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    Ezekiel
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  • Lun 25 Nov - 20:35
    Les braises d'un songe


    En approchant de la ville de Courage, je me perdais dans les méandres d’un monde que je haïssais. Mon cœur, amoché par des souvenirs douloureux, errait comme une âme en peine, cherchant une lueur d’espérance au milieu d'une existence abominable. Une souffrance persistante, une plaie béante, saignait encore et toujours, m'évoquant cette peinture vouée à l'Impératrice, une œuvre qui se voulait sublime, mais qui n'était devenue qu'un témoin amer de mon désespoir.

    Mes yeux se posèrent sur la plume de l'ange sans ailes, ce symbole de cette sœur que je cherchais sans espoir. Tel un mendiant dans ma robe froissée, le poids de la misère s'appesantissait sur mes épaules. Les autres, les mortels s'affairant autour de moi, m’étaient indifférents. Je les méprisais, tout comme je méprisais ce monde tout entier. Je masquais mes ailes à l'aide de mon savoir dans l'art de l'illusion, elles ne m'étaient plus utiles, l'une d'elle était tellement cassé que je ne pouvais plus voler.

    Sur les pavés chaotiques de la ville, le rythme de mes pas était lent, presque hésitant, mais mon regard, d'un vert éclatant, était fixe, rivé sur l’horizon. Mon chemin me menait vers la cathédrale, ce majestueux édifice dont la présence imposante, émergeant comme une promesse, me renvoyait à des temps meilleurs, à un pèlerinage à travers les sanctuaires des Titans de ma foi. Les souvenirs affluèrent alors à ma mémoire, m’évoquant des instants lumineux. Je me souvins justement de ce passé, de ce voyage incandescent, de l'inspiration jaillissant de mes mains lorsqu'elles s'affairaient à capturer la beauté du monde sur ma toile, à représenter la foi, la véritable croyance. Mes peintures suscitaient l'admiration, une admiration que je ne connaissais plus.

    Ma main effleura le marbre froid de la cathédrale, sentant le poids de l'histoire imprégné dans chaque fissure. Mes larmes se mirent à couler. À l’entrée, une foule se pressait, animée par une ferveur que je ne pouvais comprendre. Les enfants riaient, leurs rires s'élevant comme des chants, tandis que les adultes, les visages rayonnants d'une grâce pieuse, priaient avec une ferveur inaltérable. Leur gratitude envers celle que l'on appelait La Sainte brillait comme un halo lumineux, contrastant avec mon propre dégoût. Chaque cri et chaque remerciement résonnaient en moi comme une moquerie.

    Je continuai d’avancer, indifférent à ces mortels que je voulais voir crever, jusqu’à ce qu'un vieillard, accolé à moi par la force de la désespérance, me demande, d’un murmure tremblant, de l'aider. Son regard implorait, cherchant la clémence dans mon cœur de pierre. Je ne répondis pas. Peut-être que j'aurais dû, mais ma colère sourde me consumait. Pourtant, inexplicablement, je l’aidai, sans savoir pourquoi.

    Dans le sanctuaire, une odeur de renouveau se mêlait au parfum de l’angoisse, créant une atmosphère paradoxale où la lenteur du temps contrastait avec la ferveur des gens. La silhouette d’une femme émergeait au loin, tel un mirage, et à ce moment-là, une nouvelle larme vint mouiller ma joue déjà trempée. Qui était-elle, cette figure énigmatique aux yeux d'émeraude, si semblables aux miens. Était-ce un reflet capable d'éveiller mon inspiration ?

    Les adulations qui l’entouraient me prenaient à la gorge, serrant mon cœur dans une emprise amère. La Sainte ! Elle se tenait là, étincelante, distribuant avec grâce les offrandes de la terre à ceux qui l’entouraient. Mes larmes, désormais incontrôlables, coulaient sans retenue, trop nombreuses pour être contenues. Dans ce monde d’adulation, qui étais-je ? Un simple vestige du passé, une braise vacillante d’une foi usée qui semblait s'animer ici-même. Pensant à ma douleur, caché à l'ombre d'une immense colonne, je contemplais cette femme admirable, sacrée comme une véritable muse. Ma main se crispa sur la colonne, et mes veines laissèrent un filet de sang couler sur le marbre froid, empreignant ce lieu de ma souffrance.

    Dans mon esprit, un songe surgissait, un rêve inachevé : Je me retrouvais, moi un peintre, seul face à une toile vierge. Je me voyais, la représentant dans toute sa splendeur. Inspirée, pour sûr, mais je demandais à mon talent, avec une amertume palpable : Est-elle seulement digne de ce glorieux héritage ? La vérité importait peu, son apparence seule captivait mon imaginaire, hanté par la vision d’un art hideux, dominé par les traits de l'Impératrice consacrée. Aujourd'hui, je voyais mon génie se plier à cette figure sacrée, à cette icône, qui ne connaissait ni ma souffrance ni mes luttes, mais qui, d’un regard, paraissait tout effacer. Est-elle digne ?

    Alors que le temps s’écoulait, une dernière famille quitta la cathédrale, m'abandonnant à un tête avec La Sainte. Avec une lente gestuelle, je dévoilai mes ailes décharnées, dénudées de leur éclat autrefois radieux, et soulevées dans un geste presque sacré je tendis ma main, ensanglantée, telle une offrande, comme un humble mendiant attendant une âme charitable. J'attendais mon pain.

    - Pourquoi ? soufflai-je enfin, le souffle chargé d’une tristesse infinie, souhaitant comprendre ce qu'elle espérait, ce qu'elle pouvait apporter à ces âmes égarées.

    Ô mon génie d'antan, regarde là ! Mes yeux vitreux la contemplaient.


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    Citoyen de La République
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    Orifa Sigrior
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  • Lun 2 Déc - 10:32
    Les braises d'un song
    Dans la ville basse, des regroupements avaient régulièrement lieu. Parfois, c’était pour des combats, d’autres fois pour des vols ou toute autre dégradation de biens publics. Mais celui qui était quotidien était dû à la bienveillance d’une femme qui se cachait sous un masque de bienveillance. Chaque jour, un repas était donné à qui en avait besoin. Ce n’était pas le grand luxe, mais chacun avait sa part et il n’y avait aucun débordement, tout le monde savait qu’il n’y aurait pas de rupture de stock. Habituellement, c’étaient les adeptes de la Sainte qui faisaient la distribution, mais il pouvait également arriver que cette dernière fasse une apparition soudaine pour montrer sa présence. C’était un mélange entre paraître distante avec le peuple et en même temps proche pour que ceux qui avaient la chance de la voir puissent s’en réjouir.

    Sans raison particulière apparente, l’elfe avait décidé d’être beaucoup plus proche des adeptes, au moins d’accepter que tout le monde puisse entrer dans sa bâtisse. C’était un privilège extrêmement rare et le Baron avait même laissé quelques gardes autour pour éviter qu’il y ait des débordements, bien que le service d’ordre de la Sainte pourrait certainement suffire. En face d’elle, une longue file de pauvres gens était là pour pouvoir récupérer leur pain et leur soupe. Ce n’était pas grand-chose et pourtant c’était déjà énorme pour ceux qui n’avaient rien, surtout au vu de la quantité donnée. D’où provenait l’argent qui servait à alimenter cette générosité ? Des dons ou alors directement de la poche du gang de la Sainte.

    Ce qui pouvait surprendre ceux qui n’avaient pas l’habitude de venir, c’était que la maîtresse des lieux semblait connaître chaque personne qui passait récupérer leur dû. Posant parfois des questions sur leurs vies et les appelant par leurs prénoms, elle présentait à tout instant un grand sourire voulant donner un peu de bonheur dans leur vie, qu’importe la difficulté de cette dernière. Une fois que les derniers convives s’étaient éclipsés dans des milliers de remerciements, il ne restait plus qu’un être qui semblait subir les maladresses du temps. Un ange blessé, meurtri, une proie facile d’apparence pour la Sainte qui adorait pouvoir combler le vide dans l’esprit de ces êtres détruits.

    Récupérant une soupe en la remplissant de bien plus de viande et de légumes qu’à l’accoutumée, étant donné qu’il était le dernier, elle pouvait se le permettre. À peine arrivé à ses côtés, il lui présenta sa main, cette dernière était tapissée de sang, attirant ni surprise, ni haine, ni dégoût de la part de la maîtresse. Une adepte s’était rapprochée rapidement pour pouvoir donner un tissu à la Sainte, alors que cette dernière avait déposé le repas sur le sol. Récupérant l’étoffe tout en incitant le pauvre homme à prendre place sur une chaise qui se trouvait juste à côté.

    - Mon pauvre enfant, la vie semble ne pas vouloir être facile avec toi…

    Attrapant sa main dans la sienne avec une certaine délicatesse et douceur, cette dernière était douce et sans la moindre aspérité, comme si elle n’avait jamais connu le travail. De son autre main, elle commença à retirer méticuleusement le sang. Elle s’était mise à genoux devant lui, qu’importe son statut, qu’importe qui il pouvait être, cela n’avait pas d’importance dans ces lieux.

    Une fois terminé, elle récupéra la nourriture pour pouvoir la lui présenter, gardant toujours un grand sourire sur ses lèvres tout en restant calme jusqu’à ce qu’il commence enfin à manger.

    - Il n’y a pas besoin de raison pour pouvoir apporter son aide aux êtres dans le besoin. Mon enfant, comment t’appelles-tu ? Quelle est ton histoire ? Je l’écouterai sans te juger, tu n’as pas à t’inquiéter.

    Une fois qu’elle connaîtrait son point faible, il lui serait bien plus simple de pouvoir en profiter pour faire de lui un nouvel adepte à sa cause. Elle ne l’avait jamais vu, donc il fallait que cela change rapidement. Même s’il ne voulait pas parler cette fois, peut-être que la prochaine fois il pourrait accepter de s’ouvrir un peu plus à elle. Le temps était loin d’être un problème.

    - Tu peux m’appeler Sainte. Ici, c’est chez moi, tu es en sécurité, il ne t’arrivera rien, tu as ma parole. Si tu n’as nulle part où aller, tu peux toujours nous rejoindre si tu veux. Il y a toujours de la place pour une âme en plus, et nous avons toujours besoin de bras. Il y a tant de choses à faire pour le bien de la communauté.




    Métamorphose P1 / Nyctalopie P1 / Séduction P1 /  Ouïe Augmentée P1 / Vue augmentée P1 / Odorat augmenté P1 / Invisibilité  P1 / Régénération P1 / Senseur magique P1 / Agilité et précision P2 /  Prouesse d'arme P1 / Vitesse P2
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    Ezekiel
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  • Aujourd'hui à 20:22
    Les Braises d'un Songe



    Dans une immobilité troublante, mes mains recouvertes de sang attendaient, tendues vers le vide, telles des branches osseuses, à la croisée du désespoir et de l'espoir. Mes yeux, emeraudes de mélancolie, suivaient chaque geste de la Sainte, une figure qui s’affairait à préparer un bol de soupe, non pas tant pour nourrir mon corps affamé, mais pour apaiser mon âme égarée. Bien que la nourriture fût un besoin inutile pour moi, elle représentait une offrande, un don de réconfort, un baume sur les blessures de mon cœur meurtri.

    Les couleurs se mêlaient dans un halo de lumière lorsque, soudain, une adepte, silhouette délicate traversant cette scène, tendit une étoffe à la Sainte. Ma main, marquée par le sang des combats intérieurs, ne provoqua chez elle ni frisson ni terreur. Elle déposa le bol avec une douceur infinie, tandis qu'avec une grâce tranquille, elle m'invitait à m’asseoir sur une chaise à proximité, un acte simple mais chargé d'une intensité insoupçonnée.
    Elle prit alors la parole, ses mots coulaient comme un doux ruisseau. Une larme, empreinte de ma lassitude, trouva refuge sur ma joue avant de choisir d'échapper vers le marbre froid. La délicatesse de sa main enveloppant la mienne me fit frissonner. Je la scrutais, le cœur battant, touché par la douceur de sa peau, lisse et lumineuse qui semblait n'avoir jamais connu le travail.

    Les facettes de mon existence, illuminées par cette lumière, m’invitèrent à contempler ce qui n’avait jamais été oublié mais qui avait oublié comment briller. Les blessures visibles sur ma chair étaient un rappel cruel des luttes passées, mais à mesure que le rouge se dissipait, je posai un regard glorieux sur cette main qui avait le pouvoir d’inverser les souffrances humaines d'offrir des tableaux inspirantes. Elle me tendit le bol de soupe, un geste chargé de promesses, que je reçus avec une gratitude authentique, enivré par le parfum réconfortant de cette offrande.

    Curieuse d'explorer mon passé, d’en déchiffrer les secrets enfouis elle me posa une question. Je bus, savourant chaque goutte comme une goutte de lumière retrouvée, et, en réponse à son invitation, mes lèvres s'ouvrirent pour révéler ma voix monocorde.

    - Je me nomme Ezekiel. Mes ailes, hélas, sont en ruines, témoins d’une gloire révolue.  Ma voix, teintée de mélancolie, traduisait l’épuisement en moi, la lassitude infinie d’un être qui, bien qu'ayant connu l’élévation, se retrouvait maintenant embrassé par la terre.

    Je lui racontai la trajectoire de ma vie, celle d’un peintre, d'un envoyé de la Titanide Aurya dont les doigts avaient été dotés du don de l’art, mais dont le cœur avait cédé à la disgrâce. Cette défaite me brisa, et les souvenirs se mêlaient aux larmes, les mots se libérant de ma poitrine en une confessions désespérée. Je mimai les gestes d’un artiste, me perdant dans le vide, cherchant la sérénité au-delà du tangible, enchaîné à la beauté même de l’acte de créer.

    Dans une tentative d’échapper à la pesanteur de mon désespoir, je levai les yeux vers elle, voyant en son image une lueur de l’espoir. Son regard, empli de compassion, m’envoûta, tandis que son aura transcendait le simple humanisme. Qui était-elle vraiment ? Un symbole de l’espoir retrouvé ? L'incarnation d'un message envoyé par ma Créatrice bien-aimé, ou simplement un poignard pour trancher la vision oppressante de mes échecs, de cette Impératrice, spectre malveillant qui hantait mon être même ?

    L’instant était suspendu, le creux de mes mains s’ouvrait vers elle avec révérence. Je me penchai, posant doucement mes genoux à terre, laissant mes ailes fragiles témoigner des épreuves que j'avais connues. Mes bras, marqués par les cicatrices de ma souffrance, glissèrent alors sur mes manches usées, l’hommage à cette Sainte, à cette représentante du bien, modestement adorée par le fracas de mon cœur.

    - Vous êtes une source d’espoir, une lueur dans ma nuit profonde, votre bonté est digne d'éloge,
    murmurai-je, empreint d’une dévotion nouvelle, faiblement soulagé par son éclat. Mes bras retombèrent, comme du sable s’échappant entre les doigts, et ma voix se porta à peine plus qu’un souffle.  
    - Accepteriez-vous que je glorifie votre beauté ? Ma main droite se leva timidement, effleurant les doigts de la Sainte, une caresse éphémère qui unit nos destinées pour un court instant.

    Ainsi, j'attendis sa réponse, nourrissant l’espoir d’être bien plus qu’un pauvre peintre déchu, mais une âme réanimée par le souffle d’autrui, aspirant à la liberté de créer à nouveau. La lumière de la Sainte, source de mes inspirations nouvelles, m’illuminait d’une promesse de renaissance, de possibilité de dépasser les limites de ma douleur.

    Le silence se fit autour de nous, éloquent comme ces tableaux que j’avais autrefois peint, et dans cet espace clos, je vis mon inspiration renaître. Ou du moins, essayer.

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