Discord
Accueil
2 participants
Page 2 sur 3 • 
1, 2, 3 
1, 2, 3 
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
Messages : 608
crédits : 10981
crédits : 10981
Tandis que la conversation continuait, Cyradil apprit qu’un projet d’acheminement avait déjà été discuté, impliquant le frère de sa dulcinée ainsi qu’une ingénieure de l’armée. Bien sûr, Cyradil accepterait toute aide et elle ne s’opposerait absolument pas à une idée si celle-ci était déjà bien avancée. En tout cas, la liche n’y voyait pas d’inconvénient à en parler au couple royal, aimant insister sur des idées qui ne venaient pas forcément d’elle. En effet, la forgeronne essayait toujours de donner du crédit aux gens qui exprimaient des pensées pertinentes pour l’essor de l’Empire et des gens qui y habitaient.
« Oui bien sûr, n’hésite pas à lui en parler, tu as toute mon approbation pour cela. Je ne pense pas que le couple royal n’émette une objection sur le fait que Shawn puisse diriger le projet. En tout cas, fais ce qui te semble le mieux, je te fais confiance. » Encouragea-t-elle.
Elle trouvait cela aimable que Qwellaana ait l’initiative de la consulter pour obtenir son aval mais la liche lui faisait totalement confiance sur ses prises de décision. La valkyrie semblait avoir résolu ses peurs antérieurs et Cyradil était heureuse de la voir s’épanouir. Sa bien-aimée lui avait toujours fait comprendre qu’elle avait de la chance d’avoir rencontré la liche et que leurs sentiments soient réciproques mais la jeune blonde n’en pensait pas moins non plus. Quoi qu’il en fut, Cyradil en apprit davantage sur l’origine de cet étrange casque. C’était vraiment dommage que Qwell ne l’ait pas récupéré intact, il aurait été bien plus facile de le restaurer que de le reconstituer à partir d’un fragment.
« C’est une incroyable protection pour une pièce d’armure si tu veux mon avis. Ou alors cela cachait autre chose. Qu’un tel mécanisme de défense ait été mis en place me laisserait presque pensé que l’on ne voulait pas que n’importe qui ne s’empare de ce qui s’y trouvait…y compris ce heaume du coup… » Dit-elle en réfléchissant.
Et d’après le récit de sa bien-aimée, elle ne semblait pas s’être rendue compte de sa vraie nature à cette époque. C’est peut-être pour cela que les pièges s’étaient déclenchés ? L’endroit possédait-il une affinité avec l’âme de cette certaine Lewel au point de chasser tout intrus qui tenterait de subtiliser son héritage. La jeune blonde était presque sûr que si cet endroit ne s’était pas effondré et que Qwell y était retourné, elle n’aurait pas eu tous ces problèmes maintenant. En tout cas, pour la réparation, cela ne serait certainement pas une mince affaire mais lorsqu’il s’agissait de la forge, la liche était bien trop fière pour abandonner. L’on pouvait le voir à sa gestuelle d’ailleurs, qui ne manquerait sans doute pas de faire sourire sa compagne.
« Mais bon, je suis sûre que je pourrais le reconstituer aussi parfaitement que l’original ! » Dit-elle avec une certaine fierté mais néanmoins emprunte d’une touche d’humour.
Les idées de Qwellaana étaient tout à fait pertinentes et il était évident que Cyradil ferait en sorte d’apporter toutes les modifications de confort que sa dulcinée souhaitait. A vrai dire, la jeune blonde était prête à faire beaucoup de choses pour le bien-être de sa valkyrie. En vertu de sa longue expérience, la liche avait confectionné des armures de toutes tailles et de toutes sortes. Les physionomies des humanoïdes n’avaient, à vrai dire, plus trop de secret pour elle. La différence cependant, était surtout prêté au détail. Toutes ses pièces d’armures n’étaient pas des chefs-d’œuvre et cela dépendait beaucoup du montant qu’on y mettait, des minerais disponibles et de son inspiration du moment. Quand la forgeronne estimait que quelqu’un méritait un travail excellent, elle y mettait évidemment tout son cœur. Cyradil la détailla alors un instant, réfléchissant déjà à ce qu’elle pourrait lui créer.
« Bien sûr, cela va de soi. Il faudra que je puisse prendre tes mesures à même le corps si tu veux un produit fini d’une extrême précision mais c’est tout à fait possible. En vrai, c’est surtout au niveau des ailes que c’est compliqué. Je peux construire une armature pour protéger les ailes mais ce sera un poids en plus à porter. Je pense que je peux arriver à quelque chose si tu me laisses étudier tes ailes un peu mais je dirais que c’est possible que j’arrive à confectionner quelque chose qui t’irait sans t’encombrer en vol. »
Cyradil se redressa puis s’emparer délicatement d’une aile de sa bien-aimée. Elle avait déjà eu l’occasion de les examiner un peu quand elle avait du les soigner alors elle n’eut pas trop de difficulté à les explorer. Ce qui causait la portance était une combinaison de plusieurs facteurs mais l’envergure des créatures ailées comme la valkyrie ainsi que la dispositions de leurs plumes jouaient un rôle plus ou moins significatif dans leur capacité à voler. D’après la forgeronne, les plumes étaient sujettes à un renouvellement plus significatif que d’autres parties plus sensibles qui permettaient la stabilité en vol, ce qui permettait à la liche d’arriver à une première supposition.
« Je pense que ce qu’il faut protéger c’est surtout le haut de l’aile et les zones d’où partent les plumes primaires. C’est là que se trouve les os également donc te prendre quelque chose dans cette partie compromettrait assez profondément tes capacités à voler. Peut-être que du mithril à ce niveau est ce qui est de mieux pour ne pas trop les alourdir ? »
Bien sûr, Qwell connaissait son corps mieux que quiconque mais il s’agissait simplement d’une idée. Si elle voulait les laisser libre ou qu’elle estimait que c’était gênant, Cyradil ne lui imposera pas cette option. En ce qui concernait le casque cependant, la liche avait vu juste. Cette information semblait d’ailleurs générer un certain sentiment d’insécurité chez sa dulcinée. Il est vrai que c’était un bouleversement assez significatif dans sa vie que de savoir que l’on a un fragment d’une personne dont on ne connaissait à priori pas grand-chose. L’expression maladroite de cette gêne fit sourire la liche. A vrai dire, même si elle le voulait, la forgeronne ne retrouverait sans doute jamais de meilleur parti que la valkyrie et son infinie gentillesse. Elles avaient sans doute autant besoin l’une que l’autre dans ce monde et la jeune blonde imaginait difficilement ses jours futurs sans Qwellaana. Elle l’accueillit dans ses bras, la rassurant face à ses doutes.
« Disons que…tant que cela ne provoque pas de dédoublement de personnalité et que je me réveille avec quelqu’un de complètement différent dans mon lit…ça devrait aller ? Je suppose ? » Répondit-elle en plaisantant. « Plus sérieusement Qwell, cela fait des décennies que je vis. Combien crois-tu que des opportunités se soient présentés de m’unir à quelqu’un. Des dizaines ? Des centaines ? Et pourtant…c’est toi que j’ai choisi pour partager ma vie. Après toutes ces années de refus. Tu es l’unique personne qui me comble en ce moment et je t’ai déjà dit que je ne sacrifierais pas notre relation pour quoi que ce soit. » Affirma-t-elle avec beaucoup de conviction. « Que tu aies une partie de Lewel en toi est sans doute plus une bénédiction qu’une malchance. D’après ce que l’on raconte, elle semblait avoir le même tempérament que toi n’est-ce pas ? Autrement…tu ne l’aurais jamais eu en toi, je suis certaine. »
La liche lui prit le visage entre ses mains, la fixant d’un regard bienveillant avant de lui tapoter le nez légèrement.
« Et puis franchement, si une entité maléfique avait investi ton corps, je crois qu’il étoufferait sans doute immédiatement face au tourbillon de douceur que tu incarnes ! » Finit-elle en rigolant.
« Oui bien sûr, n’hésite pas à lui en parler, tu as toute mon approbation pour cela. Je ne pense pas que le couple royal n’émette une objection sur le fait que Shawn puisse diriger le projet. En tout cas, fais ce qui te semble le mieux, je te fais confiance. » Encouragea-t-elle.
Elle trouvait cela aimable que Qwellaana ait l’initiative de la consulter pour obtenir son aval mais la liche lui faisait totalement confiance sur ses prises de décision. La valkyrie semblait avoir résolu ses peurs antérieurs et Cyradil était heureuse de la voir s’épanouir. Sa bien-aimée lui avait toujours fait comprendre qu’elle avait de la chance d’avoir rencontré la liche et que leurs sentiments soient réciproques mais la jeune blonde n’en pensait pas moins non plus. Quoi qu’il en fut, Cyradil en apprit davantage sur l’origine de cet étrange casque. C’était vraiment dommage que Qwell ne l’ait pas récupéré intact, il aurait été bien plus facile de le restaurer que de le reconstituer à partir d’un fragment.
« C’est une incroyable protection pour une pièce d’armure si tu veux mon avis. Ou alors cela cachait autre chose. Qu’un tel mécanisme de défense ait été mis en place me laisserait presque pensé que l’on ne voulait pas que n’importe qui ne s’empare de ce qui s’y trouvait…y compris ce heaume du coup… » Dit-elle en réfléchissant.
Et d’après le récit de sa bien-aimée, elle ne semblait pas s’être rendue compte de sa vraie nature à cette époque. C’est peut-être pour cela que les pièges s’étaient déclenchés ? L’endroit possédait-il une affinité avec l’âme de cette certaine Lewel au point de chasser tout intrus qui tenterait de subtiliser son héritage. La jeune blonde était presque sûr que si cet endroit ne s’était pas effondré et que Qwell y était retourné, elle n’aurait pas eu tous ces problèmes maintenant. En tout cas, pour la réparation, cela ne serait certainement pas une mince affaire mais lorsqu’il s’agissait de la forge, la liche était bien trop fière pour abandonner. L’on pouvait le voir à sa gestuelle d’ailleurs, qui ne manquerait sans doute pas de faire sourire sa compagne.
« Mais bon, je suis sûre que je pourrais le reconstituer aussi parfaitement que l’original ! » Dit-elle avec une certaine fierté mais néanmoins emprunte d’une touche d’humour.
Les idées de Qwellaana étaient tout à fait pertinentes et il était évident que Cyradil ferait en sorte d’apporter toutes les modifications de confort que sa dulcinée souhaitait. A vrai dire, la jeune blonde était prête à faire beaucoup de choses pour le bien-être de sa valkyrie. En vertu de sa longue expérience, la liche avait confectionné des armures de toutes tailles et de toutes sortes. Les physionomies des humanoïdes n’avaient, à vrai dire, plus trop de secret pour elle. La différence cependant, était surtout prêté au détail. Toutes ses pièces d’armures n’étaient pas des chefs-d’œuvre et cela dépendait beaucoup du montant qu’on y mettait, des minerais disponibles et de son inspiration du moment. Quand la forgeronne estimait que quelqu’un méritait un travail excellent, elle y mettait évidemment tout son cœur. Cyradil la détailla alors un instant, réfléchissant déjà à ce qu’elle pourrait lui créer.
« Bien sûr, cela va de soi. Il faudra que je puisse prendre tes mesures à même le corps si tu veux un produit fini d’une extrême précision mais c’est tout à fait possible. En vrai, c’est surtout au niveau des ailes que c’est compliqué. Je peux construire une armature pour protéger les ailes mais ce sera un poids en plus à porter. Je pense que je peux arriver à quelque chose si tu me laisses étudier tes ailes un peu mais je dirais que c’est possible que j’arrive à confectionner quelque chose qui t’irait sans t’encombrer en vol. »
Cyradil se redressa puis s’emparer délicatement d’une aile de sa bien-aimée. Elle avait déjà eu l’occasion de les examiner un peu quand elle avait du les soigner alors elle n’eut pas trop de difficulté à les explorer. Ce qui causait la portance était une combinaison de plusieurs facteurs mais l’envergure des créatures ailées comme la valkyrie ainsi que la dispositions de leurs plumes jouaient un rôle plus ou moins significatif dans leur capacité à voler. D’après la forgeronne, les plumes étaient sujettes à un renouvellement plus significatif que d’autres parties plus sensibles qui permettaient la stabilité en vol, ce qui permettait à la liche d’arriver à une première supposition.
« Je pense que ce qu’il faut protéger c’est surtout le haut de l’aile et les zones d’où partent les plumes primaires. C’est là que se trouve les os également donc te prendre quelque chose dans cette partie compromettrait assez profondément tes capacités à voler. Peut-être que du mithril à ce niveau est ce qui est de mieux pour ne pas trop les alourdir ? »
Bien sûr, Qwell connaissait son corps mieux que quiconque mais il s’agissait simplement d’une idée. Si elle voulait les laisser libre ou qu’elle estimait que c’était gênant, Cyradil ne lui imposera pas cette option. En ce qui concernait le casque cependant, la liche avait vu juste. Cette information semblait d’ailleurs générer un certain sentiment d’insécurité chez sa dulcinée. Il est vrai que c’était un bouleversement assez significatif dans sa vie que de savoir que l’on a un fragment d’une personne dont on ne connaissait à priori pas grand-chose. L’expression maladroite de cette gêne fit sourire la liche. A vrai dire, même si elle le voulait, la forgeronne ne retrouverait sans doute jamais de meilleur parti que la valkyrie et son infinie gentillesse. Elles avaient sans doute autant besoin l’une que l’autre dans ce monde et la jeune blonde imaginait difficilement ses jours futurs sans Qwellaana. Elle l’accueillit dans ses bras, la rassurant face à ses doutes.
« Disons que…tant que cela ne provoque pas de dédoublement de personnalité et que je me réveille avec quelqu’un de complètement différent dans mon lit…ça devrait aller ? Je suppose ? » Répondit-elle en plaisantant. « Plus sérieusement Qwell, cela fait des décennies que je vis. Combien crois-tu que des opportunités se soient présentés de m’unir à quelqu’un. Des dizaines ? Des centaines ? Et pourtant…c’est toi que j’ai choisi pour partager ma vie. Après toutes ces années de refus. Tu es l’unique personne qui me comble en ce moment et je t’ai déjà dit que je ne sacrifierais pas notre relation pour quoi que ce soit. » Affirma-t-elle avec beaucoup de conviction. « Que tu aies une partie de Lewel en toi est sans doute plus une bénédiction qu’une malchance. D’après ce que l’on raconte, elle semblait avoir le même tempérament que toi n’est-ce pas ? Autrement…tu ne l’aurais jamais eu en toi, je suis certaine. »
La liche lui prit le visage entre ses mains, la fixant d’un regard bienveillant avant de lui tapoter le nez légèrement.
« Et puis franchement, si une entité maléfique avait investi ton corps, je crois qu’il étoufferait sans doute immédiatement face au tourbillon de douceur que tu incarnes ! » Finit-elle en rigolant.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
Messages : 378
crédits : 914
crédits : 914
En effet,Lewel avait dû mettre en place ce mécanisme pour éviter que le premier venu puisse s'emparer de ce qui s'y trouvait. À moins que ce piège n'en soit pas vraiment un... Pour en avoir le cœur net, il me faudrait retrouver cet endroit, ce qui n'était pas près d'arriver. Cela n'entama pourtant en rien la détermination de ma liche,la trouvant adorable de relever ce défi que peu auraient tenté juste à partir d'un seul fragment. Je voyais en cela une preuve de son amour,incapable de masquer que cela me touché énormément:
-Je n'en doute pas, mon flocon. Et tu n'es pas tenue de reproduire exactement le même. Je suis certaine que tu parviendras à égaler celui ou celle qui a forgé ce casque. Il aurait été intéressant de savoir qui en est l'artisan... Il ou elle a sûrement laissé des indices quelque part, ou peut-être dissimulé une forge dans un recoin du sekai qui sait....
Dis-je pensive, ne pensant pas que cela devait être n'importe qui. Si seulement nous pouvions retrouver son nom.Avec un peu de chance,il avait retranscrit son savoir, ou même caché des outils magiques qui seraient d'une grande utilité pour Cyradil. Je regrettais de ne pas avoir eu plus de temps pour déchiffrer tout ce que cet endroit renfermait. Toujours est-il que j'avais dédié un carnet à cette découverte, y consignant tout ce dont je me souvenais. Je décidais à cet instant même d'en faire une copie pour les Récolteurs d'ici quelques jours, au cas où nous tombions un jour sur des inscriptions similaires.
-On aura qu'à profiter pour prendre toutes les autres,ça peut toujours être utile. Aquiesçais-je, n'y voyant aucun inconvénient. Quitte à le faire,autant qu'elle puisse noter toutes mes mesures,cela pourrait toujours servir. -Même d’un point de vue médical, car j’imagine que peu de valkyries se sont portées volontaires pour qu'on les étudie. Personnellement, je n’en ai croisé qu’une seule en douze ans, ce qui n’a rien de surprenant vu l’attitude de certains mâles au reike, en plus que nous sommes loin d’être nombreuses...Mais pour revenir au sujet précédent, tu pourrais aussi prélever des échantillons de mon sang pour que l'on puisse les analyser. Puisque nous sommes censées être issues d'une Titanide en particulier, cela pourrait nous apprendre davantage sur elle, voire révéler des indices pour mieux lutter contre les autres aussi.
Une piste parmi tant d'autres,ne pensant pas que l'on avait nécessairement besoin d'une arme d'une puissance incommensurable pour parvenir à les vaincre. Parfois, il suffisait simplement de comprendre la constitution d'une créature pour savoir comment l'affaiblir, sans risquer de déclencher un conflit en créant une arme capable de les anéantir. Il était simple d'entrevoir la catastrophe que cela pourrait potentiellement engendrer.Celle où les autres nations seraient prêtes à tout pour s'en emparer, au point de provoquer dans leur folie la ruine et la désolation. Simplement pour une quête de puissance ou pour assoir la leur.
-Oh !
Je chassais ces sombres pensées, lorsque Cyradil me fit une suggestion pour mes ailes. Je fus immédiatement séduite par l'idée qu'elle proposait. Cela offrirait une protection supplémentaire tout en les embellissant. Autant dire qu'il m'était impossible de refuser, ne serait-ce que pour ces raisons, sans compter que c'était ma bien-aimée qui les fabriquerait. Un sourire radieux éclaira mon visage quand je lui répondis,enthousiaste:
-Tu penses que tu pourrais faire ça ? Il me faudra certainement un temps d'adaptation,un peu comme la première fois que l'on porte des bottes neuves. Que je muscle mes ailes ... rien d'insurmontable en somme. Dis-je optimiste,reprenant:-Je pense que le plus compliqué,c'est de pouvoir conserver leur mobilité qui est cruciale pour que je me déplace dans les airs ou pour simplement les ranger dans mon dos. Elles seraient pas mal encombrantes si elles devaient rester déployer.
Dis-je sur le ton de la plaisanterie. Je me redressais à mon tour pour lui faciliter l'examen, me mettant à genou en lui faisant face. Je laissais naturellement ma dulcinée qui avait toujours pris grand soin de mes ailes,les parcourir de ses mains et de ses cristallins. Je n'aurais jamais cru pouvoir un jour accordé une confiance aussi grande à une personne, encore moins que j'aurais apprécié tous ces contacts,ces caresses qu'elle faisait sur mon plumage,jusqu'a avoir envie de l'entourer avec par moment:
- C’est effectivement la zone la plus vulnérable.Il suffit qu'une flèche vienne s'y planter pour compromettre mon vol. Dis-je en connaissance de cause:-Bien entendue, tu pourras les étudier autant de fois que nécessaire. Par contre je ne te garantis pas que je vais rester immobile tout du long car je suis un peu chatouilleuse à certains endroits. D'ailleurs,tu penses que tu pourrais ajouter des dorures sur la protection aussi ? Ou de la lumithrite par exemple.Le casque en contenait surement,vu comment il s'est illuminé lorsque je l'ai porté....Je pourrais essayer d'en trouver.Je me demande si les montagnes de Voilecieux ne contiendraient pas de minerai rare.
C'était elle l'experte après tout, ayant pour ma part,des notions tout de même sur certains minerais. Je n'avais pas choisi celui-là au hasard,car il était réputé pour diffuser une douce lumière. Je portais une affection particulière à tout ce qui se rapprochait de près ou de loin à cet élément, portant parfois des parures qui représentaient l'astre du jour sans vouer de culte au Shierak.Mes proches avaient probablement tous fini par le deviner. En revanche,je ne m'étais pas attendu à la boutade de la liche qui manipulait l'élément opposé au mien,répondant sans me détacher d'elle:
-Ah non,il est hors de question qu'elle prenne ma place pour dormir à ses côtés ! Je peux te garantir que je trouverais un moyen de l'extirper et de la corriger si jamais l'envie lui prenait.
Dis-je faussement offusquée,sur le ton de la plaisanterie bien que je ne pense pas moins. L'idée qu'une autre puisse venir se blottir contre ma liche pour dormir ne me plaisait guère.Ce n'était pas uniquement la jalousie qui me faisait dire ça. C'était plus profond que cela et un seul mot suffisait pour le décrire. La déclaration qu'elle me fit en était si imprégnée,que cela fit fondre mon coeur,tant je le ressentais,déposant un baiser à son cou en lui disant par télépathie.*Merci infiniment *. Avant que ma bien-aimée ne recueille mon visage avec ses mains fraiches,j'appuyais ses impressions:
-Tu dois avoir raison.Je ne pense pas non plus qu'elle veuille prendre l'ascendant sur moi. C'est comme si elle désirait m'accompagner en me permettant parfois d'avoir les réminiscences de sa mémoire, de son savoir. Car nous avons des traits de caractère similaires visiblement et les mêmes objectifs.
L'avenir allait nous confirmer cela. À aucun moment, il ne serait question de possession ou d'une quelconque forme de dissociation de la personnalité. Lewel serait comme une seconde paire d'ailes,qui ne tenterait pas de prendre ma place,au contraire. Elle est cette brise d'air qui me portait inconsciemment plus loin, pour réaliser ce but que nous avions en commun.Nous étions si similaires dans notre état d'esprit et tout le reste que je n'avais jamais fait attention auparavant qu'elle était présente en moi.
À la dernière déclaration de Cyradil, je me mis à rire, si fort qu'instinctivement, je me penchais pour atténuer le bruit que je faisais,plaquant mon visage contre sa poitrine le temps que je me calme,tout en nous faisant basculer. Je ne pouvais affirmer que la gentillesse pouvait surpasser une entité malfaisante. Par contre,je pouvais dire que la mort la plus douce,si l'on ne prenait pas en compte celle que l'on pouvait avoir dans son sommeil,serait celle que je connaîtrais si je ne daignais pas à reprendre de l'oxygène. Je relevais mon visage pour reprendre mon souffle, gardant cette pensée qui avait mes coloré mes joues sous silence:
-J'ai failli réveiller ma fille à cause de toi. Je me redressais sur mes coudes :-Et toi mon flocon,qu'est-ce qui te ferait plaisir ? Il y a quelque chose que tu recherches en particulier pour tes futurs projets ? Tu as fait des nouvelles rencontres ou appris de nouvelles choses ?
Codage par Libella sur Graphiorum
Qwellaana discute en 009966
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
Messages : 608
crédits : 10981
crédits : 10981
En y repensant, il est vrai que Cyradil n’en avait pas croisé beaucoup même durant sa vie passée. Elle savait que leur peuple avait quelque chose de très communautaire. Sans doute que peu d’entres elles s’ouvraient véritablement au monde même si certains récits faisaient mentions de valkyries ayant combattu aux côtés des mortels après que les titans aient décidé de partir en croisade contre leurs créatures. D’une certaine manière, la liche se sentait assez chanceuse d’être tombé sur un spécimen rare même si, à ses yeux, cela n’aurait sans doute fait aucune différence si Qwellaana appartenait à une autre race. Elle l’aimerait probablement tout autant mais il fallait reconnaitre que cette exclusivité rajoutait une petite touche de satisfaction à laquelle la forgeronne ne pouvait s’empêcher de rigoler.
« Oui, la rareté attire la convoitise. Je veux dire, même au sein des FMR, j’imagine qu’il y a bien des chercheurs qui seraient ravis que tu te portes volontaire pour que l’on puisse t’examiner. » Dit-elle avec une certaine appréhension. « Mais ! Je n’en ai pas envie donc je m’arrangerais pour que je sois la seule à pouvoir réaliser des tests sur toi et je veillerais bien à ce que l’on ne fasse pas n’importe quoi avec ton sang non plus. » Ajouta-t-elle avec conviction…et sans doute une pointe de jalousie aussi.
Plus sérieusement, étant donné le passé de la valkyrie avec ces créatures de la nuit, Cyradil préférait ne prendre aucun risque. Cela dit, elle était plutôt d’accord sur le fait que sa constitution pourrait sans doute leur apprendre plus sur les titans. Avaient-ils transféré une partie de leur essence dans les créatures qu’ils avaient engendrés et si oui, pouvait-on y trouver une quelconque information qui pourrait être utilisée dans une potentielle lutte future. Mettant de côté ses sentiments personnels, Cyradil se disait que c’était définitivement une bonne idée. Il lui faudrait alors procéder de la même manière qu’elle l’avait faite avec Kilaea, sans se précipiter pour obtenir des résultats hâtifs.
En tout cas, la valkyrie apprécia les suggestions de la liche. Comme attendu, sa bien-aimée souligna également les difficultés qu’une telle armure pourrait engendrer en vol mais rien qu’un peu d’entrainement ne saurait résoudre. Encore une fois, la liche se demandait si Lyra ne pouvait pas l’aider sur ce coup-ci ? La rigueur de la Tovyr pourrait lui avoir fait écrit des programmes d’entrainement aux vols en armure que Qwellaana pourrait utiliser. Sans doute que la liche pourrait les trouver toute seule en cherchant un peu mais son élève était toujours encline à l’aider sans vraiment poser de questions alors cela lui ferait sans doute plaisir de se savoir utile auprès de l’Esprit, elle, qui aspire tant au pouvoir.
« Oh ne t’inquiète pas, je ferais en sorte que tu puisses garder un maximum de flexibilité même s’il faudrait sans doute sacrifier un peu de protection. Cela sera peut-être un peu encombrant au début mais au fur et à mesure que tes ailes se renforceront, je pense que tu intégreras le poids supplémentaire sans trop de souci. Et si tu te sens un peu engourdie après tes entrainements, je pourrais te faire des massages ! » Finit-elle en souriant.
Cyradil continua alors son examen, manipulant les ailes avec soin et évitant les zones chatouilleuses sauf si elle voulait vraiment la taquiner. Dans l’idée, les plumes étaient organisées en strates, de la même manière que chez les oiseaux. Les rémiges pour la poussée et la portance, les plumes de couverture pour la protection et la réduction de la résistance de l’air ou encore celles qui composaient le contour pour l’aérodynamisme. A la différence que ces plumes n’utilisaient pas les avant-bras comme support mais trouvaient leur origines dans les omoplates, elles-mêmes soutenues en partie par les clavicules. La jeune blonde posa sa main dessus, les palpant légèrement avant de revenir sur les ailes.
« Il faudra faire attention à ne pas te blesser. Essaie de te ménager et si tu sens de l’inconfort ou de la gêne, n’hésite pas à me le dire et on fera quelques modification sur l’armure. En ce qui concerne tes préférences, on peut totalement ajouter de la lumithrite si tu en as envie. »
Encore une fois, Cyradil pourrait faire jouer ses relations mais il ne fallait sans doute pas en abuser au risque de s’attirer des problèmes si on apprenait qu’elle faisait cela juste pour ses caprices personnels. Et connaissant Qwell, elle lui en voudrait sûrement alors effectivement, le mieux était encore d’aller en chercher eux-mêmes. La petite boutade eut l’effet escompté et même si Qwell n’était pas tout à fait sérieuse, la jeune blonde partageait son avis. Il était évidemment hors de question qu’elle s’imagine devoir la partager avec quelqu’un d’autre. En tout cas, toute scène les fit basculer et elle se retrouver avec le visage de sa dulcinée dans sa poitrine et qui tentait de se calmer. La valkyrie finit par relever la tête par manque d’air, la questionnant sur ses futurs projets.
« Il est vrai que j’ai surtout réfléchi globalement ces derniers temps et je n’ai pas tellement pensé à moi-même. Disons que j’aimerais bien creuser cette question de pouvoirs dont je t’ai parlé plus tôt. J’aimerais pouvoir être actrice sur certains évènements plutôt que de me coltiner à un rôle d’observation mais pour cela, il faut que je pousse mon ombregivre toujours plus loin. A chaque fois que je brise un plafond de verre, je sens que des changements s’opèrent en moi et je peux subitement réutiliser mes pouvoirs comme s’ils avaient été toujours là. Cette amnésie magique est très étrange mais je sais que, personnellement, elle est liée à ces étranges fresques qui parcourent mon corps. »
Tout en disant cela, Cyradil se saisit des bretelles de sa robe et la fit glisser jusqu’à sa taille. Elle retira ensuite le tissu qui couvrait sa poitrine sans réelle pudeur, laissant Qwellaana admirer l’étendue des changements. Depuis la dernière fois que la valkyrie les avaient vu, leur nombre avaient augmenté et les motifs étaient plus resserrés de sorte à ce que l’on avait carrément du mal à distinguer les parcelles de peau en-dessous. Ils ne couvraient pas plus de terrain sur le corps de la liche mais ils étaient plus nombreux sur la même surface et plus complexes également. En ce qui concernait les anneaux, la valkyrie les trouveraient là où ses prunelles les avaient laissé la dernière fois. S’ils n’étaient pas nécessaire au tableau, sa dulcinée avait émis l’avis que cela lui allait bien et il n’en fallu pas davantage à la liche pour les garder.
« Comme je l’ai dit, ce n’est qu’une question de temps avant que je puisse passer mon ombregivre à un niveau supérieur. J’ai bon espoir que d’ici quelques semaines, voire quelques mois, cela serait possible. J’ai remarqué que ce qui était très éprouvant était de recouvrer la magie en elle-même mais une fois le pouvoir retrouvé, le développement de ce dernier est…plus simple disons. Même si cela reste tout de même une magie complexe. »
Et c’était tout. Et pour cause, la jeune blonde avait vraiment tout ce dont elle avait besoin. Hormis ce qu’elle venait de citer, Cyradil avait atteint les quelques objectifs qu’elle s’était fixée après être devenue une liche. Le reste n’était sincèrement qu’une belle valeur ajoutée.
« Pour être honnête, je suis vraiment heureuse Qwell. J’ai toute la fortune que je désire, je me suis hissée aussi que je peux dans la politique Reikoise, les gens que j’ai aidés me sont reconnaissants et plus important encore…je t’ai toi. Tous les buts que je m’étais fixé en devenant une liche, je les ai atteints. Le reste, ce n’est que du bonus. » Dit-elle en souriant avant de se reprendre… « Euh…je ne veux pas dire que tu es un bonus bien sûr mais…enfin…tu vois ce que je veux dire. » Buta-t-elle sur sa phrase en agitant ses mains devant elle en guise de dédouanement mais cela ne fit qu’imprégner un mouvement d’oscillation à sa poitrine qui ajouta encore davantage au ridicule de la situation.
« Oui, la rareté attire la convoitise. Je veux dire, même au sein des FMR, j’imagine qu’il y a bien des chercheurs qui seraient ravis que tu te portes volontaire pour que l’on puisse t’examiner. » Dit-elle avec une certaine appréhension. « Mais ! Je n’en ai pas envie donc je m’arrangerais pour que je sois la seule à pouvoir réaliser des tests sur toi et je veillerais bien à ce que l’on ne fasse pas n’importe quoi avec ton sang non plus. » Ajouta-t-elle avec conviction…et sans doute une pointe de jalousie aussi.
Plus sérieusement, étant donné le passé de la valkyrie avec ces créatures de la nuit, Cyradil préférait ne prendre aucun risque. Cela dit, elle était plutôt d’accord sur le fait que sa constitution pourrait sans doute leur apprendre plus sur les titans. Avaient-ils transféré une partie de leur essence dans les créatures qu’ils avaient engendrés et si oui, pouvait-on y trouver une quelconque information qui pourrait être utilisée dans une potentielle lutte future. Mettant de côté ses sentiments personnels, Cyradil se disait que c’était définitivement une bonne idée. Il lui faudrait alors procéder de la même manière qu’elle l’avait faite avec Kilaea, sans se précipiter pour obtenir des résultats hâtifs.
En tout cas, la valkyrie apprécia les suggestions de la liche. Comme attendu, sa bien-aimée souligna également les difficultés qu’une telle armure pourrait engendrer en vol mais rien qu’un peu d’entrainement ne saurait résoudre. Encore une fois, la liche se demandait si Lyra ne pouvait pas l’aider sur ce coup-ci ? La rigueur de la Tovyr pourrait lui avoir fait écrit des programmes d’entrainement aux vols en armure que Qwellaana pourrait utiliser. Sans doute que la liche pourrait les trouver toute seule en cherchant un peu mais son élève était toujours encline à l’aider sans vraiment poser de questions alors cela lui ferait sans doute plaisir de se savoir utile auprès de l’Esprit, elle, qui aspire tant au pouvoir.
« Oh ne t’inquiète pas, je ferais en sorte que tu puisses garder un maximum de flexibilité même s’il faudrait sans doute sacrifier un peu de protection. Cela sera peut-être un peu encombrant au début mais au fur et à mesure que tes ailes se renforceront, je pense que tu intégreras le poids supplémentaire sans trop de souci. Et si tu te sens un peu engourdie après tes entrainements, je pourrais te faire des massages ! » Finit-elle en souriant.
Cyradil continua alors son examen, manipulant les ailes avec soin et évitant les zones chatouilleuses sauf si elle voulait vraiment la taquiner. Dans l’idée, les plumes étaient organisées en strates, de la même manière que chez les oiseaux. Les rémiges pour la poussée et la portance, les plumes de couverture pour la protection et la réduction de la résistance de l’air ou encore celles qui composaient le contour pour l’aérodynamisme. A la différence que ces plumes n’utilisaient pas les avant-bras comme support mais trouvaient leur origines dans les omoplates, elles-mêmes soutenues en partie par les clavicules. La jeune blonde posa sa main dessus, les palpant légèrement avant de revenir sur les ailes.
« Il faudra faire attention à ne pas te blesser. Essaie de te ménager et si tu sens de l’inconfort ou de la gêne, n’hésite pas à me le dire et on fera quelques modification sur l’armure. En ce qui concerne tes préférences, on peut totalement ajouter de la lumithrite si tu en as envie. »
Encore une fois, Cyradil pourrait faire jouer ses relations mais il ne fallait sans doute pas en abuser au risque de s’attirer des problèmes si on apprenait qu’elle faisait cela juste pour ses caprices personnels. Et connaissant Qwell, elle lui en voudrait sûrement alors effectivement, le mieux était encore d’aller en chercher eux-mêmes. La petite boutade eut l’effet escompté et même si Qwell n’était pas tout à fait sérieuse, la jeune blonde partageait son avis. Il était évidemment hors de question qu’elle s’imagine devoir la partager avec quelqu’un d’autre. En tout cas, toute scène les fit basculer et elle se retrouver avec le visage de sa dulcinée dans sa poitrine et qui tentait de se calmer. La valkyrie finit par relever la tête par manque d’air, la questionnant sur ses futurs projets.
« Il est vrai que j’ai surtout réfléchi globalement ces derniers temps et je n’ai pas tellement pensé à moi-même. Disons que j’aimerais bien creuser cette question de pouvoirs dont je t’ai parlé plus tôt. J’aimerais pouvoir être actrice sur certains évènements plutôt que de me coltiner à un rôle d’observation mais pour cela, il faut que je pousse mon ombregivre toujours plus loin. A chaque fois que je brise un plafond de verre, je sens que des changements s’opèrent en moi et je peux subitement réutiliser mes pouvoirs comme s’ils avaient été toujours là. Cette amnésie magique est très étrange mais je sais que, personnellement, elle est liée à ces étranges fresques qui parcourent mon corps. »
Tout en disant cela, Cyradil se saisit des bretelles de sa robe et la fit glisser jusqu’à sa taille. Elle retira ensuite le tissu qui couvrait sa poitrine sans réelle pudeur, laissant Qwellaana admirer l’étendue des changements. Depuis la dernière fois que la valkyrie les avaient vu, leur nombre avaient augmenté et les motifs étaient plus resserrés de sorte à ce que l’on avait carrément du mal à distinguer les parcelles de peau en-dessous. Ils ne couvraient pas plus de terrain sur le corps de la liche mais ils étaient plus nombreux sur la même surface et plus complexes également. En ce qui concernait les anneaux, la valkyrie les trouveraient là où ses prunelles les avaient laissé la dernière fois. S’ils n’étaient pas nécessaire au tableau, sa dulcinée avait émis l’avis que cela lui allait bien et il n’en fallu pas davantage à la liche pour les garder.
« Comme je l’ai dit, ce n’est qu’une question de temps avant que je puisse passer mon ombregivre à un niveau supérieur. J’ai bon espoir que d’ici quelques semaines, voire quelques mois, cela serait possible. J’ai remarqué que ce qui était très éprouvant était de recouvrer la magie en elle-même mais une fois le pouvoir retrouvé, le développement de ce dernier est…plus simple disons. Même si cela reste tout de même une magie complexe. »
Et c’était tout. Et pour cause, la jeune blonde avait vraiment tout ce dont elle avait besoin. Hormis ce qu’elle venait de citer, Cyradil avait atteint les quelques objectifs qu’elle s’était fixée après être devenue une liche. Le reste n’était sincèrement qu’une belle valeur ajoutée.
« Pour être honnête, je suis vraiment heureuse Qwell. J’ai toute la fortune que je désire, je me suis hissée aussi que je peux dans la politique Reikoise, les gens que j’ai aidés me sont reconnaissants et plus important encore…je t’ai toi. Tous les buts que je m’étais fixé en devenant une liche, je les ai atteints. Le reste, ce n’est que du bonus. » Dit-elle en souriant avant de se reprendre… « Euh…je ne veux pas dire que tu es un bonus bien sûr mais…enfin…tu vois ce que je veux dire. » Buta-t-elle sur sa phrase en agitant ses mains devant elle en guise de dédouanement mais cela ne fit qu’imprégner un mouvement d’oscillation à sa poitrine qui ajouta encore davantage au ridicule de la situation.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
Messages : 378
crédits : 914
crédits : 914
Cyradil pensait elle aussi que beaucoup voudraient participer à une étude sur un spécimen tel que moi.Je m'en étais doutée car après tout, je comprenais bien qu’une chose rare quelle qu’en soit la forme, puisse éveiller un tel intérêt . Maintenant que je me sentais plus à l'aise avec mon corps, mes cicatrices pour être plus précise,je me disais qu'il était peut-être temps que nous en apprenions sur les valkyries,à condition qu'aucun mâle ne fasse partie du groupe de recherche.
La question ne se posa même pas quand Cyradil laissa sous-entendre qu'elle ne désirait pas que quelqu'un d'autre qu'elle puisse effectuer ces tests. Les raisons étaient multiples mais l'une d'elles,invisible, me fit grandement sourire. Je trouvais adorable qu’elle s’attribue l’exclusivité de ces examens, plutôt que de laisser une autre s’approcher de moi.Je n'allais pas m'en plaindre,car c'était avec ma liche que j'étais la plus à l'aise. Je n’avais simplement pas voulu lui imposer cette tâche supplémentaire .
-C'est encore mieux.
Me contentais-je de répondre, choisissant de ne pas relever ce qui semblait l’avoir brièvement contrariée afin de ne pas la déranger. Observer en silence certains comportements était parfois la meilleure façon de mesurer à quel point une personne tenait à nous. Cyradil reprit la conversation, évoquant les protections pour mes ailes en arrivant à la même conclusion que moi . Qu' avec le temps, je finirais par ne plus ressentir de gêne à y ajouter du poids
-Avec tout le travail que ces nouvelles pièces d’armure vont te demander, sans même parler du reste, c’est plutôt à moi de prendre soin de toi mon flocon. Tu en fais déjà bien assez sans devoir encore t’occuper de mes petits désagréments passagers.Lui dis-je en caressant sa joue.Je m’en voulais de lui ajouter cela,alors que tant de responsabilités pesaient déjà sur ses épaules .Elle continua d’examiner délicatement mon aile, ainsi que les parties qui y étaient liées délicatement:-Tu peux compter sur moi,je te ferais part de mes observations et de ce qui pourrait perturber mes mouvements ou mon vol.
À part quelques frottements, je ne pensais pas que cela risquait de me blesser. Je verrais sur la durée et aussi en fonction des saisons. Une forte chaleur pourrait s’avérer gênante, tout comme un froid intense. Nous aurons tout le temps d’ajuster cela en conséquence, le moment venu.D’ailleurs, j’avais été ravie que Cyradil ne voit aucun souci à l’idée d’ajouter certains minerais. J’espérais qu’au cours des prochaines lunes, je réussirais à mettre la main sur de la lumithrite.
La conversation bascula et nous de même, nous recentrant sur la liche cette fois-ci. Elle qui avoua s'être mise de côté,d'où le fait certainement qu'elle ne s'était pas forcément penchée plus que ça sur ses pouvoirs latents . Cela me faisait plaisir qu'elle veuille s'engager de manière plus significative et à la fois,cela m'inquiéta un peu. Savoir qu'elle restait dans une grande ville,était rassurant mais pas suffisant pour qu'elle puisse s'épanouir totalement,j'en étais consciente:
-Oui en effet, il serait plus raisonnable, surtout avec toute cette corruption, que tu parviennes à retrouver une partie de tes pouvoirs avant de t'impliquer plus activement ou du moins,t'aventurer dans des contrées dangereuses. Enfin....de mon point de vue...
Celui d'une valkyrie qui se sentirait beaucoup plus tranquille si sa moitié recouvre une partie de sa puissance avant de se lancer dans certains projets qui l'exposeraient à des grandes menaces. Je compris que j'allais en apercevoir un autre quand Cyradil commença à faire glisser le haut de sa robe vers ses hanches,me redressant pour lui faciliter le mouvement,me retrouvant à califourchon sur elle. J'avais d'abord rivé mes dioptases vers ses cristallins,captant chaque mot avec attention, avant que mon regard ne quitte doucement le sien pour descendre le long de son visage, poursuivant son chemin plus bas.
Pour suivre le fil de notre discussion, mes orbes se posèrent sur ses tatouages, partiellement dissimulés par la jolie étoffe qui épousait ses formes. Qu'elle ne tarda pas à se défaire, tandis que mes rougeurs elles, refusaient de me quitter. Il fallait bien admettre que je n’étais pas totalement insensible à ses charmes.Ni à ses ornements à leur extrémité, ajoutant une touche de fantaisie qui ne faisait que sublimer ce que j'avais sous les yeux.
-Oh...oui en effet, elles sont ....
Commençais-je ,réalisant à mesure que je me penchais tout en rapprochant une bougie que je laissais flotter à côté de nous,comment elles avaient changé.Je pouvais mieux voir combien ces inscriptions étaient devenues complexes, plus dense pendant que je regroupais mes cheveux sur un côté . Le fait qu'elles aient l'air plus difficile à déchiffrer les rendait d'autant plus belles,frôlant une certaine perfection tant elles s’entrelacaient avec une harmonie parfaite entre elles.
-Sublimes...c'est fascinant comme elles se sont modifiées...enchevetrées en s'adaptant les unes aux autres pour s'accorder entre elles.
Je posais mon index sur l'une de ces lignes, la suivant depuis le ventre de Cyradil en remontant, veillant à contourner ses reliefs généreux sur le côté,n'osant les escalader directement.Car la main était souvent associée à la convoitise même si la mienne poursuivait son chemin sans arrière pensée. Uniquement guidée lors de ces détours, par l'exploration de ces fresques qui renfermaient les pouvoirs de ma dulcinée,en appréciant de parcourir sa peau douce jusqu'a atteindre son cœur.
-Humm...si seulement on pouvait trouver un moyen de réveiller progressivement ce qui est en sommeil...comme ça par exemple...Je pressais mes doigts sur certains symboles qui se distinguaient légèrement des autres sur son corps, feignant d'être concentrée. Bien évidemment,cela ne fit rien du tout:-Mince...j'aurais pourtant cru que cela allait fonctionner.
Dis-je en plaisantant. Autant prendre avec un peu de légèreté ce qui pouvait être parfois frustrant. Je supposais du moins,ne pouvant me mettre totalement à la place de ma liche qui me fit part qu'elle était comblée dans cette vie qu'elle menait actuellement. Qu'elle avait tout pour être heureuse,ayant accompli ses objectifs avec brio,réussi dans différents domaines et que je faisais partie de ce bonheur. Ce qui ne manqua pas de me faire rater un battement par l'émotion.
-Mon flocon....
Mais voilà que son insinuation,suivit par sa tentative de rattrapage, fit onduler ses îlots, me déstabilisant par le comique de la scène. J'avais abaissé ses mains sur ses collines pour l’empêcher de les agiter davantage car sinon, je risquais de ne pas pouvoir m’arrêter de rire. Je levais mes yeux vers les siens en m’efforçant de garder mon calme, mes paumes toujours contre le dos de ses mains, inspirant profondément avant de dire:
-Alors d'abord, tu insinues que je t'appartiens puis maintenant,que je suis un bonus. Dois-je comprendre que je suis une demeure secondaire ?Plaisantais-je. Puis n'oubliant pas à quel point sa déclaration avait été belle,je lui dis:-Je comprends ce que tu veux dire. Moi non plus, je n'avais pas dans mes projets de trouver ma moitié. Je me l’étais interdit je crois… en quelque sorte. J’étais loin d’envisager cela, de me douter que je tomberais dessus. Que tout serait si évident. C’était peut-être pour ça que nous étions entrés en résonance, car nous ne nous attendions à rien du côté des sentiments. Je marquais une pause, avant de reprendre :- Je ne le concevais même pas comme un bonus, mais comme une légende. Inatteignable, sauf à travers les pages de ces livres que je lis parfois le soir.
J'en écrivais dorénavant aux côtés de Cyradil,étant les plus beaux chapitres qu'il m'ait été donné de vivre. Me rappelant de ce que nous discutions précédemment,je restais pensive,évitant ainsi de me laisser submerger par l'émotion alors qu'il était question d'elle. Avec un peu plus de sérieux,au départ du moins,je lui demandais :
-Tu as tenté de créer des nouveaux focalisateurs depuis?Comme l'étaient à l'origine ces deux-là ou non? Je soulevais les deux anneaux concernées du bout de mes index sans toucher à ses extrémités reprenant,le sourire aux lèvres:-ça pourrait t'aider ou au moins,accélérer la récupération de tes pouvoirs. Te rappeler des souvenirs liés à leur création et d'accéder à cette mémoire. Même si tu n'y parviens pas,ça t'en fera des nouveaux non ? Humm… tu pourrais même ajouter une petite chaînette pour les relier tous les deux,ça ferait joli....Mais je crains que ça ne soit un peu...dangereux? Selon qui tu croises.
Dis-je après réflexion,pensant à une petite chose qui était dans la pièce d'à côté et qui dormait profondément en ce moment même. Pour que la forgeronne comprenne ce que j'avais en tête, je relevais l'un de mes bras,inclinant mon poignet vers le bas, mimant une patte pourvue de griffes qui se coince sur un tel ornement et pas seulement,faisant timidement :
-Meow.
Je plaquais mes doigts sur ma bouche,mes épaules tressautant et mes ailes aussi parce que je venais d'oser de faire, tout en m'empourprant. Je n'osais même plus regarder les cristallins de ma bien-aimée,fermant les yeux en tentant de ne plus penser à ma bêtise,oubliant un détail qui était resté suspendu jusque-là. Un qui,en perdant ma concentration, se pencha. Quand je sentis la cire de la bougie couler le long de ma nuque,s'étendant un peu plus bas sur mon dos,je laissais échapper un son étouffé de surprise et de douleur, éloignant la source lumineuse en la posant sur un meuble non loin par télékinésie :
-Ça...ça m'apprendra à vouloir imiter la petite panthère.
Codage par Libella sur Graphiorum
Qwellaana discute en 009966
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
Messages : 608
crédits : 10981
crédits : 10981
Cyradil avait eu toute sa vie pour appréhender cette quête d’immortalité. Maintenant qu’elle l’avait atteinte, elle se remémorait les sentiments qu’elle avait eu quant à la perspective de devoir vivre éternellement. Est-ce qu’elle finirait par se lasser ? Pour une magicienne aussi curieuse qu’elle et dans un monde en proie au changement, il était probable que non. Si Qwellaana n’était certes pas immortelle, il viendra un moment où cette question devra être abordée quant à l’éternité de leur relation. Une question qui n’avait pas de sens pour l’instant puisque, par chance, la valkyrie était encore relativement jeune et avait encore bien des décennies à vivre avant que le couple n’effleure la problématique. Jadis, la liche se serait sans doute tracasser mais aujourd’hui, elle préférait largement profiter de l’instant présent. Passer du temps avec sa bien-aimée, se rappeler de ses moments de maladresse ou de cette tentative de cesser le tangage incessant de ses monts qui ne manqua pas de la faire bien rire tandis que sa dulcinée posa ses mains sur les siennes.
« Je pensais que la vie avait besoin d’objectifs lointains et incessants pour continuer à avoir un sens mais je me rends compte que parfois, c’est bien de se rendre compte que certains ne sont pas aussi inatteignables que l’on croyait et on est sans doute la preuve. D’être tombé sur quelque chose que l’on ne recherchait pas forcément mais que l’on a découvert être agréable à vivre. » Philosopha-t-elle en souriant.
Concernant la question de la valkyrie, Cyradil devait avouer y avoir pensé. Le souci était que le souvenir de la fabrication de ces fameux focalisateurs avait disparu de sa mémoire bien qu’elle essayait de les reconstituer en redécouvrant le processus. Le bâton d’adamantine de Lyra l’avait bien aidé en ce sens d’ailleurs et lui avait permis de comprendre certaines choses concernant les magiciens qui utilisaient des vecteurs pour véhiculer leur magie.
« Mmh…disons que pour l’instant, ma magie s’harmonise surtout avec mes tatouages. En fait, à la base, je me rappelle surtout avoir créé ces focalisateurs bien après. A un moment où la quantité de savoirs magiques que j’avais engrangés était telle qu’il était compliqué pour moi d’accéder à l’intégralité de mon panel de sorts avec la même efficience. En fait, ces focalisateurs agissaient comme une sorte de mémoire externe servant à canaliser des magies plus situationnelles que je n’avais plus à garder assidument dans ma mémoire. C’était assez innovateur à l’époque et je ne me rappelle pas avoir pu reproduire pareille chose sur autre que moi-même et cela est vrai aussi pour ces tatouages. Quant à savoir si je veux que ce soit le cas maintenant ? Je dirais sans doute que ce n’est pas tellement une priorité. En tout cas pas avant que je sois satisfaite de la récupération de mes propres pouvoirs et les effets changeants qu’ils ont sur mes tatouages. »
A vrai dire, Cyradil ne les avait gardés que parce qu’il s’agissait d’un sujet d’étude et si Qwellaana ne s’était pas retrouvée sur son chemin, elle aurait fini par s’en séparer. Cependant, elle nota sa suggestion à laquelle elle avait étrangement pensé, ces bijoux servant maintenant davantage à l’ornement et à la volonté très sincère que la liche avait de plaire à la valkyrie. Elle rit de bon cœur en voyant sa bien-aimée presser certains des motifs allant même jusqu’à effleurer délicatement les anneaux qui ornaient ses charmes. La liche n’était pas spécialement chatouilleuse mais elle appréciait la délicatesse et l’attention que Qwell incorporait dans son toucher, lui ayant bien fait comprendre que, contrairement à la croyance populaire, tirer dessus ne lui procurerait rien d’autre qu’une douleur aiguë peu agréable. Joignant le geste à la parole, Qwellaana lui montra justement ce que l’ajout de cet ornement qui lierait les deux anneaux provoqueraient sans doute, un problème que la liche aurait également souligné si sa bien-aimée ne l’avait pas devancé. D’ailleurs, elle le fit avec une telle innocence en imitant le petit animal qui dormait dans la pièce d’à côté que la valkyrie n’aurait pas pu être plus illustrative pour expliquer ce souci. Attendant que ce moment gênant mais ô combien adorable s’estompe, Cyradil eut l’amabilité de répondre sincèrement à ses interrogations.
« Et bien figure-toi que j’ai eu la même idée. Je pourrais sans doute mais tu sais, même avec des anneaux, je me retrouve parfois avec une mèche qui s’entremêle dedans. Je crois simplement que je me suis attachée à ceux-ci parce qu’ils ont une certaine histoire…et sans doute aussi parce que tu les apprécies ? » Dit-elle en baissant la tête vers ces derniers avant de fixer la valkyrie. « Plus sérieusement, je crois que si l’on est amené à se voir souvent avec la petite panthère, il faudra sans doute intégrer à son conditionnement de ne pas considérer cela comme un jouet surtout. Je sais que la magie pourra régler ces soucis mais si je ressens encore bien la douleur et je préfère l’éviter si je peux ! »
Et en parlant de magie, la valkyrie, dans sa maladresse, fit verser un peu de cire sur sa peau à cause de la bougie sur laquelle elle avait perdu le contrôle télékinétique. La blonde ne broncha pas, sachant que cela n’était pas sérieux puisqu’elle avait appris que certaines personnes s’adonnaient à ce genre de jeu dans leurs ébats sans que cela ne leur cause du tort. Une manie qui n’était certainement pas du goût de la liche d’ailleurs !
« Attends, je reviens. »
La liche retira doucement la valkyrie de sa position dominante avant de se lever. La robe, dépourvue de maintien, finit par glisser le long de ses jambes et la forgeronne finit simplement par l’enjamber, la laissant uniquement pourvue de bas soutenus par une jarretière ainsi que d’un sous-vêtement satin qui couvrait son intimité. Pour éviter de réveiller le petit animal, Cyradil voleta jusqu’à sa destination, attrapant un sac qu’elle avait pris avec elle avant de revenir dans la chambre en toute discrétion. De celui-ci, elle tira une chaine en or qui faisait surtout office de collier. Comme elle l’avait pensé avant de se rendre chez la valkyrie, la liche évitait de faire dans l’extravagance mais elle avait tout de même glisser quelques bijoux dans son sac au cas où le sujet venait à être abordé. Elle ouvrit alors la chaine, attachant chaque extrémité de cette dernière à chacun des anneaux. Par chance, celle-ci était légère et Cyradil ne sentit aucun poids sous-tendre ces derniers.
« C’est…plutôt fantaisiste mais…c’est assez original comme idée. » Commenta-t-elle sincèrement.
La jeune blonde se mit à ramper un peu sur le lit, jusqu’à se saisir de la bougie que sa dulciner avait posé un peu plus loin. Elle pencha cette dernière doucement, faisant couler un peu de cire sur son poignet avant de le porter à son nez. La liche s’aperçut qu’il s’agissait de celles qui avaient cette fragrance qui indiquait qu’elles pouvaient être utilisées à des fins thérapeutiques, que ce soit pour la régénération cellulaire, de la relaxation ou comme additifs pour permettre à certains agents actifs de pénétrer la peau plus efficacement. Depuis sa transformation en liche, Cyradil n’était plus aussi réceptive aux changements de températures à moins de basculer dans les extrême. De ce fait, la chaleur de la cire sur sa peau ne lui causa aucun tort et la liche se mit simplement à l’étaler délicatement sur la partie découverte de son corps, veillant à ne pas heurter ses atouts en brusquant la chaine qui liait les ornements. L’on voyait encore la marque de l’épée qui avait traversé son abdomen bien que les tatouages avaient vite recouvert la surface malgré la cicatrice évidente lorsqu’on y prêtait attention. Si la liche avait voulu faire disparaitre cette trace, elle aurait du avoir recours à un soin de haut niveau mais elle avait décidé de la garder. Après tout, il valait mieux laisser ce genre de services aux gens qui en avaient vraiment besoin et elle avait fini par s’y accommoder de toute façon. Tendant la bougie à sa valkyrie, Cyradil lui tourna le dos, l’incitant ainsi à l’aider.
« Tu peux m’aider? » Dit-elle simplement.
Ces dernières semaines avaient été assez éprouvantes et c’est même surtout pour cela que Cyradil avait tant besoin de Qwell. Et il fallait dire que ces petites séances avaient bien l’effet escompté en ce sens que la liche sentait un réel bien-être l’envahir à chaque fois que sa bien-aimée faisait preuve d’attention envers elle, fusse-t-il au travers de ses paroles ou de ses gestes.
« Je pensais que la vie avait besoin d’objectifs lointains et incessants pour continuer à avoir un sens mais je me rends compte que parfois, c’est bien de se rendre compte que certains ne sont pas aussi inatteignables que l’on croyait et on est sans doute la preuve. D’être tombé sur quelque chose que l’on ne recherchait pas forcément mais que l’on a découvert être agréable à vivre. » Philosopha-t-elle en souriant.
Concernant la question de la valkyrie, Cyradil devait avouer y avoir pensé. Le souci était que le souvenir de la fabrication de ces fameux focalisateurs avait disparu de sa mémoire bien qu’elle essayait de les reconstituer en redécouvrant le processus. Le bâton d’adamantine de Lyra l’avait bien aidé en ce sens d’ailleurs et lui avait permis de comprendre certaines choses concernant les magiciens qui utilisaient des vecteurs pour véhiculer leur magie.
« Mmh…disons que pour l’instant, ma magie s’harmonise surtout avec mes tatouages. En fait, à la base, je me rappelle surtout avoir créé ces focalisateurs bien après. A un moment où la quantité de savoirs magiques que j’avais engrangés était telle qu’il était compliqué pour moi d’accéder à l’intégralité de mon panel de sorts avec la même efficience. En fait, ces focalisateurs agissaient comme une sorte de mémoire externe servant à canaliser des magies plus situationnelles que je n’avais plus à garder assidument dans ma mémoire. C’était assez innovateur à l’époque et je ne me rappelle pas avoir pu reproduire pareille chose sur autre que moi-même et cela est vrai aussi pour ces tatouages. Quant à savoir si je veux que ce soit le cas maintenant ? Je dirais sans doute que ce n’est pas tellement une priorité. En tout cas pas avant que je sois satisfaite de la récupération de mes propres pouvoirs et les effets changeants qu’ils ont sur mes tatouages. »
A vrai dire, Cyradil ne les avait gardés que parce qu’il s’agissait d’un sujet d’étude et si Qwellaana ne s’était pas retrouvée sur son chemin, elle aurait fini par s’en séparer. Cependant, elle nota sa suggestion à laquelle elle avait étrangement pensé, ces bijoux servant maintenant davantage à l’ornement et à la volonté très sincère que la liche avait de plaire à la valkyrie. Elle rit de bon cœur en voyant sa bien-aimée presser certains des motifs allant même jusqu’à effleurer délicatement les anneaux qui ornaient ses charmes. La liche n’était pas spécialement chatouilleuse mais elle appréciait la délicatesse et l’attention que Qwell incorporait dans son toucher, lui ayant bien fait comprendre que, contrairement à la croyance populaire, tirer dessus ne lui procurerait rien d’autre qu’une douleur aiguë peu agréable. Joignant le geste à la parole, Qwellaana lui montra justement ce que l’ajout de cet ornement qui lierait les deux anneaux provoqueraient sans doute, un problème que la liche aurait également souligné si sa bien-aimée ne l’avait pas devancé. D’ailleurs, elle le fit avec une telle innocence en imitant le petit animal qui dormait dans la pièce d’à côté que la valkyrie n’aurait pas pu être plus illustrative pour expliquer ce souci. Attendant que ce moment gênant mais ô combien adorable s’estompe, Cyradil eut l’amabilité de répondre sincèrement à ses interrogations.
« Et bien figure-toi que j’ai eu la même idée. Je pourrais sans doute mais tu sais, même avec des anneaux, je me retrouve parfois avec une mèche qui s’entremêle dedans. Je crois simplement que je me suis attachée à ceux-ci parce qu’ils ont une certaine histoire…et sans doute aussi parce que tu les apprécies ? » Dit-elle en baissant la tête vers ces derniers avant de fixer la valkyrie. « Plus sérieusement, je crois que si l’on est amené à se voir souvent avec la petite panthère, il faudra sans doute intégrer à son conditionnement de ne pas considérer cela comme un jouet surtout. Je sais que la magie pourra régler ces soucis mais si je ressens encore bien la douleur et je préfère l’éviter si je peux ! »
Et en parlant de magie, la valkyrie, dans sa maladresse, fit verser un peu de cire sur sa peau à cause de la bougie sur laquelle elle avait perdu le contrôle télékinétique. La blonde ne broncha pas, sachant que cela n’était pas sérieux puisqu’elle avait appris que certaines personnes s’adonnaient à ce genre de jeu dans leurs ébats sans que cela ne leur cause du tort. Une manie qui n’était certainement pas du goût de la liche d’ailleurs !
« Attends, je reviens. »
La liche retira doucement la valkyrie de sa position dominante avant de se lever. La robe, dépourvue de maintien, finit par glisser le long de ses jambes et la forgeronne finit simplement par l’enjamber, la laissant uniquement pourvue de bas soutenus par une jarretière ainsi que d’un sous-vêtement satin qui couvrait son intimité. Pour éviter de réveiller le petit animal, Cyradil voleta jusqu’à sa destination, attrapant un sac qu’elle avait pris avec elle avant de revenir dans la chambre en toute discrétion. De celui-ci, elle tira une chaine en or qui faisait surtout office de collier. Comme elle l’avait pensé avant de se rendre chez la valkyrie, la liche évitait de faire dans l’extravagance mais elle avait tout de même glisser quelques bijoux dans son sac au cas où le sujet venait à être abordé. Elle ouvrit alors la chaine, attachant chaque extrémité de cette dernière à chacun des anneaux. Par chance, celle-ci était légère et Cyradil ne sentit aucun poids sous-tendre ces derniers.
« C’est…plutôt fantaisiste mais…c’est assez original comme idée. » Commenta-t-elle sincèrement.
La jeune blonde se mit à ramper un peu sur le lit, jusqu’à se saisir de la bougie que sa dulciner avait posé un peu plus loin. Elle pencha cette dernière doucement, faisant couler un peu de cire sur son poignet avant de le porter à son nez. La liche s’aperçut qu’il s’agissait de celles qui avaient cette fragrance qui indiquait qu’elles pouvaient être utilisées à des fins thérapeutiques, que ce soit pour la régénération cellulaire, de la relaxation ou comme additifs pour permettre à certains agents actifs de pénétrer la peau plus efficacement. Depuis sa transformation en liche, Cyradil n’était plus aussi réceptive aux changements de températures à moins de basculer dans les extrême. De ce fait, la chaleur de la cire sur sa peau ne lui causa aucun tort et la liche se mit simplement à l’étaler délicatement sur la partie découverte de son corps, veillant à ne pas heurter ses atouts en brusquant la chaine qui liait les ornements. L’on voyait encore la marque de l’épée qui avait traversé son abdomen bien que les tatouages avaient vite recouvert la surface malgré la cicatrice évidente lorsqu’on y prêtait attention. Si la liche avait voulu faire disparaitre cette trace, elle aurait du avoir recours à un soin de haut niveau mais elle avait décidé de la garder. Après tout, il valait mieux laisser ce genre de services aux gens qui en avaient vraiment besoin et elle avait fini par s’y accommoder de toute façon. Tendant la bougie à sa valkyrie, Cyradil lui tourna le dos, l’incitant ainsi à l’aider.
« Tu peux m’aider? » Dit-elle simplement.
Ces dernières semaines avaient été assez éprouvantes et c’est même surtout pour cela que Cyradil avait tant besoin de Qwell. Et il fallait dire que ces petites séances avaient bien l’effet escompté en ce sens que la liche sentait un réel bien-être l’envahir à chaque fois que sa bien-aimée faisait preuve d’attention envers elle, fusse-t-il au travers de ses paroles ou de ses gestes.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
Messages : 378
crédits : 914
crédits : 914
-Plus qu'agréable même.
Ajoutais-je à la suite de ses propos,écoutant ses explications vis-à-vis de ce qu'elle avait créé bien après toutes ces lignes qui la parcouraient. Ce que je ne me serais pas doutée, ni qu'elle n'ait pas pu réaliser ce type de focalisateur pour une autre qu'elle.Cela témoignait d’un véritable chef d’œuvre de savoir, une connaissance exclusivement façonnée pour elle. Oui, j’aurais aimé pouvoir revenir en arrière, ne serait-ce qu’une journée, pour voir Cyradil à l’apogée de sa puissance, lorsqu’elle était encore humaine.
-Dommage que je sois si jeune.J'aurais bien aimé te voir les fabriquer. Connaitre ta famille aussi-Je comprends que tu veuilles te concentrer sur tes tatouages plutot que t'éparpiller.
En tout cas, une fois ce petit moment où je me suis sentie ridicule fut passé -ce qui, en soi, montrait à quel point je me sentais à l’aise avec ma liche- celle-ci m'avait décrit la valeur sentimentale de ses bijoux, l'importance qu'elle avait accordé à mon avis sur eux,révélant qu’elle était attentive à mes goûts. Ce qu’elle ne manquerait pas de démontrer un peu plus tard, d’une autre manière tout aussi adorable. En attendant, je fus étonnée qu'elle ait déjà réfléchis à cela,me rappelant les petits soucis similaire qu'elle avait rencontré quand nous étions au hameau :
-Ça a l'air de t'arriver souvent.
Puis elle poursuivit sur l'éducation de petite Luciole qui pourrait s'avérer indispensable pour éviter des incidents très douloureux. J’accordais une grande importance à la discipline, une valeur assez typique chez les valkyries, du moins celles qui m’ont élevées. Cela ne se voyait peut-être pas mais je savais me montrer ferme quand il le fallait, refusant de déroger à cette règle même si la panthère essayait de m’amadouer avec des miaulements. Je ne tenais pas en effet à ce qu’elle malmène les charmes de ma dulcinée à la moindre occasion, rassurant cette dernière sur ce fait:
-Cela demandera un peu de temps mais je parviendrais à lui faire comprendre que ce n'est pas fait pour jouer avec et qu'elle a tout intérêt à m'écouter. Je saurais me montrer convaincante .Puis.... je n’aimerais pas que tu sois contrainte de les retirer à cause d'elle. Ils te vont si bien.
Aussi car son aveu m'avait atteint, la bougie avec. Après ma maladresse qui m'avait plus surprise qu'autre chose, je me décalais,comprenant que Cyradil voulait se redresser.Lorsqu’elle quitta la chambre, je ne pus m’empêcher de me demander pourquoi. De lever un sourcil en voyant sa robe glisser le long de ses courbes en révélant avec une élégance troublante ce qui l'habillé encore. Quand elle disparut de l'encadrement, un léger sentiment de honte m'avait saisit, posant ma dextre sur mon visage pour le dissiper,l'abaissant partiellement quand ma liche réapparut.
Je regardais le sac qu'elle avait amené,n'ayant aucune idée de ce qu'il ne contenait ni là où elle voulait en venir en sortant ce collier. Je me contentais de regarder ses doigts le manipuler,réaliser cette suggestion que j'avais faite. J'étais flattée qu'elle prenne au sérieux cette idée qui m'avait traversée l'esprit, de pouvoir admirer celui du reike porter ces parures en exposant ainsi sa peau à nu ,le plus naturellement possible sans pudeur.Sans aucune timidité non plus,contrairement à moi:
-C'est...très mignon.
Je ne parvins pas à dire autre chose, troublée en réalisant que mes dioptases s'étaient instinctivement détournés de ses cristallins pour suivre les ondulations de sa silhouette alors qu'elle froissait les draps en se déplaçant dessus. Incapable de croiser à nouveau son regard, je détournais les yeux jusqu’à ce qu’elle me tourne le dos pour me tendre la bougie,lui répondant,un peu confuse:
-A...avec plaisir. J'attrapais la bougie et la fis flotter. -Il faudrait que tu te penches,un peu comme ça. Je la guidais, posant ma main au niveau de son sternum et l'autre sur sa hanche pour l'aider à s'incliner légèrement.Une fois sa posture ajustée et confortable pour elle, je me reculais un peu pour me redresser et m’asseoir sur mes talons, cherchant un peu de hauteur afin de pouvoir exercer certaines pressions -Voilà,c'est parfait. Je lui murmurais à l'oreille:-Tu devrais fermer les yeux.
Je me recentrais, ramenant un ruban avant de commencer. Délicatement, je regroupais la chevelure de Cyradil pour former un joli chignon afin de dégager sa nuque pour la suite. Ce n'était pas parce qu'elle était une liche que je n'allais pas y mettre les formes sur les siennes. Je posais alors ma main presque à l'horizontale sur son dos frais, approchant la source de lumière lentement.Je laissai la cire s’écouler entre les interstices de mes doigts, cherchant à rendre la différence de température plus agréable, tout en commençant à effleurer délicatement sa peau.
Je ne prononçais aucun mot,laissant le silence s'installer ou presque,écoutant le doux tintement de ses bijoux le perturber pendant que je la massais. Jouer de leur mélodie à défaut d'entendre le souffle de Cyradil.On ne pouvait pleinement apprécier certains sens sans en laisser d’autres de côté. Il fallait apprendre à abandonner ses responsabilités, qui nous empêchaient trop souvent d'être réceptifs à ce qui nous entourait. De recevoir ce que ces gestes transmettaient, au-delà du simple toucher.
Un langage corporel auquel je portais une attention particulière, me permettant de redécouvrir ses fresques désormais imprégnées de cire. Je continuais à l’étaler en prenant mon temps, poursuivant en travaillant la ligne des épineux. Pour cela, je réalisais des mouvements circulaires avec mes pouces en remontant jusqu’à ses cervicales,puis je redescendis avec une prise plus large, cherchant à lui offrir cette sensation. Celle des vagues venant s’échouer sur sa peau pendant que mes paumes exécutaient des mouvements de poussés et de glissé avec une pression modérée.
-Dis moi si tu préfères que j'insiste sur une zone.J'ajustais mes gestes en conséquence, appréciant de prendre soin ma bien-aimée, sentir ce qui se trouvait sous mes mains. Celles-ci finirent par descendre le long de son dos, parcourant ses muscles paravertébraux en rattrapant les gouttes de cire thérapeutique qui se frayaient un chemin entre mes phalanges. -Ça doit être agréable de ne jamais manquer d'oxygène, que ce soit lors d'un effort physique ou sous l'eau par exemple.
Je me permis de continuer jusqu’à la crête iliaque, laissant mes doigts glisser légèrement sous le tissu pour l’atteindre. Je remontais ensuite son dos avec le plat de mes mains, m’arrêtant un instant pour englober ses épaules. Je poursuivis lentement en longeant ses bras, rapprochant mon buste de Cyradil pour pouvoir entrelacer mes doigts aux siens.En apercevant certaines de mes marques, je restais pensive, laissant une question franchir mes lèvres sans vraiment réfléchir:
-Se pourrait-il que je ne craigne plus le contact des dents sur ma peau ?Je n'ais plus peur des vampires mais ça? Comment je peux le savoir ? -Je me demande si ...Comprenant que cela pourrait être mal interprété,j'ajoutais,gênée:-Oh euh non...oublis ce que je viens de dire...
Je me ravisais,ne voulant pas qu'elle pense qu'il y avait la moindre connotation déplacée dans ma réflexion qui était des plus sérieuse en réalité.Cyradil n'était pas un vampire mais avait certains traits avec eux,comme leur température corporelle et je me disais qu'elle serait la plus à même à réaliser ce test,en plus que je ne me voyais pas rapprocher mon poignet de la bouche d'une autre qu'elle. Je posais ma joue contre la sienne en fermant les yeux, laissant échapper un soupir pour chasser cette incertitude, ne souhaitant pas la mettre mal à l'aise alors que nous passions un bon moment ensemble.
Au lieu de cela,j'abaissais nos bras,les dirigeants là où se trouvait la pièce de vêtement servant à maintenir les bas de Cyradil.Une fois que nous l'avions frôlé,je demandais:
-Ou veux-tu que je poursuive ? Sur tes jambes? D'ailleurs, jusqu'où t'ont-elles emmenée ? Je suppose que tu as pas mal voyagé à travers le sekai et je me demandais quels étaient les endroits où tu n'avais pas encore mis les pieds ou les voiles ? Je dois t'avouer que la zone du Grand Nord m'a toujours intrigué car elle semble cacher un vaste territoire derrière ses montagnes.
Codage par Libella sur Graphiorum
Qwellaana discute en 009966
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
Messages : 608
crédits : 10981
crédits : 10981
Qwell était vraiment aux petits soins avec sa bien-aimée. Des gestes délicats qui lui demandèrent de se pencher légèrement pour que la valkyrie puisse appliquer efficacement la chair. Plus que l’activité en elle-même, Cyradil apprécia surtout l’attention qui était prêté au détail pour la satisfaire. La liche la laissa faire, appréciant le moment sans vraiment la guider dans ses mouvements. C’était surtout pour l’apaisement mental que cela lui apportait car son corps, lui, n’était plus sujet aux courbatures depuis un long moment. Fort heureusement, la blonde pouvait encore ressentir et interpréter les sensations.
« Mmh…non, fais comme tu le sens, je te fait confiance. » Dit-elle simplement. « C’est assez bizarre en vérité au début. Je veux dire, on a encore le réflexe mécanique de le faire et si on s’arrête, on a une sorte de sentiment d’anxiété qui peut nous envahir en pensant qu’on va manquer d’air mais avec le temps, je crois qu’on s’y habitue. Certes, c’est un avantage de pouvoir rester sous l’eau indéfiniment mais je veux dire, est-ce que ça m’empêchera de me remplir comme une baudruche si je ne fais pas attention ? » Questionna-t-elle en imaginant la situation avant de se mettre à rire. « Non ce serait un peu ridicule. »
La suite la surprit un peu. Elle comprenait assez aisément ce que Qwell voulait lui dire. Elle voulait savoir si une morsure pouvait lui faire évoquer ses souvenirs passés en recourant à l’expérience. Cependant, Cyradil était assez peu encline à mordiller sa compagne pour tester son hypothèse surtout que cela était parfois associé à des jeux assez malsains que la blonde ne voulait pas vraiment essayer même si c’était pour vérifier cet état de fait. Cyradil était presque sûre que Qwell avait dépassé sa peur des vampires même si elle lui avait raconté que ses ennemis (et surtout un en particulier) courraient toujours pour essayer de rétablir leur emprise sur elle. Quelque chose que la forgeronne ne laisserait évidemment pas faire.
« Mmh… »
Cyradil accueillit le visage de sa bien-aimée contre le sien, enlaçant les doigts toujours imprégnés de cire avec les siens. Il y avait tant à raconter. Après tout, elle avait vécu plus d’une centaine d’années avant de rencontrer Qwellaana et il est vrai que, pour l’instant, ses épopées les plus épiques se trouvaient dans son ancienne vie, à une époque où ce qui pouvait s’opposer à elle pouvait se compter sur les doigts d’une main. Pourtant, la liche n’avait jamais été spécialement belliqueuse et les hostilités qu’elle avait du engager avaient toujours été faites dans un but bien précis.
« Oh c’est une longue histoire. Je crois que je n’ai jamais vraiment cessé de voyager et de forger des souvenirs inoubliables…mais pas souvent agréables. »
Elle se retourna puis s’allongea sur dos en faisant signe à la valkyrie de venir se coucher auprès d’elle. La forgeronne sollicita alors la magie d’illusion de sa bien-aimée pour faire apparaitre la carte du Sekai. De son index, la liche pointa un endroit près des ruines maudites, un lieu damné et vestige d’une ancienne civilisation dont le royaume ne se réduit plus qu’à une cité-Etat. Des créatures abjectes en ont fait leur repère et nombreux aventuriers téméraires n’en sont jamais revenues. Des comtes et légendes avaient sublimé ce lieu et continuent de le faire, promettant trésors et gloire à quiconque oserait s’y aventurer. Loin de ses considérations monétaires, c’était surtout pour démêler le vrai du faux que Cyradil avait entrepris un voyage il y a plusieurs décennies maintenant mais aussi pour rendre service à un ami.
« Il était maudit. Un spectre relativement puissant l’avait envouté et la malédiction semblait s’étendre à sa famille. Tu sais, ces créatures se nourrissent du bonheur d’autrui et cette pauvre personne, après la rencontre avec cette entité diabolique, ne l’avait plus jamais expérimenté. Alors, il est venu me voir, implorant que je lui vienne en aide à lui, et sa fille qui était atteinte elle aussi d’un mal. Alors je m’y suis aventurée. Là-bas, point de lueur du jour et les ténèbres sont omniprésentes. Je ne compte plus le nombre de sortilèges auxquels j’ai du avoir recours ne serait-ce que pour progresser dans le lieu. Mes recherches me conduisirent alors vers les ruines de ce qui avait semblé être une ancienne bibliothèque. Le toit s’était partiellement effondré et il était difficile de se frayer un chemin depuis l’entrée principale sans devoir naviguer entre les débris. »
Elle se redressa, demandant à Qwell de lui passer quelque chose pour écrire. A l’aide de sa mémoire, la liche lui fit rapidement un dessin des éléments de décor dont elle se rappelait. Quelques livres subsistaient mais les ravages du temps avaient fait que ces derniers ne tenaient en un morceau que grâce à leur reliure et que dès lors qu’on en essayait d’ouvrir un, celui-ci se révélait sous un craquement sinistre qui faisait partir en poussière les pages qu’il contenait (quant il en contenait encore).
« Continuant mon exploration, je découvris assez rapidement qu’il y avait un sous-sol qui conduisait à une crypte. Celle-ci débouchait sur une grande salle centrale avec une stèle. Des étagères étaient présentes avec quelques livres. Mais assez rapidement, mon attention fut détournée. Ce qui avait jadis servi d’archive était maintenant le repère d’une vingtaine de spectres qui commençaient à sortir de l’ombre pour m’entourer. L’un d’eux, bien plus imposant, semblait les diriger et il ne me fallut pas longtemps pour déceler, en plus d’autres, la signature de l’homme pour qui je faisais tout ceci. »
Elle se tourna vers sa valkyrie et sourit un instant avant de continuer.
« Tu sais le problème avec les créatures qui ont un don inné avec la magie ? Ils sont habités par une arrogance et une présomption qui n’a d’égal que la stupidité qu’ils mettent dans cette confiance démesurée. Vois-tu, Qwell, lorsqu’on atteint des sommets en terme de magie, l’on se rend bien compte de la supériorité que l’on a par rapport aux autres. A ce moment-là, il ne faut pas laisser le pouvoir consumer notre humilité car l’on trouvera toujours plus fort que soit. Dans la quête de puissance, il faut veiller à toujours craindre et respecter l’inconnu. »
Cyradil parlait avec sagesse. Et pour cause, la suite confirma ses propos.
« Il ne m’a fallu que d’un sort de feu pour exterminer la vingtaine de spectre qui m’entourait. Un gigantesque dome de flammes. Et ensuite. Plus rien. Le spectre alpha comme je l’ai appelé plus tard fut pris au dépourvu. Dans sa longue quête de siphonnage, il n’avait sans doute jamais rencontré pareil talent. Était-il résolu à abandonner pour autant ? Était-il doué de suffisamment de sentience pour comprendre qu’il n’avait aucune chance ? Pendant un instant, j’ai cru entrapercevoir un doute dans ses orbes spectraux. Avant que l’instinct et l’orgueil du prédateur ne s’empare à nouveau de lui. L’instant d’après, mon ombregivre l’avait consumé jusqu’au dernier fragment de son être et avec sa disparition, la malédiction fut levée. »
La forgeronne parlait avec une certaine passion. Dire qu’elle regrettait ces moments ne serait pas correct puisqu’elle avait déjà répété maintes fois que sa situation actuelle lui plaisait beaucoup. Quelqu’un qui aspirait à une vie paisible échangerait volontiers des combats dangereux contre un moment passé avec son âme sœur...et cette chaine qui était attachée à ses anneaux. Des histoires comme celles-ci, Cyradil en avait une kyrielle. Simplement, il faudrait du temps pour toutes les raconter. Venant jouer avec les ailes de sa valkyrie, elle se demanda ce qu’elle avait vécu avant de la rencontrer bien que son expérience eut été bien plus courte que la sienne.
« Du coup, tu t’en sors avec ta famille ? Je veux dire mis à part ce qui concerne Lewel, tu penses que tu arriveras à retrouver les tiens un jour ? Si tant est que tu veuilles les retrouver bien sûr. » Précisa-t-elle, se rendant compte que cela pourrait peut-être lui rappeler de mauvais souvenirs.
« Mmh…non, fais comme tu le sens, je te fait confiance. » Dit-elle simplement. « C’est assez bizarre en vérité au début. Je veux dire, on a encore le réflexe mécanique de le faire et si on s’arrête, on a une sorte de sentiment d’anxiété qui peut nous envahir en pensant qu’on va manquer d’air mais avec le temps, je crois qu’on s’y habitue. Certes, c’est un avantage de pouvoir rester sous l’eau indéfiniment mais je veux dire, est-ce que ça m’empêchera de me remplir comme une baudruche si je ne fais pas attention ? » Questionna-t-elle en imaginant la situation avant de se mettre à rire. « Non ce serait un peu ridicule. »
La suite la surprit un peu. Elle comprenait assez aisément ce que Qwell voulait lui dire. Elle voulait savoir si une morsure pouvait lui faire évoquer ses souvenirs passés en recourant à l’expérience. Cependant, Cyradil était assez peu encline à mordiller sa compagne pour tester son hypothèse surtout que cela était parfois associé à des jeux assez malsains que la blonde ne voulait pas vraiment essayer même si c’était pour vérifier cet état de fait. Cyradil était presque sûre que Qwell avait dépassé sa peur des vampires même si elle lui avait raconté que ses ennemis (et surtout un en particulier) courraient toujours pour essayer de rétablir leur emprise sur elle. Quelque chose que la forgeronne ne laisserait évidemment pas faire.
« Mmh… »
Cyradil accueillit le visage de sa bien-aimée contre le sien, enlaçant les doigts toujours imprégnés de cire avec les siens. Il y avait tant à raconter. Après tout, elle avait vécu plus d’une centaine d’années avant de rencontrer Qwellaana et il est vrai que, pour l’instant, ses épopées les plus épiques se trouvaient dans son ancienne vie, à une époque où ce qui pouvait s’opposer à elle pouvait se compter sur les doigts d’une main. Pourtant, la liche n’avait jamais été spécialement belliqueuse et les hostilités qu’elle avait du engager avaient toujours été faites dans un but bien précis.
« Oh c’est une longue histoire. Je crois que je n’ai jamais vraiment cessé de voyager et de forger des souvenirs inoubliables…mais pas souvent agréables. »
Elle se retourna puis s’allongea sur dos en faisant signe à la valkyrie de venir se coucher auprès d’elle. La forgeronne sollicita alors la magie d’illusion de sa bien-aimée pour faire apparaitre la carte du Sekai. De son index, la liche pointa un endroit près des ruines maudites, un lieu damné et vestige d’une ancienne civilisation dont le royaume ne se réduit plus qu’à une cité-Etat. Des créatures abjectes en ont fait leur repère et nombreux aventuriers téméraires n’en sont jamais revenues. Des comtes et légendes avaient sublimé ce lieu et continuent de le faire, promettant trésors et gloire à quiconque oserait s’y aventurer. Loin de ses considérations monétaires, c’était surtout pour démêler le vrai du faux que Cyradil avait entrepris un voyage il y a plusieurs décennies maintenant mais aussi pour rendre service à un ami.
« Il était maudit. Un spectre relativement puissant l’avait envouté et la malédiction semblait s’étendre à sa famille. Tu sais, ces créatures se nourrissent du bonheur d’autrui et cette pauvre personne, après la rencontre avec cette entité diabolique, ne l’avait plus jamais expérimenté. Alors, il est venu me voir, implorant que je lui vienne en aide à lui, et sa fille qui était atteinte elle aussi d’un mal. Alors je m’y suis aventurée. Là-bas, point de lueur du jour et les ténèbres sont omniprésentes. Je ne compte plus le nombre de sortilèges auxquels j’ai du avoir recours ne serait-ce que pour progresser dans le lieu. Mes recherches me conduisirent alors vers les ruines de ce qui avait semblé être une ancienne bibliothèque. Le toit s’était partiellement effondré et il était difficile de se frayer un chemin depuis l’entrée principale sans devoir naviguer entre les débris. »
Elle se redressa, demandant à Qwell de lui passer quelque chose pour écrire. A l’aide de sa mémoire, la liche lui fit rapidement un dessin des éléments de décor dont elle se rappelait. Quelques livres subsistaient mais les ravages du temps avaient fait que ces derniers ne tenaient en un morceau que grâce à leur reliure et que dès lors qu’on en essayait d’ouvrir un, celui-ci se révélait sous un craquement sinistre qui faisait partir en poussière les pages qu’il contenait (quant il en contenait encore).
« Continuant mon exploration, je découvris assez rapidement qu’il y avait un sous-sol qui conduisait à une crypte. Celle-ci débouchait sur une grande salle centrale avec une stèle. Des étagères étaient présentes avec quelques livres. Mais assez rapidement, mon attention fut détournée. Ce qui avait jadis servi d’archive était maintenant le repère d’une vingtaine de spectres qui commençaient à sortir de l’ombre pour m’entourer. L’un d’eux, bien plus imposant, semblait les diriger et il ne me fallut pas longtemps pour déceler, en plus d’autres, la signature de l’homme pour qui je faisais tout ceci. »
Elle se tourna vers sa valkyrie et sourit un instant avant de continuer.
« Tu sais le problème avec les créatures qui ont un don inné avec la magie ? Ils sont habités par une arrogance et une présomption qui n’a d’égal que la stupidité qu’ils mettent dans cette confiance démesurée. Vois-tu, Qwell, lorsqu’on atteint des sommets en terme de magie, l’on se rend bien compte de la supériorité que l’on a par rapport aux autres. A ce moment-là, il ne faut pas laisser le pouvoir consumer notre humilité car l’on trouvera toujours plus fort que soit. Dans la quête de puissance, il faut veiller à toujours craindre et respecter l’inconnu. »
Cyradil parlait avec sagesse. Et pour cause, la suite confirma ses propos.
« Il ne m’a fallu que d’un sort de feu pour exterminer la vingtaine de spectre qui m’entourait. Un gigantesque dome de flammes. Et ensuite. Plus rien. Le spectre alpha comme je l’ai appelé plus tard fut pris au dépourvu. Dans sa longue quête de siphonnage, il n’avait sans doute jamais rencontré pareil talent. Était-il résolu à abandonner pour autant ? Était-il doué de suffisamment de sentience pour comprendre qu’il n’avait aucune chance ? Pendant un instant, j’ai cru entrapercevoir un doute dans ses orbes spectraux. Avant que l’instinct et l’orgueil du prédateur ne s’empare à nouveau de lui. L’instant d’après, mon ombregivre l’avait consumé jusqu’au dernier fragment de son être et avec sa disparition, la malédiction fut levée. »
La forgeronne parlait avec une certaine passion. Dire qu’elle regrettait ces moments ne serait pas correct puisqu’elle avait déjà répété maintes fois que sa situation actuelle lui plaisait beaucoup. Quelqu’un qui aspirait à une vie paisible échangerait volontiers des combats dangereux contre un moment passé avec son âme sœur...et cette chaine qui était attachée à ses anneaux. Des histoires comme celles-ci, Cyradil en avait une kyrielle. Simplement, il faudrait du temps pour toutes les raconter. Venant jouer avec les ailes de sa valkyrie, elle se demanda ce qu’elle avait vécu avant de la rencontrer bien que son expérience eut été bien plus courte que la sienne.
« Du coup, tu t’en sors avec ta famille ? Je veux dire mis à part ce qui concerne Lewel, tu penses que tu arriveras à retrouver les tiens un jour ? Si tant est que tu veuilles les retrouver bien sûr. » Précisa-t-elle, se rendant compte que cela pourrait peut-être lui rappeler de mauvais souvenirs.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
Messages : 378
crédits : 914
crédits : 914
Ses remarques sur la respiration ne m’étonnèrent guère. Après tout, elle était une fonction essentielle du corps, indispensable à tout être ayant besoin d’oxygène depuis sa naissance. Ce besoin vital, lorsqu’il venait à ne plus l'être, devait fatalement engendrer une angoisse, au moins pour un temps. Je souris doucement en imaginant ce que cela pourrait impliquer de rester trop longtemps sous l’eau, me disant simplement que nager deviendrait bien plus compliqué si l’eau venait à envahir une grande partie du corps.
-Il ne manquerait plus que tu te fasses emporter par un courant marin qui t'emmène loin.
Dis-je pour la taquiner. En plus,je serais bien incapable de la sortie d'une pareille situation,n'étant pas comme la plupart des ailées,la meilleure à la nage. J'enviais parfois ceux possédant le pouvoir de métamorphose pour ça,pour pouvoir nager librement sans ce qui encombre mon dos. Ce moment de douceur l'une contre l'autre finie,Cyradil débuta un récit après s'être allongée. Je déposais la bougie à sa place initiale, m'installant contre la forgeronne,passant ma jambe par dessus une des siennes. À sa demande,je fis apparaître la carte,agrandissant la zone vers les Ruines Maudites.Ce lieu attira immédiatement toute mon attention.
-Je n'imagine pas tout ce que l'on pourrait trouver dans ces vestiges.
Je la laissais poursuivre cette histoire qui relatait l’une de ses aventures. Une où elle avait dû affronter des spectres, des créatures que je n’avais jamais rencontrées. Rien que d’y penser, un léger frisson parcourut ma peau. Ce n’était pas le genre d’êtres que l’on souhaitait croiser sur son chemin, encore moins combattre. Mais Cyradil l’avait fait, pour aider un ami, ce qui ne m’étonnait pas d’elle. Comme quoi, ce que nous sommes profondément, même avec les années, ne disparaît jamais.Je positionnais un oreiller pour qu'elle s'installe confortablement, lui apportant de quoi dessiner avec ma magie invisible.
-Cette pièce devait renfermer une vaste quantité de savoir.
Dis-je en commentant ce qu'elle avait dessiné, reproduisant cela via l'illusion de la plus fidèle des façons. Je buvais ses paroles, laissant mon imagination reconstituer cet affrontement où ma liche, encore humaine à cette époque, était l’héroïne. J’aimais la façon dont elle racontait ce combat, y insufflant une morale riche de sens. Une leçon qui poussait à réfléchir, à ne jamais tout considérer comme acquis. C’était d’ailleurs cet orgueil, fatal au dernier spectre, qui l’avait mené à sa perte.Je voyais bien le plaisir que Cyradil avait éprouvé à me partager ce qui délivra une famille.
-Si seulement nous pouvions explorer les Ruines Maudites sans redouter le mal qui frappe quiconque ose s’en approcher. Je me demande si, en réussissant à extraire un fragment de cet endroit il serait possible, grâce à des analyses menées au quartier général des Récolteurs, de découvrir un moyen, une méthode ou une magie capable d’annuler même temporairement ce genre d’affliction.Depuis que nous sommes intervenu dans le hameau,je parviens à enlever bon nombre de malédictions mais pas de ce genre je pense. Quoi qu’il en soit, il valait mieux ne pas être ton adversaire.
Dis-je en clignant des yeux, songeant que ceux qui avaient subi les flammes ou toute autre magie de Cyradil l’avaient sans doute bien mérité. Après tout, elle ne l’utilisait jamais sans une bonne raison.En revanche,ce qui la poussa à me parler de ma famille m'échappa totalement. Déstabilisée, je ne compris pas sur le coup laquelle elle faisait allusion:
-Ma...famille ?
Je détournais mon visage qui s'était perceptiblement assombri,comme si je venais de prendre un coup, ravivant une douleur invisible, toujours aussi présente au fond. Une que j'avais beau tenter d'éviter mais qui me touchait à chaque fois,peu importe la source ou ces années qui étaient passées depuis.Un sujet sensible que je taisais la plupart du temps, pour ne pas raviver cette peine. Il me fallut une poignée de secondes pour que je commence à dire:
-J’apprends doucement à connaître celle que j’ai du côté de Voilecieux. C’est vraiment un endroit magnifique. La vue y est splendide, surtout quand la brume ne recouvre pas entièrement les flancs de la montagne et le village.À l’aide d’une illusion, je lui montrai le panorama dont je parlais, ainsi que les visages des enfants de Shawn, avant d’ajouter:-J’ai rencontré ma nièce Laana et mon neveu Kieran. Ils sont absolument adorables
Contrairement à leur mère, qui n’avait pas hésité à m’insulter lorsque je lui avais accidentellement renversé du vin dessus. Elle m’avait traité de sauvage, de brute, alors que, paradoxalement, c’était précisément parce que je ne l’étais pas que mes congénères m’avaient exclue. Mais comme les autres valkyries,elle avait dit haut et fort qu'elle aurait préféré que je disparaisse. Je ne regrettais aucunement de ne pas avoir amené Cyradil avec moi durant cette soirée là,pour lui épargner ce spectacle, cette humiliation qui était loin d'être un cas isolé à cause de ce que justement,elle était en train de caresser avec ses doigts.
-Ce n’est pas toujours facile de s’intégrer avec des gens qui partagent le même sang mais qui restent presque des étrangers. Je n’ais pratiquement rien partagé avec Shawn avant qu’il me retrouve. Et puis, je crois que je garde une certaine distance, probablement à cause de mes antécédents avec mes semblables. C’est ma façon de me protéger.D’une certaine manière, je réapprends prudemment ce que signifie la famille.
Autant commencer par la nouvelle que j'avais rencontré,la moins difficile à partager. J'avais inconsciemment attrapé le tissu de ma tunique,le froissant sous mes doigts,sans réussir à faire face à Cyradil. Mes yeux rivés sur le voile qui recouvrait le lit baldaquin, je dis en projetant une autre illusion:
-Je sais où elles se trouvent approximativement. J'affichais la carte du côté de la forêt des Pins argentés, faisant glisser ma main jusqu'aux Rocheuses. Je prouvais juste en montrant cela,que j'avais énormément confiance en ma bien-aimée ,lui indiquant là ou étaient possiblement celles qui m'avaient vu grandir. -C’est généralement dans cette zone qu’elles restent, se déplaçant parfois vers le sud si elles estiment que trop de facteurs extérieurs deviennent dangereux et qu'il faut changer de lieu. Surtout lorsqu'une des nôtres est sur le point d'accoucher. Je gardais le silence,reprenant:- Est-ce que je souhaite les revoir...je ne sais pas vraiment. Plus le temps passe, plus je me dis ...qu'elles préféreraient que ...Je reste morte.Les paroles de l'épouse de Shawn faisant échos à ces mots terribles que j'avais déjà entendu des valkyries:-Ne fasse pas partie de leur existence. Tu as du bien remarqué que je n'avais presque aucun point commun avec elles. Donc hormis ...Leur faire honte:-Les importuner, je ne vois ce que ma présence pourrait leur apporter. Je marquais une pause:-Si jamais tu venais à en rencontrer une dans ces environs, il vaudrait mieux t'en éloigner,car elles sont peu enclines à la discussion.
Je la prévins, espérant qu'aucune ne s’en prendrait à Cyradil. Car il était certain que j’irais faire un tour là-bas si jamais elles osaient la blesser. Je pouvais encaisser beaucoup de choses, surtout si c’était moi la cible. Par contre, il m’était impossible de les laisser commettre une telle chose sans leur secouer les ailes et leur faire comprendre qu'elles avaient tout intérêt à ne jamais recommencer
-J'aimerais juste savoir si elles vont bien,sans leur imposer ma présence. J'étais toujours attachée à elle mais je savais que ce n'était pas réciproque:-Je pourrais très bien utiliser l'illusion,maintenant que je le maîtrise,pour me faire passer pour une autre mais je ne supporte pas l'idée de prendre un autre visage,d'user d'un tel stratagème alors qu'au final, je ne pourrais jamais rien construire de solide avec elles.
Oui, tisser des liens sur le mensonge, presque en m'excusant d'être en vie, n'était pas envisageable. Depuis mon enfance, j'étais habituée au rejet, ce n'était donc pas quelque chose de nouveau pour moi,d’ou le fait qu’aucune larme n’était apparut. Cela ne m'empêcherait pas de m'épanouir, de découvrir une forme d'amour pur avec celle que je finis par fixer, ancrant mes dioptases dans ses cristallins. Avec elle, tout était si limpide, sans que je n'aie à craindre que cet amour s’égare, même lorsque nous n’avions presque rien pour nous couvrir.Je n'étais pas complétement insensible à sa beauté cependant, je ne ressentais pas même l'ombre des papillons que la nuit offrait à beaucoup d'autre.
-Il n'y avait qu'Irdeoza,ma soeur, qui était assez ouverte d'esprit. Je pense même qu'elle aurait été capable de me suivre au Reike si je lui avais demandé. Dis-je avec un sourire triste, ajoutant en essayant de rebondir de manière plus légére:-Par contre, elle n'aurait pas supporté que ce soit un homme,un mâle de surcroît, qui lui sauve la vie si elle aussi s’était noyée dans la mer des anciens quand le bateau a sombré. Ni que je fasse autant confiance à un barbu. Pour sûr, elle m'aurait demandé d'être méfiante en ajoutant qu'il avait fait ça car il avait une idée derrière la tête. Ce n'est pourtant pas les occasions qui lui ont manqué quand je suis tombée inconsciente. Alaric à toujours été très gentil et correct avec moi.De bon conseil même.
Je me surpris d'avoir parlé de lui et de ma soeur, jusqu'à la position de mes semblables. Les massages n'avaient pas dû que détendre ma moitié visiblement. L'effet de se confier peut-être ? En pensant à cela, je lui demandais,curieuse de savoir:
-Pardonne moi,je me suis un peu perdue ...dis moi Cyradil, tu as réussi à te lier d'amitié avec quelqu'un ? Je veux dire une grande confiance envers une personne à qui tu peux tout dire ou presque ? Il n’y a pas si longtemps, j’ai réalisé que j’avais une amie sur qui je pouvais compter. Tu la connais d’ailleurs.Elle a tendance à tout faire fondre.
Codage par Libella sur Graphiorum
Qwellaana discute en 009966
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
Messages : 608
crédits : 10981
crédits : 10981
« Je l’ignore Qwell. A l’époque, l’air vicié des Ruines Maudites ne pouvait en aucun cas me nuire. Je le savais. Les spectres étaient assez téméraires pour me défier mais lors de ma progression, les créatures inférieurs qui possédaient un tant soit peu d’hostilité fuyaient simplement de par l’aura que je dégageais. Je pense, raisonnablement que si l’on veut les explorer, il faudrait y amener des personnes de grande compétence pour éviter un drame. Je n’y suis resté que le temps d’accomplir ma mission ce jour-là. Qui sait ce que j’aurais rencontré si j’avais poussé mon aventure plus loin ? »
Pouvait-on contrecarrer la malédiction qui sévissait au sein des Ruines Maudites ? Cyradil n’en savait rien mais elle était le vestige d’une ancienne guerre, surnaturelle, presque divine selon certaines croyances mais la liche savait qu’aucune magie était imperméable à la dissipation. Elle ignorait combien d’efforts seraient nécessaires pour pouvoir un jour s’y aventurer sans craindre les forces du mal qui s’y sont installés. Cyradil accueillit avec plaisir le coussin que sa douce valkyrie mit derrière son dos. La liche déposa la tête de l’ailée sur sa poitrine, caressant ses cheveux d’une main tout en contant son récit. La forgeronne sentait une légère tension à l’évocation de sa famille. Cyradil n’en connaissait que les contours mais elle avait bien deviné que Qwell était bien différente de l’idée que l’on se faisait de sa race. Ainsi, elle entretenait une relation assez compliquée avec sa belle-sœur. La jeune blonde retint les informations que sa dulcinée lui donna. Elle aurait aimé voir où Qwell avait grandi, partir à la recherche de personnes ayant des souvenirs d’elle bébé. L’Esprit imagina sa compagne en bas âge, se disant qu’elle devait certainement avoir été adorable.
« Je comprends…ça doit être horrible d’être rejetée par sa propre famille juste parce qu’on est différent. A vrai dire, si elles ne supportent pas la diversité, je dirais que tu as sans doute bien fait de les quitter même si cela a du être difficile de s’en séparer, j’en conviens. Peut-être qu’avec le temps, elles finiront par changer de façon de voir les choses ? En tout cas, je souhaite que tu puisses rencontrer d’autres de tes semblables. Pas forcément celles de ton groupe mais je suis persuadée qu’à travers le monde, il y a sans doute d’autres valkyries qui te ressemblent. »
Elle aurait bien rajouter que Qwell n’était pas unique mais cela n’aurait sans doute fait que créer un autre sous-entendu que la liche ne souhaitait pas soulever. Maladroitement, elle aurait dit qu’elle aurait pu rencontrer quelqu’un de semblable à la valkyrie et tomber éperdument amoureuse d’elle mais cela aurait sans doute éveiller une pointe de jalousie dans le cœur de sa compagne ailée qui n’en avait pas besoin pour le moment. La main de la liche quitta le platine des cheveux de sa bien-aimée, longeant son bras pour venir parcourir son flanc. Cette dernière se faufila sous sa tunique , effleurant la peau qui s’y trouvait. Elle les sentait les petites aspérités faites par les morsures de ces anciens assaillants mais les parcourir ainsi avait quelque chose de rassurant. Les deux femmes n’étaient pas parfaites. Mais elles se complétaient merveilleusement bien. La liche compatissait encore quant à ce que ces marques lui avaient généré comme complexe mais elle était heureuse que Qwell s’était ouverte à elle à ce sujet.
« Je ne me serais pas faite passer pour quelqu’un d’autre non plus et je te rejoins sur le fait qu’il est inutile de baser une relation sur le mensonge. Tôt tard, l’on se fait démasquer et à ce moment-là on risque de se confronter à davantage de conséquences que si l’on avait été honnête au début. Parfois, je plains les espions. Ce n’est pas le genre de travail que je serais capable de tenir sur la durée personnellement. » Ajouta-t-elle en lui gratouillant le ventre en-dessous lorsqu’elle évoqua son sauvetage. « Alaric ? Oui…une sympathique personne que j’avais rencontré il y a un moment au détour d’une bibliothèque. Il faudrait que je le remercie un jour car, mine de rien, s’il ne t’avais pas sauvée ce jour-là, nous nous serions jamais rencontrées… »
C’était un peu stupide puisque Alaric n’était en rien responsable de l’idylle qu’elles vivaient en ce moment et personne ne pouvait prédire ce qui se serait passé si la valkyrie n’avait pas croisé le chemin de la liche mais son influence sur la destinée de sa bien-aimée faisait que Cyradil ne pouvait s’empêcher de lui en être reconnaissante.
« Et elle aurait dit quoi à propos de nous ? » Demanda-t-elle presque ironiquement.
Cyradil savait pour sa sœur. Qwell lui avait raconté son histoire ainsi que son tragique destin. Elle savait que cette dernière lui manquait terriblement, un manque que Cyradil essayait de combler au mieux. Parfois la liche l’évoquait ironiquement mais derrière ces pointes d’humour, c’était surtout une façon à elle de lui rendre hommage. La jeune blonde retira sa main du ventre de sa compagne remontant un peu plus haut à l’endroit où se trouvait son cœur.
« Eh…j’espère que Irdeoza n’est pas quelque part ici en train de nous épier. Qwellaana ça me suffit ! » Dit-elle d’un air faussement vexé.
Se relevant un peu soudainement, toujours dans l’élan de sa petite blague, la liche s’assit sur ses talons, joignant les mains et fermant les yeux comme le ferait quelqu’un qui formulerait une requête au ciel. La liche le faisait parfois pour ses parents et bien qu’elle ne se dédiait à aucune religion en particulier, c’était une manière de leur témoigner du respect au cas où ceux-ci les observaient depuis le royaume des âmes. La scène aurait presqu’eu un air sérieux si l’on excluait l’inévitable tangage de son généreux buste…
« Irdeoza, je te promets que je rendrais ta sœur heureuse. Si t’es là-haut, j’espère que tu veilleras sur elle…Je sais pas comment c’est dans le Royaume des Ames mais ce serait bien que tu n’utilises pas un pouvoir inconnu pour prendre contrôle du corps de ta sœur. Ce serait un peu gênant et Qwell risquerait de bouder pendant une semaine…Bref, Qwell est en sécurité avec moi…je ne la prêterais pas un homme…ni à une femme…en fait, je veux la garder pour moi si ça ne te dérange pas… »
Les phrases étaient entrecoupées de petits soubresauts de rires tant la liche avait du mal à garder son sérieux. Toujours est-il que Cyradil avait toujours eu cette philosophie de garder de bons souvenirs des défunts et de tenter de ne pas s’attrister de leur départ. La liche avait toujours vécu dans une certaine solitude et ses amis s’étaient comptés sur les doigts d’une main malgré sa vie bien remplie. Mais il est vrai qu’il y en avait un. Quelqu’un qui avait toujours prêté une oreille attentive à ses tourments au travers de ses lettres allant même jusqu’à exaucer certains de ses souhaits ou régler certains de ses problèmes. Certains disaient que c’était un conte mais au fil des années, la liche avait fini par admettre qu’il existait sans doute bel et bien.
« Il y en a bien un. Un vieux bonhomme qui vit justement dans le Grand Nord apparemment. Personne n’a jamais réussi à mettre la main dessus et pourtant il semble au fait de tout ce qui se passe dans le Sekai. Je trouve cela fascinant ! L’inconvénient c’est que l’on peut le solliciter qu’une fois par an mais personnellement, je le considère comme un ami de longue date. Quelqu’un à qui je confie mes plus grandes craintes sans risque qu’elles soient exposées. Ses présents sont toujours très…originaux mais lorsque ceux-ci sont doués d’une quelconque faculté, elle n’est jamais feinte. Pas une fois sur les nombreuses décennies où j’ai envoyé des lettres il ne m’a menti. Aujourd’hui encore, je sens un certain réconfort à lui envoyer encore mes missives. Mais au-delà de ça, j’essaie d’établir des relations de confiance avec des gens. De là à dire qu’ils sont de chers amis, je dirais que l’avenir nous le dira mais je pense que c’est en bonne voie de se développer pour certaines personnes. »
Elle pensait par exemple à cette shoumeïenne qu’elle avait sauvé dans le désert ou même celle que sa bien-aimée était en train d’évoquer. Une vraie tête brulée mais qui avait du mal à écouter les conseils qu’on lui donnait. Kila n’avait pas un mauvais fond, loin de là, mais la passion ardente qui l’animait la tirait irrémédiablement dans la recherche d’une vie tumultueuse. Était-ce un mal ? La liche pensait que non mais si sa valkyrie avait tissé des liens étroits avec cette dernière, Qwell serait sans doute là pour lui remonter les bretelles en cas d’écart.
« Une élémentaire au tempérament sulfureux. Oui, je la connais. On a mené quelques expériences dans un des centres du FMR. Elle désirait en connaitre plus sur ses origines et je l’ai aidé en ce sens. Et sans doute pour ses pouvoirs aussi. J’espère que nos séances l’ont aidé à développer davantage sa magie et à en apprendre davantage sur sa quête d’identité. Son passé ne fut pas des plus calmes et j’imagine que tu as sans doute vu les horribles marques qu’elle porte dans son dos. Je lui ai donné de quoi les traiter si elles lui rappellent toujours un souvenir douloureux. » Songea-t-elle en se rappelant leur conversation. « Tiens je me demande si elle a trouvé quelqu’un pour le lui administrer d’ailleurs ? » Pour Cyradil, c’était facile. Désormais, seule Qwellaana avait le droit de lui appliquer ce genre de traitement en cas de besoin mais pour l’élémentaire…la liche n’était pas allé jusqu’à lui poser ce genre de questions. Peut-être sa valkyrie en connaissait un peu plus ?
Pouvait-on contrecarrer la malédiction qui sévissait au sein des Ruines Maudites ? Cyradil n’en savait rien mais elle était le vestige d’une ancienne guerre, surnaturelle, presque divine selon certaines croyances mais la liche savait qu’aucune magie était imperméable à la dissipation. Elle ignorait combien d’efforts seraient nécessaires pour pouvoir un jour s’y aventurer sans craindre les forces du mal qui s’y sont installés. Cyradil accueillit avec plaisir le coussin que sa douce valkyrie mit derrière son dos. La liche déposa la tête de l’ailée sur sa poitrine, caressant ses cheveux d’une main tout en contant son récit. La forgeronne sentait une légère tension à l’évocation de sa famille. Cyradil n’en connaissait que les contours mais elle avait bien deviné que Qwell était bien différente de l’idée que l’on se faisait de sa race. Ainsi, elle entretenait une relation assez compliquée avec sa belle-sœur. La jeune blonde retint les informations que sa dulcinée lui donna. Elle aurait aimé voir où Qwell avait grandi, partir à la recherche de personnes ayant des souvenirs d’elle bébé. L’Esprit imagina sa compagne en bas âge, se disant qu’elle devait certainement avoir été adorable.
« Je comprends…ça doit être horrible d’être rejetée par sa propre famille juste parce qu’on est différent. A vrai dire, si elles ne supportent pas la diversité, je dirais que tu as sans doute bien fait de les quitter même si cela a du être difficile de s’en séparer, j’en conviens. Peut-être qu’avec le temps, elles finiront par changer de façon de voir les choses ? En tout cas, je souhaite que tu puisses rencontrer d’autres de tes semblables. Pas forcément celles de ton groupe mais je suis persuadée qu’à travers le monde, il y a sans doute d’autres valkyries qui te ressemblent. »
Elle aurait bien rajouter que Qwell n’était pas unique mais cela n’aurait sans doute fait que créer un autre sous-entendu que la liche ne souhaitait pas soulever. Maladroitement, elle aurait dit qu’elle aurait pu rencontrer quelqu’un de semblable à la valkyrie et tomber éperdument amoureuse d’elle mais cela aurait sans doute éveiller une pointe de jalousie dans le cœur de sa compagne ailée qui n’en avait pas besoin pour le moment. La main de la liche quitta le platine des cheveux de sa bien-aimée, longeant son bras pour venir parcourir son flanc. Cette dernière se faufila sous sa tunique , effleurant la peau qui s’y trouvait. Elle les sentait les petites aspérités faites par les morsures de ces anciens assaillants mais les parcourir ainsi avait quelque chose de rassurant. Les deux femmes n’étaient pas parfaites. Mais elles se complétaient merveilleusement bien. La liche compatissait encore quant à ce que ces marques lui avaient généré comme complexe mais elle était heureuse que Qwell s’était ouverte à elle à ce sujet.
« Je ne me serais pas faite passer pour quelqu’un d’autre non plus et je te rejoins sur le fait qu’il est inutile de baser une relation sur le mensonge. Tôt tard, l’on se fait démasquer et à ce moment-là on risque de se confronter à davantage de conséquences que si l’on avait été honnête au début. Parfois, je plains les espions. Ce n’est pas le genre de travail que je serais capable de tenir sur la durée personnellement. » Ajouta-t-elle en lui gratouillant le ventre en-dessous lorsqu’elle évoqua son sauvetage. « Alaric ? Oui…une sympathique personne que j’avais rencontré il y a un moment au détour d’une bibliothèque. Il faudrait que je le remercie un jour car, mine de rien, s’il ne t’avais pas sauvée ce jour-là, nous nous serions jamais rencontrées… »
C’était un peu stupide puisque Alaric n’était en rien responsable de l’idylle qu’elles vivaient en ce moment et personne ne pouvait prédire ce qui se serait passé si la valkyrie n’avait pas croisé le chemin de la liche mais son influence sur la destinée de sa bien-aimée faisait que Cyradil ne pouvait s’empêcher de lui en être reconnaissante.
« Et elle aurait dit quoi à propos de nous ? » Demanda-t-elle presque ironiquement.
Cyradil savait pour sa sœur. Qwell lui avait raconté son histoire ainsi que son tragique destin. Elle savait que cette dernière lui manquait terriblement, un manque que Cyradil essayait de combler au mieux. Parfois la liche l’évoquait ironiquement mais derrière ces pointes d’humour, c’était surtout une façon à elle de lui rendre hommage. La jeune blonde retira sa main du ventre de sa compagne remontant un peu plus haut à l’endroit où se trouvait son cœur.
« Eh…j’espère que Irdeoza n’est pas quelque part ici en train de nous épier. Qwellaana ça me suffit ! » Dit-elle d’un air faussement vexé.
Se relevant un peu soudainement, toujours dans l’élan de sa petite blague, la liche s’assit sur ses talons, joignant les mains et fermant les yeux comme le ferait quelqu’un qui formulerait une requête au ciel. La liche le faisait parfois pour ses parents et bien qu’elle ne se dédiait à aucune religion en particulier, c’était une manière de leur témoigner du respect au cas où ceux-ci les observaient depuis le royaume des âmes. La scène aurait presqu’eu un air sérieux si l’on excluait l’inévitable tangage de son généreux buste…
« Irdeoza, je te promets que je rendrais ta sœur heureuse. Si t’es là-haut, j’espère que tu veilleras sur elle…Je sais pas comment c’est dans le Royaume des Ames mais ce serait bien que tu n’utilises pas un pouvoir inconnu pour prendre contrôle du corps de ta sœur. Ce serait un peu gênant et Qwell risquerait de bouder pendant une semaine…Bref, Qwell est en sécurité avec moi…je ne la prêterais pas un homme…ni à une femme…en fait, je veux la garder pour moi si ça ne te dérange pas… »
Les phrases étaient entrecoupées de petits soubresauts de rires tant la liche avait du mal à garder son sérieux. Toujours est-il que Cyradil avait toujours eu cette philosophie de garder de bons souvenirs des défunts et de tenter de ne pas s’attrister de leur départ. La liche avait toujours vécu dans une certaine solitude et ses amis s’étaient comptés sur les doigts d’une main malgré sa vie bien remplie. Mais il est vrai qu’il y en avait un. Quelqu’un qui avait toujours prêté une oreille attentive à ses tourments au travers de ses lettres allant même jusqu’à exaucer certains de ses souhaits ou régler certains de ses problèmes. Certains disaient que c’était un conte mais au fil des années, la liche avait fini par admettre qu’il existait sans doute bel et bien.
« Il y en a bien un. Un vieux bonhomme qui vit justement dans le Grand Nord apparemment. Personne n’a jamais réussi à mettre la main dessus et pourtant il semble au fait de tout ce qui se passe dans le Sekai. Je trouve cela fascinant ! L’inconvénient c’est que l’on peut le solliciter qu’une fois par an mais personnellement, je le considère comme un ami de longue date. Quelqu’un à qui je confie mes plus grandes craintes sans risque qu’elles soient exposées. Ses présents sont toujours très…originaux mais lorsque ceux-ci sont doués d’une quelconque faculté, elle n’est jamais feinte. Pas une fois sur les nombreuses décennies où j’ai envoyé des lettres il ne m’a menti. Aujourd’hui encore, je sens un certain réconfort à lui envoyer encore mes missives. Mais au-delà de ça, j’essaie d’établir des relations de confiance avec des gens. De là à dire qu’ils sont de chers amis, je dirais que l’avenir nous le dira mais je pense que c’est en bonne voie de se développer pour certaines personnes. »
Elle pensait par exemple à cette shoumeïenne qu’elle avait sauvé dans le désert ou même celle que sa bien-aimée était en train d’évoquer. Une vraie tête brulée mais qui avait du mal à écouter les conseils qu’on lui donnait. Kila n’avait pas un mauvais fond, loin de là, mais la passion ardente qui l’animait la tirait irrémédiablement dans la recherche d’une vie tumultueuse. Était-ce un mal ? La liche pensait que non mais si sa valkyrie avait tissé des liens étroits avec cette dernière, Qwell serait sans doute là pour lui remonter les bretelles en cas d’écart.
« Une élémentaire au tempérament sulfureux. Oui, je la connais. On a mené quelques expériences dans un des centres du FMR. Elle désirait en connaitre plus sur ses origines et je l’ai aidé en ce sens. Et sans doute pour ses pouvoirs aussi. J’espère que nos séances l’ont aidé à développer davantage sa magie et à en apprendre davantage sur sa quête d’identité. Son passé ne fut pas des plus calmes et j’imagine que tu as sans doute vu les horribles marques qu’elle porte dans son dos. Je lui ai donné de quoi les traiter si elles lui rappellent toujours un souvenir douloureux. » Songea-t-elle en se rappelant leur conversation. « Tiens je me demande si elle a trouvé quelqu’un pour le lui administrer d’ailleurs ? » Pour Cyradil, c’était facile. Désormais, seule Qwellaana avait le droit de lui appliquer ce genre de traitement en cas de besoin mais pour l’élémentaire…la liche n’était pas allé jusqu’à lui poser ce genre de questions. Peut-être sa valkyrie en connaissait un peu plus ?
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
Messages : 378
crédits : 914
crédits : 914
Il ne faisait aucun doute que les Ruines Maudites méritaient que l'on explore leurs secrets, qu'il s'agisse des moyens de les arpenter ou des connaissances enfouies dans ces vestiges. Un savoir qui peu à peu se délite avec le temps et qui disparaîtra à jamais si nous ne faisons rien pour le récupérer. En revanche,je ne pensais pas qu'il était possible que je parvienne à renouer avec les valkyries qui n'avaient pas hésité à me jeter aux vampires.
Je n'étais pas aussi optimiste que Cyradil à leur sujet. Je sentais qu'un lien s'était brisé entre celles qui m'avaient appris à voler et moi. Malgré ma bonté, ma capacité à pardonner les erreurs des autres, je ne pouvais oublier qu'elles n'avaient pas hésité à se débarrasser de moi à la première occasion. Elles savaient pertinemment que je serais incapable de commettre une telle ignominie même envers ma mère qui avait été cruelle. Elles m'avaient tout bonnement condamnée sans nulle forme de procès. Pourtant dans ce malheur, contre toute attente j'avais fini par découvrir ce qui ferait mon bonheur.
-Il est inutile que je m'entête à nouer des liens avec mes congénères. Ce n'est pas ça le plus important au final .Déclarais-je .Après tout, je pouvais avancer sans elles .Elles n'étaient pas essentielles à ma vie, contrairement à ceux auxquels je pensais en poursuivant: -Tant que je suis entourée de personnes de confiance, d'amis qui me voient telle que je suis et de tes bras... cela me suffit amplement.
Parvins-je à lui dire en omettant de préciser que ce que j'avais besoin plus que tout,c'était bien elle .Uniquement. Cette pensée me faisait un peu peur à admettre, même si c'était la vérité. Plutôt que de lui avouer, je fermais les yeux pour savourer ses caresses dans mes cheveux, avant qu'elle ne les laisse glisser sur ma peau marquée. Je frissonnais légèrement, sensible à la différence de nos températures, mais rassurée de savoir que Cyradil partageait mon point de vue. Elle non plus n'aurait pu vivre dans le mensonge, quel qu'il soit. L'imaginer en espionne m'arracha un sourire ,lui disant sur un ton taquin:
-Avec ton bandeau, tu aurais eu une sacrée allure dans ce rôle,quel dommage.
Dans de nombreux romans, les espions portaient souvent des masques ou d'autres accessoires pour dissimuler leur identité. L'idée d'utiliser mon illusion pour la vêtir d'habits sombres et la taquiner m'avait traversé l'esprit, mais les chatouilles qu'elle me fit au ventre dissipèrent vite cette envie saugrenue. D'autant plus qu'elle m'apprit qu'elle connaissait mon sauveur, ce qui interrompit net mes rires.
-Tu as déjà rencontré Alaric ? C'était plus une affirmation qu'une véritable question,rajoutant un peu hésitante:- Il est vrai que sans lui, mes os reposeraient au fond de la mer des Anciens... et toi, tu aurais sans doute fini par rencontrer quelqu'un ...Cela me couta de l'admettre, qu'elle aurait pu étreindre une autre que moi:-Pour tout te dire, je pense que j'aurais eu du mal à sympathiser avec quelqu'un qui aurait été ton ancienne compagne.Au début au moins. Dis-je en toute sincérité,finissant par me rappeler d'un détail, pas des moindres: -J'imagine qu'il sera surpris si jamais tu le remercies car... je ne lui ai rien dit à propos de nous deux.
Dis-je en grattant ma tempe du bout de l'index avec un air désolée. Il va falloir que je corrige cela.J'avais bien des défauts et tentais de faire au mieux avec. Je ne voulais surtout pas qu'elle pense en voyant la situation d'Alaric, que j'avais parlé de lui dans l'espoir qu'elle fasse quelque chose pour sa déchéance. Ce n'était pas mon intention. Incapable de trouver les mots pour éviter un malentendu, je restais vague, n'ajoutant rien de plus.Heureusement, elle changea elle-même de sujet, ce qui me soulagea. Je saisis l'occasion pour rebondir, sachant parfaitement ce que ma jumelle aurait pu dire en me voyant partager ma vie avec elle.
-Elle ne serait pas étonnée que je me sois trouvée une femme qui n’est nullement une guerrière, ça c’est sûr. Elle serait rassurée de voir que tu es une personne bienveillante, capable de m’apporter beaucoup et même de me protéger si nécessaire, puisque tu es une mage talentueuse.Elle ne manquerait pas non plus de me rappeler de ne pas oublier de perpétuer notre espèce. Dis-je en riant ,un peu gênée,rajoutant sérieusement au cas ou elle penserait que c'était dans mes projets:-Tu ..tu n'as pas à t'en faire de ce côté là,je n'ai nullement l'intention de chercher un potentiel mâle reproducteur.
Je ne savais pas pourquoi j'avais ressenti le besoin de me justifier à ce sujet. Il était évident que jamais je ne ferais une chose pareille, refusant même de l'imaginer . Ce que la forgeronne me confia ensuite tout en faisant glisser sa main jusqu'à mon cœur, me surprit un peu et m'amusa beaucoup. Je lui répondis sur la défensive:
-Mais !Je ne suis pas une auberge pour les âmes !J'espère pourvoir suffire à la tienne éternellement en tout cas. Pensais-je reprenant:-Je suppose que si ma soeur résiderait là aussi, elle aurait eu tôt fait de faire partir Lewel et qu'elle aurait fait tout son possible pour nous faire signe.La connaissant, elle se serait sentie très mal à l'aise et aurait fermé les yeux
Je posais mes paumes contre mes dioptases pour illustrer brièvement mes propos, me souvenant que ma jumelle était tout aussi pudique que moi sur ce genre de sujet. Elle n’aurait jamais osé profiter de la vue, aussi charmante soit-elle, comme celle que m’offrait ma dulcinée à cet instant en adoptant une posture digne d’une fervente croyante.Ce détail ne manqua pas de me faire lever un sourcil. Je me redressais sur mes coudes pour mieux la contempler, observant avec amusement la manière dont elle s’adressait à ma défunte sœur, parsemant ses paroles d’une pointe d’humour. Les légers tremblements qui accompagnaient sa posture la rendaient totalement adorable.
C’était cela que j’appréciais tant chez ma liche. Elle avait ce don pour insuffler de la gaieté au lieu de rendre plus grave ce qui l'était déjà bien assez . Avec une simplicité naturelle, elle savait rendre hommage tout en me touchant profondément, révélant son attachement par cette étrange peur qu’elle exprimait . Celle que ma sœur, par je ne sais quel moyen, puisse prendre le contrôle de mon enveloppe.Une crainte infondée, car cela n’arriverait jamais.
-Une semaine seulement ? Fis-je remarquer en premier en plaisantant:-Si elle avait été vivante,elle aurait certainement eu du mal à accepter de ne plus dormir avec moi.
En m'entendant dire cela,en plus que Cyradil ne voulait pas me prêter, on aurait presque cru qu’on parlait d’un doudou. Tout le monde savait que la plupart des jumeaux entretenaient un lien fusionnel et avec ma sœur,on n’échappait pas à la règle. Elle aurait eu besoin d’un temps d’adaptation c’était certain, car il n’était pas facile de se retrouver seule la nuit sans sa jumelle. J’en savais quelque chose.Je m'agenouillais auprès de ma moitié,me penchant pour déposer un baiser à son cou en lui disant:
-Il n'y a rien de mal à vouloir garder pour soi ce qui nous tient à cœur. Il fallait savoir être un minimum égoïste. Ce n'était pas ma jalousie qui allait me faire penser le contraire: Je suis sûre que vous vous seriez bien entendus avec Irdeoza. Bien qu'elle soit fidèle à l'image des valkyries telle qu’elle est perçue par les habitants du sekai, elle était en réalité plus sensible qu’elle ne voulait le laisser paraître
Peut-être découvrirais-je un jour qu'elle était bel et bien vivante quelque part loin de mon corps. En attendant, c'était l'ami de ma liche qui l'était à sa manière, me décrivant cet individu comme étant omniscient.Plus elle avançait dans ses explications, plus je me demandais si elle ne parlait pas d'une personne bien connue pendant les périodes de grand froid. Cela fit fondre instantanément mon cœur en envisageant cette possibilité, la voyant bien écrire depuis sa tendre enfance, une missive à son attention. C’était absolument mignon en soi.
-En effet, il doit être exceptionnel pour réussir à rester insaisissable tout en étant au fait de tout ce qui se passe dans le sekai. Je suis sûre qu'il prend un grand plaisir à te répondre et à être le gardien de ces lignes que tu lui adresses. Peut-être avait-il deviné que tu deviendrais l'Esprit, en te donnant de quoi patienter jusqu’au jour où cela arriverait? C’est dommage que tu ne puisses échanger avec lui qu’une seule fois par an. J’imagine que cela apporte un peu de magie, en plus que personne ne sache où il se trouve exactement. Quels genres de cadeaux t'a-t-il offerts ? C'était quoi le premier ?J'espère que tu t'en feras de nouveaux avec qui tu pourras communiquer plus régulièrement .
C'est à partir de cet instant précis que je décidais pour la première fois d'adresser une lettre à cette légende, quand le moment serait venu. Il n'y avait aucun mal à se laisser prendre au jeu. Au pire, je ne recevrais aucune réponse et j'aurais passé un bon moment à l'écrire. L'insouciance n'était pas forcément négative . Elle nous permettait de nous libérer des chaînes des responsabilités en éloignant les contraintes qui lui souvent liées. C’était à mon sens, ce dont tout le monde avait besoin de temps à autre, me souvenant du moment passé avec Kila quand la forgeronne me parla de ses cicatrices. Je n’étais pas surprise qu'elle devine aussi rapidement de qui je parlais:
- Oui, je les ai vues lorsque nous nous sommes baignées ensemble, il y a de ça quelques lunes...
Dis-je sans prêter attention à ce que cela pourrait suggérer, tandis que j’enlevais ma tunique après m’être assise au bord du lit. Je la pliais soigneusement, retirant ensuite mes bas et ce qui couvrait mes charmes, les faisant voler plus loin sur une commode.J'étais devenus rouge comme un coquelicot en réalisant que cela pourrait être mal interprété, tout en ayant l’impression d'avoir trahi la confiance de Cyradil.
- Ce... Ce n’est pas ce que tu crois ! Ce n’était pas prévu qu'on se voie toutes nues .Je me réfugiais sous le drap en passant par le bas, au lieu de la tête du lit, laissant croire que je prenais la fuite alors qu'en fait,j'avais juste un peu froid et un tout petit peu peur d'affronter ses cristallins.-Je suis juste tombée dans une source d’eau et en attendant que mes vêtements sèchent, j’avais décidé de me prélasser un peu. Il se trouve qu’elle était déjà présente et que je ne l’avais pas vue. Je croyais encore que c’était un homme quand elle est venue me voir. J’ai rapidement constaté que ce n’était pas le cas et de fil en aiguille, elle m’a raconté l’histoire de ses marques et de la perte de contrôle de ses pouvoirs.Allongée sur le ventre,je jouais à soulever légérement le drap en déployant un peu mes ailes,pensive:-Je ne sais pas qui lui met le baume, à vrai dire. Une autre amie à elle ou celle pour qui elle semble avoir développé des sentiments peut-être ? Elle était un peu perdue vis à vis de ce qu'elle ressentait pour cette femme alors je pense qu'elle a dû trouver un autre moyen .Je lui demanderais à l'occasion. Je me retournais sur le dos ,posant mes mains sur ma poitrine puis je levais mes index pour représenter ce dont je parlais à travers les draps:-C'était la première fois que je voyais les extrémités d'une femme s'illuminer. Je suppose que tu as dû voir bien d'autres phénomènes très amusants comme ça. D'ailleurs, vous avez fait quoi pendant vos tests ? Elle ne t'a pas brûlé j'espère ?
Codage par Libella sur Graphiorum
Qwellaana discute en 009966
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
Messages : 608
crédits : 10981
crédits : 10981
En y réfléchissant, Cyradil se disait que la valkyrie avait surement raison. Si elle s’entendait aussi bien qu’avec elle, sans doute que ç’aurait été le cas avec sa sœur également. La blonde aurait peut-être nourri cette crainte de ne pas pouvoir les distinguer en vertu du fait qu’elles étaient jumelles mais parait-il que lorsqu’on aimait vraiment quelqu’un et qu’on passait autant de temps avec, l’on arrivait à différencier les subtilités qui pourraient exister avec son jumeau. Elle se demandait d’ailleurs qui des deux Cyradil aurait fini par choisir ? La première qui aurait traversé sa fenêtre ? La liche secoua la tête face à l’absurdité de ce cheminement. Ce n’était même pas dit qu’elle aurait rencontré Qwellaana si les choses s’étaient déroulées différemment. Quant à ses amies, la liche avait tout le temps du monde pour en faire et elle était déjà emplie d’un immense bonheur rien qu’en partageant d’agréables moment avec sa valkyrie.
« Oh…ça remonte à…très longtemps. Je crois que la première fois que je lui ai écrit, je devais être pas plus haute que trois pommes. Je venais tout juste de me familiariser avec la magie et j’étais fière de lui annoncer que j’avais réussi à incanter mes premiers sortilèges de glace. Il m’offrit un doudou en forme de lapin noir et quand j’insufflais de la magie dedans son pelage changeait et devenait blanc comme certains lièvres sauvages qui s’adaptent aux saisons. Bien sûr, je l’ai gardé. »
Si elle l’avait déjà deviné, Cyradil se rendit compte que la valkyrie était devenue assez proche de l’élémentaire au point de se livrer l’une à l’autre au détour d’une longue conversation où elles s’étaient baignées ensemble. Est-ce que cela dérangeait la liche ? Pas le moins du monde. A vrai dire, elle connaissait bien les intentions de sa bien-aimée et bien qu’elle tenta de se justifier, l’Esprit lui accorda un sourire compatissant. Elle-même lui arrivait parfois d’exposer son corps ou d’en voir au détour d’une visite médicale, une baignade ou simplement lorsqu’elle devait prendre certaine mesure qui nécessitait une rigueur et une précision qui ne pouvait s’obtenir autrement. La liche restait extrêmement professionnelle et pragmatique dans ces cas-là et si, effectivement, elle pouvait parfois s’autoriser quelques boutades, la liche restait d’une implacable fidélité. Jamais elle ne s’autoriserait le moindre écart qui trahirait la relation qu’elle avait avec la valkyrie et il fallait être incroyablement stupide pour mettre en péril un amour qu’elle avait recherché pendant des décennies simplement pour quelques minutes de complaisance.
« Eh…j’ai plus de cent ans Qwell, j’ai passé l’âge de m’indigner pour si peu tu sais ? Je sais que tu ne pensais pas à mal. L’important, c’est qu’on ait confiance l’une dans l’autre et ce n’est pas parce que tu as découvert un morceau de peau devant d’autres que moi que je te jugerais…enfin, faut pas verser dans l’exhibitionnisme non plus. » Ajouta-t-elle en plaisantant.
Elle la vit plier sa tunique et faire voler le reste de ses vêtements à travers la pièce avant de se réfugier sous les draps. Si elle était aussi frileuse, la valkyrie aurait pu rester habillée mais sans doute qu’elle voulait simplement se mettre au même niveau que sa bien-aimée. Ce n’était pas pour lui déplaire, loin de là mais elle ne put s’empêcher de rire face à sa démonstration. Suivant son effeuillage, la liche retira ce qui lui restait de vêtements, faisant atterrir le porte-jarretelles et les bas sur ceux de la valkyrie avec une certaine adresse avant de continuer :
« J’ai placé quelques marqueurs sur son corps. J’avais une hypothèse alors j’ai fait un tracé sur les craquelures qu’elle manifestait quand elle se transformait. Et ensuite, quand elle a repris sa forme normale, je les ai comparées à ce que je trouvais pertinent. Avec ma vue magnifiée, j’ai pu constater que ces craquelures suivaient son système circulatoire, ce qui expliquait pourquoi les élémentaires utilisaient si bien leur élément. Ils l’incarnent littéralement jusqu’au plus profond de leur être et même leurs cellules deviennent inertes si on les désolidarisent de leurs tapis. Cependant, cela peut-être très utile d’en récolter pour renforcer différents alliages puisque je pense, après quelques analyses que j’ai effectuées après notre rencontre, qu’ils conservent une certaine faculté magique issue de leur propriétaire pendant un certain temps. On a pas eu l’occasion de se revoir depuis et je lui ai dit que je voudrais effectuer d’autres tests la prochaine fois mais je n’ai pas non plus envie de solliciter tout son temps surtout après ce que tu viens de me dire. »
La recherche arcanique attirait beaucoup Cyradil mais elle accordait beaucoup d’importance à l’individu également. Il était tout aussi important de laisser Kila résoudre ses problèmes personnels voire même de l’aider dans cette voie avant que la liche ne la rappelle pour de nouveaux tests.
« Non…je ne savais pas qu’elle pouvait faire de la lumière avec ses seins… » Dit-elle en rigolant. « Disons qu’elle a une façon assez sauvage de libérer ses pouvoirs. C’est étonnant qu’elle est trouvé quelqu’un qui puisse arriver à…la dompter, si on peut dire ça comme ça. Honnêtement Qwell, je me demande ce qu’on aurait fait si on avait eu une relation plus conflictuelle ? Je veux dire, on a de la chance de s’être trouvées assez rapidement et je ne m’en plains pas mais je suis un peu triste de savoir que Kila a du mal avec les sentiments qu’elle éprouve pour cette personne. »
Cyradil était tout à fait sincère. Elle souleva délicatement les draps venant se blottir contre la poitrine de sa bien-aimée, apaisée par les battements de son cœur et de cette place qu’elle chérissait tant. Peut-être que l’attitude plus douce de sa dulcinée siérait mieux au fait d’aider l’élémentaire dans sa quête d’amour. La liche n’était pas pour jouer l’entremetteuse ou de forcer le destin. Dans son cas, elle avait surtout laisser les choses se faire et cela s’était admirablement bien goupillé. Mais il fallait dire que leur relation était particulière. Calme, sans accrocs et surtout les deux femmes étaient incroyablement compréhensives l’une vis-à-vis de l’autre.
« Tu penses que tu arriveras à l’aider ? Pour ses doutes bien sûr mais, je veux dire, tu as une idée de ce qui a pu perturber ses pouvoirs ? Je me demande si…parce que les élémentaires sont aussi fortement liés à leur élément, des changements d’émotions peuvent altérer leur façon de manipuler la mana ? »
« Oh…ça remonte à…très longtemps. Je crois que la première fois que je lui ai écrit, je devais être pas plus haute que trois pommes. Je venais tout juste de me familiariser avec la magie et j’étais fière de lui annoncer que j’avais réussi à incanter mes premiers sortilèges de glace. Il m’offrit un doudou en forme de lapin noir et quand j’insufflais de la magie dedans son pelage changeait et devenait blanc comme certains lièvres sauvages qui s’adaptent aux saisons. Bien sûr, je l’ai gardé. »
Si elle l’avait déjà deviné, Cyradil se rendit compte que la valkyrie était devenue assez proche de l’élémentaire au point de se livrer l’une à l’autre au détour d’une longue conversation où elles s’étaient baignées ensemble. Est-ce que cela dérangeait la liche ? Pas le moins du monde. A vrai dire, elle connaissait bien les intentions de sa bien-aimée et bien qu’elle tenta de se justifier, l’Esprit lui accorda un sourire compatissant. Elle-même lui arrivait parfois d’exposer son corps ou d’en voir au détour d’une visite médicale, une baignade ou simplement lorsqu’elle devait prendre certaine mesure qui nécessitait une rigueur et une précision qui ne pouvait s’obtenir autrement. La liche restait extrêmement professionnelle et pragmatique dans ces cas-là et si, effectivement, elle pouvait parfois s’autoriser quelques boutades, la liche restait d’une implacable fidélité. Jamais elle ne s’autoriserait le moindre écart qui trahirait la relation qu’elle avait avec la valkyrie et il fallait être incroyablement stupide pour mettre en péril un amour qu’elle avait recherché pendant des décennies simplement pour quelques minutes de complaisance.
« Eh…j’ai plus de cent ans Qwell, j’ai passé l’âge de m’indigner pour si peu tu sais ? Je sais que tu ne pensais pas à mal. L’important, c’est qu’on ait confiance l’une dans l’autre et ce n’est pas parce que tu as découvert un morceau de peau devant d’autres que moi que je te jugerais…enfin, faut pas verser dans l’exhibitionnisme non plus. » Ajouta-t-elle en plaisantant.
Elle la vit plier sa tunique et faire voler le reste de ses vêtements à travers la pièce avant de se réfugier sous les draps. Si elle était aussi frileuse, la valkyrie aurait pu rester habillée mais sans doute qu’elle voulait simplement se mettre au même niveau que sa bien-aimée. Ce n’était pas pour lui déplaire, loin de là mais elle ne put s’empêcher de rire face à sa démonstration. Suivant son effeuillage, la liche retira ce qui lui restait de vêtements, faisant atterrir le porte-jarretelles et les bas sur ceux de la valkyrie avec une certaine adresse avant de continuer :
« J’ai placé quelques marqueurs sur son corps. J’avais une hypothèse alors j’ai fait un tracé sur les craquelures qu’elle manifestait quand elle se transformait. Et ensuite, quand elle a repris sa forme normale, je les ai comparées à ce que je trouvais pertinent. Avec ma vue magnifiée, j’ai pu constater que ces craquelures suivaient son système circulatoire, ce qui expliquait pourquoi les élémentaires utilisaient si bien leur élément. Ils l’incarnent littéralement jusqu’au plus profond de leur être et même leurs cellules deviennent inertes si on les désolidarisent de leurs tapis. Cependant, cela peut-être très utile d’en récolter pour renforcer différents alliages puisque je pense, après quelques analyses que j’ai effectuées après notre rencontre, qu’ils conservent une certaine faculté magique issue de leur propriétaire pendant un certain temps. On a pas eu l’occasion de se revoir depuis et je lui ai dit que je voudrais effectuer d’autres tests la prochaine fois mais je n’ai pas non plus envie de solliciter tout son temps surtout après ce que tu viens de me dire. »
La recherche arcanique attirait beaucoup Cyradil mais elle accordait beaucoup d’importance à l’individu également. Il était tout aussi important de laisser Kila résoudre ses problèmes personnels voire même de l’aider dans cette voie avant que la liche ne la rappelle pour de nouveaux tests.
« Non…je ne savais pas qu’elle pouvait faire de la lumière avec ses seins… » Dit-elle en rigolant. « Disons qu’elle a une façon assez sauvage de libérer ses pouvoirs. C’est étonnant qu’elle est trouvé quelqu’un qui puisse arriver à…la dompter, si on peut dire ça comme ça. Honnêtement Qwell, je me demande ce qu’on aurait fait si on avait eu une relation plus conflictuelle ? Je veux dire, on a de la chance de s’être trouvées assez rapidement et je ne m’en plains pas mais je suis un peu triste de savoir que Kila a du mal avec les sentiments qu’elle éprouve pour cette personne. »
Cyradil était tout à fait sincère. Elle souleva délicatement les draps venant se blottir contre la poitrine de sa bien-aimée, apaisée par les battements de son cœur et de cette place qu’elle chérissait tant. Peut-être que l’attitude plus douce de sa dulcinée siérait mieux au fait d’aider l’élémentaire dans sa quête d’amour. La liche n’était pas pour jouer l’entremetteuse ou de forcer le destin. Dans son cas, elle avait surtout laisser les choses se faire et cela s’était admirablement bien goupillé. Mais il fallait dire que leur relation était particulière. Calme, sans accrocs et surtout les deux femmes étaient incroyablement compréhensives l’une vis-à-vis de l’autre.
« Tu penses que tu arriveras à l’aider ? Pour ses doutes bien sûr mais, je veux dire, tu as une idée de ce qui a pu perturber ses pouvoirs ? Je me demande si…parce que les élémentaires sont aussi fortement liés à leur élément, des changements d’émotions peuvent altérer leur façon de manipuler la mana ? »
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
Messages : 378
crédits : 914
crédits : 914
Cyradil ne mentionna pas le nom de son ami ce qui ne me dérangea pas, bien trop occupée à imaginer ma dulcinée avec un doudou en forme de lapin dans les bras. J’espérais qu’un jour je pourrais voir cela ou même un portrait d’elle à cet âge. Elle me rassura en m’assurant que celui qu’elle avait actuellement l’exemptait de ressentir la moindre gêne à propos de mon bain avec Kila.
La confiance qui régnait entre nous était telle que je ne me posais aucune question sur la fidélité de Cyradil, même si nous ne nous voyions pas tous les jours. Nous pourrions être à des lunes l’une de l’autre que je ne douterais pas d’elle un seul instant.
-Elle n’a pas vu grand chose me concernant, car je m’étais entourée de mes ailes.
Précisai-je.Bon, peut-être que cela me dérangerait un peu d’apprendre que Cyradil partageait parfois ce genre d’expérience avec quelqu’un d’autre. Pourtant, je ne pourrais pas vraiment lui en tenir rigueur si je venais à le découvrir.Je préférais autant ne pas le savoir pour éviter de regarder un peu de travers la personne qui l'aurait accompagnée. Comme elle l’avait souligné, les années lui avaient apporté une sagesse d’esprit qui du haut de mes trente ans me faisait défaut.
Au moins, ma réaction la fit rire lorsque je me cachais sous le drap. Je l’entendais se mettre à l’aise tout en m’expliquant en quoi avait consisté son entrevue avec l’élémentaire de lave. Les conclusions qu’elle avait tirées de cette première séance ouvraient un éventail de possibilités fascinantes.
-Penses-tu qu’on pourrait essayer de collecter une plus grande quantité de ces résidus pour créer un nouveau type de matériau? Renforcer ceux déjà existants ou les infuser avec l’élément dont ils sont issus ? Cela mériterait une étude plus approfondie.
Je ne faisais que partager des idées qui m’avaient traversé l’esprit, n’étant pas une experte dans ce domaine bien plus familier à ma forgeronne. Je l’écoutais me décrire sa vision de la façon dont Kila utilisait ses pouvoirs.Une remarque à laquelle j'acquiesçais:
- C’est assez primitif dans le sens où ses transformations suivent directement ses émotions, s’exprimant sans filtre. C’est ça que j’apprécie chez elle ,il n’y a pas de faux-semblants, c’est franc comme son élément. C’est sûrement plus développé chez Kila que chez d’autres élémentaires vu son caractère. Au final elle ne fait que guider ce flot qui l’envahit plutôt que de le contrôler.Je restais silencieuse un moment avant de reprendre :-Je ne pense pas que cette femme ait réellement réussi à maîtriser son tempérament sulfureux. Je crois même que c’est tout le contraire. Elle a mis en lumière ce que Kila avait ignoré ou évité de résoudre jusqu’à présent.
J’attendis que Cyradil se glisse à son tour sous les draps avant de poursuivre, imaginant une situation où nous ne nous serions pas aussi bien accordées. Une idée presque inconcevable tant l’harmonie régnait entre nous. Il m’était difficile de visualiser ce qu’une relation dissonante aurait pu donner, d’autant plus lorsqu’elle vint s’installer près de moi ,ses ornements glissant avec une telle délicatesse que celui qu'elle avait ajouté, me chatouilla légèrement. Après avoir repoussé mes cheveux et l’avoir entourée de mes ailes, je répondis un rire encore suspendu sur mes lèvres:
-Hormis notre rencontre, je ne pense pas que cela relève uniquement de la chance. Ce que je veux dire c’est que si tout s’est si naturellement imbriqué entre nous, de façon si évidente, c’est parce que nous sommes restées fidèles à nous-mêmes avant tout. Je caressais la chevelure de ma liche, laissant mes doigts glisser doucement sur son dos et ses bras avec une infinie tendresse :-Je pense que si nos points de vue avaient divergé sur ce qui nous tient à cœur ou si certaines conditions n’avaient pas pu être réunies, nous nous serions contentées de rester amies. À mon avis, nous aurions simplement attendu le temps nécessaire pour rencontrer une personne qui nous corresponde, plutôt que de nous lancer dans une relation qui nous aurait blessées tôt ou tard car elle serait ternis par d'innombrables concessions.
Cela me mettait un peu mal à l’aise de l’admettre mais je savais qu’en ce qui me concernait, cela aurait été le cas. Je m’étais même résignée à l’idée que jamais je ne connaîtrais l’amour que m’offrait aujourd’hui ma bien-aimée, persuadée qu’aucun habitant du Sekai n’aurait pu accepter ces critères qui pour ma part, m’auraient rebutée si cela aurait demandé des efforts à ma dulcinée. L’un d’eux semblait pourtant s’être effacé en apparence, ainsi cachées sous ces draps presque nues. Pourtant en réalité, il ne s’agissait que d’une étreinte d’une grande pureté.
-Oui, j’ai une idée de ce qui l’a perturbée. Il y a bien sûr cette rencontre avec cette jeune femme pour qui elle ressent quelque chose. Mais ce qui l’a particulièrement affectée, c’est son séjour à Melorn. Tu es sûrement au courant de ce qui s’est passé là-bas. Kila était présente lorsque le Conseil a commis cette trahison. Elle s’est retrouvée au cœur de l’affrontement, combattant aux côtés d’un petit groupe contre une entité sombre qui a retourné leurs peurs les plus profondes contre eux, notamment celle d’être rejetée par sa famille.
Je me souvenais de ces larmes qui avaient roulé sur les joues de l’élémentaire de lave, témoins son profond désordre intérieur.
-Ce n’est pas tout. Pour vaincre un monstre qui s’était dressé devant eux, un démon qui était son allié l’a forcée à boire son sang. Elle s’est alors vue investie d’une puissance qu’elle n’avait jamais connue. Depuis elle a du mal à contrôler le mana qui s'écoule en elle .Cela va lui demander un peu de temps toutefois,elle est sur la bonne voie. J’essaye de l’aider mais je crois que la seule capable de le faire, c’est elle. Tant qu’elle n’aura pas réglé certaines questions et trouvé sa place dans ce monde, je pense qu’elle éprouvera des difficultés à maîtriser ses pouvoirs. Je crois aussi que les émotions selon les individus et les races, sont plus ou moins intrinsèquement liées au mana, surtout à mon avis chez les élémentaires qui sont des êtres de pure magie. D’ailleurs….
Ma bouche se scella lorsqu'une peur m'envahit, que mon cœur fut pris dans un étau de doutes que je finis par exprimer en faisant glisser mes doigts sur les lignes et symboles qui parcouraient la peau de Cyradil:
-Je me demande ce qu’il adviendra si la corruption continue de se propager. Vu les perturbations magiques qu’elle engendre, je me demande si Kila ne risque pas de subir de graves conséquences qui l’empêcheront de conserver son enveloppe intacte. Je jetais un regard bref à Cyradil, détournant mes yeux d’elle pour éviter qu’elle ne voie l'inquiétude qui me rongeait.-Les vampires et les liches pourraient très bien avoir des problèmes similaires… Peut-être que grâce à tes tatouages, tu ne ressentiras pas autant les effets et que cela ne t'altérera pas de manière significative…
Sous-entendant par là lui faire du mal. Même si j’étais une créature née des titans j’étais dotée d’un organisme similaire à celui des êtres vivants, avec une durée de vie limitée. Les anges risquaient eux aussi de subir de lourdes conséquences à cause de cette corruption qui m’inquiétait énormément à présent me poussant à demander:
-Il n’existerait pas un minerai ou quelque chose d’autre qui pourrait repousser les effets de la corruption ? Et d’ailleurs, quelqu’un a-t-il découvert à quoi servait l’Aether ? Si c’est bien une forme solide de magie, il pourrait peut-être servir de barrière ou du moins réduire l’influence néfaste de cette affliction si quelqu’un composé principalement de magie en porte sur lui.
Je déposais un baiser sur son front en la serrant un peu plus fort contre moi, désirant plus que tout trouver un moyen de la protéger de tout cela, ainsi que tous ceux qui ne tarderaient pas à être touchés, si ce n’était pas déjà fait.Seulement, j'avais l'impression qu'on stagnait. Aucune découverte notable ne se présentait tandis que notre monde changeait, causant de plus en plus de victimes. Désirant rester positive, je proposais:
- Ne penses-tu pas qu'il serait temps de passer à l'étape suivante ? De ne pas nous contenter de ce que nous avons déjà exploré ou approché ?Essayer de nouvelles pistes ? Je tendis ma main, laissant seulement mon index et mon majeur dépasser pour représenter quelqu'un qui marche, puis je fis avancer mes doigts sur son épaule en longeant son bras:-Si nous voulons augmenter le nombre de test je suppose qu'il nous faudrait plus de récolteurs et...Main main progressa jusqu'a ses hanches puis vint attraper les phalanges de la forgeronne:-Aller plus sur le terrain pour trouver des nouveaux éléments..Arpenter plus activement le Sekai nous permettrait de faire des découvertes, j’en étais persuadée, réveillant mon âme d’exploratrice en le disant et pas que :-Nous pourrions construire quelque chose d'unique en rassemblant toutes ces connaissances et ce en collaborant également avec d'autres nations. Par exemple, une tour qui nous offrirait une vue d'ensemble beaucoup plsu précise des différents points d'intérêt, tout en nous permettant d'entreposer certaines trouvailles pour les redistribuer en fonction de leur utilité. De là haut,je pourrais aussi mieux te surveiller quand tu vas loin.
Je ne parvins pas à garder mon sérieux en disant cette bêtise,me mettant à rire doucement en posant le dos de ma dextre sur ma bouche pour attenuer le bruit que je faisais.
Codage par Libella sur Graphiorum
Qwellaana discute en 009966
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
Messages : 608
crédits : 10981
crédits : 10981
Qwellaana soulevait une hypothèse intéressante. Certaines de ses idées avaient traversé l’esprit de la liche. Kila était une élémentaire de lave et par conséquent, un spécimen plutôt rare. Il était tout à fait dans leur intérêt de réitérer des expériences sur elle mais la forgeronne considérait aussi la femme qui était derrière. Finalement, la liche se demandait si le passé de l’élémentaire n’avait pas fini par la rattraper. Peut-être qu’une vie rangée et paisible ne seyait pas à son mode de vie. De ce fait, il est possible que Kila ne se plaisait pas au sein des FMR mais qu’elle n’avait pas osé le lui avouer durant leur entrevue. A vrai dire, Cyradil ne lui en voulait pas et elle comprendrait totalement que l’on veuille quitter un milieu qui soit en désaccord avec notre façon de voir les choses. En fait, c’est même plutôt le contraire.
« Euh…ce serait pas très gentil de lui demander si on pouvait lui peler la peau pour créer de nouveaux éléments, tu ne trouves pas ? Mais dans l’idée, ce n’est pas complètement dénué de sens. Je veux dire, à l’extrême, lorsque certains types d’élémentaires meurent, leurs résidus peuvent former un condensat que l’on appelle l’Acier des Miséreux. Si l’on pouvait reproduire ce phénomène, même à moindre échelle sans que cela puisse engager le pronostic vital du cobaye, ce serait sans doute un bon début oui. Infuser de la lave élémentaire dans de la Justice Solide par exemple. Pour la rendre encore plus efficace. »
Pour la suite, Qwell avait raison. C’était parfois dans l’imprévisibilité que l’on faisait les plus belles rencontres. Pour une fois, Cyradil avait laissé faire ses sentiments et avait laissé de côté la raison. Pour le mieux visiblement. La valkyrie avait illuminé sa vie et elle se sentait grandement reconnaissante envers quiconque aurait pu contribuer à mettre la valkyrie sur son chemin. Cela lui donnait une raison supplémentaire de se dépasser vis-à-vis des responsabilités qu’on lui avait confiées et elle se languissait toujours après ces semaines d’efforts de pouvoir retrouver les bras de sa dulcinée qui en ce moment se baladait sur son bras avec la plus grande délicatesse. Leur relation était authentique, sans faux-semblant et cela se voyait rien que par le fait que sa bien-aimée s’inquiétait beaucoup de ce qu’il adviendrait d’elle en cas d’extension de la corruption.
« Ah…il est vrai que cela peut fortement me nuire étant donné ma nature mais il me semble que la race n’est pas le seul facteur qui influence la réceptivité à la corruption. Je crois que cela dépend aussi juste de la personne. A vrai dire, je pense que je me suis bien joué du divin en m’élevant à ma condition de liche. Je ne suis plus humaine donc à priori je ne pourrais plus être aussi influencée par la corruption que je ne l’étais avant. Et techniquement, je ne suis pas une morte-vivante à proprement parler car personne ne m’a ressuscité. X’o-rath lui-même ne pourrait exercer son autorité sur quelque chose qu’il n’a pas relevé. C’est sans doute pour cela que les liches inspirent une certaine crainte. Le fait d’avoir trouvé le moyen de ne pouvoir être manipulée par aucune bride. »
En fait, c’était surtout pour Qwell qu’elle s’inquiétait. Bien sûr, ce qu’elle disait était juste supposition mais ce n’était pas inintéressant de considérer que cela pouvait s’avérer vrai. Dans tous les cas, sa compagne avait raison et Cyradil se demandait si ce serait effectivement pas une bonne idée de réorienter ses tatouages vers quelque chose de plus défensif. Un moyen de pouvoir mieux résister à la corruption ou d’atténuer les potentiels effets néfastes dus à une trop longue exposition. Pour le début, cela devrait aller mais si elle devait multiplier les allées et venues en Shoumeï et collaborer par exemple avec les Veilleurs de l’Aurore, il serait bien avisé de commencer à faire quelques recherches personnelles sur des moyens d’autodéfense.
« Malheureusement, il est difficile d’étudier la source corruptrice tant que le Shoumeï en est gangrené. Le mieux qu’on puisse faire est de nettoyer les foyers de corruptions et de ramener des gens ou des matériaux qui ont été frappés par cette dernière et essayer de voir si on ne peut inverser la tendance. Bien sûr, le mieux serait d’aller voir l’Arbre-Monde mais je pense que la corruption y est si forte que ce serait de la folie de s’en approcher dans les conditions actuelles. Cependant, je pense que l’on pourrait faire quelque chose de l’Aether. Si l’on a trouvé aucune utilité à ce minerai c’est que peut-être il n’en a aucune. Mais je pense que l’on pourrait peut-être utiliser cette inutilité à bon escient. Je veux dire peu importe comment on le manie, l’Aether ne semble se plier à aucune des transformations qu’on voudrait lui faire subir. Je pense que cela est vrai pour la corruption aussi. Je veux dire, il est possible que ce matériau soit si imperméable à quoi que ce soit que même la corruption ne pourrait l’atteindre, qu’est-ce tu en penses ? »
Bien sûr on ne pourrait pas en faire des armes ou des armures mais en faire des barrières ce serait sans doute pas compliqué. Après tout, il s’agissait juste d’empiler des blocs et de les souder entre eux d’une quelconque manière. Investir dans la recherche et le développement était également une bonne idée mais il fallait convaincre que l’exploration vers l’inconnu pouvait être rentable pour l’Empire. L’on pourrait aller explorer les Ruines Maudites par exemple et si Qwell se sentait d’y participer, la forgeronne ne voyait pas d’inconvénient à ce qu’elle y aille hormis le fait qu’elle s’inquiéterait sans doute un petit peu. Construire des édifices apporterait plusieurs utilités dont l’une était de réassigner certains bastions qui avaient été abandonnés après la guerre et dont certains servaient de repères à brigands. Combien cela coûterait à l’Empire d’investir dans de tels projets relevait du rôle du Cœur mais ce n’était pas insensé non plus.
« Une tour pour me surveiller ? Je n’ai plus cinq ans Qwell… » En guise de punition, elle souffla sur la pointe de l’un de ses charmes avant de continuer sur un ton plus sérieux : « Il en faudrait sans doute quelques-unes qui serviraient sans doute de postes de garde. Je pense que l’Empire sera ouvert à une collaboration ou en tout cas, c’est ce que j’essaierai de faire valoir cela au prochain Conseil. Tiens, tu sais quoi ? Si tu pouvais mettre les principales idées que tu as par écrit, je pourrais essayer de les faire passer là-haut la prochaine fois qu’on se réunira avec mes homologues, t’en dis quoi ? »
Elle marqua une pause avant de continuer sur un ton plus plaisantin.
« Ca ferait plaisir à Lyra ça, tiens. Je la vois très bien dire que “ce serait une excellente idée pour surveiller les Républicains qui essayeraient de franchir clandestinement la frontière ”. » Dit-elle en essayant d’imiter le ton et la voix impassible de la tovyr. « Ah oui d’ailleurs elle aussi est très fiable si un jour tu as besoin d’aide. Enfin, tu diras que tu viens de ma part au cas où, elle rigole pas beaucoup et elle prend les choses au pied de la lettre. Mais c’est quelqu’un de vraiment remarquable et je crois que c’est l’une de mes élèves avec le plus de potentiel que j’ai pu rencontrée durant toutes ces années. » Songea-t-elle.
« Euh…ce serait pas très gentil de lui demander si on pouvait lui peler la peau pour créer de nouveaux éléments, tu ne trouves pas ? Mais dans l’idée, ce n’est pas complètement dénué de sens. Je veux dire, à l’extrême, lorsque certains types d’élémentaires meurent, leurs résidus peuvent former un condensat que l’on appelle l’Acier des Miséreux. Si l’on pouvait reproduire ce phénomène, même à moindre échelle sans que cela puisse engager le pronostic vital du cobaye, ce serait sans doute un bon début oui. Infuser de la lave élémentaire dans de la Justice Solide par exemple. Pour la rendre encore plus efficace. »
Pour la suite, Qwell avait raison. C’était parfois dans l’imprévisibilité que l’on faisait les plus belles rencontres. Pour une fois, Cyradil avait laissé faire ses sentiments et avait laissé de côté la raison. Pour le mieux visiblement. La valkyrie avait illuminé sa vie et elle se sentait grandement reconnaissante envers quiconque aurait pu contribuer à mettre la valkyrie sur son chemin. Cela lui donnait une raison supplémentaire de se dépasser vis-à-vis des responsabilités qu’on lui avait confiées et elle se languissait toujours après ces semaines d’efforts de pouvoir retrouver les bras de sa dulcinée qui en ce moment se baladait sur son bras avec la plus grande délicatesse. Leur relation était authentique, sans faux-semblant et cela se voyait rien que par le fait que sa bien-aimée s’inquiétait beaucoup de ce qu’il adviendrait d’elle en cas d’extension de la corruption.
« Ah…il est vrai que cela peut fortement me nuire étant donné ma nature mais il me semble que la race n’est pas le seul facteur qui influence la réceptivité à la corruption. Je crois que cela dépend aussi juste de la personne. A vrai dire, je pense que je me suis bien joué du divin en m’élevant à ma condition de liche. Je ne suis plus humaine donc à priori je ne pourrais plus être aussi influencée par la corruption que je ne l’étais avant. Et techniquement, je ne suis pas une morte-vivante à proprement parler car personne ne m’a ressuscité. X’o-rath lui-même ne pourrait exercer son autorité sur quelque chose qu’il n’a pas relevé. C’est sans doute pour cela que les liches inspirent une certaine crainte. Le fait d’avoir trouvé le moyen de ne pouvoir être manipulée par aucune bride. »
En fait, c’était surtout pour Qwell qu’elle s’inquiétait. Bien sûr, ce qu’elle disait était juste supposition mais ce n’était pas inintéressant de considérer que cela pouvait s’avérer vrai. Dans tous les cas, sa compagne avait raison et Cyradil se demandait si ce serait effectivement pas une bonne idée de réorienter ses tatouages vers quelque chose de plus défensif. Un moyen de pouvoir mieux résister à la corruption ou d’atténuer les potentiels effets néfastes dus à une trop longue exposition. Pour le début, cela devrait aller mais si elle devait multiplier les allées et venues en Shoumeï et collaborer par exemple avec les Veilleurs de l’Aurore, il serait bien avisé de commencer à faire quelques recherches personnelles sur des moyens d’autodéfense.
« Malheureusement, il est difficile d’étudier la source corruptrice tant que le Shoumeï en est gangrené. Le mieux qu’on puisse faire est de nettoyer les foyers de corruptions et de ramener des gens ou des matériaux qui ont été frappés par cette dernière et essayer de voir si on ne peut inverser la tendance. Bien sûr, le mieux serait d’aller voir l’Arbre-Monde mais je pense que la corruption y est si forte que ce serait de la folie de s’en approcher dans les conditions actuelles. Cependant, je pense que l’on pourrait faire quelque chose de l’Aether. Si l’on a trouvé aucune utilité à ce minerai c’est que peut-être il n’en a aucune. Mais je pense que l’on pourrait peut-être utiliser cette inutilité à bon escient. Je veux dire peu importe comment on le manie, l’Aether ne semble se plier à aucune des transformations qu’on voudrait lui faire subir. Je pense que cela est vrai pour la corruption aussi. Je veux dire, il est possible que ce matériau soit si imperméable à quoi que ce soit que même la corruption ne pourrait l’atteindre, qu’est-ce tu en penses ? »
Bien sûr on ne pourrait pas en faire des armes ou des armures mais en faire des barrières ce serait sans doute pas compliqué. Après tout, il s’agissait juste d’empiler des blocs et de les souder entre eux d’une quelconque manière. Investir dans la recherche et le développement était également une bonne idée mais il fallait convaincre que l’exploration vers l’inconnu pouvait être rentable pour l’Empire. L’on pourrait aller explorer les Ruines Maudites par exemple et si Qwell se sentait d’y participer, la forgeronne ne voyait pas d’inconvénient à ce qu’elle y aille hormis le fait qu’elle s’inquiéterait sans doute un petit peu. Construire des édifices apporterait plusieurs utilités dont l’une était de réassigner certains bastions qui avaient été abandonnés après la guerre et dont certains servaient de repères à brigands. Combien cela coûterait à l’Empire d’investir dans de tels projets relevait du rôle du Cœur mais ce n’était pas insensé non plus.
« Une tour pour me surveiller ? Je n’ai plus cinq ans Qwell… » En guise de punition, elle souffla sur la pointe de l’un de ses charmes avant de continuer sur un ton plus sérieux : « Il en faudrait sans doute quelques-unes qui serviraient sans doute de postes de garde. Je pense que l’Empire sera ouvert à une collaboration ou en tout cas, c’est ce que j’essaierai de faire valoir cela au prochain Conseil. Tiens, tu sais quoi ? Si tu pouvais mettre les principales idées que tu as par écrit, je pourrais essayer de les faire passer là-haut la prochaine fois qu’on se réunira avec mes homologues, t’en dis quoi ? »
Elle marqua une pause avant de continuer sur un ton plus plaisantin.
« Ca ferait plaisir à Lyra ça, tiens. Je la vois très bien dire que “ce serait une excellente idée pour surveiller les Républicains qui essayeraient de franchir clandestinement la frontière ”. » Dit-elle en essayant d’imiter le ton et la voix impassible de la tovyr. « Ah oui d’ailleurs elle aussi est très fiable si un jour tu as besoin d’aide. Enfin, tu diras que tu viens de ma part au cas où, elle rigole pas beaucoup et elle prend les choses au pied de la lettre. Mais c’est quelqu’un de vraiment remarquable et je crois que c’est l’une de mes élèves avec le plus de potentiel que j’ai pu rencontrée durant toutes ces années. » Songea-t-elle.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
Messages : 378
crédits : 914
crédits : 914
Si quelqu’un passait par là et tombait sur notre conversation, en manquant ne serait-ce qu’une ou deux phrases, il penserait sûrement que nous étions des femmes sans cœur, prêtes à tout pour faire avancer la science. Heureusement, nous étions seules et plus que tout incapables de mener des expériences sans prendre en compte l’individu qui dans ce cas précis, était une personne à qui je tenais beaucoup:
-Non non ! Je pensais davantage à prélever les éventuelles matières issues de ses transformations répétées plutôt qu’à l’éplucher. Dis-je en songeant inévitablement aux fruits alors que je mangeais généralement leur peau: - Humm… Si l’on veut reproduire d’une certaine manière les conditions pour qu’un élémentaire produise de l’acier des Miséreux sans le mettre en danger, il y aurait peut-être faire ingérer une potion qui simule la mort. Mais je ne suis pas certaine que ce soit envisageable, car ce procédé serait très douloureux, tant physiquement que mentalement. Je ne veux pas que nos sujets et encore moins Kila, souffrent, surtout en ce moment.
À plusieurs reprises j’avais entendu dire qu’une élémentaire correspondant à sa description fréquentait souvent des bars et pas pour boire un jus de fraise. On racontait qu’elle participait parfois à des bagarres où des paris étaient en jeu. Il fallait que j’aille vérifier par moi-même si ces rumeurs étaient fondées ou non et le cas échéant, envisager de lui tirer les oreilles:
-Puisque la justice solide résiste à la lave il est possible que cela fonctionne si nous tentons d’en infuser. Sinon, nous pourrions utiliser des runes ou des glyphes qui s’activeraient lorsqu’elle laisserait couler sa magie dessus par exemple, pour l’aider à mieux la concentrer tout en renforçant ses effets. Cependant, j’aimerais avoir une discussion avec elle avant de tenter quoi que ce soit. J’ai entendu dire qu’elle s’était un peu égarée ces derniers temps…
Le rôle d’une amie n’était pas simplement de rester les bras croisés et accepter tous les déboires qu’elle pouvait commettre parce qu’elle s’était égarée en chemin. Je ne comptais pas attendre qu’elle sombre trop profondément car après, quoi qu’on dise, remonter à la surface devenait presque impossible sans se noyer.En particulier avec l’alcool.
Elle n’était pas la seule à me préoccuper. Mon inquiétude persistait même si Cyradil m’assurait qu’elle n’était pas aussi vulnérable aux effets de la corruption que je le craignais, puisqu’elle était devenue une liche par ses propres moyens.
-J’espère que tu as raison.
Me contentais-je de dire,pour ne pas l’importuner davantage avec mes inquiétudes, alors que, dans l’instant présent, tout allait pour le mieux. Personne ne pouvait prendre le contrôle de ma liche, c’était un fait. En revanche l’affaiblir indirectement oui et cela m’embêtait énormément.
-J’aimerais qu’un jour nous ayons la possibilité de prélever des échantillons de cet arbre monde afin de les étudier et à partir d’eux, trouver un moyen de créer une zone, même restreinte, qui ne serait pas sujette à la corruption. Je soupirais en me disant que j’étais sûrement trop ambitieuse en pensant possible de faire des boutures : -Ou peut-être mettre au point une solution permettant de traverser les zones où elle est la moins pesante. Encore faut-il, comme tu dis que nous puissions l’atteindre. Rien que cela relèverait de l’exploit.
J’appréciais beaucoup sa façon d’aborder certains sujets, percevant dans 'l’inutilité' de l’Aether un potentiel tout à fait envisageable. J’adorais ce genre d’échanges, où de simples idées grâce à un autre regard, pouvaient ouvrir la voie à une multitude d’approches qui semblaient parfaitement plausibles et réalisable:
-Je pense que nous avons énormément de pain sur la planche, car tout ce dont nous avons parlé mérite d’être exploré. Il me tarde de découvrir les résultats que nous obtiendrons concernant ce minerai, qui pourrait s’avérer salvateur s’il permet réellement de créer une telle barrière.
Quant à ma plaisanterie, Cyradil me rappela rapidement qu'elle n'était plus une enfant. Qu’elle ait compris ou non que mon intention était avant tout de veiller sur elle, mon flocon me 'sermonna' en me donnant un coup de froid, soufflant de manière très ciblée en me faisant frissonner:
-Mais ! J'avais frotté l'endroit en question pour le réchauffer, me souvenant de ce que m’avait fait la petite panthère qu’à ce moment-là. Après une grimace,je plaquais ma main sur cette partie sensible, me soignant tout en évitant d’exposer les cristallins de la forgeronne à la lumière que je diffusais: -Déjà que j’ai du mal à me réchauffer…
Je n’étais pas d’une nature frileuse, mais avec la fatigue et le fait que le corps de Cyradil ne dégageait aucune chaleur, il n’était pas facile de maintenir ma température corporelle. Je resserrais un peu plus mon plumage autour de nous pendant qu’elle ajoutait d’autres détails très pertinents.
Ce n’était pas suffisant de vouloir amasser du savoir et des ressources diverses, il fallait aussi garantir leur sécurité. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle envisage de partager certains des sujets que nous avions abordés lors de sa prochaine réunion, ni qu’elle me demande de préparer un dossier en conséquence.
-Que je serais ravie de m'en occuper. Je l’étais réellement, mon plumage frémissant légèrement à l’idée qu’une des idées pourrait être retenue et concrétisée. Rien que pour cela, j’avais hâte de prendre ma plume, celle pour écrire:- Je te fais ça dès demain.
Ainsi je m'assurais de ne pas oublier des détails importants. Ce n'était pas dans mes habitudes mais compte tenu de l'heure tardive et de tout ce que nous avions abordé, il valait mieux m'en occuper sans tarder. Je haussais un sourcil lorsqu'à ma grande surprise, ma bien-aimée tenta d'imiter la Tovyr que je n'avais croisée qu'une seule fois, sans avoir réellement échangé avec elle.Ni être courant qu'elle avait ce genre d'intonation qui me fit sourire:
- Elle semble plutôt... rigide, non ? Cela ne me dérangeait pas en soi, surtout si cela reflétait une certaine discipline:-Je me demande si j’aurais un jour besoin de l’aide de Lyra, mais je prends note. Je resterais très professionnel et j’éviterais les boutades.
Je ne savais pas encore si j’allais mentionner à cette dernière que je venais de la part de Cyradil, préférant rencontrer mes interlocuteurs sans influencer leur comportement. Autant la voir agir naturellement et me faire ma propre opinion. Je devais admettre que maintenant qu’elle m’avait dit qu’elle était talentueuse et que j’avais déjà entendu parler de ses exploits en tant que brillante combattante, l’idée de la contacter un jour commençait à germer dans mon esprit.
-Il faudrait vraiment que j'apprenne à mieux me défendre sans recourir au mana, au cas où la corruption s'intensifie .
Et m'en prive.Tant que cela ne concernait pas ma bien-aimée. Me dis-je finalement, songeuse. Peu à peu je fermais les yeux, ma tête commençant par pencher lentement.
-Il y a tant de choses à découvrir...
Codage par Libella sur Graphiorum
Qwellaana discute en 009966
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
Messages : 608
crédits : 10981
crédits : 10981
C’est sûr qu’il y avait du pain sur la planche, Cyradil ne pouvait qu’acquiescer à cette affirmation. Les idées de Qwell étaient pertinentes, que ce soit sur la façon qu’elle avait d’aborder les choses concernant leur amie commune ou sur les minerais qu’elle avait exposés. Depuis longtemps, la jeune blonde se demandait s’il était possible de reproduire son propre système de tatouages sur quelqu’un d’autres mais jusqu’ici, elle avait échoué à le faire. La liche soupçonnait un manque de maitrise concernant sa mana et la perturbation de son flux arcanique du à sa réincarnation. Depuis son dernier échec, Cyradil n’avait pas réitéré l’expérience, supposant qu’elle devrait avancer davantage sur soi-même avant de pouvoir aider les autres. La conception de ses fresques était une véritable prouesse artistique et elle passait parfois son temps à se demander ce que ces derniers avaient pu renfermer comme pouvoir jadis. Leur savoir était encore fermement gardé derrière un verrou magique qu’elle ne pouvait forcer et même une analyse de ces derniers ne lui avait pas donné davantage que ce qu’elle savait déjà. De ce fait, la jeune blonde en conclut simplement que ces derniers étaient intrinsèquement liés à elle-même, comme l’était l’un de ces mystérieux présents que lui avait offert son vieil ami du Nord.
« Ne te presse pas trop non plus. Le prochain Conseil n’a pas encore été annoncé et j’ose espérer que le couple royal attende que tout le monde ait un créneau commun pour l’organiser. Je ferais passer le message comme quoi les idées viennent de toi. Et non, tu ne me feras pas changé d’avis ! Je n’aime pas m’approprier le travail des autres. » Dit-elle de manière douce mais tout de même avec une pointe de fermeté.
L’heure se fit alors tardive et la liche commençait à voir les traits de la fatigue sur le visage de sa dulcinée. Elle savait que la valkyrie aimait ses moments qu’elles passaient ensemble et qu’elle voulait en profiter au maximum mais Cyradil devait la laisser se reposer pour son bien. De toute façon, ce n’est pas comme si elle allait disparaitre et que sa bien-aimée se réveillerait toute seule au petit matin après que la liche se soit sauvée comme une voleuse. Quand on pense qu’il y avait vraiment des gens qui faisaient cela…bref, ce n’était pas du genre de la liche. Dans la foulée, la forgeronne eut une petite pensée pour Martha. Techniquement, Cyradil ne lui avait pas dit qu’elle passerait la nuit chez Qwell mais sa femme de chambre avait l’esprit assez vif pour comprendre que sa maitresse ne reviendrait pas cette nuit-là. En fait, vu comment Martha protégeait Cyradil, cette dernière avait surtout peur de la voir débarquer ici juste, selon ses propres dires, « voir s’il ne lui était rien arrivé. Juste comme ça, au cas où ».
Pendant ce temps, la valkyrie s’était endormie, ses ailes recouvrant la liche qui resserra son étreinte sur cette dernière plaçant sa tête doucement contre sa poitrine. Il fallait maintenant qu’elle profite de ce moment pour se donner le temps de la réflexion sur ce qu’ils avaient discutés. Ah…dommage que Corvus soit passé de vie à trépas, il avait au moins le mérite de pouvoir être un fidèle compagnon de nuit où leurs conversations passionnées pouvaient s’éterniser jusqu’au petit matin. Mais bon, c’est pas comme si elle allait abandonner la valkyrie comme ça en plein milieu de la nuit. Après, elle se ferait bouder pendant une semaine et cela, c’était vraiment pas ce que la liche voulait. Néanmoins, un évènement fit que la liche dut se lever lorsqu’elle aperçut deux petits yeux jaunes la fixer du bout de la pièce.
« Meow »
Intriguée la liche se leva, s’approchant du petit animal qui s’était réveillé, sans doute pour quémander à nouveau sa pitance. Elle voulut le prendre dans ses bras avant de se retenir, ôtant d’abord la chaine suspendue à ses anneaux avant de prendre la petite panthère. Qwell avait dit qu’elle était spéciale et cela devait sans doute aussi s’appliquer à son intelligence. Si elle n’était pas habituée encore à la présence de Cyradil, l’animal devait se dire, en ayant observé un peu la relation entre celle qu’elle considérait comme sa maman et la liche, que Cyradil devait sans doute être tout aussi gentille. Elle accepta alors ce substitut et la forgeronne se retrouva alors dans la cuisine, cherchant de quoi lui préparer son biberon. Ce n’était pas un exercice qui lui était inconnu, après tout, elle avait aidé bien des femmes à mettre à bas et s’était même occupé de leurs bambins quand les mères étaient trop épuisées par l’effort pour s’en occuper. Cela ne devait donc pas être si différent avec les animaux.
Une fois le biberon prêt, la liche alla s’asseoir sur le canapé incitant le petit animal à monter sur ses cuisses avant de le lui donner. D’une certaine manière, Cyradil était heureuse que la petite panthère ait pu être ainsi adoptée. Peut-être qu’on en sera plus sur la potentielle magie qui l’anime quand elle grandira mais pour l’instant, l’animal avait l’air de donner l’impression d’avoir besoin surtout de beaucoup d’amour. En tout cas, elle avait l’air de ne manquer de rien et semblait se plaire à vivre avec sa valkyrie…et surtout, elle avait un gros appétit. Une fois fini, la liche passa un peu de temps à jouer avec le petit animal, celui-ci requérant un peu d’attention tandis que la liche lui gratouillait son ventre tout rond. Evidemment comme tout enfant, il fut attirer par ces petits anneaux brillants dans la nuit mais la liche fut assez vive pour attraper cette patte qui avait tenté d’en attraper un.
« Ah. Non ça, pas touche ! » Dit-elle d’un ton ferme.
« Meow ? »
« Tu comprends ce que je dis ? » Questionna-t-elle intriguée.
« Meow ! »
Est-ce que cela voulait dire oui ? Ou était-ce juste un signe de protestation face à quelque chose dont elle n’avait pas accès. La liche n’en était pas sûre mais quoi qu’il en soit, la petite panthère ne réitéra pas l’expérience, se contentant alors simplement des dessins qui étaient tatoués sur le corps de Cyradil. Tout comme Qwell, il appuya sur certains, intrigué par leur sens, ce que la liche lui concéda. Elle finit alors par s’endormir, ce que n’importe quel bébé aurait également fait après un biberon bien chaud. Délicatement, la liche remit la panthère dans son panier et alla rejoindre la valkyrie dans le lit, veillant à la remettre dans la position où elle l’avait quittée jusqu’au petit matin. Cette fois-ci, la liche attendit simplement que cette dernière se réveilla et n’entreprit aucune action comme ce fut le cas la dernière fois. La seule différence étant que l’astre du jour qui filtrait légèrement à travers les rideaux exposaient davantage leur corps. Pour Cyradil cela ne faisait aucune différence, sa valkyrie resterait toujours magnifique peu importe l’éclairage ou le moment de la journée.
« Bien dormi ? »
La liche se redressa légèrement tournant la tête pour scruter les alentours à la recherche d’une certaine personne qu’elle ne trouva point. C’était un peu ridicule mais sait-on jamais avec cette personne…
« On a l’air d’être toujours toutes seules, c’est déjà ça….oui parce que la connaissant, Martha pourrait très bien s’être invitée juste pour me demander pourquoi je ne suis pas rentrée ! » Dit-elle en plaisantant. « Tiens, d’ailleurs, ça arrive que Luna se réveille la nuit pour demander à manger ? Je veux dire, ce n’est pas trop éprouvant pour toi ? » Lui dit-elle tout en lui faisant part des évènements pendant que la valkyrie était en train de dormir profondément.
« Ne te presse pas trop non plus. Le prochain Conseil n’a pas encore été annoncé et j’ose espérer que le couple royal attende que tout le monde ait un créneau commun pour l’organiser. Je ferais passer le message comme quoi les idées viennent de toi. Et non, tu ne me feras pas changé d’avis ! Je n’aime pas m’approprier le travail des autres. » Dit-elle de manière douce mais tout de même avec une pointe de fermeté.
L’heure se fit alors tardive et la liche commençait à voir les traits de la fatigue sur le visage de sa dulcinée. Elle savait que la valkyrie aimait ses moments qu’elles passaient ensemble et qu’elle voulait en profiter au maximum mais Cyradil devait la laisser se reposer pour son bien. De toute façon, ce n’est pas comme si elle allait disparaitre et que sa bien-aimée se réveillerait toute seule au petit matin après que la liche se soit sauvée comme une voleuse. Quand on pense qu’il y avait vraiment des gens qui faisaient cela…bref, ce n’était pas du genre de la liche. Dans la foulée, la forgeronne eut une petite pensée pour Martha. Techniquement, Cyradil ne lui avait pas dit qu’elle passerait la nuit chez Qwell mais sa femme de chambre avait l’esprit assez vif pour comprendre que sa maitresse ne reviendrait pas cette nuit-là. En fait, vu comment Martha protégeait Cyradil, cette dernière avait surtout peur de la voir débarquer ici juste, selon ses propres dires, « voir s’il ne lui était rien arrivé. Juste comme ça, au cas où ».
Pendant ce temps, la valkyrie s’était endormie, ses ailes recouvrant la liche qui resserra son étreinte sur cette dernière plaçant sa tête doucement contre sa poitrine. Il fallait maintenant qu’elle profite de ce moment pour se donner le temps de la réflexion sur ce qu’ils avaient discutés. Ah…dommage que Corvus soit passé de vie à trépas, il avait au moins le mérite de pouvoir être un fidèle compagnon de nuit où leurs conversations passionnées pouvaient s’éterniser jusqu’au petit matin. Mais bon, c’est pas comme si elle allait abandonner la valkyrie comme ça en plein milieu de la nuit. Après, elle se ferait bouder pendant une semaine et cela, c’était vraiment pas ce que la liche voulait. Néanmoins, un évènement fit que la liche dut se lever lorsqu’elle aperçut deux petits yeux jaunes la fixer du bout de la pièce.
« Meow »
Intriguée la liche se leva, s’approchant du petit animal qui s’était réveillé, sans doute pour quémander à nouveau sa pitance. Elle voulut le prendre dans ses bras avant de se retenir, ôtant d’abord la chaine suspendue à ses anneaux avant de prendre la petite panthère. Qwell avait dit qu’elle était spéciale et cela devait sans doute aussi s’appliquer à son intelligence. Si elle n’était pas habituée encore à la présence de Cyradil, l’animal devait se dire, en ayant observé un peu la relation entre celle qu’elle considérait comme sa maman et la liche, que Cyradil devait sans doute être tout aussi gentille. Elle accepta alors ce substitut et la forgeronne se retrouva alors dans la cuisine, cherchant de quoi lui préparer son biberon. Ce n’était pas un exercice qui lui était inconnu, après tout, elle avait aidé bien des femmes à mettre à bas et s’était même occupé de leurs bambins quand les mères étaient trop épuisées par l’effort pour s’en occuper. Cela ne devait donc pas être si différent avec les animaux.
Une fois le biberon prêt, la liche alla s’asseoir sur le canapé incitant le petit animal à monter sur ses cuisses avant de le lui donner. D’une certaine manière, Cyradil était heureuse que la petite panthère ait pu être ainsi adoptée. Peut-être qu’on en sera plus sur la potentielle magie qui l’anime quand elle grandira mais pour l’instant, l’animal avait l’air de donner l’impression d’avoir besoin surtout de beaucoup d’amour. En tout cas, elle avait l’air de ne manquer de rien et semblait se plaire à vivre avec sa valkyrie…et surtout, elle avait un gros appétit. Une fois fini, la liche passa un peu de temps à jouer avec le petit animal, celui-ci requérant un peu d’attention tandis que la liche lui gratouillait son ventre tout rond. Evidemment comme tout enfant, il fut attirer par ces petits anneaux brillants dans la nuit mais la liche fut assez vive pour attraper cette patte qui avait tenté d’en attraper un.
« Ah. Non ça, pas touche ! » Dit-elle d’un ton ferme.
« Meow ? »
« Tu comprends ce que je dis ? » Questionna-t-elle intriguée.
« Meow ! »
Est-ce que cela voulait dire oui ? Ou était-ce juste un signe de protestation face à quelque chose dont elle n’avait pas accès. La liche n’en était pas sûre mais quoi qu’il en soit, la petite panthère ne réitéra pas l’expérience, se contentant alors simplement des dessins qui étaient tatoués sur le corps de Cyradil. Tout comme Qwell, il appuya sur certains, intrigué par leur sens, ce que la liche lui concéda. Elle finit alors par s’endormir, ce que n’importe quel bébé aurait également fait après un biberon bien chaud. Délicatement, la liche remit la panthère dans son panier et alla rejoindre la valkyrie dans le lit, veillant à la remettre dans la position où elle l’avait quittée jusqu’au petit matin. Cette fois-ci, la liche attendit simplement que cette dernière se réveilla et n’entreprit aucune action comme ce fut le cas la dernière fois. La seule différence étant que l’astre du jour qui filtrait légèrement à travers les rideaux exposaient davantage leur corps. Pour Cyradil cela ne faisait aucune différence, sa valkyrie resterait toujours magnifique peu importe l’éclairage ou le moment de la journée.
« Bien dormi ? »
La liche se redressa légèrement tournant la tête pour scruter les alentours à la recherche d’une certaine personne qu’elle ne trouva point. C’était un peu ridicule mais sait-on jamais avec cette personne…
« On a l’air d’être toujours toutes seules, c’est déjà ça….oui parce que la connaissant, Martha pourrait très bien s’être invitée juste pour me demander pourquoi je ne suis pas rentrée ! » Dit-elle en plaisantant. « Tiens, d’ailleurs, ça arrive que Luna se réveille la nuit pour demander à manger ? Je veux dire, ce n’est pas trop éprouvant pour toi ? » Lui dit-elle tout en lui faisant part des évènements pendant que la valkyrie était en train de dormir profondément.
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
1, 2, 3 Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum