3 participants
![](https://i.imgur.com/w82kY6b.png)
![Citoyen de La République Citoyen de La République](https://i.imgur.com/CoGDPO2.png)
Citoyen de La République
Wilsa Bertham
![Wilsa Bertham](https://signavatar.com/79232_v.gif)
Messages : 24
crédits : 3770
crédits : 3770
Emmitouflée dans une grosse écharpe en laine, le visage rougi par le froid, Wilsa déambulait sur les quais de Liberty.
Son regard concentré était tourné vers les échoppes, toutes plus chargées les unes que les autres, les marchands n’hésitant pas à héler les passants pour les attirer dans leurs filets. La matinée était déjà bien avancée et la vie s’agitait dans la capitale. Wilsa frissonna lorsqu’une brise vint s’immiscer dans les plis de son manteau et elle réajusta son vêtement pour rester au chaud.
Voilà un mois qu’elle s’était officiellement engagée dans la marine. Elle aurait voulu le faire plus tôt mais son manque d’entraînement l’avait freinée. Elle avait, certes, la volonté d’apprendre mais elle ne tenait pas spécialement à se rétamer la tête la première à cause d’une impatience mal placée. Elle avait donc pris le temps d’au moins améliorer son endurance et avait pris des cours pour manier sa rapière. Elle n’excellait d’ailleurs pas dans l’exercice, toujours mal à l’aise de porter un coup à son adversaire. Elle avait l’espoir de pouvoir éviter au maximum les conflits physiques mais on lui avait ri au nez.
Quoi qu’il en soit, il y a un mois de ça, elle avait décidé qu’il était temps de partir en mer et s’était engagée auprès des administrations en tant que matelot. Quelques semaines plus tard, sa mission était tombée. Elle partirait en mer, au départ de Courage, dans le courant du mois de décembre.
D’où la raison de sa présence aujourd’hui. Hormis l’uniforme, elle n’avait guère de possession adaptée à un voyage en mer, encore moins lors des mois les plus froids de l’année. Elle cherchait donc de quoi s’équiper et de ne pas mourir de froid lors de sa première virée en mer. Rien que d’y penser, un sourire gai s’étirait le long de ses lèvres.
La rousse s’approcha timidement des marchandises, ne sachant par où commencer. Elle n’avait jamais mis les pieds sur un bateau. Que pouvait bien porter les équipages lors de leur balade en mer ? Elle jeta un œil aux bonnets accrochés en hauteur d’une des échoppes. Sa main gantée s’approcha de l’objet mais une voix forte la figea dans son geste.
- Hep là madame ! Vous voudriez pas j’ter un œil par ici ? Ces bonnets-là, c’est de la camelotte, moi j’vous le dit ! Vous ressemblerez à rien avec ça sur la tête ! Alors que moi, r’gardez ça ! J’ai une marchandise des plus raffinées, parfaite pour vous !
Wilsa posa son regard vert sur le marchand qui la fixait, un sourire avec quelques dents en moins plaqué sur le visage. Elle faillit sursauter lorsque la propriétaire des bonnets lui répondit par des jurons tous plus fleuris les uns que les autres.
- Occupe-toi donc de tes miches, vieux crouton ! Et se tournant vers Wilsa, le visage métamorphosé par l’amabilité, elle ajouta. Ma marchandise est parfaitement viable ma dame, n’écoutez donc pas les sornettes qu’il vous sort. Ces bonnets tiennent chaud l’hiver et ils vous siéront parfaitement.
Malgré elle, la jeune femme retira sa main, arrachant un regard meurtrier de la vieille commerçante à son compère qui s’était de nouveau concentré sur de nouveaux clients potentiels.
Wilsa marmonna des excuses avant de s’en aller d’un pas rapide. Elle n’avait pas imaginé qu’une simple sortie pour faire des emplettes la mettrait dans cet état. Elle se sentait complètement perdue. Tous vendaient divers vêtements de marin mais comment savoir ce qui serait le plus adapté, le plus confortable et le plus chaud ? Elle devait se jeter à l’eau – sans mauvais jeu de mot – mais elle avait conscience que si elle se trompait dans ses choix, elle risquait de le regretter amèrement.
Fronçant les sourcils, elle prit quelques pas de recul pour essayer d’avoir une vue d’ensemble.
Il lui fallait du chaud. Sa mère lui avait toujours préconisé de se couvrir de laine ou de soie lors de ses sorties dans les jardins du manoir. Elle commencerait donc par là. Il lui fallait des vêtements en laine ou en soie.
Elle hocha la tête, satisfaite d’avoir une direction à prendre et d’avoir calmé le tourbillon d’appréhension dans son esprit. Combien de fois l’avait-elle répété à ses parents ? La peur n’apportait rien. Ce n’était pas maintenant, face à de pauvres étalages, qu’elle allait perdre ses moyens quand même.
Ragaillardie, elle se mêla de nouveau à la foule et scruta les matières des différents habits présentés.
Un stand attira son regard. Elle retira son gant afin de pouvoir sentir les tissus. Les foulards en soie présentés lui semblaient de bonne qualité.
- Excusez moi monsieur, ces foulards sont-ils assez chauds pour un voyage en bateau ?
Elle faisait glisser le doux tissu le long de ses doigts tout en observant le commerçant s’approcher d’elle.
- Ah ça oui, très chaud. Vous comptez faire du tourisme ?
Wilsa haussa un sourcil face à la question quelque peu personnelle mais ne s’en formalisa pas.
- Non, je pars en mission pour la Marine.
Le commerçant ne semblait pas vouloir en apprendre d’avantage car il se contenta de hocher la tête. La rousse, ayant eu sa réponse, observa les différents modèles. Elle était si intensément plongée dans ses comparaisons qu’elle ne vit pas l’homme dos à elle, et le bouscula légèrement. La surprise de la collision lui fit perdre un instant l’équilibre, elle fit un pas en arrière pour retrouver sa stabilité. Levant son regard vers lui, les joues rouges de honte, elle s’excusa précipitamment.
- Désolée, je ne regardais pas où j’allais !
Il ne semblait pas beaucoup plus âgé qu’elle, la taille à peu près similaire. Il portait un simple béret sur des cheveux mi-longs et des vêtements d’hiver discrets et de bonne qualité – ne pût elle s’empêcher de remarquer -. Décidément je n’arrête pas de me mettre dans des situations embarrassantes aujourd’hui !
Son regard concentré était tourné vers les échoppes, toutes plus chargées les unes que les autres, les marchands n’hésitant pas à héler les passants pour les attirer dans leurs filets. La matinée était déjà bien avancée et la vie s’agitait dans la capitale. Wilsa frissonna lorsqu’une brise vint s’immiscer dans les plis de son manteau et elle réajusta son vêtement pour rester au chaud.
Voilà un mois qu’elle s’était officiellement engagée dans la marine. Elle aurait voulu le faire plus tôt mais son manque d’entraînement l’avait freinée. Elle avait, certes, la volonté d’apprendre mais elle ne tenait pas spécialement à se rétamer la tête la première à cause d’une impatience mal placée. Elle avait donc pris le temps d’au moins améliorer son endurance et avait pris des cours pour manier sa rapière. Elle n’excellait d’ailleurs pas dans l’exercice, toujours mal à l’aise de porter un coup à son adversaire. Elle avait l’espoir de pouvoir éviter au maximum les conflits physiques mais on lui avait ri au nez.
Quoi qu’il en soit, il y a un mois de ça, elle avait décidé qu’il était temps de partir en mer et s’était engagée auprès des administrations en tant que matelot. Quelques semaines plus tard, sa mission était tombée. Elle partirait en mer, au départ de Courage, dans le courant du mois de décembre.
D’où la raison de sa présence aujourd’hui. Hormis l’uniforme, elle n’avait guère de possession adaptée à un voyage en mer, encore moins lors des mois les plus froids de l’année. Elle cherchait donc de quoi s’équiper et de ne pas mourir de froid lors de sa première virée en mer. Rien que d’y penser, un sourire gai s’étirait le long de ses lèvres.
La rousse s’approcha timidement des marchandises, ne sachant par où commencer. Elle n’avait jamais mis les pieds sur un bateau. Que pouvait bien porter les équipages lors de leur balade en mer ? Elle jeta un œil aux bonnets accrochés en hauteur d’une des échoppes. Sa main gantée s’approcha de l’objet mais une voix forte la figea dans son geste.
- Hep là madame ! Vous voudriez pas j’ter un œil par ici ? Ces bonnets-là, c’est de la camelotte, moi j’vous le dit ! Vous ressemblerez à rien avec ça sur la tête ! Alors que moi, r’gardez ça ! J’ai une marchandise des plus raffinées, parfaite pour vous !
Wilsa posa son regard vert sur le marchand qui la fixait, un sourire avec quelques dents en moins plaqué sur le visage. Elle faillit sursauter lorsque la propriétaire des bonnets lui répondit par des jurons tous plus fleuris les uns que les autres.
- Occupe-toi donc de tes miches, vieux crouton ! Et se tournant vers Wilsa, le visage métamorphosé par l’amabilité, elle ajouta. Ma marchandise est parfaitement viable ma dame, n’écoutez donc pas les sornettes qu’il vous sort. Ces bonnets tiennent chaud l’hiver et ils vous siéront parfaitement.
Malgré elle, la jeune femme retira sa main, arrachant un regard meurtrier de la vieille commerçante à son compère qui s’était de nouveau concentré sur de nouveaux clients potentiels.
Wilsa marmonna des excuses avant de s’en aller d’un pas rapide. Elle n’avait pas imaginé qu’une simple sortie pour faire des emplettes la mettrait dans cet état. Elle se sentait complètement perdue. Tous vendaient divers vêtements de marin mais comment savoir ce qui serait le plus adapté, le plus confortable et le plus chaud ? Elle devait se jeter à l’eau – sans mauvais jeu de mot – mais elle avait conscience que si elle se trompait dans ses choix, elle risquait de le regretter amèrement.
Fronçant les sourcils, elle prit quelques pas de recul pour essayer d’avoir une vue d’ensemble.
Il lui fallait du chaud. Sa mère lui avait toujours préconisé de se couvrir de laine ou de soie lors de ses sorties dans les jardins du manoir. Elle commencerait donc par là. Il lui fallait des vêtements en laine ou en soie.
Elle hocha la tête, satisfaite d’avoir une direction à prendre et d’avoir calmé le tourbillon d’appréhension dans son esprit. Combien de fois l’avait-elle répété à ses parents ? La peur n’apportait rien. Ce n’était pas maintenant, face à de pauvres étalages, qu’elle allait perdre ses moyens quand même.
Ragaillardie, elle se mêla de nouveau à la foule et scruta les matières des différents habits présentés.
Un stand attira son regard. Elle retira son gant afin de pouvoir sentir les tissus. Les foulards en soie présentés lui semblaient de bonne qualité.
- Excusez moi monsieur, ces foulards sont-ils assez chauds pour un voyage en bateau ?
Elle faisait glisser le doux tissu le long de ses doigts tout en observant le commerçant s’approcher d’elle.
- Ah ça oui, très chaud. Vous comptez faire du tourisme ?
Wilsa haussa un sourcil face à la question quelque peu personnelle mais ne s’en formalisa pas.
- Non, je pars en mission pour la Marine.
Le commerçant ne semblait pas vouloir en apprendre d’avantage car il se contenta de hocher la tête. La rousse, ayant eu sa réponse, observa les différents modèles. Elle était si intensément plongée dans ses comparaisons qu’elle ne vit pas l’homme dos à elle, et le bouscula légèrement. La surprise de la collision lui fit perdre un instant l’équilibre, elle fit un pas en arrière pour retrouver sa stabilité. Levant son regard vers lui, les joues rouges de honte, elle s’excusa précipitamment.
- Désolée, je ne regardais pas où j’allais !
Il ne semblait pas beaucoup plus âgé qu’elle, la taille à peu près similaire. Il portait un simple béret sur des cheveux mi-longs et des vêtements d’hiver discrets et de bonne qualité – ne pût elle s’empêcher de remarquer -. Décidément je n’arrête pas de me mettre dans des situations embarrassantes aujourd’hui !
Message 3
![Citoyen de La République Citoyen de La République](https://i.imgur.com/CoGDPO2.png)
Citoyen de La République
Didier Van Strijdonck
![Didier Van Strijdonck](https://2img.net/u/4115/48/09/02/avatars/611-85.jpg)
Messages : 225
crédits : 851
crédits : 851
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique neutre
Rang: C
Emmitouflé dans son manteau épais, Didier arpentait les quais de Liberty, son regard attiré par l'agitation des marchands et des passants autour de lui. Sa déambulation l’emmenait devant l'étal de son ami Herbert, le poissonnier, qui était en train de disposer soigneusement des dorades fraîches.
« Bien le bonjour, Herbert ! Ces dorades ont l’air excellentes, et ces flétans ici ont l'air particulièrement appétissants. »
Herbert leva les yeux, un sourire chaleureux éclairant son visage.
Didier hocha la tête, appréciant la fraîcheur du poisson.
« Je t’en prendrai deux filets, alors. Et peut-être un morceau de saumon, si tu en as d'aussi frais. »
Herbert s'empressa de préparer la commande, tout en continuant la conversation.
« Et comment va tafemme ? Elle s’est remise de sa chute ? »
« Je l’espère aussi. N'hésite pas à lui remettre mes salutations. Je peux venir te récupérer tout ça à mon retour ? »
Didier régla ensuite ses achats avant de poursuivre sa promenade, s'arrêtant devant l'échoppe de Praçeck, le maroquinier. Leurs échanges habituels étaient teintés de taquineries, reflet de leur relation professionnelle et amicale :
« Praçeck, toujours en train de vendre tes sacs hors de prix, à ce que je vois. »
Praçeck leva les yeux de son travail, un sourire en coin.
Didier rit doucement, appréciant leur joute verbale.
« Juste de passage, mon ami. Je voulais m'assurer que tu ne manquais de rien. Après tout, sans moi, tes sacs seraient en toile de jute ! »
Praçeck haussa un sourcil, feignant l'offense.
Leurs rires s'entremêlèrent, témoignant de leur complicité.
Poursuivant son chemin, Didier croisa ensuite Brumhilde, une de ses connaissances mondaines, qui semblait faire quelques courses sur les quais. Elle s'approcha de lui lorsqu’elle le reconnut, un sourire éclatant et plein de reconnaissance aux lèvres :
« Brumhilde ! Le plaisir est pour moi. Comment allez-vous ? »
« Je suis ravi que cela vous plaise. Trossvizz est un véritable artiste dans son domaine. »
Après sa rencontre avec Brumhilde, Didier continua sa promenade le long des quais animés de Liberty. La fraîcheur automnale se faisant plus mordante, prémices de l’hiver qui arrivait, il décida de se rendre chez Wilmart, un marchand de vêtements qu'il connaissait bien, afin de voir ce qu’il avait en stock de vêtements chauds.
En poussant la porte de l'échoppe, une clochette tinta, signalant son entrée. Wilmart, occupé à ranger des étagères, leva les yeux et son visage s'illumina en reconnaissant son client fidèle.
S'était exclamé Wilmart en s'avançant pour serrer la main de son client et ami.
« Bonjour, Wilmart. Avec ce vent glacial, je me suis dit qu'une nouvelle écharpe ne serait pas de trop. » Avait répondu Didier en souriant.
Proposa alors Wilmart, se dirigeant vers un présentoir où étaient disposées des écharpes en laine aux teintes variées.
Alors qu'ils examinaient les articles, la porte de l'échoppe s'ouvrit à nouveau, laissant entrer une bouffée d'air froid accompagnée d'une jeune femme. Didier remarqua immédiatement son uniforme de la marine républicaine, son regard émeraude, ainsi que sa longue natte rousse et les mèches rebelles encadrant son visage.
Elle avait le visage rougi par le froid et semblait quelque peu hésitante en pénétrant dans la boutique avant de jeter un regard autour d'elle, s'arrêtant sur les écharpes en laine exposées un peu plus loin..
« Bonjour, mademoiselle. » L'accueillit chaleureusement Wilmart. « Que puis-je pour vous ? »
La cliente esquissa un sourire timide, et un bref échange se créa entre Wilmart et sa cliente tandis que Didier tentait de choisir une écharpe sur le présentoir. Mais le marchand, dont l’inconnue avait piqué son intérêt, n’avait pas pu s’empêcher de suivre la conversation avant que Wilmart ne la délaisse pour un autre client, la laissant flâner dans le magasin.
Didier continua à faire mine d’analyser les écharpes que Wilmart lui avait proposées, mais il sentait la présence de la jeune femme se rapprocher et, soudain, il sentit une pression dans son dos. Rien de bien méchant, mais suffisamment pour qu'il se rende compte du malaise chez la cliente, qui s’excusa aussitôt comme si elle avait commis une faute impardonnable. Cela amusait beaucoup Didier, qui entreprit une tentative pour décontracter l’atmosphère :
« C’est moi qui étais dans le chemin de mademoiselle. » fit-il avec un sourire avenant.
« J’ai entendu votre échange tout à l’heure avec le vendeur et, permettez-moi de vous donner un conseil, mademoiselle. Pour affronter les rigueurs de l'hiver en mer, une écharpe en laine épaisse sera votre meilleur atout. »
Il prit alors une écharpe d'un bleu profond qu’il avait repéré sur le présentoir près de lui pour être suffisamment assortie à son uniforme.
« Celle-ci, par exemple, allie chaleur et élégance, et s'accorderait parfaitement avec l’uniforme de notre glorieuse marine. »
Il tendit alors l’écharpe à la jeune femme pour lui faire apprécier la douceur du tissu.
« Bien le bonjour, Herbert ! Ces dorades ont l’air excellentes, et ces flétans ici ont l'air particulièrement appétissants. »
Herbert leva les yeux, un sourire chaleureux éclairant son visage.
« Ah, Didier ! Toujours à l'affût des meilleurs morceaux, n'est-ce pas ? Ces flétans viennent tout juste d'arriver ce matin. »
Didier hocha la tête, appréciant la fraîcheur du poisson.
« Je t’en prendrai deux filets, alors. Et peut-être un morceau de saumon, si tu en as d'aussi frais. »
Herbert s'empressa de préparer la commande, tout en continuant la conversation.
« Bien sûr, Didier. Toujours un plaisir de te servir. »
« Et comment va tafemme ? Elle s’est remise de sa chute ? »
« Oh, elle s’en remet petit à petit, Didier. Elle se repose et soigne ses douleurs. Si tout se passe bien, elle sera de nouveau avec moi la semaine prochaine. »
« Je l’espère aussi. N'hésite pas à lui remettre mes salutations. Je peux venir te récupérer tout ça à mon retour ? »
« Sans souci, Didier. Dans le pire des cas, je mangerai sur ton compte. »
Fit Herbert, taquin.Didier régla ensuite ses achats avant de poursuivre sa promenade, s'arrêtant devant l'échoppe de Praçeck, le maroquinier. Leurs échanges habituels étaient teintés de taquineries, reflet de leur relation professionnelle et amicale :
« Praçeck, toujours en train de vendre tes sacs hors de prix, à ce que je vois. »
Praçeck leva les yeux de son travail, un sourire en coin.
« Didier, mon fournisseur préféré de cuir de qualité moyenne. Que puis-je faire pour toi aujourd'hui ? »
Didier rit doucement, appréciant leur joute verbale.
« Juste de passage, mon ami. Je voulais m'assurer que tu ne manquais de rien. Après tout, sans moi, tes sacs seraient en toile de jute ! »
Praçeck haussa un sourcil, feignant l'offense.
« Et sans moi, tes cuirs resteraient des peaux brutes sans valeur. »
Leurs rires s'entremêlèrent, témoignant de leur complicité.
Poursuivant son chemin, Didier croisa ensuite Brumhilde, une de ses connaissances mondaines, qui semblait faire quelques courses sur les quais. Elle s'approcha de lui lorsqu’elle le reconnut, un sourire éclatant et plein de reconnaissance aux lèvres :
« Bonjour Didier. Quel plaisir de vous croiser ici. »
« Brumhilde ! Le plaisir est pour moi. Comment allez-vous ? »
« Très bien, merci. Je voulais vous remercier de m'avoir recommandé votre ami Trossvizz pour les bijoux. Ma première commande a été des plus satisfaisantes, et la pièce est de qualité. »
« Je suis ravi que cela vous plaise. Trossvizz est un véritable artiste dans son domaine. »
« Absolument ! Je n'hésiterai pas à le recommander à mes amies. »
* * * * *
Après sa rencontre avec Brumhilde, Didier continua sa promenade le long des quais animés de Liberty. La fraîcheur automnale se faisant plus mordante, prémices de l’hiver qui arrivait, il décida de se rendre chez Wilmart, un marchand de vêtements qu'il connaissait bien, afin de voir ce qu’il avait en stock de vêtements chauds.
En poussant la porte de l'échoppe, une clochette tinta, signalant son entrée. Wilmart, occupé à ranger des étagères, leva les yeux et son visage s'illumina en reconnaissant son client fidèle.
« Didier ! Quelle agréable surprise en cette froide journée. »
S'était exclamé Wilmart en s'avançant pour serrer la main de son client et ami.
« Bonjour, Wilmart. Avec ce vent glacial, je me suis dit qu'une nouvelle écharpe ne serait pas de trop. » Avait répondu Didier en souriant.
« Tu es au bon endroit. J'ai justement reçu des étoffes de qualité de ton ami. Hiraeth, c’est bien ça ? Un sacré bonhomme ! Laisse-moi te montrer cela. »
Proposa alors Wilmart, se dirigeant vers un présentoir où étaient disposées des écharpes en laine aux teintes variées.
Alors qu'ils examinaient les articles, la porte de l'échoppe s'ouvrit à nouveau, laissant entrer une bouffée d'air froid accompagnée d'une jeune femme. Didier remarqua immédiatement son uniforme de la marine républicaine, son regard émeraude, ainsi que sa longue natte rousse et les mèches rebelles encadrant son visage.
Elle avait le visage rougi par le froid et semblait quelque peu hésitante en pénétrant dans la boutique avant de jeter un regard autour d'elle, s'arrêtant sur les écharpes en laine exposées un peu plus loin..
« Bonjour, mademoiselle. » L'accueillit chaleureusement Wilmart. « Que puis-je pour vous ? »
La cliente esquissa un sourire timide, et un bref échange se créa entre Wilmart et sa cliente tandis que Didier tentait de choisir une écharpe sur le présentoir. Mais le marchand, dont l’inconnue avait piqué son intérêt, n’avait pas pu s’empêcher de suivre la conversation avant que Wilmart ne la délaisse pour un autre client, la laissant flâner dans le magasin.
Didier continua à faire mine d’analyser les écharpes que Wilmart lui avait proposées, mais il sentait la présence de la jeune femme se rapprocher et, soudain, il sentit une pression dans son dos. Rien de bien méchant, mais suffisamment pour qu'il se rende compte du malaise chez la cliente, qui s’excusa aussitôt comme si elle avait commis une faute impardonnable. Cela amusait beaucoup Didier, qui entreprit une tentative pour décontracter l’atmosphère :
« C’est moi qui étais dans le chemin de mademoiselle. » fit-il avec un sourire avenant.
« J’ai entendu votre échange tout à l’heure avec le vendeur et, permettez-moi de vous donner un conseil, mademoiselle. Pour affronter les rigueurs de l'hiver en mer, une écharpe en laine épaisse sera votre meilleur atout. »
Il prit alors une écharpe d'un bleu profond qu’il avait repéré sur le présentoir près de lui pour être suffisamment assortie à son uniforme.
« Celle-ci, par exemple, allie chaleur et élégance, et s'accorderait parfaitement avec l’uniforme de notre glorieuse marine. »
Il tendit alors l’écharpe à la jeune femme pour lui faire apprécier la douceur du tissu.
Message N°1
![Citoyen de La République Citoyen de La République](https://i.imgur.com/CoGDPO2.png)
Citoyen de La République
Wilsa Bertham
![Wilsa Bertham](https://signavatar.com/79232_v.gif)
Messages : 24
crédits : 3770
crédits : 3770
Toute gêne oubliée, Wilsa se concentra sur l’écharpe que lui tendait l’homme qu’elle venait de bousculer. Elle l’attrapa délicatement, ses mains se retrouvant réchauffé par le tissu et apprécia l’extrême douceur du vêtement. Elle sourit à l’inconnu et tourna la tête vers le commerçant.
- Puis-je l’essayer ? Celui-ci se contenta de hocher la tête et la jeune femme s’empressa de passer l’écharpe autour de son cou. En effet, la couleur se mariait bien avec l’uniforme. Ses yeux se posèrent de nouveau sur l’homme au béret.
- Il semblerait que vous ayez l’œil ! Merci de votre aide. Elle tendit sa main vers lui en guise de présentation. Je m’appelle Wilsa Bertham. - Didier Van Strijdonck, répondit-il, tout en lui serrant la main d’une poigne ferme.
Wilsa hocha la tête, imprimant le nom de l’homme dans son cerveau. Il a une bonne aura. Sa présentation faite, elle pinça les lèvres, reprise d’un léger embarras.
- Pardonnez ma question peut-être un peu personnelle mais êtes-vous familier avec les voyages en bateau ? Se rendant compte que sa question pouvait paraître impolie, elle sentit le besoin de se justifier.
- Je vais effectuer ma première mission le mois prochain mais je n’ai jamais eu l’occasion de naviguer auparavant. Elle se gratta la joue dans une moue timide. Je me sens un peu perdue face aux préparatifs…Même si elle avait trouvé un chemin de réflexion, cela restait assez abstrait et si ce Didier pouvait lui être d’une quelconque aide, elle ne pouvait pas ne pas saisir l’occasion. Elle retira délicatement l’écharpe de son cou et la plia en quatre. Sa main se balada aléatoirement sur les foulards à son côté, et l’un d’eux, d’un vert rappelant la couleur de ses yeux, l’incita à l’attraper. Elle le trouvait magnifique. De très bonne facture, il était parsemé de quelques touches d’un rose pâle, égayant le tissu. Plus pour elle-même que pour Didier ou le marchand, elle marmonna.
- Peut-on faire preuve de coquetterie à la marine ?... C’est vrai ça… Probablement que les soldats n’en avaient que faire d’avoir une écharpe ou un foulard assorti. Ce qui comptait c’était l’efficacité du vêtement, pas son look. Et pourtant, la jeune femme trouvait ça triste de ne pas mettre cet uniforme, si bien coupé, en valeur. Ses supérieurs ne pourraient pas lui en vouloir de faire attention à son image, car c’est aussi l’image de la marine qu’elle afficherait, n’est-ce pas ? Ou alors, ils la jugeraient trop superficielle pour être un bon matelot et peut-être la rayeraient-ils de leur rang ? Elle eut un petit frisson d’horreur, sa main se crispant sur l’écharpe. Non, non, non ! On a dit pas d’appréhension pour cette nouvelle vie ! Se morigéna-t-elle intérieurement.
Ses yeux s’étaient un peu perdus dans le vide le temps de sa réflexion. C’était ainsi que Wilsa fonctionnait. Souvent perdue dans ses pensées, vite distraite par une idée, la jeune rousse passait beaucoup de temps dans la lune. Le mouvement de son interlocuteur sembla la ramener à la réalité, clignant deux fois des yeux pour chasser ses rêveries et concentrer son attention sur Didier. Elle venait de lui demander de l’aide, ce n’était pas poli de bailler aux corneilles maintenant.
- Pardon, j’ai eu un instant d’inattention, vous disiez ? Ses yeux s’étaient un peu perdus dans le vide le temps de sa réflexion. C’était ainsi que Wilsa fonctionnait. Souvent perdue dans ses pensées, vite distraite par une idée, la jeune rousse passait beaucoup de temps dans la lune. Le mouvement de son interlocuteur sembla la ramener à la réalité, clignant deux fois des yeux pour chasser ses rêveries et concentrer son attention sur Didier. Elle venait de lui demander de l’aide, ce n’était pas poli de bailler aux corneilles maintenant.
Elle sentit de nouveau le rouge lui monter aux joues et cela l’agaça fortement. Cesse de te comporter comme une enfant bon sang !
Cela lui rappelait sa vie d’avant, lorsque, ennuyée dans sa chambre, elle passait son temps à regarder par la fenêtre et imaginer les milliers de vies qui se déroulaient de l’autre côté des murs du manoir. Ses parents ne cessaient de lui répéter ces mots, sûrement inquiets à l'idée qu'un jour elle se retrouve elle-même de l'autre côté. Ironique...
Elle posa le foulard qu’elle avait repéré sur l’écharpe pliée. Elle n’était pas encore sûre de les prendre mais ne pouvait pour l’instant se résigner à les lâcher. Au cas où quelqu’un d’autre serait tout aussi intéressé par ces tissus.
Cela lui rappelait sa vie d’avant, lorsque, ennuyée dans sa chambre, elle passait son temps à regarder par la fenêtre et imaginer les milliers de vies qui se déroulaient de l’autre côté des murs du manoir. Ses parents ne cessaient de lui répéter ces mots, sûrement inquiets à l'idée qu'un jour elle se retrouve elle-même de l'autre côté. Ironique...
Elle posa le foulard qu’elle avait repéré sur l’écharpe pliée. Elle n’était pas encore sûre de les prendre mais ne pouvait pour l’instant se résigner à les lâcher. Au cas où quelqu’un d’autre serait tout aussi intéressé par ces tissus.
Message 2
![Citoyen de La République Citoyen de La République](https://i.imgur.com/CoGDPO2.png)
Citoyen de La République
Didier Van Strijdonck
![Didier Van Strijdonck](https://2img.net/u/4115/48/09/02/avatars/611-85.jpg)
Messages : 225
crédits : 851
crédits : 851
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique neutre
Rang: C
La jeune femme, bien que manifestant un certain inconfort au début, semblait s’ouvrir peu à peu. Sans doute sous l’effet de l’attitude avenante de Didier. Il lui avait tendu l’écharpe bleue qu’il avait sélectionnée, tout en engageant la conversation avec une courtoisie naturelle.
« Félicitations pour cette première mission, mademoiselle ! » fit-il en inclinant légèrement la tête. « S’engager dans la Marine républicaine, voilà un choix noble et plein de perspectives ! »
Il fit une pause pour observer la jeune marinière, légèrement rougissante, probablement autant du froid que de l’attention qu’elle recevait. Didier ajusta son ton pour qu’il reste chaleureux mais professionnel, un équilibre qu’il maîtrisait parfaitement.
« Je peux comprendre que vous souhaitez être prête et à la hauteur. Pour ma part, disons que je navigue de temps en temps. En tant que négociant, j’ai eu l’occasion de traverser vers Kaizoku à plusieurs reprises. »
Il esquissa un sourire complice.
« Évidemment, je ne suis pas marin moi-même, mais la curiosité est un de mes traits dominants. Alors, bien sûr, j’ai appris un peu le jargon et les habitudes des équipages. Ce n’est pas tout à fait mon métier, mais un négociant malin s’assure de toujours comprendre ceux qui lui livrent ses marchandises. »
Didier regarda la jeune recrue porter son attention sur une autre écharpe, d’un vert plus assorti à la couleur de ses yeux. Elle semblait en pleine réflexion, mais Didier capta rapidement son regard interrogateur. Lorsqu’elle posa sa question, le libertéen laissa planer un court instant de silence, comme pour réfléchir à la meilleure réponse. Puis il reprit, avec un brin de taquinerie dans la voix :
« Comment dire… Je doute que la coquetterie soit la priorité la plus pertinente en mer, mademoiselle. »
Il laissa échapper un sourire indulgent avant de poursuivre avec une touche de pragmatisme.
« En dehors du maintien de votre uniforme – qui est bien sûr essentiel –, vous verrez que l’environnement marin impose rapidement des priorités différentes. Vous devrez vous concentrer sur vos tâches, et croyez-moi, les éléments ne se soucient guère de l’élégance d’une écharpe ou d’un bonnet. »
Didier adopta alors une expression plus réfléchie, pesant ses mots pour aborder un sujet qui pouvait être plus délicat sans paraître condescendant.
« Je vais être franc, mademoiselle : vous allez évoluer dans un milieu… disons très exigeant, vous comprenez ? C’est une dynamique qui peut parfois se révéler… disons, déstabilisante si on y est pas habitué. Vous allez évoluer dans un milieu où les valeurs et les exigences seront plus… pragmatiques. Vos camarades vous jugeront bien plus sur votre résilience aux éléments et à l’effort plutôt que sur votre habileté à bien paraître devant les autres. N’oubliez pas que naviguer n’est pas sans risque et cela peut faire la différence entre la vie et la mort. »
Il marqua une légère pause, observant la réaction de son interlocutrice avant de continuer sur un ton plus léger.
« Cela dit, si j’ai un conseil à vous donner de par ma modeste expérience : soyez prête à affronter le froid et les embruns. Une écharpe comme celle-ci, bien épaisse, combinée à des gants doublés de laine, peut faire toute la différence lors des longues gardes sur le pont. Et un bonnet bien ajusté – que je vois d’ailleurs ici – évitera que le vent ne s’engouffre dans vos oreilles. »
Tout en parlant, Didier sélectionna un bonnet en laine claire qu’il lui présenta en guise d’exemple. Il le posa sur le comptoir et ajouta avec un clin d’œil complice :
« Je ne dis pas cela parce que j’en ai un similaire dans ma collection personnelle, bien entendu. Personnellement, j'opterai pour un bonnet de couleur claire ou voyante. Imaginons que vous tombiez à l’eau – ce que je ne vous souhaite absolument pas – il pourra aider vos camarades à vous localiser et vous porter secours plus facilement. »
Didier adopta ensuite un ton plus neutre, presque paternel, pour prodiguer un dernier conseil pratique :
« Enfin, pensez à superposer les couches de vêtements. Une chemise en laine fine, suivie d’un bon caban ou un bon Duffel-coat résistant aux intempéries vous permettront de réguler votre chaleur corporelle selon l’effort requis. Et, si je puis me permettre un dernier mot, veillez à toujours garder vos pieds au sec, o uen toutcas, le plus possible. Rien n’est plus inconfortable que des bottes gorgées d’eau. J’ai beaucoup entendu ce dernier conseil dans la bouche de marins plus aguerris. »
Il conclut avec un sourire sincère, ajustant lui-même le col de son manteau comme pour ponctuer son discours.
« J’espère que ces modestes conseils vous seront utiles. N’hésitez pas à demander si vous avez d’autres questions. L’océan peut sembler intimidant au premier abord, mais avec la préparation et le bon état d’esprit, c’est un monde de merveilles qui vous attend. »
Didier se redressa, laissant à la jeune femme le soin de considérer ses paroles et de choisir les articles qui lui conviendraient le mieux. Son regard, toujours empreint de bienveillance, semblait dire qu’il était prêt à répondre à toute interrogation supplémentaire.
« Félicitations pour cette première mission, mademoiselle ! » fit-il en inclinant légèrement la tête. « S’engager dans la Marine républicaine, voilà un choix noble et plein de perspectives ! »
Il fit une pause pour observer la jeune marinière, légèrement rougissante, probablement autant du froid que de l’attention qu’elle recevait. Didier ajusta son ton pour qu’il reste chaleureux mais professionnel, un équilibre qu’il maîtrisait parfaitement.
« Je peux comprendre que vous souhaitez être prête et à la hauteur. Pour ma part, disons que je navigue de temps en temps. En tant que négociant, j’ai eu l’occasion de traverser vers Kaizoku à plusieurs reprises. »
Il esquissa un sourire complice.
« Évidemment, je ne suis pas marin moi-même, mais la curiosité est un de mes traits dominants. Alors, bien sûr, j’ai appris un peu le jargon et les habitudes des équipages. Ce n’est pas tout à fait mon métier, mais un négociant malin s’assure de toujours comprendre ceux qui lui livrent ses marchandises. »
Didier regarda la jeune recrue porter son attention sur une autre écharpe, d’un vert plus assorti à la couleur de ses yeux. Elle semblait en pleine réflexion, mais Didier capta rapidement son regard interrogateur. Lorsqu’elle posa sa question, le libertéen laissa planer un court instant de silence, comme pour réfléchir à la meilleure réponse. Puis il reprit, avec un brin de taquinerie dans la voix :
« Comment dire… Je doute que la coquetterie soit la priorité la plus pertinente en mer, mademoiselle. »
Il laissa échapper un sourire indulgent avant de poursuivre avec une touche de pragmatisme.
« En dehors du maintien de votre uniforme – qui est bien sûr essentiel –, vous verrez que l’environnement marin impose rapidement des priorités différentes. Vous devrez vous concentrer sur vos tâches, et croyez-moi, les éléments ne se soucient guère de l’élégance d’une écharpe ou d’un bonnet. »
Didier adopta alors une expression plus réfléchie, pesant ses mots pour aborder un sujet qui pouvait être plus délicat sans paraître condescendant.
« Je vais être franc, mademoiselle : vous allez évoluer dans un milieu… disons très exigeant, vous comprenez ? C’est une dynamique qui peut parfois se révéler… disons, déstabilisante si on y est pas habitué. Vous allez évoluer dans un milieu où les valeurs et les exigences seront plus… pragmatiques. Vos camarades vous jugeront bien plus sur votre résilience aux éléments et à l’effort plutôt que sur votre habileté à bien paraître devant les autres. N’oubliez pas que naviguer n’est pas sans risque et cela peut faire la différence entre la vie et la mort. »
Il marqua une légère pause, observant la réaction de son interlocutrice avant de continuer sur un ton plus léger.
« Cela dit, si j’ai un conseil à vous donner de par ma modeste expérience : soyez prête à affronter le froid et les embruns. Une écharpe comme celle-ci, bien épaisse, combinée à des gants doublés de laine, peut faire toute la différence lors des longues gardes sur le pont. Et un bonnet bien ajusté – que je vois d’ailleurs ici – évitera que le vent ne s’engouffre dans vos oreilles. »
Tout en parlant, Didier sélectionna un bonnet en laine claire qu’il lui présenta en guise d’exemple. Il le posa sur le comptoir et ajouta avec un clin d’œil complice :
« Je ne dis pas cela parce que j’en ai un similaire dans ma collection personnelle, bien entendu. Personnellement, j'opterai pour un bonnet de couleur claire ou voyante. Imaginons que vous tombiez à l’eau – ce que je ne vous souhaite absolument pas – il pourra aider vos camarades à vous localiser et vous porter secours plus facilement. »
Didier adopta ensuite un ton plus neutre, presque paternel, pour prodiguer un dernier conseil pratique :
« Enfin, pensez à superposer les couches de vêtements. Une chemise en laine fine, suivie d’un bon caban ou un bon Duffel-coat résistant aux intempéries vous permettront de réguler votre chaleur corporelle selon l’effort requis. Et, si je puis me permettre un dernier mot, veillez à toujours garder vos pieds au sec, o uen toutcas, le plus possible. Rien n’est plus inconfortable que des bottes gorgées d’eau. J’ai beaucoup entendu ce dernier conseil dans la bouche de marins plus aguerris. »
Il conclut avec un sourire sincère, ajustant lui-même le col de son manteau comme pour ponctuer son discours.
« J’espère que ces modestes conseils vous seront utiles. N’hésitez pas à demander si vous avez d’autres questions. L’océan peut sembler intimidant au premier abord, mais avec la préparation et le bon état d’esprit, c’est un monde de merveilles qui vous attend. »
Didier se redressa, laissant à la jeune femme le soin de considérer ses paroles et de choisir les articles qui lui conviendraient le mieux. Son regard, toujours empreint de bienveillance, semblait dire qu’il était prêt à répondre à toute interrogation supplémentaire.
Message N°2
![Citoyen de La République Citoyen de La République](https://i.imgur.com/CoGDPO2.png)
Citoyen de La République
Wilsa Bertham
![Wilsa Bertham](https://signavatar.com/79232_v.gif)
Messages : 24
crédits : 3770
crédits : 3770
Durant la liste de conseils prodigués par Didier, Wilsa hochait la tête. Elle se sentait idiote d’avoir tergiverser si longtemps sur la coquetterie au sein de la marine, car le marchand face à elle l’avait très bien expliqué, cela ne servait à rien en mer.
Tout en l’écoutant, elle avait regardé un peu plus en détails l’échoppe, ajustant son analyse en fonction des suggestions avisées de son interlocuteur. Elle était contente d’avoir trouvé une âme charitable pour l’aider dans ses préparatifs.
Tout en l’écoutant, elle avait regardé un peu plus en détails l’échoppe, ajustant son analyse en fonction des suggestions avisées de son interlocuteur. Elle était contente d’avoir trouvé une âme charitable pour l’aider dans ses préparatifs.
- Je ne vous serais jamais assez reconnaissante pour cette aide Monsieur Van Strijdonck. Vous avez raison, je me suis égarée sur la coquetterie alors que le plus important est bien de rester en vie.
Elle avait enfin posé ses écharpes sur le comptoir, s’aventurant vers des gants en cuir, dont l’intérieur était fait de fourrure. Elle y inséra sa main et apprécia la chaleur presque immédiate qui l’enveloppa. Du coin de l’œil, elle aperçut le bonnet que lui montrait Didier, et d’un franc sourire, elle désigna sa chevelure rousse.
- Là-dessus, mes cheveux peuvent aussi me sauver la vie alors !
Elle se rapprocha d’un nouveau stand, enlevant au passage le gant qu’elle avait essayé. Il semblerait que cette échoppe regorge des produits nécessaires pour un voyage en navire, elle n’avait donc plus qu’à choisir ses modèles.
- Vraiment, vous êtes un cadeau tombé du ciel ! Comment puis-je vous remercier pour tous ces précieux conseils ?
Elle s’affairait par la même occasion à choisir ses futurs vêtements. Maintenant qu’elle avait toutes les clés en main, fureter dans les étalages était devenu un jeu d’enfant. Elle posait au fur et à mesure sa sélection sur le comptoir, en tenant compte qu’elle n’aurait qu’un petit sac pour sa première mission. Le regard amusé du tenant de l’échoppe ne lui échappa pas et elle lui fit un petit sourire contrit. La jeune femme décida qu’elle ferait une pré-sélection et qu’elle choisirait ensuite le strict minimum.
- Puis-je vous offrir à boire ou à manger ? Comme vous, la curiosité est aussi l’un de mes traits les plus marqués et sous ces conseils avisés, j’ai la sensation que vous avez peut-être vécu de sacrées aventures que je ne peux m’empêcher de vouloir connaître.
Elle s’arrêta un instant, levant ses yeux verts sur Didier afin de vérifier qu’elle ne commettait pas d’impair. Elle rajouta précipitamment.
- Enfin, si vous avez le temps et l’envie bien sûr ! Loin de moi l’idée de vous embêter si vous avez une journée chargée ou que vous ne vouliez pas partager votre vie avec une inconnue.
Elle s’efforça de rire, plus nerveusement qu’elle ne le souhaitait. Afin de se donner une contenance, elle replongea dans sa recherche de tissus. Elle avait déjà sélectionné trois bonnets, quatre chemises, cinq paires de gants. Elle en était à regarder les cabans et vestes d’hiver. Plusieurs lui attiraient l’œil et sa pré-sélection commençait à prendre toute la place sur le comptoir.
A cet instant, d’autres clients firent leur entrée et Wilsa eut un petit regard paniqué face à son tas de vêtement gisant sur le bois. Le commerçant, n’ayant pas quitté son sourire amusé, attrapa doucement la petite montagne.
A cet instant, d’autres clients firent leur entrée et Wilsa eut un petit regard paniqué face à son tas de vêtement gisant sur le bois. Le commerçant, n’ayant pas quitté son sourire amusé, attrapa doucement la petite montagne.
- Je peux les mettre dans l’arrière-boutique si vous le souhaitez mademoiselle. Vous pourrez prendre le temps de choisir ensuite.
Soulagée et reconnaissante, Wilsa hocha frénétiquement la tête. Elle retourna à ses affaires tout en attendant la suite de la conversation avec Didier.
D’une oreille distraite, elle écoutait aussi l’échange entre les deux clients venant d’entrer. Ils semblaient parler de l’actualité de Liberty, tout en médisant sur les forces de l’ordre qui ne semblait pas assez efficace à leur goût.
D’une oreille distraite, elle écoutait aussi l’échange entre les deux clients venant d’entrer. Ils semblaient parler de l’actualité de Liberty, tout en médisant sur les forces de l’ordre qui ne semblait pas assez efficace à leur goût.
- Tu te rends compte, on n’a plus vraiment l’impression d’être en sécurité à Liberty, malgré tout ce beau monde gradé. On a l’impression qu’ils n’en foutent pas une.
- C’est vrai, il y a tellement de menaces aujourd’hui… Toutes ces affiches avec les récompenses pour qui attrapera tel criminel… On dirait bien qu’ils délèguent le sale boulot à la population.
Inconsciemment, la mâchoire de Wilsa se serra. La peur faisait bien dire des âneries. Elle se força à se concentrer sur sa tâche mais elle lâcha un petit regard en biais afin d’observer les deux badauds qui lorgnaient les gants un peu plus loin.
Message 3
![Citoyen de La République Citoyen de La République](https://i.imgur.com/CoGDPO2.png)
Citoyen de La République
Didier Van Strijdonck
![Didier Van Strijdonck](https://2img.net/u/4115/48/09/02/avatars/611-85.jpg)
Messages : 225
crédits : 851
crédits : 851
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique neutre
Rang: C
Didier avait écouté les paroles de Wilsa avec attention, notant son enthousiasme et son enthousiasme à préparer sa première sortie en mer au mieux. Lorsqu’elle le remercia, Didier avait esquissé un sourire sincère et inclina légèrement la tête.
« Ne me remerciez pas. Ce n’est rien. Toutefois, si ma modeste expérience a pu vous éclairer, j’en suis ravi. »
Didier observait ensuite la jeune femme manipuler les gants en cuir fourrés, la voir apprécier leur chaleur le fit sourire. Quand elle fit une remarque taquine sur ses cheveux, il eut un léger rire avant de répondre avec son habituelle courtoisie teintée d’humour.
« Vous avez tout à fait raison mademoiselle. Mais vos bras seront toujours plus longs que votre chevelure, et vous ne pourrez pas les agiter comme vous le désirez. Je ne sais pas quelles sont les coutumes à bord de la Marine républicaine, mais j’espère que vous n’aurez pas à vous séparer de ces magnifiques tresses rousses. »
Il suivit son regard lorsqu’elle se rapprocha d’un nouveau stand, sélectionnant minutieusement ses articles. Didier, lui, restait en retrait, la laissant faire ses choix tout en gardant un œil attentif sur les échanges qui se déroulaient dans la boutique, son regard s’attardant sur Wilmart qui conseillait un client avant d’être tiré de ses pensées par Wilsa qui lui proposait de partager un repas ou une boisson. L’étonnement se manifesta fugacement sur son visage avant qu’il ne réponde d’un ton chaleureux.
« Eh bien, comment pourrais-je refuser une telle offre mademoiselle ? Si vous êtes d’accord, je peux vous proposer d’aller chez Lorenz une fois vos achats terminés. C’est un salon de thé pas très loin d’ici et très apprécié, avec une vue charmante sur les berges du fleuve. Je suis certain que l’endroit vous plaira et pourra faire écho à votre coquetterie. »
Le libertéen ponctua ses paroles d’un sourire complice, espérant détendre la nervosité qu’il percevait dans les propos de la marinière novice. Puis, son attention fut attirée par l’échange des deux badauds qui venaient d’entrer dans la boutique. Didier écouta leurs propos avec une mine neutre, mais son regard devint plus concentré. Les remarques sur les forces de l’ordre et les menaces pesant sur Liberty étaient monnaie courante ces derniers temps, mais elles ne manquaient jamais de l’interpeller.
« Liberty a toujours été une ville complexe. » Murmura-t-il, plus pour lui-même que pour quiconque.
Il se tourna à nouveau vers Wilsa, qui semblait éviter de se laisser distraire par la conversation des deux hommes. Il apprécia sa capacité à rester concentrée sur sa tâche, un trait qu’il jugeait essentiel pour une carrière dans la Marine. Cependant, il sentait la tension discrète qui avait envahi son expression, alors Didier choisit de ramener la conversation à un sujet plus léger.
« Vous savez, mademoiselle, chaque élément de vos préparatifs ici est un pas vers votre première expérience en mer. Ce qui importe, ce n’est pas seulement ce que vous choisissez, mais l’état d’esprit avec lequel vous vous lancez. Rester pragmatique, optimiste et persévérante, et tout ceci devrait bien se passer. »
Il observa avec amusement la montagne de vêtements qui s’accumulait sur le comptoir. Lorsque le commerçant proposa de mettre les articles à l’arrière pour faciliter les sélections, Didier fit un signe approbateur.
« Vous avez le temps de réfléchir. Comme disent les marins, ‘mieux vaut préparer un bon noeud que de devoir rattraper une voile déchirée.” »
Le républicain, légèrement appuyé sur le comptoire, jeta un coup d’œil vers les badauds qui continuaient à médire, puis reporta son attention sur Wilsa. Il avait le sentiment qu’elle apprécierait quelques mots pour dissiper toute inquiétude.
« Quant à ces messieurs, ne laissez pas leurs propos troubler votre esprit. L’océan, tout comme Liberty, est plein de vagues et de remous. Ce sont les courants que vous choisissez de suivre qui feront la différence, non les bruits de fond. »
Didier reprit alors une posture plus détendue, s’appuyant d’avantage sur le comptoire et regardant autour de la boutique avec une certaine satisfaction. Il avait toujours aimé ces lieux, où l’on pouvait trouver tout ce qu’il fallait pour affronter les épreuves du quotidien, que ce soit sur terre ou en mer. Il se pencha légèrement vers Wilsa et ajouta sur un ton conspirateur :
« Si j’ai un dernier conseil à vous donner aujourd’hui, c’est de toujours garder un morceau de chocolat ou de ce qui vous fait plaisir dans votre sac. Peu importe la situation, cela réchauffe l’âme autant que le corps. Mais ne le dites à personne, c’est un secret de marin. »
Il lui adressa un clin d’œil avant de se redresser pleinement. Tandis que Wilsa continuait ses achats, Didier se dirigea vers le présentoir où il avait repéré une écharpe en laine d’un gris profond. Il la saisit, l’examina brièvement et se rendit au comptoir pour l’acheter.
Wilmart, tout en encaissant la vente, ne manqua pas de le taquiner avec un sourire malicieux.
« Alors, Didier, tu t’occupes de guider les jeunes recrues maintenant ? Une sacrée chance qu’elle soit tombée sur toi. »
Didier rit doucement, répondant avec un ton amusé.
« Disons que je rends service quand je peux, Wilmart. Et qui sait, peut-être qu’un jour cette jeune femme deviendra une capitaine à qui nous devrons le salut de nos marchandises ou la tranquillité de nos côtes. »
Le commerçant hocha la tête avec un sourire complice. Didier récupéra son écharpe et se tourna une dernière fois vers Wilsa.
« Hé bien… à votre tour à présent. »Avait lancé Didier, toujours aussi avenant mais surveillant toujours les râleurs un peu plus loin.
« Ne me remerciez pas. Ce n’est rien. Toutefois, si ma modeste expérience a pu vous éclairer, j’en suis ravi. »
Didier observait ensuite la jeune femme manipuler les gants en cuir fourrés, la voir apprécier leur chaleur le fit sourire. Quand elle fit une remarque taquine sur ses cheveux, il eut un léger rire avant de répondre avec son habituelle courtoisie teintée d’humour.
« Vous avez tout à fait raison mademoiselle. Mais vos bras seront toujours plus longs que votre chevelure, et vous ne pourrez pas les agiter comme vous le désirez. Je ne sais pas quelles sont les coutumes à bord de la Marine républicaine, mais j’espère que vous n’aurez pas à vous séparer de ces magnifiques tresses rousses. »
Il suivit son regard lorsqu’elle se rapprocha d’un nouveau stand, sélectionnant minutieusement ses articles. Didier, lui, restait en retrait, la laissant faire ses choix tout en gardant un œil attentif sur les échanges qui se déroulaient dans la boutique, son regard s’attardant sur Wilmart qui conseillait un client avant d’être tiré de ses pensées par Wilsa qui lui proposait de partager un repas ou une boisson. L’étonnement se manifesta fugacement sur son visage avant qu’il ne réponde d’un ton chaleureux.
« Eh bien, comment pourrais-je refuser une telle offre mademoiselle ? Si vous êtes d’accord, je peux vous proposer d’aller chez Lorenz une fois vos achats terminés. C’est un salon de thé pas très loin d’ici et très apprécié, avec une vue charmante sur les berges du fleuve. Je suis certain que l’endroit vous plaira et pourra faire écho à votre coquetterie. »
Le libertéen ponctua ses paroles d’un sourire complice, espérant détendre la nervosité qu’il percevait dans les propos de la marinière novice. Puis, son attention fut attirée par l’échange des deux badauds qui venaient d’entrer dans la boutique. Didier écouta leurs propos avec une mine neutre, mais son regard devint plus concentré. Les remarques sur les forces de l’ordre et les menaces pesant sur Liberty étaient monnaie courante ces derniers temps, mais elles ne manquaient jamais de l’interpeller.
« Liberty a toujours été une ville complexe. » Murmura-t-il, plus pour lui-même que pour quiconque.
Il se tourna à nouveau vers Wilsa, qui semblait éviter de se laisser distraire par la conversation des deux hommes. Il apprécia sa capacité à rester concentrée sur sa tâche, un trait qu’il jugeait essentiel pour une carrière dans la Marine. Cependant, il sentait la tension discrète qui avait envahi son expression, alors Didier choisit de ramener la conversation à un sujet plus léger.
« Vous savez, mademoiselle, chaque élément de vos préparatifs ici est un pas vers votre première expérience en mer. Ce qui importe, ce n’est pas seulement ce que vous choisissez, mais l’état d’esprit avec lequel vous vous lancez. Rester pragmatique, optimiste et persévérante, et tout ceci devrait bien se passer. »
Il observa avec amusement la montagne de vêtements qui s’accumulait sur le comptoir. Lorsque le commerçant proposa de mettre les articles à l’arrière pour faciliter les sélections, Didier fit un signe approbateur.
« Vous avez le temps de réfléchir. Comme disent les marins, ‘mieux vaut préparer un bon noeud que de devoir rattraper une voile déchirée.” »
Le républicain, légèrement appuyé sur le comptoire, jeta un coup d’œil vers les badauds qui continuaient à médire, puis reporta son attention sur Wilsa. Il avait le sentiment qu’elle apprécierait quelques mots pour dissiper toute inquiétude.
« Quant à ces messieurs, ne laissez pas leurs propos troubler votre esprit. L’océan, tout comme Liberty, est plein de vagues et de remous. Ce sont les courants que vous choisissez de suivre qui feront la différence, non les bruits de fond. »
Didier reprit alors une posture plus détendue, s’appuyant d’avantage sur le comptoire et regardant autour de la boutique avec une certaine satisfaction. Il avait toujours aimé ces lieux, où l’on pouvait trouver tout ce qu’il fallait pour affronter les épreuves du quotidien, que ce soit sur terre ou en mer. Il se pencha légèrement vers Wilsa et ajouta sur un ton conspirateur :
« Si j’ai un dernier conseil à vous donner aujourd’hui, c’est de toujours garder un morceau de chocolat ou de ce qui vous fait plaisir dans votre sac. Peu importe la situation, cela réchauffe l’âme autant que le corps. Mais ne le dites à personne, c’est un secret de marin. »
Il lui adressa un clin d’œil avant de se redresser pleinement. Tandis que Wilsa continuait ses achats, Didier se dirigea vers le présentoir où il avait repéré une écharpe en laine d’un gris profond. Il la saisit, l’examina brièvement et se rendit au comptoir pour l’acheter.
Wilmart, tout en encaissant la vente, ne manqua pas de le taquiner avec un sourire malicieux.
« Alors, Didier, tu t’occupes de guider les jeunes recrues maintenant ? Une sacrée chance qu’elle soit tombée sur toi. »
Didier rit doucement, répondant avec un ton amusé.
« Disons que je rends service quand je peux, Wilmart. Et qui sait, peut-être qu’un jour cette jeune femme deviendra une capitaine à qui nous devrons le salut de nos marchandises ou la tranquillité de nos côtes. »
Le commerçant hocha la tête avec un sourire complice. Didier récupéra son écharpe et se tourna une dernière fois vers Wilsa.
« Hé bien… à votre tour à présent. »Avait lancé Didier, toujours aussi avenant mais surveillant toujours les râleurs un peu plus loin.
Message N°3
![Citoyen de La République Citoyen de La République](https://i.imgur.com/CoGDPO2.png)
Citoyen de La République
Wilsa Bertham
![Wilsa Bertham](https://signavatar.com/79232_v.gif)
Messages : 24
crédits : 3770
crédits : 3770
Malgré les deux individus, Wilsa saisit la perche tendue par Didier et se concentra sur leur échange. Elle était soulagée que sa proposition n’ait pas été mal interprétée. Elle eut un sourire face à la description du salon de thé ainsi qu’au trait d’humour que le marchand avait placé, bien avisé de sa nervosité.
Elle venait de confier les derniers articles au tenant de la boutique, son attention fixée sur son interlocuteur.
Elle venait de confier les derniers articles au tenant de la boutique, son attention fixée sur son interlocuteur.
- C’est intéressant comme toutes ces qualités que vous me citez sont souvent moquées par le plus grand nombre. Et pourtant, je suis comme vous, persuadée que l’optimisme et la persévérance peuvent changer un monde. C’est ainsi que je souhaite tracer mon chemin.
Même si, de part son héritage familiale, la peur pouvait se faire une place dans son cœur, bien trop grande à son goût. Là était tout l’intérêt de la persévérance. Repousser la peur pour accéder à un monde meilleur.
Elle jeta un dernier coup d’œil aux clients, qui testaient différents bonnets, et se demandait si en dehors de pester sur les armées, ils avaient essayé de changer les choses à leur échelle. Elle secoua la tête. Elle ne pouvait pas les juger. Toute sa vie, en dehors des derniers mois, elle s’était elle aussi pavaner dans le confort de l’ignorance. Son récent choix, bien que chargé de bienveillance et de volonté, ne pouvait effacer toutes ces années. D’une oreille, elle écoutait Didier et hochait la tête, car ses pensées rejoignaient les paroles de l’homme. Oui, elle suivrait le courant qu’elle avait choisi afin de rattraper le temps qu’elle avait perdu.
Elle détourna la tête des badauds, ne souhaitant plus leur accorder d’importance. Ses yeux pétillèrent de malice face au dévoilement du secret des marins. Elle se demandait si cela était vraiment un secret de toujours garder quelque chose qui nous faisait plaisir dans son sac, cela semblait plutôt logique pour elle, mais elle s’abstient de l’interroger. Il devait déjà se dire qu’elle débarquait de loin et elle ne voulait pas entacher plus son image. Elle faisait partie de la marine, il était de son devoir de prouver qu’on pouvait lui faire confiance.
Cette pensée la fit se redresser et arborer un fier sourire. Tandis que le marchand se dirigeait vers les écharpes, Wilsa demanda l’autorisation pour pénétrer dans l’arrière-boutique afin de faire son choix final. L’homme derrière le comptoir lui fit signe de la suivre et la fit traverser un lourd rideau.
La pièce était jonchée de carton mais en son centre, une petite table basse trônait et dessus, l’amas de vêtements de la jeune femme. Un canapé, qui semblait vieux comme le monde longeait la table. Elle s’y assit, contemplant les divers tissus.
Elle jeta un dernier coup d’œil aux clients, qui testaient différents bonnets, et se demandait si en dehors de pester sur les armées, ils avaient essayé de changer les choses à leur échelle. Elle secoua la tête. Elle ne pouvait pas les juger. Toute sa vie, en dehors des derniers mois, elle s’était elle aussi pavaner dans le confort de l’ignorance. Son récent choix, bien que chargé de bienveillance et de volonté, ne pouvait effacer toutes ces années. D’une oreille, elle écoutait Didier et hochait la tête, car ses pensées rejoignaient les paroles de l’homme. Oui, elle suivrait le courant qu’elle avait choisi afin de rattraper le temps qu’elle avait perdu.
Elle détourna la tête des badauds, ne souhaitant plus leur accorder d’importance. Ses yeux pétillèrent de malice face au dévoilement du secret des marins. Elle se demandait si cela était vraiment un secret de toujours garder quelque chose qui nous faisait plaisir dans son sac, cela semblait plutôt logique pour elle, mais elle s’abstient de l’interroger. Il devait déjà se dire qu’elle débarquait de loin et elle ne voulait pas entacher plus son image. Elle faisait partie de la marine, il était de son devoir de prouver qu’on pouvait lui faire confiance.
Cette pensée la fit se redresser et arborer un fier sourire. Tandis que le marchand se dirigeait vers les écharpes, Wilsa demanda l’autorisation pour pénétrer dans l’arrière-boutique afin de faire son choix final. L’homme derrière le comptoir lui fit signe de la suivre et la fit traverser un lourd rideau.
La pièce était jonchée de carton mais en son centre, une petite table basse trônait et dessus, l’amas de vêtements de la jeune femme. Un canapé, qui semblait vieux comme le monde longeait la table. Elle s’y assit, contemplant les divers tissus.
- Je vais faire vite.
- Prenez donc votre temps. Didier est du genre patient.
Le commerçant lui fit un petit clin d’œil avant de retourner à la boutique. Ne prenant pas au sérieux la petite boutade du marchand, Wilsa effectua son tri en un temps record. C’était aussi un entrainement pour elle, prendre des décisions rapides et franches. Elle était consciente que la Marine, ce n’était pas une croisière. Elle serait probablement confrontée à des dilemmes qui nécessiterait qu’elle n’hésite pas.
Listant mentalement les conseils prodigués par le marchand, la pile de vêtement qui lui arrivait presque à la poitrine s’amoindrit vite. Satisfaite de voir que cela rentrerait parfaitement dans son bagage, elle s’empara des vêtements destinés à l’achat et retourna en boutique. Sur le haut de sa petite pile se trouvait l’écharpe que Didier lui avait tendu ainsi que la seule preuve de coquetterie de la jeune femme, le foulard vert. Elle avait décidé qu’il serait une démonstration de sa personnalité joviale et optimiste. Cela lui plaisait.
Passant en caisse juste après le marchand, elle n’avait pas suivi l’échange des deux hommes mais le sourire de Didier ne lui échappa pas. Elle eut une moue interrogative. Wilmart – elle avait vaguement entendu son nom depuis l’arrière-boutique – lui sourit de manière franche et tout en se saisissant de son argent, il répondit à son regard.
Listant mentalement les conseils prodigués par le marchand, la pile de vêtement qui lui arrivait presque à la poitrine s’amoindrit vite. Satisfaite de voir que cela rentrerait parfaitement dans son bagage, elle s’empara des vêtements destinés à l’achat et retourna en boutique. Sur le haut de sa petite pile se trouvait l’écharpe que Didier lui avait tendu ainsi que la seule preuve de coquetterie de la jeune femme, le foulard vert. Elle avait décidé qu’il serait une démonstration de sa personnalité joviale et optimiste. Cela lui plaisait.
Passant en caisse juste après le marchand, elle n’avait pas suivi l’échange des deux hommes mais le sourire de Didier ne lui échappa pas. Elle eut une moue interrogative. Wilmart – elle avait vaguement entendu son nom depuis l’arrière-boutique – lui sourit de manière franche et tout en se saisissant de son argent, il répondit à son regard.
- Nous avons de grandes attentes envers vous et la marine, chère demoiselle. Puisse le vent vous porter loin et haut.
Wilsa s’empourpra, à la fois flattée et un peu gênée. Les têtes des badauds, encore présents, se tournèrent vers elle, un peu suspicieux. Volontaire de coller à l’image de sa noble cause, Wilsa carra les épaules et la tête droite, elle répondit avec un sourire lumineux.
- Je ferais de mon mieux, je vous le promets.
Elle s’empara de ses emplettes et se tourna enfin vers Didier. Les clients gardèrent un instant le silence puis d’un accord silencieux, décidèrent de quitter les lieux. La jeune femme eut un léger soupir de soulagement et sans se départir de son sourire, elle s’adressa à son sauveur du jour.
- Il est temps pour moi de payer ma dette envers vous ! Je vous suis donc à ce fameux salon de thé que j’ai hâte de découvrir.
Ils sortirent de la boutique, saluant Wilmart au passage, et le froid de novembre chassa rapidement la chaleur de l’échoppe.
Wilsa suivait d’un bon pas Didier mais ne souhaitant pas faire le trajet en silence, elle décida de poser les questions qui lui brûlaient les lèvres.
Wilsa suivait d’un bon pas Didier mais ne souhaitant pas faire le trajet en silence, elle décida de poser les questions qui lui brûlaient les lèvres.
- Vous êtes donc marchand si j’ai bien compris ? Avez-vous une boutique dans Liberty ? Et ces voyages en bateau… Jusqu’où êtes-vous allés, en dehors de Kaizoku ? Et Kaizoku, à quoi cela ressem-…
Elle s’arrêta net dans son florilège de questions, s’excusant d’un regard. Elle avait laissé l’adolescente curieuse prendre le pas. Elle se racla la gorge, tombant dans le silence afin de laisser le commerçant répondre, laissant son regard divaguer sur la foule des quais.
Message 4
![Citoyen de La République Citoyen de La République](https://i.imgur.com/CoGDPO2.png)
Citoyen de La République
Didier Van Strijdonck
![Didier Van Strijdonck](https://2img.net/u/4115/48/09/02/avatars/611-85.jpg)
Messages : 225
crédits : 851
crédits : 851
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique neutre
Rang: C
Didier, enveloppé dans son manteau et ajustant son écharpe fraîchement achetée, esquissa un sourire amusé face à l’énergie et à la curiosité de Wilsa. Tandis qu’ils longeaient les quais en direction du salon de thé [i">“Lorenz”, il lui avait proposer de porter l’un de ses sacs avant de ralentir lorsqu’il aperçut un visage familier.
« Didier, mon bon ami ! Tu passes devant mon échoppe sans même t’arrêter ? » L’interpella Folckaert, un cordonnier au visage jovial, en sortant de sa boutique avant d’ajouté, taquin: « Tu joues les porteurs maintenant ? »
Didier s’arrêta et tendit une main amicale, un sourire en coin aux lèvres, tandis que son regard glissa brièvement vers les chaussures et les bottes exposées en vitrine, évaluant leur qualité avec un intérêt mêlé de curiosité. Il se demanda, avec une touche de malice, si Folckaert avait encore amélioré son art depuis leur dernière rencontre.
« Folckaert, toujours à surveiller mes moindres mouvements ! Et oui, je n’ai pas pu résister tu vois! » Avait fait Didier en levant légèrement un des sac. « Et toi toujours aussi mal chaussé ? Je vois que tu as de chouette produits. Tes chaussures ont une belle allure, comme toujours, même si elles ne semblent pas encore prêtes à fouler les parquets de la maison bleue. » Avait ajouté Didier.
Le cordonnier rit de bon cœur et secoua la tête.
« Allons, Didier, Mes produits on leur place partout ! Mais peut-être que cette jeune dame pourra me donner son avis. » Dit-il en adressant un regard curieux à Wilsa.
Didier, prompt à la courtoisie, présentait alors la jeune rousse avec l’éloquence qui le caractérisait.
« Folckaert, je te présente mademoiselle Bertham qui vient de s’engager dans notre glorieuse Marine. Mademoiselle, Je vous présente Adrian Folckaert, l’un des meilleurs cordonniers de ces quais. Si jamais vous avez besoin de bottes capables de résister aux embruns et aux ponts glissants, vous savez maintenant où vous adresser. »
Folckaert s’inclina avec une cordialité empreinte de respect.
« Enchanté, mademoiselle. Et mes félicitations pour cet engagement. Si je peux contribuer à votre première mission avec des chaussures dignes de ce nom, ce sera un honneur. »
Après quelques plaisanteries de plus, Didier salua son ami et reprit son chemin avec Wilsa.
Quelques pas plus loin, une voix familière, teintée d’espièglerie, éclata depuis un étal de poissons.
« Didier ! Toujours à flâner au lieu de venir acheter mes daurades ! » L’interpella Wilhelmina, une poissonnière bien en chair et dont le sourire malicieux ne laissait jamais indifférent.
Didier masquait un soupçon d’agacement avant de tourner la tête et de s’arrêter, croisant les bras avec une mine faussement sévère.
« Wilhelmina, vos daurades doivent être aussi piquantes que vos remarques ! Mais je crains de ne pouvoir céder à vos charmes aquatiques aujourd’hui. »
Wilhelmina ajusta une mèche de cheveux, l’air faussement outragée.
« Oh, Didier, si seulement vous étiez aussi fidèle à mes poissons qu’à vos belles paroles. »
Didier se tourna vers Wilsa, un éclat de malice dans le regard.
« Mademoiselle Bertham, je vous présente Wilhelmina, la reine des quais et la terreur des clients indécis. Mademoiselle ici présente s’apprête à voguer sur les flots pour sa première mission. Peut-être pourriez-vous partager quelques conseils ? »
Wilhelmina adressa un clin d’œil à Wilsa, son ton plus chaleureux.
« Tout mon respect, mademoiselle. Et si jamais vous voulez impressionner un équipage, passez me voir. Je vous montrerai une recette qui fera de vous la vedette du bord. »
Didier salua Wilhelmina avec un geste amical et se tourna vers Wilsa en reprenant leur marche. Tandis qu’il avançait, il ne put s’empêcher de remarquer la légèreté dans l’attitude de Wilsa, comme si cet échange pétillant avait dissipé une partie de sa réserve. Il songea que ces petites interactions étaient parfois aussi importantes que les grandes étapes pour révéler le caractère et les aspirations d’une personne. Wilsa, un sourire discret aux lèvres, semblait amusée par l’échange qu’elle venait de vivre. Son regard pétillait d’une curiosité nouvelle, comme si elle découvrait une facette inattendue de la vie sur les quais.
« Wilhelmina est un personnage à part. Son humour est aussi aiguisé que ses couteaux à filets. Mais assez trainé, Lorenz nous attend. Leur thé noir à la bergamote est un trésor et je ne vous dis pas la qualité de leur chocolat chaud. Avez-vous déjà goûté un chocolat chaud épicé mademoiselle ? »
Ils atteignirent enfin le salon de thé Lorenz. L’établissement ne payait pas de mine avec son architecture classique de Liberty, en pierre taillée de couleur claire et en ardoise bleue typique de la ville. Il y avait de large fenêtres qui offraient une vue pittoresque sur les berges du fleuve. Une douce odeur de thé mêlée à des notes d’épices flottait dans l’air, tandis que le murmure discret des conversations et le tintement des cuillères contre la porcelaine ajoutaient une atmosphère chaleureuse et accueillante.
Didier ouvrit la porte, invitant Wilsa à entrer sous le tintement accueillant de la clochette. A l’intérieur, on vint les débarrasser de leur veste, manteaux et paquet que l’on déposait à un consigne avant de leur proposer une première table. Mais jugeant celle-ci trop loin des fenêtres, Didier proposait une alternative qui leur ferait mieux profiter de la vue sur les berges.
« Prenez place près de la fenêtre, mademoiselle. Je vais m’occuper des commandes. Préférez-vous un thé, un café ou un chocolat chaud ? Leur thé noir à la bergamote a une saveur classique mais apaisante. Ils proposent des café et moka venu des îles paradisiaques absolument délicieux. Et enfin, leurs chocolats chauds peuvent être sucrés ou épicés. Chacun de ces choix est parfait pour clore une balade automnale. »
Folckaert : L’Artisan cordonnier
« Didier, mon bon ami ! Tu passes devant mon échoppe sans même t’arrêter ? » L’interpella Folckaert, un cordonnier au visage jovial, en sortant de sa boutique avant d’ajouté, taquin: « Tu joues les porteurs maintenant ? »
Didier s’arrêta et tendit une main amicale, un sourire en coin aux lèvres, tandis que son regard glissa brièvement vers les chaussures et les bottes exposées en vitrine, évaluant leur qualité avec un intérêt mêlé de curiosité. Il se demanda, avec une touche de malice, si Folckaert avait encore amélioré son art depuis leur dernière rencontre.
« Folckaert, toujours à surveiller mes moindres mouvements ! Et oui, je n’ai pas pu résister tu vois! » Avait fait Didier en levant légèrement un des sac. « Et toi toujours aussi mal chaussé ? Je vois que tu as de chouette produits. Tes chaussures ont une belle allure, comme toujours, même si elles ne semblent pas encore prêtes à fouler les parquets de la maison bleue. » Avait ajouté Didier.
Le cordonnier rit de bon cœur et secoua la tête.
« Allons, Didier, Mes produits on leur place partout ! Mais peut-être que cette jeune dame pourra me donner son avis. » Dit-il en adressant un regard curieux à Wilsa.
Didier, prompt à la courtoisie, présentait alors la jeune rousse avec l’éloquence qui le caractérisait.
« Folckaert, je te présente mademoiselle Bertham qui vient de s’engager dans notre glorieuse Marine. Mademoiselle, Je vous présente Adrian Folckaert, l’un des meilleurs cordonniers de ces quais. Si jamais vous avez besoin de bottes capables de résister aux embruns et aux ponts glissants, vous savez maintenant où vous adresser. »
Folckaert s’inclina avec une cordialité empreinte de respect.
« Enchanté, mademoiselle. Et mes félicitations pour cet engagement. Si je peux contribuer à votre première mission avec des chaussures dignes de ce nom, ce sera un honneur. »
Après quelques plaisanteries de plus, Didier salua son ami et reprit son chemin avec Wilsa.
Wilhelmina: la poissonière
Quelques pas plus loin, une voix familière, teintée d’espièglerie, éclata depuis un étal de poissons.
« Didier ! Toujours à flâner au lieu de venir acheter mes daurades ! » L’interpella Wilhelmina, une poissonnière bien en chair et dont le sourire malicieux ne laissait jamais indifférent.
Didier masquait un soupçon d’agacement avant de tourner la tête et de s’arrêter, croisant les bras avec une mine faussement sévère.
« Wilhelmina, vos daurades doivent être aussi piquantes que vos remarques ! Mais je crains de ne pouvoir céder à vos charmes aquatiques aujourd’hui. »
Wilhelmina ajusta une mèche de cheveux, l’air faussement outragée.
« Oh, Didier, si seulement vous étiez aussi fidèle à mes poissons qu’à vos belles paroles. »
Didier se tourna vers Wilsa, un éclat de malice dans le regard.
« Mademoiselle Bertham, je vous présente Wilhelmina, la reine des quais et la terreur des clients indécis. Mademoiselle ici présente s’apprête à voguer sur les flots pour sa première mission. Peut-être pourriez-vous partager quelques conseils ? »
Wilhelmina adressa un clin d’œil à Wilsa, son ton plus chaleureux.
« Tout mon respect, mademoiselle. Et si jamais vous voulez impressionner un équipage, passez me voir. Je vous montrerai une recette qui fera de vous la vedette du bord. »
Didier salua Wilhelmina avec un geste amical et se tourna vers Wilsa en reprenant leur marche. Tandis qu’il avançait, il ne put s’empêcher de remarquer la légèreté dans l’attitude de Wilsa, comme si cet échange pétillant avait dissipé une partie de sa réserve. Il songea que ces petites interactions étaient parfois aussi importantes que les grandes étapes pour révéler le caractère et les aspirations d’une personne. Wilsa, un sourire discret aux lèvres, semblait amusée par l’échange qu’elle venait de vivre. Son regard pétillait d’une curiosité nouvelle, comme si elle découvrait une facette inattendue de la vie sur les quais.
« Wilhelmina est un personnage à part. Son humour est aussi aiguisé que ses couteaux à filets. Mais assez trainé, Lorenz nous attend. Leur thé noir à la bergamote est un trésor et je ne vous dis pas la qualité de leur chocolat chaud. Avez-vous déjà goûté un chocolat chaud épicé mademoiselle ? »
Chez “Lorenz”
Ils atteignirent enfin le salon de thé Lorenz. L’établissement ne payait pas de mine avec son architecture classique de Liberty, en pierre taillée de couleur claire et en ardoise bleue typique de la ville. Il y avait de large fenêtres qui offraient une vue pittoresque sur les berges du fleuve. Une douce odeur de thé mêlée à des notes d’épices flottait dans l’air, tandis que le murmure discret des conversations et le tintement des cuillères contre la porcelaine ajoutaient une atmosphère chaleureuse et accueillante.
Didier ouvrit la porte, invitant Wilsa à entrer sous le tintement accueillant de la clochette. A l’intérieur, on vint les débarrasser de leur veste, manteaux et paquet que l’on déposait à un consigne avant de leur proposer une première table. Mais jugeant celle-ci trop loin des fenêtres, Didier proposait une alternative qui leur ferait mieux profiter de la vue sur les berges.
« Prenez place près de la fenêtre, mademoiselle. Je vais m’occuper des commandes. Préférez-vous un thé, un café ou un chocolat chaud ? Leur thé noir à la bergamote a une saveur classique mais apaisante. Ils proposent des café et moka venu des îles paradisiaques absolument délicieux. Et enfin, leurs chocolats chauds peuvent être sucrés ou épicés. Chacun de ces choix est parfait pour clore une balade automnale. »
Message N°4
![Citoyen de La République Citoyen de La République](https://i.imgur.com/CoGDPO2.png)
Citoyen de La République
Wilsa Bertham
![Wilsa Bertham](https://signavatar.com/79232_v.gif)
Messages : 24
crédits : 3770
crédits : 3770
A l’arrivée dans le salon de thé, Wilsa était encore impressionnée par les différents échanges avec les commerçants. Impressionnée par le nombre de connaissances de Didier pouvait avoir. C’est bien simple, il semblait connaître tout le monde et plutôt bien. Elle avait mentalement noté les différentes échoppes où ils s’étaient arrêtés, se promettant d’y repasser et de regarder un peu plus en détails les produits et faire connaissance avec la population. Après tout, elle était de la Marine, c’était des personnes qu’elle se devait de protéger. Elle voulait donc en apprendre plus sur eux.
Elle revint à la réalité, lorsque la chaleur l’enveloppa et l’odeur de café corsé chatouilla son nez. Didier lui désignait une table ma foi tout à fait charmante, où l’on pouvait regarder les badauds déambuler sur les quais.
Elle revint à la réalité, lorsque la chaleur l’enveloppa et l’odeur de café corsé chatouilla son nez. Didier lui désignait une table ma foi tout à fait charmante, où l’on pouvait regarder les badauds déambuler sur les quais.
- D’accord, merci ! Je crois que vous m’avez fait saliver sur le chocolat chaud, j’en prendrais donc un épicé s’il-vous-plaît.
Elle tapota ses poches, et enfouie sa main dans celle de sa veste. Elle en ressortit quelques pièces qu’elle tendit à Didier.
- N’oubliez pas que c’est moi qui invite.
Il semblait sur le point d’argumenter dans l’autre sens mais le visage de Wilsa se voulait ferme. Elle lui devait bien ça après tous les conseils prodigués. Il finit par accepter et prit l’argent qu’elle lui tendait. Il se faufila vers le comptoir tandis que Wilsa s’installa confortablement à la table. En attendant la commande, elle se perdit un instant dans la contemplation de l’activité de la ville, laissant ses pensées vaquées loin.
- Miss Bertham ?
Elle cligna plusieurs fois des yeux et posa son regard troublé sur Didier qui la regardait mi-inquiet, mi-amusé.
- Tout va bien ?
- Oh oui, pardon. J’étais… Ailleurs.
Elle eut un sourire timide. Il déposa délicatement le chocolat chaud sur la table et elle huma les délicieuse épices du breuvage. Elle avait l’impression de se retrouver près de la cheminée où un feu crépitait doucement, une couverture sur les jambes et un livre d’aventure dans les mains. Cette vision la fit se détendre un peu plus et elle vint coller ses doigts froids contre la tasse brûlante. Elle se sentait apaisée.
Elle but une gorgée et les saveurs explosèrent dans sa bouche. Un mélange cacaoté, relevé d’une touche de cannelle, badiane et peut-être clou de girofle. Un délice.
Elle but une gorgée et les saveurs explosèrent dans sa bouche. Un mélange cacaoté, relevé d’une touche de cannelle, badiane et peut-être clou de girofle. Un délice.
- C’est, comme vous l’avez dit, un breuvage de qualité. Un véritable voyage pour les papilles.
Elle prit un second temps pour savourer les petits picotements sur sa langue et reprit la conversation.
- Je suis impressionnée d’être tombée sur un personnage comme vous. Vous semblez connaître tout Liberty et peut-être même au-delà.
Sa curiosité était décidément piquée à vif par Didier. Il semblait connaître tellement de choses que la jeune femme en serait presque jalouse. Elle tournait distraitement sa cuillère dans son chocolat.
- Je compte bien retourner voir tous ces commerçant que vous m’avez présenté. Les bottes de ce monsieur Folckaert ont retenu mon attention et j’adorerai pouvoir refaire la fameuse recette de madame Wilhelmina. Peut-être cela pourrait me permettre des créer d’autres liens avec l’équipage que je vais rejoindre.
Elle hochait la tête, pensivement, en imaginant son futur sur le bateau. Ce serait mentir de dire que Wilsa n’appréhendait pas du tout le voyage. Bien qu’elle soit complètement excitée, ses lacunes n’allaient pas faire d’elle la meilleure des matelots, elle en était bien consciente. Elle avait donc beaucoup d’espoir pour se lier à l’équipage d’une quelconque autre façon et trouver sa place.
Le salon de thé était encore calme à cette heure-ci et seulement quelques tables étaient occupées. Les discussions à voix basses et les tintements de couverts étaient les seuls bruits troublant la douce atmosphère qui régnait en ces lieux. Wilsa se pencha un peu vers Didier et le fixa.
Le salon de thé était encore calme à cette heure-ci et seulement quelques tables étaient occupées. Les discussions à voix basses et les tintements de couverts étaient les seuls bruits troublant la douce atmosphère qui régnait en ces lieux. Wilsa se pencha un peu vers Didier et le fixa.
- Comme vous avez pu le constater tout à l’heure, j’ai un florilège de questions en tête mais je vais tâcher de ne pas vous noyer avec. Si vous êtes d’accord pour y répondre, voici ma première question : Etes-vous devenu commerçant car vous aimiez le contact avec les autres ou au contraire vous avez dû faire l’effort de créer des contacts car vous souhaitiez devenir commerçant ?
En attendant la réponse de son interlocuteur, elle trempa de nouveaux les lèvres dans son chocolat chaud. Il était décidément délicieux. « Lorenz ». Elle retiendrait cette adresse coûte que coûte et reviendrait aussi souvent que possible.
Message 5
![Citoyen de La République Citoyen de La République](https://i.imgur.com/CoGDPO2.png)
Citoyen de La République
Didier Van Strijdonck
![Didier Van Strijdonck](https://2img.net/u/4115/48/09/02/avatars/611-85.jpg)
Messages : 225
crédits : 851
crédits : 851
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique neutre
Rang: C
Chez Lorenz…
Didier observa Wilsa savourer son chocolat chaud avec une attention discrète mais appuyée, notant avec intérêt l'émerveillement qu'elle semblait dégager face à chaque aspect de ce moment. Il remarqua également une étincelle dans ses yeux, reflet de l'impression que lui avaient laissé leurs rencontres précédentes avec les commerçants de Liberty. Lorsque la jeune femme se mit à le questionner sur la façon dont il est arrivé aux affaires, Didier, comme souvent, prit un instant pour réfléchir, effleurant machinalement le bord de sa tasse, avant de poser son regard serein dans celui de la jeune femme.
« C’est une bonne question, mademoiselle Bertham, je ne me la suis jamais posée. Pour être honnête, je dirais que le commerce a toujours été présent dans ma vie, mais pas comme une vocation prédéterminée non. Mon père est ébéniste et m’a appris le respect d’un travail rigoureux, tandis que ma mère, passionnée par les affaires mondaines, possédait une rare aptitude pour tisser des liens avec les gens, les jauger aussi...» Didier se raclait alors légèrement la gorge avant de poursuivre: « De fait, savoir se vendre ou vendre un produit semblait faire partie de ma destinée. Toutefois, ce n’est qu’au fil des étapes de ma vie que j’ai réellement embrassé cette voie. Même si, je dois avouer, ma mère y a joué un rôle déterminant.»
Didier esquissa un sourire pensif, ses doigts se resserrant doucement autour de sa tasse, esquissant un sourire pensif, ses doigts se resserrant doucement autour de sa tasse avant de siroter son thé à la bergamote, se remémorant brièvement ses premières caravanes, les marchés grouillants, ces premières discussions, mal assurées, avec des clients et ses premiers pas, hésitant, dans les salons mondain de la capitale… Tout cela avait été une école incomparable sous la tutelle, parfois étouffante, de sa mère.
« J’étais jeune, curieux et sans doute un peu insouciant. Mais les voyages que j’ai entrepris m’ont rapidement enseigné une vérité fondamentale : le commerce n’est pas simplement un échange d’objets, mais une rencontre d’esprits. J’ai compris que le succès ne dépend pas uniquement de ce que l’on vend, mais de la manière dont on comprend les besoins de son interlocuteur. »
Il posa sa tasse avec une lenteur mesurée et s’adossa au dossier de sa chaise, arborant une posture réfléchie qui renforçait l’aura presque mentoriale qu’il projetait.
« Si je devais résumer, mon métier consiste en un art subtil qui va bien au-delà de l’échange de marchandises. Il s’agit avant tout d’établir une connexion authentique, de déceler les besoins non exprimés, et parfois même d’anticiper les aspirations de l’autre. C’est une danse entre empathie, pragmatisme et audace. Cela exige une curiosité insatiable pour les gens, les cultures, et les circonstances.
Être commerçant demande également un apprentissage constant— chaque échange, chaque expérience vient enrichir votre perception du monde. Il faut accepter de se remettre en question, de se renouveler sans cesse pour s’adapter aux besoins changeants de ceux que l’on sert. D’ailleurs, votre entrée dans la Marine incarne une dynamique similaire : cette volonté d’aller à la rencontre de l’inconnu et de relever des défis.
Vous semblez avoir en vous cette curiosité innée qui, selon moi, est l’atout le plus précieux d’un marin ou d’un commerçant. »
Didier s'exprimait avec une conviction contenue et Wilsa pouvait comprendre qu'il était habité par se qu'il disait. L'homme ajoutait ensuite un sourire engageant, ses doigts jouant avec sa tasse de thé presque vide, avant de reprendre d’un ton plus léger :
« Quant à vos projets de retourner voir nos amis Folckaert et Wilhelmina, je ne peux que vous y encourager. Folckaert est un artisan dont les bottes ne vous décevront jamais. Et Wilhelmina… eh bien, disons qu’elle est aussi inoubliable que ses recettes de poisson. Attention toutefois : elle pourrait très bien vous convaincre d’emporter avec vous un panier plein pour le voyage. »
Il laissa échapper un rire discret, puis ajouta avec sérieux :
« Cela dit, tisser des liens avec votre équipage sera essentiel. Les compétences techniques s’acquièrent avec le temps, mais la camaraderie, elle, se forge dans les moments partagés : un repas convivial, une histoire racontée au clair de lune, ou encore un plat inspiré des recettes de Wilhelmina. Ces souvenirs, croyez-moi, seront aussi précieux que n’importe quelle habileté maritime. Et cette camaraderie se révèle pleinement dans les instants critiques : au plus fort d’une tempête ou d’un combat, ou lors d’une manœuvre où chaque geste peut faire la différence. »
Il finit son thé, jetant un dernier coup d’œil par la fenêtre. Ses yeux se plissèrent lorsqu’il aperçut deux figures familières dans la foule : Hiraeth et Astuce. Leur présence éveilla en lui une idée soudaine.
Didier se tourna vers Wilsa, un sourire intrigué illuminant son visage.
« Mademoiselle, voyez-vous ces deux personnes dehors ? Ce sont des amis à moi. Ils possèdent une expérience maritime qui pourrait vous être d’une grande utilité. Me permettez-vous de les inviter à se joindre à nous ? »
Lorsque Wilsa acquiesça avec enthousiasme, Didier posa sa serviette sur la table et, s’excusant brièvement, sortit pour rejoindre Hiraeth et Astuce. Après des salutations cordiales, il leur proposa de venir partager un verre au salon de thé qu'ils acceptèrent, manifestement surpris mais curieux.
De retour à l’intérieur, Didier présenta ses amis avec une cordialité teintée de respect :
« Mademoiselle Bertham, Excusez-moi pour l'attente, je vous présente Hiraeth, un caravanier avec une solide expérience en mer, et voici Astuce, ils sillonnent routes et mers ensemble depusi de nombreuses années. Hiraeth, Astuce, permettez-moi de vous présenter Wilsa Bertham, une jeune recrue de la Marine républicaine sur le point d’embarquer pour sa première mission. Je pensais que vos conseils pourraient lui être précieux. »
Le salon de thé, baignant dans son ambiance feutrée et conviviale, devint le lieu d’une conversation riche, où l’enthousiasme de Wilsa se mêla aux anecdotes et à l’expérience des deux marins, scellant un moment de complicité inattendu.
« C’est une bonne question, mademoiselle Bertham, je ne me la suis jamais posée. Pour être honnête, je dirais que le commerce a toujours été présent dans ma vie, mais pas comme une vocation prédéterminée non. Mon père est ébéniste et m’a appris le respect d’un travail rigoureux, tandis que ma mère, passionnée par les affaires mondaines, possédait une rare aptitude pour tisser des liens avec les gens, les jauger aussi...» Didier se raclait alors légèrement la gorge avant de poursuivre: « De fait, savoir se vendre ou vendre un produit semblait faire partie de ma destinée. Toutefois, ce n’est qu’au fil des étapes de ma vie que j’ai réellement embrassé cette voie. Même si, je dois avouer, ma mère y a joué un rôle déterminant.»
Didier esquissa un sourire pensif, ses doigts se resserrant doucement autour de sa tasse, esquissant un sourire pensif, ses doigts se resserrant doucement autour de sa tasse avant de siroter son thé à la bergamote, se remémorant brièvement ses premières caravanes, les marchés grouillants, ces premières discussions, mal assurées, avec des clients et ses premiers pas, hésitant, dans les salons mondain de la capitale… Tout cela avait été une école incomparable sous la tutelle, parfois étouffante, de sa mère.
« J’étais jeune, curieux et sans doute un peu insouciant. Mais les voyages que j’ai entrepris m’ont rapidement enseigné une vérité fondamentale : le commerce n’est pas simplement un échange d’objets, mais une rencontre d’esprits. J’ai compris que le succès ne dépend pas uniquement de ce que l’on vend, mais de la manière dont on comprend les besoins de son interlocuteur. »
Il posa sa tasse avec une lenteur mesurée et s’adossa au dossier de sa chaise, arborant une posture réfléchie qui renforçait l’aura presque mentoriale qu’il projetait.
« Si je devais résumer, mon métier consiste en un art subtil qui va bien au-delà de l’échange de marchandises. Il s’agit avant tout d’établir une connexion authentique, de déceler les besoins non exprimés, et parfois même d’anticiper les aspirations de l’autre. C’est une danse entre empathie, pragmatisme et audace. Cela exige une curiosité insatiable pour les gens, les cultures, et les circonstances.
Être commerçant demande également un apprentissage constant— chaque échange, chaque expérience vient enrichir votre perception du monde. Il faut accepter de se remettre en question, de se renouveler sans cesse pour s’adapter aux besoins changeants de ceux que l’on sert. D’ailleurs, votre entrée dans la Marine incarne une dynamique similaire : cette volonté d’aller à la rencontre de l’inconnu et de relever des défis.
Vous semblez avoir en vous cette curiosité innée qui, selon moi, est l’atout le plus précieux d’un marin ou d’un commerçant. »
Didier s'exprimait avec une conviction contenue et Wilsa pouvait comprendre qu'il était habité par se qu'il disait. L'homme ajoutait ensuite un sourire engageant, ses doigts jouant avec sa tasse de thé presque vide, avant de reprendre d’un ton plus léger :
« Quant à vos projets de retourner voir nos amis Folckaert et Wilhelmina, je ne peux que vous y encourager. Folckaert est un artisan dont les bottes ne vous décevront jamais. Et Wilhelmina… eh bien, disons qu’elle est aussi inoubliable que ses recettes de poisson. Attention toutefois : elle pourrait très bien vous convaincre d’emporter avec vous un panier plein pour le voyage. »
Il laissa échapper un rire discret, puis ajouta avec sérieux :
« Cela dit, tisser des liens avec votre équipage sera essentiel. Les compétences techniques s’acquièrent avec le temps, mais la camaraderie, elle, se forge dans les moments partagés : un repas convivial, une histoire racontée au clair de lune, ou encore un plat inspiré des recettes de Wilhelmina. Ces souvenirs, croyez-moi, seront aussi précieux que n’importe quelle habileté maritime. Et cette camaraderie se révèle pleinement dans les instants critiques : au plus fort d’une tempête ou d’un combat, ou lors d’une manœuvre où chaque geste peut faire la différence. »
Il finit son thé, jetant un dernier coup d’œil par la fenêtre. Ses yeux se plissèrent lorsqu’il aperçut deux figures familières dans la foule : Hiraeth et Astuce. Leur présence éveilla en lui une idée soudaine.
Le blazé et l'extravertie
Didier se tourna vers Wilsa, un sourire intrigué illuminant son visage.
« Mademoiselle, voyez-vous ces deux personnes dehors ? Ce sont des amis à moi. Ils possèdent une expérience maritime qui pourrait vous être d’une grande utilité. Me permettez-vous de les inviter à se joindre à nous ? »
Lorsque Wilsa acquiesça avec enthousiasme, Didier posa sa serviette sur la table et, s’excusant brièvement, sortit pour rejoindre Hiraeth et Astuce. Après des salutations cordiales, il leur proposa de venir partager un verre au salon de thé qu'ils acceptèrent, manifestement surpris mais curieux.
De retour à l’intérieur, Didier présenta ses amis avec une cordialité teintée de respect :
« Mademoiselle Bertham, Excusez-moi pour l'attente, je vous présente Hiraeth, un caravanier avec une solide expérience en mer, et voici Astuce, ils sillonnent routes et mers ensemble depusi de nombreuses années. Hiraeth, Astuce, permettez-moi de vous présenter Wilsa Bertham, une jeune recrue de la Marine républicaine sur le point d’embarquer pour sa première mission. Je pensais que vos conseils pourraient lui être précieux. »
Le salon de thé, baignant dans son ambiance feutrée et conviviale, devint le lieu d’une conversation riche, où l’enthousiasme de Wilsa se mêla aux anecdotes et à l’expérience des deux marins, scellant un moment de complicité inattendu.
Message N°5
![Affilié au Reike Affilié au Reike](https://i.imgur.com/1LgPksQ.png)
Affilié au Reike
Hiraeth
![Hiraeth](https://sig.grumpybumpers.com/host/Ornecia.gif)
Messages : 190
crédits : 693
crédits : 693
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique neutre
Rang: D
Ce matin, ça bosse dur chez les Caravaniers, ils viennent de poser leurs bagages sur Liberty et entre les caisses à décharger, les livraisons et les nouvelles marchandises à négocier, tout le monde est sur le pont.
Hiraeth a choisi comme d'habitude de faire le tour de ses clients les plus récents, pour obtenir quelque retour sur ses marchandises et s'enquérir d'éventuelles nouvelles commandes.
Astuce s'est bizarrement trouvé le prétexte de faire des emplettes au même moment, comme si cette futée crevette n'avait pas idée du quartier où il se rendait.
Bien évidemment le quartier de prédilection de Didier, où son ami l'a rencardé sur quelques bonnes adresses, et le Nomade sait que l'Elfe bleue a la même idée que lui : croiser leur ami au cours de leurs pérégrinations. Aller sonner chez lui est d'ailleurs sur la liste à chaque fois qu'ils posent un pied à la capitale.
Aussi, après un passage chez Wilmart qui leur a indiqué que le libertéen se baladait dans le coin, il ne leur a pas fallu longtemps pour se faire alpaguer en plein marché par un type hilare avec un béret et une mâââgnifique écharpe grise, ma foi.
« Didier, vieux forban ! Purin, t'as toujours bon goût à ce que je vois. »
Effleurant l'écharpe d'un air ironique, tapotant le marchand sur l'épaule, Hiraeth lui adresse un de ses rares sourires chaleureux. L'Elfe n'est pas en reste, déposant une bise malicieuse sur une joue bien rasée, le rythme de ses pas devenant presque sautillant.
L'invitation à boire un coup fut bien sûr acceptée aussitôt, il était rare que les amis se croisent et ces occasions se devaient de bénéficier d'une parenthèse privilégiée, peu importe les priorités. Enfin... disons qu'entre retourner à l'entrepôt charrier des caisses et se boire un truc chaud en bonne compagnie, le choix n'était pas des plus difficiles.
L'établissement où Didier les emmène est du genre élégant et discret, où le Caravanier jure par sa tenue un peu négligée, mais pas Astuce qui étrangement avait choisi de s'habiller de manière beaucoup plus conventionnelle que d'habitude. Elle avait même mis du parfum. Tiens donc...
Hiraeth salue la jeune femme en uniforme, et écoute le discours de son ami en affichant un air avenant. Il faut dire qu'avec son manteau en cuir, sa dégaine de fifou mal rasé et son cache-œil, il devait pas avoir l'air d'un enfant de chœur. D'ailleurs, ça le fait bien marrer intérieurement, ce que Belles-Bottes lui demande. Ah ah ah. Un ancien pirate, un truand de la pègre, conseiller un poussin de la Marine Républicaine pour son premier voyage. Quelle ironie !
Mais ça part d'un sentiment sincère, et Didier ne connaît malgré tout pas encore cet aspect de sa vie. La jeune femme est vraiment mignonne, sacré Didier, toujours à faire des rencontres qui sortent de l'ordinaire.
Il commande un chocolat bien rond, bien sucré et craque même pour des viennoiseries. Astuce prend un café corsé et tâte son sac avec une pointe de regret, elle ne fumera pas ici. Se grattant le crâne, il se demande vaguement quelle sorte de conseil il pourrait donner à une bleue de la Marine, qui ne soit pas assimilable à ce qui se passe sur les planches d'un navire disons... libéré des contraintes légales de la République.
C'est Astuce qui le sauve, en intervenant avec un grand geste, comme si elle se rappelait de son premier voyage en mer avec une acuité dénotant le traumatisme.
« Au début t'en baves, ma pauvre ! Mais t'inquiète, ton corps va vite s'y faire. Faut un peu serrer les dents, le temps que la corne se fasse. »
Hiraeth l'observe, interloqué. En même temps, lui il est né sur un bateau, il aurait bien du mal à comprendre ceux qui y foutent les pieds pour la première fois. Elle rit en voyant sa tronche.
« Les cordes, gros malin ! Les cordages, le bois, t'es tout le temps de train d'accomplir des tâches qui mettent à mal la peau de tes mains. T'as de la chance, mademoiselle, commencer en hiver ça t'offre un avantage, tu pourras porter des gants un moment, ça devrait t'épargner ça. Dès que tu peux, habitue-toi à manipuler les cordages progressivement, tu en chieras moins.
Pour avoir chaud, privilégie le multicouche, avec un truc bien imperméable dessus. De toute façon, t'auras chaud, t'auras froid, tu seras mouillée et ta peau va prendre cher. Mais ça passera. »
On leur amène leurs boissons, et l'elfe qui semble lancée réfléchit avant d'ajouter :
« D'ailleurs tu as une peau magnifique, mais qui doit être très sensible. Va falloir que tu te protèges, avec la réverbération sur l'eau le soleil crame deux fois plus. Heureusement que vos uniformes ne vous laissent pas trop la couenne à l'air, pour le visage embarque une bonne crème et deviens vite officier, pour avoir une bonne visière... »
Elle se marre, et entame son café en piquant déjà une viennoiserie à Hir qui grogne. Lui réfléchit à ce qu'il pourrait bien ajouter, il s'avoue que l'état de la peau c'est clairement pas ce à quoi il aurait pensé.
« J'vais peut-être enfoncer des portes ouvertes, mais pour t'intégrer et être bien vue, faut pas se plaindre et savoir faire respecter ses limites, d'entrée. C'est pas facile surtout quand t'es une bleusaille, mais fixe-toi quelques règles qui te sont vraiment importantes et tiens-les. Par rapport aux autres. T'es une femme et t'es belle, ça va suffire à certains pour se croire autorisés à t'inférioriser, ou à des privautés, et les officiers sont pas toujours là pour gérer les connards. Vaut mieux passer pour un dragon que pour une princesse, dans ces cas-là. Tu sauras faire le dragon ? »
Putain, Hir, bravo pour la finesse hein. T'as mis les pieds dans le plat direct. Un froid sur la table. Un ange a posé son cul entre les tasses. Astuce te pousse du coude, et hem, buvons un peu de chocolat pour faire passer.
Et puis merde, ça aurait été la première préoccupation de sa mère si elle devait causer à une nouvelle recrue. Il a pas la tronche de sa mère, soit. Mais ça reste une vraie question.
![](https://i.imgur.com/DeVgT9v.png)
Hiraeth râle en #ff9900
Epigraphe
Epigraphe
- Pouvoirs:
- Agilité & Précision P2, Vue Augmentée P2, Pétrification, Invisibilité, Nyctalopie
![Citoyen de La République Citoyen de La République](https://i.imgur.com/CoGDPO2.png)
Citoyen de La République
Wilsa Bertham
![Wilsa Bertham](https://signavatar.com/79232_v.gif)
Messages : 24
crédits : 3770
crédits : 3770
Lorsque Didier lui expliqua un peu son enfance et son arrivée dans la branche du commerce, Wilsa l’écouta d’une attention presque religieuse. Sa passion transcendait ses paroles mais elle ne put s’empêcher de se demander si cette voie, c’était bien lui qui l’avait choisi ou s’il avait juste suivi un chemin tout tracé. Elle ne s’aventura néanmoins pas à l’interroger dessus, ne voulant pas paraître trop indiscrète et il semblait heureux de sa façon de vivre alors, à quoi bon questionner ses choix maintenant.
- En effet, à vous entendre, il n’est pas étonnant que votre œil ait sût repérer mes besoins. Vous êtes rudement entraîné à l’exercice. Répondit-elle avec amusement. Je trouve votre vision du commerce très agréable, pas uniquement concentrée sur les bénéfices comme on pourrait l’imaginer.
Cela contrastait avec les activités de son père. Il était lui aussi dans les affaires, même si c’était un peu plus vague – aux yeux de sa fille – que ce que faisait Didier, mais de ce qu’elle avait pu observer chez lui, l’empathie n’avait pas sa place. Les chiffres, voilà ce qui comptait. Les chiffres et les bénéfices, les émotions durant les affaires, c’était une faiblesse. Elle était donc rassurée de voir des personnes comme Didier mettre sur piédestal les relations plutôt que l’argent.
Une bouffée de plaisir lui monta aux joues lorsqu’il salua sa curiosité et afin de caché ses joues rosies, elle porta de nouveau sa tasse à sa bouche. Il ne sembla pas remarquer l’impact de son compliment car il continua tranquillement sur sa lancée, permettant à Wilsa de concentrer sur autre chose que ses rougeurs. Parfois, elle maudissait sa peau trop pâle qui trahissait la moindre de ses émotions.
Elle reposa sa tasse terminée dans la soucoupe et hocha la tête aux dires de Didier.
Une bouffée de plaisir lui monta aux joues lorsqu’il salua sa curiosité et afin de caché ses joues rosies, elle porta de nouveau sa tasse à sa bouche. Il ne sembla pas remarquer l’impact de son compliment car il continua tranquillement sur sa lancée, permettant à Wilsa de concentrer sur autre chose que ses rougeurs. Parfois, elle maudissait sa peau trop pâle qui trahissait la moindre de ses émotions.
Elle reposa sa tasse terminée dans la soucoupe et hocha la tête aux dires de Didier.
- C’est comme si vous lisiez dans mes pensées. Je ne compte pas en effet me baser sur mon savoir faire marin presque inexistant pour me lier à l’équipage. Vous m’envoyez ravie de voir que je ne suis pas dans le faux quant à vouloir créer des liens d’une autre manière.
Elle allait rebondir sur une autre question lorsque le regard de Didier fût attirer par l’extérieur. Curieuse, elle posa ses yeux sur les quais et chercha ce qui avait pû intriguer son interlocuteur. Elle n’eut pas le temps de trouver que l’homme en face d’elle, un sourire brillant collé au visage lui demanda s’il pouvait amener deux de ses connaissances à partager leur expérience.
Wilsa ne put qu’acquiescer avec enthousiasme, toujours partante pour rencontrer et sympathiser avec les autres. De plus, s’ils avaient une bonne expérience en mer, les conseils étaient tous bon à prendre.
Tandis que Didier se faufilait dans la foule, elle aperçut enfin les deux silhouettes qui avait retenu son attention. A l’arrivée de l’homme au bérêt, les visages des deux compères s’offrirent au regard de Wilsa. Un sourire, pas vraiment surpris, s’était dessiné sur leurs visages. L’homme, cheveux long, cache œil, et barbe naissante dénotait un peu avec l’allure plus soutenue de Didier et de la femme. On dirait presque un pirate !
La femme à côté, elfe si l’on en croyait la forme de ses oreilles et sa beauté à couper le souffle, était dotée d’une peau légèrement bleutée et une chevelure sombre, offrant un contraste agréable à regarder.
Wilsa nota les regards qu’elle lançait à Didier et un petit sourire amusé s’étira le long de ses lèvres. Sa passion c’était observer les autres et cela ne lui échappa pas. Quelque chose semblait flotter entre les deux individus. Lorsqu’elle les vit prendre le chemin du salon de thé, la rousse rangea vite son air, se composant un visage avenant et courtois. Elle se leva à l’arrivée des nouveaux protagonistes, le temps que les présentations soient faites.
Wilsa ne put qu’acquiescer avec enthousiasme, toujours partante pour rencontrer et sympathiser avec les autres. De plus, s’ils avaient une bonne expérience en mer, les conseils étaient tous bon à prendre.
Tandis que Didier se faufilait dans la foule, elle aperçut enfin les deux silhouettes qui avait retenu son attention. A l’arrivée de l’homme au bérêt, les visages des deux compères s’offrirent au regard de Wilsa. Un sourire, pas vraiment surpris, s’était dessiné sur leurs visages. L’homme, cheveux long, cache œil, et barbe naissante dénotait un peu avec l’allure plus soutenue de Didier et de la femme. On dirait presque un pirate !
La femme à côté, elfe si l’on en croyait la forme de ses oreilles et sa beauté à couper le souffle, était dotée d’une peau légèrement bleutée et une chevelure sombre, offrant un contraste agréable à regarder.
Wilsa nota les regards qu’elle lançait à Didier et un petit sourire amusé s’étira le long de ses lèvres. Sa passion c’était observer les autres et cela ne lui échappa pas. Quelque chose semblait flotter entre les deux individus. Lorsqu’elle les vit prendre le chemin du salon de thé, la rousse rangea vite son air, se composant un visage avenant et courtois. Elle se leva à l’arrivée des nouveaux protagonistes, le temps que les présentations soient faites.
- Enchantée de faire votre connaissance ! Affirma-t-elle d’une voix claire.
Elle reprit ensuite confortablement sa place, les trois autres suivant son mouvement et posa des yeux curieux sur Hiraeth et Astuce. Le premier, à la vue de son visage, ne savait pas trop par où commencer. Il semblait jauger Wilsa afin de savoir quoi lui donner comme conseil mais c’est l’Elfe qui décida de faire le premier pas.
Sans introduction aucune, ses paroles étaient franches et dénuées d’artifices visant à adoucir la réalité. Même si cela tombait sous le sens, la jeune femme ne put s’empêcher de déglutir doucement. Les premiers mois allaient être difficiles et inconfortables, il fallait qu’elle s’y fasse.
Sans introduction aucune, ses paroles étaient franches et dénuées d’artifices visant à adoucir la réalité. Même si cela tombait sous le sens, la jeune femme ne put s’empêcher de déglutir doucement. Les premiers mois allaient être difficiles et inconfortables, il fallait qu’elle s’y fasse.
- Je me doutais bien que cela ne serait pas facile, mais c’est toujours impressionnant de se l’entendre dire, rit-elle en jouant un peu avec sa natte. Quant aux vêtements, Monsieur Van Strijdonck m’a été de précieux conseils et ses connaissances auprès des commerçants m’ont permis de cibler d’autres échoppes où j’irais dégotter ce qu’il me faut pour assurer mes missions.
Elle offrit un petit sourire de remerciement au concerné et reporta de nouveau son attention sur Astuce, qui comme son nom l’indiquait, semblait regorgée de conseils pour la navigation. Ses doigts effleurèrent sa joue à la mention de sa peau, marquant sa surprise. Elle n’avait pas du tout pensé au fait que sa peau risquait de souffrir aussi durant le voyage. Son regard se fit reconnaissant envers l’elfe.
- Vous auriez une bonne adresse pour ce genre de crème ? Ce que j’utilisais chez moi n’est sûrement pas assez fort pour une exposition aussi longue et puissante…
Ce fût au tour d’Hiraeth qui semblait avoir trouvé quoi dire, de prendre la parole. Si Astuce s’était montrée franche et direct, le discours de l’homme borgne était plutôt cru et ne laissait pas vraiment place à une vision idéalistique de ce qui pouvait se passer en mer. Elle n’eut pas le temps de se flatter du compliment sur son physique que déjà, il partait sur les possibles conséquences d’avoir un joli minois à bord. Pas du genre optimiste cet Hiraeth.
Son intervention eut pour effet de poser un silence un peu gênant, qu’aucun des membres présents autour de la table n’osait dissiper. Wilsa se lança, dans un petit rire visant à détendre l’atmosphère.
Son intervention eut pour effet de poser un silence un peu gênant, qu’aucun des membres présents autour de la table n’osait dissiper. Wilsa se lança, dans un petit rire visant à détendre l’atmosphère.
- Me voilà prévenue. Merci bien pour ce… Conseil ? Elle se gratta la joue, nerveusement. J’espère que mes camarades sauront se tenir.
Elle décida de passer sur un autre sujet, l’idée que de telles atrocités pouvaient arriver à bord la mettant mal à l’aise.
- Comment vous vous êtes connu tous les trois ?
Les concernés se regardèrent, comme pour savoir qui aurait la parole en premier. Wilsa posa son menton dans sa paume, avide d’entendre le récit de la rencontre de ces trois personnages qui semblaient tous, ma foi, très différents.
Message 6
![Citoyen de La République Citoyen de La République](https://i.imgur.com/CoGDPO2.png)
Citoyen de La République
Didier Van Strijdonck
![Didier Van Strijdonck](https://2img.net/u/4115/48/09/02/avatars/611-85.jpg)
Messages : 225
crédits : 851
crédits : 851
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique neutre
Rang: C
Didier laissa planer un court silence, son regard pensif passant de Hiraeth à Wilsa. Conscient du poids des remarques directes de Hiraeth, il ressentit le besoin de rediriger la conversation avec une touche de chaleur et de réassurance. Posant soigneusement sa tasse, il se pencha légèrement en avant, croisant l’expression curieuse mais réservée de Wilsa avec un sourire encourageant.
« Ne vous laissez pas surprendre par le style direct d’Hiraeth, mademoiselle Bertham, il a été forgé au grés de ces voyages et ses éclairages sont inestimables. S’il y a bien quelqu’un capable de vous préparer aux réalités de la vie en mer, c’est bien lui. Quant à Astuce, vous vous rendrez vite compte qu’elle porte bien son nom et son talent pour trouver des solutions concrètes aux aléas de la vie en mer est une qualité que j’apprécie énormément chez elle. »
Il inclina discrètement la tête vers Astuce, leurs regards se croisant dans un échange furtif mais significatif. Les lèvres d’Astuce esquissèrent un faible sourire, bien que son attention revint rapidement à son café. Saisissant l’instant, Didier adoucit son ton pour dissiper toute tension persistante.
« Concernant la protection de votre peau, Astuce a tout à fait raison. Une bonne préparation fera toute la différence. Je peux vous suggérer quelques boutiques spécialisées dans la matière. Peut-être qu’Astuce pourrait vous accompagner, à l’occasion, pour identifier les produits les plus adaptés à votre profil. »
Astuce inclina légèrement la tête, son expression intriguée teintée d’amusement. Le geste subtil de Didier pour inclure son expertise sembla capter son attention, provoquant un regard complice.
« Concernant les propos de Hiraeth sur les limites à établir, il n’a pas tort. Définir des attentes claires est essentiel. Cependant, ne laissez pas cela vous intimider. Avec le temps, vous apprendrez à naviguer efficacement dans les dynamiques qui vont se créer à bord. Si je puis me permettre, la force réside souvent dans la manière dont vous vous présentez. Un comportement calme et des mots réfléchis peuvent être bien plus puissants qu’une confrontation immédiate. »
Son sourire, empreint d’une confiance tranquille, visait à renforcer la résolution de Wilsa. Avec l’atmosphère désormais plus sereine, Didier décida de revenir à un sujet plus léger, répondant à la question précédente de Wilsa sur sa relation avec ses deux compagnons.
« Comment nous sommes-nous rencontrés ? Hé bien, cela s’est fait fortuitement il y a quelque mois d’ici, sur la route de Courage. Le hasard de nos déplacements professionnels nous a fait descendre à la même auberge, la conversation s'est engagée, un peu rouillée au début puis, à l’aide de quelques breuvage dans les rouages, nous avons constaté que nous avions plus que le commerce en commun... » Didier glissait un regard vers Astuce: « et quelques affinités. » Le commerçant laissait en suspens ces derniers mots avant de prendre une gorgée de son thé, camouflant ainsi le léger rougissement de ses joues à la pensée de cette soirée et de cette nuit mémorable.
Hiraeth leva sa tasse en signe d’approbation, son sourire reflétant autant la fierté que l’amusement. Le ton de Didier s’adoucit davantage lorsqu’il tourna son attention vers Astuce pour constater que cette dernière avait un teint de joue légèrement plus sombre. Bien qu’elle maintienne sa contenance, ses yeux trahissant une pointe de malice. La voix de Didier portait une note d’affection sincère lorsqu’il poursuivit.
« Ensemble, nous formons une excellente équipe. Hiraeth apporte une richesse d’expérience et de produits de très bonne qualité, Astuce contribue avec son esprit affûté et ses solutions créatives, et moi… eh bien, j’essaie d’apporter mon expertise dans la vente et le négoce. »
Le doux rire de Didier allégea davantage l’atmosphère, invitant le groupe à partager leur hilarité. Revenant vers Wilsa, il fit un geste en direction de Hiraeth et Astuce avec une légère exagération.
« Comme vous pouvez le voir, mademoiselle Bertham, j’ai la chance de compter parmi mes amis des individus aussi remarquables. Je vous en souhaite tout autant lors de vos futurs voyages. »
La conversation défila naturellement, entre anecdotes et rires partagés. Hiraeth raconta des histoires de trajets de caravanes éprouvants, tandis qu’Astuce évoquait des stratégies maritimes non conventionnelles. Didier intervenait à l’occasion, ses contributions mêlant humour et perspicacité, créant une atmosphère de camaraderie.
Alors que le dialogue progressait, Didier prit un moment pour réfléchir à la scène devant lui. L’allure robuste de Hiraeth contrastait vivement avec l’élégance raffinée d’Astuce, mais leur synergie était indéniable. Et puis il y avait Wilsa—enthousiaste, sincère et pleine de potentiel—absorbant chaque mot avec une attention captivée.
Brisant ses pensées, Didier se tourna vers Wilsa, son ton adoptant une qualité plus contemplative.
« Mademoiselle Bertham, votre enthousiasme et votre curiosité comptent parmi vos atouts les plus précieux. Embrassez-les pleinement, car ils vous seront d’une grande aide pour créer des liens et naviguer. Et n’oubliez pas, la mer, tout comme la vie, récompense ceux qui l’approchent avec résilience et respect. »
Il s’adossa légèrement, son regard dérivait vers la fenêtre alors qu’il savourait l’ambiance tranquille du salon. Un sourire satisfait éclaira ses lèvres alors qu’il reportait son attention sur la table.
« Ne vous laissez pas surprendre par le style direct d’Hiraeth, mademoiselle Bertham, il a été forgé au grés de ces voyages et ses éclairages sont inestimables. S’il y a bien quelqu’un capable de vous préparer aux réalités de la vie en mer, c’est bien lui. Quant à Astuce, vous vous rendrez vite compte qu’elle porte bien son nom et son talent pour trouver des solutions concrètes aux aléas de la vie en mer est une qualité que j’apprécie énormément chez elle. »
Il inclina discrètement la tête vers Astuce, leurs regards se croisant dans un échange furtif mais significatif. Les lèvres d’Astuce esquissèrent un faible sourire, bien que son attention revint rapidement à son café. Saisissant l’instant, Didier adoucit son ton pour dissiper toute tension persistante.
« Concernant la protection de votre peau, Astuce a tout à fait raison. Une bonne préparation fera toute la différence. Je peux vous suggérer quelques boutiques spécialisées dans la matière. Peut-être qu’Astuce pourrait vous accompagner, à l’occasion, pour identifier les produits les plus adaptés à votre profil. »
Astuce inclina légèrement la tête, son expression intriguée teintée d’amusement. Le geste subtil de Didier pour inclure son expertise sembla capter son attention, provoquant un regard complice.
« Concernant les propos de Hiraeth sur les limites à établir, il n’a pas tort. Définir des attentes claires est essentiel. Cependant, ne laissez pas cela vous intimider. Avec le temps, vous apprendrez à naviguer efficacement dans les dynamiques qui vont se créer à bord. Si je puis me permettre, la force réside souvent dans la manière dont vous vous présentez. Un comportement calme et des mots réfléchis peuvent être bien plus puissants qu’une confrontation immédiate. »
Son sourire, empreint d’une confiance tranquille, visait à renforcer la résolution de Wilsa. Avec l’atmosphère désormais plus sereine, Didier décida de revenir à un sujet plus léger, répondant à la question précédente de Wilsa sur sa relation avec ses deux compagnons.
« Comment nous sommes-nous rencontrés ? Hé bien, cela s’est fait fortuitement il y a quelque mois d’ici, sur la route de Courage. Le hasard de nos déplacements professionnels nous a fait descendre à la même auberge, la conversation s'est engagée, un peu rouillée au début puis, à l’aide de quelques breuvage dans les rouages, nous avons constaté que nous avions plus que le commerce en commun... » Didier glissait un regard vers Astuce: « et quelques affinités. » Le commerçant laissait en suspens ces derniers mots avant de prendre une gorgée de son thé, camouflant ainsi le léger rougissement de ses joues à la pensée de cette soirée et de cette nuit mémorable.
Hiraeth leva sa tasse en signe d’approbation, son sourire reflétant autant la fierté que l’amusement. Le ton de Didier s’adoucit davantage lorsqu’il tourna son attention vers Astuce pour constater que cette dernière avait un teint de joue légèrement plus sombre. Bien qu’elle maintienne sa contenance, ses yeux trahissant une pointe de malice. La voix de Didier portait une note d’affection sincère lorsqu’il poursuivit.
« Ensemble, nous formons une excellente équipe. Hiraeth apporte une richesse d’expérience et de produits de très bonne qualité, Astuce contribue avec son esprit affûté et ses solutions créatives, et moi… eh bien, j’essaie d’apporter mon expertise dans la vente et le négoce. »
Le doux rire de Didier allégea davantage l’atmosphère, invitant le groupe à partager leur hilarité. Revenant vers Wilsa, il fit un geste en direction de Hiraeth et Astuce avec une légère exagération.
« Comme vous pouvez le voir, mademoiselle Bertham, j’ai la chance de compter parmi mes amis des individus aussi remarquables. Je vous en souhaite tout autant lors de vos futurs voyages. »
La conversation défila naturellement, entre anecdotes et rires partagés. Hiraeth raconta des histoires de trajets de caravanes éprouvants, tandis qu’Astuce évoquait des stratégies maritimes non conventionnelles. Didier intervenait à l’occasion, ses contributions mêlant humour et perspicacité, créant une atmosphère de camaraderie.
Alors que le dialogue progressait, Didier prit un moment pour réfléchir à la scène devant lui. L’allure robuste de Hiraeth contrastait vivement avec l’élégance raffinée d’Astuce, mais leur synergie était indéniable. Et puis il y avait Wilsa—enthousiaste, sincère et pleine de potentiel—absorbant chaque mot avec une attention captivée.
Brisant ses pensées, Didier se tourna vers Wilsa, son ton adoptant une qualité plus contemplative.
« Mademoiselle Bertham, votre enthousiasme et votre curiosité comptent parmi vos atouts les plus précieux. Embrassez-les pleinement, car ils vous seront d’une grande aide pour créer des liens et naviguer. Et n’oubliez pas, la mer, tout comme la vie, récompense ceux qui l’approchent avec résilience et respect. »
Il s’adossa légèrement, son regard dérivait vers la fenêtre alors qu’il savourait l’ambiance tranquille du salon. Un sourire satisfait éclaira ses lèvres alors qu’il reportait son attention sur la table.
Message N°6
![Affilié au Reike Affilié au Reike](https://i.imgur.com/1LgPksQ.png)
Affilié au Reike
Hiraeth
![Hiraeth](https://sig.grumpybumpers.com/host/Ornecia.gif)
Messages : 190
crédits : 693
crédits : 693
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique neutre
Rang: D
Y'a tellement de choses à lui dire, au final.
« Si tu peux choisir entre hamac et couchette, prends toujours le hamac. Ça a pas l'air pratique au début mais quand tes copains dégobilleront par dessus leur couchette au premier grain, tu seras bercée tranquillou dans ton sommeil. Ton cerveau sera mieux habituée. »
« Si tu aimes la menthe, garde un flacon d'alcool de menthe quelque part ! Renifles-en quand t'as le mal de mer... »
« Renifler ? Ça se boit c'est de l'alcool ! »
« Mais pas du tout môssieur ! Renifler ça suffit et au moins tu le gardes longtemps. »
« Je reconnais bien là tes astuces de rapace, va... »
Astuce tire la langue, Hiraeth rit et la désigne à Wilsa.
« C'est pas pour les habitudes en mer qu'elle est douée, c'est pour les trucs de radin ! »
« Hey ! Toi t'es un alcoolo ! »
S'ensuit un micro-pugilat sur la banquette. Des bonnes gens les regardent d'un air un peu scandalisé. On dirait deux ados en goguette. Ça met l'ambiance mais faut dire, c'est pas le style de la maison.
« Désolé Did's, on sait pas s'tenir. Mais bon c'est ton quartier pas le nôtre... Moi j'm'en fous AÏE ! »
Astuce lui tire l'oreille et le rassoit bien droit.
« Alleeez arrête d'enquiquiner ton monde et comporte-toi comme il faut pour une fois. Tu vas embarrasser Didier. On dirait Oko Jero ! »
« Oui maman ! »
« Rhâaah... »
Mais quel sale gosse, hein ? Après un regard au serveur préparant des tasses sur un comptoir immaculé, l'Elfe enterre sa vengeance. L'homme trépigne en ricanant.
« Coulée ! »
« Pffff, t'es exaspérant. Parlons plutôt entre adultes. »
Astuce se tourne vers Wilsa, ignorant superbement le mal rasé qui termine son croissant.
« Et comme ça, il t'a pas trop saoulée le beau parleur là à côté de toi ? Quel homme hein, avec ses belles bottes et son beau béret. Je pourrais l'écouter parler pendant des heures. Bon, il est un peu pontifiant, mais que veux-tu, c'est ça les fils de bonne famille. »
Soupirant exagérément en regardant le marchand libertéen entre ses longs cils papillonnants, elle achève de mettre l'autre homme dans l'embarras et se gausse de sa victoire.
« Dis-moi ma belle, qu'est-ce qui t'a plu dans l'idée de t'engager dans la marine ? C'est pas un parcours classique pour quelqu'un qui apparemment n'a pas déjà de la famille là-dedans. Mais je me trompe peut-être.
C'est quoi ton objectif là-bas ? »
Hiraeth s'exhume du fond de sa banquette pour commander un nouveau chocolat et guigner ce qui reste de mangeable sur l'assiette.
« C'est l'Armée, en plus. Question cadre, on donne bien là-dedans. Organisation, logique, exigence et obéissance. Enfin, c'est la vision que j'en ai. Après, t'imagines bien que c'est absolument pas ma came ! »
« Laisse-la parler, tu vois pas que tu prends toute la place avec tes bêtises... »
« Tu peux parler, t'empêche même Didier de parader ! »
« Quoi ?! Il a pas besoin de moi pour ça, il sait se tenir, LUI ! »
Et c'est reparti.
« Si tu peux choisir entre hamac et couchette, prends toujours le hamac. Ça a pas l'air pratique au début mais quand tes copains dégobilleront par dessus leur couchette au premier grain, tu seras bercée tranquillou dans ton sommeil. Ton cerveau sera mieux habituée. »
« Si tu aimes la menthe, garde un flacon d'alcool de menthe quelque part ! Renifles-en quand t'as le mal de mer... »
« Renifler ? Ça se boit c'est de l'alcool ! »
« Mais pas du tout môssieur ! Renifler ça suffit et au moins tu le gardes longtemps. »
« Je reconnais bien là tes astuces de rapace, va... »
Astuce tire la langue, Hiraeth rit et la désigne à Wilsa.
« C'est pas pour les habitudes en mer qu'elle est douée, c'est pour les trucs de radin ! »
« Hey ! Toi t'es un alcoolo ! »
S'ensuit un micro-pugilat sur la banquette. Des bonnes gens les regardent d'un air un peu scandalisé. On dirait deux ados en goguette. Ça met l'ambiance mais faut dire, c'est pas le style de la maison.
« Désolé Did's, on sait pas s'tenir. Mais bon c'est ton quartier pas le nôtre... Moi j'm'en fous AÏE ! »
Astuce lui tire l'oreille et le rassoit bien droit.
« Alleeez arrête d'enquiquiner ton monde et comporte-toi comme il faut pour une fois. Tu vas embarrasser Didier. On dirait Oko Jero ! »
« Oui maman ! »
« Rhâaah... »
Mais quel sale gosse, hein ? Après un regard au serveur préparant des tasses sur un comptoir immaculé, l'Elfe enterre sa vengeance. L'homme trépigne en ricanant.
« Coulée ! »
« Pffff, t'es exaspérant. Parlons plutôt entre adultes. »
Astuce se tourne vers Wilsa, ignorant superbement le mal rasé qui termine son croissant.
« Et comme ça, il t'a pas trop saoulée le beau parleur là à côté de toi ? Quel homme hein, avec ses belles bottes et son beau béret. Je pourrais l'écouter parler pendant des heures. Bon, il est un peu pontifiant, mais que veux-tu, c'est ça les fils de bonne famille. »
Soupirant exagérément en regardant le marchand libertéen entre ses longs cils papillonnants, elle achève de mettre l'autre homme dans l'embarras et se gausse de sa victoire.
« Dis-moi ma belle, qu'est-ce qui t'a plu dans l'idée de t'engager dans la marine ? C'est pas un parcours classique pour quelqu'un qui apparemment n'a pas déjà de la famille là-dedans. Mais je me trompe peut-être.
C'est quoi ton objectif là-bas ? »
Hiraeth s'exhume du fond de sa banquette pour commander un nouveau chocolat et guigner ce qui reste de mangeable sur l'assiette.
« C'est l'Armée, en plus. Question cadre, on donne bien là-dedans. Organisation, logique, exigence et obéissance. Enfin, c'est la vision que j'en ai. Après, t'imagines bien que c'est absolument pas ma came ! »
« Laisse-la parler, tu vois pas que tu prends toute la place avec tes bêtises... »
« Tu peux parler, t'empêche même Didier de parader ! »
« Quoi ?! Il a pas besoin de moi pour ça, il sait se tenir, LUI ! »
Et c'est reparti.
![](https://i.imgur.com/DeVgT9v.png)
Hiraeth râle en #ff9900
Epigraphe
Epigraphe
- Pouvoirs:
- Agilité & Précision P2, Vue Augmentée P2, Pétrification, Invisibilité, Nyctalopie
![Citoyen de La République Citoyen de La République](https://i.imgur.com/CoGDPO2.png)
Citoyen de La République
Wilsa Bertham
![Wilsa Bertham](https://signavatar.com/79232_v.gif)
Messages : 24
crédits : 3770
crédits : 3770
Les discussions fusent, les conseils avec. Wilsa se maudirait presque de ne pas avoir un carnet pour noter tout ce qui se raconte. Elle apprécie cette journée qui ne démarrait pas fort. Non pas une, mais trois nouvelles rencontres pour le moins intéressantes. Elle suit le mouvement d’Hiraeth et commande cette fois-ci un thé aux effluves fleuries.
- Je serais ravie de pouvoir bénéficier de vos conseils concernant la peau, mademoiselle Astuce.
Risquant de se brûler la langue, elle jette un regard malicieux entre Didier et Astuce. Leur manège est à peine discret si bien qu’elle n’arrive pas à savoir si leur relation est officielle ou si un suspens très fin plane encore. Hiraeth ne semble pas s’en intéresser plus que ça.
Elle décide de jouer le jeu et de ne pas relever, se mêlant à la conversation, riant aux disputes enfantines de l’elfe et du borgne et savourant ce moment pleinement. Elle sourit face au compliment de Didier et hoche la tête en guise d’assentiment.
Son attention se porte sur l’elfe bleue, qui était désormais curieuse d’en savoir plus sur elle. Elle secoue la tête face à sa première question.
Elle décide de jouer le jeu et de ne pas relever, se mêlant à la conversation, riant aux disputes enfantines de l’elfe et du borgne et savourant ce moment pleinement. Elle sourit face au compliment de Didier et hoche la tête en guise d’assentiment.
Son attention se porte sur l’elfe bleue, qui était désormais curieuse d’en savoir plus sur elle. Elle secoue la tête face à sa première question.
- Monsieur Van Strijdonck m’a été d’une très grande aide, je nageais dans l’inconnu pour préparer mes affaires. Elle lui offrit un regard reconnaissant. Je n’irais pas vous juger en tant que beau parleur mais vous savez souvent quoi dire, je crois que c’est une grande qualité aussi.
Astuce semble s’amuser grandement à taquiner ses deux compères, ce qui intensifie le sourire de la jeune marine. La seconde question de l’elfe vint tout de même le troubler, ses iris vertes se voilant légèrement. Son objectif ? Elle l’avait souvent dévoilé lorsqu’on lui demandait par curiosité mais ses raisons, aussi simples soient-elles, semblaient toujours être vouées à la moquerie. Etait-ce vraiment si utopique de souhaiter la liberté et la paix ? De ses derniers échanges, la réponse était « oui ».
Elle revint doucement à la réalité, n’ayant pas vraiment suivi le dernier échange entre Hiraeth et Astuce et ouvrit la bouche, mais aucun son n’en sortit. Là voilà qui se mettait à hésiter. Non pas qu’elle doutait de ses idéaux mais, l’ambiance était si bonne et agréable qu’elle n’avait pas envie de risquer de gâcher cela en essuyant de nouveaux rires.
Wilsa croisa le regard de Didier qui semblait l’encourager à répondre.
Elle revint doucement à la réalité, n’ayant pas vraiment suivi le dernier échange entre Hiraeth et Astuce et ouvrit la bouche, mais aucun son n’en sortit. Là voilà qui se mettait à hésiter. Non pas qu’elle doutait de ses idéaux mais, l’ambiance était si bonne et agréable qu’elle n’avait pas envie de risquer de gâcher cela en essuyant de nouveaux rires.
Wilsa croisa le regard de Didier qui semblait l’encourager à répondre.
- Il est vrai que mon entrée dans la Marine n’est pas courant, d’autant plus que ma famille n’est pas du tout versée dans cette activité. Elle croisa ses mains sur la table. J’ai besoin de me prouver que je peux être utile à la République. Et j’ai une curiosité dévorante pour le monde extérieur.
Voilà qui ne devrait pas déchaîner les passions. Une réponse proche de la réalité, qui lui permettait d’éviter d’être chambrée sur ses idéaux. Néanmoins, elle était désireuse de savoir ce que pouvait penser le trio du futur de ce monde. Alors, elle reprit la parole, plus timidement cette fois.
- Durant ma vie, je n’ai pas eu beaucoup d’occasion de sortir de chez moi. Et quand enfin j’ai pu déambuler presque librement, je me suis rendue compte de ce climat méfiant. Puis les événements dramatiques sont arrivés ici… On dirait que l’espoir à quitté les murs de la cité. Une lueur triste fusa dans son regard. Pensez-vous que l’espoir est vain ?
Elle n’osait désormais plus les regarder. Elle tapotait doucement sa tasse de son doigt, les conversations autour comme atténuée par son cœur battant. Elle détestait cette partie d’elle, celle qui se pâmait dans le doute et la peur. Alors elle se fit violence, releva la tête et affronta les réactions, qu’elle quelles soient.
Message 7
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum