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Tulkas
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Alaric Nordan
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Alaric, les paroles du gardien draconique en tête, ne put s'empêcher de porter à nouveau une main à son épaule droite, ressentant encore l'étrange chaleur qui palpitait dans le dessin de son tatouage. Quand il avait commencé à ressentir cette sensation chaleureuse, il avait tiré sur le haut de sa tunique pour en découvrir la source et n’avait pas manqué d’écarquiller les yeux en constatant que le dessin reikois inscrit dans sa peau s'ornait de motifs dorés.
Ça vient d'où, ça ?
Peut-être était-ce une marque du Dragon, pour montrer qu'il avait réussi la première épreuve ? Difficile à dire.
Après avoir révélé au Luteni Tulkas les possibles épreuves à venir lors de leur progression dans le Temple, le mage opta pour une dernière exploration des environs. Tout ce qu'il put déceler lui apparut presque anodin, dans un recoin de la pièce. Quelque chose avait été griffonné, comme rajouté sur le mur à la hâte. Les lettres, à moitié effacées, étaient cramoisies. Alaric plissa les yeux. Était-ce du sang ? Il réussit à déchiffrer les lettres qui formaient un mot en shierak-quiya : Piège.
Le géomancien se gratta le menton barbu. Piège ? Était-ce en rapport avec ce qui allait venir dans la suite de leur exploration ? Ou bien... non, ce serait absurde... Que le Temple entier soit un piège ? Dans quel but ? Oui, c’était une idée absurde, vraiment ! Cela devait concerner ce qui les attendait dans leur progression. Il prendrait le temps d’y réfléchir si d’autres éléments venaient étoffer ce possible mystère.
Le Luteni ordonna la formation de trois groupes. Alaric découvrit les deux membres de son équipe et sut d'emblée que son expérience passée lui serait plus qu'utile, surtout lorsque l’entrée de la pièce qui leur fut assignée semblait être une réserve. Le genre de réserve qu'on retrouve dans une caserne ou une enceinte militaire fortifiée. Cela signifiait-il que le Temple avait eu un but militaire ? Ou bien servait-il de refuge ? Peut-être obtiendrait-il des réponses en examinant cette fresque là-bas, bien qu’elle soit difficile à discerner depuis l’entrée.
Avant d’y pénétrer, la petite hybride se présenta. Il était vrai que c’était toujours mieux de se connaître un minimum.
"Alaric Nordan, soldat au service de l’armée reikoise... et... qui peut aider à soigner un peu..."
Moment de blanc de quelques secondes.
"J’suis originaire de Kyouji..."
L’hybride avait-elle réellement besoin de savoir cela ? Et lorsqu’elle demanda ce que le dragon leur avait révélé, Alaric hésita un instant.
"Ce que j’ai vu avec le Dragon... une épreuve qui a manqué de me briser par un passé récent..."
Il en blêmit rien qu’à l’idée d’avoir revu l’illusion de Lamentation.
"Avant, il a dit qu’on aurait encore des épreuves impliquant la force et le travail d’équipe. De ce que j’ai compris, elles seront très difficiles... pour mériter d’approcher l’héritage caché dans les tréfonds de ce temple. Ces épreuves sont là pour nous tester, pour savoir si nous serons bénéfiques ou malveillants dans l’utilisation de ce qui s’y trouve..."
Était-ce le cas pour chacune des salles explorées par les membres de l’expédition ? Peut-être. Mais cette réserve, qu’en était-il ? Alaric tendit son regard à l’intérieur.
Il distingua une fresque montrant une figure ailée aux cheveux rouges, semblant s’adresser à une foule, peut-être pour la galvaniser ou lui insuffler du courage. Mais du courage pour quoi ? Cette figure ressemblait à Keerius le Dévastateur... et au fond, une ville fortifiée apparaissait. Cela marquait-il le moment où les mortels se préparaient à leur première guerre contre les Titans ? Puis, le Temple qui s’enfonçait dans les flots...
Étrange fresque. Et cette histoire de piège...
Le barde passa en premier. Il y eut un déclic, un bruit métallique. Avec une agilité remarquable, le gobelin dansa pour échapper à une lame rotative jaillissant du sol. Le piège fut neutralisé.
L’hybride souris crut percevoir une odeur particulière grâce à son odorat fin. Elle détecta rapidement un autre piège, repérant une rune dissimulée derrière une armoire. Avec son arme et sa dextérité, elle détruisit la rune.
Alaric observa encore les lieux. Les pièges servaient généralement à interdire l’accès à une zone ou à protéger des secrets.
"Jamais deux sans trois, comme on dit..."
Il fit appel à sa magie et perçut une aura émanant d’une gemme anodine posée sur un comptoir de travail. Il désigna l’objet.
"Là... on dirait un autre piège. Vicieux, celui-là."
Le gobelin, procéda à sa délicate extraction... Quelle ne fut pas la surprise de l'humain quand il se mit à chanter. Comme pour se donner du courage ? C'était une manière comme une autre de se rassurer non ? En tout cas, il sut se montrer aussi agile des mains que de sa langue. Original, mais efficaice.
Ce fut Rachelle qui s’en chargea. Alaric ne put réprimer un étrange frisson glacé couler entre ses omoplates. Si le piège explosait, il devrait être prêt. D’ailleurs, il s’était prudemment reculé pour laisser la souris agir. Heureusement, elle brisa la gemme et son pouvoir piégeant. Soulagé, le géomancien put se détendre.
Une fois assuré qu’il n’y avait plus de danger, Alaric s’attarda sur la fresque, espérant y trouver des réponses.
Il examina également les étagères. D’anciens grimoires y reposaient. Pas certain de leur état, il se rapprocha des pupitres où certains ouvrages étaient ouverts. Étonnant qu’ils n’aient pas été détruits par l’immersion prolongée... sauf si un procédé magique complexe avait protégé la pièce. Parcourant quelques pages, il constata que l’écriture était si ancienne que certains mots étaient effacés.
"Intéressant..." marmonna-t-il. "Cela parle de recherches menées sur des maladies mortelles et des tentatives pour y parer avec des remèdes, comme la maladie du rat ou la pourriture de X’Orath. Mais visiblement, ces essais n’étaient pas couronnés de succès. On dirait que cette réserve servait aussi de lieu d’étude pour contrer les maladies titanides..."
Cela rejoignait l’hypothèse liée à la fresque.
"On se trouve peut-être dans un de ces lieux où les humains ont décidé de se battre contre la tyrannie des Titans..."
Examinant les stocks, Alaric remarqua que le temps avait fait son œuvre. Il trouva une grande quantité de feuilles séchées de manaella.
"Vu la quantité, c’est sûr, c’était à une époque où les manaellas poussaient en abondance, permettant de constituer des stocks de guerre."
Des stocks de guerre... Ce Temple du Dragon n’était décidément pas un temple comme les autres.
"Et là, des potions... sans doute fabriquées à partir de ces feuilles de manaella, pour obtenir des potions de mana de secours et de régénération. Elles doivent être passées depuis longtemps.... Ce n’était pas qu’une simple réserve ici, c’est certain. Je serais curieux de savoir combien de personnes travaillaient ici et dans quel but... peut-être pour préparer une guerre ?"
Ça vient d'où, ça ?
Peut-être était-ce une marque du Dragon, pour montrer qu'il avait réussi la première épreuve ? Difficile à dire.
Après avoir révélé au Luteni Tulkas les possibles épreuves à venir lors de leur progression dans le Temple, le mage opta pour une dernière exploration des environs. Tout ce qu'il put déceler lui apparut presque anodin, dans un recoin de la pièce. Quelque chose avait été griffonné, comme rajouté sur le mur à la hâte. Les lettres, à moitié effacées, étaient cramoisies. Alaric plissa les yeux. Était-ce du sang ? Il réussit à déchiffrer les lettres qui formaient un mot en shierak-quiya : Piège.
Le géomancien se gratta le menton barbu. Piège ? Était-ce en rapport avec ce qui allait venir dans la suite de leur exploration ? Ou bien... non, ce serait absurde... Que le Temple entier soit un piège ? Dans quel but ? Oui, c’était une idée absurde, vraiment ! Cela devait concerner ce qui les attendait dans leur progression. Il prendrait le temps d’y réfléchir si d’autres éléments venaient étoffer ce possible mystère.
Le Luteni ordonna la formation de trois groupes. Alaric découvrit les deux membres de son équipe et sut d'emblée que son expérience passée lui serait plus qu'utile, surtout lorsque l’entrée de la pièce qui leur fut assignée semblait être une réserve. Le genre de réserve qu'on retrouve dans une caserne ou une enceinte militaire fortifiée. Cela signifiait-il que le Temple avait eu un but militaire ? Ou bien servait-il de refuge ? Peut-être obtiendrait-il des réponses en examinant cette fresque là-bas, bien qu’elle soit difficile à discerner depuis l’entrée.
Avant d’y pénétrer, la petite hybride se présenta. Il était vrai que c’était toujours mieux de se connaître un minimum.
"Alaric Nordan, soldat au service de l’armée reikoise... et... qui peut aider à soigner un peu..."
Moment de blanc de quelques secondes.
"J’suis originaire de Kyouji..."
L’hybride avait-elle réellement besoin de savoir cela ? Et lorsqu’elle demanda ce que le dragon leur avait révélé, Alaric hésita un instant.
"Ce que j’ai vu avec le Dragon... une épreuve qui a manqué de me briser par un passé récent..."
Il en blêmit rien qu’à l’idée d’avoir revu l’illusion de Lamentation.
"Avant, il a dit qu’on aurait encore des épreuves impliquant la force et le travail d’équipe. De ce que j’ai compris, elles seront très difficiles... pour mériter d’approcher l’héritage caché dans les tréfonds de ce temple. Ces épreuves sont là pour nous tester, pour savoir si nous serons bénéfiques ou malveillants dans l’utilisation de ce qui s’y trouve..."
Était-ce le cas pour chacune des salles explorées par les membres de l’expédition ? Peut-être. Mais cette réserve, qu’en était-il ? Alaric tendit son regard à l’intérieur.
Il distingua une fresque montrant une figure ailée aux cheveux rouges, semblant s’adresser à une foule, peut-être pour la galvaniser ou lui insuffler du courage. Mais du courage pour quoi ? Cette figure ressemblait à Keerius le Dévastateur... et au fond, une ville fortifiée apparaissait. Cela marquait-il le moment où les mortels se préparaient à leur première guerre contre les Titans ? Puis, le Temple qui s’enfonçait dans les flots...
Étrange fresque. Et cette histoire de piège...
Le barde passa en premier. Il y eut un déclic, un bruit métallique. Avec une agilité remarquable, le gobelin dansa pour échapper à une lame rotative jaillissant du sol. Le piège fut neutralisé.
L’hybride souris crut percevoir une odeur particulière grâce à son odorat fin. Elle détecta rapidement un autre piège, repérant une rune dissimulée derrière une armoire. Avec son arme et sa dextérité, elle détruisit la rune.
Alaric observa encore les lieux. Les pièges servaient généralement à interdire l’accès à une zone ou à protéger des secrets.
"Jamais deux sans trois, comme on dit..."
Il fit appel à sa magie et perçut une aura émanant d’une gemme anodine posée sur un comptoir de travail. Il désigna l’objet.
"Là... on dirait un autre piège. Vicieux, celui-là."
Le gobelin, procéda à sa délicate extraction... Quelle ne fut pas la surprise de l'humain quand il se mit à chanter. Comme pour se donner du courage ? C'était une manière comme une autre de se rassurer non ? En tout cas, il sut se montrer aussi agile des mains que de sa langue. Original, mais efficaice.
Ce fut Rachelle qui s’en chargea. Alaric ne put réprimer un étrange frisson glacé couler entre ses omoplates. Si le piège explosait, il devrait être prêt. D’ailleurs, il s’était prudemment reculé pour laisser la souris agir. Heureusement, elle brisa la gemme et son pouvoir piégeant. Soulagé, le géomancien put se détendre.
Une fois assuré qu’il n’y avait plus de danger, Alaric s’attarda sur la fresque, espérant y trouver des réponses.
Il examina également les étagères. D’anciens grimoires y reposaient. Pas certain de leur état, il se rapprocha des pupitres où certains ouvrages étaient ouverts. Étonnant qu’ils n’aient pas été détruits par l’immersion prolongée... sauf si un procédé magique complexe avait protégé la pièce. Parcourant quelques pages, il constata que l’écriture était si ancienne que certains mots étaient effacés.
"Intéressant..." marmonna-t-il. "Cela parle de recherches menées sur des maladies mortelles et des tentatives pour y parer avec des remèdes, comme la maladie du rat ou la pourriture de X’Orath. Mais visiblement, ces essais n’étaient pas couronnés de succès. On dirait que cette réserve servait aussi de lieu d’étude pour contrer les maladies titanides..."
Cela rejoignait l’hypothèse liée à la fresque.
"On se trouve peut-être dans un de ces lieux où les humains ont décidé de se battre contre la tyrannie des Titans..."
Examinant les stocks, Alaric remarqua que le temps avait fait son œuvre. Il trouva une grande quantité de feuilles séchées de manaella.
"Vu la quantité, c’est sûr, c’était à une époque où les manaellas poussaient en abondance, permettant de constituer des stocks de guerre."
Des stocks de guerre... Ce Temple du Dragon n’était décidément pas un temple comme les autres.
"Et là, des potions... sans doute fabriquées à partir de ces feuilles de manaella, pour obtenir des potions de mana de secours et de régénération. Elles doivent être passées depuis longtemps.... Ce n’était pas qu’une simple réserve ici, c’est certain. Je serais curieux de savoir combien de personnes travaillaient ici et dans quel but... peut-être pour préparer une guerre ?"
- Résumé:
- Alaric étudie un peu la fresque, se fait déjà quelques hypothèses.
- Ses alliés entament les premières détections, il y participe, pour en trouver un bien vénère
Lancer des dés :
Lancer de détection : Jet de détection pour piège difficile ( DD : 75) dans la réserve "Groupe Lune"
Malus : Aucun
Bonus : +35 (2 P2 senseur (15+15) // Bonus du dragon (5))
57 + 35=92
- les pièges sont neutralisés, place à l'exploration
Jet d'exploration pour la fresque
Bonus +10 pour background du personnage
Malus : aucun
75 + 10 =85
- Il est temps aussi de voir ce que contient cette salle
Jet d'exploration/fouille dans la réserve
Bonus +10 pour background du personnage
Malus : aucun
34 + 10 =44
- Clairement, cette salle a servi bien plus que de simple réserve. Le temple devait avoir une fonction militaire, selon les pensées et dire d'Alaric
Pouvoirs :
Senseur p2 x2
P1 = 3/x
P2 = 2/10
P3 = 0/5
P4 = 0/2
Pendentif des éléments (Eau, palier 1)
Eau des chanceux
Usage unique
Morceau de chocolat magique : 0/1
[Utilisable une fois par rp] Manger ce chocolat magique vous redonne une utilisation de P3.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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L'élémentaire d'eau s'était tournée vers moi à la suite de ma question,sans même me répondre avec des mots. J'avais légèrement incliné mon visage sur le côté,ne comprenant pas sur le coup ce qu'elle tentait d'insinuer. Avec une charrette de retard, en entendant du grabuge plus loin, je suivis son regard.
-Oh?
En effet,en me tournant dans la direction qu'avait fixé Usalka de ses rubis, je fus surprise de voir un membre de notre groupe s'en prendre à un autre. Visiblement, une vampire avait,sous l'emprise de l'illusion,tenté de mordre une médecin,nous révélant sa nature. Maintenant que j'avais tiré un trait sur cette peur des dents pointues, seul l'inquiétude avait pris place. Avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, au moment où elle avait retrouvé sa lucidité, Tensai projeta Nazg-Sash plus loin sans ménagement.Avant de me rendre là bas,je dis à Usalka:
-Excuse moi, on me demande.
Quel rustre. Il aurait pu être plus doux. Pensais-je,la valkyrie que j'étais n'appréciant pas qu'un mâle lève la main sur une femme,même si son intention était bonne. Kila qui n'était pas loin,répondit plus rapidement à la demande de l'Empereur, s'occupant de Nirlys avant d'entamer une discussion avec le cornu. J'attendis qu'elle ait fini pour parler avec le drakyn qui s'était montré un peu orgueilleux ou trop audacieux dans son discours, espérant que cela ne lui jouerait pas un mauvais tour. Je ne pus m'empêcher de lâcher un soupir au commentaire de Kila, secouant ma tête de gauche a droite en voyant qu'elle n'avait pas tenu longtemps avant d'aller vers l'avant. Je m'avançais vers Tensai quand il eut fini de donner ses premiers ordres :
-Veuillez m'excuser,j'espère ne pas vous interrompre. J'ai pu communiquer avec Alaric Nordan qui fait partie du groupe de la lune. Je pensais qu'il était important que je vous transmettre ce que l'illusion du dragon lui a dit.Je marquais une pause pour capter son attention,reprenant:-Visiblement, il y aura la force et le travail d'équipe pour les prochaines épreuves. Il m'a aussi dit que la dernière épreuve serait bien plus éprouvante que la seconde,que pour mériter d'atteindre le cœur du temple,il nous faudrait les surmonter. Il a aussi insinué qu'un héritage dangereux y était enfermé,sans donner plus de détails. En croyant voir au loin un œil écarlate sur le visage de mon frère, je pris aussitôt congé, n'ayant pas plus à ajouter:-C'est tout ce dont il m'a parlé. Je viendrais vers vous si j’en apprends davantage.
J'inclinais légèrement mon visage en signe de respect puis j'allais voir celui avec qui je partageais presque le même sang . Plus je m'approchais de lui,plus je m'inquiétais. Je me demandais s'il ne portait ce cache oeil depuis tout ce temps pour ne pas le montrer. Une fois devant lui,je couvrais de ma main son orbe étrange,fixant son azur pendant que je tentais de quérir son état:
-Shawn...ton oeil..est-ce que tu vas bien ? Tu as besoin de…
Je fus coupée quand le plus grand d'entre nous ouvrit la porte massive en provoquant du bruit. Je retirais ma main,reprenant la marche en restant près de mon frère. J'étais prête à écouter sa réponse,si tenté qu'il le veuille,ne souhaitant pas le forcer à me parler de ce qui n'était plus caché sous un bandeau. Nous nous connaissons que depuis peu,de ce fait,j'essayais de ne pas être trop maladroite ou envahissante dans mes questions, ne sachant d'où cela pouvait provenir ni comment aborder cela.
Un peu comme ces gravures qui avaient réagi quand nous avions pénétré dans la nouvelle zone,qui en cachait en réalité trois autres. Un mystère que l'empereur comptait bien résoudre de lui-même, ordonnant que des groupes soient formés pour découvrir ce qui se cache dans les autres pièces. Avec soulagement,je fus dans le même que mon frère, heureuse qu'Usalka nous rejoigne,à croire que nos chemins se seraient croisés tôt ou tard,quoi que nous fassions. Quant à l'hybride,qui s'était montré discret jusque-là, je décidais de faire le premier pas pour faire connaissance en lui adressant un sourire:
-Je suis Qwellaana. Pas la peine d'indiquer ma fonction,le brassard FMR sur mon bras le faisait à ma place :-Restons prudent. En réponse à Kila,je lui dis par télépathie: *Je te souhaite bonne chance petit volcan et...essaye de ne pas tout faire fondre hum ?* Je me détournais de l'élémentaire de lave sans être convaincue qu'elle prendrait en compte mon conseil, fixant ceux qui composaient mon groupe: -Je vous suis.
Nous nous étions dirigés tous les quatre vers la salle de l'offrande d'après ce que j'avais pu découvrir de mes orbes.Absorbée par tout ce que je voyais, j'essayais de ne pas trop me perdre en théorie,car le danger n'était pas loin. Évidemment, mes dioptases furent attirés par ce qui trônait en son centre. Un autel ou de l'encens brûlait en diffusant une douce odeur. Pour baisser notre garde? Je me demandais s'ils se consumaient depuis des siècles ou si c'était quelqu'un qui les avait disposé ici avant notre arrivée.
Quoi qu'il en soit,je m'en approchais, créant un serpent de lumière qui entourait mon cou jusque le long de mes bras,afin d'y voir plus clair. Puis il ne fallait pas oublier quand nous étions dans le groupe du soleil ,-Ce qui me donnait en sentiment de confiance que je n'avouerais pas,aimant tout ce qui est lumineux en général- que surement, une magie de cet élément allait grandement nous servir. La fresque qui s'était illuminée dans la salle précédente me confortant dans cette idée, à tort peut être.
Néanmoins,je poussais mon chemin plus loin, me détournant de l'autel pour regarder les fresques. J'étais bien sûre intriguée par le calice que j'avais dépassé, cependant, les réponses étaient bien plus souvent inscrites sur des pans de mur que dans un aussi petit objet. Il y en avait d'ailleurs un contre les illustrations ou le soleil était illustré, m'accroupissant pour le regarder. Au début, je me contentais de fixer la statue qui représentait une elfe,qui semblait tenir quelque chose d'invisible en ses mains.
-Oh ? Je crois que j'ai trouvé quelque chose.Dis-je en m'apercevant qu'en rapprochant mon bras de celle-ci, tout en utilisant ma magie lumineuse, qu'un genre de glyphe était apparu entre les mains de la représentation.Elle semblait s'intensifier plus les secondes s'écoulaient,ne présageant rien de bon-Ce n'est pas là pour décorer,il est préférable que nous désactivons cette magie.
Je me reculais, cherchant du regard quelqu'un capable d'annuler cette magie, pas vraiment surprise que mon frère se porte volontaire. Je l'observais en silence, tentant d'apprendre sa méthode,sait on jamais si j'en trouve un autre. Une fois fait, je me dirigeais vers Herendil,pour tenter de déchiffrer ce que ce temple tentait de nous dire,de percer le mystère qu'il renfermait en son sein. Focalisée par ce que je captais de mes dioptases,je ne fis pas attention un bref instant à ce qui m'entourait....malheureusement pour moi.
- Résumé:
- Résumé:
-Qwell suit le regard d'Usalka
-Voit la scène entre Tensai,Nazg et Nirlys.
-En voyant Kila répondre à la demande de Tensai,Qwell profite pour aller le voir.
-La valkyrie explique à l'empereur ce qu'Alaric lui a dit par télépathie.
-Qwell va à la rencontre de son frère en découvrant son oeil.
-Se présente à Herendil quand les différents groupes se forment et adresse par télépathie quelques mots à Kila.
-Inspecte la pièce.
-Découvre un piège sous forme de statue partiellement invisible.
-Observe Shawn désactiver le piège.
-Se rapproche de Herendil en tentant de percer le secret de la salle des offrandes.
-Subit un piège.
Actions:
-Discute avec les différents membres du groupe.
-Rejoins le sien pour la salle de l'offrande et fait P1 télépathie avec Kila.
-Utilise 6 P1 lumière et découvre un piège moyen (invisibilité)
-Elle fait de l'exploration.
-Un piège niveau moyen se déclenche sur elle,lui faisant perdre 2P2
Pouvoirs:
P1 : 11/infini
P2 : 0/10-2
P3 : 0/5
P4 : 0/2
Scores des dés :
Detection:
Exploration:
Codage par Libella sur Graphiorum
Qwellaana discute en 009966
Citoyen du Reike
Nirlys Alzae
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Nirlys n’avait pas perdu une miette de la scène qui c’était déroulée sous ses yeux et son attention fut attiré par le grimoire qu’Asmidé portait sans qu’elle ne sache vraiment pourquoi. Sans doute la volonté du dragon de vouloir lui faire voir ce détail particulier. Y avait-il un message caché ? Sans doute car elle avait bizarrement la conviction que ce livre se trouvait entre les murs du Temple et que si elle cherchait bien, elle pouvait peut-être le trouver.
Le souvenir auquel l’elfe eut la chance d’assister grâce au dragon était désormais gravé dans sa mémoire. Tout comme les avertissements qu’il lui transmis, la faisant alors douter de leur présence à tous ici. Était-ce finalement une bonne idée de se trouver ici ? Non pas qu’elle doute de leur capacité mais plutôt des différents personnage qui composaient son groupe ainsi que celui qui était entré par la porte de la sainte Lune.
Dans son retour à la réalité, elle avait pu arroser l’amie d’Enira qui se trouvait être une FMR également. Celle-ci semblait commencer à prendre feu alors qu’elle semblait encore absente, perdue dans sa vision. Voyait-elle aussi le dragon ? En tout cas, pour que ça la mette dans cet état, ça ne devait pas être très réjouissant ou alors la femme blonde avait une manière bien à elle de manifester son bonheur.
Après des excuses et un coup d’œil rapide pour voir si quelqu’un d’autre avait besoin de se prendre un jet d’eau en pleine face, elle s’était rapproché de l’Empereur pour s’enquérir de son état mais surtout pour lui faire part des avertissements que lui avait partagé la bête mythique.
La réponse qui lui donna l’Empereur du Reike était juste, malheureusement. Les elfes n’étaient pas très réputés pour être des figures très humbles, au contraire, comme on aimait le lui rappeler. La suite du discours fut interrompue tandis qu’une des femmes qui étaient restée proche de Tensai depuis le début venait de cueillir le coup de la FMR aux oreilles pointues dans ses mains.
Surprise, l’elfe ne sut réagir qu’en attrapant les poignets de son agresseuse dans un vain espoir qu’elle la libère. La force de son assaillante était bien supérieure à la sienne et la stupéfaction lui avait de toute façon brisé toutes capacités à réagir, restant spectatrice de ce qui l’attendait. Elle sentait son cou rétrécir sous les doigts froids de la femme, l’air lui manquer et les larmes couler sur ses joues. Ca ne dura que quelques secondes, un instant où, le temps s’était comme arrêté, stupéfait de cette scène à laquelle personne ne s’attendait.
D’un coup, les mains qui la privaient de cet air si précieux disparurent et la soigneuse tomba au sol, ses membres étant devenue du coton. Elle n’avait pas cru que respirer pouvait être si douloureux, mais ça l’était. Elle avait l’impression de bruler de l’intérieur tandis qu’elle toussait et que ses yeux pleuraient encore malgré elle. Son corps se repliait sur lui-même pour prévenir de toute nouvelle agression, fuyant ainsi un mouvement de Nazg qui pourtant n’était pas hostile cette fois-ci.
Ce qui se passait autour d’elle n’était qu’un brouhaha de voix et de pas qu’elle n’identifiait pas jusqu’à ce que le visage, flou, de Kilaea rentre dans son champ de vision. Nirlys essuya ses yeux et se força à se calmer, et tout commença à lui paraitre plus clair, à commencer par les paroles et le visage qui se voulait rassurant de la médecin aux cheveux courts.
N'étant pas certaines de pouvoir parler, de réussir ou tout du moins pas sans souffrir, elle hocha simplement la tête pour signifier qu’elle avait compris la demande et ce qui allait se passer.
L’elfe leva doucement la tête pour laisser Kilaea voir les dégâts bien qu’elle-même ne sache pas vraiment ce qu’il y avait a voir. Sans doute la marque des doigts de Nazg sur sa gorge et les cotés de son cou.
Les doigts de la soigneuse la fit tressaillir et elle retint de justesse un mouvement de recul, son corps était encore en état de choc et ne souhaitait visiblement pas être encore meurtri puis se détendit au trait d’humour que lui fit la blonde. Nirlys lui répondit par un sourire déformé par la douleur et l’appréhension.
-Je promet de ne pas te faire prendre une douche cette fois ci.
Parler lui faisait bien plus mal encore que ce qu’elle avait imaginé et elle toussa à nouveau avant que la main de la FMR ne recouvre la zone marquée. Le visage de Kilaea se ferma pour se rouvrir avec des prunelles presque aussi rouge que les siennes et des craquelures apparurent sur son visage. La curiosité brilla dans les iris de l’elfe qui leva doucement une main pour venir effleurer ses marques avant de se raviser, se rappelant la bienséance même si sa soigneuse lui donna la permission de pouvoir toucher. Mais ça n’était ni le lieu, ni le moment.
La magie curative répandit une douce chaleur sur sa peau et son être, comme si elle prenant un bon bain chaud ou se faisait faire un massage aux pierres chaudes, lui procurant un sentiment d’apaisement, effaçant la douleur et réparant ses cordes vocales.
La chaleur réconfortante se dissipa peu à peu et elle lui sourit à nouveau face à sa réplique. Elle lui répondit en saisissant sa main et se remettant sur ses jambes qui avaient retrouver leur consistance.
-Tu ne me devais rien du tout. Et, tutoies moi, par pitié.
Elle la vit se raidir alors que son regard redevenant rouge se reposa sur Nazg. L’elfe la stoppa en posant doucement ma main sur son bras en secouant la tête négativement. Elle avait de la peine pour son agresseuse qui, visiblement avait eu son lot de rabrouement et vu son expression semblait plus que désolée.
Nirlys ne lui en voulait pas à vrai dire, elle avait même de la peine pour elle car elle s’était un peu fait remettre à sa place par sa faute alors que la pauvre n’avait pas du passer un bon moment lors de sa vision pour en arriver aux mains. Ca n’était pas intentionnel et la femme aux oreilles pointues ne souhaitait pas que cette victime, comme elle, ne se fasse reprendre ou malmener d’avantage.
Ses yeux s’écarquillèrent quand Kilaea évoqua Astal. Son cœur fit un bond. Il lui avait dit, dans sa lettre qu’il avait effectivement été blesser pendant la premiere attaque et qu’une jeune femme lui était venue en aide. C’était elle ?! L’elfe avait alors des millions de questions qu’elle aurait voulu poser à la FMR mais celle-ci coupa cour, revenant sur le sujet de Nagz.
-Ne soit pas trop dure avec elle s’il te plait.
Après tout, elle ne la connaissait pas plus que ça mais à en juger par la posture, aux flammes et aux craquelures, quelques choses lui disait que si la médecin souhaitait faire mal, elle en était plus que capable. D’ailleurs, ses doutes furent confirmés par l’échange avec Tensai.
Celui-ci avait d’ailleurs demandé à Nagz de faire amende honorable mais la FMR n’en demandait pas tant, en réalité, elle ne demandait rien.
S’en suivit un discours à la hauteur de la réputation de l’homme-dragon et ainsi la reprise de l’exploration du lieu. Une vaste salle avec différentes portes et des groupes se formèrent, son regard avait croisé celui de la Tovyr qui lui fit signe de la rejoindre elle ainsi qu’Enira et un homme un peu âgé, clopinant.
Elle s’exécuta et s’arreta auprès de l’homme.
-Excusez moi mais, je vais vous soigner si vous me le permettez, je ne voudrais pas que ça s’aggrave.
Mais l’homme rejeta son aide sans vraiment prendre de gants et l’elfe fit la moue mais n’insista pas. Elle n’avait aucune envie d’avoir une nouvelle altercation.
Ils pénétrèrent donc tous les quatre dans une pièce dont de gigantesques statues leur faisait comme une haie d’honneur. Plus loin, une table avec des livres éparpillés dessus et des étagères contenant également un certain nombre d’ouvrage. Le cœur de Nirlys s’emballa à l’idée que peut-être elle pourrait mettre la main sur le grimoire d’Asmidé dont elle arrivait à se souvenir des moindres détails. Puis une fresque, à nouveau, mais différente, représentant des troupes entrant dans le temple.
Des inscriptions aux pieds des statues étaient gravées à même la pierre, certaines en langue commune et d’autre en elfique qu’elle put déchiffrer et dire à voix haute, au cas où certains n’aient pas cette compétence sans chercher à vouloir se sentir supérieur mais simplement pour se rendre utile et aider.
La femme brune donna ses instructions, ce qui ne plut pas trop à Nirlys qui comptait tout observer et le « tout » comprenait aussi les livres et les grimoires. Aucunes chances qu’elle laisse passer l’opportunité de trouver l’objet qui apparaissait dans sa tête.
Enira, qui s’était rapprochée de la médecin qui l’avait vu faire, dégagea doucement les longs cheveux blonds de l’elfe qui eut alors un frisson d’appréhension. Son corps réagissait encore instinctivement mais elle lui sourit tristement, désolée de sa réaction qui n’était pas personnel envers la louve.
-Excuses moi. Non ça va, le soin de ton amie a été parfait, je ne sens plus rien.
Sans doute, la FMR portait encore des traces de strangulations mais elle ne sentait vraiment plus rien et parler ne lui faisait plus du tout mal, tout comme respirer ou avaler sa salive. L’attention que la blonde sauvage lui porta lui avait réchauffer un peu le cœur mais aussi de ses pensées.
Elle haussa un sourcil quand son amie , elle aimait le croire en tout cas, émit une supposition à laquelle elle ne s’attendait pas. Les dragons, alliés des elfes ?
-Hm.. Je n’en sais rien. Je ne pense pas si tu veux mon avis. Tout comme ce temple. Après ma vision et ce que m’a dit le Dragon, je pense que ce temple renferme un pouvoir dont il garde précieusement le secret et l’existence. C’est pour cela que nous sommes mis au défis et ceux, ayant essayé des années auparavant ne sont pas ressortir, sans doute jugé indigne aux yeux du gardien.
Ca n’était que des suppositions.
Nirlys regardait autour d’elle, tout comme le reste du groupe avant que son attention soit portée sur Lyra qui venait d’envoyer un éclair sur une vasque qui éclata. Enira les alerta sur des dangers. Evidemment, elle aurait dû s’en douter, les pièces devaient être truffées de pièges.
A son tour, Nirlys se mit sur ses gardes et procéda à sa propre inspection en tentant une nouvelle approche dans sa manipulation de son pouvoir. Elle plaça ses mains devant elle, les paumes vers le bas, afin de ressentir la présence de toute l’eau présente dans la pièce à proximité d’elle en la faisant vibrer avec sa télékinésie. Elle avançait prudemment pour étendre sa zone d’activité jusqu’à s’immobiliser. Elle l‘avait sentie. L’elfe avait sentie des goutes plus bas que là où ils marchaient. Elle invita les goutes éparpillées, à rejoindre cet endroit et cette première bille de liquide. Ainsi une sorte de trappe pu se distinguer si on avait observé le phénomène.
Nirlys continua à manipuler mentalement son élément, le faisant glisser pour visualiser ce qu’il se trouvait la dessous puis le faire pénétrer le mécanisme de déclanchement pour venir s’y faire accumuler toutes les goutes et ainsi le faire implosé sous la pression forcée par l’elfe.
Satisfaite, elle pu observer par la suite les exploits du boiteux peu de temps après le sien.
Une fois tous les pièges neutralisés, la FMR pu se pencher d’avantage sur sa compréhension de la fresque et la recherche du grimoire.
Le souvenir auquel l’elfe eut la chance d’assister grâce au dragon était désormais gravé dans sa mémoire. Tout comme les avertissements qu’il lui transmis, la faisant alors douter de leur présence à tous ici. Était-ce finalement une bonne idée de se trouver ici ? Non pas qu’elle doute de leur capacité mais plutôt des différents personnage qui composaient son groupe ainsi que celui qui était entré par la porte de la sainte Lune.
Dans son retour à la réalité, elle avait pu arroser l’amie d’Enira qui se trouvait être une FMR également. Celle-ci semblait commencer à prendre feu alors qu’elle semblait encore absente, perdue dans sa vision. Voyait-elle aussi le dragon ? En tout cas, pour que ça la mette dans cet état, ça ne devait pas être très réjouissant ou alors la femme blonde avait une manière bien à elle de manifester son bonheur.
Après des excuses et un coup d’œil rapide pour voir si quelqu’un d’autre avait besoin de se prendre un jet d’eau en pleine face, elle s’était rapproché de l’Empereur pour s’enquérir de son état mais surtout pour lui faire part des avertissements que lui avait partagé la bête mythique.
La réponse qui lui donna l’Empereur du Reike était juste, malheureusement. Les elfes n’étaient pas très réputés pour être des figures très humbles, au contraire, comme on aimait le lui rappeler. La suite du discours fut interrompue tandis qu’une des femmes qui étaient restée proche de Tensai depuis le début venait de cueillir le coup de la FMR aux oreilles pointues dans ses mains.
Surprise, l’elfe ne sut réagir qu’en attrapant les poignets de son agresseuse dans un vain espoir qu’elle la libère. La force de son assaillante était bien supérieure à la sienne et la stupéfaction lui avait de toute façon brisé toutes capacités à réagir, restant spectatrice de ce qui l’attendait. Elle sentait son cou rétrécir sous les doigts froids de la femme, l’air lui manquer et les larmes couler sur ses joues. Ca ne dura que quelques secondes, un instant où, le temps s’était comme arrêté, stupéfait de cette scène à laquelle personne ne s’attendait.
D’un coup, les mains qui la privaient de cet air si précieux disparurent et la soigneuse tomba au sol, ses membres étant devenue du coton. Elle n’avait pas cru que respirer pouvait être si douloureux, mais ça l’était. Elle avait l’impression de bruler de l’intérieur tandis qu’elle toussait et que ses yeux pleuraient encore malgré elle. Son corps se repliait sur lui-même pour prévenir de toute nouvelle agression, fuyant ainsi un mouvement de Nazg qui pourtant n’était pas hostile cette fois-ci.
Ce qui se passait autour d’elle n’était qu’un brouhaha de voix et de pas qu’elle n’identifiait pas jusqu’à ce que le visage, flou, de Kilaea rentre dans son champ de vision. Nirlys essuya ses yeux et se força à se calmer, et tout commença à lui paraitre plus clair, à commencer par les paroles et le visage qui se voulait rassurant de la médecin aux cheveux courts.
N'étant pas certaines de pouvoir parler, de réussir ou tout du moins pas sans souffrir, elle hocha simplement la tête pour signifier qu’elle avait compris la demande et ce qui allait se passer.
L’elfe leva doucement la tête pour laisser Kilaea voir les dégâts bien qu’elle-même ne sache pas vraiment ce qu’il y avait a voir. Sans doute la marque des doigts de Nazg sur sa gorge et les cotés de son cou.
Les doigts de la soigneuse la fit tressaillir et elle retint de justesse un mouvement de recul, son corps était encore en état de choc et ne souhaitait visiblement pas être encore meurtri puis se détendit au trait d’humour que lui fit la blonde. Nirlys lui répondit par un sourire déformé par la douleur et l’appréhension.
-Je promet de ne pas te faire prendre une douche cette fois ci.
Parler lui faisait bien plus mal encore que ce qu’elle avait imaginé et elle toussa à nouveau avant que la main de la FMR ne recouvre la zone marquée. Le visage de Kilaea se ferma pour se rouvrir avec des prunelles presque aussi rouge que les siennes et des craquelures apparurent sur son visage. La curiosité brilla dans les iris de l’elfe qui leva doucement une main pour venir effleurer ses marques avant de se raviser, se rappelant la bienséance même si sa soigneuse lui donna la permission de pouvoir toucher. Mais ça n’était ni le lieu, ni le moment.
La magie curative répandit une douce chaleur sur sa peau et son être, comme si elle prenant un bon bain chaud ou se faisait faire un massage aux pierres chaudes, lui procurant un sentiment d’apaisement, effaçant la douleur et réparant ses cordes vocales.
La chaleur réconfortante se dissipa peu à peu et elle lui sourit à nouveau face à sa réplique. Elle lui répondit en saisissant sa main et se remettant sur ses jambes qui avaient retrouver leur consistance.
-Tu ne me devais rien du tout. Et, tutoies moi, par pitié.
Elle la vit se raidir alors que son regard redevenant rouge se reposa sur Nazg. L’elfe la stoppa en posant doucement ma main sur son bras en secouant la tête négativement. Elle avait de la peine pour son agresseuse qui, visiblement avait eu son lot de rabrouement et vu son expression semblait plus que désolée.
Nirlys ne lui en voulait pas à vrai dire, elle avait même de la peine pour elle car elle s’était un peu fait remettre à sa place par sa faute alors que la pauvre n’avait pas du passer un bon moment lors de sa vision pour en arriver aux mains. Ca n’était pas intentionnel et la femme aux oreilles pointues ne souhaitait pas que cette victime, comme elle, ne se fasse reprendre ou malmener d’avantage.
Ses yeux s’écarquillèrent quand Kilaea évoqua Astal. Son cœur fit un bond. Il lui avait dit, dans sa lettre qu’il avait effectivement été blesser pendant la premiere attaque et qu’une jeune femme lui était venue en aide. C’était elle ?! L’elfe avait alors des millions de questions qu’elle aurait voulu poser à la FMR mais celle-ci coupa cour, revenant sur le sujet de Nagz.
-Ne soit pas trop dure avec elle s’il te plait.
Après tout, elle ne la connaissait pas plus que ça mais à en juger par la posture, aux flammes et aux craquelures, quelques choses lui disait que si la médecin souhaitait faire mal, elle en était plus que capable. D’ailleurs, ses doutes furent confirmés par l’échange avec Tensai.
Celui-ci avait d’ailleurs demandé à Nagz de faire amende honorable mais la FMR n’en demandait pas tant, en réalité, elle ne demandait rien.
S’en suivit un discours à la hauteur de la réputation de l’homme-dragon et ainsi la reprise de l’exploration du lieu. Une vaste salle avec différentes portes et des groupes se formèrent, son regard avait croisé celui de la Tovyr qui lui fit signe de la rejoindre elle ainsi qu’Enira et un homme un peu âgé, clopinant.
Elle s’exécuta et s’arreta auprès de l’homme.
-Excusez moi mais, je vais vous soigner si vous me le permettez, je ne voudrais pas que ça s’aggrave.
Mais l’homme rejeta son aide sans vraiment prendre de gants et l’elfe fit la moue mais n’insista pas. Elle n’avait aucune envie d’avoir une nouvelle altercation.
Ils pénétrèrent donc tous les quatre dans une pièce dont de gigantesques statues leur faisait comme une haie d’honneur. Plus loin, une table avec des livres éparpillés dessus et des étagères contenant également un certain nombre d’ouvrage. Le cœur de Nirlys s’emballa à l’idée que peut-être elle pourrait mettre la main sur le grimoire d’Asmidé dont elle arrivait à se souvenir des moindres détails. Puis une fresque, à nouveau, mais différente, représentant des troupes entrant dans le temple.
Des inscriptions aux pieds des statues étaient gravées à même la pierre, certaines en langue commune et d’autre en elfique qu’elle put déchiffrer et dire à voix haute, au cas où certains n’aient pas cette compétence sans chercher à vouloir se sentir supérieur mais simplement pour se rendre utile et aider.
La femme brune donna ses instructions, ce qui ne plut pas trop à Nirlys qui comptait tout observer et le « tout » comprenait aussi les livres et les grimoires. Aucunes chances qu’elle laisse passer l’opportunité de trouver l’objet qui apparaissait dans sa tête.
Enira, qui s’était rapprochée de la médecin qui l’avait vu faire, dégagea doucement les longs cheveux blonds de l’elfe qui eut alors un frisson d’appréhension. Son corps réagissait encore instinctivement mais elle lui sourit tristement, désolée de sa réaction qui n’était pas personnel envers la louve.
-Excuses moi. Non ça va, le soin de ton amie a été parfait, je ne sens plus rien.
Sans doute, la FMR portait encore des traces de strangulations mais elle ne sentait vraiment plus rien et parler ne lui faisait plus du tout mal, tout comme respirer ou avaler sa salive. L’attention que la blonde sauvage lui porta lui avait réchauffer un peu le cœur mais aussi de ses pensées.
Elle haussa un sourcil quand son amie , elle aimait le croire en tout cas, émit une supposition à laquelle elle ne s’attendait pas. Les dragons, alliés des elfes ?
-Hm.. Je n’en sais rien. Je ne pense pas si tu veux mon avis. Tout comme ce temple. Après ma vision et ce que m’a dit le Dragon, je pense que ce temple renferme un pouvoir dont il garde précieusement le secret et l’existence. C’est pour cela que nous sommes mis au défis et ceux, ayant essayé des années auparavant ne sont pas ressortir, sans doute jugé indigne aux yeux du gardien.
Ca n’était que des suppositions.
Nirlys regardait autour d’elle, tout comme le reste du groupe avant que son attention soit portée sur Lyra qui venait d’envoyer un éclair sur une vasque qui éclata. Enira les alerta sur des dangers. Evidemment, elle aurait dû s’en douter, les pièces devaient être truffées de pièges.
A son tour, Nirlys se mit sur ses gardes et procéda à sa propre inspection en tentant une nouvelle approche dans sa manipulation de son pouvoir. Elle plaça ses mains devant elle, les paumes vers le bas, afin de ressentir la présence de toute l’eau présente dans la pièce à proximité d’elle en la faisant vibrer avec sa télékinésie. Elle avançait prudemment pour étendre sa zone d’activité jusqu’à s’immobiliser. Elle l‘avait sentie. L’elfe avait sentie des goutes plus bas que là où ils marchaient. Elle invita les goutes éparpillées, à rejoindre cet endroit et cette première bille de liquide. Ainsi une sorte de trappe pu se distinguer si on avait observé le phénomène.
Nirlys continua à manipuler mentalement son élément, le faisant glisser pour visualiser ce qu’il se trouvait la dessous puis le faire pénétrer le mécanisme de déclanchement pour venir s’y faire accumuler toutes les goutes et ainsi le faire implosé sous la pression forcée par l’elfe.
Satisfaite, elle pu observer par la suite les exploits du boiteux peu de temps après le sien.
Une fois tous les pièges neutralisés, la FMR pu se pencher d’avantage sur sa compréhension de la fresque et la recherche du grimoire.
- Résumé:
-Elle est persuadé de pouvoir trouver le grimoire d'asmidé
-Elle se fait attaquer par Nagz qui est encore sous vision à ce moment là
-Elle se fait soigner par Kila et a un petit échange très intéressant avec elle
-Elle rejoind Lyra pour la salle des Héros (pour son plus grand plaisir en y voyant des livres)
-Se met en alerte lors de l'action de Lyra sur le pot puis la détection d'autre piege par Enira
-Dés 1 : Détection du piege facile (10+ avec bonus) -> 79 - Réussite
-Dés 2 : Désamorçage du piège facile (10+ avec bonus) -> 64 - Réussite
-Dés 3 : Exploration portée plus sur la gravure et sur la recherche du grimoire -> 36 (sur la bonne voie - Petit indice au prochain tour)
Pouvoirs :
P1 : 5/infini
P2 : 0/10
P3 : 0/5
Noble du Reike
Usalka Laliatine
Messages : 54
crédits : 572
crédits : 572
Info personnage
Race: Élémentaire d'eau
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyale mauvaise
Rang: B
Victoire sereine La sœur du chevalier wyverne semblait vouloir aider le seigneur de Gankou qui, perdu dans son obsession de fixer vainement le dragon, ne sortit qu’un instant de sa transe pour indiquer au médecin que quelqu’un avait plus besoin d’aide qu’elle-même. Le dragon avait répondu à retardement, comme finalement convaincu de la valeur de la belle. Elle esquissait un sourire en même temps que Qwellaana soulignait que quelqu’un avait plus besoin d’elle que l’élémentaire. De la magie s’infusa en elle au même instant ou l’écho de la voix du dragon semblait répéter sa dernière proposition. Elle pouvait le nommer. La dame de Gankou repensa à ses caractéristiques, à cette forme qu’il avait. Le temple était Reikois, les fresques elfiques, le dragon semblait révérer le Shierak. Il se désignait lui-même comme la volonté des astres. Alors que le reste des troupes semblait s’engager sur un chantier sans nom à cause des diverses épreuves s’étant mal déroulées, Usalka était presque en profonde méditation. Dans son esprit, les symboles et noms associés s’entrechoquèrent dans les diverses langues qu’elle maîtrisait parfois que trop peu. La créature était ancienne, et lui donner une appellation toute récente ne ferait qu’entacher sa légende. C’était un exercice difficile, d’autant plus que nommer quelqu’un était d’ordinaire le devoir d’un parent. La belle n’était pas sûre de ce que cela représentait, mais il lui faisait confiance. Réalisant une chose toute simple, elle abandonna tout lexiques, tout sens des mots et chercha simplement avec son cœur, chose qu’elle ne faisait jamais. -Seanarius.. murmura-t-elle sans un bruit. Le cerveau de la modeste mage compléta tout de même l’écriture du nom dans sa tête. Utilisant du reikoi comme base, brutalisant la langue dans un effort pour la rendre plus ancienne, et mélangeant de l’elfique pour souligner le lien qu’il avait avec le lieu qu’il habitait. La stature d’abord, puis l’astre le plus puissant de tous comme moteur de sa force, enfin, pour souligner sa grâce et son intellect, un suffixe raffiné. Elle attendit encore un instant, fermant les yeux comme pour entrevoir à nouveau le gardien des lieux, puis les ouvrit sur sa nouvelle tâche. Usalka devait accompagner le groupe du médecin qui l’avait interpellée pendant leur retour à la réalité, mais pas que. Il se trouvait que le chevalier wyverne avait dû payer un tribut substantiel, puisqu’il paraissait souffrir. A bien y repenser et surtout à les voir déambuler de manière moins homogène qu’à leur entrée, tous n’avaient pas aussi bien affronté la première épreuve qu’elle. C’est avec un sourire satisfaite et sans aucun regret que la noble avait quitté la salle du dragon, et en entrevoyant celle dans laquelle son groupe se plongeait, elle eut l’air presque heureuse. Il y avait tant de choses à voir, et pourtant, la prudence était de mise, comme le rappela le serpent lumineux de Qwellaana en faisant miroiter diverses surfaces pas toujours très auspicieuses. La visibilité n’était pas le fort de la dame de Gankou, et avec sa mauvaise vision, son talent pour l’écoute lui fit remarquer quelque chose. C’était insidieux, presque un sifflement inaudible, et pourtant. Avec un afflux de mana la chose se profila un peu plus, mais ce n’était pas encore cela. -Ne vous approchez pas de cet endroit, signala Usalka en tendant vaguement un bras vers un autel ou figure de l’encens. Ses yeux se plissèrent mais elle ne vit rien d’étrange. Le sifflement était toujours là, toujours sur des notes faibles et trop irrégulières pour que l’élémentaire n’arrive à deviner comment fonctionnait la chose . Le médecin avait trouvé quelque chose, tout comme le chevalier wyverne, même l’homme goupil commençait à fureter dans son coin. La belle les excluait de ses perception sans mot dires, se concentrant sur la méthode à employer. Elle fouilla sa cape à la recherche d’une bourse qu’elle ouvrit, sortant trois pièces. Elle les fit flotter devant elle, usant de son esprit pour les maintenir, puis dégaina un petit couteau. Elle fit tinter une pièce en l’entrechoquant avec la petite lame, puis prolongea la note peu perceptible, aigüe. L’élémentaire fit de même avec les deux autres avant de les promener de part et d'autre de l’autel, formant un triangle. L’écho de l’harmonie entre les pièces de métal se confronta à la dissonance du mécanisme, faisant jurer chaque note et dévoilant ses secrets. Usalka se concentra, fermant les yeux pour mieux visualiser sa cible, une tige métallique servant de support au piège dont l’effet lui était inconnu. La belle tirait une main avide vers elle, et tout l’autel clique tiquait dangereusement avant de s’arrêter. Satisfaite, la belle magnétisa les pièces jusque dans sa paume avant de se rendre d’un pas sûr vers le sanctuaire protégé. S’il l’était, c’était bien qu’il y avait une raison, quelque chose de valeur peut-être, ou alors un code dissimulé, ou bien encore des ressources utiles pour les épreuves futures. |
- Résumé::
-Usalka pointe du regard le chaos ambiant pour guider Qwellaana
-Elle sélectionne un nom pour le dragon "Seanarius"
-La noble se réjouit d'être l'une de celles ayant le mieux réussi en voyant la mine déconfite de certains (son moral est en hausse de nouveau)
-La dame de Gankou suit l'équipe puis le groupe qu'on lui désigne sans trop faire d'éclats
-Une fois dans la salle, Usalka s'occupe toute seule de son piège en excluant les autres présent de ses perceptions.
-Pour finir, la belle fouine près de l'autel aux encens désarmés pour chercher un indice, des éventuelles ressources pour la suite ou des choses de valeur à piller.
Actions:
-Rejoins son groupe pour la salle de l'offrande
-Utilise son ouïe pour détecter le piège en coordination avec l'action suivante
-Utilise sa télékinésie pour faire vibrer des pièces de monnaies et déceler la faille du piège, puis retire la partie principale du mécanisme après l'avoir visualisé
-Fouille l'autel
Pouvoirs:
P1 : 7/infini
P2 : 0/10
P3 : 0/5
P4 : 0/3- Les dés::
#4E5682
Un excellent cru
Un excellent cru
Citoyen du Reike
Rachelle Virsce
Messages : 68
crédits : 246
crédits : 246
Info personnage
Race: Hybride - Souris
Vocation: Guerrier Assassin
Alignement: Loyal bon
Rang: C
Le temple du dragon
Se retrouvant au milieu de ses alliés, la souris tituba quelque peu, s’approchant peu à peu d’un mur pour s’y retenir. Le dragon s’était effacé sans prévenir pour la rendre aux siens. Ces derniers semblaient également s’éveiller de l’illusion ou du rêve imposé. Elle était donc certaine de ne pas avoir été déplacée physiquement. Et à en juger par les expressions de certains, l’entité du temple n’avait pas forcément été aussi tendre avec eux qu’elle ne l’avait été avec elle. La souris resta pensive quelques instants. Si le dragon avait fait une épreuve personnalisé à chacun, car elle doutait fortement qu’il ait demandé au reste de l’expédition la façon dont ils réagiraient si l’élu de leur cœur s’avérait être un odieux traître, il y avait fort à parier que certains n’étaient pas sortis forcément très confiants de cet échange.
La souris porta son regard sur Alaric puis sur Bélial, les deux cibles dont elle avait la surveillance. Et bien Il fût impossible de tirer quoi que ce soit du second, faute à son casque imperméable, le premier ne semblait pas s’en être tiré au meilleur de sa forme. Cela ne signifiait pas qu’il avait forcément échoué l’épreuve bien entendu, mais de toute évidence, ce qu’il avait vu l’avait éprouvé mentalement.
Rachelle baissa alors les yeux pour fixer ses pieds. Elle se sentait chanceuse de son échange. Non seulement, et avec du recul, elle ne le voyait pas si étouffant que ça, mais en plus, la question du dragon venait de la libérer d’un énorme poids qu’elle avait sur les épaules. Il l’avait aidé à grandir un peu plus, à s’affirmer en tant que membre du Reike. Elle avait jusque là enfoui cette question au plus profond d’elle, tentant de l’ignorer complètement. Et à présent qu’elle était totalement sereine sur la vie qu’elle souhaitait mener, elle pouvait avancer le cœur léger. Elle se sentait également plus apte en quelque sorte. Un léger crépitement parcourait son dos, lieu où siégeait son tatouage reikois. Malheureusement pour l’hybride, elle ne pouvait pas réellement vérifier ce qu’il en était sans se dévêtir et demander à autrui de regarder son tatouage. Ce qu’elle ne ferait pas en mission. Elle décida alors de faire confiance au dragon.
Le luténi haussa alors la voix, donnant ses prochains ordres. Il émanait de lui une autorité et une pureté pratiquement mystiques. Le sentiment qui traversa la souris fût le même que lorsque le gardien du temple s’était exprimé face à elle ce qui créa un léger sourire sous son museau. Décidément, le luténi Tulkas était loin d’être un simple héros de guerre. Le voir ainsi raffermit sa conviction quant au fait que servir sous les ordres de cet homme était signe d’un grand honneur. Avec un tel commandant à leur tête, l’expédition ne pouvait pas être un échec.
Une pensée un poil belliqueuse traversa l’esprit de Rachelle. Elle ne donnait pas cher de la peau de l’inconscient qui déciderait sciemment de gâcher l’expédition. Par curiosité, elle voulait voir quel châtiment offrirait le luténi aux traitres.
Quoi qu’il en fût, les ordres venaient d’être donnés. Elle fît le salut reikois avant de rejoindre ses deux compères du moment. Ricky, un gobelin qui avait tiré la chansonnette lors du départ et… Alaric.
Parfait, pensa la souris alors qu’un léger sourire traversa fugacement son visage. Elle allait avoir toutes les raisons du monde de coller le traître potentiel. Et peut-être même de le faire parler. Le hasard faisait parfois drôlement bien les choses.
—Salutations ! dit-elle alors d’un ton enjoué en les saluant d’une main. Faisons de notre mieux ensemble. Ou non. Faire de son mieux n’est pas assez. Nous allons réussir. Le luténi compte sur nous. Tout le reike compte sur nous ! (Elle hocha du chef, continuant de jouer son rôle de soldate candide. Ce n’était pas si difficile, après tout, elle avait vraiment été ainsi il y a de cela quelques années en rejoignant la garde.) Rachelle Virsce ! Soldate ! Je m’en remet à votre bonne expertise du terrain ! Je suis douée pour… eh bien… je tiens mon arme sans trembler ! Promis, vous n’aurez pas de coups dans le dos. (Elle s’amusa d’un petit rire pour accompagner sa bêtise. Finalement, jouer un rôle n’était pas si difficile que ça. Elle retrouva quelque peu son sérieux pour ne pas virer à la clownerie non plus.) J’ai été choisi pour remplir une paire de bras manquante. On m’a dit que m’a bonne volonté allait enfin m’ouvrir des portes pour prouver ce que je vaux. Sinon, vous aussi vous avez vu cet énorme dragon ? J’ai eu la peur de ma vie. L’espace d’un instant, j’ai bien pensé qu’il allait me dévorer. Heureusement que ça s’est bien terminé, mais je n’étais pas sereine devant.
D’une expression encourageante, elle invita alors ses compagnons à répondre. D’une part, cela permettrait de créer un début de confiance au sein de ce trio improvisé, mais surtout, plus elle forcerait Alaric à parler, plus elle aurait d’outils afin de déterminer si sa loyauté au Reike n’était que poudre aux yeux ou non.
Alaric se présenta en premier. La façon dont sa voix manquait de conviction, laissant en suspens ses fins de phrases, troubla légèrement l’espionne. Il ne semblait pas totalement certain de ce qu’il avançait. Était-ce le poids de la culpabilité qui le poussait à s’exprimer ainsi ? Ou le poids de la trahison ? Rachelle ne montra rien de ses suppositions, se contentant d’hocher du chef d’un sourire encourageant. Néanmoins, lorsque ce dernier s’exprima sur le dragon, elle put ressentir un certain malaise dans la voix et le visage de ce dernier. Sentant son cœur se serrer, elle s’exprima alors.
—Mon pauvre. De toute évidence, le gardien du temple n’a pas été tendre avec vous. Je n’aurai pas l’outrecuidance de dire que je vous comprends car je pense que nous avons tous eu des épreuves différentes. Et selon notre vécu, elles peuvent se montrer plus ou moins difficiles à appréhender. (Une courte pause.) Sachez toutefois qu’en tant que reikois, vous trouverez toujours une main tendue par vos pairs qui partagent la même dévotion que vous pour l’empire. S’il vous vient le besoin d’en parler, je vous prêterai une oreille attentive avec joie.
Bien sûr, elle n’allait pas le pousser à parler bien qu’à présent, la souris était définitivement curieuse quant à ce qu’avait bien pu vivre le pauvre hère qui semblait abattu par l’expérience troublante de plus tôt.
Ils écoutèrent ensuite le gobelin se présenter. Définitivement un joyeux bonhomme, ce serait plaisant de parcourir la salle en sa compagnie. Bien sûr, la souris n’avait aucune idée de la véritable place du barde au sein du Reike, preuve qu’il jouait son rôle à la perfection.
Une fois les présentations touchant à leur fin, le trio se mit en marche vers la salle qui leur fût attribuée par le luténi. De l’extérieur, elle s’apparentait à une sorte de réserve. Le gobelin s’avança en premier, fier et confiant. Et tandis que les deux autres lui emboitaient le pas, un cliquetis sonore se fit entendre. Une large lame s’abattit sans crier gare, depuis l’un des angles morts du groupe, juste derrière la porte, tentant de faucher le pauvre musicien.
—Rick ! s’écria la souris, prise d’une peur intense, en tendant un bras par réflexe bien qu’il était trop tard pour faire quoi que ce soit au risque de se faire trancher elle-même.
Et contre toute attente, le gobelin démontra une agilité hors du commun. Réagissant avec un sang froid des plus impeccables, il esquiva le piège dans une acrobatie des plus magistrales. Rachelle resta quelques secondes sans bouger, véritablement impressionnée par les mouvements de la créature verte. Son cœur qui avait failli lâcher, retrouvait peu à peu des battements réguliers. S’il manquait une preuve que les reikois étaient fait dans un matériau différent du reste du Sekai, elle était devant leurs yeux.
Rachelle et Alaric rejoignirent alors le héros du moment. La souris lui offrit un sourire encourageant et plein de félicitations.
—Quelle classe ! Vous êtes aussi agile de votre corps que de votre voix, s'amusa-t-elle de soulagement. Je dois avouer avoir eu un coup de frayeur lorsque j’ai vu ces étranges lames passer à deux doigts de vous occir. (Son regard se posa sur les deux doigts manquants du gobelin avant de se rendre compte de son choix de mots peu judicieux. Elle s'éclaircit alors la voix, une expression mêlant gêne et regret sur le visage.) Enfin, tout ça pour dire que je suis rassurée que vous allez bien. Faisons attention, il pourrait y avoir d’autres mauvaises surprises au sein de la pièce. Nous avons manqué de vigilance ouvrons l’oeil et le b-
Rachelle se coupa avant de terminer sa phrase. Ses sens aiguisés d’hybride la titillaient. Une odeur pour le moment presque imperceptible la troublait fortement. Elle se mit alors à renifler bruyamment, tel un rongeur.
—Du gaz, réagit-elle avant de commencer à en chercher la source. Parcourant la salle à quatre pattes pour tenter de flairer l’origine de l’odeur. Je ne saurais dire s’il est porteur de poison ou de maladie. Mais il y a fort à parier qu’il ne nous veut pas du bien.
Elle continua un temps à parcourir la pièce, se reposant sur son odorat pour tenter de découvrir la source de ce probable piège. Après tout, l’odeur n’était pas encore parfaitement présente, il y avait fort à parier que le gaz avait commencé à se déverser lors de l’activation du premier piège.
Se tordre ainsi sur le sol, à renifler tel un animal était particulièrement déshonorant et sans doute la souris aurait refusé de se livrer à un tel exercice avant sa rencontre avec Zéphyr. Mais dorénavant, la survie du groupe et la bonne réussite de sa mission passaient bien avant son honneur.
Après quelques minutes de recherches, elle demanda de l’aide à ses compagnons d’infortune afin de déplacer une armoire.
—Ca vient de derrière, déclara-t-elle en pointant le meuble de sa griffe. J’en suis certaine. Pourriez vous m’aider à décaler le meuble ? Je crains d’y perdre un temps fou.
Une fois le meuble poussé, elle les remercia avant de se pencher vers ce qui semblait être une rune de magie pure, inscrite contre le mur. Cette dernière déversait en continu cette étrange odeur au sein de la pièce. Elle était bien incapable de l’examiner, étant loin d’avoir les connaissances adéquates dans les arts arcaniques. Cependant, elle n’avait pas spécialement besoin de connaissances poussées pour se rendre compte qu’il s’agissait là d’un odieux piège cherchant à entraver la glorieuse avancée du reike. Et même sans connaissances poussées dans le domaine, la souris était douée pour détruire le raffinement magique.
Tirant sa cape devant son museau pour se protéger des vapeurs probablement toxiques, elle dégaina sa lance avant de la faire tourner entre ses mains devant elle, se préparant à frapper. Elle lança un regard à ses compagnons, leur indiquant qu’elle allait se débarrasser de la rune mais qu’ils devaient se tenir prêts si jamais les choses venaient à s’envenimer.
Puis d’un geste fluide et précis, la souris abattit sa lance sur la rune, la tranchant en deux parties distinctes. La lumière dont brillait faiblement le sceau magique s’estompa progressivement tandis que les odeurs s’amenuisèrent. Une trace de tranche restait contre la roche du temple.
—Nous ne devrions plus être embêtés par les odeurs de gaz. Une fois de plus la brutalité reikoise l’emporte sur la finesse arcanique.
Elle rangea sa lance dans son dos, un léger sentiment de fierté dans la poitrine. Elle n’était pas complètement inutile.
Entretemps, Alaric avait détecté un nouveau piège. Ses méthodes de détections étaient supérieures à celles de la souris, preuve qu’il n'avait, autrefois, pas démérité son titre. Il leur indiqua alors la présence d’une malédiction ou d’un sort néfaste contenu au plus profond de la gemme en évidence dans un coin de la pièce. Le magicien leur indiqua que le sort contenu dans la gemme était loin d’être des plus anodins. Le temps jouait contre eux, sous peu, la gemme s’activerait et personne ne souhaitait être présent à ce moment-là.
—Pouvons nous sortir le temps qu’elle s’active ? questionna la souris avant de rapidement secouer de la tête. Le piège pourrait endommager la pièce. Et le luténi Tulkas nous a confié la sainte mission de fouiller cette salle de fond en comble. Nous ne pouvons décemment pas fuir la queue entre les jambes au risque de perdre de précieuses informations. Je me charge de la gemme !
Elle dégaina sa lame pour s’apprêter à frapper la gemme. Prise par les sentiments du moment.
—Tu agissais bien jusqu’à maintenant, se fit entendre cette voix si particulière dans son esprit. Ne laisse pas ton enthousiasme tout gâcher. Réfléchis avant d’agir.
La souris baissa les yeux vers son amulette. Plus que jamais, elle sentait une étrange palpitation en sortir. La première fois s’était retrouvé être au contact de l’impératrice, lorsqu’elle lui avait rendu ses yeux. Et maintenant, depuis qu’elle avait fait face au dragon, l’étrange voix qu’elle entendait parfois se faisait de plus en plus claire. Elle avait bien noté les paroles du géant d’écailles lors de leurs échanges de plus tôt et bien que la question méritait d’être creusée, le moment n’était pas encore venu. Elle décida de faire confiance à son amulette pour le moment. Après tout, à chaque fois qu'elle s’était manifestée, elle avait toujours été de bon conseil ou d’une aide précieuse. La souris n’en avait jamais parlé, mais elle comprenait que ses récents pouvoirs liés à la foudre ne venaient pas d’elle seule. Non, une entité bien plus puissante lui prêtait parfois sa force.
Elle se tourna alors vers ses compagnons.
—Les pièges magiques tombent certes dans mon expertise, je ne dirai pas non à un coup de main pour celui-là. Je m’en remet aux connaissances de messire Nordan. Ce piège est loin d’être aussi fragile ou inoffensif que les premiers.
L’héroïque gobelin se présenta alors pour lui prêter main fortes. D’une main (et d’une voix) expertes, il sortit d’étranges outils de précision en commençant à chanter. Et peu à peu, il manipula la gemme avec un soin inégalé. Mettant son cœur à nu en seulement quelques minutes. La souris retenait sa respiration, fixant avec grand intérêt le travail minutieux du barde. Elle comprenait pourquoi ce dernier avait été choisi pour l’expédition. Ces capacités étaient loin d’être un luxe dont pouvait se passer le groupe.
—Félicitation messire Ricky, souffla-t-elle lorsqu’il eut totalement fini de mettre le cœur à nu. Il ne lui restait plus qu’à porter le coup final. Ce qui serait désormais un jeu d’enfant grâce au doigté du gobelin.
La souris se concentra alors, préparant sa lance, pour finalement la planter d’un coup en plein cœur de la gemme. Détruisant d’un coup sec la source de magie de cette dernière. Ne laissant que quelques débris de cette dernière sur le sol.
Le sourire d’un travail bien fait naquit alors sur son visage tandis qu’elle hocha du chef en direction du gobelin puis d’Alaric.
Ils s’étaient débrouillés d’une main de maître. Un travail propre à la reikois.
—Félicitations messieurs. Nous pouvons être fiers de nous !
Elle en profita pour se poser un peu, écoutant les suppositions d’Alaric qui était, de toute évidence, bien plus érudit qu’elle sur bien des sujets.
Elle prit une potion dépassée entre ses griffes, faisant mine de l’examiner.
—Pour avoir parlé un temps avec le dragon, c’est certain que le temple ici sert les intérêts du Reike. Si une guerre se préparait, contre qui serait-elle ? Le Reike n’a pas tant d’ennemis que ça. Enfin… Il n'y a pas eu tant de territoires à conquérir que ça sur le Sekai. (Elle compta sur ses doigts.) La république, Shoumei, Azshary et en ennemi les titans. Les autres dangers ne sont pas suffisamment importants pour préparer toute une guerre. Ou alors, ce serait des préparatifs préventifs. Comme dit l’adage, qui veut la paix prépare la guerre. (Même si marcher sur la nation bleue me ferait plus que plaisir, pensa-t-elle.) En tout cas ! Si vos conclusions sont exactes messire Nordan, ça nous prouve qu’il fût un temps où ce temple était souvent arpentés par les reikois. Je me demande ce qui a pu le pousser en s’ensevelir de la sorte.
Elle croisa les bras pensive. En profitant pour ranger la potion dans sa veste discrètement. Elle l’a remettrait à Zéphyr afin qu’il puisse la donner aux alchimistes du palais. Pour qu’ils en fassent une analyse plus poussée dans le tragique cas où cette salle deviendrait impossible d’accès par la suite.
Le mystère du temple devenait de plus en plus intense.
- Actions:
- Rachelle se présente et discute un peu avec le reste de son groupe imposé par le luténi. Elle est soulagée de voir Rick esquiver le premier piège comme un roi. Puis, agissant de concert avec le reste du groupe, ils parviennent à défaire les autres pièges de la salle. Pour finir, elle écoute les suppositions de ses compagnons quant à la salle dans laquelle ils viennent de pénétrer. Elle récupère discrètement une potion pour la remettre à l'Oreille une fois hors du temple.
JETS DE DES
Jet de détection pour piège moyen (DD : 50)
Malus : Aucun
Bonus : +35 (2 P2 odorat (15+15) // Bonus du dragon (5))
Jet de dé : 26+35= 61 -> Réussite
Jet de désamorçage piège moyen (DD : 50)
Malus : Aucun
Bonus : 35 (Arme en matériau anti magie : +10 / Prouesse d'arme anti magie : +10 / Absorption magique : +10 / Pouce du dragon : +5)
Jet de dé : 24+35= 59 -> Réussite
Jet de désamorçage piège difficile (Piège difficile DD : 75) *Action en coop avec Stad*
Malus : -5 (Stad : Dragon pas content)
Bonus : 75 (Rachelle : Arme en matériau anti magie : +10 / Rachelle : Prouesse d'arme anti magie : +10 / Rachelle : Absorption magique : +10 / Rachelle : Pouce du dragon : +5 / Stad : Agilité P2 : +15 / Stad : Agilité P3 : +25)
Jet de dé : 14+70= 84 -> Réussite
CENDRES
Noble du Reike
Ben le Bouc
Messages : 129
crédits : 1796
crédits : 1796
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Loyal mauvais
Rang: B - Contrôleur royal
Le Temple du Dragon
Feat. Les payeurs d'impôts
Pas le temps pour Ben le Bouc de s’arrêter, car l’Empereur ordonnait déjà la suite des opérations. Une mise en activité bienvenue, qui empêcherait le Contrôleur Royal de se confronter mentalement à son échec cuisant. Pour d’autres, un simple contretemps, mais pour lui, un évènement gravissime ! Le souvenir de la vision creusait un trou de plus en plus profond dans la psyché de l’officier impérial, menaçant de le faire basculer dans l’auto-apitoiement, le désespoir, la folie ! Ses croyances, son credo personnel, balayés nonchalamment d’un revers de la main, comme si rien de tous cela n’avait jamais eu la moindre importance !
« Excusez-moi mais, je vais vous soigner si vous me le permettez, je ne voudrais pas que ça s’aggrave. »
« Allez au diable »
Le logothète au bouc grisonnant cherchait à retrouver son habituel sérieux poussé à l’extrême, sans doute pour se rassurer lui-même, et quoi de mieux que de rabrouer un membre des forces médicales pour ce faire ? Cependant, l’injonction manquait de mordant, la faute à une psyché fragilisée.
Clopinant pour suivre le groupe auquel il avait été assigné, Ben le Bouc passa un regard qui se voulait dur sur ses compagnons d’infortune : L’exécrable Tovyr Leezen, qui avait fait jouer ses relations en haut lieu pour réquisitionner son aide sur une affaire l’ayant mené dans les égouts d’Ikusa. Une FMR, certainement de la même trempe que la valkyrie responsable de la mort du Cœur, à savoir parfaitement incompétente. Une éclaireuse, qui ressemblait davantage à un vulgaire coupe-jarret, sillonnant les ruelles sombres dans l’espoir de subtiliser une bourse ou deux. Le Contrôleur poussa un sifflement désapprobateur, avant de pénétrer dans la salle.
Une salle quelconque, certainement pour rendre des hommages ! Des considérations qui n’intéressaient aucunement l’officier impérial, assailli malgré lui par les souvenirs de son échec, tels de cruelles lances venant l’asticoter sans relâche. Les autres s’affairaient à obtenir des informations, grand bien leur fasse ! D’ordinaire, le logothète au bouc grisonnant se serait rué sur les étagères, histoire de trouver un livre de compte pour finaliser l’estimation de l’amende à envoyer à Melorn, mais il était actuellement incapable de faire une simple addition.
Soudain, de l’action ! Des vois s’élevant pour désigner des pièges, des éclairs déchirant l’air pour tenter d’en détruire un … Une occasion parfaite pour évacuer un peu de stress et de colère qui montaient à l’intérieur de Ben le Bouc, qui changea de position afin d’appeler à lui les flux de mana : Corps droit, jambe blessée légèrement arquée en l’air, son autre jambe supportant tout le poids de son corps, bras tendus l’un au-dessus de l’autre, de manière à ce que les mains soient tournées l’un vers l’autre, l’air d’imiter la gueule d’un animal. Des vents violents s’élevèrent dans la salle, lacérant le sol à quelques endroits, avant de prendre la forme … de gueules géantes, chacun allant se positionner aux endroits où les pièges avaient été repérés.
D’un mouvement sec, le Contrôleur royal abattit sa main droite sur celle de gauche. Les énormes gueules de vent rugirent en réponse, se refermant avec violence sur les runes de déclenchement … ainsi que sur une bonne partie du décor les entourant. Le claquement des mâchoires créées par le vent continua pendant quelques dizaines de secondes, ravageant les zones piégées, émettant un horrible bruit d’ongle raclant sur de l’ardoise, avant de finalement disparaitre, ne laissant que chaos dans leur sillage.
Avec l’intervention de la FRM pour désamorcer le dernier piège, la salle était sûre, mais la réaction de l’officier impérial avait été quelque peu … disproportionnée, comme s’il avait voulu regagner en confiance en faisant preuve de bien plus de violence que nécessaire.
Un détail de mauvais augure pour la suite de l’expédition, bien loin d’être terminée.
« Excusez-moi mais, je vais vous soigner si vous me le permettez, je ne voudrais pas que ça s’aggrave. »
« Allez au diable »
Le logothète au bouc grisonnant cherchait à retrouver son habituel sérieux poussé à l’extrême, sans doute pour se rassurer lui-même, et quoi de mieux que de rabrouer un membre des forces médicales pour ce faire ? Cependant, l’injonction manquait de mordant, la faute à une psyché fragilisée.
Clopinant pour suivre le groupe auquel il avait été assigné, Ben le Bouc passa un regard qui se voulait dur sur ses compagnons d’infortune : L’exécrable Tovyr Leezen, qui avait fait jouer ses relations en haut lieu pour réquisitionner son aide sur une affaire l’ayant mené dans les égouts d’Ikusa. Une FMR, certainement de la même trempe que la valkyrie responsable de la mort du Cœur, à savoir parfaitement incompétente. Une éclaireuse, qui ressemblait davantage à un vulgaire coupe-jarret, sillonnant les ruelles sombres dans l’espoir de subtiliser une bourse ou deux. Le Contrôleur poussa un sifflement désapprobateur, avant de pénétrer dans la salle.
Une salle quelconque, certainement pour rendre des hommages ! Des considérations qui n’intéressaient aucunement l’officier impérial, assailli malgré lui par les souvenirs de son échec, tels de cruelles lances venant l’asticoter sans relâche. Les autres s’affairaient à obtenir des informations, grand bien leur fasse ! D’ordinaire, le logothète au bouc grisonnant se serait rué sur les étagères, histoire de trouver un livre de compte pour finaliser l’estimation de l’amende à envoyer à Melorn, mais il était actuellement incapable de faire une simple addition.
Soudain, de l’action ! Des vois s’élevant pour désigner des pièges, des éclairs déchirant l’air pour tenter d’en détruire un … Une occasion parfaite pour évacuer un peu de stress et de colère qui montaient à l’intérieur de Ben le Bouc, qui changea de position afin d’appeler à lui les flux de mana : Corps droit, jambe blessée légèrement arquée en l’air, son autre jambe supportant tout le poids de son corps, bras tendus l’un au-dessus de l’autre, de manière à ce que les mains soient tournées l’un vers l’autre, l’air d’imiter la gueule d’un animal. Des vents violents s’élevèrent dans la salle, lacérant le sol à quelques endroits, avant de prendre la forme … de gueules géantes, chacun allant se positionner aux endroits où les pièges avaient été repérés.
D’un mouvement sec, le Contrôleur royal abattit sa main droite sur celle de gauche. Les énormes gueules de vent rugirent en réponse, se refermant avec violence sur les runes de déclenchement … ainsi que sur une bonne partie du décor les entourant. Le claquement des mâchoires créées par le vent continua pendant quelques dizaines de secondes, ravageant les zones piégées, émettant un horrible bruit d’ongle raclant sur de l’ardoise, avant de finalement disparaitre, ne laissant que chaos dans leur sillage.
Avec l’intervention de la FRM pour désamorcer le dernier piège, la salle était sûre, mais la réaction de l’officier impérial avait été quelque peu … disproportionnée, comme s’il avait voulu regagner en confiance en faisant preuve de bien plus de violence que nécessaire.
Un détail de mauvais augure pour la suite de l’expédition, bien loin d’être terminée.
- Résumé:
Ben le Bouc commence à psychoter, et cherche à se rassurer comme il peut : envoyer bouler la FRM du groupe, désamorcer les pièges avec beaucoup plus de violence que nécessaire, ...
Actions :
- Désamorcage piège difficile réussi
-> Base : 75
-> Bonus : 75
-> Tirage : 14
- Désamorcage piège moyen "Oopsie" réussi
-> Base : 50
-> Malus : 5
-> Bonus : 50
-> Tirage : 34
- Désamorcage piège moyen "Possession" réussi
-> Base : 50
-> Bonus : 50
-> Tirage : 12
Pouvoirs :
P1 : 3/infini
P2 : 2/14
P3 : 3/7
P4 : 1/2
CENDRES
Affilié au Reike
Stadzank
Messages : 185
crédits : 619
crédits : 619
Info personnage
Race: Gobelin
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: D
*Gnagnagna... Meuh arrête-toi, bien sûr qu’j’m’s’rais arrêté et que j’s’rais revenu. J’ai un boulot à faire, une mission...
Stadzank grommela comme un petit garçon à qui on venait de mettre une tapette sur les doigts et qui se sentait injustement sanctionner. C’est vrai que sans l’intervention de Tulkas, la "voix de la sagesse", il aurait pu rester un long moment à trancher cette fripouille de Carl. D’ailleurs il lui remettrait bien un petit coup de poignard, juste pour se détendre, là...
Bon, le gobelin était encore perdu dans ses pensées qu’une salve de flèches en phantacier –tant qu’à faire- venaient de se planter juste à côté de lui. En suivant la trajectoire, l’assassin remonta jusqu’à la paume de l’Ambassadeur Reikois, d’où les flèches avaient l’air de provenir, bizarre cette histoire. Une main qui ferait apparaître des flèches, impossible : ça devait forcément être un coup du Dragon qui voulait voir le groupe s’entredéchirer... Néanmoins il garderait à l’œil ce diplomate, des fois qu’il veuille véritablement sa peau.
Alors que le barde tâtait le mur à la recherche d’où avait été véritablement tiré les traits qui avaient failli l’embrocher quelques minutes plus tôt, le Luteni l’affecta au groupe d’Alaric, un soldat reikois, et de Rachelle, une hybride souris, peut-être une mercenaire ? En fait il ne savait pas trop pourquoi ils étaient là mais apparemment, tous les deux s’en étaient tirés plutôt bien avec l’illusion... Décidément ses démons intérieurs devaient être inversement proportionnels à sa taille. Mais ces derniers firent le premier pas et se présentèrent tous les deux comme des soldats –mon œil- et quand les deux paires d’yeux furent braquées sur lui, il se présenta à son tour : théâtralement, c’était l’évidence. Dans une grossière révérence, l’Epée-Lige s’exprima ainsi :
Ricky la belle Zik’,
Et d’un coup de bassin il fit virevolter son luth pour le faire basculer entre ses mains (il était dans son dos) et brassa les cordes. Beaucoup de bruit afin de distraire ses acolytes et éviter de parler de ce que le dragon lui avait fait endurer.
Maître barde, acteur et poète, pour vous servir !
Alors il stoppa sa musique et progressa avec son groupe, observant lui aussi les fresques après avoir passé la porte de la Lune. C’était sympa les images mais pour un gobelin qui avait quitté l’école un peu trop tôt, ça ne lui évoquait pas grand-chose, si ce n’est les contes que lui lisaient sa maman avant de s’endormir le soir, enfin à l’époque où il avait encore ses parents : des histoires de héros qui bottaient le cul des Titans et de leur progéniture angélique. De bons souvenirs certes, mais carrément flou, il serait incapable maintenant de dire quels personnages avaient fait quoi dans l'histoire : une chose était sûre pour notre ménestrel, les Titans s’étaient fait malmené par leurs créations, cheh.
Les deux autres bavaient devant les fresques mais ce n’était pas elles qui lui donneraient l’inspiration pour une super nouvelle chanson, il le savait. Lui ce qu’il aimait, c’était l’instant présent. Bref, il ne participa pas trop à la conversation concernant les hypothèses, se contentant de hocher la tête, en se disant surement que ce qu’ils évoquaient avait du sens.
Une fois les discussions terminées, le gobelin fut pressé d’en découdre avec cette nouvelle salle dont ils avaient désormais la responsabilité. Une réserve, peut-être qu’il y avait des trucs à manger là-dedans...
Click.
Oh oh... A peine il fût entré qu’un mécanisme venait de se déclencher. Et quelle vision d’horreur : une lame rotative fonçait droit sur lui, le menaçant de le découper en deux ! Il n'était pas déjà assez petit du haut de ses 88 cm ??? Ni une ni deux, l’assassin fit appel à sa magie pour effectuer une cabriole avant pour éviter le premier passage du piège. Puis un saut arrière juste avant le deuxième et dernier passage. Pfffiou, c’était encore passé juste.
Lorsque Rachelle vint vers lui pour le féliciter sur ses compétences, Stadzank afficha un grand sourire puis déchanta lorsque le regard de l’hybride se posa sur ses doigts. Gêné, il mit les mains dans le dos et rassura la souris.
Oui tout va bien. Effectivement, avançons plus prudemment, cette salle n’a surement pas fini de nous surprendre.
Bien en arrière, le gobelin laissa faire les deux autres membres du groupe pour continuer l’exploration, au moins le temps de reprendre ses esprits. Et puis ça lui permettait d’observer les compétences de chacun et de les comparer à leurs présentations : idéal pour savoir à qui on a à faire. Malheureusement, une fois les pièges trouvés, il fallut aider Rachelle à pousser l’armoire : le petit être vert s’y colla mais c’était surtout Alaric qui eut un impact significatif... Une fois la source de gaz à découvert, la “soldate” brisa le piège de sa lance surpuissante. Devant sa remarque très “reikoise”, le gobelin ne put qu’acquiescer.
Une fois le dernier piège découvert par Alaric, les trois compères tergiversèrent quelque peu quant à la méthode de désamorçage. Voyant l’hybride pas trop rassuré de se lancer seule dans l’aventure -et on pouvait aisément la comprendre- , le Ménestrel s’avança.
Bon et bien cette fois-ci j’ai bien peur qu’un peu de finesse soit nécessaire. Par chance, il se trouve que j’ai voyagé avec bon nombres de voleurs et m’étant parfois retrouvé dans des positions délicates, j’ai eu parfois besoin de me sortir moi-même du pétrin. Je vais donc vous extraire la gemme et dès que ce sera fait, ne tardez surtout pas pour la neutraliser...
Le mensonge était un peu gros mais dans l’action, difficile de faire beaucoup mieux. Stadzank sortit alors son kit de crochetage de serrure de sa besace et s’arma de deux crochets, se plaça devant la gemme et inspira profondément. Et commença à chanter :
… On va commencer
… Salut tout le monde, moi c’est Ricky
Approchez, approchez
Attention, écoutez-moi attentivement
Et vous vous amuserez en crochetant comme Ricky
1, 2, 3, 4
… Je mets le crochet devant
Je mets l’autre crochet derrière
Je le décale devant
Je fais de tous petits ronds
Je regarde bien ce que je fais
Je fais le tour du piège
Et je désamorce le tout !
Sur ce dernier vers, le Maître Barde posa délicatement la gemme par terre puis se recula à pas de chat sous les félicitations de la souris qui ne traîna pas pour pulvériser l’objet magique avec sa lance. Puis lorsque cette dernière félicita l’ensemble du groupe qui s’était fort bien débrouillé, il est vrai, le gobelin s’exprima ainsi :
Ah oui, tout cet héroïsme mériterait bien une nouvelle chansonnette ! Mais le temps de l’écrire, buvons un petit coup avant de nous remettre à chercher.
Tout en buvant l’eau de sa gourde, Stadzank écouta les suppositions de l’humain puis de l’hybride à la lance sans piper mot. Une fois qu’il avait bu tout son soul, il se remit à fouiner dans la pièce, histoire de voir s’il n'y avait pas un truc intéressant à trouver : peut-être que même en y comprenant rien, il pourrait apporter sa pierre à l’édifice qui sait ?
Stadzank grommela comme un petit garçon à qui on venait de mettre une tapette sur les doigts et qui se sentait injustement sanctionner. C’est vrai que sans l’intervention de Tulkas, la "voix de la sagesse", il aurait pu rester un long moment à trancher cette fripouille de Carl. D’ailleurs il lui remettrait bien un petit coup de poignard, juste pour se détendre, là...
Bon, le gobelin était encore perdu dans ses pensées qu’une salve de flèches en phantacier –tant qu’à faire- venaient de se planter juste à côté de lui. En suivant la trajectoire, l’assassin remonta jusqu’à la paume de l’Ambassadeur Reikois, d’où les flèches avaient l’air de provenir, bizarre cette histoire. Une main qui ferait apparaître des flèches, impossible : ça devait forcément être un coup du Dragon qui voulait voir le groupe s’entredéchirer... Néanmoins il garderait à l’œil ce diplomate, des fois qu’il veuille véritablement sa peau.
Alors que le barde tâtait le mur à la recherche d’où avait été véritablement tiré les traits qui avaient failli l’embrocher quelques minutes plus tôt, le Luteni l’affecta au groupe d’Alaric, un soldat reikois, et de Rachelle, une hybride souris, peut-être une mercenaire ? En fait il ne savait pas trop pourquoi ils étaient là mais apparemment, tous les deux s’en étaient tirés plutôt bien avec l’illusion... Décidément ses démons intérieurs devaient être inversement proportionnels à sa taille. Mais ces derniers firent le premier pas et se présentèrent tous les deux comme des soldats –mon œil- et quand les deux paires d’yeux furent braquées sur lui, il se présenta à son tour : théâtralement, c’était l’évidence. Dans une grossière révérence, l’Epée-Lige s’exprima ainsi :
Ricky la belle Zik’,
Et d’un coup de bassin il fit virevolter son luth pour le faire basculer entre ses mains (il était dans son dos) et brassa les cordes. Beaucoup de bruit afin de distraire ses acolytes et éviter de parler de ce que le dragon lui avait fait endurer.
Maître barde, acteur et poète, pour vous servir !
Alors il stoppa sa musique et progressa avec son groupe, observant lui aussi les fresques après avoir passé la porte de la Lune. C’était sympa les images mais pour un gobelin qui avait quitté l’école un peu trop tôt, ça ne lui évoquait pas grand-chose, si ce n’est les contes que lui lisaient sa maman avant de s’endormir le soir, enfin à l’époque où il avait encore ses parents : des histoires de héros qui bottaient le cul des Titans et de leur progéniture angélique. De bons souvenirs certes, mais carrément flou, il serait incapable maintenant de dire quels personnages avaient fait quoi dans l'histoire : une chose était sûre pour notre ménestrel, les Titans s’étaient fait malmené par leurs créations, cheh.
Les deux autres bavaient devant les fresques mais ce n’était pas elles qui lui donneraient l’inspiration pour une super nouvelle chanson, il le savait. Lui ce qu’il aimait, c’était l’instant présent. Bref, il ne participa pas trop à la conversation concernant les hypothèses, se contentant de hocher la tête, en se disant surement que ce qu’ils évoquaient avait du sens.
Une fois les discussions terminées, le gobelin fut pressé d’en découdre avec cette nouvelle salle dont ils avaient désormais la responsabilité. Une réserve, peut-être qu’il y avait des trucs à manger là-dedans...
Click.
Oh oh... A peine il fût entré qu’un mécanisme venait de se déclencher. Et quelle vision d’horreur : une lame rotative fonçait droit sur lui, le menaçant de le découper en deux ! Il n'était pas déjà assez petit du haut de ses 88 cm ??? Ni une ni deux, l’assassin fit appel à sa magie pour effectuer une cabriole avant pour éviter le premier passage du piège. Puis un saut arrière juste avant le deuxième et dernier passage. Pfffiou, c’était encore passé juste.
Lorsque Rachelle vint vers lui pour le féliciter sur ses compétences, Stadzank afficha un grand sourire puis déchanta lorsque le regard de l’hybride se posa sur ses doigts. Gêné, il mit les mains dans le dos et rassura la souris.
Oui tout va bien. Effectivement, avançons plus prudemment, cette salle n’a surement pas fini de nous surprendre.
Bien en arrière, le gobelin laissa faire les deux autres membres du groupe pour continuer l’exploration, au moins le temps de reprendre ses esprits. Et puis ça lui permettait d’observer les compétences de chacun et de les comparer à leurs présentations : idéal pour savoir à qui on a à faire. Malheureusement, une fois les pièges trouvés, il fallut aider Rachelle à pousser l’armoire : le petit être vert s’y colla mais c’était surtout Alaric qui eut un impact significatif... Une fois la source de gaz à découvert, la “soldate” brisa le piège de sa lance surpuissante. Devant sa remarque très “reikoise”, le gobelin ne put qu’acquiescer.
Une fois le dernier piège découvert par Alaric, les trois compères tergiversèrent quelque peu quant à la méthode de désamorçage. Voyant l’hybride pas trop rassuré de se lancer seule dans l’aventure -et on pouvait aisément la comprendre- , le Ménestrel s’avança.
Bon et bien cette fois-ci j’ai bien peur qu’un peu de finesse soit nécessaire. Par chance, il se trouve que j’ai voyagé avec bon nombres de voleurs et m’étant parfois retrouvé dans des positions délicates, j’ai eu parfois besoin de me sortir moi-même du pétrin. Je vais donc vous extraire la gemme et dès que ce sera fait, ne tardez surtout pas pour la neutraliser...
Le mensonge était un peu gros mais dans l’action, difficile de faire beaucoup mieux. Stadzank sortit alors son kit de crochetage de serrure de sa besace et s’arma de deux crochets, se plaça devant la gemme et inspira profondément. Et commença à chanter :
- Air de la chanson:
… On va commencer
… Salut tout le monde, moi c’est Ricky
Approchez, approchez
Attention, écoutez-moi attentivement
Et vous vous amuserez en crochetant comme Ricky
1, 2, 3, 4
… Je mets le crochet devant
Je mets l’autre crochet derrière
Je le décale devant
Je fais de tous petits ronds
Je regarde bien ce que je fais
Je fais le tour du piège
Et je désamorce le tout !
Sur ce dernier vers, le Maître Barde posa délicatement la gemme par terre puis se recula à pas de chat sous les félicitations de la souris qui ne traîna pas pour pulvériser l’objet magique avec sa lance. Puis lorsque cette dernière félicita l’ensemble du groupe qui s’était fort bien débrouillé, il est vrai, le gobelin s’exprima ainsi :
Ah oui, tout cet héroïsme mériterait bien une nouvelle chansonnette ! Mais le temps de l’écrire, buvons un petit coup avant de nous remettre à chercher.
Tout en buvant l’eau de sa gourde, Stadzank écouta les suppositions de l’humain puis de l’hybride à la lance sans piper mot. Une fois qu’il avait bu tout son soul, il se remit à fouiner dans la pièce, histoire de voir s’il n'y avait pas un truc intéressant à trouver : peut-être que même en y comprenant rien, il pourrait apporter sa pierre à l’édifice qui sait ?
- Résumé:
- Stad' a eu chaud aux fesses avec les flèches et se pose des questions concernant Mirage mais finit par se dire que le Dragon cherche à les monter les uns contre les autres donc il lâche l'affaire. Le gobelin fait connaissance avec les membres de son groupe et grâce à leurs supers compétences, ils maîtrisent tous les pièges et prennent même le temps d'explorer un peu mieux la pièce.
Action 1 : je déclenche le piège facile sans me faire trucider o/
Stadzank / Vandaos — 29/11/2024 09:13
Jet de réaction pour Piège Facile (25 ou plus) dans la réserve "Groupe Lune"
Malus : -15 déclenchement du piège et -5 malédiction du dragon
Bonus : +30 pour 2 P2 Agilité & Précision
— 29/11/2024 09:13
Stadzank / Vandaos Request: [1d100] Roll: [42] Result: 42
Action 2 : J'aide Rachelle à désamorcer le piège Difficile (avec Agilité P2 et Agilité P3, voir son post) et on réussit o/
Action 3 : Exploration de la salle et ça réussit encore o/
Dé d'exploration "Groupe Lune - Réserve"
Malus : -5 (Stad : Dragon pas content)
— Aujourd’hui à 11:28 (donc 02/12)
Stadzank / Vandaos Request: [1d100] Roll: [86] Result: 86
Sorts utilisés à ce tour : 3 Agi P2 et 1 Agi P3
P2 : 3/14 P3 : 1/7
Sentinelle Nocturne
Shawn Fraldarius
Messages : 289
crédits : 398
crédits : 398
Info personnage
Race: Humain x Ange
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal Bon
Rang: B
Le Temple du Dragon
L’échec… c’était ce que venait de subir le Demi-Ange à la crinière d’or, qui n’avait pas été capable d’accomplir la volonté du Dragon, guidé par la lame de son arme… une arme dont il ne se souvint que dans ses rêves, ses souvenirs les plus lointains et, qu’il connaissait comme étant la propriété de la chose ayant attaqué ses proches il y a de cela peu de temps : Le Chevalier Macabre. Mais alors, qu’est-ce que cela voulait dire ? Quel était son lien avec cette entité qu’il savait démoniaque ? Eh bien, Shawn n’en savait rien et, peut-être était-ce mieux ainsi. Non, le Seigneur Mineur de Voilecieux n’avait, aujourd’hui, pas la moindre idée de qui il était réellement.
Une bête, un monstre, ne cherchant qu’à s’emparer de la vie de ceux qui ont osé lui causer du tort à lui ou, à sa famille, à ses amis. Il n’est rien d’autre que l’incarnation de la vengeance et de l’obsession pour la protection qui va avec. Était-il seulement digne de porter Areadbhar ? Était-il seulement digne d’avoir sa sœur, Qwellaana, près de lui ? D’avoir ses enfants, Laana et Kieran, sous son toit ? De ne serait-ce que ressentir le moindre sentiment pour Thyra ?
Non, il ne l’était pas. Au fond de lui, il n’était qu’une coquille vide, habitée et manipulée par un être aux ambitions bien plus grandes que lui. Et, peut-être que la vision projetée par le dragon lui permettrait de s’en rendre compte et de combattre le mal qui le ronge depuis plus de 25 longues années ? Peut-être était-ce là le premier pas vers la guérison de cette maladie invisible ? On ne pouvait que l’espérer.
« Tu ne sauras plus l’utiliser jusqu’à l’épreuve finale… »
Que voulait-il dire par là ?
« Voyons si tu sais te débrouiller sans l’influence de la créature démoniaque. »
Ça n’avait aucun sens. À moins que la créature mythique, ayant lu en lui comme dans un livre ouvert, sache plus de choses que lui-même à son sujet ? Ce ne serait pas étonnant. Il s’agissait d’un dragon, après tout.
Il fut coupé dans ses pensées par la voix délicate de sa sœur. Sans son cache-œil, le Demi-Ange releva la tête, la bouche légèrement ouverte, laissant un faible son s’en échapper. Il ne savait quoi lui dire, c’était à peine s’il osait croiser son regard après ce qu’il venait de vivre. De nouveau, il l’avait abandonné, pour assouvir sa soif de vengeance.
« Qwellaana, je… »
Mais tous deux furent coupés par le bruit sourd de la grande porte s’ouvrant. Shawn se releva, péniblement, et marcha auprès de sa sœur, gardant le sol du regard, pour parfois relever les yeux vers la nouvelle salle qu’ils devaient visiter.
« Ne t’inquiète pas pour moi… Pour tout te dire, j’ignore comment est-ce que c’est… »
Il déposa l’une de ses mains gantées sur son œil, le montrant par la même occasion.
« J’ai cette chose depuis la tragédie du Brumembrun… je te croyais m… Enfin, mon œil est comme cela depuis ce jour et, j’ignore encore pourquoi, malheureusement. »
Il ne savait pas… non, il n’avait pas envie d’aller plus loin dans ses paroles. Il n’était pas sûr que sa sœur sache ce qu’il s’était passé ce jour-là, sur le navire des vampires. Mais, une chose était sûre : Ce n’était ni le lieu, ni le moment pour en parler. Les protagonistes devaient dès à présent former des groupes pour explorer les différentes salles qui s’offraient à eux. Un soulagement envahit l’être aux ailes sombres lorsqu’il sut qu’il allait être dans le même groupe que sa sœur, mais aussi qu’Usalka, cette jeune dame dont il ne savait encore que très peu de choses, mais qu’il avait eu la chance de rencontrer plus tôt. Peut-être était-ce le destin que de les rassembler ici ?
Il y avait aussi cet hybride discret, auquel Shawn accorda un bien large sourire, empli de bienveillance comme à son habitude, même si l’interprétation pouvait être bien difficile maintenant que son œil maudit était dévoilé.
Une fois entré dans la salle des offrandes, Qwellaana fit apparaître un serpent de lumière afin d’éclairer les alentours. De ses prunelles bicolores, le Demi-Ange observa chacun des détails se présentant à lui. Nul doute que la salle était bourrée de pièges, c’était une évidence. En même temps, si plusieurs équipes étaient déjà entrées dans le temple sans en ressortir, c’était bien qu’il y avait une raison. Peut-être n’avaient-elles pas réussi à passer l’épreuve du dragon ou, peut-être avaient-elles péri à cause des nombreux pièges présents.
Shawn s’avança dans la pièce et tomba nez à nez avec un étrange calice. Quelque chose d’étrange émanait de cet objet, comme un son strident difficilement identifiable. Le Demi-Ange usa donc de son ouïe surdéveloppée pour essayer de déchiffrer cette étrange fréquence sonore qui n’avait ni queue ni tête. C’était comme si un crépitement divin s’en échappait. Par précaution, le Seigneur Mineur de Voilecieux ne s’en approcha pas immédiatement, il l’observa simplement, cherchant un moyen de stopper cette chose.
Il trouva rapidement la solution, tendant son bras en direction du calice et faisant tourner ses doigts pour en faire sortir des filons de magie aquatique, mélangeant le noir de son encrier et le rouge du sang du Chevalier Macabre. Il ne savait pas qu’il était capable de faire cela, mais, soit. Il dirigea toute cette magie au cœur du calice, concentrant encore son ouïe pour écouter ses réactions et, sans grande surprise, les crépitements semblant divins se stoppèrent sous l’arrivée de l’eau. Une bonne chose qui le fit légèrement sourire.
Son attention fut ensuite attirée par la voix de Qwellaana, qui semblait avoir besoin d’aide pour désamorcer sa trouvaille.
« Ne bouge pas Qwell, j’arrive. »
Shawn se rua vers sa sœur et observa attentivement le piège. De nouveau, il fit le même mouvement qu’avec son propre piège et laissa sa magie s’insuffler en lui pour le désactiver, afin que ni ses compagnons, ni sa sœur, n’ait quoi que ce soit à craindre de cette étrange statuette semblant renfermer une force étrange et indescriptible.
« Sois prudente. »
CENDRES
Une bête, un monstre, ne cherchant qu’à s’emparer de la vie de ceux qui ont osé lui causer du tort à lui ou, à sa famille, à ses amis. Il n’est rien d’autre que l’incarnation de la vengeance et de l’obsession pour la protection qui va avec. Était-il seulement digne de porter Areadbhar ? Était-il seulement digne d’avoir sa sœur, Qwellaana, près de lui ? D’avoir ses enfants, Laana et Kieran, sous son toit ? De ne serait-ce que ressentir le moindre sentiment pour Thyra ?
Non, il ne l’était pas. Au fond de lui, il n’était qu’une coquille vide, habitée et manipulée par un être aux ambitions bien plus grandes que lui. Et, peut-être que la vision projetée par le dragon lui permettrait de s’en rendre compte et de combattre le mal qui le ronge depuis plus de 25 longues années ? Peut-être était-ce là le premier pas vers la guérison de cette maladie invisible ? On ne pouvait que l’espérer.
« Tu ne sauras plus l’utiliser jusqu’à l’épreuve finale… »
Que voulait-il dire par là ?
« Voyons si tu sais te débrouiller sans l’influence de la créature démoniaque. »
Ça n’avait aucun sens. À moins que la créature mythique, ayant lu en lui comme dans un livre ouvert, sache plus de choses que lui-même à son sujet ? Ce ne serait pas étonnant. Il s’agissait d’un dragon, après tout.
Il fut coupé dans ses pensées par la voix délicate de sa sœur. Sans son cache-œil, le Demi-Ange releva la tête, la bouche légèrement ouverte, laissant un faible son s’en échapper. Il ne savait quoi lui dire, c’était à peine s’il osait croiser son regard après ce qu’il venait de vivre. De nouveau, il l’avait abandonné, pour assouvir sa soif de vengeance.
« Qwellaana, je… »
Mais tous deux furent coupés par le bruit sourd de la grande porte s’ouvrant. Shawn se releva, péniblement, et marcha auprès de sa sœur, gardant le sol du regard, pour parfois relever les yeux vers la nouvelle salle qu’ils devaient visiter.
« Ne t’inquiète pas pour moi… Pour tout te dire, j’ignore comment est-ce que c’est… »
Il déposa l’une de ses mains gantées sur son œil, le montrant par la même occasion.
« J’ai cette chose depuis la tragédie du Brumembrun… je te croyais m… Enfin, mon œil est comme cela depuis ce jour et, j’ignore encore pourquoi, malheureusement. »
Il ne savait pas… non, il n’avait pas envie d’aller plus loin dans ses paroles. Il n’était pas sûr que sa sœur sache ce qu’il s’était passé ce jour-là, sur le navire des vampires. Mais, une chose était sûre : Ce n’était ni le lieu, ni le moment pour en parler. Les protagonistes devaient dès à présent former des groupes pour explorer les différentes salles qui s’offraient à eux. Un soulagement envahit l’être aux ailes sombres lorsqu’il sut qu’il allait être dans le même groupe que sa sœur, mais aussi qu’Usalka, cette jeune dame dont il ne savait encore que très peu de choses, mais qu’il avait eu la chance de rencontrer plus tôt. Peut-être était-ce le destin que de les rassembler ici ?
Il y avait aussi cet hybride discret, auquel Shawn accorda un bien large sourire, empli de bienveillance comme à son habitude, même si l’interprétation pouvait être bien difficile maintenant que son œil maudit était dévoilé.
Une fois entré dans la salle des offrandes, Qwellaana fit apparaître un serpent de lumière afin d’éclairer les alentours. De ses prunelles bicolores, le Demi-Ange observa chacun des détails se présentant à lui. Nul doute que la salle était bourrée de pièges, c’était une évidence. En même temps, si plusieurs équipes étaient déjà entrées dans le temple sans en ressortir, c’était bien qu’il y avait une raison. Peut-être n’avaient-elles pas réussi à passer l’épreuve du dragon ou, peut-être avaient-elles péri à cause des nombreux pièges présents.
Shawn s’avança dans la pièce et tomba nez à nez avec un étrange calice. Quelque chose d’étrange émanait de cet objet, comme un son strident difficilement identifiable. Le Demi-Ange usa donc de son ouïe surdéveloppée pour essayer de déchiffrer cette étrange fréquence sonore qui n’avait ni queue ni tête. C’était comme si un crépitement divin s’en échappait. Par précaution, le Seigneur Mineur de Voilecieux ne s’en approcha pas immédiatement, il l’observa simplement, cherchant un moyen de stopper cette chose.
Il trouva rapidement la solution, tendant son bras en direction du calice et faisant tourner ses doigts pour en faire sortir des filons de magie aquatique, mélangeant le noir de son encrier et le rouge du sang du Chevalier Macabre. Il ne savait pas qu’il était capable de faire cela, mais, soit. Il dirigea toute cette magie au cœur du calice, concentrant encore son ouïe pour écouter ses réactions et, sans grande surprise, les crépitements semblant divins se stoppèrent sous l’arrivée de l’eau. Une bonne chose qui le fit légèrement sourire.
Son attention fut ensuite attirée par la voix de Qwellaana, qui semblait avoir besoin d’aide pour désamorcer sa trouvaille.
« Ne bouge pas Qwell, j’arrive. »
Shawn se rua vers sa sœur et observa attentivement le piège. De nouveau, il fit le même mouvement qu’avec son propre piège et laissa sa magie s’insuffler en lui pour le désactiver, afin que ni ses compagnons, ni sa sœur, n’ait quoi que ce soit à craindre de cette étrange statuette semblant renfermer une force étrange et indescriptible.
« Sois prudente. »
- Résumé et Pouvoirs:
- Résumé :
- Shawn est dépressif.
- Shawn parle à Qwell.
- Shawn regarde le serpent de lumière de Qwell.
- Shawn, ce BG en puissance, détecte le piège difficile.
- Shawn, ce giga chad, désamorce le piège difficile.
- Shawn, ce héros, désamorce le piège de Qwell.
Pouvoirs :
Utilisation de pouvoir sur ce tour : Vol / Invocation d'objet / Super vitesse.
P1 : 12 je crois/infini
P2 : 0/10
P3 : 0/5
P4: aucun
Actions :
1) Détection de piège 75+
2) Désamorçage de piège 75+
3) Désamorçage de piège 50+
Dés :
1)Groupe Soleil: Salle des offrandes
Piège difficile: 75 de base
Malus: -5 Malédiction du dragon,
2x P1 pour détection : +10
Total Bonus:+5
Donc il faut faire 70 ou plus.
J'ai fait 87
2)Groupe Soleil: Salle des offrandes
Piège difficile: 75 de base
Malus: -5 Malédiction du dragon,
3x P1 pour Désamorçage : +15
Total Bonus:+10
Donc il faut faire 70 ou plus.
J'ai fait 94
3)Groupe Soleil: Salle des offrandes
Piège difficile: 50 de base
Malus: -5 Malédiction du dragon,
3x P1 pour désamorçage : +15
Total Bonus:+10
Donc il faut faire 40 ou plus.
Comme je suis trop fort, j'ai fait 87
CENDRES
Shawn parle en 6699ff
Le Chevalier Macabre parle en 990000
Le Chevalier Macabre parle en 990000
Affilié au Reike
Kassandra
Messages : 167
crédits : 1713
crédits : 1713
Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
Appuyée contre mur en train de vomir, les paroles du dragon résonnaient encore dans mon crâne, s’atténuant inéluctablement à mesure que je recouvrais mes esprits. En fin de compte, ses derniers mots ne pesaient pas plus lourd qu’un soupir. Secouée par des relents d’humeurs, c’est à peine si je percevais les changements sur mon tatouage. Sur le coup, j’eus sans doute pu me dire que c’est l’une de mes cicatrices qui me faisait souffrir. Malgré tout, je me rétablissais relativement bien, physiquement. Toutefois, le contrecoup émotionnel de l’illusion était persistant et il en fallait peu pour que je n’explose à nouveau.
Dans ma détresse, je sentais une sensation réconfortante, la chaleur de mains rugueuses que je crus reconnaître. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas connu les bienfaits d’une magie curative… Je regardais par-dessus mon épaule et je crus reconnaître le faciès concentré et sérieux à travers la lumière qui irradiait de ses mains.
“ A… Alaric ? Qu’est-ce que… Qu’est-ce que tu fais ici, espèce de vieux bou… ”
Un nouveau soubresaut de mon estomac interrompt les retrouvailles. Toutefois je me sentais mieux, comme soulagée. J’avais l’impression qu’une part du poids qui pesait sur ma psychée s’était envolée. Ou du moins, elle aura été allégée par quelques incantations dont seuls les FMR avaient le secret. Je me redressais enfin, bien décidée à le remercier de nouveau pour son aide. Je constatais hélas que l’homme était déjà reparti. Il était à présent en grande discussion avec Tulkas et les autres rats de bibliothèque à discuter du pourquoi et du comment de l’épreuve que nous venions tous, semble-t-il, de traverser.
J’aurais voulu, moi aussi, lui parler. Échanger sur ce que j’avais vu, cette lumière, Sa présence. Je voulais l’interroger sur le lien qui semblait nous unir à travers Son autorité et Son amour, lui faire comprendre que tout n’était pas encore perdu. Cependant, je savais aussi dire que ce n’était pas le bon moment. Trop de monde se pressait autour du Luteni et des oreilles indiscrètes auraient pu capter et rapporter notre échange à qui de droit. Je ne tenais pas à ce que nos deux têtes ne tombent pour trahison.
De toute façon, nous repartions déjà. Trop de temps avait été perdu et, à présent que tout le monde était sorti de sa transe, nous devions avancer. Le dragon avait évidemment disparu et son imposante silhouette ne nous bloquait plus le passage, nous permettant enfin de franchir la porte de la Lune.
Une nouvelle salle se découvrit à nous, au moins aussi grande que la précédente. Ici aussi, les murs étaient recouverts de fresques, particulièrement celle du fond qui s’étendait sur toute la surface, jusqu’au plafond. Comme à mon habitude, je n’y prêtais pas particulièrement attention. En revanche, je ne manquais pas de remarquer les trois portes se trouvant au fond de l’antichambre principale. Évidemment, le choix du chef d’expédition fut de partager notre groupe en trois équipes d’exploration. C’était le choix le plus judicieux, qui nous permettrait d’économiser beaucoup de temps. Le “hasard” fit que je me retrouvais avec Tulkas. Accompagnés de Noctalys, l’hybride chouette, nous devions nous charger d’explorer ce qui semblait être une chapelle. Evidemment, cela semblait aussi être l’occasion rêvée de mettre les choses au clair avec le porte-bannière…
Une fois prêts, nous entrions tous trois dans la pièce, laissant les lourds battants de bois se refermer derrière nous. Etrangement, il y faisait sombre mais pas complètement noir, grâce à la lumière qui s’infiltrait dans l’espace grâce à deux vitraux disposés de part et d’autre de l’autel. Malgré tout, la lueur des torches était la bienvenue. Ladite chapelle était d’apparence relativement simple et modeste. Quelques bancs, meubles et bougies décorent maladroitement l’endroit.
“ Accueillant… ” Me permis-je de plaisanter à haute voix.
Puisqu’il faut bien faire quelque chose, c’est Noctalys qui s’avança en tête, certain de la fiabilité des sens aiguisés et de la nyctalopie conférés par sa race. En vérité, je fus bien heureuse que quelqu'un d’autre se dévoue à faire le premier pas. Étant donné l’épreuve que nous venions de passer, il y avait fort à parier que chaque salle aurait son lot de mésaventures à proposer aux imprudents qui auraient l’audace ou la stupidité d’entrer en ces lieux. Et en parlant de stupidité…
Après une première analyse, l’homme-hiboux nous confia, confiant, qu’il ne percevait rien de particulièrement dangereux. Peut-être s’était-il senti vexé, par notre regard dubitatif ? Peut-être n’avait-il pas senti l’air frais et glaçant qui émanait de la pièce ? Peut-être aurions nous dû le retenir, lorsqu’il s’avança jusqu’au centre de la pièce…
Un battement de cils.
C’est tout le temps qu’il fallut pour que notre compagnon ne soit remplacé par une statue de glace. Un rayonnement bleuté, un froid intense. De la créature à sang chaud, il ne restait plus qu’un visage froid. Immobile, imperturbable, mort.
La scène avait été si rapide, si brève, que je restais moi aussi figée durant de longues secondes en attendant de comprendre ce qu’il venait de se passer. J’avais tout juste eu le temps de lever une main pour me protéger le visage et à présent, je comprenais toute l’impitoyabilité de ce temple. L’épreuve précédente n’avait été qu’une mise en bouche.
“ Pauvre salopard… ”
Je mentirais en disant que je me sentais particulièrement atteinte par la disparition de l’hybride. Je ne le connaissais ni d’Adam ni d’Eve et nous n’avions jamais échangé le moindre mot. Toutefois, je n’étais pas encore assez insensible pour ne pas montrer un peu de compassion devant la mort d’un homme.
Malgré tout, il était encore trop tôt pour faire demi-tour. Nous devions finir ce pourquoi nous étions venus. C’est Tulkas, cette fois-ci, qui se chargea d’inspecter les lieux. Avec beaucoup plus d’efficacité puisqu’il fut capable de détecter deux pièges supplémentaires. L’un se trouvant, selon ses dires, dans la statue en prière devant le symbole sélénique et le second au niveau d’une étagère. La rune de glace, elle, semblait définitivement désactivée.
Prudemment, nous progressions dans la salle, jusqu’au premier artifice, à la recherche d’un moyen de le désactiver. À première vue, cela ressemblait à une statue tout ce qu’il y a de plus classique. Pourtant, l’ancien gladiateur semblait persuadé qu’une magie était à l'œuvre. Une histoire d’animus ancien qu’il faudrait faire résonner avec dieu sait quoi et puis…
“ ET PUIS MERDE ! ”
Je m’avançais vers l'effigie de granit, qui ouvrit soudainement des yeux rougeoyant d’une magie hostile. Je levais mon bras, ma lance transformée en une masse solide, avant de l’abattre sur cette face soudainement pleine de vie. L’acier grinça sous le coup et la pierre se fissura avant d’éclater en une dizaine de morceaux qui retombèrent lourdement sur le sol. La lueur, elle, s’était éteinte.
“ Voilà. ”
Je lançais un regard satisfait à Tulkas, emprunt de défi. J’étais remontée. Toute cette pression, cette frustration, demandait enfin à sortir. Ce temple et son dragon qui se foutait de notre gueule seraient de parfaits exutoires. Je lui demandais de m’indiquer le second piège et je m’y rendais d’un pas décidé. Je fixais un moment l’étagère, dont les marques au sol laissaient présager la présence d’un soupirail. Je la poussais d’une main, doucement d’abord, afin d’inspecter ce qui se trouvait derrière. Constatant qu’il ne se produisait ni explosion, ni magie de glace mortelle, j’achevais d’ouvrir le meuble en lui assénant un violent coup de pied, ce qui eu le mérite de l’arracher de ses gonds, révélant le mécanisme infernal qu’il cachait.
Je roulais des yeux. Cet édifice tout entier n’avait-il été conçu que par des lâches et des fourbes ?! J’empoignais ma lance à deux mains avant de la planter, pointe la première, au cœur de l’assemblage de rouages et de leviers. Là, son métal se diffusa avant de se figer à nouveau, interdisant au mécanisme de faire ce pour quoi il avait été créé. Au bout de la petite pièce, autrefois cachée, un pendentif luis puissamment dans la pénombre. À présent que le danger semble écarté, je m’y rend avec ce même air décidé et j’arrache le trophée de son présentoir. Un cliquetis se fait entendre mais rien ne se passe. Je ressors de là comme si rien ne s’était jamais passé. C’est seulement lorsque je récupérais mon arme que le plafond se mit à trembler avant de condamner lentement la galerie, désormais déserte.
Un long et puissant souffle s’échappa de mes narines.
Cela m’avait fait du bien, mais c’était loin d’être suffisant. Je ressentais encore le besoin de me défouler, de passer mes nerfs sur quelque chose. Mes prunelles parcoururent encore la salle à la recherche d’un souffre douleur et leur flamboyance s’arrêta inévitablement sur l’homme qui m’accompagnait.
“ Toi. Faut qu'on parle. ”
C’est vrai. Je n’avais pas oublié que nous nous devions tous deux des explications. L’autre rapace était mort, nous étions seuls. Il n’y aurait sans doute pas de meilleure occasion, sinon jamais, vu ce qui se tramait entre ces murs. Je m’étais rapprochée de lui, sans doute presque trop, et entre-temps mon regard s’était adoucit, mon humeur apaisée. Je n’oubliais pas cette tempête qui bouillonnait en moi, mais l’heure n’était pas à la guerre.
“ Tu l’as rencontrée n’est-ce pas ? ”
Je n’avais pas besoin d’en dire plus, car nous savions tous les deux de qui je voulais parler. J’en étais certaine à présent, que je l’avais contre moi. Je sentais Sa marque à travers la peau calleuse de ma paume, posée contre l’armure du Luteni. Le lien était subtile, caché, comme s' il cherchait à se dérober. Cette chaleur. Cet amour…
“ Ma Mère. ”
Si j’étais persuadée qu’ils s’étaient déjà rencontrés, j’étais bien incapable de lire la nature de leur relation, qu’elle fut intime, hostile ou bien même les deux à la fois. Je me souvenais de son intervention, lors de l’épreuve du dragon, mais les mots qu’il avait employés à ce moment-là m'étaient et me resteraient imperceptibles. Je devais savoir. Qu’avait-il bien pu faire pour qu’Elle l’imprègne ainsi de son essence.
“ Dis le moi. Qui est-Elle pour toi ? Qu’es-tu pour Elle ? ”
Mon poing s’était enroulé autour d’un élément de sa tunique et blanchissait sous la force que j’y exerçais.
“ J’aviserai ensuite ce que je ferai de toi. ”
Dans ma détresse, je sentais une sensation réconfortante, la chaleur de mains rugueuses que je crus reconnaître. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas connu les bienfaits d’une magie curative… Je regardais par-dessus mon épaule et je crus reconnaître le faciès concentré et sérieux à travers la lumière qui irradiait de ses mains.
“ A… Alaric ? Qu’est-ce que… Qu’est-ce que tu fais ici, espèce de vieux bou… ”
Un nouveau soubresaut de mon estomac interrompt les retrouvailles. Toutefois je me sentais mieux, comme soulagée. J’avais l’impression qu’une part du poids qui pesait sur ma psychée s’était envolée. Ou du moins, elle aura été allégée par quelques incantations dont seuls les FMR avaient le secret. Je me redressais enfin, bien décidée à le remercier de nouveau pour son aide. Je constatais hélas que l’homme était déjà reparti. Il était à présent en grande discussion avec Tulkas et les autres rats de bibliothèque à discuter du pourquoi et du comment de l’épreuve que nous venions tous, semble-t-il, de traverser.
J’aurais voulu, moi aussi, lui parler. Échanger sur ce que j’avais vu, cette lumière, Sa présence. Je voulais l’interroger sur le lien qui semblait nous unir à travers Son autorité et Son amour, lui faire comprendre que tout n’était pas encore perdu. Cependant, je savais aussi dire que ce n’était pas le bon moment. Trop de monde se pressait autour du Luteni et des oreilles indiscrètes auraient pu capter et rapporter notre échange à qui de droit. Je ne tenais pas à ce que nos deux têtes ne tombent pour trahison.
De toute façon, nous repartions déjà. Trop de temps avait été perdu et, à présent que tout le monde était sorti de sa transe, nous devions avancer. Le dragon avait évidemment disparu et son imposante silhouette ne nous bloquait plus le passage, nous permettant enfin de franchir la porte de la Lune.
Une nouvelle salle se découvrit à nous, au moins aussi grande que la précédente. Ici aussi, les murs étaient recouverts de fresques, particulièrement celle du fond qui s’étendait sur toute la surface, jusqu’au plafond. Comme à mon habitude, je n’y prêtais pas particulièrement attention. En revanche, je ne manquais pas de remarquer les trois portes se trouvant au fond de l’antichambre principale. Évidemment, le choix du chef d’expédition fut de partager notre groupe en trois équipes d’exploration. C’était le choix le plus judicieux, qui nous permettrait d’économiser beaucoup de temps. Le “hasard” fit que je me retrouvais avec Tulkas. Accompagnés de Noctalys, l’hybride chouette, nous devions nous charger d’explorer ce qui semblait être une chapelle. Evidemment, cela semblait aussi être l’occasion rêvée de mettre les choses au clair avec le porte-bannière…
Une fois prêts, nous entrions tous trois dans la pièce, laissant les lourds battants de bois se refermer derrière nous. Etrangement, il y faisait sombre mais pas complètement noir, grâce à la lumière qui s’infiltrait dans l’espace grâce à deux vitraux disposés de part et d’autre de l’autel. Malgré tout, la lueur des torches était la bienvenue. Ladite chapelle était d’apparence relativement simple et modeste. Quelques bancs, meubles et bougies décorent maladroitement l’endroit.
“ Accueillant… ” Me permis-je de plaisanter à haute voix.
Puisqu’il faut bien faire quelque chose, c’est Noctalys qui s’avança en tête, certain de la fiabilité des sens aiguisés et de la nyctalopie conférés par sa race. En vérité, je fus bien heureuse que quelqu'un d’autre se dévoue à faire le premier pas. Étant donné l’épreuve que nous venions de passer, il y avait fort à parier que chaque salle aurait son lot de mésaventures à proposer aux imprudents qui auraient l’audace ou la stupidité d’entrer en ces lieux. Et en parlant de stupidité…
Après une première analyse, l’homme-hiboux nous confia, confiant, qu’il ne percevait rien de particulièrement dangereux. Peut-être s’était-il senti vexé, par notre regard dubitatif ? Peut-être n’avait-il pas senti l’air frais et glaçant qui émanait de la pièce ? Peut-être aurions nous dû le retenir, lorsqu’il s’avança jusqu’au centre de la pièce…
Un battement de cils.
C’est tout le temps qu’il fallut pour que notre compagnon ne soit remplacé par une statue de glace. Un rayonnement bleuté, un froid intense. De la créature à sang chaud, il ne restait plus qu’un visage froid. Immobile, imperturbable, mort.
La scène avait été si rapide, si brève, que je restais moi aussi figée durant de longues secondes en attendant de comprendre ce qu’il venait de se passer. J’avais tout juste eu le temps de lever une main pour me protéger le visage et à présent, je comprenais toute l’impitoyabilité de ce temple. L’épreuve précédente n’avait été qu’une mise en bouche.
“ Pauvre salopard… ”
Je mentirais en disant que je me sentais particulièrement atteinte par la disparition de l’hybride. Je ne le connaissais ni d’Adam ni d’Eve et nous n’avions jamais échangé le moindre mot. Toutefois, je n’étais pas encore assez insensible pour ne pas montrer un peu de compassion devant la mort d’un homme.
Malgré tout, il était encore trop tôt pour faire demi-tour. Nous devions finir ce pourquoi nous étions venus. C’est Tulkas, cette fois-ci, qui se chargea d’inspecter les lieux. Avec beaucoup plus d’efficacité puisqu’il fut capable de détecter deux pièges supplémentaires. L’un se trouvant, selon ses dires, dans la statue en prière devant le symbole sélénique et le second au niveau d’une étagère. La rune de glace, elle, semblait définitivement désactivée.
Prudemment, nous progressions dans la salle, jusqu’au premier artifice, à la recherche d’un moyen de le désactiver. À première vue, cela ressemblait à une statue tout ce qu’il y a de plus classique. Pourtant, l’ancien gladiateur semblait persuadé qu’une magie était à l'œuvre. Une histoire d’animus ancien qu’il faudrait faire résonner avec dieu sait quoi et puis…
“ ET PUIS MERDE ! ”
Je m’avançais vers l'effigie de granit, qui ouvrit soudainement des yeux rougeoyant d’une magie hostile. Je levais mon bras, ma lance transformée en une masse solide, avant de l’abattre sur cette face soudainement pleine de vie. L’acier grinça sous le coup et la pierre se fissura avant d’éclater en une dizaine de morceaux qui retombèrent lourdement sur le sol. La lueur, elle, s’était éteinte.
“ Voilà. ”
Je lançais un regard satisfait à Tulkas, emprunt de défi. J’étais remontée. Toute cette pression, cette frustration, demandait enfin à sortir. Ce temple et son dragon qui se foutait de notre gueule seraient de parfaits exutoires. Je lui demandais de m’indiquer le second piège et je m’y rendais d’un pas décidé. Je fixais un moment l’étagère, dont les marques au sol laissaient présager la présence d’un soupirail. Je la poussais d’une main, doucement d’abord, afin d’inspecter ce qui se trouvait derrière. Constatant qu’il ne se produisait ni explosion, ni magie de glace mortelle, j’achevais d’ouvrir le meuble en lui assénant un violent coup de pied, ce qui eu le mérite de l’arracher de ses gonds, révélant le mécanisme infernal qu’il cachait.
Je roulais des yeux. Cet édifice tout entier n’avait-il été conçu que par des lâches et des fourbes ?! J’empoignais ma lance à deux mains avant de la planter, pointe la première, au cœur de l’assemblage de rouages et de leviers. Là, son métal se diffusa avant de se figer à nouveau, interdisant au mécanisme de faire ce pour quoi il avait été créé. Au bout de la petite pièce, autrefois cachée, un pendentif luis puissamment dans la pénombre. À présent que le danger semble écarté, je m’y rend avec ce même air décidé et j’arrache le trophée de son présentoir. Un cliquetis se fait entendre mais rien ne se passe. Je ressors de là comme si rien ne s’était jamais passé. C’est seulement lorsque je récupérais mon arme que le plafond se mit à trembler avant de condamner lentement la galerie, désormais déserte.
Un long et puissant souffle s’échappa de mes narines.
Cela m’avait fait du bien, mais c’était loin d’être suffisant. Je ressentais encore le besoin de me défouler, de passer mes nerfs sur quelque chose. Mes prunelles parcoururent encore la salle à la recherche d’un souffre douleur et leur flamboyance s’arrêta inévitablement sur l’homme qui m’accompagnait.
“ Toi. Faut qu'on parle. ”
C’est vrai. Je n’avais pas oublié que nous nous devions tous deux des explications. L’autre rapace était mort, nous étions seuls. Il n’y aurait sans doute pas de meilleure occasion, sinon jamais, vu ce qui se tramait entre ces murs. Je m’étais rapprochée de lui, sans doute presque trop, et entre-temps mon regard s’était adoucit, mon humeur apaisée. Je n’oubliais pas cette tempête qui bouillonnait en moi, mais l’heure n’était pas à la guerre.
“ Tu l’as rencontrée n’est-ce pas ? ”
Je n’avais pas besoin d’en dire plus, car nous savions tous les deux de qui je voulais parler. J’en étais certaine à présent, que je l’avais contre moi. Je sentais Sa marque à travers la peau calleuse de ma paume, posée contre l’armure du Luteni. Le lien était subtile, caché, comme s' il cherchait à se dérober. Cette chaleur. Cet amour…
“ Ma Mère. ”
Si j’étais persuadée qu’ils s’étaient déjà rencontrés, j’étais bien incapable de lire la nature de leur relation, qu’elle fut intime, hostile ou bien même les deux à la fois. Je me souvenais de son intervention, lors de l’épreuve du dragon, mais les mots qu’il avait employés à ce moment-là m'étaient et me resteraient imperceptibles. Je devais savoir. Qu’avait-il bien pu faire pour qu’Elle l’imprègne ainsi de son essence.
“ Dis le moi. Qui est-Elle pour toi ? Qu’es-tu pour Elle ? ”
Mon poing s’était enroulé autour d’un élément de sa tunique et blanchissait sous la force que j’y exerçais.
“ J’aviserai ensuite ce que je ferai de toi. ”
- Résumé:
- Résumé :
- Kass se remet de son épreuve
- Elle reconnaît Alaric qui s'occupe d'elle mais manque l'occasion de le saluer
- Est mise dans le groupe de Tulkas et Noctalys
- Explore la Chapelle, constate de la mort de Noctalys
- Kass s'occupe de désactiver les deux pièges montrés par Tulkas, avec brio (enfin presque)
- Après avoir désactivé le second mécanisme, elle s'empare du médaillon
- Profite de l'occasion pour s'offrir un tête à tête avec Tulkas.
Pouvoirs :
Utilisation de pouvoir sur ce tour : Métal/Force surhumaine.
P1 : 4/infini (à revoir)
P2 : 2/10
P3 : 0/5
P4: aucun
Actions :
1) Exploration : 89 (-5 malus)
2) Désamorçage piège 25+ : 15+10-5 = 20 (fail) + Réaction 25+ : 85+15-5 = 95 (réussite)
3) Désamorçage de piège 50+ : 98+35-5 = (succès)
Citoyen du Reike
Tulkas
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal mauvais
Rang: B
- J’ai vu ce que vous avez traversés.
L’étoile s’était éteinte pour se fondre dans sa chair, se loger dans la gueule du dragon d’encre qui avait été tissé à même sa peau et cracher des flammes d’argents qui s’enroulaient autour de son bras. La sensation de brûlure des uns et des autres, comme celle d’avoir été marquée au fer rouge par le feu divin, avait été pour lui une douce caresse, son corps et son être s’étant habitué à manier ne serait-ce qu’une parcelle de son pouvoir qui désormais dormais dans la gueule du dragon qui marquait son allégeance.
- Du labyrinthe de ronces jusqu’aux combats contre les séides de la corruption. Qu’il commençait. Du doute jusqu’à la terreur, le dragon divin vous a confronté à vos craintes, à vos désirs inavoués, à vos peurs insoupçonnées et à vos ambitions déchaînées.
Mais pas lui, lui avait été épargné de toute épreuve. Peut-être avait-il réellement cette étincelle en lui qui avait rappelé au dragon celle de son sang, ou peut-être était-ce une épreuve bien plus cruelle que celle auxquelles il avait soumis les siens. Il inspira un instant, le moment n’était pas au doute.
- Vous avez tous su relever le défi, peut-être pas de façon à satisfaire le gardien, mais vous l’avez quand même fait. C’est votre détermination, votre impassibilité face au danger, la force de vos convictions et de votre volonté qui vous a permis de survivre jusqu’ici. Quoi qu’il arrive, soyez fidèles à vous-mêmes, à l’empire et à vos convictions les plus profondes. Car les dragons n’ont que faire des illusions.
Le luteni pivota vers le couloir qui les mènerait vers les prochaines épreuves qui les attendaient, l’air grave, sondant l’abysse qui s’étendait au-delà des frontières ténues de la lumière de sa torche. Il inspira un instant avant de fermer les yeux. Des images fusèrent dans sa tête, celles des flammes dansant devant son regard, illuminant à peine la gueule remplie d’épées du gardien du temple, dévoilant à peine ses griffes acérées et ses écailles faites de plaques d’acier. Puis des mots résonnèrent dans sa tête, qui le poussèrent à aller de l’avant. Après tout, il avait été jugé digne, il fallait maintenant prouver au dragon qu’il ne s’était pas trompé.
- Allons-y, nous avons encore bien des épreuves à surmonter.
La suite du chemin fut silencieuse, l’esprit du Luteni bien trop occuper à réfléchir aux choses qu’il avait vues dans les esprits de ses camarades aussi bien qu’au contenu de la vision révélée par Draven. De cet accord, non, de ce pacte sacré tissé entre les elfes et les ancêtres de la dynastie impériale. Le temple du dragon était ancien, c’était indéniable, mais la dynastie était-elle à ce point ancienne ? Si ancienne pour que même les elfes la considèrent comme sortie de l’antiquité ? Et puis, ces mots ; sortilège, préparés, briser… Alors que les pas du luteni résonnaient dans ces couloirs qui semblaient défier les lois de la physique, il se retourna un instant pour consulter le magister.
- Préviens l’Empereur. Que souffla le Luteni. Ce n’est pas un temple.
- Monseigneur ?
- C’est un reliquaire.
Car qu’est-ce qu’un temple ? C’est un lieu de culte, où se réunissent les fidèles pour observer les rites et les prières, peut-être qu’à une époque cet édifice qui défiait les lois de la nature avait été bâti comme un temple pour le culte des deux dragons primordiaux, mais le fait est qu’aujourd’hui il s’agissait du lieu de repos d’une chose puissante, si puissante que les Draknys eux-même avaient préféré l’enfouir dans les abysses de ce monde que de prendre le risque qu’elle ne tombe entre de mauvaises mains. Un artefact peut-être, un objet si puissant qu’il serait capable de tuer les titans, une arme peut-être ? Tulkas claqua de la langue, ce qui attira la curiosité du Magister. Une étrange sensation glissa le long de son crâne, comme si des doigts tentaient de percer son cuir chevelu et jusqu’à ses os pour en tirer de précieuses informations.
- Sortez de mon crâne, Magister. Qu’il gronda.
- Pardonnez-moi, monseigneur, mais les couleurs de votre âme sont… Étranges. Et c’est une seconde nature pour moi, j’oublie parfois que c’est difficile à supporter.
- Je réfléchissais, ce que contient ce temple est une épée, dont le tranchant pourrait bien briser les chaînes des mortels comme nous trancher la gorge. Reste à savoir si c’est métaphorique ou non.
Mais cela attendrait, car ils venaient de pénétrer dans l’antichambre de la seconde épreuve. Trois salles s’ouvraient à eux, trois salles ; une chapelle, une salle funéraire et une réserve sans prétention. Il s’arrêta un instant, réfléchissant au seuil de ces trois portes pour ensuite se tourner vers Alaric.
- Trois salles, pour neuf pèlerins. Soit, Alaric, Ambassadeur. Qu’il appela. Vous serez chacun à la tête de vos groupes respectifs. Qu’il dit en se tournant vers le huis de la chapelle. Je prends Kassandra et Noctalys sous ma tutelle, Mirage, j’imagine que tu garderas ton garde, j’aimerais que tu prennes Kasha avec toi. Alaric, je te laisse notre ami le barde et Rachelle, je prends la chapelle, retrouvons-nous ici dès que vous avez fini de sécuriser les salles.
Parfois, il ne faut pas plus pour que chacun sache ce qu’il doit faire, et pour une fois, les groupes s’étaient rassemblés sans heurts et voilà qu’il pénétrait désormais dans la chapelle et quelque chose le frappa directement. Cette pièce était trop récente pour être réellement le fruit du travail de ses ancêtres. L’art est une chose vivante, tout comme l’architecture, elles évoluent, régressent mais ne stagnent que rarement. Pourtant, tout ici transpirait des dogmes et des icones du culte de la Lune. C’était trop… Réel.
- Quelque chose cloche.
Qu’il sifflait entre ses dents.
- Noctalys, vos sens sont plus affûtés que les miens, que voyez-vous ?
L’homme-hibou pencha la tête d’un côté, dans un angle qui aurait rompu le cou à n’importe quel autre mammifère, à croire qu’il avait hérité non seulement de la face, mais aussi des os des hibous. Il claqua du bec à deux reprises, cligna trois fois des paupières qui recouvraient avec peine ses grands yeux noirs. Avant de se redresser sur son bâton.
- C’est calme. Qu’il affirma. Il n’y a pas de pièges.
Un sourire se dessina à peine sur le visage du Luteni qui s’autorisa un soupir de soulagement. Cependant, quelque chose attira son regard.
- Tu es certain ?
- Mais oui bon sang ! Regardez !
Aussi confiant qu’il fût en ses capacités d’observations, il fallait croire que l’âge n’avait pas tout à fait réussis à l’hybride qui s’était attiré la protection de l’impératrice. Il fit un pas, puis un autre puis un troisième avant qu’une lumière ne se mette à jaillir sous sa botte. L’hybride eut à peine le temps de pousser un piaillement de surprise que sa jambe s’était recouverte d’un bloc de glace qui le dévora si rapidement qu’il ne resta de l’hybride qu’une statue de glace, figée à jamais dans la mort.
Le luteni recula, posant sa main en travers du ventre de celle qui avait elle aussi vu la lionne blanche. Un pas en arrière, puis un autre.
- Merde.
Une grimace lui échappa tout simplement, la mort ne lui était pas étrangère et il avait appris à ne pas s’émouvoir de la mort d’un autre. Telle était la vie de gladiateur et là, pourtant, quelque chose lui pinça le cœur. Car après tout, c’était son rôle que de protéger les siens. Peut-être qu’il aurait pu le protéger de sa propre sotise, mais hélas, la statue de glace reléguait les regrets au passé. Et se redressant il s’arrêta.
- Il y a d’autres pièges, attends.
Qu’il dit en contournant lentement la statue de glace pour s’approcher d’une statue. Son œil d’abord attiré par la statue.
- Quelque chose… Qu’il souffla. Tu le sens Kassandra ? C’est comme si l’animus réagissait à… J’ai du mal à comprendre ce que je vois. Tendant la main, il s’arrêta. Oui, elle est chargée de magie, peut-être qu’en entrant en résonnance avec elle je pourrais…
Un cri fends l’air et une masse d’acier soumis à la volonté de sa camarade s’écrasa sur la statue pour la réduire en morceaux. Tulkas n’eut que le temps de faire un pas en arrière pour éviter de se prendre les décombres qu’un grondement lui échappa.
- Pragmatique. Qu’il grinça entre ses dents. Est-ce que tu as la moindre idée de ce que tu as… Attends.
Quelque chose d’autre attira son regard une étagère, un livre mal rangé, des objets trop lourds ou trop léger pour tenir debout seuls. Elle était factice, il en était persuadé. Tulkas le montra à Kassandra et elle, fidèle à elle-même souleva le trompe-l’œil pour ensuite enfoncer sa lance dans les rouages qu’elle figa à jamais pour l’éternité. Devant elle, une amulette dont elle se saisit. Puis, une fois le calme venu, elle s'approcha de lui, pour saisir sa tunique par un pan qui pendait en dehors de l'armure. Le luteni releva la tête, redressant le menton face à ses questions avant de se parer d'un étrange sourire.
- Attention, Kassandra. Qu'il souffla avec une certaine bienveillance. Certains pourraient prendre ça pour des menaces.
Qu'il glissa avant de lui sourire et de poser sa main sur la sienne.
- Elle est ma glace, je suis son feu. Qu'il souffla alors, simplement, comme si ça pouvait répondre à toutes ses questions.
- Résumé:
- Tulkas encourage ses camarades pour les épreuves qui les attends, conscient de l'énormité de la tache que représente la lutte contre les tests du dragon.
- Il communie avec l'Empereur à travers le magister qui lui transmets par images non pas la sensation d'un temple, mais celle d'un reliquaire.
- Il constate la mort de Noctalys, puis découvre deux pièges que Kassandra désarme.
Pouvoirs utilisés : Aucuns ce tour-ci !
P1 : infini
P2 : 0/18
P3 : 2/9
P4 : 0/3
- Tulkas encourage ses camarades pour les épreuves qui les attends, conscient de l'énormité de la tache que représente la lutte contre les tests du dragon.
- Ud rea, ud sura rea -
Citoyen du Reike
Herendil
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Le Temple du Dragon
Le coup allait s'abattre sur moi, une ombre inéluctable qui se profilait, si palpable, si vrai. J'étais convaincu que, qu'importe qu'il fut issu d'un songe ou d'une réalité, il aurait eu son impact mortelle. Mon esprit était assailli par le doute : avais-je bien agi ? Tout s'évanouissait alors, comme un fil tendu qui craque, et l'illusion se dissipa. Quel mystère avait envahi mon âme ? Était-ce la volonté du dragon, la bravoure que je croyais avoir, ma foi inébranlable ou encore la volonté divine qui se jouait de moi pour me rappeler ma propre insignifiance ? Ce rébus demeurerait scellé, un secret. Une certitude cependant : en me retrouvant parmi ces autres âmes tourmentées, je portais avec moi une peur d'un bleu profond, épais comme l’obscurité. Ce coup d'épée, au milieu de cette réalité tangible, me serait fatal.
À l'évocation de l’Empereur, un tourbillon d’émotions enveloppait mon être ; que cela vînt d’une admiration, d'une crainte, ou d'une colère réprimée, je n’en savais rien. Je pensais qu’hier, il m’aurait abattu sans hésitation. Mais aujourd’hui, ce statut de crainte m’échappait.
Revenant dans l’enceinte du temple, je constatai que d'autres aventuriers luttaient encore contre les illusions, tandis que d'autres, plus chanceux, avaient émergé. Lentement et silencieusement, je m’avançais vers eux, enfermé dans une réflexion périlleuse, bien que le passé fût tombé dans l'oubli. Seul le présent comptait.
Je contemplais le tatouage de dragon qui marquait ma peau, symbole de ma citoyenneté au sein de l'Empire du Reike. Avant que l'illusion ne se dissipe, il s’était illuminé d’une lumière mystérieuse. Aurais-je donc réussi ? Tout semblait si incroyablement vrai, si intense.
Mais soudain, ma concentration fut coupé par une agression: la Vampire, Nazg, lança une attaque contre l'elfe. Je restai stoïque, devenu étranger à cette tournure des événements, observant la réaction de l’Empereur. En un rien de temps, il mit fin à cette offensive. Je connaissais l’admiration qu'elle avait pour lui ; je n’entrevoyais aucun doute qu’elle s’exécuterait docilement à ses ordres. L’Elfe, à vrai dire, n'était en rien coupable de tout cela. Selon ce que j'avais compris, confirmé par le Seigneurs du Reike, elle était un puits de savoir, une valeur inestimable pour notre cause. Finalement, l'Empereur ordonna que nous portâmes secours à Nyrlis avant de poursuivre.
Mais cette colère qui sourdait me freinait, m’empêchant de m’avancer vers l’Empereur. Pourquoi diable ressentais-je le besoin de lui parler ? Mon cœur se débattait au fond de moi, cherchant à briser les chaînes de l’illusion.
- Mon seigneur, je pense avoir réussi... cette épreuve me sera précieuse pour l'avenir... J'ai vu cette scène maudite de ce jour... chuchotai-je, serrant ma sacoche de ma patte droite, comme pour me convaincre de ma bravoure.
- De nombreuses leçons m’y ont été enseignées... ajoutai-je, scrutant l’Empereur dans l'espoir de démolir l'image que j'avais bâtie autour de lui que je venais de voir.
À cet instant, une nouvelle aventure nous attendait. La curiosité m’enflammait. Sur mes gardes, nous poussâmes une porte immense, dont le grincement perça le silence pesant, libérant un nuage de poussière épais. Nous pénétrâmes dans une nouvelle salle, où l'atmosphère reprenait les échos de celle que nous venions de quitter. Cependant, devant nous, trois pièces se présentaient.
Une soigneuse FMR se présenta à moi. Elle m'adressa quelques mots. J'inclinai mon buste respectueusement.
- Enchanté, je me nomme Herendil, je suis un protecteur de l'Impératrice. Dis-je simplement, en saluant en même les deux autres membres du groupes avec laquelle nous allons explorer la salle des offrandes.
Encore un mystère à percer. J’observai les murs, des pierres effritées à la majesté effacée par le temps. La lumière dansait sur l’autel, tandis qu'un encensoir exhalait une fragrance enivrante. Un calice d’un or éclatant trônait sur la table rituelle, tel un roi.
Les murs dévoilaient des représentations du Soleil et de la Lune, avides de présents des cœurs dévoués. Avec une attention dévorante, je contemplais. Peut-être ici, aurais-je la clé pour comprendre de nouvelles choses. Mais l’heure n’était pas à la contemplation ; il me fallait œuvrer, dénicher des indices, lever le voile sur les mystères de ce temple.
Ainsi, je me rapprochai de l’autel, aiguisant mes sens ; tout en moi flairait le danger. Un piège se cachait-il sous cette apparente tranquillité ?
À ce moment, un mouvement me distrait : Shawn s'élança vers Qwel’, prête à l'assister pour contrer l’un des pièges. De mon côté, je tentai une manœuvre, mais ma tentative échoua. Je scrutai méticuleusement l’autel, tandis que la Valkyrie s'approchait à son tour. Deux autres pièges furent désamorcés, mais un frisson me traversa l’échine : quelque chose d’obscur restait caché.
Alors que la soigneuse s’avançait auprès de l’autel, je sentis un frémissement : les pièges paraissaient s’éveiller, la dangerosité se faisait palpable. Mon instinct me préserva d’un danger imminent : je me retirai à temps. Pourtant, je n’eus pas le temps d'appeler, avertir Qwel' sur le péril qui la menaçait.
Je me grattai le menton, observant de nouveau l'autel avec une attention minutieuse. Au moins, le piège avait été neutralisé.
- Pensez-vous que nous avons réussi à les désactiver ? interrogeai-je, bien que l’incertitude me donnât un air de naïveté, tout en scrutant la soigneuse et mes autres camarades. Mon regard se posait à nouveau sur la salle, guettant la prochaine révélation qui pourrait surgir.
- Actions Pouvoirs lancés de dés:
- Adresse quelques mots à Tensai après avoir assisté à l'attaque de Nazg sur Nyrlis. Toujours pensif.
- Répond à Qwel, et adresse une salutation à Usalka et Shawn.
- Entre dans la salle des Offrandes.
- Fouille au niveau de l'autel.
- Rate le piège et le déclenche. Esquive le piège.
Pouvoirs utilisés
3 P1 ( sens augmentés )
P1: 12/infini
P2: 0/10
Lancé de dés.
1/3 Dé de détection, Groupe du soleil, Salle des offrandes
Piège Moyen - Autel Magique 50 ou plus
Bénédiction du Dragon 5
Pouvoirs: 3xP1 (sens augmentés), 15
50 - 20 = 30 ou plus
Herendil Request: `[1d100]` Roll: `[26]` Result: `26`
1/3 Dé de détection, Groupe du soleil, Salle des offrandes
Piège Moyen - Autel Magique 50 ou plus
Bénédiction du Dragon 5
Pouvoirs: 3xP1 (sens augmentés), 15
50 - 20 = 30 ou plus
Herendil Request: `[1d100]` Roll: `[2]` Result: `2`
3/3 Dé de réaction, Groupe du soleil, Salle des offrandes
Piège Moyen - Autel Magique 50 ou plus
Bénédiction du Dragon 5
Pouvoirs: 3xP1 (sens augmentés), 15
50 - 20 = 30 ou plus
Herendil Request: `[1d100]` Roll: `[59]` Result: `59`
CENDRES
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Bélial
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Alignement: Neutre mauvais
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Expédition dans le Temple du Dragon
Feat. Groupe Lunaire [Mirage]
Baalthazar émergea de l'illusion, secouant légèrement la tête pour dissiper les derniers vestiges du mirage orchestré par le dragon. Ses yeux, caché à travers un casque changé à l'apparence si effrayante qu'on pourrait l'assimiler à un cauchemar, étaient rivés avec détermination, vers le commandant de cette expédition, Tulkas, qui, sans perdre un instant, exposa son plan. La voix grave du commandant résonna dans la salle, tranchante comme une lame. Il décréta que le groupe serait divisé en trois équipes pour explorer les différentes salles du temple. Le garde aux allures mystérieuses acquiesça sans hésitation, rassemblant ses forces et ses alliés. Une nouvelle étape s'annonçait, et il était prêt à affronter ce qui les attendait. C'était bien en tout cas ce qu'on pouvait traduire à travers ses gestes.
Les pas lourds des soldats d'élite résonnaient dans les couloirs du temple, se mêlant au cliquetis métallique de leurs armures. Bélial avançait en tête, son regard incandescent fixant l'obscurité qui semblait avaler le groupe à mesure qu'ils s'enfonçaient dans la salle funéraire. À ses côtés, l’ambassadeur Mirage observait les lieux avec une froide concentration, tandis que la géante en armure fermait la marche, prête à écraser toute menace potentielle.
- "Restez en formation," ordonna Bélial d’une voix rauque, son ton laissant entendre qu’il ne tolérerait aucune erreur.
Le démon n'avait pas oublié l'épreuve précédente, et ce sanctuaire regorgeait de pièges aussi insidieux que létaux. Accompagné de sa garde rapprochée ainsi que ceux de son ambassadeur, il était notable de préciser que pour cette exploration, le géant était avec l'élémentaire.
La salle funéraire s’étalait devant eux, immense et solennelle, son sol jonché de tombes effacées par le temps. Les mausolées richement décorés attiraient l'œil, mais ils émettaient une aura de danger palpable. Les silhouettes floues de soldats mourants semblaient jaillir d'un portail gravé dans le mur, figées dans un moment de désespoir éternel.
Bélial scrutait chaque recoin, son instinct hurlant qu’un piège les attendait.
Le premier se déclencha avec une brutalité glaçante. Une ombre jaillit du sol comme une marée noire, animée par une magie ancienne et féroce. Les ténèbres s'enroulèrent autour de Bélial, cherchant à le comprimer et à l'engloutir. L'ombre était rapide, plus rapide qu’il ne l’avait anticipé.
Dans un éclair, l’un de ses gardes lui lança une lance avec une précision chirurgicale. Le démon la saisit en vol, pivotant sur lui-même avec une force titanesque. Il propulsa l’arme dans un arc parfait, déchirant une petite partie de cette masse d’ombres et déviant sa trajectoire juste assez pour se libérer avant de subir une fin atroce.
Et c'est alors que son corps disparut dans une rafale de vent : sa vitesse surhumaine le propulsa vers une paroi de la salle. L’instant d’après, il bondit avec une puissance qui fit trembler le sol, atteignant une hauteur vertigineuse et se perchant sur une corniche décorative. L’ombre animée, privée de sa proie, se dissipa en un frémissement sinistre.
- "Une bonne chose de réglée," grogna-t-il, atterrissant souplement au milieu du groupe.
Mais la salle n’avait pas encore révélé toutes ses horreurs.
Alors qu’ils approchaient d’un mausolée richement orné, une voix douce et obsédante s’infiltra dans l’esprit de du démon. Une femme semblait murmurer directement dans son âme, des paroles entremêlées de supplications et d’ordres.
"Pourquoi m’attaques-tu ? Pourquoi trahis-tu tes alliés ? Tue-les, Bélial ! Défends-moi !"
Un éclair de douleur traversa son crâne alors que la magie tentait de le subjuguer. Ses doigts se crispèrent, et il sentit son contrôle lui échapper.
- "Seigneur Baal ? Vous allez bien ?" Dit un de ses gardes observant comme tout les autres l'état de l'individu en armure, figé sur plusieurs secondes, le casque fixant droit face à lui, presque comme une statue.
D’un mouvement instinctif, il leva son poing,
"Fais vite ! Ils sont derrière toi !"
Le serrant avec force
"Personne peut t'égaler qu'importe leur nombre, ils mourront. "
Et le projeta violemment contre son propre visage.
La force était monstrueuse, suffisante pour pulvériser un mur ou un adversaire ordinaire. Cependant, l’acier des miséreux, fidèle à son maître, réagit immédiatement. Le métal se condensa en un point unique, formant un masque d’une grandiose résistance sur son visage.
L’impact fut titanesque, et son bruit résonna dans toute la pièce. Bélial chancela sous le choc, ses sens momentanément brouillés, mais il était en vie. Et plus important encore, libre de l'emprise mentale qu'il venait de subir. Une rage pure s’enflamma en lui petit à petit, alimentée par des siècles de combats, et d'expérience à côtoyer tout type de mal.
Il secoua la tête pour chasser les dernières traces de vertige, son regard brûlant se posant sur le mausolée.
- "Pathétique," cracha-t-il, avant de faire signe au reste du groupe de garder leurs distances.
- "J'en ai connu des pièges, mais celui-là reste toujours aussi abject" ajoute-il avec un dégoût pouvant se faire ressentir
Après ce léger contre-temps, le démon observa les tombes éparpillées sur le sol, ornées de silhouettes usées par le temps, captant brièvement son attention. Mais son objectif principal restait ce mausolée richement décoré et la fresque au fond de la pièce.
Autour de la fresque, il chercha des inscriptions ou symboles dissimulés, caressant la surface du bout des doigts en quête d'indices. Près du mausolée, son regard attentif tenta de déceler des mécanismes ou anomalies qui pourraient révéler la vérité sur ces lieux énigmatiques. L'inscription d'une quelconque langue pouvait l'aider dans sa tâche, bien qu'un simple soupire sortit du casque.
- "On s'ennuie presque..."
- Résumé:
Résumé :
Baalthazar entre dans la pièce accompagné de sa troupe et celle de Mirage ainsi que ce dernier lui-même. Il déclenche 2 pièges mais réussit à en échapper sans trop de problème et en faisant preuve d'ingéniosité mêlant ses capacités physiques et ses équipements. Puis il se met dans une phase de recherche pour mieux comprendre la signification de la fresque.
Résumé des dés :
Dé 1 - détection, Salle funéraire
Piège Difficile:
Exigence: 75+ de base
Bénédiction du dragon : +5
PNJ de troupe: +20
Ouïe augmenté P1 : +5
Difficulté: 75-30=45
Total: 45 ou +
Résultat : 14.
Dé de réaction, Salle funéraire
Piège Difficile:
Exigence: 75+ de base
Bénédiction du dragon : +5
Super Vitesse P2: +15
Armure acier des miséreux: +10
Lance en adamantite:+10
Difficulté: 75-40= 35
Total: 35 ou +
Résultat : 100.
Dé 2 - détection, Salle funéraire
Piège Moyen:
Exigence: 50+ de base
Bénédiction du dragon : +5
Ouïe augmenté P1 : +5
Difficulté: 50-10=40
Total: 40 ou +
Résultat : 17.
Dé de réaction, Salle funéraire
Piège Moyen:
Exigence: 50+ de base
Bénédiction du dragon : +5
Super force P2 :+15
Armure en acier des miséreux: +10
Difficulté: 50-30=20
Total: 20 ou +
Résultat : 70.
Dé 3 - exploration, Salle funéraire
Bonus ancienneté du démon: +10
Résultat : 58.
Pouvoirs :
Utilisation de pouvoir sur ce tour :
P1 : 1/infini
P2 : 2/14 [ Super Vitesse & Super Force ]
P3 : 0/7
P4: aucun
Actions :
1) Active le plus gros piège et s'en sort avec Super Vitesse p2 et sa lance en adamantite
2) Active le piège du contrôle mental et s'en sort en se frappant avec Super Force p2 et en se protégeant avec son armure en acier des miséreux
3) Explore la pièce, à la recherche d'indice pouvant les aider à mieux comprendre la fresque
CENDRES
Noble du Reike
Mirage
Messages : 37
crédits : 385
crédits : 385
Info personnage
Race: Elémentaire
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Neutre Neutre
Rang: B
Le Temple du Dragon
Plus profondément dans le Temple…
Alors, les subterfuges, les illusions, les mirages. Cesseront tous. Le Dragon avait vu ce qu’il souhaitait voir, avant obtenu ce qu’il souhaitait obtenir suite à cette situation, avait offert ses bénédictions. Ses… Bénédictions ? A eux ? A Bélial , le démon à l’égo dévorant ? Celui qui souhaite dévorer les dragons et faire tomber les dieux ? A cet être chaotique, tenu en chaînes par nul autre que sa faiblesse ? Et à lui, Mirage, le parjure, le lâche, le comploteur ? L’homme dont l’ascension ne s’est faite que sur une échelle de cadavres d’êtres aimés comme d'étrangers ? Celui pour qui le pillage n’est qu’une banalité, celui qui étoufferait un enfant dans le berceau si cela lui assurait un avenir radieux ? Si le Destructeur guidé par la rage et le Manipulateur guidé par la crainte avaient pu prouver leur valeur au compère du Fléau de Valeryon, alors, qui, entre ces murs pouvait réellement avoir pu attirer ses foudres ?
De retour dans la réalité, la main de l’Ambassadeur reviendra trouver son visage, passant devant ses paupières comme pour confirmer que sa vision était bien réelle. Les bruits métalliques autour de lui attireront bien rapidement son attention. Chaque membre de l'expédition était de retour, dont ses hommes. Tous plus où moins bouleversés par leur expérience, ils étaient tous cependant capable de garder bonne figure devant leur employeur. Après tout, ils étaient de ces braves qui méritaient leur place ici. N’est-ce pas ? Des guerriers tout aussi expérimentés les uns que les autres, ayant comme seul défaut l’incapacité de manipuler le mana comme lui le pouvait. Ceux qui méritaient plus sa propre force que lui-même. Mais peu importait.
“Rym. Mes carreaux. Récupère les moi.” Déclara simplement l’Ambassadeur au garde sur sa droite en signalant d’un vague mouvement de main la direction approximative dans laquelle il aura tiré ses carreaux. “Bien, Ambassadeur Mirage.” répondra alors la voix d’une jeune femme à travers le casque doré, un peu trop d’entrain dans le ton, tandis qu’elle se raclera la gorge comme pour garder une apparence professionnelle. Pressant le pas, elle exécutera la demande de son ambassadeur qui la suivit d’un regard las. C’était l’une des dernières recrues ayant rejoint sa garde d’élite.Il se souvenait de son histoire. De famille modeste, pour elle, le service militaire reikois était sa seule chance de se démarquer, mais, malgré un talent naturel, elle continuait à stagner dans la hiérarchie, finissant mercenaire et voleuse de bas-étage en espérant de meilleurs revenus. La recruter et l'entraîner après qu’elle ait échoué à s’emparer de certains de ses biens était un risque. Mais si elle mourait au combat, celà lui importait peu. Au final, son potentiel s’était avéré réel, et la paie de l’Ecu subvenait à ses besoins et ceux de sa famille. A ses yeux Mirage était un sauveur. Il est plus facile d’utiliser les gens qui vous aiment plutôt que ceux qui vous craignent.
Alors, le Luteni Tulkas prendra parole, un discours se voulant encourageant, peut-être même puissant ne sonnait que comme insipide à ses oreilles. S’il avait vu ce qu’il s’était passé durant les tests du Dragon, alors il devait être la flamme. Le regard de l’ambassadeur déviera lentement vers l’homme lui servant de garde du corps. Baalthasar. Ou plutôt Bélial, qui s’était amusé à révéler sa nature et ses intentions. Après l’épisode de Courage, l’élémentaire aurait cru que le démon aurait appris à se tenir mais.. Visiblement il aurait probablement d’autres problèmes à gérer une fois sorti d’ici. S’il sortaient d’ici.
Après un simple hochement de tête en guise d’acceptation des ordres donnés par Tulkas, l’Ambassadeur s’enfoncera dans la salle mortuaire en compagnie de son garde du corps, leurs 20 soldats ouvrant la voie, Rym arrivant avec un peu de retard rendre ses carreaux à son supérieur. D’un mouvement las, l’élémentaire les récupérera, les enfonçant tranquillement dans le mécanisme de sa prothèse tandis que la garde de l’autre ambassadeur fermait la marche.
La pièce puait la mort. Mélangée à la poussière. Ce n’était pas l’odeur des champs de bataille, vive, qui prenait aux tripes la première fois. C’était plus digne, mélancolique. Comme les tombeaux qu’il avait explorés durant sa jeunesse. Ah, si la nostalgie pouvait lui apporter quoi que ce soit de bon, peut-être aurait-il décroché un sourire en cet instant. Bélial s’occupait de gérer les troupes, alors, lui se rapprochera simplement d’un des tombeaux, intrigué. En tout cas il aurait aimé cependant…
“Que…”
Une ombre envahi la salle. D’un geste de poing, il intimera aux soldats de reculer, leur permettant de s’extirper du champ d’action tandis que l’ombre rampait sur son corps, s’accrochant à son armure comme pour commencer à le compresser. Une grimace s’affichera sur le visage de l’ex-assassin qui perdra de sa consistance, des volutes de vapeur remplaçant les rides et la peau pour laisser des parties de son crâne visible. L’acier des miséreux tenait bon, lui offrant assez de temps pour conjurer sa mana et… Expulser une grande quantité de vapeur arcanique de chaque pore de sa peau en une explosion caustique de chaleur, rongeant l’ombre et la repoussant, suffisamment longtemps pour que ses compétences surhumaines lui permettent de s’en extirper et prendre du recul jusqu’à ce que les effets du piège cessent. “Par les étoiles, ne pourrais-tu pas être plus prudent ? Tu m’as mis en danger.” aboiera-t’il à l’attention du démon qui… Venait tout juste d’activer un autre piège.
En un long et puissant soupir, l’élémentaire viendra se masser la tempe, n’osant même pas observer son garde lutter contre le contrôle mental. Son regard ira plutôt aux alentours, lui permettant de remarquer la fresque, puis une étrange orbe qu’il identifiera comme un piège. Il en avait vu des similaires. Une menace nécromantique. “Sabik, Oumar, Nour, Saïda et Rym. Tenez vous au niveau des tombeaux. Prêts à frapper.”Légèrement confus, les soldats obéiront, prêts à abattre la menace dès qu’elle apparaîtra.
Alors, le regard de l’élémentaire s’attardera sur les détails des tombeaux. Cherchant à comprendre qui était mort, et surtout, qui pouvait mériter une sépulture dans un tel endroit. Quels détails des somptueux décors de leurs derniers lieux de repos lui seraient utiles… Jusqu’à faire face à la fresque. Aux côtés de Bélial. Il s’ennuyait ?
“Ce genre de réflexion attire les ennuis. Évitez. Vous avez beau en être friand, ce n'est pas mon cas.”
Le portail du hall principal. Des mourants fuyant ce qui les avait probablement mis dans cet état. A quoi devraient-ils donc faire face une fois qu’on leur autoriserait la possibilité d’avancer plus loin dans ce temple ?
- Résumé:
- Mirage explore la salle funéraire en compagnie de Bélial et, Kasha et ses troupes d'élite.
Dés de réaction, piège difficile : Réussite
Ressources utilisées: Vapeur p3, Bénédiction du dragon, Agilité p1, Vitesse p1, Armure en acier des miséreux.
Dés de détection, piège facile: Réussite
Ressources utilisées: Bénédiction du dragon, Nyctalopie.
Dés d'exploration : Réussite 50 + 10
Ressources utilisées: Bonus background
P1 : 3/infini
P2 : 2/14
P3 : 2/7
P4: aucun
CENDRES
"La pensée sans action est un vain mirage, l'action sans pensée un vain effort."
Aphorismes du temps présent - Gustave Le Bon
PNJ
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crédits : 1867
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Groupe du Soleil
Lyra – Brak – Ben – Nazg-Sash – Herendil – Shawn – Qwellaana – Kilaea – Usalka – Nirlys – Enira
Ce fut d’une oreille attentive que Tensai écouta d’abord le rapport de Qwellaana, sans plus s’occuper de Nirlys, maintenant qu’elle était aux mains de l’élémentaire de lave. L’Empereur ne se préoccupa pas non plus de l’égo blessé de Nazg-Sash, assimilant au contraire rapidement les nouvelles que lui donnaient la Valkyrie. Un travail d’équipe et une dernière épreuve encore plus terrible que les deux premières. Soit.
- Nous continuerons à avancer quoi qu’il se passe, répondit simplement le monarque. Cependant, cet Alaric a obtenu des informations importantes. Nous ferons en sorte de ne pas agir individuellement dans la zone suivante.
Si ce n’est pas une fausse information donnée par le Dragon, songea-t-il cyniquement. Pour autant, l’homme en doutait, et il renvoya simplement l’amie de Cyradil à sa place. Puis, ce fut Kilaea qui osa sortir de l’ombre. Son rôle, en tant que médecin, consistait à être à l’arrière-garde. Mais apparemment, ce rôle ne lui seyait pas. Peut-être que son caractère naturel, ainsi que son passé en tant que Dunark, lui avait donné le goût de prendre son destin en main et de donner des ordres également. En l’état, qu’elle prît des initiatives ne dérangeait pas particulièrement l’Empereur, tant qu’elle se rappelât bien que ses capacités de soin pouvaient être une denrée précieuse, en ce lieu si hostile. Elle devait continuer à vivre pour essayer de sauver ; cela étant dit, il aurait été absurde de négliger les pouvoirs offensifs de sa magie élémentaire. La lave… était par essence destructeur. La mettre à l’avant, et dans un rôle qui lui irait mieux, pourrait toujours donner des résultats intéressant ; et si cela ne lui plaisait pas ensuite, le roi pouvait toujours faire marche-arrière et lui dire de retourner auprès de ses autres compagnons FMR.
La réflexion de Tensai fut subitement coupée par une voix qu’il connaissait bien, faute de l’avoir déjà fréquenté au palais. Herendil, le renard. Le protégé de son épouse, celui-là même qui l’avait déjà accompagné de temps en temps lors de courtes sorties à Ikusa. Malheureusement, les deux protagonistes ne pouvaient pas dire qu’ils étaient les meilleurs amis du monde, surtout en sachant de quelle manière le roi s’était invité dans sa vie. La première image que l’éclaireur avait eu de lui, c’était celle d’un barbare sanguinaire. Et apparemment…
- Le Dragon t’a fait revoir ce jour ? marmonna le colosse. Je ne sais si c’est cruel ou intelligent, pour te mettre à l’épreuve, fit le dirigeant de l’Empire. Qu’as-tu fait ? T’es-tu caché ou t’es-tu dressé contre moi ? As-tu cherché à la protéger ? Cela pouvait être dérangeant de parler de ses propres actions, mais Tensai, fidèle à lui-même, les posa sans aucune gêne. Et quand son homologue lui répondit, il ne put s’empêcher de l’approuver d’un signe de tête. Bien. Tu as grandi, Herendil. Fût un temps, tu n’auras pas osé levé la moindre patte contre moi. Il semble que tu te forges de plus en plus, depuis que tu prends ton indépendance du palais. Ne t’abaisse devant rien ni devant personne. C’est la sagesse des forts.
Il n’était cependant plus l’heure de tergiverser. Après avoir rompu la conversation avec le serviteur d’Ayshara, une dernière œillade sur l’elfe lui permit de confirmer que celle-ci avait été soignée par sa comparse, et Nirlys semblait suffisamment lucide et forte pour avancer. L’ordre de marche fut donc rapidement donné, et le groupe avança vers la seconde zone. Seul le calme résonnait sous leur pas et la première chose qui attira leur regard fut inévitablement la fresque du hall principal. Mais il y avait également d’autres pièces aux alentours, et le chef d’expédition donna rapidement ses ordres. Ils iraient l’explorer ensemble pendant que lui se mesurerait au gardien du sanctuaire.
Chaque trio ou quatuor s’étaient alors rassemblé sans guère de heurts. Restés seul devant la gravure draconique, Tensai semblait bien petit, devant cette fresque dotée de couleurs chatoyantes. Le Dragon avait été représenté avec des écailles rouge et sanglantes, attirant inévitablement le regard des visiteurs du sanctuaire. Loin d’être enfermé dans le temple, il avait été représenté sur le territoire du désert, et l’animal légendaire avait surtout la tête baissée vers deux silhouettes. Un homme et une femme, nota le barbare. Difficile de dire si la bête avait une attitude soumise et respectueuse, tout du moins ne paraissait-il pas hostile à ces deux personnages. Dernier détail du tableau, le soleil et la lune semblait se superposer et représentaient assurément l’éclipse qui avait frappé à plusieurs fois le Sekai. Toute une symbolique marquait cette gravure, mais ce qui avait interpelé l’Empereur, c’était qu’elle s’était illuminée à l’approche des aventuriers. A coup sûr, elle représentait un obstacle pour leur permettre d’avancer.
En ce cas, le roi n’avait qu’à la briser.
C’est ce qu’il aurait fait en temps normal, sauf que ce temple défiait les logiques et les règles de ce monde : surtout, il avait été affilié à un Gardien qu’il n’avait pas vu, et qui mettait à l’épreuve ses sujets. Ne pas partager le combat de son peuple avait le don de l’horripiler et c’était la raison pour laquelle Tensai comptait bien changer les choses à ce sujet.
Posant la main sur la créature immense, le colosse sembla caresser un instant la fresque, comme pour enlever la poussière qui s’était accumulée avec le temps, puis, il arrêta son geste en posant sa paume contre la tête du monstre draconique.
Et il prononça deux mots.
- Montre-toi.
Il avait vu les siens être pris dans une illusion et ne pouvait douter des propos de son tovyr. Et comme chaque personne de cette expédition, il se savait épié et observé. Tout visiteur était mis à l’épreuve, bien qu’étonnamment, la créature avait décidé de l’épargner. Par peur comme l’avait supposé Lyra ? Non. Il y avait certainement autre chose. La peur encourageait à se lever contre quelqu’un, à l’empêcher d’avancer. Rien de tel ne s’était produit. Alors le barbare voulait comprendre et il ne fut pas du tout surpris quand il vit le mur disparaître pour laisser place à un noir abyssal. Un noir d’encre qui laissa cependant place à une immense créature.
Le Dragon.
Tensai ne broncha pas face à cette apparition. Il n’avait même pas pris la peine de dégainer son arme, mais, dans un premier temps, ce fut un jeu de regard que se livrèrent les deux entités. Et ce ne fut pas le colosse qui brisa le silence entre eux deux.
- Tu m’appelles pendant que tes protégés visitent les pièces de ce temple. Tu ne crains pas pour les tiens ?
- Les faibles meurent, les fort survivent, rétorqua Tensai avec un calme olympien. Du reste, ils savaient dans quoi ils s’engageaient. Et si tu pourras voler la vie de certains d’entre eux, tu ne pourras pas tous nous arrêter, Dragon. Parle. Qu’es-tu ?
- La volonté du Soleil et de la Lune.
Un geste d’impatience lui répondit. Ce n’était manifestement pas la réponse que l’époux d’Ayshara désirait recevoir, apparemment.
- Qu’est-ce ce temple ?
- Ce qu’a déjà deviné ton autre commandant. Il s’agit d’un reliquaire.
- En ce cas, donne-nous la relique, ordonna le monarque.
Simple, pratique, efficace. N’est-ce pas ?
Mais rien n’était jamais aussi simple. Et la réponse que lui fournit son interlocuteur est aussi limpide que l’eau la plus pure du Sekai.
- Non.
La créature baissa la tête vers le Drakyn de sorte que ses prunelles se plongèrent facilement dans le regard de l’Empereur.
- Si tu as déjà passé toutes les épreuves nécessaires, il n’en va pas de même pour tes compagnons. Ceux-là, je dois les tester. Et je te demanderai de ne pas intervenir, même durant le dernier test que je leur soumettrai.
- Parce que tu crois que je vais me contenter de suivre tes ordres ? s’amusa le barbare. Tu me connais mal si tu crois que je suis un chef qui reste loin des batailles. Tu vas devoir me laisser participer à leurs combats, créature. Ou trouver une autre voie qui me satisfera. Si tu me convaincs pas… D’une main leste, Tensai vint saisir sa claymore, qu’il dégaina sans montrer de signes d’hostilité, toutefois. Je n’aurai aucun scrupule à te couper en deux et mettre fin à la source de nos tracas.
Un grondement lui répondit, un grondement menaçant pendant que les deux protagonistes se jaugèrent l’un l’autre. Puis, comme à contrecoeur, le Dragon reprit enfin la parole.
- Je peux te donner ma vision.
Le regard de Tensai montra bien qu’il ne l’avait pas suivi et la bête poursuivit.
- Un roi doit connaître ses sujets. Je ne peux t’autoriser à participer à leurs combats, mais je peux te les faire voir et te faire prendre conscience de leur forces et de leurs faiblesses.
- Tu me proposes de les observer.
- Ma magie coulera en toi et tu verras leurs actions comme dans un miroir. Tu n’altéreras ainsi en rien leur épreuve mais tu les suivras. Si tu agis ainsi, je n’aurai aucune raison de refuser que vous mettiez la main sur ce que je garde enfermé ici. A contrario, s’ils échouent, ou que tu interviens, je scellerai le cœur du temple et vous ne pourrez mettre la main sur ce que je protège depuis cinq mille ans.
Un silence lui succéda. Un silence long, pendant lequel, c’était manifeste, Tensai envisagea purement et simplement de dire « non ». Détruire cette créature serait si facile, et pourtant… Est-ce que cela aurait seulement un effet, si c’était une illusion ? Ce fut peut-être seulement ce point qui retint l’Empereur – ça et l’orgueil de prouver à cette créature que les siens pouvaient vaincre, même sans son aide ou celle de son épouse.
- Très bien, répondit-il après un long moment. Mais j’aurai une condition, sans laquelle notre accord sera caduque. L’entité ne répondit rien, attendant qu’il poursuivît ses propos, et quand le Drakyn reprit la parole, la créature sembla se braquer plus que de raison.
- Tu dépasses la mesure, Soleil du Reike.
- Cela tombe bien, ricana l’intéressé. Tu as dit que tu étais la volonté du Soleil et de la Lune. Dans ce cas, ne nous dois-tu pas obéissance ? Mon épouse est la Lune, selon ce qu’on lui a enseigné depuis sa naissance. Et tu m’associes à l’astre diurne. Oseras-tu nous ignorer plus longtemps ?
Vu la gueule de la créature, Tensai devina que tout autre personne que lui aurait été mangé sur place, mais par un énième effort de volonté, son vis-à-vis sembla se contenir.
- Soit. J’accèderai à ta demande. Mais de ton côté, il faudra que tu tiennes parole.
- Oui. Un sourire sinistre flotta sur le regard de Tensai. Tu verras par toi-même que les nôtres sauront dépasser toutes tes attentes.
- Nous continuerons à avancer quoi qu’il se passe, répondit simplement le monarque. Cependant, cet Alaric a obtenu des informations importantes. Nous ferons en sorte de ne pas agir individuellement dans la zone suivante.
Si ce n’est pas une fausse information donnée par le Dragon, songea-t-il cyniquement. Pour autant, l’homme en doutait, et il renvoya simplement l’amie de Cyradil à sa place. Puis, ce fut Kilaea qui osa sortir de l’ombre. Son rôle, en tant que médecin, consistait à être à l’arrière-garde. Mais apparemment, ce rôle ne lui seyait pas. Peut-être que son caractère naturel, ainsi que son passé en tant que Dunark, lui avait donné le goût de prendre son destin en main et de donner des ordres également. En l’état, qu’elle prît des initiatives ne dérangeait pas particulièrement l’Empereur, tant qu’elle se rappelât bien que ses capacités de soin pouvaient être une denrée précieuse, en ce lieu si hostile. Elle devait continuer à vivre pour essayer de sauver ; cela étant dit, il aurait été absurde de négliger les pouvoirs offensifs de sa magie élémentaire. La lave… était par essence destructeur. La mettre à l’avant, et dans un rôle qui lui irait mieux, pourrait toujours donner des résultats intéressant ; et si cela ne lui plaisait pas ensuite, le roi pouvait toujours faire marche-arrière et lui dire de retourner auprès de ses autres compagnons FMR.
La réflexion de Tensai fut subitement coupée par une voix qu’il connaissait bien, faute de l’avoir déjà fréquenté au palais. Herendil, le renard. Le protégé de son épouse, celui-là même qui l’avait déjà accompagné de temps en temps lors de courtes sorties à Ikusa. Malheureusement, les deux protagonistes ne pouvaient pas dire qu’ils étaient les meilleurs amis du monde, surtout en sachant de quelle manière le roi s’était invité dans sa vie. La première image que l’éclaireur avait eu de lui, c’était celle d’un barbare sanguinaire. Et apparemment…
- Le Dragon t’a fait revoir ce jour ? marmonna le colosse. Je ne sais si c’est cruel ou intelligent, pour te mettre à l’épreuve, fit le dirigeant de l’Empire. Qu’as-tu fait ? T’es-tu caché ou t’es-tu dressé contre moi ? As-tu cherché à la protéger ? Cela pouvait être dérangeant de parler de ses propres actions, mais Tensai, fidèle à lui-même, les posa sans aucune gêne. Et quand son homologue lui répondit, il ne put s’empêcher de l’approuver d’un signe de tête. Bien. Tu as grandi, Herendil. Fût un temps, tu n’auras pas osé levé la moindre patte contre moi. Il semble que tu te forges de plus en plus, depuis que tu prends ton indépendance du palais. Ne t’abaisse devant rien ni devant personne. C’est la sagesse des forts.
Il n’était cependant plus l’heure de tergiverser. Après avoir rompu la conversation avec le serviteur d’Ayshara, une dernière œillade sur l’elfe lui permit de confirmer que celle-ci avait été soignée par sa comparse, et Nirlys semblait suffisamment lucide et forte pour avancer. L’ordre de marche fut donc rapidement donné, et le groupe avança vers la seconde zone. Seul le calme résonnait sous leur pas et la première chose qui attira leur regard fut inévitablement la fresque du hall principal. Mais il y avait également d’autres pièces aux alentours, et le chef d’expédition donna rapidement ses ordres. Ils iraient l’explorer ensemble pendant que lui se mesurerait au gardien du sanctuaire.
Chaque trio ou quatuor s’étaient alors rassemblé sans guère de heurts. Restés seul devant la gravure draconique, Tensai semblait bien petit, devant cette fresque dotée de couleurs chatoyantes. Le Dragon avait été représenté avec des écailles rouge et sanglantes, attirant inévitablement le regard des visiteurs du sanctuaire. Loin d’être enfermé dans le temple, il avait été représenté sur le territoire du désert, et l’animal légendaire avait surtout la tête baissée vers deux silhouettes. Un homme et une femme, nota le barbare. Difficile de dire si la bête avait une attitude soumise et respectueuse, tout du moins ne paraissait-il pas hostile à ces deux personnages. Dernier détail du tableau, le soleil et la lune semblait se superposer et représentaient assurément l’éclipse qui avait frappé à plusieurs fois le Sekai. Toute une symbolique marquait cette gravure, mais ce qui avait interpelé l’Empereur, c’était qu’elle s’était illuminée à l’approche des aventuriers. A coup sûr, elle représentait un obstacle pour leur permettre d’avancer.
En ce cas, le roi n’avait qu’à la briser.
C’est ce qu’il aurait fait en temps normal, sauf que ce temple défiait les logiques et les règles de ce monde : surtout, il avait été affilié à un Gardien qu’il n’avait pas vu, et qui mettait à l’épreuve ses sujets. Ne pas partager le combat de son peuple avait le don de l’horripiler et c’était la raison pour laquelle Tensai comptait bien changer les choses à ce sujet.
Posant la main sur la créature immense, le colosse sembla caresser un instant la fresque, comme pour enlever la poussière qui s’était accumulée avec le temps, puis, il arrêta son geste en posant sa paume contre la tête du monstre draconique.
Et il prononça deux mots.
- Montre-toi.
Il avait vu les siens être pris dans une illusion et ne pouvait douter des propos de son tovyr. Et comme chaque personne de cette expédition, il se savait épié et observé. Tout visiteur était mis à l’épreuve, bien qu’étonnamment, la créature avait décidé de l’épargner. Par peur comme l’avait supposé Lyra ? Non. Il y avait certainement autre chose. La peur encourageait à se lever contre quelqu’un, à l’empêcher d’avancer. Rien de tel ne s’était produit. Alors le barbare voulait comprendre et il ne fut pas du tout surpris quand il vit le mur disparaître pour laisser place à un noir abyssal. Un noir d’encre qui laissa cependant place à une immense créature.
Le Dragon.
Tensai ne broncha pas face à cette apparition. Il n’avait même pas pris la peine de dégainer son arme, mais, dans un premier temps, ce fut un jeu de regard que se livrèrent les deux entités. Et ce ne fut pas le colosse qui brisa le silence entre eux deux.
- Tu m’appelles pendant que tes protégés visitent les pièces de ce temple. Tu ne crains pas pour les tiens ?
- Les faibles meurent, les fort survivent, rétorqua Tensai avec un calme olympien. Du reste, ils savaient dans quoi ils s’engageaient. Et si tu pourras voler la vie de certains d’entre eux, tu ne pourras pas tous nous arrêter, Dragon. Parle. Qu’es-tu ?
- La volonté du Soleil et de la Lune.
Un geste d’impatience lui répondit. Ce n’était manifestement pas la réponse que l’époux d’Ayshara désirait recevoir, apparemment.
- Qu’est-ce ce temple ?
- Ce qu’a déjà deviné ton autre commandant. Il s’agit d’un reliquaire.
- En ce cas, donne-nous la relique, ordonna le monarque.
Simple, pratique, efficace. N’est-ce pas ?
Mais rien n’était jamais aussi simple. Et la réponse que lui fournit son interlocuteur est aussi limpide que l’eau la plus pure du Sekai.
- Non.
La créature baissa la tête vers le Drakyn de sorte que ses prunelles se plongèrent facilement dans le regard de l’Empereur.
- Si tu as déjà passé toutes les épreuves nécessaires, il n’en va pas de même pour tes compagnons. Ceux-là, je dois les tester. Et je te demanderai de ne pas intervenir, même durant le dernier test que je leur soumettrai.
- Parce que tu crois que je vais me contenter de suivre tes ordres ? s’amusa le barbare. Tu me connais mal si tu crois que je suis un chef qui reste loin des batailles. Tu vas devoir me laisser participer à leurs combats, créature. Ou trouver une autre voie qui me satisfera. Si tu me convaincs pas… D’une main leste, Tensai vint saisir sa claymore, qu’il dégaina sans montrer de signes d’hostilité, toutefois. Je n’aurai aucun scrupule à te couper en deux et mettre fin à la source de nos tracas.
Un grondement lui répondit, un grondement menaçant pendant que les deux protagonistes se jaugèrent l’un l’autre. Puis, comme à contrecoeur, le Dragon reprit enfin la parole.
- Je peux te donner ma vision.
Le regard de Tensai montra bien qu’il ne l’avait pas suivi et la bête poursuivit.
- Un roi doit connaître ses sujets. Je ne peux t’autoriser à participer à leurs combats, mais je peux te les faire voir et te faire prendre conscience de leur forces et de leurs faiblesses.
- Tu me proposes de les observer.
- Ma magie coulera en toi et tu verras leurs actions comme dans un miroir. Tu n’altéreras ainsi en rien leur épreuve mais tu les suivras. Si tu agis ainsi, je n’aurai aucune raison de refuser que vous mettiez la main sur ce que je garde enfermé ici. A contrario, s’ils échouent, ou que tu interviens, je scellerai le cœur du temple et vous ne pourrez mettre la main sur ce que je protège depuis cinq mille ans.
Un silence lui succéda. Un silence long, pendant lequel, c’était manifeste, Tensai envisagea purement et simplement de dire « non ». Détruire cette créature serait si facile, et pourtant… Est-ce que cela aurait seulement un effet, si c’était une illusion ? Ce fut peut-être seulement ce point qui retint l’Empereur – ça et l’orgueil de prouver à cette créature que les siens pouvaient vaincre, même sans son aide ou celle de son épouse.
- Très bien, répondit-il après un long moment. Mais j’aurai une condition, sans laquelle notre accord sera caduque. L’entité ne répondit rien, attendant qu’il poursuivît ses propos, et quand le Drakyn reprit la parole, la créature sembla se braquer plus que de raison.
- Tu dépasses la mesure, Soleil du Reike.
- Cela tombe bien, ricana l’intéressé. Tu as dit que tu étais la volonté du Soleil et de la Lune. Dans ce cas, ne nous dois-tu pas obéissance ? Mon épouse est la Lune, selon ce qu’on lui a enseigné depuis sa naissance. Et tu m’associes à l’astre diurne. Oseras-tu nous ignorer plus longtemps ?
Vu la gueule de la créature, Tensai devina que tout autre personne que lui aurait été mangé sur place, mais par un énième effort de volonté, son vis-à-vis sembla se contenir.
- Soit. J’accèderai à ta demande. Mais de ton côté, il faudra que tu tiennes parole.
- Oui. Un sourire sinistre flotta sur le regard de Tensai. Tu verras par toi-même que les nôtres sauront dépasser toutes tes attentes.
Salle de l’offrande
Herendil – Qwell – Shawn – Usalka
Un hybride, deux seigneurs, une FMR. Il s’agit, à tout le moins, d’une troupe bien polyvalente, qui peut se répartir les pièges plus ou moins facilement. Sociable, Qwellaana se présente même à Herendil dans le but pour le mettre à l’aise, et voilà qu’elle crée même un serpent de lumière pour illuminer les lieux. La compagne de Cyradil est même suffisamment observatrice pour repérer un premier piège dans les mains d’une statue, chausse-trappe que Shawn désamorce avec brio, d’ailleurs. Certes, ce dernier a connu l’échec quelques instants auparavant, mais leur expédition est en perpétuel mouvement : cela lui permet donc de ne pas trop s’apitoyer sur son sort et sur les paroles du Dragon. Bienveillant comme sa sœur, il est le premier à repérer le danger du calice et à stopper la menace qu’il représente. Puis, voilà que le noble de Voilecieux vient en aide à la Valkyrie qui l’observe, mais ça n’empêchera pas cette dernière de s’appuyer par mégarde contre l’autel de la pièce. Herendil lui-même, qui a pourtant senti le danger, n’aura pas le temps d’intervenir et la jolie blonde le sentira aussitôt : son mana est aspiré, et bien qu’il ne s’agisse que d’une petite portion de sa magie, il est toujours désagréable de voir aspirer une partie de son énergie vitale. Un malheur peut cependant créer quelques opportunités, puisqu’en s’en détachant, elle se retourne contre la fresque, et la voix du Dragon apparaît distinctement à son esprit.
- J’ai été appelé par la Lune et le Soleil eux-mêmes. Grâce à une magie ancestrale, une magie qui s’est perdue depuis, je garde le trésor qu’ils m’ont donné. Seuls eux en personne peuvent visiter ce sanctuaire en toute impunité. Voilà pourquoi je ne mets pas à l’épreuve le roi qui vous dirige. Mais un trésor se doit d’être mérité.
Usalka, de son côté, n’aura pas eu de signes concret du Dragon après l’avoir nommé et il lui est donc impossible de savoir si cette appellation lui aura convenu ou non. Cependant, elle réussit à se prémunir du piège empoisonné, ce qui lui permet dès lors de s’approcher de l’autel en toute sécurité. En fouillant adroitement les alentours, elle découvrira un mécanisme sur le bas de l’autel, qui lui découvrira une petite cache, où on peut, au moins, y abriter quelques objets précieux. La belle a juste l’espace pour y engouffrer sa maison et se saisir d’un parchemin, qu’elle pourra dérouler avec soin. L’écriture est fluide, quoiqu’un peu tremblante, comme si elle avait été écrite à la hâte.
Un bruit finira par arracher Usalka à la lettre, tout comme Herendil percevra lui aussi un mouvement suspect grâce à ses sens aux aguets. A juste titre, tous les visiteurs de la salle pourront se figer sans comprendre ce qu’ils voient et pourtant… c’est bien les chandeliers qui sont arrachés du plafond sous l’action d’une jumelle du seigneur du Harpon. Sa copie conforme lui fait en effet face près de l’entrée et elle projette un premier luminaire contre la belle aux cheveux argentés pendant que le second est projeté sur Shawn avec férocité. Ce dernier aura d’ailleurs la surprise de voir aussi son propre jumeau se projeter contre lui en utilisant sa vitesse surnaturelle pour prendre l’avantage : il est littéralement prêt à l’embrocher sur place. Et s’il est de bon aloi de se défendre, un brusque éclat de lumière aveuglera enfin tous les participants à cause d’une fausse Valkyrie qui semble elle aussi posséder les dons de la FMR. Déjà, voilà que la copie de cette dernière crée un loup qui semble vouloir la dévorer.
Le seul qui ne semble pas visible, dans ce chaos, c’est la copie d’Herendil. Mais qui dit qu’il n’est pas là ? Après tout, le renard a le pouvoir d’invisibilité, et l’hybride sait à quel point ce pouvoir peut être redoutable, si on ne s’attend pas à être attaqué de manière furtive. Il faut vite le localiser pour mieux supprimer la menace qu’il représente et pour éviter des dégâts qui pourraient être irréversibles.
- J’ai été appelé par la Lune et le Soleil eux-mêmes. Grâce à une magie ancestrale, une magie qui s’est perdue depuis, je garde le trésor qu’ils m’ont donné. Seuls eux en personne peuvent visiter ce sanctuaire en toute impunité. Voilà pourquoi je ne mets pas à l’épreuve le roi qui vous dirige. Mais un trésor se doit d’être mérité.
Usalka, de son côté, n’aura pas eu de signes concret du Dragon après l’avoir nommé et il lui est donc impossible de savoir si cette appellation lui aura convenu ou non. Cependant, elle réussit à se prémunir du piège empoisonné, ce qui lui permet dès lors de s’approcher de l’autel en toute sécurité. En fouillant adroitement les alentours, elle découvrira un mécanisme sur le bas de l’autel, qui lui découvrira une petite cache, où on peut, au moins, y abriter quelques objets précieux. La belle a juste l’espace pour y engouffrer sa maison et se saisir d’un parchemin, qu’elle pourra dérouler avec soin. L’écriture est fluide, quoiqu’un peu tremblante, comme si elle avait été écrite à la hâte.
Je ne suis qu’un érudit qui dépose ses quelques constatations avant de mourir, dans l’espoir que ça aidera la prochaine expédition dans ce temple. Mon groupe a été pris de surprise après que nous ayons désactivé les pièges. Et j’ai été blessé mortellement à la jambe, m’empêchant d’avancer avec les survivants. Les Astres viendront bientôt me prendre, mais voilà au moins ce que j’ai pu comprendre.
Il est dur de dire si le Dragon était autrefois un mortel, autrefois une créature draconique, ou s’il est encore une invocation légendaire. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’est pas soumis du temps et des obligations propres à la chair. Il ne répond qu’à la Lune et au Soleil. Son esprit est lié au Temple lui-même, il semble qu’il peut remodeler chaque pièce à volonté pour tester ceux qui entrent dans le sanctuaire. Son pouvoir principal est l’illusion et la lecture de nos esprit, avec la différence que l’illusion semble devenir réalité, si on est blessé au cours de celle-ci, la blessure devient réelle, au point que la mort peut survenir.
Tous ont été foudroyés pendant la dernière épreuve.
J’ai entendu leur cri, avant que le silence du temple ne reprenne ses droits.
Et je tremble à l’idée de savoir ce que protégeait la dernière salle.
Je cacherai ici ce parchemin, dans cette petite encoche. Je vais y entreposer une relique que j’ai trouvée au fond du calice, avant que le piège ne s’active. Il y avait une écaille de dragon, dedans, et étant le mage de mon équipe, j'avais espéré qu'elle ait des propriétés de soin. Mais malgré tous mes efforts, je n'ai rien su en tirer... jusque maintenant…
Un bruit finira par arracher Usalka à la lettre, tout comme Herendil percevra lui aussi un mouvement suspect grâce à ses sens aux aguets. A juste titre, tous les visiteurs de la salle pourront se figer sans comprendre ce qu’ils voient et pourtant… c’est bien les chandeliers qui sont arrachés du plafond sous l’action d’une jumelle du seigneur du Harpon. Sa copie conforme lui fait en effet face près de l’entrée et elle projette un premier luminaire contre la belle aux cheveux argentés pendant que le second est projeté sur Shawn avec férocité. Ce dernier aura d’ailleurs la surprise de voir aussi son propre jumeau se projeter contre lui en utilisant sa vitesse surnaturelle pour prendre l’avantage : il est littéralement prêt à l’embrocher sur place. Et s’il est de bon aloi de se défendre, un brusque éclat de lumière aveuglera enfin tous les participants à cause d’une fausse Valkyrie qui semble elle aussi posséder les dons de la FMR. Déjà, voilà que la copie de cette dernière crée un loup qui semble vouloir la dévorer.
Le seul qui ne semble pas visible, dans ce chaos, c’est la copie d’Herendil. Mais qui dit qu’il n’est pas là ? Après tout, le renard a le pouvoir d’invisibilité, et l’hybride sait à quel point ce pouvoir peut être redoutable, si on ne s’attend pas à être attaqué de manière furtive. Il faut vite le localiser pour mieux supprimer la menace qu’il représente et pour éviter des dégâts qui pourraient être irréversibles.
- Pouvoirs utilisés:
- Télékinésie P3 sur Usalka et Shawn : les chandeliers massifs du plafond sont arrachés de leur gonds pour se précipiter vers vous.
- Supervitesse P2 contre Shawn + utilisation de la lance, sans les propriétés de la justice solide.
- Lumière P2 qui aveugle la pièce grâce à la fausse Qwell + invocation d’un loup P3 qui s’apprête à sauter sur la belle
- Le faux Herendil est invisible maaaais il peut attaquer en traître, et si ce n’est pas pris en charge, il est celui qui pourrait peut-être faire le plus de dégâts. Les PJ sont libres de le détecter dans leur réso.
- Objectifs:
- Vaincre vos doubles
- Récupérer l’écaille de dragon et essayer de déterminer si elle a bel et bien des propriétés magiques
Salle de d’arme
Kilaea – Brak – Nazg-Sash
Qu’importe la culpabilité de Nazg-Sash et la tristesse de Brak. Qu’importe la honte de la vampire et la dépression passagère du semi-oni face aux paroles du Dragon. Pour l’un comme pour l’autre, il faut avancer. Ni Tensai, ni Kilaea, au demeurant, ne leur en laisse le choix et le garde royal vient rapidement se joindre aux deux femmes. Quelques instants plus tard, les voilà dans une salle d’arme. Une pièce qui contient des pièges destinés à accueillir les visiteurs imprudents. Une pièce où, naturellement, l’assassin royale peut briller et effacer la bévue qu’elle a elle-même causée. Pourtant, ce n’est pas si simple, car pour l’une des premières fois de sa vie, voilà qu’elle est nerveuse et sa fébrilité peut justement lui jouer des tours. Au moins, ses intentions sont honnêtes : elle a là l’occasion de se racheter et ses compétences sont particulièrement propices pour localiser les arbalètes dissimulées dans la salle. Par ailleurs, quand ce ne sont pas ses pouvoirs qui peuvent l’aider, c’est ses réflexes qui lui permettent d’échapper au pouvoir de la gravité. La belle reste donc d’une aide certaine pour le groupe : ne reste plus qu’à désamorcer les projectiles empoisonnés, qui pourraient causer bien des dommages à leur trio.
Brak, de son côté, observe lui aussi son environnement. Fort de son expérience de gladiateur et de son expérience de guerrier, il est tout indiqué pour inspecter les armes entreposées dans cette salle. Et ce qui lui sautera aux yeux, c’est qu’elles ont toutes, sans exception, des propriétés magiques, comme si on avait voulu entreposer les meilleures armes possibles pour un combat futur de grande ampleur. A moins que celui-ci n’ait déjà eu lieu ? En effet, l’hybride remarquera sans mal qu’elles ne sont pas neuves – quoiqu’en bon état – et que certaines semblent avoir déjà souffert sous la main de leur propriétaires. Certaine ont eu un coup de rafistolage, comme si elles avaient été ébréchées ; d’autres armes semblent avoir été pliée en deux comme lorsqu’on plie un jouet en plastique, et malgré les efforts effectués par les forgerons, il y a, semble-t-il, encore quelques séquelles de ces coups hors-normes qu’on leur a lancés. Sur pas mal d’épées et quelques armes qui le permettent, des ornements sous le symbole du dragon ont été ajoutées, mais c’est surtout lorsque l’hybride s’intéresse à la fresque qu’il distingue enfin la présence du Dragon.
- Pour lutter contre les Titans et leurs sbires, il fallait des leaders-nés, représentés par le premier couple du Reike. Mais il fallait également que le peuple qui les suivaient aient suffisamment d’armes pour se défendre et attaquer, car un seul homme, et une seule femme ne pouvaient vaincre à eux seuls. Ce que tu vois ici sont des vestiges d’un arsenal ancien, qui ont perdu leur puissance mais qui sont la preuve de la lutte ardente des mortels contre les Titans. Dont l’un d’eux est tombé il y a cinq mille ans.
Naturellement, l’investigation de Brak continua pendant que Nazg pousuivit ses tentatives de désamorçage. Mais autant la vampire était entrée dans le temple en tant que conquérante, autant elle semblait désormais avoir le poids du monde sur ses épaules, depuis qu’elle avait entendu les réprimandes de Tensai. Et ainsi, elle échoua. La jeune femme entendit parfaitement le déclic du projectile, tout comme elle eut le temps de jeter un regard horrifié à Kilaea. Mais si l’être de nuit pensait que son homologue aurait le réflexe d’esquiver, elle compris bien vite qu’elle connaissait mal la personnalité de l’ancienne Dunark.
Car celle-ci embrasa tout. Littéralement. La rondache qu’elle avait créée de ses mains s’envola pour aller enflammer les armes empoisonnées, et les réduire en cendres, comme s’il ne s’était rien passé. Mais une telle démonstration ne suffisait pas, au contraire. Une fois que Brak avertit de la menace des armes volantes, il n’était pas question de le laisser jouer avec elles éternellement. Oh, certes, le garde royal était parfait pour les contrer, et pour même prendre une revanche face à ce qu’il avait subi face à l’Archonte de Vent d’Acier. Mais les armes ne se fatiguaient pas, contrairement au mortel qu’était l’ancien gladiateur. Kilaea eut donc bien raison de toutes les enflammer, même si ses collègues eurent aussitôt l’impression d’être plongé dans un incendie, au vu de comment la salle augmenta de quelques degrés. Implacable malgré la gravité qui complexifiait la tâche de l’élémentaire, celle-ci fit preuve d’une volonté tenace. Le fouet qu’elle créa lui permit d’esquiver l’attaque d’une épée qui lui fonçait dessus ; le mur qu’elle dressa pour protéger Nazg-Sash permit par ailleurs à cette dernière de reprendre contenance pour mieux évaluer la situation. Et le charnier continua. Attirer les armes au sol par les afflux de magma étaient une bonne tactique : il suffisait ensuite de les ensevelir sous sa magie pour qu’elles soient aussitôt réduite à des lingots de métal.
La paix ne pouvait donc que revenir après cela, n’est-ce pas ? Surtout après avoir réussi à réduire en poussière les deux armes mythiques, qui étaient protégées par une gravité excessive. A dire vrai, deux choses sautèrent aussitôt aux yeux des aventuriers, malgré le chaos qui les entouraient.
La première, c’était qu’une arme en justice solide semblait avoir résisté à la furie destructrice de Kilaea. Ce n’est peut-être pas étonnant puisque ce minerai est formé à partir d’explosion de magma, le rendant ès lors immunisé au pouvoir de la jeune femme. D’ailleurs, remarquerez-vous, c’est la seule arme à ne pas vous avoir attaqué dans tout cette effervescence.
Ce que vous remarquez ensuite est, disons, moins agréable. Quelque chose cloche et vous mettez vite le doigt sur ce qui ne va pas. Pourquoi la lave de la FMR ne disparaît pas ? Elle semble paisiblement attendre au sol, sauf que… oui, elle bouillonne de plus en plus, vous en avez la conviction, maintenant. Et sans que Kilaea ait le temps de réagir, voilà qu’elle bouge pour subitement venir encercler son ancienne invocatrice et l’emprisonner dans un orbe de magma qui se réduit de plus en plus.
C’est là, Nazg-Sash, que tu vois la responsable de cette perfidie.
A l’entrée de la pièce se trouve une copie parfaite de la jeune femme qui vient te sauver. Son bras est clairement dressé en direction de l’amie de Qwellaana, avec manifestement l’intention de réduire la belle en cendres, qui plus est par la manifestation de ton propre pouvoir. Mais si tu pourras avoir l’intention d’intervenir, un reste d’instinct te fera entrevoir un danger imminent. D’un coup, te voilà qui bouge et… tu échappes in extremis à un coup de dague qui aurait pu te perforer l’abdomen de long en large. Toi aussi, tu as ton homologue qui cherches à en finir avec toi. Elle s’est approchée grâce à son invisibilité, et voilà que maintenant, elle disparaît encore pour te faire encore un coup en traître.
Mais peut-être qu’il est pire encore de faire face à un Brak Trarg, qui est doté d’une force démentielle. Car le garde royal aussi n’est naturellement pas en reste. Lui aussi a sa copie parfaite, mais cette dernière ne daigne même pas s’approcher de l’hybride pour un combat loyal au corps à corps. S’il s’agit de son jumeau, celui-ci est plus fourbe, plus sournois, plus méchant. Et Brak le comprend lorsque son ennemi le déstabilise par une onde de choc féroce, qui lui fait perdre l’équilibre et même percuter la fresque de plein fouet.
Il est peut-être temps d’agir, ou vous allez être annihilé sans même comprendre ce qu’il s’est pas passé.
Brak, de son côté, observe lui aussi son environnement. Fort de son expérience de gladiateur et de son expérience de guerrier, il est tout indiqué pour inspecter les armes entreposées dans cette salle. Et ce qui lui sautera aux yeux, c’est qu’elles ont toutes, sans exception, des propriétés magiques, comme si on avait voulu entreposer les meilleures armes possibles pour un combat futur de grande ampleur. A moins que celui-ci n’ait déjà eu lieu ? En effet, l’hybride remarquera sans mal qu’elles ne sont pas neuves – quoiqu’en bon état – et que certaines semblent avoir déjà souffert sous la main de leur propriétaires. Certaine ont eu un coup de rafistolage, comme si elles avaient été ébréchées ; d’autres armes semblent avoir été pliée en deux comme lorsqu’on plie un jouet en plastique, et malgré les efforts effectués par les forgerons, il y a, semble-t-il, encore quelques séquelles de ces coups hors-normes qu’on leur a lancés. Sur pas mal d’épées et quelques armes qui le permettent, des ornements sous le symbole du dragon ont été ajoutées, mais c’est surtout lorsque l’hybride s’intéresse à la fresque qu’il distingue enfin la présence du Dragon.
- Pour lutter contre les Titans et leurs sbires, il fallait des leaders-nés, représentés par le premier couple du Reike. Mais il fallait également que le peuple qui les suivaient aient suffisamment d’armes pour se défendre et attaquer, car un seul homme, et une seule femme ne pouvaient vaincre à eux seuls. Ce que tu vois ici sont des vestiges d’un arsenal ancien, qui ont perdu leur puissance mais qui sont la preuve de la lutte ardente des mortels contre les Titans. Dont l’un d’eux est tombé il y a cinq mille ans.
Naturellement, l’investigation de Brak continua pendant que Nazg pousuivit ses tentatives de désamorçage. Mais autant la vampire était entrée dans le temple en tant que conquérante, autant elle semblait désormais avoir le poids du monde sur ses épaules, depuis qu’elle avait entendu les réprimandes de Tensai. Et ainsi, elle échoua. La jeune femme entendit parfaitement le déclic du projectile, tout comme elle eut le temps de jeter un regard horrifié à Kilaea. Mais si l’être de nuit pensait que son homologue aurait le réflexe d’esquiver, elle compris bien vite qu’elle connaissait mal la personnalité de l’ancienne Dunark.
Car celle-ci embrasa tout. Littéralement. La rondache qu’elle avait créée de ses mains s’envola pour aller enflammer les armes empoisonnées, et les réduire en cendres, comme s’il ne s’était rien passé. Mais une telle démonstration ne suffisait pas, au contraire. Une fois que Brak avertit de la menace des armes volantes, il n’était pas question de le laisser jouer avec elles éternellement. Oh, certes, le garde royal était parfait pour les contrer, et pour même prendre une revanche face à ce qu’il avait subi face à l’Archonte de Vent d’Acier. Mais les armes ne se fatiguaient pas, contrairement au mortel qu’était l’ancien gladiateur. Kilaea eut donc bien raison de toutes les enflammer, même si ses collègues eurent aussitôt l’impression d’être plongé dans un incendie, au vu de comment la salle augmenta de quelques degrés. Implacable malgré la gravité qui complexifiait la tâche de l’élémentaire, celle-ci fit preuve d’une volonté tenace. Le fouet qu’elle créa lui permit d’esquiver l’attaque d’une épée qui lui fonçait dessus ; le mur qu’elle dressa pour protéger Nazg-Sash permit par ailleurs à cette dernière de reprendre contenance pour mieux évaluer la situation. Et le charnier continua. Attirer les armes au sol par les afflux de magma étaient une bonne tactique : il suffisait ensuite de les ensevelir sous sa magie pour qu’elles soient aussitôt réduite à des lingots de métal.
La paix ne pouvait donc que revenir après cela, n’est-ce pas ? Surtout après avoir réussi à réduire en poussière les deux armes mythiques, qui étaient protégées par une gravité excessive. A dire vrai, deux choses sautèrent aussitôt aux yeux des aventuriers, malgré le chaos qui les entouraient.
La première, c’était qu’une arme en justice solide semblait avoir résisté à la furie destructrice de Kilaea. Ce n’est peut-être pas étonnant puisque ce minerai est formé à partir d’explosion de magma, le rendant ès lors immunisé au pouvoir de la jeune femme. D’ailleurs, remarquerez-vous, c’est la seule arme à ne pas vous avoir attaqué dans tout cette effervescence.
Ce que vous remarquez ensuite est, disons, moins agréable. Quelque chose cloche et vous mettez vite le doigt sur ce qui ne va pas. Pourquoi la lave de la FMR ne disparaît pas ? Elle semble paisiblement attendre au sol, sauf que… oui, elle bouillonne de plus en plus, vous en avez la conviction, maintenant. Et sans que Kilaea ait le temps de réagir, voilà qu’elle bouge pour subitement venir encercler son ancienne invocatrice et l’emprisonner dans un orbe de magma qui se réduit de plus en plus.
C’est là, Nazg-Sash, que tu vois la responsable de cette perfidie.
A l’entrée de la pièce se trouve une copie parfaite de la jeune femme qui vient te sauver. Son bras est clairement dressé en direction de l’amie de Qwellaana, avec manifestement l’intention de réduire la belle en cendres, qui plus est par la manifestation de ton propre pouvoir. Mais si tu pourras avoir l’intention d’intervenir, un reste d’instinct te fera entrevoir un danger imminent. D’un coup, te voilà qui bouge et… tu échappes in extremis à un coup de dague qui aurait pu te perforer l’abdomen de long en large. Toi aussi, tu as ton homologue qui cherches à en finir avec toi. Elle s’est approchée grâce à son invisibilité, et voilà que maintenant, elle disparaît encore pour te faire encore un coup en traître.
Mais peut-être qu’il est pire encore de faire face à un Brak Trarg, qui est doté d’une force démentielle. Car le garde royal aussi n’est naturellement pas en reste. Lui aussi a sa copie parfaite, mais cette dernière ne daigne même pas s’approcher de l’hybride pour un combat loyal au corps à corps. S’il s’agit de son jumeau, celui-ci est plus fourbe, plus sournois, plus méchant. Et Brak le comprend lorsque son ennemi le déstabilise par une onde de choc féroce, qui lui fait perdre l’équilibre et même percuter la fresque de plein fouet.
Il est peut-être temps d’agir, ou vous allez être annihilé sans même comprendre ce qu’il s’est pas passé.
- Pouvoirs utilisés:
- Nazg-Sash : invisibilité + coup en traître
- Kilaea : orbe de lave P3 qui se réduit à grande allure pour anéantir la FMR
- Brak : force P3 qui te projette contre la fresque (onde de choc à distance) et qui peut donc te sonner et te surprendre.
- Objectifs:
- Vaincre vos doubles
- Récupérer l’arme en justice solide
Salle des Héros
Enira – Lyra – Ben - Nirlys
Une chose est sûre : dans cette expédition, Tensai n’a que faire des inimités qui existent entre différents personnages. Lorsqu’il donne l’ordre à Lyra d’aller retrouver Ben, peu lui importe qu’ils ne se respectent guère : dans cette expédition, chacun doit faire fi de ses désaccords pour devenir un seul et même fer de lance. Enfin, ce n’est pas comme si la haut-gradée osera refuser un ordre du roi lui-même, et elle ne peut donc éviter la présence du percepteur d’impôts. Percepteur qui, d’ailleurs, avale difficilement son échec, puisqu’il refuse même des soins de la part de l’équipe médicale. Qu’il s’agisse d’une impudence ou d’une énième preuve d’orgueil du bouc grisonnant, l’expédition reprend bientôt, et il n’a donc d’autre choix que de suivre la jeune femme. Clopin-clopant, ce qui pourrait (peut-être) s’avérer handicapant, pour la suite.
Mais pour l’heure, le voilà bon gré mal gré en compagnie de deux autres reikoises, réquisitionnées par la Sénéchale en personne. Enira d’ailleurs, se permet même d’émettre quelques théories sur une alliance entre les elfes et les dragons, et le combat de ceux-ci envers les Titans auprès de Nirlys. Mais l’elfe a bien raison d’émettre des doutes : l’affaire doit certainement être plus complexe que cela en a l’air et elle n’a pas tort de supposer que ce temple renferme un pouvoir puissant gardé par le Dragon. Reste cela dit à investiguer des lieux pour corroborer leurs hypothèses ou les balayer directement d’un revers de main. Une exploration qui ne plaît a priori pas de prime abord à Lyra, puisque la perspective d’étudier des bouquins ne l’emballe pas. Au moins, son joyau en adamantine lui est utile, car il la prévient d’un danger immédiat et le guéridon près d’elle dévoile bientôt une vasque en terre cuite, au centre de laquelle se trouve une pierre runique. Bien que la demoiselle soit une experte dans la magie de la foudre, elle n’arrive pas à la détruire. Ce qui devient inquiétant car la gemme, de son côté, commence à s’illuminer, comme pour prévenir qu’elle va s’activer. C’est sans compter la réaction du stellaire, qui enchainera les exploits. S’appuyant sur sa jambe valide, pendant qu’il plie légèrement celle qui est blessée, il ressemble à un sage qui médite, sauf que ce n’est pas des paroles bien pensées qui sortent de sa bouche. Au contraire, des flux d’airs s’échappent de ses mains, et c’est bientôt deux gueules béantes qui semblent prêtes à tout déchiqueter qui parcourent la pièce. D’abord, il vient détruire la pierre runique qui menace la cheffe de leur groupe – peut-être même que celle-ci estimera lui en devoir une. Ensuite, Ben est guidé par les indications d’Enira et détruit la rune qui menace de la faire changer de corps. Mais ce n’est pas encore terminé, car la louve a eu le nez fin, et fait part de ses découvertes au controleur royal. Celui-ci n’a donc aucun mal à cibler le bâton du mage élémentaliste. Cela tombe bien, car le piège aussi s’active de manière effroyablement rapide. Au moment même où le faisceau de lumière semble s’activer, les deux magies élémentaires s’entrechoquent violemment, créant une déflagration puissante dans toute la salle, qui obligera même ses compagnes à s’accrocher pour ne pas voler dans un coin de la pièce. Enfin, ce n’est pas un geste de violence inutile puisque le bâton est désormais détruit. Mais on dirait qu’il y a une tempête d’une violence sans nom : Kilaea pourra même être soulagée, elle ne sera pas la seule à avoir fait du boucan. Ce qui est sûr, c’est qu’en réponse à l’attaque, certaines statues ont perdu un membre ou ont reçu des coups particulièrement bien senti qui ont entaché ces silhouettes de pierre si parfaites. Dans la salle, il n’y a que des gravats : on dirait qu’un monstre hors-norme a cassé ses jouets, et la magie de Ben le Bouc peine à se calmer pour laisser de nouveau place au silence.
Nirlys, en comparaison, a agi avec élégance, puisque les gouttelettes de sa magie élémentaire lui ont révélé le trou béant dans le sol, qui menaçait de s’ouvrir pendant leur progression. Il est même cocasse qu’on ait l’impression qu’elle n’ait rien fait, alors qu’elle a agi en toute discrétion, mais la jolie elfe n’est pas là pour recevoir des lauriers de ses compatriotes. Au contraire. Loin de s’en vanter, maintenant que tous les pièges ont été résorbés, il est grand temps d’explorer ! Mais pour aller où ? Pour regarder quoi ? Les statues ne sont plus qu’un vague souvenir, seules ques-unes ont échappé aux dégâts causé par Ben. Il est de meilleur aloi de se pencher sur la fresque, ou sur les tranches des livres, afin de guetter tout indice sur ledit grimoire. Sa main glisse sur les vieux manuscrits, pour s’arrêter sur la gravure, et pour revenir ensuite vers une autre série d’étagère. C’est là que la magicienne semble remarque un détail, celui d’un papier griffonné à la hâte, qu’on semble avoir glissé dans un livre au hasard. La jeune femme aura à peine le temps de l’ouvrir et de lire ce morceau de parchemin somme toute très simple. « Statue au diadème ».
L’indice, la jeune femme l’a, mais elle n’a pas le temps d’aller plus loin pour récupérer l’un des potentiels trésors de la salle. Au contraire, le manuscrit qu’elle consulte lui est brusquement arraché des mains par télékinésie. Cela pourrait être mauvaise blague d’un de ses camarades, sauf que, quand elle relève la tête, voilà que l’elfe croise son propre miroir. Elle a devant elle une copie conforme de sa propre personne, et si cela peut créer un moment de flottement, son alter ego ne semble guère amical envers elle. Preuve en est de ses émotions qui commencent à se tortiller, comme si on cherchait à les manipuler pour la déstabiliser, alors qu’aux alentours immédiats, de multiples gravats s’élève pour se projeter vers elle. Enira non plus n’est pas en reste, au détail près que c’est une forme lupine qu’elle connaît bien qui lui montre les crocs, avant de devenir invisible et de chercher à attaquer un de ses angles morts.
Le pire, néanmoins, est sans doute pour Lyra et Ben. Car si l’un et l’autre sont redoutablement puissants grâce à leur magie élémentaire. La Sénéchale l’est d’autant plus par ses capacités martiales, et c’est peut-être pour cela qu’on l’accoste en traître avec une vitesse surnaturelle. Voilà que sa jumelle cherche à la déstabiliser par un croc-en-jambe, et la belle comprendra sans doute que l’étape suivante consiste à la foudroyer pendant qu’elle est sol, du fait de sa grande puissance.
Quant à Ben, celui-ci pourra peut-être être calmé, mais il se rendra compte d’un coup qu’il ne peut plus respirer. Un brusque mouvement sur le côté lui permettra de voir qu’un jumeau en est lui-même le responsable, et sa réaction devra être rapide, car sans oxygène, on suffoque, et on ne peut vivre…
Mais pour l’heure, le voilà bon gré mal gré en compagnie de deux autres reikoises, réquisitionnées par la Sénéchale en personne. Enira d’ailleurs, se permet même d’émettre quelques théories sur une alliance entre les elfes et les dragons, et le combat de ceux-ci envers les Titans auprès de Nirlys. Mais l’elfe a bien raison d’émettre des doutes : l’affaire doit certainement être plus complexe que cela en a l’air et elle n’a pas tort de supposer que ce temple renferme un pouvoir puissant gardé par le Dragon. Reste cela dit à investiguer des lieux pour corroborer leurs hypothèses ou les balayer directement d’un revers de main. Une exploration qui ne plaît a priori pas de prime abord à Lyra, puisque la perspective d’étudier des bouquins ne l’emballe pas. Au moins, son joyau en adamantine lui est utile, car il la prévient d’un danger immédiat et le guéridon près d’elle dévoile bientôt une vasque en terre cuite, au centre de laquelle se trouve une pierre runique. Bien que la demoiselle soit une experte dans la magie de la foudre, elle n’arrive pas à la détruire. Ce qui devient inquiétant car la gemme, de son côté, commence à s’illuminer, comme pour prévenir qu’elle va s’activer. C’est sans compter la réaction du stellaire, qui enchainera les exploits. S’appuyant sur sa jambe valide, pendant qu’il plie légèrement celle qui est blessée, il ressemble à un sage qui médite, sauf que ce n’est pas des paroles bien pensées qui sortent de sa bouche. Au contraire, des flux d’airs s’échappent de ses mains, et c’est bientôt deux gueules béantes qui semblent prêtes à tout déchiqueter qui parcourent la pièce. D’abord, il vient détruire la pierre runique qui menace la cheffe de leur groupe – peut-être même que celle-ci estimera lui en devoir une. Ensuite, Ben est guidé par les indications d’Enira et détruit la rune qui menace de la faire changer de corps. Mais ce n’est pas encore terminé, car la louve a eu le nez fin, et fait part de ses découvertes au controleur royal. Celui-ci n’a donc aucun mal à cibler le bâton du mage élémentaliste. Cela tombe bien, car le piège aussi s’active de manière effroyablement rapide. Au moment même où le faisceau de lumière semble s’activer, les deux magies élémentaires s’entrechoquent violemment, créant une déflagration puissante dans toute la salle, qui obligera même ses compagnes à s’accrocher pour ne pas voler dans un coin de la pièce. Enfin, ce n’est pas un geste de violence inutile puisque le bâton est désormais détruit. Mais on dirait qu’il y a une tempête d’une violence sans nom : Kilaea pourra même être soulagée, elle ne sera pas la seule à avoir fait du boucan. Ce qui est sûr, c’est qu’en réponse à l’attaque, certaines statues ont perdu un membre ou ont reçu des coups particulièrement bien senti qui ont entaché ces silhouettes de pierre si parfaites. Dans la salle, il n’y a que des gravats : on dirait qu’un monstre hors-norme a cassé ses jouets, et la magie de Ben le Bouc peine à se calmer pour laisser de nouveau place au silence.
Nirlys, en comparaison, a agi avec élégance, puisque les gouttelettes de sa magie élémentaire lui ont révélé le trou béant dans le sol, qui menaçait de s’ouvrir pendant leur progression. Il est même cocasse qu’on ait l’impression qu’elle n’ait rien fait, alors qu’elle a agi en toute discrétion, mais la jolie elfe n’est pas là pour recevoir des lauriers de ses compatriotes. Au contraire. Loin de s’en vanter, maintenant que tous les pièges ont été résorbés, il est grand temps d’explorer ! Mais pour aller où ? Pour regarder quoi ? Les statues ne sont plus qu’un vague souvenir, seules ques-unes ont échappé aux dégâts causé par Ben. Il est de meilleur aloi de se pencher sur la fresque, ou sur les tranches des livres, afin de guetter tout indice sur ledit grimoire. Sa main glisse sur les vieux manuscrits, pour s’arrêter sur la gravure, et pour revenir ensuite vers une autre série d’étagère. C’est là que la magicienne semble remarque un détail, celui d’un papier griffonné à la hâte, qu’on semble avoir glissé dans un livre au hasard. La jeune femme aura à peine le temps de l’ouvrir et de lire ce morceau de parchemin somme toute très simple. « Statue au diadème ».
L’indice, la jeune femme l’a, mais elle n’a pas le temps d’aller plus loin pour récupérer l’un des potentiels trésors de la salle. Au contraire, le manuscrit qu’elle consulte lui est brusquement arraché des mains par télékinésie. Cela pourrait être mauvaise blague d’un de ses camarades, sauf que, quand elle relève la tête, voilà que l’elfe croise son propre miroir. Elle a devant elle une copie conforme de sa propre personne, et si cela peut créer un moment de flottement, son alter ego ne semble guère amical envers elle. Preuve en est de ses émotions qui commencent à se tortiller, comme si on cherchait à les manipuler pour la déstabiliser, alors qu’aux alentours immédiats, de multiples gravats s’élève pour se projeter vers elle. Enira non plus n’est pas en reste, au détail près que c’est une forme lupine qu’elle connaît bien qui lui montre les crocs, avant de devenir invisible et de chercher à attaquer un de ses angles morts.
Le pire, néanmoins, est sans doute pour Lyra et Ben. Car si l’un et l’autre sont redoutablement puissants grâce à leur magie élémentaire. La Sénéchale l’est d’autant plus par ses capacités martiales, et c’est peut-être pour cela qu’on l’accoste en traître avec une vitesse surnaturelle. Voilà que sa jumelle cherche à la déstabiliser par un croc-en-jambe, et la belle comprendra sans doute que l’étape suivante consiste à la foudroyer pendant qu’elle est sol, du fait de sa grande puissance.
Quant à Ben, celui-ci pourra peut-être être calmé, mais il se rendra compte d’un coup qu’il ne peut plus respirer. Un brusque mouvement sur le côté lui permettra de voir qu’un jumeau en est lui-même le responsable, et sa réaction devra être rapide, car sans oxygène, on suffoque, et on ne peut vivre…
- Pouvoirs utilisés:
- Ben : air P4 – manipulation de l’oxygène : ton PJ ne peut plus respirer
- Enira : ton double a sa forme lupine et est invisible, elle s’apprête à attaquer tes angles morts.
- Lyra : utilisation de SV P3 (croc-en-jambe pour te mettre à terre) + préparation d’un foudre P3 pour mieux t’achever ensuite.
- Nirlys : manipulation de tes émotions pour t’empêcher
- Objectifs:
- Vaincre vos doubles
- Continuer votre exploration
- Trouver la statue au diadème (vous constaterez qu’elle aura un grimoire (en pierre) contre sa poitrine. Vous avez encore droit à trois dés d’explorations à son sujet. La statue n’est pas dans l’allée principale, mais dans un coin de la pièce !
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Groupe de la Lune
Tulkas – Stadzank – Rachelle – Kassandra – Mirage – Bélial – Alaric
Leur commandant avait raison. Le Dragon avait testé l’esprit de tous ceux qui lui avaient été confiés. Les craintes légitimes d’Alaric, le cauchemar de Kassandra, la fureur de Bélial, l’analyse stratégique de Mirage pour survivre, le désir de revange de Stadzank, le choix cornélien de Rachelle : chacun avait dû faire face à un souvenir du passé ou à quelque chose qui les avait un jour influencés. Et bien que le luteni avait l’impression de ne pas avoir été mis à l’épreuve, rien ne garantissait qu’il aurait eu encore reçu l’approbation du Dragon, si l’homme était resté en retrait sans aider ses camarades. A présent que tous étaient sortis de leur transe, il n’y avait aucune raison de s’éterniser ici.
La chapelle
Tulkas - Kassandra
Noctalys était pourtant prévenu en entrant dans le Temple : beaucoup avaient été appelés à y entrer, mais personne n’en était jamais revenu. L’hybride n’avait pas protesté lorsque Tulkas avait décidé des groupes, mais peut-être avait-il eu trop le vent en poupe en se voyant approuvé par le Dragon en personne. Ses sens, pourtant, auraient dû être suffisants pour lui faire dire que certaines choses clochaient dans cette maudite chapelle. Ne serait-ce que parce qu’on y caillait. Mais non. Malgré les remarques du commandant, voilà qu’il s’avança, qu’il voulut prouver qu’il n’y avait rien de dangereux, là-dedans. Mal lui en prit puisqu’il ne discerna pas la présence d’une rune magique, qui se déploya aussitôt pour englober toute sa silhouette. L’ami de Deydreus avait connu bien des situations de crise, pourtant, il fut incapable de réagir à temps. La glace se referma sur Noctalys, l’enfermant dans un tombeau mortel, qui ne lui fit même pas comprendre ce qui lui arrivait. Seule son expression surprise restait à peu près discernable dans cet morceau de glace. Eternellement figée dans la mort, voilà que le semi-hibou allait rejoindre les Gardiens, et peut-être même être le jouet de X’Orath en personne.
Mais Tulkas et Kassandra ne s’arrêtèrent pas à de telles considérations : actuellement, ce que tous deux désiraient, c’était de survivre, et d’enquêter davantage sur le sanctuaire. Plus patient que sa protégée, l’ancien gladiateur avait l’œil pour repérer les chausse-trappes de cette zone, mais c’était sans compter la fougue de l’élémentaliste de métal. Siame était comparable à une lionne blanche, mais la guerrière était elle aussi pareille à fauve qui bondissait sur sa proie avant qu’elle ne lui fît mal en retour. Ce fut d’abord la statue capable de les pétrifier qui fut réduite en morceau, puis, enfin le mécanisme lié au grimoire qui fut mis à mal. La belle était même un peu fière de son œuvre, son regard empreint d’une légère trace de défi soulignant le caractère quelque peu effronté de la miss. Elle ne sembla même pas se préoccuper de l’allumette qui irradiait dans ses mains, alors qu’il pulsait à allure régulière, comme s’il était rempli d’un sortilège dont il fallait encore déterminer l’origine. Non, l’important n’était pas cet objet visiblement magique, l’important était plutôt que Tulkas répondît à ses questions. C’était la moindre des choses, non ? Il connaissait sa Mère et Kassandra venait tout juste de découvrir qu’un lien les unissait. Pis que tout, ce serait sans doute le seul moment où ils seraient juste tous les deux, durant l’exploration de ce temple. L’occasion était unique et il y avait tant de choses à dire. Mais, que la réponse de l’intendant la satisfasse ou non, elle n’eut pas beaucoup l’occasion de lui tirer les vers du nez. Car bientôt, Kassandra connut une drôle de sensation. Celle d’être attaquée par sa propre lance, alors que pourtant, elle n’était pas folle assez pour s’auto-suicider.
La lame vient pourtant lui égratigner la joue alors qu’elle vient se planter dans des livres derrière elle. Eut-elle rester immobile qu’elle aurait pu se la prendre en plein milieu du front. Mais ce qui est le plus troublant, ce n’est pas qu’un sosie de son arme soit lancé sur elle, le plus troublant, c’est plutôt ce double d’elle-même, dont la posture, le regard, et la détermination ne souffre d’aucun doute. On dirait presque un alter-ego au regard abyssal, qui compte bien en finir avec la fille adoptive de Siame. Déjà, la lance plantée dans les livres près de la jeune femme tremble pour revenir dans la main de sa jumelle. Et déjà, d’autres pics en métal, tous aussi grands et fin les uns de les autres, semblent se former pour l’épingler au mur et littéralement la transpercer.
Tulkas, naturellement, ne serait pas du genre à laisser passer une telle attaque sans rien dire, sans rien faire, en restant spectateur seulement. Toutefois, s’il a été épargné par le Dragon dans la première zone du sanctuaire, il n’en va pas de même dans cette partie du temple. Il en a aussitôt la confirmation lorsqu’un mur de flamme le sépare brusquement de Kassandra et pis encore, qu’une silhouette se rapproche de lui – bien trop trop vite de lui – pour qu’il puisse réagir. En réalité, ce n’est pas la vitesse qui pose un problème, c’est la force avec laquelle il reçoit le coup qui le propulse à l’autre bout de la pièce. Le mur qui le reçoit se creuse sous l’impact, alors que son regard se pose également sur un double de lui-même, qui s’apprête visiblement à enchainer les coups pour en finir avec son opposant.
Et dans la main de Kassandra, l’allumette continue de pulser, tout doucement alors que la voix du Dragon jaillit dans son esprit :
- On a reproché à l’Impératrice elfique d’avoir recours à la nouvelle faction du Reike. Mais leur puissance se délitait, ils n’étaient plus capables de lutter contre les monstres titanides, et certains des siens, vindicatifs, voulaient de nouveau partir en croisade, en croyant naïvement qu’ils réussiraient à reprendre leur hégémonie. Consciente de la force des autres races mortelles, la reine d’alors a abandonné tous ses droits sur l’artefact que je garde, en échange de la protection reikoise. L’Esprit d’alors, dont tu tiens le pendentif, a consacré toutes ses forces pour que ce temple franchisse les aléas du temps.
- Pouvoirs utilisés:
- Kassandra : métal P2 (pour la lance qui t’écorche le visage) ainsi que métal P3 pour les nombreuses piques qui sont sur le point de vouloir te clouer au mur
- Tulkas : feu P1 pour te séparer de Kassandra, SV P2 et force P2 qui t’envoie valser contre le mur. Je considère que tu peux naturellement vite adopter une posture de défense (vu ton expérience de gladiateur, etc.). Les dégâts que tu as pris sont réels, mais pas mortels pour autant.
- Objectifs:
- Vaincre vos doubles
- Enquêter sur cette allumette et potentiellement sur la fresque
-
La salle funéraire
Mirage - Bélial
Au moins, on pouvait accorder à Bélial une chose : il n’avait pas peur du danger, et il ne craignait même pas de défier une bête légendaire puisque Baalthazar ne connaissait que la violence et le chaos. Renverser l’ordre des choses, n’accepter la hiérarchie que quand elle allait dans son sens, tout courait dans les veines de l’entité démoniaque, et c’était déjà très bien qu’il acceptât les ordres de Mirage. Quand Tulkas donna cependant ses directives, le géant ne broncha pas non plus et ordonna par ailleurs à ses troupes de rester en formation. Aucune erreur ne serait tolérée, et le moindre écart serait potentiellement fatal. Le guerrier le savait, son ambassadeur aussi… Est-ce que Kasha s’en rendait compte également ? Silencieuse et observatrice, la vieille Oni s’arrangeait pour ne pas être sur le chemin du duo tout en explorant les environs. Ils devaient coopérer, mais cela ne voulait pas non plus dire qu’ils devaient faire semblant d’être les meilleurs amis du monde. Du reste, le déclenchement du premier piège de cette salle les mit tous sur le qui-vive. Surtout le Démon qui, en fait, n’avait d’autres choix que de réagir pour survivre. Incapable de détecter la rune magique, il était désormais un peu pris de revers et la magie de l’ombre, impitoyable, cherchait à se déployer autour de lui comme une toile qui se refermerait sur son prisonnier. Il serait alors comprimés, réduits en morceaux, et son âme reviendrait alors au néant jusqu’à ce qu’un nouvel être démoniaque prît sa place face au chaos du Sekai.
Mais croire que le seigneur Baal mourrait aussi aisément, c’était se leurrer sur la sagacité de Mirage, qui n’aurait jamais pris un garde du corps si faible. L’aide apportée par ses troupes était certes indéniable, mais l’intervention de l’élémentaire lui fut également profitable. La vapeur était en effet une magie particulière, qui pouvait s’avérer particulièrement corrosive, et elle n’eut ainsi guère de difficulté à repousser les effets de la pierre runique. Cela laissa en tout cas une porte de sortie aux deux Reikois. Mirage, plus à l’extrémité du piège eut facile à s’extirper de là, mais cela fut plus compliqué pour Baalthazar, qui n’eut d’autres choix que d’utiliser davantage sa vitesse pour se tirer de ce mauvais pas. S’agrippant à une corniche, il revint au sol… Pour aussitôt entendre des voix dans sa tête. C’est que les pièges, Bélial les enchainait, et l’un de ses sbires le regarda avec des yeux écarquillés quand il le vit se frapper lui-même. Son maître était-il devenu fou ? Pour quelle raison se frapper le visage de la sorte ? Il devait bien avoir une raison, pourtant, mais personne n’osa la lui demander, encore moins quand il sembla s’intéresser aux tombes à la recherche d’un indice quelconque. Et c’est sa longévité qui lui permit d’en avoir un en particulier. Quand on a quelques millénaires, c’est connu, on a pu se confronter à quelques personnalités marquantes de cet univers. Aënas Sombreval en était un et si la mémoire du garde du corps ne lui fait pas défaut, il se souviendra que celui-ci était un elfe, et en même temps, un brillant général de son peuple. Autrefois noble et fier, il devint, sans que l’on sût pourquoi, l’ombre de lui-même peu avant le déclin de l’Empire d’Azshary. Il se retira de la vie politique, et on ne sut jamais quelle fut la fin de sa vie. Un mystère qui semble résolu, puisque Baalthazar reconnait son nom sur une des tombes, pas très loin de la fresque d’ailleurs. Rien qui n’émouvra le protecteur de Mirage, au détail près qu’à l’époque, on disait que le haut-officier avait un artéfact qui décuplait sa puissance. Peut-être est-il dans le coin, par exemple dans sa tombe… ?
Mirage, de son côté, continuait aussi ses investigations, et Rym, Saïda, Nour, Oumar et Sabik ne tergiversèrent pas longtemps quand il les appela pour être prêt quand l'orbe, qu'il avait trouvé un peu plus tôt, s'activerait dans leur zone. Son pouvoir allait forcément déclencher des changements dans la pièce et il fallait se tenir prêt pour réagir le mieux possible. Pendant que les siens s’activait, l'ambassadeur eut la courte occasion de contempler la fresque (c’était ça, l’avantage de diriger et de ne pas être un larbin). Evidemment, ce n’était pas comme si les personnages dessinés sur le mur allaient se mettre à parler pour leur révéler tous ses secrets, mais il put remarquer que toutes ces créatures avaient des oreilles pointues. De la même manière que le groupe du soleil avait pu voir l’armée elfique se mettre en marche, voilà qu’il voyait la fin de cet épisode, et qu’à la place d’une armée, il n’y avait qu’un petit nombre de survivants. Peut-être aurait-il pu investiguer encore plus, sauf que ses propres ouailles l'avertirent que l'orbe était désormais en marche. A présent, réceptacle brillait d’une lumière obscure, comme si elle absorbait à elle seule toutes les ténèbres de la pièce. L’instant d’après, voilà que des morts-vivants se relevaient, pendant que Kasha, qui vous avait rejoint, ne put s’empêcher de pester face à ces nouveaux-venus indésirables.
- J’en prends un ! déclara-t-elle sans demander l’avis à ces compères, prenez les quatre autres et…
« Terminons-en » voudrait-elle dire. Sauf que c’est un flot de sang qui s’échappe soudainement de sa bouche. Comme abasourdie, l’ancienne diplomate baisse subitement les yeux alors que sa poitrine se teinte subitement d’une couleur écarlate. La guerrière est forte et ses capacités de régénération sont impressionnantes. Cependant, ses compétences de soin deviennent désuètes dès lors qu’un organe vital est touché. Elle n’aura même pas le temps de comprendre que c’est une parfaite copie d’elle-même qui l’a éliminée que la jeune femme s’écroule sans mot dire alors que sa copie se dissolve dans les airs, comme si elle n’avait jamais existé. Le duo infernal, pour sa part, a su assister à tout, mais il n’a pas le temps de se concerter que Kasha bouge alors à nouveau. On peut bien sûr espérer une seconde qu’elle soit encore en vie, mais Bélial comme Mirage devineront vite qu’il n’en est rien. Au contraire, voilà qu’elle a rejoint le rang des revenants. Au lieu de cinq, ils sont désormais six.
Mais est-ce suffisant pour tirer l’être démoniaque de son ennui ?
Non, non, bien sûr que non, même renvoyer une ancienne camarade aux abysses ne le satisfera probablement pas. Plus pragmatique, Mirage songera peut-être avec un grand soupir qu’il va devoir justifier sa perte à Tulkas, mais un détail (absolument mineur) viendra subitement attirer son attention.
Pourquoi il y a autant de vapeur, d’un seul coup ?
C’est que le duo est entouré d’une brume de plus en plus dense, vapeur qui va rapidement les bloquer et les attaquer grâce à l’acide qu’elle développe. Si ce n’est pas eux, c’est au moins leurs troupes d’élites qui vont y passer, et ce serait bien du gâchis de les perdre maintenant, n’est-ce pas ? D’autant que le responsable semble se cacher derrière les nappes de brouillard.
De plus, comme pour ajouter à la confusion déjà ambiante, voilà qu’une autre silhouette se profile à l’horizon. Et cette fois, c’est la copie du Démon qui utilise sa vitesse surnaturelle pour se glisser parmi les rangs des reikois. Les miliciens, surpris, ont du mal à comprendre pourquoi leur chef leur devient subitement hostile. Leur entrainement joue naturellement en leur faveur mais cela ne durera qu’un temps. Bélial et Mirage doivent s’organiser au plus vite pour reprendre la main sur la situation, car sinon, seul les Astres quelles pertes le duo subira au sein de la salle funéraire.
- Pouvoirs utilisés:
- Mirage : vapeur P3. LA brume vous entoure tous les deux et vous empêche, en l’état, de sortir de la pièce. Elle est corrosive et peut s’en prendre à vos deux troupes réunies.
- Bélial : ton alter-ego utilise sa vitesse surnaturelle et sa force P2 pour foncer sur vos troupes, afin de réduire votre nombre. Abasourdi par cette copie de toi-même qui s’en prennent à eux, il ne faudra que quelques instants pour que leur formation soit brisée.
- Kasha est morte mais est revenue en tant que mort-vivante.
- Objectifs:
- Vaincre vos doubles
- Tuer les morts-vivants, dont Kasha elle-même.
- Voir si l’ancien général elfique avait un artéfact utilisable pour la suite de l’event.
La réserve
Stadzank – Rachelle – Alaric
Deux espions et un mage d’Etat qui a tout à prouver ne peuvent former qu’un trio exemplaire. Qu’ils mentent ou qu’ils donnent leur véritable identité, là n’est pas l’essentiel : comme le dit si bien Rachelle, il leur faut avant tout réussir, car l’Empereur, comme le reste de leur nation compte sur eux ; et pour l’ancien FMR, ce sera par là-même l’occasion de retrouver quelques lettres de noblesse. Prendre le temps de se connaître un minimum n’est néanmoins pas une mauvaise stratégie. Il est amusant de voir à quel point l’épée-lige du roi trompe tout le monde dans son rôle de barde et de poète, tant il est à l’aise dans sa couverture. Mais la protégée de Zéphyr n’est pas pas non plus en reste et pourrait même faire la fierté de son mentor, puisqu’elle tient son rôle avec brio.
L’heure n’est toutefois pas aux vains bavardages : il leur faut explorer une salle qui, ils le comprendront tout de suite, ne leur est pas vraiment favorable. D’abord, Stadzank est à deux doigts de se faire couper en deux, et il ne doit son salut qu’à ses réflexes impressionnants. Ensuite, c’est au tour de Rachelle de repérer une odeur étrange. Du gaz… derrière un meuble qui plus est, aussi demande-t-elle de l’aide à ses camarades pour les déplacer, et neutraliser la rune comme il se doit. Jusque-là, le trio s’en sort relativement bien, il est même particulièrement efficace à vrai dire. Chacun a cependant son rôle, et ce n’est ni le troubadour, ni l’espionne qui repère le chausse-trappe le plus dangereux dans la pièce. Au contraire, c’est bien Alaric qui a ce rôle, et il faut naturellement être adroit pour ne pas réveiller l’hôte qui y dort. Un familier d’ombregivre ferait bien des dégâts, et si l’élementaliste pourrait assurer leur protection, cela leur ôterait néanmoins toute chance de visiter cette partie du temple.
Alors il faut bien mettre la main à la pâte. Et Rachelle, prise par les sentiments du moment, est à deux doigts de s’y mettre en solo. La précipitation peut toutefois être le pire des fléaux, même quand on est rempli de bonne volonté, et qu’on souhaite simplement remplir notre mission. Rappelée heureusement à l’ordre par son ange gardien, ou du moins par l’entité présente dans son allumette, l’hybride a l’humilité de demander de l’aide à ses comparses et voilà que… Stadzank chante. Avec un rythme entraînant qui plus est, comme si cela pouvait lui donner le courage de déplacer cette gemme sans déclencher sa magie d’ombre et de glace. Enfin, le voilà qu’il réussit, et le bras-droit de l’Oreille ne tarde pas à neutraliser le piège qui leur a causé des sueurs froides. Comme le souligne l’assassin, ils peuvent souffler un peu, maintenant que le danger semble passé. N’est-ce pas ?
Mais si Alaric a moins participé au désamorçage des chausse-trappes, il est néanmoins celui qui a le plus pris le temps d’observer la salle. Des herbiers, il en voit beaucoup. Des potions, qui sont désormais passées d’âge, il en constate d’innombrables aussi. Et puis, il voit la fresque… Et la voix du Dragon s’immisce alors dans sa tête.
- Keerius, le Dévastateur, est celui à qui le couple royal a fait confiance le temps que le Temple se construise et puisse contenir son trésor. Une part d’artéfact fut conservé par le premier roi de votre Empire, mais l’ange qui s’était élevé contre son propre Maître – et qui a participé à la création de votre Académie,– a mérité d’être le gardien temporaire de cette sinistre relique. Puis, quand la construction fût achevée, et que tous les rituels furent terminés, tout fut remis au cœur de ce temple.
La voix se tait, et en te remémorant ces trois dernières semaines, Alaric, tu te souviendras que l’ange en question ne s’est jamais approché du sanctuaire en question. Une offense pour le Reike ? Ce n’était peut-être pas aussi simple que cela, et c’est cette fois à Stadzank que l’entité draconique s’adresse.
- Le Dévastateur fit le serment de protéger le secret de ce sanctuaire, et de ne pas le révéler sous peine de déclencher la hargne des divinistes, mais aussi la folie guerrière du Reike. En aucun cas, il ne pouvait cependant faire obstacle aux aventuriers qui voulaient y pénétrer, et par prudence, on ne lui révéla pas les épreuves que des premières zones du sanctuaire. Il participa néanmoins à création du dernier test, en sachant que cela causerait bien des morts, et la chute de beaucoup des soldats du royaume.
Devoir cacher un secret, cela peut-être particulièrement pénible, mais ni l’épée-lige, ni le FMR n’ont le temps de cogiter bien longtemps sur ce qui leur a été dit. Le premier à remarquer quelque chose d’étrange, c’est l’assassin royal, car maintenant qu’il est prêt à partir en exploration, voilà qu’en fait, il est lié au sol… par des ombres. D’abord ahuri – les pièges n’avaient-ils pas tous été détruits ? –, il croit ensuite comprendre en voyant une silhouette proche de l’entrée de la réserve. Il se verra alors comme dans une glace – sa copie est telle qu’il lui manque même deux de ses doigts. Le seul petit problème, c’est que se voir soi-même, ce n’est juste pas normal, et d’ailleurs, le fait que son alter-ego s’approche de lui avec deux couteaux à lancer n’est pas particulièrement bon signe pour le troubadour en herbe.
Rachelle, pour sa part, est avertie du danger sans crier gare. C’est que la foudre, ça fait du bruit, et des arcs électriques s’élancent vers elle, non pour la tuer directement, mais pour au moins handicaper ses mouvements. Si ses réflexes sont suffisants, peut-être pourra-t-elle les éviter et faire volte-face là encore vers une souris qui lui ressemble et qui pointe le bout de sa lance, dans le but de l’empaler grâce à son arme. Mais contrer son double ne sera pas pour autant si simple, car celle-ci semble deviner tous ses mouvements… Et l’espionne se rendra étonamment compte qu’elle vise précisément l’endroit où elle a entreposé sa potion.
Enfin, il reste Alaric qui assiste à cette série d’événements. Mais il serait triste qu’il se sente seul sans son propre jumeau. Le petit problème, c’est que ce dernier ne semble pas avoir découvert la même vocation que l’ami de Qwellana : au lieu de soigner, son doppleganger préfère détruire… et isoler. D’un geste, des murs de terre lui font perdre le contact avec Stadzank et Rachelle, mais le pire est aussi ce tremblement qui fait vibrer les réserves de cette salle. Les fioles se déplacent sous l’effet des vibrations, jusqu’à tomber par terre et se casser en mille morceaux ; les livres tombent eux aussi espions, et l’équilibre du trio pourra lui-même être mis à mal, alors que le double des deux espions activent leur agilité respective pour combler ce désavantage. Surtout, Alaric constatera la création d’un béhémot qui se jette sur lui avec l’intention manifeste de le bouffer, or l’élémentaliste n’est pas venu ici pour servir de repas à un monstre élémentaire affamé.
- Pouvoirs utilisés:
- Stadzank : utilisation d’ombre P3 qui t’immobilise au sol. Ton double s’avance vers toi et semble prêt à t’envoyer des couteaux de lancer. Sinon, il n’a pas l’air contre de t’égorger.
- Rachelle : utilisation de foudre P2 afin de paralyser tes mouvements (je pars du principe que la foudre contracte tes muscles).
- Objectifs:
- Vaincre vos doubles
- Comprendre quelle potion vous avez affaire (lancez le dernier dé d’exploration qui vous reste).
- Survivre
Ayshara
Il est impossible pour Ayshara de ne pas être entourée en son huitième mois de grossesse. Plus que jamais les FMR cherchent à veiller sur elle pour répondre au moindre de ses besoins, et aussi pour détecter suffisamment à temps le moindre signe de naissance prématurée. Mais il y a également dès fois où la mère de Draknys doit se reposer, et dans ce dernier cas, tous se retirent pour laisser la reine en paix. La Vosdraak est donc plongée dans le calme, au sein de ses appartements. Un calme absolu… Ou presque. Car subitement, une voix grave et éthérée vient la tirer de son sommeil, sinon de son simple repos.
Votre époux m’envoie, Lune du Reike.
Ayshara ouvrira subitement les yeux et quand elle se redressera, elle découvrira un Dragon majestueux qui domine toute sa suite. Etonnamment, néanmoins, la belle n’entendra aucun signe qui prouve que son mobilier est détruit, et à dire vrai, elle se rendra vite compte que le reste de sa chambre est occultée par un rideau obscur qui lui permet simplement de se concentrer sur la créature.
Inutile d’appeler votre garde royale. Je suis au service de la volonté des Astres – l’une de vous a même eu le courage de me prêter un nom, Seanarius. Je suis le gardien du temple que le roi visite en ce moment-même.
Une pause, une lassitude.
Lui et moi avons passé un accord. Il ne s’immiscera pas dans les épreuves que j’adresserai à vos sujets. Mais en échange, il verra tout par mes yeux. Et il veut qu’il en aille de même pour vous, que vous voyiez les faits et gestes de vos guerriers, de vos mages, et des représentants de votre Empire. Je plongerais donc votre esprit dans une illusion, qui vous fera tout voir comme si vous y étiez. Cela étant dit, vous êtes libre de refuser. Puisque cela mettra à l’épreuve votre esprit, cela pourra se répercuter sur la créature qui grandit dans votre sein.
Un dernier silence.
Que décidez-vous, Lune du Reike ? En ce moment-même, vos soldats combattent des doubles d’eux-mêmes.
- A propos de vos ce tour:
- Les dés d’explorations sont toujours valable tant que vous êtes dans les salles de la deuxième zone.
- Vos doubles sont des copies conformes de vos personnages.
- Ils semblent avoir accumulé tous vos pouvoirs mais aussi toute votre expérience. Ils réagissent donc de manière particulièrement efficaces à vos attaques.
- Les dégâts qu’ils causent sont réels.
- Ils sont loin d’être invincibles, et une fois détruits, il se désagrègent comme s’ils n’avaient jamais existé.
- Vous n’êtes pas obligés de combattre votre alter-ego. Tulkas peut bien s’occuper de Kassandra, Kassandra de Tulkas, Rachelle de Stadzank et ainsi de suite.
- Vous pouvez vous mettre plusieurs sur un personnage, tant que vous n’outrepassez pas vos nombres d’actions.
- Vos doubles sont clairement là pour vous tuer, ils ne se raisonneront donc pas grâce à vos belles paroles.
- Je n’ai pas pris la liberté de faire parler vos doubles, mais si cela vous plait, vous pouvez le faire, et dire que c’est une version altérée de votre personnage. Tulkas pourrait avoir en face de lui ce qu’il serait devenu, s’il était resté gladiateur. Stadzank pourrait découvrir le voleur qu’il serait devenu, si son mentor n’avait pas été capturé et s’il n’avait pas été trahi. Kilaea pourrait se voir en tant que Dunark qui n’aurait pas été découverte par l’armée. Et ainsi de suite. N’hésitez pas à les faire parler, et si vous le souhaitez à inventer les attaques de vos ennemis (pour vous donner de la matière dans vos posts).
- Système de jeu:
- Je vous propose deux systèmes pour ce tour (au choix), pour vos différents groupes :
1. Vous gérez ce tour à l’automodération et je me garde de donner les conséquences de vos actions à la prochaine réso, en fonction de vos réactions et de vos posts. Je reste également disponible sur Discord pour vous donner des contrattaques possibles de vos ennemis, et pour déterminer s’ils redeviennent poussière.
2. Vous utilisez le système de dé pour savoir 1) si vous subissez des dégâts propre à l’attaque de votre double ; 2) pour déterminer les dégâts que vous lui causez durant ce tour.
En ce cas, nous reprendrons le même système que le tour précédent, au détail près que les bonus seront légèrement différents. Un lancer de dé = une action.
Bonus aux lancers de dés :
- P1 : +10
- P2 : +20
- P3 : +30
- P4 : +40
- Armes et armures spéciales : +10
Paliers pour éviter les dégâts :
- 0-30 : vous êtes pris totalement de court et vous encaissez pleinement les dégâts reçus.
- 31-60 : vous êtes surpris, mais votre entrainement ou votre instinct prend le dessus. Diminution des dégâts d’un P1 (ex : un P3 vous blesse comme un P2).
- 61-90 : vous vous disiez que ce n’était trop simple et vous arrivez à anticiper l’attaque qui vous est lancée. Diminution des dégâts de deux P2.
- 91-100 : vous êtes un goat, vous parvenez à ne pas subir réellement de dégâts de la part de votre alter-ego.
Paliers pour infliger les dégâts :
- 0-30 : vous… ratez complètement votre lancer. Autant dire que votre double est totalement indemne et qu’il est en pleine forme.
- 31-50 : votre attaque fait mouche, vous avez réussi à toucher, maaais ce n’est pas suffisant pour handicaper réellement votre ennemi. Il est toujours d’attaque pour vous tuer et vous mettre des bâtons dans les roues. Blessure superficielle et bonus de +5 à votre prochain lancer.
- 51-75 : Là, vous avez atteint votre cible, et la moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’est plus aussi efficace pour vous faire passer de vie à trépas. Blessure sérieuse qui vous donne un bonus de +10 au prochain lancer.
- 76 à 99 : Quand on y croit trop, on s’attaque à plus fort que soi, et désormais votre clone est en bien mauvaise posture. La blessure que vous lui avez causée est létale et il est désormais totalement à votre merci. Achevez-le avec une attaque simple, qui le fera disparaître pour de bon (bonus de +20 au prochain lancer).
- 100 : mort immédiate du clone.
Fin du tour : mercredi 11 décembre à 23h59
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