instant à la transpercer de part en part au moindre signe d'une transformation non maitrisait...cela voulait donc dire...qu'elle avait eu lieu uniquement dans son esprit, mais de manière tellement réaliste, que son corps réagissait comme-ci cela était arrivé.

    Soufflant quelque peu, et venant cracher de nouveau au sol pour se débarrasser de ce goût qui n'avait lieu d'être présent, elle releva le regard sur ces personnes dans son dos, encore plongé dans des songes et des illusions...au moins...elle n'était pas la dernière à sortir de cette torpeur.

    Qu'est ce qu'il était en train de se passer ? Pourquoi est-ce que cette sombre femme, qui venait de sortir des songes imposés pour cette créature dantesque, venait de sauter à la gorge de Nirlys et était essayée de l'étrangler ?! Le sang de la louve ne fit qu'un tour avant de se stoper...un grondement sourd était actuellement entrain d'émaner de sa gorge, ses muscles venaient de se crisper d'un coup, qu'est ce qui avait retenu la louve de se jeter sur cette créature ? Le fait qu'une main venait de se poser sur son épaule pour la "calmer" mais aussi que Tensai semblait avoir "calmé" le jeu en attrapant la vampire par les cheveux pour la projeter en arrière. Relevant le regard sur Kilaea, celle-ci pu assez aisément constater cette teinte "orange-rouge" qu'avait pris son regard, une teinte qu'elle ne devait probablement pas lui connaître, mais signalant assez aisément, qu'elle maitrisait à peine la situation, et que le moindre geste, ou le moindre mot un peu trop haut, repousserait probablement la FMR à ses côtés, pour qu'elle se rende vers la seconde encore au sol. Un nouveau grondement sourd vint se faire entendre alors qu'elle vint se tendre venant poser son regard sur Kila


    -Qu'est...Ce...que...tu fais encore là ?! ...va la soigner...MAINTENANT !

    La louve avait la voix la plus rauque que l'ancienne combattante n'avait probablement jamais entendu de la part de la louve...même sous sa forme lycanthrope qu'elle avait pu voir à Taisen, la jeune femme semblait plus calme.

    Grognant de nouveau de la position où elle se trouvait, elle garda les yeux sur la soigneuse qui se rendait vers Nirlys, tout en venant observer le groupe qu'elle avait dans le dos...pourquoi est-ce qu'elle avait acceptée de précéder cela ?! Finalement...la proposition du dragon...n'était pas si...désagréable à y repenser.

    Entrant dans la salle suivante, la jeune femme était assez perdue dans ses pensées, et leva les yeux vers le hall. Le hall encore une fois était immense, décoré, et semblait desservir trois autres salles que Tensai demanda d'explorer en formant des petits groupes, tous formé d'un soigneur, d'un éclaireur, et d'un ou plusieurs combattants.

    Son regard se reposant sur cette jeune femme brune entrain de s'approcher d'elle, elle sortit de ses songes avant d'arquer un sourcil...comment était-elle entrain de lui parler ? D'accord...elle était mercenaire...mais ce n'était pas car elle était "louve" que l'on devait la traiter, comme un animal. Puis reposant son regard sur Nirlys, elle s'approcha doucement de la soigneuse, et dégagea les cheveux de son cou...


    -Ca va ? Cela fait encore mal ?

    Elle regarda un instant la jeune elfe, avant de tourner le regard en direction de Lyra pour commencer à la suivre aux côtés de la soigneuse. Avant de demander, tout en repensant à ce qu'elle avait vécu dans sa propre vision.

    -Les Dragons et les elfes étaient des alliés ? Tu crois que les Dragons "combattaient" les Titans ? ...Autrement...je ne comprends pas pourquoi un Dragon protégerais cet endroit...C'est clairement un ancien temple Elfique parlant d'une époque de combat contre les Titans...

    D'une certaine manière, la louve savait que les Dragons étaient puissants, très puissant...après tout, on lui avait proposé de la débarrasser de la Malédiction des Titans, faisant d'elle ce qu'elle était aujourd'hui...mais cela voulait aussi dire, qu'il s'agissait bien d'une Malédiction, et que quelque part, il y avait un moyen de s'en débarrasser et de s'en soigner. Cela pourrait redonner un certain espoir aux "victimes" non capable de se satisfaire de leurs conditions.

    Suivant Lyra, ses deux prunelles qui reprenaient lentement leurs teintes ambre, se posèrent sur cet homme clopinant, mais semblant refuser tout soutient, avant de se frotter les yeux. Elle avait vraiment du mal à comprendre le comportement de tous ces gens l'entourant et pourtant, elle venait de la rue. Elle ne comprenait pas vraiment le manque de discipline régnant en ce moment dans les troupes de cette expédition.


    Regardant la salle, les fresques, et les dessins qui trônaient les murs, encore une fois, la louve se sentait bien....inutile....pour analyser les fresques mural, mais elle posa son regard sur les statues, puis sur l'environnement en lui-même, son corps se retrouvant parcourue d'un immense frisson qu'elle ne su expliquer quand elle posa son regard sur la statue représentant un mage élémentaire. Elle ne comprenait pas pourquoi...mais elle ne lui inspirait rien de bon et lui faisait un froid dans le dos (Echec de détection du piège difficile résultat 43 + 25 = 68/75)

    Alors qu'elle regardait cette haute statue, l'explosion, le bruit de tonnerre provenant de la Tovyr, vint la faire sursauter...qu'est-ce qu'elle venait d'attaquer ? Pourquoi avait elle fait ça ?! Puis remarquant ce symbole qu'elle avait ciblé mais manquait, ces runes...ses yeux se posèrent directement sur la statue en face d'elle, remarquant les mêmes runes marquées, le long de ce bâton qui lui donnait si froid dans le dos. (Réussit de détection : 58+25 =  83/75)


    -Là, il y a d'autres runes ! Le long du bâton.

    Se reculant presque instinctivement de la statue, elle vint prendre une certaine distance de sécurité des symboles magiques, avant de balayer rapidement la salle du regard afin de voir si elle arrivait à voir quelque chose d'autre qui lui semblait suspect. Son regard, très rapidement attirée par une faible réminiscence, un éclat semblant provenir de deux statues représentant des mages noirs et dont les runes semblaient s'iriser vers les pupilles des représentations de pierre.(Réussite de détection : 29+25 = 54/50)

    -Et là encore, il semblait qu'il y ai des traces de magie sur ces deux statues.

    Mais par contre...D'où pouvait bien provenir ce léger bruit qui bourdonné à son oreille ?



    Résumé:
    Permission de ce forum:

    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum