3 participants
Empereur-dragon du Reike
Tensai Ryssen
Messages : 240
crédits : 3098
crédits : 3098
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique neutre
Rang: S
Une lune rouge comme le sang.
Les Reikois avaient toujours été hautement sensibles aux manifestations célestes. Le shierak, centré sur les astres ainsi que sur les étoiles du ciel, en était assurément responsable. Pour certains, c’était signe de malheurs, et quelques mauvaises langues diraient plus tard que ce n’était qu’un signe annonciateur de l’apparition du Temple du Dragon. Pour d’autres encore, cet étrange phénomène suscitait une certaine curiosité. Certains, encore, étaient indifférents à cette étrange situation. L’Empereur, s’il fallait le situer quelque part, appartenait davantage à la deuxième catégorie. Trop pragmatique pour y voir un signe mystique, Tensai aimait néanmoins les défis, et quelques espions lui signalèrent que, depuis quelques temps, l’apparition des « roses de sang » attiraient tout un défilé d’aventuriers et de mercenaires. Le hic ? Les bêtes sauvages, dans la Jungle près de Taisen, n'appréciaient pas que leur milieu naturel fussent perturbé par ces « envahisseurs » ; les tribus locales, déjà susceptibles, risquaient aussi de partir en guerre et de créer un climat sous haute tension à proximité de la grande métropole. Qui disait chaos disait destruction. Une maxime qui ne dérangeait pas tant que cela le guerrier – souvenons-nous quand même que notre cher monarque est un barbare – à ceci près que le Conquérant n'aimait pas que quelque chose sortît de son emprise. Surtout sur son propre territoire.
A cette époque, il était déjà en route vers Kyouji quand les premiers rapports lui arrivèrent via les hommes de main de Zéphyr. Les subordonnés que l’Oreilleavaient en effet reçu l’ordre d’enquêter et ils étaient revenus avec quelques résultats inquiétants. Les fleurs, semblait-il, pouvaient avoir des pouvoirs et des propriétés particulières, qui pouvaient être aussi prometteuses que nocives. Aucun ne savait statuer s’il fallait détruire ces roses couleur rouge sang et on lui avait suggéré d’en faire une cueillette pour les envoyer à l’Esprit, afin que cette dernière les étudie. Le roi était en train d’analyser cette possibilité quand un dernier rapport lui était parvenu. Les choses avaient dégénéré et maintenant, des Peaux Rouges massacraient les aventuriers. Le seigneur de Taisen veillait à boucler le périmètre, mais les soldats envoyés sur place voulaient désormais avoir des renforts de Kyouji.
Il ne fallait pas en demander plus pour que le colosse agît à sa manière. Des renforts, ils en auraient oui. Mais il ne s’agirait pas de n’importe qui. Un second messager avait suivi celui envoyé par les premiers explorateurs, et cette missive contenait cette fois le sceau royal. Lyra Leezen, la Sénéchale et la tovyr du Reike, était « conviée » à accompagner le souverain sur place. Les ordres étaient clairs : elle devait se déplacer rapidement, avec une petite escorte tout au plus, car le Conquérant voulait voir tout cela de ses propres yeux, sans s’encombrer de protecteurs qui les ralentiraient dans la jungle de Sang. Ils seraient donc davantage un duo, ce qui les exposerait à davantage de dangers, certes, mais ce qui leur permettrait également d’être particulièrement efficaces, en comptant par ailleurs sur les capacités martiales de l’un et de l’autre.
Ce choix d’aller sur place en comité réduit n’avait pas uniquement une visée pragmatique. Pour Tensai, c’était le moyen de se rapprocher d’une des générales de Deydreus et de voir exactement de quel bois cette dernière se chauffait. D’une part, cela lui permettrait de mieux connaître sa manière de penser et – peut-être – de mieux connaître certains brides de son histoire, ainsi que certaines de ses aspirations. D’autre part, il n’y avait rien de tel que de s’accompagner sur un champ de bataille pour renforcer les liens d’un chef avec ses subordonnés. Loin des cadres officiels, tous deux seraient obligés de faire preuve de naturel, d’agir avec spontanéité, en dévoilant leurs âmes, leurs réactions et leurs façons de raisonner. C’était cette perspective qui plaisait davantage au Conquérant, car, contrairement à ce qu’on aurait pu croire, l’homme ne voulait pas se servir de ses bras-droits uniquement que comme des pions. Il leur en demandait beaucoup, ça, c’était un fait, mais ce n’était pas uniquement des marionnettes. Au contraire, ses généraux avaient leurs intelligences, leurs volontés, leurs forces et leurs faiblesses. Les connaître renforcerait leur armée, les connaître renforcerait leurs pays. Et que Tensai se dévoilât lui-même à certains de ses hauts-officiers n’avait rien de mauvais à ses yeux. Être trop loin des siens, au contraire, avait plus d’inconvénients que d’avantages. Les soldats lambda le verraient certainement comme un dieu, oui. Mais les autres, ceux qui s’élevaient dans les hautes-sphères de l’armée et du royaume, n’avait pas forcément besoin de le voir ainsi.
L’époux d’Ayshara était donc curieux de voir ce que donnerait cette rencontre, mais son esprit était également préoccupé par ce qu’ils se cachaient dans la jungle de Sang. D’abord, il y avait ces roses de sang, ô combien mystérieuses, mais surtout, il y avait ces Peux Rouges. Les abattre seraient certainement une bonne chose, s’ils dépassaient la limite et ds’en prenaient à son peuple. Mais voilà qu’enfin, on lui annonçait l’arrivée de sa partenaire, et ce fut d’un ordre sec qu’il commandât qu’elle vînt jusqu’à lui.
- Tovyr, la salua-t-il d’un signe de tête aussi court qu’un peu brusque. Comme d’habitude, l’Empereur n'y va pas par quatre chemins et il continue. Pour cette journée, épargnons-nous les titres d’usages que nous devons avoir devant les cohortes et devant nos troupes. Aujourd’hui, tant que nous nous aventurerons dans la jungle de Sang et ses alentours, tu seras ma partenaire et ma garde royale. Epagne-moi les titres ronflants tels que je les entends tous les jours. Je t’appellerai Lyra. Tu peux également m’appeler Tensai si le cœur t’en dit. Tout ce que je te demande, c’est de voir ton esprit combattif tel que je l’ai perçu à la fin du siège de Kyouji. Et d’abattre avec moi nos ennemis.
D’un geste, l’homme désgne une carte, qu’on lui a façonnée de façon plus ou moins détaillée.
- Nous savons que les Peaux Rouges sèment la terreur et que des fleurs naissent étrangement tant que durera la Lune de Sang. Nous avons donc deux objectifs. Mâter ces clans rebelles si nous les rencontrons. Récolter des fleurs – et découvrir au moins leurs propriétés – si nous en découvrons.
Il se doutait naturellement que Lyra s’était déjà renseignée en amont sur le phénomène qui avait lieu, et il n’est donc pas surpris de la voir déjà prête – tout comme lui a déjà son armure et son arme dans son bas.
- Si tu n’as pas d’autres questions, allons-y. Il est grand temps que nous voyons ce que nous réserve la Jungle de Sang.
Les Reikois avaient toujours été hautement sensibles aux manifestations célestes. Le shierak, centré sur les astres ainsi que sur les étoiles du ciel, en était assurément responsable. Pour certains, c’était signe de malheurs, et quelques mauvaises langues diraient plus tard que ce n’était qu’un signe annonciateur de l’apparition du Temple du Dragon. Pour d’autres encore, cet étrange phénomène suscitait une certaine curiosité. Certains, encore, étaient indifférents à cette étrange situation. L’Empereur, s’il fallait le situer quelque part, appartenait davantage à la deuxième catégorie. Trop pragmatique pour y voir un signe mystique, Tensai aimait néanmoins les défis, et quelques espions lui signalèrent que, depuis quelques temps, l’apparition des « roses de sang » attiraient tout un défilé d’aventuriers et de mercenaires. Le hic ? Les bêtes sauvages, dans la Jungle près de Taisen, n'appréciaient pas que leur milieu naturel fussent perturbé par ces « envahisseurs » ; les tribus locales, déjà susceptibles, risquaient aussi de partir en guerre et de créer un climat sous haute tension à proximité de la grande métropole. Qui disait chaos disait destruction. Une maxime qui ne dérangeait pas tant que cela le guerrier – souvenons-nous quand même que notre cher monarque est un barbare – à ceci près que le Conquérant n'aimait pas que quelque chose sortît de son emprise. Surtout sur son propre territoire.
A cette époque, il était déjà en route vers Kyouji quand les premiers rapports lui arrivèrent via les hommes de main de Zéphyr. Les subordonnés que l’Oreilleavaient en effet reçu l’ordre d’enquêter et ils étaient revenus avec quelques résultats inquiétants. Les fleurs, semblait-il, pouvaient avoir des pouvoirs et des propriétés particulières, qui pouvaient être aussi prometteuses que nocives. Aucun ne savait statuer s’il fallait détruire ces roses couleur rouge sang et on lui avait suggéré d’en faire une cueillette pour les envoyer à l’Esprit, afin que cette dernière les étudie. Le roi était en train d’analyser cette possibilité quand un dernier rapport lui était parvenu. Les choses avaient dégénéré et maintenant, des Peaux Rouges massacraient les aventuriers. Le seigneur de Taisen veillait à boucler le périmètre, mais les soldats envoyés sur place voulaient désormais avoir des renforts de Kyouji.
Il ne fallait pas en demander plus pour que le colosse agît à sa manière. Des renforts, ils en auraient oui. Mais il ne s’agirait pas de n’importe qui. Un second messager avait suivi celui envoyé par les premiers explorateurs, et cette missive contenait cette fois le sceau royal. Lyra Leezen, la Sénéchale et la tovyr du Reike, était « conviée » à accompagner le souverain sur place. Les ordres étaient clairs : elle devait se déplacer rapidement, avec une petite escorte tout au plus, car le Conquérant voulait voir tout cela de ses propres yeux, sans s’encombrer de protecteurs qui les ralentiraient dans la jungle de Sang. Ils seraient donc davantage un duo, ce qui les exposerait à davantage de dangers, certes, mais ce qui leur permettrait également d’être particulièrement efficaces, en comptant par ailleurs sur les capacités martiales de l’un et de l’autre.
Ce choix d’aller sur place en comité réduit n’avait pas uniquement une visée pragmatique. Pour Tensai, c’était le moyen de se rapprocher d’une des générales de Deydreus et de voir exactement de quel bois cette dernière se chauffait. D’une part, cela lui permettrait de mieux connaître sa manière de penser et – peut-être – de mieux connaître certains brides de son histoire, ainsi que certaines de ses aspirations. D’autre part, il n’y avait rien de tel que de s’accompagner sur un champ de bataille pour renforcer les liens d’un chef avec ses subordonnés. Loin des cadres officiels, tous deux seraient obligés de faire preuve de naturel, d’agir avec spontanéité, en dévoilant leurs âmes, leurs réactions et leurs façons de raisonner. C’était cette perspective qui plaisait davantage au Conquérant, car, contrairement à ce qu’on aurait pu croire, l’homme ne voulait pas se servir de ses bras-droits uniquement que comme des pions. Il leur en demandait beaucoup, ça, c’était un fait, mais ce n’était pas uniquement des marionnettes. Au contraire, ses généraux avaient leurs intelligences, leurs volontés, leurs forces et leurs faiblesses. Les connaître renforcerait leur armée, les connaître renforcerait leurs pays. Et que Tensai se dévoilât lui-même à certains de ses hauts-officiers n’avait rien de mauvais à ses yeux. Être trop loin des siens, au contraire, avait plus d’inconvénients que d’avantages. Les soldats lambda le verraient certainement comme un dieu, oui. Mais les autres, ceux qui s’élevaient dans les hautes-sphères de l’armée et du royaume, n’avait pas forcément besoin de le voir ainsi.
L’époux d’Ayshara était donc curieux de voir ce que donnerait cette rencontre, mais son esprit était également préoccupé par ce qu’ils se cachaient dans la jungle de Sang. D’abord, il y avait ces roses de sang, ô combien mystérieuses, mais surtout, il y avait ces Peux Rouges. Les abattre seraient certainement une bonne chose, s’ils dépassaient la limite et ds’en prenaient à son peuple. Mais voilà qu’enfin, on lui annonçait l’arrivée de sa partenaire, et ce fut d’un ordre sec qu’il commandât qu’elle vînt jusqu’à lui.
- Tovyr, la salua-t-il d’un signe de tête aussi court qu’un peu brusque. Comme d’habitude, l’Empereur n'y va pas par quatre chemins et il continue. Pour cette journée, épargnons-nous les titres d’usages que nous devons avoir devant les cohortes et devant nos troupes. Aujourd’hui, tant que nous nous aventurerons dans la jungle de Sang et ses alentours, tu seras ma partenaire et ma garde royale. Epagne-moi les titres ronflants tels que je les entends tous les jours. Je t’appellerai Lyra. Tu peux également m’appeler Tensai si le cœur t’en dit. Tout ce que je te demande, c’est de voir ton esprit combattif tel que je l’ai perçu à la fin du siège de Kyouji. Et d’abattre avec moi nos ennemis.
D’un geste, l’homme désgne une carte, qu’on lui a façonnée de façon plus ou moins détaillée.
- Nous savons que les Peaux Rouges sèment la terreur et que des fleurs naissent étrangement tant que durera la Lune de Sang. Nous avons donc deux objectifs. Mâter ces clans rebelles si nous les rencontrons. Récolter des fleurs – et découvrir au moins leurs propriétés – si nous en découvrons.
Il se doutait naturellement que Lyra s’était déjà renseignée en amont sur le phénomène qui avait lieu, et il n’est donc pas surpris de la voir déjà prête – tout comme lui a déjà son armure et son arme dans son bas.
- Si tu n’as pas d’autres questions, allons-y. Il est grand temps que nous voyons ce que nous réserve la Jungle de Sang.
La Sénéchale
Lyra Leezen
Messages : 380
crédits : 140
crédits : 140
Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B - Tovyr
Partie 1
Lyra Leezen était dans ses quartiers personnels du palais seigneurial. Il pleuvait dehors, une fine pluie froide, fille de la rosée. Il faisait froid dans cette dépendance réservée à la Tovyr qui était par ailleurs une lève-tôt de nature. Or, elle ne faisait aucun rêve, un sommeil de plomb aussi noir que ses iris. Quand elle se réveillait, la seconde d'après, elle était debout, la Sénéchale ayant bien trop à faire de ses journées pour rester clouée à son lit à fixer les solives du plafond. Elle était donc déjà debout, et comme elle devait commencer son programme par un passage en revue des nouveaux engins de guerre récemment apportés par l'Empereur, elle n'avait pas mis son armure de grande officière mais plutôt celle qu'elle avait hérité du Coeur, Corvus Sanariel, plus légère et facile à porter.
La trentenaire, une fois équipée, alla devant l'âtre où crépitait des braises de la veille. Elle s'empara d'un tisonnier et commença à tarabuster les morceaux de bois moribonds afin de le raviver. La Tovyr jeta alors une buchette supplémentaire à l'instant même ou on tapa contre le vantail de l'entrée. Instinctivement, la Sénéchale se redressa, le tisonnier à la main, et alla ouvrir. Là, son aide de camp, un grand barbu dans la force de l'âge, inclina la tête tout en lui remettant une missive sertie du sceau impérial. Le regard de Lyra s'enflamma à l'instar du foyer et elle referma la porte avant de l'ouvrir, faisant sauter la cire. Ce qu'elle lut vint dessiner sur son visage une mine des plus satisfaites, une lueur d'engouement dans ses yeux d'un noir profond. L'Empereur la ceignait de nouveau d'un honneur sans borne à ses yeux.
Il ne lui fallut pas plus de dix minutes pour voler hors de ses appartements, de descendre aux écuries, armée de son bâton de combat, et de grimper sur le premier étalon harnaché. Eperonnant sa monture, elle lui fit quitter sa stalle. Comme par réflexe, deux soldats lui avaient emboité le pas et firent de même. Peu importe où elle allait, ils se devaient de la suivre, même sans ordre explicite. Sinon, elle en aurait donné dans l'autre sens. La Sénéchale fendit la pluie, quitta le palais seigneurial, et alors que le soleil était encore loin d'être levé, sans parler des nuages qui le voilait, elle quitta Kyouji seulement suivie de deux hommes d'arme. Pas le temps de constituer une escorte. L'Empereur avait été clair : rapidité.
Une longue chevauchée plus tard, poussant à bout sa monture légèrement équipée, la Tovyr parvint enfin au point indiqué par la missive, connaissant la région comme sa poche. Le petit campement - quoique bien défendu - de Tensai était en vue, à l'orée de la jungle de sang. Elle violenta une dernière fois son cheval pour l'orienter dans la bonne direction. La pluie s'était calmée.
Aussitôt arrivée, un garde la mena directement au souverain. Ce dernier était toujours aussi immense, impressionnant, impérieux. Lyra inclina simplement la tête, étant bien au fait de l'abhorration du Conquérant pour les salamalecs, étant elle-même dans ce cas. Il entra dans le vif du sujet et la Tovyr fut aussitôt empreint de fierté, sans le montrer certe, mais emplis de ce sentiment que tout général convoitait : la reconnaissance. De surcroit, Tensai semblait s'être renseigné sur elle, connaissant son passé - surement par le biais de l'Oreille - ce qui en soit était non négligeable.
- Je suis à tes ordres. L'objectif est clair, il ne nous reste plus qu'à passer à l'action. Je te laisse ouvrir la marche.
Tutoiement, comme attendu.CENDRES
Tout savoir sur Lyra Leezen
Dynasties & Dystopies
Personnages similaires à Lyra
Emhyr var Emreis (The Witcher) - Dedra Meero (Andor) - Lord Shen (Kung-fu Panda) - Stormfront (The Boys) - Tywin Lannister (GoT) - General Grievous (Star Wars) - Coriolanus Snow (Hunger Games) - Tanya Degurechaff (Tanya the Evil)
Thème musical de la Sénéchale
Divinité primordiale
L'Âme des Cendres
Messages : 2549
crédits : 11917
crédits : 11917
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum