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Noble du Reike
Xula Sustrenn
Messages : 16
crédits : 686
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Info personnage
Race: Ombra
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: B
An 5 - Mois d'Avril
Entre son poste de Cheffe de la Cellule du Feu et de dirigeante de la Compagnie Sustrenn, les journées et les nuits de Xula étaient particulièrement chargées. Heureusement, elle n’avait pas besoin de longues heures de sommeil et surtout, ses protégés travaillaient avec passion au sein de la compagnie afin de garantir son bon fonctionnement. Voulant s’imposer comme une véritable plaque tournante des exportations de l’Empire, la Compagnie Sustrenn se développait toujours plus afin d’offrir des possibilités commerciales intéressantes aux artisans du Reike. Bien sûr avec l’appui secret du Palais impérial mais bon, ce n’était qu’un échange de bons procédés qui lui permettait de jouer sur différents tableaux. En attendant, une invitation était parvenue de la part de Luka de Liberty. Le jeune homme avait rapidement pris conscience qu’une cette lettre ne lui était pas destinée et pour cause, il n’était que le directeur d’une petite succursale au sein de la République. Il transmit donc immédiatement le courrier à celle qu’il considérait comme sa mère et sa protectrice.
C’est donc tout naturellement que Xula se mit en route pour Liberty dans le but d’assister à ce bal. Une invitation à un bal organisé par un sénateur de Liberty ne pouvait clairement pas être ignorée. Franos Judweld était sans doute une puissance sur le déclin, son âge ne lui garantissant sans doute plus de briguer un nouveau mandat mais bon, il gardait une certaine influence à Liberty et même au sein des Réformistes. Vu que leurs idées étaient de normaliser les relations entre l’Empire et la République, ouvrir une voie commerciale plus importante était sans doute son objectif inavoué. Participer à ces mondanités étaient donc particulièrement intéressants afin d’ouvrir de nouvelles possibilités. Cette fois-ci, l’Ombra allait agir en tant que représentante officielle de la Compagnie Sustrenn, tout en s’assurant que des oreilles traînent durant la soirée.
Accompagnée de deux espions aux sens aiguisés prenant les traits d’un garde du corps et d’une servante, elle arriva la veille du bal dans les bureaux de la compagnie Sustrenn. Luka ne manqua pas de l’accueillir chaleureusement et pour cause, cela faisait des mois qu’il ne l’avait plus vu. Il se souvenait encore de comment cette femme sortie de nulle part l’avait sorti de la rue pour lui donner une éducation et un but dans la vie. Aujourd’hui, il était quelqu’un de respectable et de respecté qui dirigeait pas loin de dix employés. Il y a quinze ans, il aurait certainement ri au nez de celui qui lui aurait prédit un tel avenir. Il enlaça cette femme sur qui le temps n’avait aucune prise, toujours aussi belle et mystérieuse que dans ses souvenirs.
« Mère, j’espère que vous avez fait un bon voyage. Je suis heureux de vous voir. »
L’Ombra n’avait jamais prévu de s’attacher à ces enfants qu’elle utilisait pour ses propres objectifs mais bon, ne pouvant avoir d’enfant, elle les voyait un peu comme des membres de sa famille. Bien sûr, elle se disait à chaque fois qu’elle n’aurait aucune pitié à les abandonner si c’était nécessaire mais bon, tout au fond de son cœur, ils avaient réussi à se créer un petit espace dont même elle n’avait sans doute pas conscience. Prenant son visage dans ses fines mains, elle lui fit un sourire.
« Tu n’as pas à t’inquiéter. Tu sais bien qu’il ne peut rien m’arriver. Comment se portent les affaires ? Ta sœur à Courage m’a envoyé une lettre pour me dire que le marché républicain n’était pas encore très réceptif à la présence de production du Reike. »
« En effet, c’est pour cela que cette invitation m’a semblé très importante et que je vous l’ai envoyé. »
« Tu as bien fait Luka. Je vais me charger de tout ça. On va manger et discuter un peu afin que tu me racontes tout. »
Xula et Luka passèrent une grande partie de la soirée à discuter sur ce qu’il se passait à Liberty et surtout, des différentes figures importantes de la cité afin que l’Ombra soit prête à jouer son rôle. Bien sûr, les deux espions à la solde de l’Oreille assistèrent à cette réunion stratégique afin de savoir où laisser traîner leurs oreilles et leurs yeux.
Le lendemain se passa comme une journée ordinaire, l’Ombra inspecta les livres de compte et la liste des clients afin de se familiariser avec leurs achats et leurs intérêts. C’est donc bien préparée qu’elle finit par s’apprêter pour se rendre au bal du Sénateur Judweld. Habillée d’une superbe robe rouge ornée de dentelles, de quelques bijoux reflétant une certaine aisance financière afin de ne pas être rabaissée et d’un collier en dentelles rouges orné de quelques pierres précieuses de couleurs différents, Xula arriva à la demeure de son hôte du soir. Servante et garde du corps l’escortant, elle pénétra en toute discrétion dans la salle, son manque de présence lui assurant une certaine tranquillité, même dans des événements mondains de ce genre. Toutefois, elle n’échappa pas à la vigilance du Sénateur qui vint la saluer comme il le faisait pour chaque invité. Un sourire de politicien vissé sur les lèvres, s’inclinant légèrement en lui prenant la main délicatement.
« Dame Sustrenn, c’est un plaisir de vous rencontrer. J’espère que nous aurons l’occasion de faire plus ample connaissance lors de cette soirée. N’hésitez pas à venir me trouver si quelqu’un ose vous importuner. »
Faisant une sorte de révérence gracieuse comme si elle était à une réception impériale, la brune le gratifia d’un sourire amical.
« Je l’espère bien Sénateur Judweld. Je vous remercie pour cette invitation qui, je l’espère, marquera le début d’une longue amitié. »
Une fois les salutations terminées, le trio se dirigea vers le fond de la salle. La servante apporta une coupe de vin à Xula, alors que le faux garde du corps avait déjà l’oreille qui se baladait à gauche à droite, scrutant toute conversation intéressante.
C’est donc tout naturellement que Xula se mit en route pour Liberty dans le but d’assister à ce bal. Une invitation à un bal organisé par un sénateur de Liberty ne pouvait clairement pas être ignorée. Franos Judweld était sans doute une puissance sur le déclin, son âge ne lui garantissant sans doute plus de briguer un nouveau mandat mais bon, il gardait une certaine influence à Liberty et même au sein des Réformistes. Vu que leurs idées étaient de normaliser les relations entre l’Empire et la République, ouvrir une voie commerciale plus importante était sans doute son objectif inavoué. Participer à ces mondanités étaient donc particulièrement intéressants afin d’ouvrir de nouvelles possibilités. Cette fois-ci, l’Ombra allait agir en tant que représentante officielle de la Compagnie Sustrenn, tout en s’assurant que des oreilles traînent durant la soirée.
Accompagnée de deux espions aux sens aiguisés prenant les traits d’un garde du corps et d’une servante, elle arriva la veille du bal dans les bureaux de la compagnie Sustrenn. Luka ne manqua pas de l’accueillir chaleureusement et pour cause, cela faisait des mois qu’il ne l’avait plus vu. Il se souvenait encore de comment cette femme sortie de nulle part l’avait sorti de la rue pour lui donner une éducation et un but dans la vie. Aujourd’hui, il était quelqu’un de respectable et de respecté qui dirigeait pas loin de dix employés. Il y a quinze ans, il aurait certainement ri au nez de celui qui lui aurait prédit un tel avenir. Il enlaça cette femme sur qui le temps n’avait aucune prise, toujours aussi belle et mystérieuse que dans ses souvenirs.
« Mère, j’espère que vous avez fait un bon voyage. Je suis heureux de vous voir. »
L’Ombra n’avait jamais prévu de s’attacher à ces enfants qu’elle utilisait pour ses propres objectifs mais bon, ne pouvant avoir d’enfant, elle les voyait un peu comme des membres de sa famille. Bien sûr, elle se disait à chaque fois qu’elle n’aurait aucune pitié à les abandonner si c’était nécessaire mais bon, tout au fond de son cœur, ils avaient réussi à se créer un petit espace dont même elle n’avait sans doute pas conscience. Prenant son visage dans ses fines mains, elle lui fit un sourire.
« Tu n’as pas à t’inquiéter. Tu sais bien qu’il ne peut rien m’arriver. Comment se portent les affaires ? Ta sœur à Courage m’a envoyé une lettre pour me dire que le marché républicain n’était pas encore très réceptif à la présence de production du Reike. »
« En effet, c’est pour cela que cette invitation m’a semblé très importante et que je vous l’ai envoyé. »
« Tu as bien fait Luka. Je vais me charger de tout ça. On va manger et discuter un peu afin que tu me racontes tout. »
Xula et Luka passèrent une grande partie de la soirée à discuter sur ce qu’il se passait à Liberty et surtout, des différentes figures importantes de la cité afin que l’Ombra soit prête à jouer son rôle. Bien sûr, les deux espions à la solde de l’Oreille assistèrent à cette réunion stratégique afin de savoir où laisser traîner leurs oreilles et leurs yeux.
Le lendemain se passa comme une journée ordinaire, l’Ombra inspecta les livres de compte et la liste des clients afin de se familiariser avec leurs achats et leurs intérêts. C’est donc bien préparée qu’elle finit par s’apprêter pour se rendre au bal du Sénateur Judweld. Habillée d’une superbe robe rouge ornée de dentelles, de quelques bijoux reflétant une certaine aisance financière afin de ne pas être rabaissée et d’un collier en dentelles rouges orné de quelques pierres précieuses de couleurs différents, Xula arriva à la demeure de son hôte du soir. Servante et garde du corps l’escortant, elle pénétra en toute discrétion dans la salle, son manque de présence lui assurant une certaine tranquillité, même dans des événements mondains de ce genre. Toutefois, elle n’échappa pas à la vigilance du Sénateur qui vint la saluer comme il le faisait pour chaque invité. Un sourire de politicien vissé sur les lèvres, s’inclinant légèrement en lui prenant la main délicatement.
« Dame Sustrenn, c’est un plaisir de vous rencontrer. J’espère que nous aurons l’occasion de faire plus ample connaissance lors de cette soirée. N’hésitez pas à venir me trouver si quelqu’un ose vous importuner. »
Faisant une sorte de révérence gracieuse comme si elle était à une réception impériale, la brune le gratifia d’un sourire amical.
« Je l’espère bien Sénateur Judweld. Je vous remercie pour cette invitation qui, je l’espère, marquera le début d’une longue amitié. »
Une fois les salutations terminées, le trio se dirigea vers le fond de la salle. La servante apporta une coupe de vin à Xula, alors que le faux garde du corps avait déjà l’oreille qui se baladait à gauche à droite, scrutant toute conversation intéressante.
Citoyen de La République
Didier Van Strijdonck
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique neutre
Rang: C
La salle du bal, baignant dans une atmosphère tamisée et réchauffée par la clarté diffuse des lustres, résonnait du murmure des conversations feutrées et des éclats de rires qui éclataient de-ci de-là par intermittence. Un parfum subtil de fleurs fraîches se mêlait aux notes boisées des meubles de style ‘vieille république’, tandis que les reflets du cristal et du velours conféraient à l’ensemble une opulence douce et apaisante.
Le bruit, feutré, des conversations se mêlaient aux tintements cristallins des coupes, dessinant un tableau vibrant d'une élite disparate : nobles influents, politiciens en quête d’alliances, ou marchands en quête d’opportunités, chacun jouant sa partition dans cette symphonie mondaine et guindée.
Didier, adossé à une colonne ornée de gravures florales, observait les interactions avec l’attention d’un stratège. Drapé dans un costume ajusté d’une élégance sobre, il se confondait aisément dans cette arène sociale, son sourire avenant dissimulant une curiosité et des sens en éveil.
Le marchand évoluait parmi les convives, moins pour les frivolités que pour les occasions d’en apprendre plus sur la politique du moment et nouer de nouveaux contacts. Ces soirées représentaient pour lui une opportunité immanquable de tisser des relations professionnelles ou personnelles. Dans sa stratégie commerciale d’alors, il espérait consolider la liaison qu’il maintenait tant bien que mal entre Liberty et Kyouji. Pour lui, l’intérêt était multiple : d’une part, il souhaitait renforcer les lignes commerciales régulières entre les deux villes, utilisant Kyouji comme une tête de pont pour percer vers les marchés intérieurs du Reike vers Taisen et d’Ikusa ; d’autre part, ces relations diplomatiques renforceraient son réseau personnel, le positionnant comme un interlocuteur incontournable entre deux mondes encore largement divisés en dépit de l’apaisement ambiant.
Toutefois, cette ambition était entravée par les frais de douane excessifs imposés par le Reike sur les marchandises républicaines, un obstacle financier considérable qu’il espérait contourner grâce au jeu des alliances et de la négociation. Cette perspective faisait de chaque interaction mondaine un levier potentiel pour ses ambitions, surtout s’il avait affaire à un partenaire reikois. Et au cœur de cette ambition se trouvait une première cible : le sénateur Franos Judweld. Si l’homme était sur le déclin, son réseau d’influences demeurait intact. Favorable au maintien des relations avec le Reike, le sénateur pourrait sans doute lui ouvrir quelques portes. Didier avait donc besoin de l’appui d’un tel allié même s’il n’était pas en phase avec ses idées politiques.
Lissant alors discrètement le revers de son veston, Didier ajusta son allure et traversa la salle avec l’assurance d’un homme sûr de lui. Judweld, reconnaissable à sa stature, conversait au centre d’un petit cercle de convives. Le marchand se positionnait à distance, observant les dynamiques sociales et attendant que l’entourage s’effiloche suffisamment pour approcher. Lorsque le moment propice se présenta, il s’était avancé avec une maîtrise calculée mais avenante.
« Sénateur Judweld, quelle soirée parfaitement organisée. Mes félicitations. Didier Van Strijdonck, marchand de Liberty. »
Le sénateur posa un regard curieux sur Didier, son visage affichant une expression mélangeant bienveillance et vigilance. Après une brève évaluation, il tendit la main avec une assurance mesurée.
« Monsieur Van Strijdonck, un plaisir de vous accueillir. Liberty est sans conteste une perle dans cette vaste République, et il est toujours agréable de rencontrer ses représentants les plus éminents. »
Didier esquissa un sourire modeste, inclinant légèrement la tête en guise de respect.
« Vous êtes trop aimable, sénateur. Mais permettez-moi de dire que votre engagement pour réduire les barrières entre l’Empire et la République me semble absolument crucial. Soyez assuré de mon entier soutien.»
Judweld, habitué à ces flatteries, accueillit le compliment avec un sourire entendu. Mais son regard, aiguisé par des années de politique, trahissait une prudence toujours présente.
« Ah, monsieur Van Strijdonck, il semble que nous partagions des objectifs similaires. Peut-être aurons-nous l’occasion d’approfondir ce sujet lors d’une rencontre future. En attendant, profitez de la soirée, elle regorge d’esprits brillants et d’échanges prometteurs. »
* Une invitation voilée à faire ses preuves avant d’aller plus loin… Intéressant. *
Didier inclina la tête, respectueux, avant de se retirer avec une démarche fluide. Cette première interaction avait été une ouverture, mais il savait que la véritable partie se jouerait ailleurs, dans un espace où les promesses verbales cèdent la place à des jeux de pouvoir tangibles. Un faux pas pourrait compromettre ses ambitions, mais une approche stratégique et mesurée avait le potentiel de changer la donne. Le sénateur ne s’engagerait qu’après avoir pesé chaque mot et chaque action.
Après avoir quitté le sénateur Judweld, Didier se mêla à nouveau à la foule, laissant ses yeux glisser sur les convives dans une quête attentive d'autres opportunités. Il ne tarda pas à remarquer une présence qui se distinguait malgré sa discrétion. Une femme en robe rouge, dont l’élégance simple masquait mal l’aura complexe qui émanait de cette dernière.
Didier savait que les apparences étaient souvent les premières armes dans ce type de milieux. Des murmures circulant parmi ses collègues marchands avaient fait mention d’une certaine Xula Sustrenn, une riche femme d’affaire reikoise. Il s’agissait bien d’elle car il l’avait entendu discuter avec le sénateur un peu plus tôt et le marchand, son objectif en tête, ne pouvait se permettre de l’ignorer.
Le républicain ajusta son allure, adoptant une démarche fluide, sûr de lui mais s’efforçant néanmoins de rester nature tandis qu’il s’approchait de la femme au moment où elle abordait une table garnie d’amuses-bouche. En passant près de celle-ci, Didier entreprit de l’aborder. S’attardant brièvement, il prit un toast au caviar de Courage entre les doigts. Puis, d’un geste presque désinvolte, il le souleva légèrement avant de se tourner vers elle, un sourire détendu mais confiant éclairant ses traits, ses épaules relâchées, traduisant une assurance tranquille :
« Le caviar de Courage est une véritable pépite de notre République. Une délicatesse qu’il serait regrettable de négliger, surtout pour une connaisseuse comme vous semblez l’être. »
Il laissa ses mots flotter un instant avant d’ajouter, avec une inclinaison légère de la tête qui suggérait autant le respect que la malice :
« Didier Van Strijdonck, marchand de Liberty. Je serais honoré de partager quelques instants et quelques mots avec vous, mademoiselle Sustrenn. Bien qu'il soit mort depuis longtemps, j’ai entendu parler de Vrikov. L’illustre marchand. Visionnaire et besogneux, dit-on, il était l’image même d’un homme qui façonnait son destin avec une rare détermination. Sa réussite à inspiré plusieurs de mes aïeux, moi y compris. Mais j’ai toujours voulu savoir ce que pouvait en penser sa famille. »
Chaque mot était méticuleusement choisi, destiné à éveiller la curiosité sans trop révéler ses intentions. Tandis qu'il observait discrètement les réactions de Xula, Didier mangeait son amuse-bouche. Il ne quittait pas la jeune femme du regard, cherchant à déceler un signe, un éclat dans son regard ou un mouvement imperceptible, qui confirmerait qu'il avait suscité l'intérêt qu'il espérait. La première impression était capitale, et Didier le savait.
La partie ne faisait que commencer...
Noble du Reike
Xula Sustrenn
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An 5 - Mois d'Avril
Les invités arrivaient petit à petit et la salle commençait à se remplir. Assez discrète, Xula ne manquait pas d’observer un peu ceux qui franchissaient la porte afin de voir si des visages familiers se montraient en ces lieux. Elle put reconnaître quelques marchands assez connus du Reike et de la République, comme si le Sénateur s’était donné pour objectif de faire fructifier les affaires commerciales entre les deux pays. L’Ombra n’était pas stupide au point de ne pas comprendre ce qu’il avait en tête. Une fin de carrière, peu de chance d’être réélu, il voulait placer ses billes pour passer une fin de vie confortable grâce à diverses faveurs que l’un ou l’autre pourraient lui devoir. A coup sûr, il ne manquerait pas de présenter son potentiel successeur lors de cette soirée. Cela permettrait sans doute d’obtenir diverses soutiens financiers pour sa campagne, tout en s’assurant que Liberty soit une ville prospère. La brune n’était pas vraiment contraire à la chose et pour cause, en augmentant les liens de la compagnie Sustrenn au sein de la République, elle ne pourrait que facilité ses opérations.
Buvant tranquillement sa coupe de vin, Xula eut la surprise d’être abordée par un homme qui vanta un produit phare de Courage que le Sénateur n’avait pas manqué de proposer à ses convives. La jeune femme le gratifia d’un sourire amical, écoutant sa présentation avec intérêt. Visiblement, il savait parfaitement face à qui il se trouvait et cela ne voulait dire qu’une chose, il était désireux de faire des affaires. Il ne manqua pas d’évoquer Vrikov, cet homme qui lui avait permis d’entrée dans ce monde. Ce petit moment de nostalgie ne manqua pas de la faire sourire à nouveau.
« Je suis enchantée de vous rencontrer Monseigneur Van Strijdonck. Luka m’a parlé de vous dans ses lettres. Il semblerait que vous ayez travaillé avec plusieurs de nos concurrents et que votre travail était très professionnel. C’est un plaisir de pouvoir mettre un visage sur un nom. Vrikov Sustrenn était en effet un marchand de premier plan. On m’a toujours vanté son intuition concernant les affaires et surtout les nouveautés. Maintenant que cela reste entre nous, mais à côté de ses succès, il y a eu de nombreux échecs. J’ai encore quelques vieux bibelots qu’il avait acheté en pensant que cela allait une poule aux œufs d’or. Ca me rappelle à chaque fois que le succès passe inévitablement par certains échecs. »
Tout cela remontait à plus de 200 ans et en réalité, sans le soutien du Reike, Vrikov aurait certainement tout perdu plusieurs fois avec son intuition parfois foireuse. Il aimait beaucoup tout ce qui était innovant mais bon, son jugement n’était pas toujours le plus éclairé. Bien sûr, seules ses coups d’éclat avaient fuité vers la République et même ailleurs, ses échecs étant restés souvent dans les entrepôts de la compagnie. En tout cas, parler de Vrikov ne manqua pas de rendre Xula curieuse de ce qu’il pouvait bien savoir sur la compagnie Sustrenn. Un homme qui se renseigne autant ne pourrait avoir que deux objectifs, une affaire à proposer ou un intérêt personnel. Après une nouvelle gorgée de vin, la brune prit à son tour un amuse-bouche au caviar, prenant une bouchée délicatement. Au goût, elle sût tout de suite que le Sénateur avait mis le petit plat dans les grands. Ce n’était pas une qualité de caviar qui était destinée à tout le monde.
« Il semblerait en effet que le Sénateur Judweld ne se soit pas moqué de nous. Ce n’est clairement pas la qualité qu’il est possible d’obtenir au sein de l’Empire. Quoi qu’il en soit, votre compagnie prend de plus en plus d’ampleur selon les rumeurs, Monseigneur Van Strijdonck. Je suppose que comme beaucoup de gens ici, vous êtes venu pour jauger un peu la concurrence et surtout, découvrir de nouveaux partenaires. Les manigances du Sénateur n’ont certainement échappé à personne. Pensez-vous que Vrikov vous aurait vu comme une opportunité ou un pari trop risqué ? »
Vrikov l’aurait accueilli à bras ouverts vu le spécimen. Xula avait d’ailleurs du le freiner à plusieurs reprises vu que sans cela, il aurait à lui seul introduit nombres d’espions de la République au sein du Reike. En tout cas, la brune était intéressée de voir ce que le marchand républicain pouvait bien avoir en tête car de son côté, plusieurs idées avaient germé dès le moment où il lui avait révélé son nom. Pouvoir exporter les productions reikoises, tout en proposant quelques produits de la République, était certainement une idée qui ne manquerait pas de rapporter un bon paquet. La méfiance envers la République était encore bien présente mais bon, si la collaboration allait dans les deux sens, cela pourrait être très lucratif et bénéfique.
Buvant tranquillement sa coupe de vin, Xula eut la surprise d’être abordée par un homme qui vanta un produit phare de Courage que le Sénateur n’avait pas manqué de proposer à ses convives. La jeune femme le gratifia d’un sourire amical, écoutant sa présentation avec intérêt. Visiblement, il savait parfaitement face à qui il se trouvait et cela ne voulait dire qu’une chose, il était désireux de faire des affaires. Il ne manqua pas d’évoquer Vrikov, cet homme qui lui avait permis d’entrée dans ce monde. Ce petit moment de nostalgie ne manqua pas de la faire sourire à nouveau.
« Je suis enchantée de vous rencontrer Monseigneur Van Strijdonck. Luka m’a parlé de vous dans ses lettres. Il semblerait que vous ayez travaillé avec plusieurs de nos concurrents et que votre travail était très professionnel. C’est un plaisir de pouvoir mettre un visage sur un nom. Vrikov Sustrenn était en effet un marchand de premier plan. On m’a toujours vanté son intuition concernant les affaires et surtout les nouveautés. Maintenant que cela reste entre nous, mais à côté de ses succès, il y a eu de nombreux échecs. J’ai encore quelques vieux bibelots qu’il avait acheté en pensant que cela allait une poule aux œufs d’or. Ca me rappelle à chaque fois que le succès passe inévitablement par certains échecs. »
Tout cela remontait à plus de 200 ans et en réalité, sans le soutien du Reike, Vrikov aurait certainement tout perdu plusieurs fois avec son intuition parfois foireuse. Il aimait beaucoup tout ce qui était innovant mais bon, son jugement n’était pas toujours le plus éclairé. Bien sûr, seules ses coups d’éclat avaient fuité vers la République et même ailleurs, ses échecs étant restés souvent dans les entrepôts de la compagnie. En tout cas, parler de Vrikov ne manqua pas de rendre Xula curieuse de ce qu’il pouvait bien savoir sur la compagnie Sustrenn. Un homme qui se renseigne autant ne pourrait avoir que deux objectifs, une affaire à proposer ou un intérêt personnel. Après une nouvelle gorgée de vin, la brune prit à son tour un amuse-bouche au caviar, prenant une bouchée délicatement. Au goût, elle sût tout de suite que le Sénateur avait mis le petit plat dans les grands. Ce n’était pas une qualité de caviar qui était destinée à tout le monde.
« Il semblerait en effet que le Sénateur Judweld ne se soit pas moqué de nous. Ce n’est clairement pas la qualité qu’il est possible d’obtenir au sein de l’Empire. Quoi qu’il en soit, votre compagnie prend de plus en plus d’ampleur selon les rumeurs, Monseigneur Van Strijdonck. Je suppose que comme beaucoup de gens ici, vous êtes venu pour jauger un peu la concurrence et surtout, découvrir de nouveaux partenaires. Les manigances du Sénateur n’ont certainement échappé à personne. Pensez-vous que Vrikov vous aurait vu comme une opportunité ou un pari trop risqué ? »
Vrikov l’aurait accueilli à bras ouverts vu le spécimen. Xula avait d’ailleurs du le freiner à plusieurs reprises vu que sans cela, il aurait à lui seul introduit nombres d’espions de la République au sein du Reike. En tout cas, la brune était intéressée de voir ce que le marchand républicain pouvait bien avoir en tête car de son côté, plusieurs idées avaient germé dès le moment où il lui avait révélé son nom. Pouvoir exporter les productions reikoises, tout en proposant quelques produits de la République, était certainement une idée qui ne manquerait pas de rapporter un bon paquet. La méfiance envers la République était encore bien présente mais bon, si la collaboration allait dans les deux sens, cela pourrait être très lucratif et bénéfique.
Citoyen de La République
Didier Van Strijdonck
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Didier avait esquissé un sourire. Il ne s’attendait pas à ce que sont nom soit connu de la veuve Sustrenn. Malgré sa surprise, savourant l’instant à l’idée que son nom, mentionné par ce ‘Luka’, avait trouvé écho auprès de Xula Sustrenn. Cette dernière étant une figure qu’il avait toujours envisagée comme presque inaccessible dans les hautes sphères commerciales et diplomatiques du Reike.
« Hé bien! Vous me flattez madame. Jamais je n’aurais osé imaginer que mon nom m’eut précédé auprès d’une femme aussi prestigieuse ! » Déclarait-il avant d’incliner légèrement la tête en signe de respect
Didier lui levait ensuite sa coupe de champagne, comme pour prolonger cet homage, avant de prendre un autre amuse-bouche à base de foie gras de Sans-Soucis, un village rura du sud de la république, sur son confit d’oignons et pain d’épices issus de la célèbre boulangerie “The Bakery” un établissement réputé de liberty pour la qualité de ses produits et de la finesse de ses productions. Le foie-gras était saupoudré de fleur de sel et de quelques grains de poivre rose. Le tout, dans une présentation en forme d’étoile à 6 branches (style étoile de David).
Mais avant de le porter en bouche, Didier poursuivit sa réponse à l’attention de Xuka. Il ne releva pas délibérément le fait qu’il avait pu travailler pour des concurrents de cette dernière, ne voulant pas risquer d’aborder un sujet potentiellement délicat, et partit sur une réponse plus empathique et personnelle.
« J’ai effectivement une petite activité au Reike. Bâtir des ponts entre nos deux nations me semble être dans l’intérêt de tous. Mais certains de vos compatriotes semblent rester dans les querelles du passé malheureusement. Pour un républicain, percer au Reike relève du chemin de croix, mais c’est un défi qui ne cesse de me motiver… »
Tandis qu’il prononçait ces mots, Didier faisait quelques pas aux côté de la ‘jeune’ femme. Il voulait paraître comme un homme de bonne compagnie, déterminé, mais sans être arrogant ou trop envahissant. Didier voulait se montrer lucide dans les affaires, conscient des obstacles tout en démontrant qu’il les considérait comme des opportunités de se dépasser. Il avait laissé sa tirade en suspens avant de conclure:
« Vrikov… semblait avoir du flair. Je ne veux pas sembler présomptueux, mais je pense qu’il m’aurait donné ma chance. De ce que j’ai entendu de lui, il savait reconnaître une opportunité lorsqu’elle se présentait. Mais vous avez raison, l'échec fait partie de l’aventure et il faut savoir jouer avec, la gérer et, le cas échéant, s’en relever. C’est précisément la qualité des gens qui réussissent: faire preuve de résilience et de persévérance. Je crois, modestement, entretenir ces deux qualités.»
Il laissa son regard se poser sur Xula un bref instant, cherchant à capter une réaction tandis qu’il mordait dans son amuse-bouche. Didier savait que mentionner Vrikov pouvait soit éveiller la nostalgie, soit provoquer une analyse plus profonde de ses intentions. Dans tous les cas, il espérait établir un lien subtil en se plaçant dans la lignée des collaborateurs que Vrikov aurait pu apprécier.
Les deux furent alors interrompus par l’arrivée intempestive d’un garçon de salle qui proposait de recharger leur verre de crémant. Xula comme Didier purent alors constater qu’il s’agissait d’un ‘Tallandier an 4’, un bon cru, mais sans plus. On aurait pu croire à une faiblesse dans les bourses du sénateur Judweld mais il n'en était rien. C’était un placement de produit de l’un de ses copains: “Jules Tallendier”, fils de Léopold Tallendier qui avait lancé la marque. Didier, par une galanterie de circonstance, laissait Xula se resservir avant de lui répondre:
« Vous êtes une femme avisée, madame Sustrenn. Nous sommes tous venus chercher quelque chose ici, cela fait partie du jeu, n’est-ce pas? »
Didier accompagne ses paroles d’un sourire plus large mais toujours engageant, comme pour l’inviter à se confier sans trop appuyer son intention. Il savait que ce genre de soirées, tout comme les négociations, était un savant équilibre entre écoute empathique et initiative calculée. Didier, une fois son verre rempli, trinquait avec sa collègue reikoise et, après avoir pris une gorgée de son pétillant breuvage, se risquait à lui demander:
« Et vous, madame? Qu’êtes-vous venue chercher parmi nos convives? »
Il posa cette question avec une nonchalance feinte, comme si la réponse ne l’intéressait qu’en surface, tout en espérant que Xula verrait en cela une ouverture pour partager ses réflexions. Didier savait qu’il devait se montrer curieux sans paraître insistant, attentif sans sembler intrusif.
« Hé bien! Vous me flattez madame. Jamais je n’aurais osé imaginer que mon nom m’eut précédé auprès d’une femme aussi prestigieuse ! » Déclarait-il avant d’incliner légèrement la tête en signe de respect
Didier lui levait ensuite sa coupe de champagne, comme pour prolonger cet homage, avant de prendre un autre amuse-bouche à base de foie gras de Sans-Soucis, un village rura du sud de la république, sur son confit d’oignons et pain d’épices issus de la célèbre boulangerie “The Bakery” un établissement réputé de liberty pour la qualité de ses produits et de la finesse de ses productions. Le foie-gras était saupoudré de fleur de sel et de quelques grains de poivre rose. Le tout, dans une présentation en forme d’étoile à 6 branches (style étoile de David).
Mais avant de le porter en bouche, Didier poursuivit sa réponse à l’attention de Xuka. Il ne releva pas délibérément le fait qu’il avait pu travailler pour des concurrents de cette dernière, ne voulant pas risquer d’aborder un sujet potentiellement délicat, et partit sur une réponse plus empathique et personnelle.
« J’ai effectivement une petite activité au Reike. Bâtir des ponts entre nos deux nations me semble être dans l’intérêt de tous. Mais certains de vos compatriotes semblent rester dans les querelles du passé malheureusement. Pour un républicain, percer au Reike relève du chemin de croix, mais c’est un défi qui ne cesse de me motiver… »
Tandis qu’il prononçait ces mots, Didier faisait quelques pas aux côté de la ‘jeune’ femme. Il voulait paraître comme un homme de bonne compagnie, déterminé, mais sans être arrogant ou trop envahissant. Didier voulait se montrer lucide dans les affaires, conscient des obstacles tout en démontrant qu’il les considérait comme des opportunités de se dépasser. Il avait laissé sa tirade en suspens avant de conclure:
« Vrikov… semblait avoir du flair. Je ne veux pas sembler présomptueux, mais je pense qu’il m’aurait donné ma chance. De ce que j’ai entendu de lui, il savait reconnaître une opportunité lorsqu’elle se présentait. Mais vous avez raison, l'échec fait partie de l’aventure et il faut savoir jouer avec, la gérer et, le cas échéant, s’en relever. C’est précisément la qualité des gens qui réussissent: faire preuve de résilience et de persévérance. Je crois, modestement, entretenir ces deux qualités.»
Il laissa son regard se poser sur Xula un bref instant, cherchant à capter une réaction tandis qu’il mordait dans son amuse-bouche. Didier savait que mentionner Vrikov pouvait soit éveiller la nostalgie, soit provoquer une analyse plus profonde de ses intentions. Dans tous les cas, il espérait établir un lien subtil en se plaçant dans la lignée des collaborateurs que Vrikov aurait pu apprécier.
Les deux furent alors interrompus par l’arrivée intempestive d’un garçon de salle qui proposait de recharger leur verre de crémant. Xula comme Didier purent alors constater qu’il s’agissait d’un ‘Tallandier an 4’, un bon cru, mais sans plus. On aurait pu croire à une faiblesse dans les bourses du sénateur Judweld mais il n'en était rien. C’était un placement de produit de l’un de ses copains: “Jules Tallendier”, fils de Léopold Tallendier qui avait lancé la marque. Didier, par une galanterie de circonstance, laissait Xula se resservir avant de lui répondre:
« Vous êtes une femme avisée, madame Sustrenn. Nous sommes tous venus chercher quelque chose ici, cela fait partie du jeu, n’est-ce pas? »
Didier accompagne ses paroles d’un sourire plus large mais toujours engageant, comme pour l’inviter à se confier sans trop appuyer son intention. Il savait que ce genre de soirées, tout comme les négociations, était un savant équilibre entre écoute empathique et initiative calculée. Didier, une fois son verre rempli, trinquait avec sa collègue reikoise et, après avoir pris une gorgée de son pétillant breuvage, se risquait à lui demander:
« Et vous, madame? Qu’êtes-vous venue chercher parmi nos convives? »
Il posa cette question avec une nonchalance feinte, comme si la réponse ne l’intéressait qu’en surface, tout en espérant que Xula verrait en cela une ouverture pour partager ses réflexions. Didier savait qu’il devait se montrer curieux sans paraître insistant, attentif sans sembler intrusif.
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