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Citoyen de La République
Ayna Yelcan
Messages : 18
crédits : 559
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique bon
Rang: C
J'avoue, je ne comprends pas très bien ce qu'on fait là. Enfin, les autres, peut-être, mais moi ? Ça m'arrive de faire du mercenariat, et mes compétences sont reconnues par la SSG, mais je suis quand même bien loin de mon domaine d'expertise, là. A savoir, les embruns, la houle, le bois qui grince et les mouettes qui ricanent. Je crois que la dernière fois que je me suis autant éloignée de la mer ou des territoires de la République, c'est quand je traquais Eli il y a un peu plus d'un an. Tout ça pour le retrouver dans un bateau près de Courage... Le pire, c'est que j'ai l'impression que je ne suis pas la seule qui n'a pas sa place dans une expédition en territoire reikois. Le beau gosse avec son piaf de feu et son majordome mort-vivant quasiment aussi grand et mastoc que Kieran, je le reconnais. C'est Vandaos Fallenswords, le Contre-Amiral. Propulsé à l'Etat-Major il y a quelques temps, il est à la tête d'une flotte assez conséquente pour le compte de la Marine Républicaine. C'est aussi l'héritier de l'une des grandes familles, et il a bossé pour la SSG auparavant, bien qu'à des grades bien plus hauts que moi. Le genre d'homme aux préoccupations bien lointaines des miennes, quand bien même nous naviguions dans les mêmes eaux.
Alors après, moi, je sais pourquoi je me suis engagée. L'Ecumeur de Nuages est en réparation pour quelques semaines suite à notre dernier combat naval, sous la supervision de Trois-Doigts et de Lien, et je me suis engagée dans cette expédition qui promettait de rapporter, histoire de payer les travaux. Techniquement, le chébec n'est pas à moi mais à la SSG, par contre quand il s'agit de mettre la main au porte-monnaie pour payer son entretien, c'est bibi qui s'y colle. Et bibi vient de payer l'entrée à Magic à son neveu, qui n'était pas donnée, alors il fallait bien ça pour renflouer les caisses. Par contre, qu'on m'explique ce que l'héritier, le Contre-Amiral, le fils à papa Fallenswords fait ici ! Il s'ennuie, il fait un nouveau caprice ? Il est plus tout jeune pour ça, hé. Enfin, tant qu'il se rend utile, ou au moins, qu'il m'embête pas, moi j'ai rien à y redire. Et puis il est pas désagréable à regarder, on peut lui accorder ça, au moins. J'ai passé trop de temps en mer, moi...
On est une petite douzaine. Il y a de tout - la preuve, ils ont même pris deux capitaines de bateau -, mais globalement c'est une équipe plutôt taillée pour l'aventure et le combat qui a été rassemblée. A part une femme, une espèce de chercheuse tout droit sortie de Magic, avec ses carnets et ses livres, en train de référencer toutes les plantes de la jungle. Elle est suivie de près par deux gardes du corps, frère et soeur, qui ont dû être payés grassement et seulement en partie, vu leur assuidité à leur tâche. Ils ne laissent pas le moindre insecte s'approcher de la chercheuse, et c'est peut-être pas plus mal, je ne sais pas si elle s'en serait rendue compte si elle avait été mordue par une araignée venimeuse ou piquée par un scorpion. Il y a aussi ces trois gars qui ont l'air de se connaître depuis longtemps, et qui ne font que se disputer à longueur de journée. Je ne sais pas si c'est une forme d'amour ou s'ils se détestent vraiment, mais j'ai pas spécialement l'intention d'en apprendre plus.
Les autres font tous bande à part, et ça me va très bien. On est surtout occupés à tuer le moindre moustique qui s'approche d'un pan de peau dénudée, et pour l'instant, alors qu'on marche depuis deux jours, pas la moindre piste sur ces fameuses fleurs rouge sang à l'odeur si particulière et aux propriétés extraordinaires qu'on est venus ramasser. N'empêche, une si grosse expédition pour aller cueillir des pâquerettes cramoisies, ça me dit rien qui vaille. Alors je reste sur mes gardes, mes sens en alerte. Pas vraiment une visite touristique, pour sûr. Le soir venu, le campement est monté avec l'habitude d'une troupe qui commence à se côtoyer depuis un certain temps, et les tours de garde s'organisent assez naturellement. On est tous remontés et fébriles, à part la chercheuse, là. Et peut-être le Fallenswords. On sait jamais trop, avec les fils de bourges. Je prends mon repas dans mon coin, en zyeutant la curieuse compagnie composée par le Contre-Amiral et ses deux acolytes. Et puis, allez, je vais pas passer une soirée de plus sans sociabiliser, ça commence à être pesant. Je prends un bol supplémentaire que j'amène au blond, avec un sourire charmeur.
« Ça va, ça vous manque pas trop, à vous, l'odeur de l'iode ? »
Belle accroche, Ayna. Allez, tu peux retourner te coucher, ça se voit un peu trop que t'es rouillée.
Alors après, moi, je sais pourquoi je me suis engagée. L'Ecumeur de Nuages est en réparation pour quelques semaines suite à notre dernier combat naval, sous la supervision de Trois-Doigts et de Lien, et je me suis engagée dans cette expédition qui promettait de rapporter, histoire de payer les travaux. Techniquement, le chébec n'est pas à moi mais à la SSG, par contre quand il s'agit de mettre la main au porte-monnaie pour payer son entretien, c'est bibi qui s'y colle. Et bibi vient de payer l'entrée à Magic à son neveu, qui n'était pas donnée, alors il fallait bien ça pour renflouer les caisses. Par contre, qu'on m'explique ce que l'héritier, le Contre-Amiral, le fils à papa Fallenswords fait ici ! Il s'ennuie, il fait un nouveau caprice ? Il est plus tout jeune pour ça, hé. Enfin, tant qu'il se rend utile, ou au moins, qu'il m'embête pas, moi j'ai rien à y redire. Et puis il est pas désagréable à regarder, on peut lui accorder ça, au moins. J'ai passé trop de temps en mer, moi...
On est une petite douzaine. Il y a de tout - la preuve, ils ont même pris deux capitaines de bateau -, mais globalement c'est une équipe plutôt taillée pour l'aventure et le combat qui a été rassemblée. A part une femme, une espèce de chercheuse tout droit sortie de Magic, avec ses carnets et ses livres, en train de référencer toutes les plantes de la jungle. Elle est suivie de près par deux gardes du corps, frère et soeur, qui ont dû être payés grassement et seulement en partie, vu leur assuidité à leur tâche. Ils ne laissent pas le moindre insecte s'approcher de la chercheuse, et c'est peut-être pas plus mal, je ne sais pas si elle s'en serait rendue compte si elle avait été mordue par une araignée venimeuse ou piquée par un scorpion. Il y a aussi ces trois gars qui ont l'air de se connaître depuis longtemps, et qui ne font que se disputer à longueur de journée. Je ne sais pas si c'est une forme d'amour ou s'ils se détestent vraiment, mais j'ai pas spécialement l'intention d'en apprendre plus.
Les autres font tous bande à part, et ça me va très bien. On est surtout occupés à tuer le moindre moustique qui s'approche d'un pan de peau dénudée, et pour l'instant, alors qu'on marche depuis deux jours, pas la moindre piste sur ces fameuses fleurs rouge sang à l'odeur si particulière et aux propriétés extraordinaires qu'on est venus ramasser. N'empêche, une si grosse expédition pour aller cueillir des pâquerettes cramoisies, ça me dit rien qui vaille. Alors je reste sur mes gardes, mes sens en alerte. Pas vraiment une visite touristique, pour sûr. Le soir venu, le campement est monté avec l'habitude d'une troupe qui commence à se côtoyer depuis un certain temps, et les tours de garde s'organisent assez naturellement. On est tous remontés et fébriles, à part la chercheuse, là. Et peut-être le Fallenswords. On sait jamais trop, avec les fils de bourges. Je prends mon repas dans mon coin, en zyeutant la curieuse compagnie composée par le Contre-Amiral et ses deux acolytes. Et puis, allez, je vais pas passer une soirée de plus sans sociabiliser, ça commence à être pesant. Je prends un bol supplémentaire que j'amène au blond, avec un sourire charmeur.
« Ça va, ça vous manque pas trop, à vous, l'odeur de l'iode ? »
Belle accroche, Ayna. Allez, tu peux retourner te coucher, ça se voit un peu trop que t'es rouillée.
Noble de La République
Vandaos Fallenswords
Messages : 94
crédits : 1789
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Info personnage
Race: Triton / humain
Vocation: Mage noir
Alignement: Loyal neutre
Rang: B
La gifle... S’il avait été le petit fils du Président, c’était possible qu’il y aurait eu droit à la bonne vieille claque dans sa tronche. Mais les mots de Falconi Génova avaient dur... Comme si tous les maux des évènements de Courage avaient été de sa faute. Certes il avait chié sur les protocoles sanitaires... Et il avait été à deux doigts de découper des dizaines de civils par manque de sang de froid... Mais selon le Contre-Amiral Fallenswords, le chef d’Etat-Major n’était pas vraiment tout blanc. Seulement voilà, son entretien avec ce dernier s’était cantonné à un déluge de reproches sans lui laisser la parole pour qu’il puisse se défendre. Et Génova en avait profité pour détrousser sa famille, tonton Sigfried s’étant fait manipuler comme un “bleu”... Ça c’était le pompon ! Maintenant le patriarche Fallenswords pensait lui avoir sauvé les miches et avait une dent contre lui. Sauf que s’il avait un peu réfléchit, il aurait compris que le premier fautif de cette histoire, celui qui a eu la brillante idée de laisser accoster le bateau à Courage, c’était bien le Président. C’est lui qui avait mis la ville à feu et à sang, mettant l’Armée et la Marine en première ligne pour maintenir la paix. Résultat, après quelques moments de chaos, la paix était revenue et le courant Conservateur avait “chipée” la ville des Optimates, ni vu ni connu. C’était le dernier mandat de Falconi mais il était déjà en train de préparer l’avenir, remplaçant ses ennemis par des hommes à lui partout dans le pays. Et en plus tous les prétextes étaient bons pour réduire les capacités financières de ses opposants : un vrai coup de maître.
Enfin voilà ce que ruminait le noble républicain durant les deux jours de marche dans la jungle reikoise. A la base, on lui avait un peu forcé la main pour qu’il prenne une permission, histoire que l’Amiral ne le croise pas : elle aussi était furax contre lui. C’est elle qui a tout pris dans la tronche officiellement : c’est ça les joies de commander une opération. Elle était le fusible idéal ce coup-ci. Donc quand cette expédition s’était montée, le noble républicain s’était dit qu’il serait bon de se changer les idées loin de tous ces “vieux cons” républicains. Et puis la Jungle de Sang était réputée pour être riche en artefacts anciens : pourtant il n’y avait jamais mis les pieds même pendant toutes ces années où il avait travaillé pour le conglomérat familial... C’était donc une occasion à ne pas louper, peut-être y trouverait-il un petit quelque chose d’intéressant pour augmenter sa puissance, sait-on jamais ?
Au coin du feu, le quadragénaire bouquinait un petit grimoire qu’il avait emporté avec lui. L’Officier Général en avait pris quelques autres aussi, des petits volumes facilement transportables et qui ne nécessitaient pas d’être posé sur un bureau pour être étudié. Tous étaient écris en bas-parlé, ce langage que les nécromanciens affectionnaient et on pouvait aisément le remarquer puisque la couverture était remplie de runes caractéristiques de cette langue mystérieuse. Et celui que lisait Vandaos traitait des découvertes d’un mage noir dans la Jungle de Sang et alors que le noble républicain venait de finir un passage laborieux sur les aléas du voyage de l’écrivain et qu’il attaquait le récit palpitant de ses macabres découvertes, le grognement rauque d’Aranthor, son garde du corps planté derrière lui les bras croisés, l’empêcha de se concentrer sur sa lecture. Et puis c’était surtout le signal que quelqu’un se rapprochait de lui alors il ferma son livre sèchement avec un air légèrement irrité.
En relevant la tête, le Fallenswords constata que la jeune femme, à la peau caramel et aux traits du visage caractéristiques de ces filles envoûtantes des îles, venait à sa rencontre avec un bol de soupe. Arf, Vandaos savait d’avance que ça allait être dégueulasse alors il avait inconsciemment retardé l’échéance du repas alors que son ventre criait famine. Mais elle avait ce petit sourire séducteur que le Contre-Amiral affectionnait tant, alors d’un geste discret de la main il signala à son “gorille” de ne pas bouger puis le demi-triton se saisit du bol généreusement apporté avec un sourire tout aussi enjôleur.
Merci, Mademoiselle.
C’est vrai qu’il ne connaissait pas son prénom ni son nom d’ailleurs. En fait, il ne connaissait que le nom du chef d’expédition ou peut-être était-ce son surnom ? Comme la jeune femme, Vandaos, pourtant très sociable d’habitude, n’avait pas vraiment échangé avec le reste des aventuriers. Faut dire qu’avec son statut, ses acolytes bizarres et son humeur massacrante, c’était déjà un vrai défi que d’oser l’approcher.
Bien sûr qu’elle me manque... Ma relation avec la mer est bien plus que passionnée, elle est... physique.
Peut-être que la jeune femme n’était pas au courant de la vraie nature qui se cachait sous les traits du quadragénaire ? Mais ce sous-entendu devrait l’aiguiller.
Au fait je ne me suis pas présenté même si vous devez vous douter de qui je suis, Amiral Vandaos Fallenswords. Alors comme ça, vous aussi vous naviguez ?
Le quadragénaire n’allait quand même pas la remballer sous prétexte que le potage était dégueux. Et puis c’était toujours flatteur quand on se faisait aborder par une jolie femme alors pourquoi pas papoter un peu, ça le changera un peu de cette morne soirée.
Les yeux bleus glacials d’Aranthor étaient toujours à l’affût. Les ordres de son maître étaient de veiller à sa sécurité et l’asservissement le contraignait à respecter ses moindres désirs à la lettre. Pourtant, dans sa tête, il était toujours le Serviteur du Titan de la Mort, son Champion... Et quand il vit Ayna s’approcher du Nécromancien, le Colosse Mort-Vivant grogna et referma sa prise sur sa masse, imaginant sa main droite se saisir du crâne de la malheureuse et le faire s’éclater sous la pression de ses doigts, extrayant ainsi la pulpe visqueuse en même temps que sa vie quitterait son enveloppe charnelle.
*Tu n’auras plus besoin de ça quand tu serviras Xo-rath pour l’éternité...*
Mais à son grand désarroi, son maître actuel fit le “signe” de ne pas bouger. Une fois de plus, Aranthor rongea son frein et laissa divaguer son esprit corrompu par la magie des Titans sur les supplices qu’il infligerait à ce blondinet suffisant lorsqu’il en aurait l’occasion. A Courage, il avait été si près de se libérer, quel dommage de ne lui avoir pas réserver son premier coup de masse...
Enfin voilà ce que ruminait le noble républicain durant les deux jours de marche dans la jungle reikoise. A la base, on lui avait un peu forcé la main pour qu’il prenne une permission, histoire que l’Amiral ne le croise pas : elle aussi était furax contre lui. C’est elle qui a tout pris dans la tronche officiellement : c’est ça les joies de commander une opération. Elle était le fusible idéal ce coup-ci. Donc quand cette expédition s’était montée, le noble républicain s’était dit qu’il serait bon de se changer les idées loin de tous ces “vieux cons” républicains. Et puis la Jungle de Sang était réputée pour être riche en artefacts anciens : pourtant il n’y avait jamais mis les pieds même pendant toutes ces années où il avait travaillé pour le conglomérat familial... C’était donc une occasion à ne pas louper, peut-être y trouverait-il un petit quelque chose d’intéressant pour augmenter sa puissance, sait-on jamais ?
Au coin du feu, le quadragénaire bouquinait un petit grimoire qu’il avait emporté avec lui. L’Officier Général en avait pris quelques autres aussi, des petits volumes facilement transportables et qui ne nécessitaient pas d’être posé sur un bureau pour être étudié. Tous étaient écris en bas-parlé, ce langage que les nécromanciens affectionnaient et on pouvait aisément le remarquer puisque la couverture était remplie de runes caractéristiques de cette langue mystérieuse. Et celui que lisait Vandaos traitait des découvertes d’un mage noir dans la Jungle de Sang et alors que le noble républicain venait de finir un passage laborieux sur les aléas du voyage de l’écrivain et qu’il attaquait le récit palpitant de ses macabres découvertes, le grognement rauque d’Aranthor, son garde du corps planté derrière lui les bras croisés, l’empêcha de se concentrer sur sa lecture. Et puis c’était surtout le signal que quelqu’un se rapprochait de lui alors il ferma son livre sèchement avec un air légèrement irrité.
En relevant la tête, le Fallenswords constata que la jeune femme, à la peau caramel et aux traits du visage caractéristiques de ces filles envoûtantes des îles, venait à sa rencontre avec un bol de soupe. Arf, Vandaos savait d’avance que ça allait être dégueulasse alors il avait inconsciemment retardé l’échéance du repas alors que son ventre criait famine. Mais elle avait ce petit sourire séducteur que le Contre-Amiral affectionnait tant, alors d’un geste discret de la main il signala à son “gorille” de ne pas bouger puis le demi-triton se saisit du bol généreusement apporté avec un sourire tout aussi enjôleur.
Merci, Mademoiselle.
C’est vrai qu’il ne connaissait pas son prénom ni son nom d’ailleurs. En fait, il ne connaissait que le nom du chef d’expédition ou peut-être était-ce son surnom ? Comme la jeune femme, Vandaos, pourtant très sociable d’habitude, n’avait pas vraiment échangé avec le reste des aventuriers. Faut dire qu’avec son statut, ses acolytes bizarres et son humeur massacrante, c’était déjà un vrai défi que d’oser l’approcher.
Bien sûr qu’elle me manque... Ma relation avec la mer est bien plus que passionnée, elle est... physique.
Peut-être que la jeune femme n’était pas au courant de la vraie nature qui se cachait sous les traits du quadragénaire ? Mais ce sous-entendu devrait l’aiguiller.
Au fait je ne me suis pas présenté même si vous devez vous douter de qui je suis, Amiral Vandaos Fallenswords. Alors comme ça, vous aussi vous naviguez ?
Le quadragénaire n’allait quand même pas la remballer sous prétexte que le potage était dégueux. Et puis c’était toujours flatteur quand on se faisait aborder par une jolie femme alors pourquoi pas papoter un peu, ça le changera un peu de cette morne soirée.
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Les yeux bleus glacials d’Aranthor étaient toujours à l’affût. Les ordres de son maître étaient de veiller à sa sécurité et l’asservissement le contraignait à respecter ses moindres désirs à la lettre. Pourtant, dans sa tête, il était toujours le Serviteur du Titan de la Mort, son Champion... Et quand il vit Ayna s’approcher du Nécromancien, le Colosse Mort-Vivant grogna et referma sa prise sur sa masse, imaginant sa main droite se saisir du crâne de la malheureuse et le faire s’éclater sous la pression de ses doigts, extrayant ainsi la pulpe visqueuse en même temps que sa vie quitterait son enveloppe charnelle.
*Tu n’auras plus besoin de ça quand tu serviras Xo-rath pour l’éternité...*
Mais à son grand désarroi, son maître actuel fit le “signe” de ne pas bouger. Une fois de plus, Aranthor rongea son frein et laissa divaguer son esprit corrompu par la magie des Titans sur les supplices qu’il infligerait à ce blondinet suffisant lorsqu’il en aurait l’occasion. A Courage, il avait été si près de se libérer, quel dommage de ne lui avoir pas réserver son premier coup de masse...
Divinité primordiale
L'Âme des Cendres
Messages : 2549
crédits : 11917
crédits : 11917
Citoyen de La République
Ayna Yelcan
Messages : 18
crédits : 559
crédits : 559
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique bon
Rang: C
Autant le mastodonte mort-vivant a vraiment, vraiment pas l'air commode, autant le noble est vraiment très avenant. Je m'attendais presque à me faire refouler, après tout, comme moi, il vient de passer deux jours à marcher en silence quasiment sans adresser la parole à qui que ce soit. Alors devant un sourire si enjôleur, ça ne fait que réveiller mes instincts. Naturellement, je me tiens un peu plus droite, je fais jouer mes cheveux en penchant très légèrement ma tête sur le côté lorsqu'il se présente, et je lui tends ma main gracieusement pour qu'il la sert.
« Capitaine Ayna Yelcan, je travaille pour le compte de la Société des Sept Gardiens. »
Mon sourit s'accentue, il se fait légèrement taquin, ma langue darde rapidement par dessus mes dents pour humecter mes lèvres avant de reprendre.
« Et... oui. J'ai effectivement entendu parler de vous. »
Quoi ? Si on doit s'emmerder dans cette jungle à chercher des fleurs qui n'existent pas en bravant la nuée d'insectes assoiffés de sang, autant s'amuser un peu, non ? Je m'installe à côté de lui et trempe la cuillère dans le potage moribond qui nous a encore été servi ce soir. Un petit rire m'échappe.
« C'est vraiment infect ! J'espère que vous ne m'en voulez pas, de vous avoir abordé avec cette excuse nauséabonde ! »
J'enfourne malgré tout la cuillère. Il faut prendre des forces, pour continuer cette petite randonnée en territoire hostile. Et puis, ce n'est pas pire que le ragoût qu'on nous servait à l'école militaire. J'en reprends, en invitant mon vis-à-vis à en faire de même par un petit encouragement timide.
« Ça a au moins le mérite d'être chaud... »
Puis je ris. Ça fait du bien, de rire, après ces quelques jours et semaines difficiles. On ne sait pas encore ce que cette expédition va donner, mais au moins, j'aurais profité de ce petit moment. Mon regard coule discrètement sur le visage un peu trop parfait de Vandaos, sur sa chevelure blonde bien entretenue. Son regard est un peu dur, et il y a quelque chose d'à la fois magnétique et un peu effrayant dans ses traits. Il a dit avoir une relation physique avec la mer, et ça me revient. C'est un triton, un demi-triton du moins. Ça explique probablement ce charme étonnant. Je souffle doucement, comme pour refroidir le potage, qui est pourtant tout juste tiède. C'est surtout pour me donner de la contenance.
« On est bien loin de notre habitat naturel, tous les deux... Mon bateau et mon équipage me manquent. Au moins vous, vous n'êtes pas seul. »
Je refuse de dire que c'est surtout mon neveu qui me manque, pas ici, pas maintenant. Il est à l'abri à Magic, il faut que je l'accepte. Que j'aille de l'avant, comme il m'a dit de le faire. Et faire de nouvelles rencontres, c'est une bonne idée. Je m'intéresse à ses acolytes hors du commun, lui pose quelques questions. On discute encore un moment, échangeant des banalités plus ou moins galantes, quand tout à coup, je commence à entendre un bruit sourd et répétitif au loin. Je me redresse et tends l'oreille, infusant machinalement un peu de mana pour mieux analyser la nature et la provenance de ce son qui n'a rien à faire ici.
« Des tambours, vous entendez ? »
Je pose l'écuelle à côté de moi et me lève carrément, alors que un à un, tous les membres de notre expédition se mettent enfin à entendre le son. Une voix s'élève, je crois que c'est celle de la chercheuse.
« Peut-être que c'est un autre groupe de recherche qui se signale ?
- Qui serait venu dans la jungle avec des tambours pour se signaler ?
- Des gens... bien avisés ?
- Moi, si je devais voyager avec un instrument, je prendrai plutôt un cor. C'est plus pratique, plus petit, et ça s'entend de plus loin.
- Personne t'a demandé ton opinion ducon, et pis c'est pas la question !
- Ouais bah quand même, je trouve que c'est important de choisir les bons outils.
- Vos gueules ! »
C'est le chef de notre expédition, Irvine, qui vient de faire taire les commentaires inutiles de notre assemblée. Au milieu de l'agitation, son calme olympien de soldat est le bienvenu.
« Yelcan, vous avez été la première à les entendre, vous avez des capacités spéciales ?
- Oui, j'ai une excellente ouïe.
- Vous pouvez déterminer la distance et la direction du son ?
- Vous voulez qu'on fasse quoi, chef ? On va aller voir d'où ça vient ?
- Vos gueules, j'ai dit ! On étudie la source, d'abord, ensuite on analysera ça, et on agira en conséquence.
- Oh... d'accord. »
Je me concentre, et il me faut pas longtemps pour donner une direction.
« Je dirai que c'est à environ un kilomètre, difficile d'être sûre en ne connaissant pas les lieux avec tous les obstacles sur la route. Peut-être que l'oiseau de Monsieur Fallenswords pourrait nous aider à repérer un peu mieux la source de ce son ? »
Je me tourne vers le Contre-Amiral. La discussion sympathique semble être finie, et nos regards à tous les deux sont passés de la coquetterie à la concentration. Impossible d'oublier que nous sommes dans un territoire inconnu et empli de menaces. Et en voilà probablement une nouvelle...
« Capitaine Ayna Yelcan, je travaille pour le compte de la Société des Sept Gardiens. »
Mon sourit s'accentue, il se fait légèrement taquin, ma langue darde rapidement par dessus mes dents pour humecter mes lèvres avant de reprendre.
« Et... oui. J'ai effectivement entendu parler de vous. »
Quoi ? Si on doit s'emmerder dans cette jungle à chercher des fleurs qui n'existent pas en bravant la nuée d'insectes assoiffés de sang, autant s'amuser un peu, non ? Je m'installe à côté de lui et trempe la cuillère dans le potage moribond qui nous a encore été servi ce soir. Un petit rire m'échappe.
« C'est vraiment infect ! J'espère que vous ne m'en voulez pas, de vous avoir abordé avec cette excuse nauséabonde ! »
J'enfourne malgré tout la cuillère. Il faut prendre des forces, pour continuer cette petite randonnée en territoire hostile. Et puis, ce n'est pas pire que le ragoût qu'on nous servait à l'école militaire. J'en reprends, en invitant mon vis-à-vis à en faire de même par un petit encouragement timide.
« Ça a au moins le mérite d'être chaud... »
Puis je ris. Ça fait du bien, de rire, après ces quelques jours et semaines difficiles. On ne sait pas encore ce que cette expédition va donner, mais au moins, j'aurais profité de ce petit moment. Mon regard coule discrètement sur le visage un peu trop parfait de Vandaos, sur sa chevelure blonde bien entretenue. Son regard est un peu dur, et il y a quelque chose d'à la fois magnétique et un peu effrayant dans ses traits. Il a dit avoir une relation physique avec la mer, et ça me revient. C'est un triton, un demi-triton du moins. Ça explique probablement ce charme étonnant. Je souffle doucement, comme pour refroidir le potage, qui est pourtant tout juste tiède. C'est surtout pour me donner de la contenance.
« On est bien loin de notre habitat naturel, tous les deux... Mon bateau et mon équipage me manquent. Au moins vous, vous n'êtes pas seul. »
Je refuse de dire que c'est surtout mon neveu qui me manque, pas ici, pas maintenant. Il est à l'abri à Magic, il faut que je l'accepte. Que j'aille de l'avant, comme il m'a dit de le faire. Et faire de nouvelles rencontres, c'est une bonne idée. Je m'intéresse à ses acolytes hors du commun, lui pose quelques questions. On discute encore un moment, échangeant des banalités plus ou moins galantes, quand tout à coup, je commence à entendre un bruit sourd et répétitif au loin. Je me redresse et tends l'oreille, infusant machinalement un peu de mana pour mieux analyser la nature et la provenance de ce son qui n'a rien à faire ici.
« Des tambours, vous entendez ? »
Je pose l'écuelle à côté de moi et me lève carrément, alors que un à un, tous les membres de notre expédition se mettent enfin à entendre le son. Une voix s'élève, je crois que c'est celle de la chercheuse.
« Peut-être que c'est un autre groupe de recherche qui se signale ?
- Qui serait venu dans la jungle avec des tambours pour se signaler ?
- Des gens... bien avisés ?
- Moi, si je devais voyager avec un instrument, je prendrai plutôt un cor. C'est plus pratique, plus petit, et ça s'entend de plus loin.
- Personne t'a demandé ton opinion ducon, et pis c'est pas la question !
- Ouais bah quand même, je trouve que c'est important de choisir les bons outils.
- Vos gueules ! »
C'est le chef de notre expédition, Irvine, qui vient de faire taire les commentaires inutiles de notre assemblée. Au milieu de l'agitation, son calme olympien de soldat est le bienvenu.
« Yelcan, vous avez été la première à les entendre, vous avez des capacités spéciales ?
- Oui, j'ai une excellente ouïe.
- Vous pouvez déterminer la distance et la direction du son ?
- Vous voulez qu'on fasse quoi, chef ? On va aller voir d'où ça vient ?
- Vos gueules, j'ai dit ! On étudie la source, d'abord, ensuite on analysera ça, et on agira en conséquence.
- Oh... d'accord. »
Je me concentre, et il me faut pas longtemps pour donner une direction.
« Je dirai que c'est à environ un kilomètre, difficile d'être sûre en ne connaissant pas les lieux avec tous les obstacles sur la route. Peut-être que l'oiseau de Monsieur Fallenswords pourrait nous aider à repérer un peu mieux la source de ce son ? »
Je me tourne vers le Contre-Amiral. La discussion sympathique semble être finie, et nos regards à tous les deux sont passés de la coquetterie à la concentration. Impossible d'oublier que nous sommes dans un territoire inconnu et empli de menaces. Et en voilà probablement une nouvelle...
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